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Blog - Page 1819

  • Marc: le docteur Christian Tirloy a cru à "l'automutilation"...

    "Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré en pleurs François alors que son avocat, Me Alain Reisenthel, l'interrogeait au sujet de sa mère qu'il ne veut plus voir.

    Cette dernière, assises dans le box aux côtés de David da Costa, est effondrée, en larmes. Durant son témoignage l'enfant n'a jamais eu un regard ni vers sa mère, ni vers son beau-père.

    Avant de quitter la salle d'assises, le garçon, qui vit chez des parents de son père, dira avoir "trouvé une bonne famille" qu'il ne veut "pas quitter".

    Interrogé peu après, le docteur Christian Tirloy, jugé comme un autre médecin et cinq proches du couple accusé pour le délit de non-assistance à personne en danger, a été mis à mal par l'avocat général, le président et les avocats du couple d'accusés. Il est le premier des deux médecins à avoir vu Marc le 30 décembre 2005.

    Victime de coups et sévices répétés, le jeune garçon est mort au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby.

    Il avait exclu dans un certificat tout geste malveillant de la mère ou de son compagnon, après avoir examiné l'enfant couvert d'hématomes.

     Le certificat avait été montré mardi à la cour.

    "Je connaissais parfaitement la maman et je n'avais aucun doute à son sujet. Elle me dit que l'enfant s'automutile, je la crois", s'est-il défendu, ajoutant qu'il avait fait ce qu'il pensait "devoir faire".

    L'accusation lui a reproché également une auscultation qui a duré 5 minutes, de ne pas avoir téléphoné pour savoir si la mère avait bien amené l'enfant aux urgences pédiatriques de l'hôpital et pratiqué un suivi de l'enfant.

    AFP. 30.10.08

     

  • Le vote des Latinos

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    Partisans d'Obama à Orlando en Floride
    La participation à l'élection présidentielle américaine des quelque neuf millions d'hispaniques résidant aux Etats-Unis pourrait influencer le résultat du scrutin, un enjeu bien compris par les deux candidats qui multiplient les efforts pour conquérir cet électorat.Evènement
    Le candidat démocrate Barack Obama, favori des sondages, a enregistré trois annonces de campagne entièrement en espagnol, une grande première pour un candidat à la présidentielle, selon son conseiller Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique (sud-ouest).

    Les spots télévisés, de 30 secondes chacun, sont destinés à cinq Etats-clés à forte population hispanique (Nouveau-Mexique, Colorado, Floride, Nevada et Virginie). Ces Etats sont aussi des "swing states", c'est-à-dire qu'ils ne sont en principe acquis à aucun parti et peuvent faire basculer le scrutin.

     Les Latinos sont par le nombre la minorité la plus importante aux Etats-Unis avec 45,5 millions de personnes, soit 15% de la population, contre 12% pour les Noirs.

    Selon les sondages, les électeurs d'origine hispanique penchent nettement en faveur du démocrate. En 2004, ils avaient voté à 44% pour George W. Bush mais ils n'étaient à l'époque que 7,6 millions d'électeurs.

    Le républicain John McCain reproche à son rival de ne jamais s'être rendu en Amérique Latine, alors que lui y est allé à plusieurs reprises. En juillet, il avait ainsi visité la Colombie et le Mexique pour marquer sa différence avec son rival en matière de commerce et de politique étrangère, mais aussi pour gagner les faveurs des électeurs hispaniques.

    "Le sénateur Obama, qui n'a jamais voyagé au sud de notre frontière, s'oppose à l'accord de libre échange avec la Colombie, notre meilleur allié dans la région", a-t-il lancé le 15 octobre, lors du dernier débat télévisé l'opposant à Barack Obama. "L'électorat hispanique est crucial pour pouvoir gagner dans plusieurs Etats-clés", où les Hispaniques sont très nombreux, explique Jorge Mursulli, directeur de DemocraciaUSA, une organisation qui encourage la participation des Latino-américains à l'élection du 4 novembre.

    Aux Etats-Unis, c'est un collège électoral auquel chaque Etat apporte un nombre déterminé de grands électeurs qui élit le président. Pour M. Mursulli, l'Etat où l'influence du vote hispanique sera le plus déterminant est la Floride. "Les sondages montrent que l'électorat hispanique est divisé" dans cet Etat, souligne-t-il.

    Les Latinos "sont très, très motivés", juge aussi M. Mursulli. "Nous avons eu 140.000 nouvelles inscriptions, 30% de plus que l'objectif que nous nous étions fixés", indique-t-il. "Les Latinos sont en train de se rendre compte que s'ils ne votent pas, ils ne comptent pas dans ce pays".

    Les Hispaniques sont surtout inquiets de la situation économique du pays, plongé dans la pire crise économique et financière depuis les années 1930, mais aussi par la guerre en Irak, le système de santé et l'éducation, estime M. Mursulli. Mais le sujet qui "identifie électoralement" les Hispaniques est celui de l'immigration, estime-t-il.

