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Blog - Page 1749

  • HYPERBOREE n°8

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     Hyperborée n° 8 - Beltaine - mai 2009 -  9 €
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    Ce n°8 d'HYPERBOREE est particulièrement remarquable: nous en conseillons vivement la lecture!

  • Michel Barnier s'est opposé le 29 mars à l'appelation "vin traditionnel" proposée par Bruxelles

    Michel Barnier s'est prononcé dans un communiqué publié dimanche 29 mars contre la proposition de Bruxelles visant à instaurer un étiquetage mentionnant "vin traditionnel" pour les rosés français qui ne suivent pas le procédé de coupage. Le ministre de l'Agriculture a précisé qu'en France, le mélange de vins blanc et rouge pour fabriquer du rosé restera interdit quoi qu'il arrive.

    Au sujet du coupage pour faire du rosé, Michel Barnier estime : "La seule solution acceptable est un maintien de l'interdiction actuelle de produire des vins de table rosés par coupage de rouge et de blanc."

    Le ministre de l'Agriculture annonce même : "La France fera tout pour que cette interdiction soit rétablie dans le projet de règlement de la Commission."

    La Commission européenne souhaiterait en effet lever l'interdiction du coupage utilisé par des producteurs italiens et australiens, notamment pour fabriquer du rosé. La méthode française consiste, elle, à faire macérer la pulpe et la peau de raisins rouges pendant une courte durée.

    Le Point - 29 mai 2009

  • Du rosé, mais pas coupé!

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    Le fronton du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur affiche la couleur de ses revendications. Estampillée d'une grappe de raisin, une banderole se fait l'écho de la croisade en cours sur les terres du socialiste Michel Vauzelle : "Le rosé de Provence appartient à notre patrimoine culturel, agricole et humain. Défendons-le."

    L'Union européenne pourrait donner son feu vert le 19 juin prochain à l'élaboration de vin rosé par coupage du blanc par du rouge. Une "hérésie", selon les viticulteurs provençaux, qui produisent un cinquième du rosé français. Ce vin, au succès croissant à l'inverse du blanc ou du rouge, ne s'obtient qu'après une brève macération de la pulpe et de la peau de raisin rouge. Bruxelles entend cependant revoir sa recette afin de grappiller des parts de marché aux producteurs sud-africains et australiens. 
    Mais le gain de compétitivité attendu au niveau européen est bien loin de convaincre les viticulteurs français, leaders planétaires avec 29 % de la production mondiale. Leur colère a éclaté le 27 janvier lorsque Paris a émis un avis indicatif favorable sur la levée de l'interdiction du coupage. La réglementation portée par la Commission européenne, assurent-ils, encouragerait la contrefaçon et conduirait à une oenologie à logique industrielle, "véritable tromperie vis-à-vis du consommateur".

    Confronté à ce mécontentement, et à la veille des européennes, auxquelles il se présente en tant que tête de liste UMP en Île-de-France, le ministre de l'Agriculture Michel Barnier a été contraint de rétropédaler. À l'instar de Paris, la Hongrie et la Grèce ont revu leur position initiale et s'opposent désormais au texte. Berlin pourrait aussi venir gonfler (officiellement) les rangs des protestataires. Au départ, seule l'Italie avait émis dès la fin janvier des réserves sur le dispositif. Si cette alliance improvisée n'a pas encore réussi à infléchir la position de la Commission, elle a toutefois obtenu quelques concessions. Un étiquetage facultatif des vins de table rosés devrait ainsi voir le jour. Mais, surtout, Bruxelles a reporté le vote final du 27 avril au 19 juin afin, officiellement, de "poursuivre le dialogue" et, officieusement, d'éviter une pollution de la campagne européenne. La Commission pourrait d'ailleurs encore repousser le vote d'une semaine. Objectif : apaiser les esprits des décideurs occupés par les élections, puisque si l'hostilité française, italienne, hongroise, grecque, voire allemande se confirmait au moment du vote définitif, le texte sur les nouvelles pratiques oenologiques serait tout bonnement rejeté à défaut d'une majorité qualifiée. Une issue qui s'apparenterait à un véritable coup de force, et coup de maître, pour les défenseurs du rosé français.

