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Blog - Page 1875

  • Lycée Paul-Bert: des ministres bien protégés

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    La visite de François Fillon en compagnie des deux ministres Darcos et Dati dans un lycée parisien lundi a été émaillée d'incidents avec des manifestants dénonçant notamment les conséquences des réformes en cours dans l'éducation.

    Pierre Castagnou, maire PS du XIVe arrondissement de Paris, a décrit comme une "provocation du gouvernement" la venue au lycée Paul-Bert du Premier ministre, accompagné du ministre de l'Education Xavier Darcos et de la Garde des Sceaux Rachida Dati.

    "Provocation", c'était aussi le terme scandé par quelque 150 lycéens et parents d'élèves FCPE qui avaient fait le déplacement pour l'occasion, et ont été tenus à distance de façon musclée par quelques dizaines de gendarmes mobiles et CRS.

    Un gendarme a été "sérieusement blessé à la main", selon une source policière, qui a aussi fait état d'une arme blanche trouvée sur l'un des lycéens.

    Côté manifestants, trois jeunes ont été interpellés sans ménagement après avoir tenté de franchir le barrage. L'un d'eux a été traîné au sol, un autre a été brutalement plaqué contre la grille d'une fenêtre au rez-de-chaussée du lycée, tête la première. Il aurait nécessité des soins par les pompiers, a affirmé l'Union nationale lycéenne (UNL).

    Dans un communiqué, le premier syndicat lycéen "dénonce fermement la répression policière face à des manifestants pacifiques qui n'avaient même plus le droit de rentrer dans leur lycée".

    Quant à la FIDL, deuxième syndicat de lycéen, elle estime également que "deux semaines après un mouvement qui a réunit plus de 80.000 lycéens, la venue des Ministres et du Premier Ministre sonne comme une provocation à l'encontre des lycéens".

    C'est la première fois qu'une véritable manifestation se produit lors d'un déplacement de M. Fillon depuis qu'il est à Matignon, si l'on excepte le rassemblement assez tranquille de 200 internes en médecine lors d'un déplacement à Nîmes, en octobre 2007.

    "C'est assez habituel pour moi qui ait été ministre de l'Education d'avoir des comités d'accueil", a-t-il réagi à l'issue d'une table ronde sur la consommation de drogue en milieu lycéen. Laquelle réunion, a-t-il souligné, s'est tenue "dans les conditions du dialogue".

    "La police est là pour faire régner l'ordre, les manifestations ne sont pas une façon de régler les sujets," a-t-il ajouté.

    L'un des reproches faits au chef du gouvernement tenait à l'annonce de sa visite presque au dernier moment, vendredi 30 mai dans l'après-midi.

    "Cette visite improvisée, inopportune et inconséquente, dont le maire du XIVe n'a pas été tenu informé par les autorités gouvernementales, ne pouvait que provoquer de tels incidents", a jugé M. Castagnou dans un communiqué.

    "On a appris leur venue (des ministres, NDLR) il y a trois jours seulement. Ca trouble la sérénité de l'établissement", a aussi confié Elisabeth Coutrot, une parent d'élève FCPE en colère contre "une dotation horaire amputée", "des heures supplémentaires qui alourdissent la charge de travail des enseignants" et le manque de surveillants.

    Xavier Darcos a lui aussi balayé l'argument: "Venant de personnes qui ont organisé pendant trois mois la confusion dans les établissements, c'est presque comique", a-t-il lâché à la presse, le visage fermé.

  • VIDEO: LES QUATRE EMPIRES A DETRUIRE

    http://www.dailymotion.com/video/x5meat_detruire-les-identites_news

     envoyée par Roberto Fiorini

  • L'enfant du lac: Cédric Hornec a avoué

    Placé en garde à vue depuis hier après-midi, Cédric Hornec, 29 ans, a avoué.

    Il a expliqué aux enquêteurs s'être disputé avec son ex-compagne et l'avoir violemment frappée à la tête. Selon ses premières déclarations, il aurait placé un coussin sur la tête de sa victime pour couvrir ses cris.

     Il a par ailleurs reconnu avoir quitté le domicile avec le fils de la victime, Antoine, 8 ans, dans sa voiture. Ce n'est qu'après avoir sillonné les routes du secteur pendant quelque temps qu'il aurait décidé de se débarrasser du jeune garçon en le noyant. L'enfant du lac a été retrouvé inanimé mais vivant vendredi matin par un promeneur, qui s'est jeté à l'eau pour le tirer sur la berge.
    Le Parisien - en exclusivité - 02 mai 2008
  • L'Obamania dans les banlieues

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    SAFIA, étudiante en Seine-Saint-Denis:

    «S'il gagne, je vais là-bas. Direct ! ». Comme Bakary, jeune travailleur social à Paris, Nabil, Dina, Safia, Hervé Kir-Din... ont le regard tourné vers l'Amérique et le duel Hillary Clinton-Barack Obama.