    La question d'une réforme de la loi sur l'immigration, très présente dans les campagnes républicaines et démocrates lors des primaires, a été éclipsée par les deux candidats dans la dernière ligne droite. Une question que devra toutefois aborder le prochain président, estime M. Mursulli.

    L'aile républicaine la plus dure du Congrès s'est opposée à deux reprises en 2006 et 2007 à cette réforme qui aurait permis la légalisation des quelques 12 millions de sans papiers vivant aux Etats-Unis.

  • Les rats quitteraient-ils le navire?

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    Brice Hortefeux
    AFP.30.10.08. Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux a chiffré jeudi sur France 2 à environ un tiers, "33 à 35 %", le nombre de retours volontaires d'étrangers en situation irrégulière qui devrait être atteint d'ici fin 2008.
    Interrogé sur ses objectifs chiffrés en matière de reconduite à la frontière, le ministre a estimé que la "vraie nouveauté" c'est que "parmi ces reconduites, alors qu'il y a avait, il y a deux ans, simplement 7% qui se faisaient de manière volontaire, vraisemblablement nous terminerons l'année aux alentours de 33 à 35 %".

    Le ministre, qui avait déjà estimé le 12 octobre sur BFM-TV que les retours volontaires devraient atteindre "37 à 38%" d'ici fin 2008 (contre 7% en 2006), a qualifié cette tendance de "rupture totale", estimant qu'elle signifiait que "le message est compris".

     Il ajouté qu''il souhaitait "accompagner le retour" de ces étrangers notamment en Afrique subsaharienne afin qu'ils puissent "bâtir un avenir sur place".

    Le cabinet de M. Hortefeux, a précisé, dans un communiqué, que "7.456 retours volontaires" avaient été enregistrés entre janvier et août 2008, "contre 913 sur la même période de 2007, soit une progression de 726,5%".

  • Le Parlement devrait-il voter les programmes d'Histoire?

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    "Est-ce qu'il ne faudrait pas que, une bonne fois pour toutes, ce que nous considérons comme devant être enseigné aux élèves soit prescrit par la représentation nationale?"
    C'est l'interrogation qu'a exprimée Xavier Darcos, le ministre de l'Education, mardi matin devant la mission d'information sur les questions mémorielles de l'Assemblée nationale.

    Une interrogation qui arrive après plusieurs mois de polémiques ponctuelles mais récurrentes. La mission d'information sur les questions mémorielles est en effet née suite à une proposition très contestée de Nicolas Sarközy en février dernier. Il s'agissait d'attribuer à chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant juif victime de la déportation. L'idée est restée lettre morte mais a ouvert un débat national.

    L'objectif de la possible réforme? Remettre à plat certaines difficultés de fond d'élaboration des programmes scolaires derrière lesquelles se cachent, en réalité, des questions politiques.

    Mener un vrai débat public...

    Comment transmettre des mémoires collectives douloureuses ? Quel langage utiliser pour parler de génocides? Quelles dates doivent être célébrées? Ces questions concernent tout un chacun, les historiens mais aussi les politiques.

    Faire voter les programmes d'histoire par le Parlement? L'idée du ministre de l'Education a aussitôt suscité de vives réactions. Plus tard, il s'est montré plus prudent. Xavier Darcos a affirmé qu'il serait "très vigilant" quant à une "ingérence" du politique dans l'enseignement de l'histoire.

    Il s'agirait dès lors de recueillir l'avis de la représentation nationale sur la manière dont les programmes sont orientés, mais certainement pas sur les contenus historiques et la manière de les enseigner.

    Vous, qu'en pensez-vous ? Les députés et sénateurs peuvent-ils être les garants de l'histoire de France et du monde? Cette implication du milieu politique dans la transmission de la mémoire vous paraît-elle dangereuse? Ou attendez-vous au contraire ce grand débat d'idées avec impatience?

    Eléonor Le Bugle (Bazikpress) -30.10.08

  • Le frère aîné de Marc accuse sa mère et ceux qui n'ont jamais parlé

    "Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré jeudi devant la cour d'assises du Nord, François, 9 ans et demi, le grand frère de Marc, mort à 5 ans en 2006 des suites de violences répétées.

    D'une voix claire et posée, l'enfant a évoqué les coups donnés à son frère par le principal accusé, David da Costa. "Il lui donnait des coups de pieds dans le ventre, il (Marc) ne criait pas, ne se plaignait jamais. A la fin, il pleurait sans larmes", a-t-il témoigné.

    Selon lui, sa mère -jugée pour complicité- ne frappait jamais son petit frère mais elle ne disait ni ne faisait grand-chose pour arrêter son compagnon. Elle lui disait même de ne pas regarder. S'il n'a jamais subi de violences, il a dit que le compagnon de sa mère menaçait de la frapper s'il parlait.

    "Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré en pleurs François alors que son avocat, Me Alain Reisenthel, l'interrogeait au sujet de sa mère qu'il ne veut plus voir.