    En cas d'adoption, les mesures entreraient en vigueur le 1er août. Aux producteurs, alors, de s'adapter à la nouvelle concurrence pour préserver les 11.000 emplois directs et 66.000 indirects de la filière.
    Le Point - 29 mai 2008

  • Eliane bénéficie du RSA depuis avril 2008

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    « Grâce à ce complément de ressources, je peux enfin respirer et entrevoir des perspectives pour l’avenir », se réjouit Eliane. Cette Creilloise de 40 ans bénéficie du RSA depuis avril 2008. C’est une pionnière. L’Oise est l’un des départements où le revenu de solidarité active a été expérimenté avant son lancement officiel lundi.


    « J’avais une entreprise de communication aux Antilles, je gagnais bien ma vie, raconte Eliane. A la suite de difficultés économiques, j’ai dû recommencer à zéro, vendre tous mes biens et je suis partie pour la métropole. » Au départ, cette maman d’une fille de 10 ans a touché le RMI : « 508 €, c’est de la survie ! »


    En avril 2008, le conseil général de l’Oise l’appelle et lui apprend l’existence d’un RSA expérimental. Eliane commençait une formation BTS négociation-relations clients, rétribuée autour de 600 €. Mais ce stage lui aurait fait perdre le bénéfice du RMI. Le RSA, du coup, lui maintient un complément de 394 €, ce qui lui fait près de 1 000 € au total. « Je peux faire garder ma fille. C’était ma plus grosse contrainte jusqu’à présent. » Elle a aussi embelli son quotidien en décorant son appartement. Et surtout elle n’est plus obligée de vivre en permanence sur la corde raide. « Maintenant, je peux faire des projets, je me bats pour être indépendante. Je vise mieux. »

    Le Parisien - 29 mai 2009

  • La croissance du chômage - 4 millions de chômeurs en métropole

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a crû en avril de 58.500 en métropole à 2,5 millions, atteignant 3,5 millions (+90.800) si on ajoute ceux exerçant une activité réduite, a annoncé vendredi le ministère de l'Emploi.

      Une nouvelle présentation statistique, en vigueur depuis mars, a remplacé les huit catégories antérieures de demandeurs d'emploi par cinq catégories (A, B, C, D, E), mais sans recouvrir les mêmes réalités.

    La catégorie A regroupe ainsi les demandeurs d'emploi à la recherche d'un emploi, quel que soit le contrat de travail, et n'ayant pas travaillé dans le mois. Dans cette tranche, le nombre d'inscrits a augmenté de 2,4% en avril par rapport à mars et de 24,6% sur un an pour atteindre 2.506.700.

    La ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde, a souligné dans un communiqué que la hausse d'avril, "importante", restait "inférieure" à la hausse mensuelle "des trois premiers mois de l'année"...

     En incluant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), un total de 3,571 millions de Français en métropole et 3,785 millions avec les départements d'Outre-mer étaient inscrits à Pôle Emploi fin avril, et à ce titre tenus de faire des "actes positifs de recherche d'emploi".

    Le nombre d'inscrits dans ces trois catégories a donc progressé de 2,6% en un mois et de 16,2% en un an.

    Si l'on ajoute les demandeurs d'emploi en stage, en formation ou en maladie (catégorie D) ou en contrats aidés (catégorie E), dont le nombre a aussi crû, environ quatre millions de personnes étaient inscrites au chômage en métropole en avril.

    Les entrées à Pôle emploi ont augmenté en avril en métropole (+14,6% en un an en catégories A, B, C), tandis que les sorties ont diminué (-4,8% en un an).

    Environ un tiers des nouvelles inscriptions en métropole à Pôle emploi en février proviennent des fins de missions d'intérim et de CDD. Si les entrées pour fins de mission d'intérim ont reculé en un mois (-5,4%), elles restent en progression en un an (+3,8%).

    Les licenciements économiques ne représentent que 4,4% du total des inscriptions, mais ont bondi de 46,8% en un an.

    L'augmentation du nombre d'inscrits a été plus marquée en avril pour les hommes (+3,3% en un mois en catégories A, B, C, +24% en un an) que pour les femmes (+2% en un mois, +9,4% en un an) en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables.