    Le sénateur afro-américain est le nouveau « kif » de ces lycéens ou étudiants d'Aubervilliers, de Villetaneuse ou de Paris. A l'initiative de Jean-Claude Tchicaya, professeur dans les lycées de Seine-Saint-Denis et président de l'association Devoirs de mémoire, ces jeunes de banlieue âgés pour la plupart d'une vingtaine d'années se sont rencontrés jeudi soir à l'université de Saint-Denis pour échanger sur la primaire démocrate.

    Le coude-à-coude avec Clinton, ils le suivent dans les médias français évidemment. « Après chaque victoire du sénateur Obama, les commentaires vont bon train dans la cour du lycée », assure Tchicaya. Comme Nabil, étudiant en histoire, le besoin d'en savoir plus les amène à surfer assidûment sur le Net. « J'ai même téléchargé la profession de foi des candidats », dit-il. Membre des Braves garçons d'Afrique, une association parisienne portée sur les questions d'identité, Bakary suit la campagne en téléphonant aux « potes de Washington ». « Ce qui se passe là-bas est dingue, les jeunes s'inscrivent massivement sur les listes électorales. Obama fait vraiment souffler le vent du changement », assure Bakary.

    « Il prouve que l'on peut réussir même quand on est issu d'un milieu modeste »

    La percée du sénateur afro-américain a sur ces jeunes un effet miroir. La « success story » d'Obama, passé dans les écoles publiques américaines avant de devenir avocat puis homme politique, fascine. « Il n'a pas eu une enfance dorée et le voilà presque en course pour la Maison-Blanche... Obama prouve que l'on peut réussir même quand on est issu d'un milieu modeste », remarque Dina, une timide lycéenne. Le fameux « rêve américain »... De « Friends » au « Prince de Bel-Air », tous ces accrocs de séries TV made in USA « adorent l'Amérique bling-bling ». « Là-bas, tu peux passer ton permis à 16 ans... », rigole un jeune. « C'est aussi le pays qui envenime le conflit israélo-palestinien », corrige un jeune Black, vêtu d'un T-shirt « African Power ». Une société « très inégalitaire » mais qui s'apprête quand même « à tourner une page sur sa propre histoire ».

    Bonnet sur la tête, Dan fait son petit cours : « dire qu'il y a à peine quarante ans en Amérique, un Noir ne pouvait pas s'asseoir à côté d'un Blanc dans les bus... Aujourd'hui, un métis pourrait devenir président de la première puissance mondiale. Quelle leçon ! » Notamment pour la France. Bakary brandit le journal « l'Equipe » qui publie les photos des 23 sélectionnés de l'équipe de France pour l'Euro de foot : « Ah si seulement, on pouvait avoir un gouvernement ou une Assemblée nationale qui s'en inspirent un peu plus ! » « Mais c'est quand même deux Blacks (NDLR : l'ancien et l'actuelle secrétaire d'Etat américains Colin Powell et Condoleeza Rice) qui ont envoyé des marines en Irak. Si j'étais américain je ne voterais pas Obama parce qu'il est noir mais pour son projet », coupe Kir-Din .

    Avant de se quitter, un petit vote s'organise : les 14 présents estiment à l'unanimité qu'Obama va remporter son match face à Clinton. Et pour la Maison-Blanche ? « L'Amérique reste l'Amérique. Voter pour un président noir est encore impossible... », lâche Kir-Din. Et s'il venait à gagner, ils ont prévu de lui envoyer... un gilet pare-balles. Car « il se fera descendre », comme un Martin Luther King. Mais quelque soit le résultat, la percée du sénateur aura des résonances en France. « Les Français issus de l'immigration peuvent enfin se dire Pourquoi pas moi ? Pour nous, il est l'espoir », glisse Safia. Et Bakary, d'origine malienne, de conclure : « Mon grand-père a combattu dans l'armée française, mon père a construit des immeubles... Un jour, peut-être, mon petit-fils verra un Obama "gaulois"( français!) à l'Elysée. »

    (Le Parisien - 01 juin 2008) 

  • Tribu d'indiens primitifs découverte en Amazonie

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    En voyant arriver l'hélicoptère, les guerriers de la tribu ont essayé de l'abattre avec les flèches de leurs arcs. Ils n'auraient jamais eu de contact avec d'autres civilisations.
    Ils sont entièrement peints en rouge ou en noir.
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    Une minuscule clairière en Amazonie, près de la frontière péruvienne.
    250 Indiens totalement isolés du monde moderne, cultivant le manioc, les bananes et les pommes de terre. Le moindre contact avec des Blancs peut les tuer, car ils ne sont pas immunisés contre nos maladies infectieuses les plus banales.
    La déforestation les menace.