    Cette dernière, assises dans le box aux côtés de David da Costa, est effondrée en larmes. Durant son témoignage, l'enfant n'a jamais eu un regard ni vers sa mère, ni vers son beau-père.

    Celui-ci, 38 ans, comparaît depuis lundi pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La mère, âgée de 35 ans, est jugée pour complicité et le couple est poursuivi également pour défaut de soins ayant entraîné la mort. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

    Victime de coups et sévices répétés, Marc est mort à 5 ans au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby (Nord). Son calvaire a duré à partir de décembre 2005, sans que jamais personne ne donne l'alerte.

     

  • Bretagne, terre de poésie...

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    Alignements mégalithiques de Lagatjar - Camaret sur mer (Finistère)
    (Cliquer sur l'image pour l'agrandir et la voir en entier)

  • Exposition des trésors gaulois à Avicenne (Bobigny)

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    Canifs gaulois: les Gaulois aimaient que les objets de la vie courante soient aussi des oeuvres d'art

    Les trésors gaulois exposés à Avicenne

    Six ans après la mise au jour de la plus grande nécropole gauloise d’Europe, les découvertes des archéologues sont enfin présentées au grand public.

    Des bracelets de verre datant de l’Egypte ancienne, des os d’animaux, des épées, des boucliers et surtout 515 tombes gauloises, soit la plus grande nécropole de cette époque connue à ce jour en Europe. Jusqu’au 4 janvier, le hall de l’hôpital Avicenne de Bobigny présente pour la première fois le résultat de neuf mois de fouilles archéologiques réalisées en 2002-2003, dans l’exposition « les Gaulois à l’hôpital Avicenne ».


    « Faire une grande fouille dans un hôpital en fonctionnement, cela impliquait de nombreux dérangements, souligne Yves Le Bechennec, porte-parole de l’équipe des archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et du conseil général. Il ne fallait pas, par exemple, bloquer l’accès des urgences.
     Mais dès la première semaine, on a compris qu’on se trouvait face à un très gros site. » En effet, au-delà de la nécropole et des trésors enfouis dans des tombes datant du IIIème au Ier siècle avant Jésus-Christ, c’est tout un village artisanal qui se trouvait caché à quelques mètres de l’hôpital.

    « Ces découvertes ont ouvert de nombreuses questions sur la vie quotidienne des Gaulois, comme leurs habitudes alimentaires révélées par les os d’animaux », poursuit Yves Le Bechennec. Les bijoux et parures du Moyen-Orient enfouies dans les tombes de femmes, découvertes très précieuses, témoignent par exemple de l’ouverture au monde de la société gauloise. Des objets découverts dans « la tombe la plus riche de la nécropole » demeurent même à ce jour encore inconnus.

    Ces fouilles mettent en tout cas en lumière le rôle spécifique de Bobigny à l’époque gauloise, sorte de carrefour routier de l’Ile-de-France, « une région encore sous-exploitée par les archéologues en Europe », estime Yves Le Bechennec, pour qui « d’autres Bobigny » dorment encore sous terre en Ile-de-France.

    Entrée gratuite, tous les jours de 9 à 17 heures jusqu’au 4 janvier, hall d’accueil de l’hôpital Avicenne, 125, rue de Stalingrad à Bobigny.

     

  • ARTE: demandez le programme!

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    Mon trésor

    Sur ARTE, ce soir 29 octobre 2008, il y en a pour tous les goûts

    A 21 heures:

    Livrez-nous Grynszpan

    Documentaire.
    Durée : 75 mn.
    De Robert Badinter et Joël Calmettes.
    En 16/9. Sous-titrage malentendant (Antiope). Stéréo.

    Le 9 novembre 1938, à l'appel du ministre de la Propagande dénonçant un «complot juif», les militants nazis - SA, SS et Jeunesses hitlériennes - s'en prennent aux synagogues et aux biens des juifs : 267 lieux de cultes sont incendiés, 75 000 magasins détruits et plus de 30 000 personnes sont arrêtées. C'est la Nuit de cristal. L'acte est gravé dans les mémoires, mais les circonstances de cette tragédie sont méconnues. Ce documentaire-fiction dévoile le destin de celui qui fut à l'origine de cette nuit : Herschel Grynszpan. Deux jours plus tôt, ce jeune juif polonais, réfugié clandestinement en France, avait assassiné Ernst vom Rath, secrétaire à l'ambassade d'Allemagne à Paris. Grynszpan fut incarcéré en France, libéré lors de la débâcle, récupéré par Vichy, livré à Berlin, puis déporté à Oranienburg-Sachsenhausen, où il mourut.

    A 22h15:

     Livres en flammes

    (les autodafés nazis) de Henry Köhler (Allemagne)

    et à 23h10:

    Mon trésor

    Film de Keren Yedaya (2004 - Israël-France)

    Drame.
    Durée : 100 mn.
    En 16/9. Stéréo. VO.