    Pour les jeunes, l'envolée a été encore une fois beaucoup plus forte que pour les autres tranches d'âge (+29,8% en un an en catégories A, B, C à 624.600, +39,9% en un an en catégorie A à 472.400).

    Le nombre de demandeurs d'emploi de longue durée, inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an, a atteint 1,15 million fin avril (+7,7% en un an), dont 1,06 million en métropole.

    Quant aux offres d'emploi collectées par Pôle emploi en avril en France métropolitaine, elles ont chuté de 26,1% en un an.

    AFP. 29 mai 2009

  • Orange condamné pour le mot de passe "salearabe"

    Orange et son directeur de la clientèle ont été condamnés jeudi par le tribunal de police de Bordeaux à 500 euros d'amende et 8.000 euros de dommages et intérêts pour avoir attribué "salearabe" comme mot de passe à un client girondin, a-t-on appris auprès de l'avocat du plaignant.

    En décembre 2007, Mohamed Zaïdi , un garagiste de Pessac, dans l'agglomération bordelaise, s'est vu attribuer le mot de passe "salearabe" par courrier après avoir rencontré des problèmes de connexion internet et contacté à plusieurs reprises la hotline de son fournisseur d'accès, Orange. Choqué, l'homme d'une quarantaine d'années a immédiatement porté plainte. "Cela a été un énorme choc. J'ai appelé la hotline quand j'ai eu des problèmes de connexion, mais je ne me suis jamais énervé. C'est plutôt choquant de la part d'une entreprise comme celle-ci", avait-il alors indiqué.

    Lors de l'audience, le représentant du ministère public, Jean-Louis Rey, a qualifié ce mot de passe de "blessant, insultant et même diffamatoire". "Il était très important pour mon client que son préjudice soit reconnu et réparé", a affirmé pour sa part Me Grégory Bellocq, l'avocat du garagiste.

    Le Point - 28 mai 2009

    J'ai été personnellement traitée de "sale Française" et de "sale Blanche" sur une plage, dans la rue et dans le bus, et à la Poste...

  • Irak: des photos accusent les GI's de viols et de tortures

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    La GI's Sabrina Haman devant le corps torturé d'un soldat irakien

    Les photographies de sévices commis sur des prisonniers irakiens par des militaires américains comprendraient des images de viol et d'abus sexuels. C'est ce que rapporte jeudi le Daily Telegraph. Le quotidien britannique a interrogé le général américain Antonio Taguba, qui avait supervisé en 2004 un rapport sur les sévices dans la prison d'Abou Ghraïb. L'officier, aujourd'hui à la retraite, confirme que des images soutiennent les allégations de viols et d'abus contenus dans le document. Ces photos, liées à 400 cas présumés de sévices commis à Abou Ghraïb ainsi que dans six autres prisons entre 2001 et 2005, "montrent de la torture, des abus, des viols et d'autres outrages", déclare-t-il.

    Le général Taguba ajoute par ailleurs qu'il soutient la décision du président Barack Obama de bloquer la diffusion de ces clichés, même si dans un premier temps, la Maison Blanche ne s'y était pas opposée. "Je ne suis pas certain de l'objectif que servirait cette publication, hormis l'aspect juridique", estime-t-il. "La conséquence serait de mettre en péril nos soldats, les seuls protecteurs de notre politique étrangère, au moment où nous avons le plus besoin d'eux."

    "La seule description de ces photographies est suffisamment affreuse, croyez-moi", ajoute-t-il. Le Daily Telegraph assure qu'au moins une photographie montre un soldat américain violant une prisonnière et qu'une autre montre un traducteur violant un détenu. D'autres clichés montreraient des agressions sexuelles à l'aide d'une matraque, de fil de fer et d'un tube de néon.

    LCI.fr - 28 mai 2009

  • Carla Bruni nue "au lit" mise aux enchères à Berlin

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Carla au lit, tel est l'intitulé du cliché immortalisant Carla Bruni-Sarkozy, mis aux enchères par la maison Villa Grisebach Auktionnen, le 4 juin prochain, à Berlin. Cette photo prise en 1994, avant l'union de la "première dame de France" avec Nicolas Sarkozy, alors qu'elle exerçait le métier de mannequin, immortalise la top-modèle, couchée sous un drap, la poitrine dénudée.
     