     

  • La sonde spatiale Phoenix: léger problème

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    Une image historique de la descente de Phoenix captée par l'orbiteur Mars Reconnaissance

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    Plaine arctique de Mars - photo NASA/JPL-Caltech/university of Arizona
    31 mai 2008- Les scientifiques responsables de la sonde spatiale Phoenix, en mission d'exploration sur Mars, luttent contre un court-circuit intermittent sur l'appareil.

    Le problème se situe au niveau d'un dispositif qui doit analyser la glace et le sol en superficie du sol martien, ont indiqué vendredi les scientifiques. La panne a été découverte lors d'un test effectué avant que le bras articulé de Phoenix ne commence à sonder le sol de la planète rouge.

    Ce problème de court-circuit n'est pas considéré comme critique, a déclaré William Boyton, du Laboratoire planétaire et lunaire de l'Université de l'Arizona. M. Boyton sera chargé du réchauffement et de l'analyse des échantillons prélevés par le bras de Phoenix.

    Selon ce spécialiste, la cause de la panne est connue et les scientifiques travaillent à des solutions.

    Posée sur Mars pour trois mois, la sonde Phoenix a pour mission d'aider à comprendre si la région du pôle nord de la planète a pu abriter des formes de vie primitive. Elle va se livrer à plusieurs expériences à la recherche de composants organiques. AP

     

    Phoenix Mars: http://phoenix.lpl.arizona.edu

     ....................................................

    Après un atterrissage réussi dimanche, la sonde de la NASA devait déployer mardi son bras articulé capable de creuser à une profondeur de 50 centimètres dans le pergélisol de la planète.

    Toutefois, une perturbation passagère a rompu momentanément le lien radio entre Phoenix et l'orbiteur martien américain. Des ingénieurs tentaient de rétablir le contact. La NASA a indiqué que la mission de la sonde n'était pas compromise.

    Trouver des traces de vie passée

    La sonde se trouve dans la Vastitas Borealis, une plaine située près du pôle nord et qui serait riche en eau gelée.

    À l'aide de nombreux instruments, Phoenix tentera d'y trouver des indices de vie passée, comme des molécules de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.

    Obtenir un bon échantillon de ce sol gelé est notre objectif dans notre quête pour une zone habitable sur Mars. — Peter Smith, principal responsable de la mission
     

    La sonde doit résister à des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius.

    Cette mission sera aussi l'occasion de documenter, à l'aide d'une station de conception canadienne, les conditions météorologiques dans cette zone qui pourrait éventuellement servir de base habitable.

    L'analyse des premières photos renvoyées à la Terre laisse penser que la glace modifie encore la surface de Mars. Les géologues pensent même que certaines failles pourraient être récentes.

    De plus, pour la première fois dans l'histoire spatiale, une sonde, Mars Reconnaissance, a pris une image à haute résolution d'une autre sonde durant un atterrissage. Sur cette photo, il est possible d'apercevoir Phoenix suspendue à son parachute.

    L'orbiteur américain Mars Odyssey avait détecté en 2002 d'importantes quantités d'hydrogène à la surface de la planète, confirmant que les régions polaires sont recouvertes de glace.

    Les robots américains Opportunity et Spirit, qui explorent depuis trois ans la surface de Mars à l'équateur, ont aussi découvert des indices de la présence passée d'eau.

    (Source: Radio-Canada)

  • Quelle famille!

    Enseignante de profession, Malika Dati, l'une des soeurs de Rachida Dati, Garde des Sceaux, a été élue sur la liste de l'UMP André Rossinot à Nancy en mars dernier.

    Sa fille, en "rupture de famille", fait l'objet d'une information judiciaire ouverte par le parquet de Nancy pour "vols, falsification de chèques et usage".

    (Source: Faits & Documents n° 256 - 1er au 15 juin 2008)

     

  • Main humaine - Grotte Chauvet

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    Grotte Chauvet découverte en 1994 - jamais ouverte au public
     Contour au pochoir obtenu en pulvérisant les pigments sur une main plaquée à même la paroi.
    La datation des peintures et des charbons retrouvés dans la grotte révèlent un âge de plus de 30 000 ans avant notre ère, ce qui en fait les plus anciennes peintures paléolithique du monde dévoilées à ce jour.