    Avec : Ronit Elkabetz (Ruthie), Dana Ivgy (Or), Meshar Cohen (Ido), Katia Zinbris (Rachel), Shmuel Edelman (Shmuel), Sarit Vino-Elad (Iris), Siyalit Tamir (le conseiller d'orientation).

    LE SUJET

    A Tel-Aviv, une adolescente tente d'aider sa mère, une prostituée tombée gravement malade. La jeune fille finit par vendre son corps à son tour.

    Ruthie et Or, une mère et sa fille de 17 ans, partagent un petit appartement à Tel-Aviv. Ruthie se prostitue depuis une vingtaine d'années. Or a déjà essayé plusieurs fois, et sans succès, de lui faire quitter la rue. Le jour où elle retrouve sa mère à sa sortie de l'hôpital, usée et épuisée par un quotidien ingrat, Or se promet que Ruthie ne retournera plus faire des passes. Elle lui trouve un emploi de femme de ménage et, avec sa paye de plongeuse dans le restaurant de ses voisins, se persuade qu'un avenir est possible. Mais Ruthie étouffe dans la vie que lui a aménagée Or. La nuit, en cachette, elle redescend arpenter les trottoirs, attendant que son ancien amour lui revienne...

    La violence insidieuse d'une lente descente aux enfers : d'autant plus terrible qu'il n'est pas spectaculaire, un film récompensé par la Caméra d'or à Cannes et le Grand Prix de la Semaine de la critique.

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    Grynszpan

     

     

  • Placée en garde à vue pour une affaire "bien distincte"... on le précise!

    Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, la mère du petit Antoine, 6 ans, porté disparu depuis le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), a été placée quelques heures en garde à vue mercredi 29, dans le cadre d'une affaire de consommation de stupéfiants.

    Cette jeune femme de 23 ans avait été interpellée par les gendarmes de Veyre-Monton (Puy-de-Dôme) «pour une affaire d'usage de stupéfiants» et devait être relâchée «quelques heures plus tard», a-t-on précisé de source judiciaire, confirmant une information du Figaro.

     Cette affaire est «bien distincte de celle de la disparition du petit Antoine», a souligné cette même source.

    L'enquête sur la disparition du petit Antoine, signalée il y a plus d'un mois à Issoire, se poursuit sans réelle avancée et sans piste privilégiée. Une information judiciaire pour «enlèvement et séquestration de mineur» est ouverte depuis le 14 septembre, trois jours après le signalement de la disparition d'Antoine de l'appartement de sa mère.

    Comment en effet pourrait-on faire "l'amalgame" entre la disparition d'Antoine et le fait que sa mère soit une toxicomane avérée? Il ne faut tout mélanger!

  • Un gigantesque coup de pub... monté comme une opération militaire!

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    Placé sous extrême protection...
    Le montant des sommes dépensées en publicité par les démocrates devrait atteindre 250 millions de dollars. John McCain qui a reçu 84,1 millions de dollars d'argent public pour financer sa campagne, ne peut pas dépenser un cent de plus d'ici au 4 novembre.

    Le candidat démocrate s'est acheté 30 minutes en prime-time, sur trois des quatre chaînes de télévision nationales, déplaçant au passage une finale de base-ball.

    Barack Obama s'invite dans le petit écran et va bouleverser mercredi les programmes du téléspectateur américain. Le candidat démocrate s'est offert le prime-time de trois des quatre grandes chaînes nationales en achetant 30 minutes de publicité. A 20h00 sur la cote est (2 heures du matin en France), CBS, NBC et Fox vont simultanément lancer ce spot qui sera aussi diffusé sur des réseaux plus petits comme MSNBC, la chaîne en langue espagnole Univision et les chaînes câblées Black Entertainment Television et TV One. Cette «émission» a même contraint Fox à négocier avec les organisateurs du championnat national de base-ball pour qu'ils retardent le début du match de la finale.

    En tout cette opération médiatique commando devrait coûter à l'équipe Obama 5 millions de dollars, estiment les experts. Le camp du sénateur de l'Illinois aurait versé à chacun des trois grands networks plus de 1 million de dollars. Des dépenses que peut se permettre le candidat démocrate : il a amassé au fil de la campagne 600 millions de dollars de fonds dont 150 pour le seul mois de septembre. C'est la première fois depuis la présidentielle de 1992 et les spots de l'indépendant Ross Perot qu'un clip politique publicitaire aussi long va être diffusé. En 1992, 13 millions de personnes en moyenne (avec un pic à 16,5 millions de spectateurs) avaient suivi les messages de l'homme d'affaires texan, diffusés eux aussi sur plusieurs grandes chaînes. Signe que Barack Obama cherche à attirer le maximum d'audience, en particulier un électorat jeune et masculin, son clip précède la rencontre décisive des Tampa Bay Rays et des Philadelphia Phillies.