    Ce cliché numéroté et signé de la main de la photographe de mode et de célébrités Pamela Hanson est mise à prix, d'après le site internet de la salle de vente, à une somme comprise entre 2500 et 3500 euros. Contactée par LCI.fr, la maison Villa Grisebach Auktionnen ne fait pas de pronostique sur le prix de vente que pourrait atteindre cette photo, à l'issue de la mise aux enchères. "Cela dépendra du nombre de personnes qui se déplaceront", confie-t-on à la Villa Grisebach.

    A noter qu'en avril 2008, une photographie de Carla Bruni-Sarkozy avait été adjugée, chez Christie's, à New York, à un collectionneur chinois pour 91.000 dollars. Le cliché en noir et blanc du photographe Michel Comte, pris il y a quinze ans, représentait la jeune femme dans une pose faisant apparemment référence au  tableau Les Poseuses de Georges Seurat, mains jointes pour dissimuler son intimité.

    LCI.fr - 28 mai 2009 

  • Une affiche officielle de la liste de Dieudonné

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

  • Au Yémen, la communauté juive lutte pour sa survie

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    Juifs yéménites en juin 2008
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Un keffieh beige sur la tête pour masquer la kippa, Yéhia Moussa arrive en famille au rendez-vous fixé dans le parc Asser, qui surplombe Sanaa. Il est le rabbin de la minuscule communauté juive de la capitale yéménite : douze familles obligées de vivre recluses dans un «complexe touristique» gardé par la sécurité publique, depuis qu'elles ont été attaquées dans leur village d'al-Salem, au nord du Yémen. C'était en décembre 2004. «On ne voulait plus de nous là-bas», se souvient, amer, Yéhia, 30 ans, père de quatre enfants. Les rebelles de la minorité zaïdite (chiite) leur reprochaient d'être soutenus par l'armée du président, Ali Abdallah Saleh, qu'ils affrontaient alors.

    Après des décennies de coexistence relativement harmonieuse avec leurs voisins musulmans, tout a basculé lorsque des hommes masqués adressèrent une lettre de menace au rabbin : «Après surveillance précise des Juifs d'al-Salem, il est clair qu'ils agissent pour servir le sionisme mondial.» Et d'assortir l'avertissement d'un ultimatum de dix jours pour plier bagages. Finalement, les Juifs d'al-Salem furent d'abord évacués vers la ville voisine de Saada et, un mois plus tard, en hélicoptères militaires jusqu'à leur minighetto de Sanaa, face à l'ambassade américaine.

    «Ici, au moins, on se sent en sécurité», se félicite Souleiman, le vieux père de Yéhia. Mais depuis, la plupart ont perdu leur travail. Et cinq ans après, leurs biens n'ont toujours pas été restitués. Les 57 Juifs de Sanaa, religieux en majorité, vivent littéralement sous perfusion : tous les mois, la présidence de la République verse l'équivalent de 18 euros à chacun d'eux, et offre un peu de nourriture aux familles.

     

    Neuf siècles avant Jésus-Christ

     

    Yéhia, Souleiman et les autres sont pourtant les descendants de l'une des plus vieilles communautés juives au monde. Dans le sillage des caravanes du roi Salomon, les premiers Juifs s'installèrent au Yémen neuf siècles avant Jésus-Christ, bien avant la présence musulmane. Mais la communauté lutte désormais pour sa survie. Ils ne sont plus que 350, répartis entre Sanaa, Kharef et Raïda. Ils étaient plus de 60 000 au début du siècle dernier. La plupart ont émigré après la création d'Israël en 1948, lorsque l'opération «Magic Carpet» vida le vieux quartier juif de Sanaa de ses habitants.