  • STATS DU BLOG MAI 2008

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  • Poutine reçoit Chirac en "rencontre privée"

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    Poutine et Chirac à l'hôtel Bristol le 30 mai 2008 

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a reçu vendredi matin l'ancien président Jacques Chirac pour une "rencontre privée", au deuxième jour de sa visite à Paris.

    L'ancien président russe, dont c'est le premier voyage à l'étranger depuis qu'il a quitté la présidence et pris la tête du gouvernement début mai, a annoncé devant la presse que M. Chirac était "attendu" le 12 juin à Moscou pour "une cérémonie très solennelle", au cours de laquelle l'ancien président français se verra remettre le Prix d'Etat, distinction la plus élevée en Russie.

     

    L'ancien président français a souvent été critiqué pour son attitude estimée trop indulgente envers M. Poutine, avec lequel il entretient des relations chaleureuses. Au début de leur rencontre, dans une suite de l'hôtel Bristol où réside M. Poutine, le Premier ministre russe a indiqué à M. Chirac que la remise de cette décoration "traduit toute l'importance que nous accordons à ton action dans le domaine de la coopération franco-russe".

    Il s'est félicité que les relations entre Russie et France "se développent très bien". "Je te remercie pour le socle que tu as créé pour cela", a-t-il dit, selon la traduction de ses propos par un interprète.

    M. Poutine s'est également déclaré "très satisfait" de ses entretiens jeudi avec le président Nicolas Sarközy et son "homologue" François Fillon. "Notre délégation est totalement satisfaite du déroulement de ces entretiens qui ont été francs, parfois assez aigus, comme ça a déjà pu être le cas dans le passé, mais toujours très constructifs," a-t-il dit.

    M. Chirac de son côté a indiqué à son interlocuteur vouloir lui "exprimer sa très grande estime et sa très grande amitié". "Mon estime tient à la remarquable conduite que tu as eue des affaires de la Russie", a-t-il dit. "Ces dix années ont été incontestablement de grandes années pour la Russie. Je tiens à rendre hommage à ton action," a poursuivi l'ancien président français, en jugeant qu'il ne pouvait y avoir "d'équilibre du monde sans une Russie forte".

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, reçu en chef d'Etat à Paris jeudi à l'occasion d'une visite de deux jours, a appelé les Européens a renforcer leur coopération économique avec la Russie, se disant par ailleurs impuissant à endiguer la hausse des hydrocarbures. M. Poutine, qui garde un rôle prépondérant en Russie après avoir laissé le poste de président le 7 mai à son "dauphin" Dmitri Medvedev, a été reçu dans la soirée pour un "dîner de travail" par le président Nicolas Sarközy après une rencontre avec le Premier ministre François Fillon.

    "La visite de M. Poutine à Paris, quelques semaines seulement après la formation du nouveau gouvernement russe, témoigne de la volonté de nos deux pays d'entretenir un dialogue régulier au plus haut niveau", a affirmé la présidence française.

    (AFPTV)
      (AFPTV)

  • Antoine a parlé: l'ex-concubin de sa mère interpellé

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    L'ex-concubin de la mère du garçon retrouvé inanimé vendredi dans le lac d'Apremont (Vendée) a été interpellé dimanche à la mi-journée pour être entendu comme témoin, quelques heures après avoir été mis en cause par l'enfant.

    Antoine, l'enfant retrouvé dans le lac d'Apremont (Vendée) a mis en cause dimanche l'ex-concubin de sa mère, qui a été interpellé pour être entendu comme témoin au lendemain de la découverte du corps de la jeune femme, tuée dans des circonstances encore indéterminées.

    L'interpellation a eu lieu vers 13H30, dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez, une station balnéaire accolée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, avec un «dispositif plutôt conséquent de la gendarmerie», a indiqué le commandant Bertrand Depierre, officier de communication de la gendarmerie des Pays de la Loire.

    L'homme, âgé de plus de 30 ans, avait été mis en cause dimanche matin par Antoine, 8 ans, qui a «confirmé officiellement aux enquêteurs qu'il avait été emmené à bord d'un véhicule jusqu'au lac d'Apremont par le concubin et qu'il y avait été jeté à l'eau du haut d'un ponton», a ajouté le commandant Depierre.



    Antoine y avait été découvert, flottant à six mètres de la berge, par un promeneur vendredi au petit matin. Inanimé et en état d'hypothermie grave, il avait été hospitalisé «entre la vie et la mort» et ne s'est réveillé que samedi en fin de matinée.