     

    Omniprésence télévisuelle

     

    Les stratèges démocrates restent discrets sur le contenu de cette «émission» dont le New York Times a pu visionner une bande-annonce d'une minute. On y voit le candidat à la Maison-Blanche aux côtés d'ouvriers expliquant «que les huit dernières années ont permis de voir comment les décisions d'un président ont bouleversé l'histoire et la vie des Américains». Un autre plan le montre assis à un bureau, devant un drapeau américain : «Nous avons discuté des mêmes problème pendant 20 ans et rien n'a été fait pour les résoudre. Depuis 20 mois que je sillonne le pays avec Michelle [sa femme, ndlr], je ne cesse de rencontrer des Américains qui désirent le changement», souligne le prétendant à la Maison-Blanche.

    «Le programme va raconter l'histoire de quatre familles américaines et mettre en lumière les défis quotidiens qu'elles doivent affronter», a confirmé Jim Margolis, un des conseillers de Barack Obama. A chaque témoignage, le sénateur de l'Illinois rappellera les mesures qu'il propose. Il devrait aussi évoquer ses 20 mois de campagne et aborder longuement la crise économique. Hasard, la diffusion du spot coïncide avec l'anniversaire du «Mardi Noir» du 29 octobre 1929 qui marqua le début de la Grande Dépression. L'émission devrait aussi intégrer un bref intermède de direct. Le sénateur participe mercredi soir à un meeting à Orlando en Floride avec Bill Clinton. Barack Obama se fera concurrence à lui même sur les écrans américains : il participera aussi mercredi soir au «Daily Show with John Stewart» sur Comedy Central afin de toucher un public plus jeune et adepte du ton décalé de l'émission.

    Ne pouvant s'offrir une contre-attaque médiatique de cette ampleur, John McCain qui se contentera mercredi d'apparaître sur CNN dans l'émission de Larry King, n'a pu que critiquer l'initiative démocrate. «Personne ne déplacera un championnat national pour passer une publicité lorsque je serai président», a-t-il ainsi remarqué.

    L'omniprésence télévisuelle de Barack Obama a aussi contrarié sa fille aînée, Malia, 10 ans. «Tu vas être sur toutes les chaînes ? tu vas interrompre mes programmes», aurait réagi la fillette selon Michelle Obama. Le sénateur de l'Illinois l'aurait rassurée en lui promettant qu'il n'apparaîtrait pas sur les chaînes préférées des enfants… Disney Channel et Nickelodeon. (Ndb: quelle niaiserie racoleuse pour les américains stupides!)

     Le Figaro- 29.10.08
  • L'euphorie des Bourses: sursaut avant une nouvelle chute?

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    Traders à la Bourse de New York: ceux-ci ne portent pas la kippa
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    Ben Bernanke, président de la Fed: lui non plus...

    Les marchés financiers, revigorés par une chasse aux bonnes affaires, ont amorcé mardi 28 un rebond fragile après une semaine noire, Wall Street terminant la séance sur un feu d'artifice.

    Si une relative accalmie s'est installée sur le front boursier, les vives craintes d'une récession de grande ampleur dans les pays industrialisés persistent, nourries par une série d'indicateurs macroéconomiques inquiétants.

    D'où le scepticisme des courtiers sur la durée de l'embellie. "L'opinion générale est qu'il ne s'agit que d'un sursaut avant la prochaine baisse", a estimé à Londres David Jones, chef stratégiste du cabinet IG Index.

    Portée par une vague de chasse aux bonnes affaires, la Bourse de New York a gagné 10,88% (+889,35 points à 9.065,12 points), la deuxième plus forte haussse en points, après deux séances de forte baisse à l'issue desquelles l'indice Dow Jones était tombé à son plus bas niveau en plus de cinq ans.

    Le marché "avait subi des ventes excessives", a jugé l'analyste Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. La place new-yorkaise est soutenue "par l'idée que le marché devait rebondir après avoir plongé de 14% sur les cinq dernières séances", a noté Patrick O'Hare, de Briefing.com.

    Wall Street a également été soutenue par la perspective d'une nouvelle baisse mercredi des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine. La Banque centrale européenne (BCE) a, elle aussi, ouvert la porte à une possible baisse de ses taux le 6 novembre.

    En Europe, les Bourses ont pour la plupart terminé dans le vert. Londres a gagné 1,92%, Paris 1,55% et Zurich 0,68%. La Bourse de Francfort s'est envolée de 11,28% grâce à une nouvelle flambée du titre Volkswagen, dont la valeur a été multipliée par plus de quatre depuis vendredi en raison de sa prise de contrôle par Porsche. Le titre a gagné 81,7% à 945 euros, après avoir dépassé en séance le seuil de 1.000 euros.

  • Poupée vaudou: Sarközy débouté!

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    AFP.29.10.08. La justice a débouté mercredi Nicolas Sarközy, qui réclamait en référé l'interdiction de la poupée vaudou à son effigie commercialisée par la société Tear Prod, au nom de la "liberté d'expression et du droit à l'humour".

    C'est la première fois qu'un président de la République française perd un procès pour atteinte au droit à l'image.

    Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing, qui avaient lancé des actions similaires, avaient obtenu gain de cause en 1970 et 1976, tandis qu'en février le président Sarközy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy avaient obtenu la condamnation de la compagnie aérienne Ryanair.

    "Cette représentation non autorisée de l'image de Nicolas Sarkozy ne constitue ni une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle", a fait valoir mercredi le tribunal de grande instance de Paris, statuant en référé. Elle "s'inscrit dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour", ont ajouté les magistrats Isabelle Nicolle, Nicolas Bonnal et Anne-Marie Sauteraud.

    En conséquence, ont-ils précisé dans leur jugement, "M. Nicolas Sarkozy sera débouté de ses demandes, la diffusion de la poupée litigieuse ne caractérisant pas une atteinte fautive à son droit à l'image ni un trouble manifestement illicite".

    Avocat du chef de l'Etat, Me Thierry Herzog ignorait en milieu de journée s'il allait faire appel.

    En vente depuis le 9 octobre dans les librairies et sur internet, le "Manuel vaudou, Nicolas Sarkozy" est un livre-objet présenté dans un coffret contenant une poupée de tissu, un lot de 12 aiguilles ainsi qu'un ouvrage de 56 pages.

    Outre une biographie humoristique de M. Sarkozy, le manuel propose "un grand nombre de sortilèges magiques" et invite le lecteur à planter des aiguilles sur la poupée à son effigie pour "conjurer le mauvais oeil".

    La poupée est en outre bardée d'expressions qui ont jalonné la vie politique de Nicolas Sarkozy, du mot "racaille" dont il avait qualifié des jeunes de banlieues, au "Casse-toi pauv'con" lancé au salon de l'Agriculture à un homme qui refusait de lui serrer la main.

    Un coffret Ségolène Royal est aussi diffusé mais, amusée, la socialiste n'a pas jugé bon d'engager une action en justice.

    "Même s'il peut apparaître déplaisant à certains égards d'inciter le lecteur à planter des aiguilles dans une poupée de tissu à l'effigie d'une personne", les juges ont rappelé mercredi qu'ils n'avaient pas "à apprécier le bon ou mauvais goût du concept proposé".

    Et ce d'autant "que nul ne peut prendre au sérieux ce procédé et croire qu'il prônerait un culte vaudou tel que pratiqué aux Antilles".

    En outre, souligne le jugement, les aiguilles ne sont "jamais dirigées contre la personne" de Nicolas Sarkozy, mais "visent à brocarder ses idées et prises de position politiques, comme ses propos et comportements publics, en guise de protestation ludique et d'exutoire humoristique".

    L'avocat de Tear Prod, Me Arnaud Rouillon, s'est réjoui que le tribunal ait reconnu l'existence d'un "droit à l'humour". D'autant que les magistrats ont totalement validé son analyse!

    A leurs yeux, la figurine constitue bien "une oeuvre de l'esprit, composée de deux supports indissociables, qui véhicule des informations et relève de la liberté d'expression, son contenu informatif se plaçant délibérément dans le cadre de la satire et de l'humour".

    Les éditions Pascal Petiot, qui ont annoncé qu'elles allaient publier un "cahier de jeux de Nicolas et Carla", devraient elles échapper au tribunal, Me Herzog ayant affirmé à l'AFP qu'il ne comptait pas les poursuivre.

    NdB: Pour que la poupée vaudou soit "efficace" en magie noire, il faut qu'elle contienne des éléments organiques de la personne: cheveux,  poils, rognures d'ongle, etc...

     

  • Faux "néo-nazis" mais vrais pitres...

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    Combien ont-ils touché pour donner un coup de pouce à Obama?
    Le complot murissait depuis un mois. On ne l'a appris qu'hier soir : deux jeunes néo-nazis ont été arrêtés mercredi dans le Tennessee, au sud des Etats-Unis, pour avoir proféré des menaces de mort contre le candidat démocrate à la Maison-Blanche, Barack Obama, dans le cadre d'un projet de tuerie raciste.

    Corde en nylon et masques de ski: pour quoi faire?

    Daniel Cowart, 20 ans, et Paul Schlesselman, 18 ans, prévoyaient de foncer en voiture sur Barack Obama et de lui tirer dessus depuis la fenêtre de leur véhicule.

    Ils comptaient tous deux porter pour l'occasion un smoking blanc et un haut-de-forme! Juste avant d'être arrêtés, ils avaient acheté de la corde de nylon et des masques de ski. Ils détenaient plusieurs armes à feu, dont un fusil à canon scié.

     

    Déjà menacé, le candidat bénéficie depuis le début de sa campagne début 2007 de la protection des agents du Secret Service (USSS), l'agence fédérale chargée de la sécurité du président des Etats-Unis et des hautes personnalités. S'il est élu le 4 novembre, il sera le premier Noir à diriger les Etats-Unis.

    Ils programmaient une véritable tuerie!