    En restera-t-il encore dans cinq ans ? Le harcèlement, les pressions et parfois les attaques se multiplient dans un pays où l'islam radical a le vent en poupe. En décembre, le rabbin Moshe Nahari, 38 ans, père de neuf enfants, a été tué près de chez lui à Raïda. L'assassin, un ancien pilote de l'armée de l'air, fut déclaré mentalement instable… Quelques semaines plus tard, l'offensive israélienne à Gaza aggrava encore les tensions entre Juifs et musulmans. «Regardez cette revue, lance Yéhia, en tendant “Yemen Online”, elle écrit qu'on reçoit de l'argent de l'étranger, mais c'est faux !», s'insurge le rabbin. Officiellement, le pouvoir les protège. Mais en fait, l'attitude des autorités est ambiguë. «Les promesses du gouvernement en matière d'indemnisation ou d'octroi de terrain aux Juifs n'ont pas été tenues», déplore l'intellectuel musulman, Mahmoud Taha, qui joue les médiateurs entre la communauté et le régime.

    Devant le journaliste, Yéhia et les siens louent «Allah et le président Saleh». Mais loin des micros, les langues se délient. «Un jeune de Raïda qui voulait venir célébrer le shabbat à Sanaa la semaine dernière n'a pas pu entrer dans notre quartier, car les gardes du ministère de l'Intérieur lui ont réclamé une autorisation officielle» , se plaint un de ses amis.

     

    «Nos racines sont ici»

     

    Ces derniers mois, une vingtaine ont émigré en Israël, à la faveur d'opérations spéciales de l'Agence juive. «C'est leur choix» , répond laconiquement Yéhia. Le pouvoir ne les freine pas. Mais les Juifs du Yémen ne discutent pas publiquement de leurs velléités de partir.

    «On vit ici, on mourra ici» , jure Naami, la mère de Yéhia, recouverte des pieds à la tête d'une longue tunique noire, comme les autres femmes yéménites. «Nos racines, nos traditions sont ici, poursuit Yéhia. D'accord Israël est le pays des Juifs, j'ai des oncles là-bas, mais nous désapprouvons leur politique vis-à-vis des Palestiniens.» Les Juifs yéménites ont appris l'art de la dissimulation, pour ne pas s'attirer d'ennuis. Pourtant, les plus jeunes pressent leurs parents de les laisser partir. Les filles (70 % des adolescents) ne trouvent plus de maris, sauf à faire venir des Juifs de la diaspora… qui repartiront ensuite avec leurs épouses.

    Le Figaro - 27 mai 2009

  • Marine Le Pen suggère à Lefevbre de se mettre en "congé-maladie"

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    Marine Le Pen (FN) a suggéré mercredi que le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, qui a proposé d'autoriser les salariés en arrêt maladie ou maternité à travailler depuis chez eux, de se mettre lui-même "en congé maladie".

    "Je suggère que M. Lefebvre se mette en congé maladie", a lancé la vice-présidente du Front national, au cours de "Questions d'info" (LCP-France Info-AFP). "Je trouve cette proposition absurde. Elle fait un amalgame entre les gens de bonne foi et de mauvaise foi".

    Les gens malades "ne doivent pas travailler, par définition", quant au congé maternité, il "est fait pour permettre d'accoucher dans les meilleures conditions", a fait valoir la tête de liste FN aux européennes en région Nord-ouest.

    "On ne doit pas pousser les gens à travailler : on sait très bien les pressions qui s'exerceront sur les salariés, surtout en temps de crise", selon Mme Le Pen.

    S'il y a des fraudeurs, "et il y en a", "il faut s'attaquer à la fraude", mais non "punir ceux qui sont de bonne foi", a-t-elle insisté.

    AFP. 27 mars 2009

  • Les "violeurs des bois" ont été retrouvés en Roumanie...

    C’est un duo de prédateurs qui vient d’être arrêté en Roumanie. Le premier, Ion, 28 ans, a été mis en examen hier à Versailles par un juge d’instruction, avant d’être écroué. La justice lui reproche, ainsi qu’à son complice, d’avoir, en avril 2004, violé une mère de famille sous les yeux de sa fille de 4 ans avant de cambrioler sa maison du village de Dampierre-en-Yvelines.

    Une série d’autres agressions commises au début du mois d’avril de cette même année sont aussi à mettre à leur actif.
    Ce premier suspect a été arrêté par les autorités roumaines début mai. Il est arrivé lundi soir à l’aéroport de Roissy où il a été pris en charge par les gendarmes de la section de recherche de Versailles. Il a été identifié grâce à ses empreintes digitales et génétiques et grâce à une étude de ses communications téléphoniques. Les fichiers ont été croisés entre la France et la Roumanie et les données disponibles en Allemagne et en Autriche (les mêmes individus y ont commis une dizaine de cambriolages avant et après les faits) ont permis de les confondre et de les localiser.

    Ce terrible 1er avril 2004, deux hommes, le visage masqué, forcent l’entrée d’une maison de Dampierre, petit village du sud des Yvelines. Ils surprennent une femme seule et sa fillette de 4 ans endormie. Ils menacent la mère de famille avec un couteau de cuisine. Ils bâillonnent et ligotent les victimes sur un lit. Les voleurs fouillent la maison et s’emparent d’un ordinateur portable, de bijoux et d’un téléphone. Ils mangent un morceau et, toujours en brandissant le couteau, ils menacent de s’en prendre à la petite fille. L’un des cambrioleurs frappe et viole la mère de famille à plusieurs reprises. « C’est horrible, commente une source proche de l’affaire.
    Ces hommes sont restés longtemps dans la maison. Ça laisse aux victimes le temps d’imaginer le pire. »


    Les gendarmes recensent une dizaine de faits, aux Essarts-le-Roi, à Auffargis, à Sonchamp et à Ponthévrard, pendant neuf jours. L’enquête de la section de recherche de Versailles et de la brigade de recherche de Rambouillet permet d’établir que les deux suspects vivent dans les bois. Ils attendent la nuit pour passer à l’action et ne ciblent que les demeures isolées en bordure de forêt afin de faciliter leur fuite. Ils ont souvent été surpris par les occupants des lieux. A Auffargis, ils ont pris la fuite sans insister. Mais à Ponthévrard, ils ont sévèrement frappé une femme de 52 ans avant de s’emparer de ses bijoux et de son téléphone portable.


    Lors de sa présentation devant le juge d’instruction, Ion n’a pas souhaité s’exprimer. « Je ne sais pas quoi vous dire », a-t-il déclaré devant le juge qui devait décider de son placement en détention provisoire. Son complice, Aurélien, 24 ans, interpellé deux jours après, sera présenté samedi au tribunal.

    Le parisien 27 mai 2009

    Sous-hommes...

  • Après le Noir, c'est la Latina: les dernières nominations de Barack Obama

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    L'Afro-américain Charles Bolden placé à la tête de la NASA - 23 mai 2009
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    Sonia Sotomayor, hispanique d'origine portoricaine, nommée juge à la Cour suprême - 26 mai 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

  • Un python royal découvert aux Buttes-Chaumont...

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    Un promeneur a découvert dimanche après-midi un python royal installé dans un arbre du parc des Buttes-Chaumont (XIXème), annonce mercredi la préfecture de police dans sa lettre hebdomadaire d'information Prama.

      Le reptile, mesurant 1,40 m, a été capturé sans difficultés par une équipe cynotechnique de la brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) composée notamment d'un vétérinaire.

    Le python royal, originaire d'Afrique de l'ouest, imposant mais totalement inoffensif, a été conduit dans une ferme tropicale du XIIIème arrondissement en attendant que son propriétaire vienne le récupérer. AFP 27/05/09

    Il aurait pu faire peur à des enfants!

     
  • Coup de filet chez les cyberpédophiles

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    Monsieur-tout-le-monde. Parmi les suspects interpellés ce matin 26 mai , on dénombre également un médecin, un gardien de la paix, des professeurs, des éducateurs, des ingénieurs, un marchand de glaces... Pour la plupart bien intégrés, mariés ou vivant en couple. A la fois des seniors et des étudiants. © Bruno Delessard -Le Point
    Celui-ci est âgé de 19 ans, il a commencé à 14 ans...
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    En temps réel. Au QG de l'opération, à Beauvais, huit gendarmes surveillent le résultat des perquisitions comme le lait sur le feu.
    © Bruno Delessard / Le Point  26 mai 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