    Les deux suspects, respectivement originaires du Tennessee et de l'Arkansas (sud), avaient l'intention de dévaliser une armurerie, puis de tuer par balles 88 Noirs et d'en décapiter 14 autres. Ils visaient «notamment une école majoritairement afro-américaine», selon l'agent Brian Weaks, du Bureau fédéral américain de l'alcool, du tabac et des armes à feu (ATF), qui a mené l'enquête.

     Le chiffre 14 fait référence aux 14 mots du slogan raciste : «Nous devons protéger la survie de notre race et l'avenir des enfants blancs». Le chiffre 88, signifie HH, huitième lettre de l'alphabet, et veut dire Heil Hitler, le salut hitlérien.

    L'équipe de campagne du sénateur de l'Illinois a refusé de commenter ces informations. Déjà menacé, le candidat fait l'objet d'une protection très rapprochée de la part des services secrets.

     A gober tout chaud!

     



  • JMLP sur le discours de Rethel

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    Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

    Nicolas Sarközy est devenu une machine automatique à égrener les promesses de « réformes ». De plus en plus nombreuses, de plus en plus détaillées. Et il pense, comme l’écureuil dans sa cage, qu’« on ne va jamais assez vite ».

    Aujourd’hui c’était sur l’emploi. Tous les domaines y sont passés, en un long catalogue destiné à faire croire qu’il va « sécuriser » tous les salariés.

    A moins que ce ne fût seulement destiné à atténuer le choc de la prochaine publication des statistiques de l’ANPE. C’est pourquoi aussi sa principale annonce est-elle la création artificielle de 100.000 emplois supplémentaires financés par le contribuable.

    Parmi les fausses évidences martelées par le président de la République, on relèvera ce qui concerne le travail du dimanche, qu’il veut libéraliser à toute force. Non seulement il s’agit d’un recul de civilisation, et d’une atteinte à la famille, mais c’est une erreur économique, et c’est un attentat contre le petit commerce, contre le véritable tissu social.
    28.10.08

  • 10 ans de prison ferme pour incestes et viols d'enfants

    Bruxelles - lundi 27 octobre 2008

    Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné lundi Félicien S., 54 ans, à 10 ans de prison ferme et à sa mise à la disposition du gouvernement pendant 10 ans pour des faits d'incestes et de viols sur des enfants.
     
    Son ancienne compagne, Patricia L., 42 ans, a été condamnée à 4 ans de prison ferme et un ami de la famille, Claude P., 60 ans, à 3 ans de prison ferme.
          

    Les deux premiers prévenus ont été reconnus coupables d'incestes sur leur fille qui était âgée de 5 ans au moment des premiers abus. Ceux-ci se sont déroulés entre octobre 1997 et septembre 2006. Le couple a été également reconnu coupable de viols et d'attentats à la pudeur avec violences sur trois copines de sa fille et sur le frère de l'une de celles-ci. Ces quatre dernières victimes venaient parfois jouer chez le couple.      

    Le couple a permis également à Claude P. de venir à son domicile pour qu'il assouvisse lui aussi ses pulsions sexuelles envers les enfants.       

    Enfin, Jean G., 60 ans, un autre ami de la famille, a été lui aussi convié à des parties fines pédophiles. Il a bénéficié d'un sursis pour ce qui excède la durée de la détention préventive qu'il a déjà subie. Félicien S. avait tout avoué, à l'exception des coups qu'il a infligés à sa compagne et pour lesquels il a été néanmoins condamné, tout comme il est condamné pour des violences portées aux deux autres prévenus, pendant la même période infractionnelle, soit entre novembre 1999 et septembre 2006.      

    Patricia L. contestait, pour sa part, avoir participé aux sévices sexuels infligés aux enfants, mais admettait s'être abstenue de leur venir en aide. Elle disait avoir été sous l'emprise maléfique de son compagnon qui l'aurait terrorisée. Selon elle, le principal prévenu faisait régner la terreur sur tout son entourage.       

    Le tribunal n'a écouté que très partiellement les arguments de la prévenue et de son avocate, Me Joëlle Noël, considérant qu'elle avait bel et bien "participé à la débauche et aux viols de son propre enfant, ainsi que des autres enfants qui lui étaient confiés".      

    Quant à Félicien S., les juges ont dit tenir compte de "la gravité exceptionnelle des faits, le prévenu n'ayant pas hésité, malgré son lourd passé judiciaire pour violences sexuelles de même nature sur ses deux filles aînées, à réitérer ses comportements de prédateur sexuel sur plusieurs mineurs dont sa fille cadette et à faire jouer à celle-ci le rôle central de partenaire sexuelle dès l'âge de 10 ans".      

    Pour sa défense, le prévenu avait considéré que "c'est la société qui est fautive" pour ne pas l'avoir soigné. Il avait affirmé aussi qu'il avait agi par amour pour sa fille, pour lui communiquer "la tendresse, les contacts corporels qui entraînent, par glissements progressifs, à la sexualité".

    Il avait ajouté que, pour les quatre autres enfants, il avait cédé à leurs "provocations". Il est le seul à être détenu dans cette affaire.

    Source RTL info-be

     

     

  • Cacaphonie...

    Un passager d'un TGV La Rochelle-Paris s'est retrouvé dimanche soir avec un bras coincé dans la cuvette des toilettes dans laquelle il avait malencontreusement laissé tomber son téléphone portable, a-t-on appris de source concordante.

      Cet incident a obligé le TGV à s'arrêter plus de deux heures en gare de Surgères (Charente-Maritime) afin de permettre aux pompiers de dégager le bras de la victime, âgée de 26 ans, a indiqué à l'AFP la direction régionale de la SNCF.

    "Il est sorti sur une civière, avec le bras toujours pris au piège dans la cuvette des toilettes qu'ils ont dû découper", a raconté à l'AFP, Benoît Gigou, un passager du TGV, qui était parti à 16H47 de La Rochelle.

    "Le jeune homme souffre au niveau du coude mais il n'a pas de fractures", ont précisé les pompiers.

    Selon le témoignage du passager, "en gare de Surgères, on a annoncé au micro que quelqu'un avait eu un malaise dans les toilettes et qu'on attendait les pompiers".

     "Dix minutes plus tard, on nous a annoncé que quelqu'un avait le bras coincé dans les toilettes après avoir voulu récupérer son portable tombé dans la cuvette et qu'à cause de l'aspiration, son bras était aspiré dans le conduit. Il a fallu le désincarcérer, cela a pris deux heures", a poursuivi Benoît Gigou. AFP.28.10.08
  • Travail dominical: "maintenant et sans tabou"

    Nicolas Sarközy a demandé mardi aux parlementaires de se saisir "maintenant" et "sans tabou" d'une proposition de loi "qui a été préparée" sur le travail dominical.

      "Pourquoi continuer d'empêcher celui qui le veut de travailler le dimanche?", a lancé le chef de l'Etat à Rethel (Ardennes).

    "Une proposition de loi a été préparée. Il faut que les parlementaires acceptent maintenant de s'en saisir sans tabou", a-t-il déclaré, dans une allusion à la proposition de loi du député UMP des Bouches-du-Rhône Richard Mallié, qui vise à étendre les dérogations au repos dominical.

    Le travail dominical, "c'est un jour de croissance en plus, c'est du pouvoir d'achat en plus, et les autres pays le font", a argumenté M. Sarkozy.

    "Nous sommes le pays du monde qui reçoit le plus de touristes". "Est-ce qu'il est normal qu'on dise que tout doit être fermé le dimanche?", a-t-il demandé.

    "Quand je vois des manifestations de salariés pour avoir l'autorisation de travailler le dimanche, parce que le dimanche on est payé double, je me dis: "mais pourquoi on les empêche de le faire?", a-t-il poursuivi.

     
    Sarkozy à RETHEL mardi 28.10.08.jpg
    "J'étais l'autre jour dans le Nord. Quelqu'un me disait: "M. Sarkozy, le dimanche on va tous en Belgique  parce que les magasins sont ouverts". Voilà qui est malin!", s'est exclamé le président de la République.

    "J'aime beaucoup les Belges, mais je les aime tellement que je préférerais que ça soit eux qui viennent dépenser leur argent chez nous, plutôt que nous qui allions dépenser notre argent chez eux!", a-t-il lâché.

    "Sur les Champs-Elysées, ils ont trouvé le moyen de mettre un trottoir touristique et un qui l'est pas. Il y a un trottoir où on a le droit d'être ouvert le dimanche et l'autre où on n'a pas le droit. Je vous assure, ça fait drôle quand on vient de l'étranger!", a-t-il raillé.

    "Il faut quand même penser aussi aux familles qui ont le droit, les jours où elles ne travaillent pas, d'aller faire leurs courses dans des magasins qui sont ouverts, et pas systématiquement fermés, sur la base, naturellement, du volontariat", a-t-il insisté.

    "Je vois bien que le dimanche est un jour de famille, que c'est un jour aussi où on peut aller à la messe" et "avoir toutes les (autres) activités", a-t-il toutefois admis, plaidant pour "la liberté de choisir".

    Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CFTC, avait affirmé mi-octobre à l'AFP que "selon le Code du travail, les employeurs n'ont aucune obligation légale de payer plus le travail le dimanche et la majorité des gens ne sont pas payés plus ce jour-là", en prenant l'exemple des employés de cafés, hôtels, restaurants ou des journalistes.

    "Certains peuvent certes bénéficier d'un accord d'entreprise ou d'une convention collective" majorant leur travail ce jour-là, avait-il expliqué, mais ce n'est pas obligatoire.

    La seule mention dans le Code du travail prévoyant un salaire majoré le dimanche concerne les établissements de commerce de détail, et prévoit 1/30e du salaire brut mensuel en plus, avait-il rappelé. AFP.28.10.08.