  • Ecoeurant! Une condamnation insignifiante pour le pédophile Julien Bobot

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    Un ex-adjoint PS à la mairie du Xe arrondissement de Paris a été condamné mardi 26 mai à six mois d'emprisonnement avec sursis pour détention d'images pédophiles par le tribunal correctionnel de Paris. Julien Bobot, 34 ans, a été condamné pour avoir téléchargé et consulté sur Internet des images pornographiques mettant en scène des mineurs âgés de 2 à 15 ans sur son ordinateur personnel et sur son lieu de travail, de juin 2007 à la mi-mai 2009. Dénoncé par une collègue de travail, ce chargé de mission au sein de la Ligue de l'enseignement avait été interpellé il y a deux semaines par la Brigade de protection des mineurs.

    Egalement adjoint aux questions scolaires à la mairie du Xe, mandat dont il a démissionné depuis son arrestation, Julien Bobot a reconnu les faits en garde à vue ainsi que lors de l'audience de mardi devant la 15e chambre correctionnelle. "Depuis deux semaines, je me pose la question de savoir pourquoi j'ai fait cela alors que je n'ai pas à me plaindre de ma vie", a expliqué d'un ton posé ce père de deux enfants, âgés de un et trois ans.

    Sans antécédent judiciaire, ni "anomalie mentale", selon un expert psychiatre, Julien Bobot s'est dit parfaitement conscient de transgresser la loi en visionnant, téléchargeant et archivant des images d'enfants abusés sexuellement. "D'une certaine façon, le fait que cela s'arrête et que je me demande 'pourquoi ?' est une forme de soulagement", a-t-il ajouté, soulignant que depuis sa garde à vue et sa convocation au tribunal, il avait pris rendez-vous avec un psychiatre et un psychanalyste...

    Le tribunal n'a pas suivi le parquet qui avait requis un suivi socio-judiciaire avec une obligation de soin pendant trois ans. En prononçant six mois d'emprisonnement avec sursis, "le tribunal a souhaité vous faire confiance et considérer que vous allez effectivement suivre une psychothérapie", a expliqué au prévenu la présidente Marie-Françoise Guidolin. Julien Bobot devra en outre verser un euro symbolique à la Ligue de l'enseignement, partie civile.

    LCI.fr 26 mai 2009

  • La Californie maintient l'interdiction des mariages homosexuels

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    Couple de lesbiennes à San Francisco

    La Cour suprême de Californie (ouest) a maintenu mardi le résultat d'un référendum interdisant les mariages homosexuels, mais a jugé que les 18.000 unions entre personnes du même sexe conclues auparavant dans l'Etat resteraient légales.

    En mai 2008, la Cour suprême avait ouvert la voie aux unions légales entre personnes du même sexe en annulant un article du code civil jugé discriminatoire.

    Mais les opposants à ces mariages avaient réussi à convoquer un référendum pour inscrire leur interdiction dans la Constitution de l'Etat. Ce texte, appelé "proposition 8", avait été approuvé par un peu plus de 50% des voix le 4 novembre dernier, refermant la parenthèse pendant laquelle des couples homosexuels avaient pu légalement se marier.

    Les défenseurs du mariage gay avaient contre-attaqué en affirmant que le référendum aboutissait à modifier la Constitution de manière illégale et que les décisions concernant les droits des minorités ne devaient pas être soumises à la majorité simple mais à la majorité des deux tiers.

    Six des sept juges de la Cour suprême ont estimé au contraire que le référendum était légal et ne devait pas être annulé. Cette décision était attendue, certains parmi les juges ayant clairement laissé entendre qu'ils n'iraient pas contre la volonté populaire.

    De nombreuses personnes s'étaient rassemblées aux abords de la Cour suprême avant l'annonce de la décision. Elles ont été maintenues à distance par des barricades installées par la police.

    Un adversaire des unions entre personnes du même sexe brandissait une pancarte proclamant: "gay = pervers".

    En face, des défenseurs des droits des homosexuels arboraient le drapeau arc-en-ciel, symbole de cette communauté. A l'annonce de la décision, plusieurs ont scandé: "honte à vous, honte à vous".

    Cette décision, à rebours des évolutions constatées dans d'autres Etats américains, constitue un revers pour les militants des droits des homosexuels.

    "La Californie est un Etat où les mentalités sont en avance. Et le fait d'avoir pu bénéficier de droits à l'égalité dont les autres sont désormais privés est affreux", a réagi sur la chaîne CNN Frances Nicholson, qui a pu épouser sa partenaire l'an dernier.

    "La décision d'aujourd'hui est terriblement en décalage avec la direction que prend le pays", a réagi Kate Kendell, directrice du Centre national pour les droits des lesbiennes, dans un commentaire posté sur son blog.

    "Rien qu'au cours des deux dernières semaines, il y a eu une lame de fond en faveur de l'égalité pour les couples de même sexe (...) Dans tout le pays l'opinion publique se retourne de manière décisive en notre faveur", écrit-elle.

    La décision de la Cour "est une victoire pour la démocratie et une victoire pour les droits civils du clergé, des employés d'état civil et des Californiens de toutes appartenances politiques qui ne voulaient pas que l'Etat les oblige à approuver des mariages entre personnes du même sexe", a déclaré Brad Dacus, président du groupe conservateur Pacific Justice Institute, qui avait soutenu la "proposition 8".

    AFP. 26/05/09

  • Le jeune frappé à coups de marteau s'appelle Yacine

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    Clichy (Hauts-de-Seine)

    Hier soir, Yacine était toujours plongé dans le coma. Dans la matinée, cet habitant de Gennevilliers a été agressé alors qu’il se rendait au lycée, à Clichy. L’adolescent a été frappé à la tête avec un marteau par un groupe de quatre personnes. Il est 7 h 30, hier, lorsque Yacine, 18 ans depuis quelques semaines, accompagné d’un ami, se dirige vers le lycée Newton.

    Arrivé à quelques centaines de mètres de l’établissement, rue Alexandre-Antonini, juste en face d’une école primaire, un petit groupe d’assaillants se jette sur lui. Tous ont le visage dissimulé par une cagoule ou une capuche. Ils ne s’en prennent qu’à Yacine. L’agression, violente, ne durera que quelques secondes.

    Une animatrice de l’école Jean-Jaurès toute proche, prévenue par des enfants, accourt et les met en fuite avant de donner l’alerte. « Il voulait aller seul à l’hôpital mais un homme a réussi à le faire asseoir puis à l’allonger au sol un peu plus loin », se souvient une jeune femme. « Il refusait qu’on appelle les secours, confirme une employée de la cantine de l’école. Il était blessé mais conscient. Et puis ses lèvres sont devenues bleues, il s’est mis à trembler. J’ai vu les autres partir en courant. Ils ont laissé le marteau par terre. L’un d’eux avait une bombe lacrymogène à la main », témoigne cette femme qui est allée alerter le lycée voisin afin de prévenir les parents.
    Le jeune homme a finalement été évacué vers 9 h 30. Devant l’étendue de ses blessures, les médecins ont décidé de plonger Yacine dans un coma artificiel. Il a subi une intervention chirurgicale dans l’après-midi et se trouvait toujours hier soir dans un état critique et les causes de cette agression restaient à déterminer.
     A l’issue d’une cellule de crise réunie en mairie de Clichy, Elisabeth Gourevitch, vice-présidente PS du conseil régional chargée de l’éducation, s’empressait de désamorcer tout emballement : « Nous ne sommes absolument pas dans le cadre de violences scolaires. » Pas davantage dans celui de violences urbaines. Yacine était totalement inconnu des services de police.

    Hier soir, la piste privilégiée était celle d’un règlement de comptes d’ordre privé. « Il ne s’agit pas de guerre des bandes, assène un enquêteur. Il avait déjà été blessé voilà quelques mois, mais ce n’est pas un dossier de rivalités entre cités. Cela ressemble à un guet-apens bien préparé mais dirigé contre lui. »
    Le parisien - 26/05/09
    Que de mensonges pour cacher au public la guerre des bandes et la "loi des quartiers"!

     

  • C. D. FRIEDRICH (1774-1840)

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    Le matin - 1820-1821
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    L'été - 1807
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    Le voyageur contemplant une mer de nuages - 1818
    (Cliquez sur les tableaux pour les voir en totalité)