    L'ex-concubin, Cédric O.,  un mécanicien appartenant à la communauté des "gens du voyage" et qui pratiquait le ferraillage, s'était séparé d'Anne Deriez, la mère du jeune garçon, «il y a une quinzaine de jours» sans problème, selon le commandant Depierre.

    Les enquêteurs estiment que le garçon n'a «probablement pas assisté» à la mort de sa mère, qui aurait succombé à des coups à la tête, probablement jeudi soir. Le corps d'Anne, une aide-soignante de 30 ans, a été retrouvé samedi, le crâne fracassé, au domicile familial, dans un hameau à Bois-de-Céné, au nord-ouest de Challans.

    Une enquête «pour homicide» a été confiée à la section de recherches d'Angers, selon le procureur de la République de La Roche-sur-Yon, Pierre Sennes.

    Par ailleurs, le père du jeune garçon, qui vivait séparé de la mère depuis de nombreuses années, a pu être contacté au téléphone par les enquêteurs dimanche matin et a fait l'objet de vérifications.

    Les accès au domicile familial, une bâtisse blanche située dans un hameau isolé au milieu des marais, restaient interdits dimanche. Une tente a été montée devant la maison pour permettre aux gendarmes scientifiques de poursuivre leurs investigations sur le lieu du crime.

    Dans le même temps, l'état de santé d'Antoine s'est amélioré, même s'il reste «perturbé», selon une source proche du dossier. Il était resté plus de 24 heures dans le coma, ce qui n'avait pas permis aux enquêteurs de l'identifier avant qu'il ne commence à parler samedi en fin de matinée.

    Malgré la diffusion de sa photo dans les médias et la mise en place d'un numéro de téléphone dédié vendredi dans l'après-midi, le mystère était alors entier sur son identité, d'autant que le lac d'Apremont est situé à une trentaine de kilomètres du domicile familial.

    Son grand-père maternel, maire de Bois-de-Céné, n'a ainsi appris la nouvelle que samedi à la mi-journée lorsque les gendarmes l'ont contacté.

  • Il bondit pour étrangler sa prof!

    Villiers-le-Bel (Val-d'Oise)

    Il a fallu l'intervention des autres élèves de la classe pour arrêter Rémy* dans son geste fou. Hier peu avant 11 heures, en plein cours, cet adolescent de 14 ans s'en est pris violemment à sa prof de français, au lycée Pierre-Mendès-France de Villiers-le-Bel. Le jeune, surexcité, est allé jusqu'à essayer de l'étrangler.

    Des faits gravissimes qui ont conduit le proviseur à fermer l'établissement pour la journée.

    Le drame d'hier éclate lors d'une discussion générale entre la prof et les élèves pour dresser le bilan de fin d'année. Rémy lance des remarques désagréables à sa prof. Cette dernière lui répond pour le remettre à sa place. C'est là que l'adolescent bondit sur l'enseignante. « Il lui a sauté au cou et a tenté de l'étrangler », assurent ses collègues. « Ses camarades sont intervenus pour le maîtriser, indique l'inspection académique. Un des jeunes et l'infirmière ont appelé les pompiers. » La victime, qui présente des marques de strangulation, est conduite à l'hôpital de Gonesse, très choquée. L'adolescent, inconnu des services de police, est quant à lui interpellé, sans résistance, dans son lycée. Conduit au commissariat de Sarcelles et placé en garde à vue, il en est finalement ressorti dans l'après-midi avant d'être remis à ses parents. Il sera entendu dans les jours qui viennent par les policiers, qui continuent à travailler dans le cadre d'une enquête préliminaire.



    Le proviseur a prévu de déposer plainte au nom de l'établissement et l'élève passera en conseil de discipline. Hier soir, la victime « a pu sortir de l'hôpital et les nouvelles sont rassurantes », indique l'inspection. Le lycéen est inscrit en 3 e développement professionnel (3 e DP). Une classe particulièrement difficile, dont font partie les élèves rencontrant les plus grosses difficultés scolaires et sociales.


    Face à l'émotion suscitée par l'agression d'hier, l'inspectrice d'académie s'est rendue sur place dans l'après-midi. « Nous avons étudié ensemble des solutions pour mettre en place un système de sanctions progressives pour éviter ce genre d'actes », rapporte un enseignant. Comme ses collègues, il regrette d'être « toujours dans l'attente de concret ». « Nous déplorons un sentiment d'impunité, insiste un autre. Notre collègue avait déjà subi une "bousculade" en février. La jeune fille responsable était passée en conseil de discipline sans pour autant être exclue. Nous estimons que c'est un manque de soutien de notre administration car une telle décision place l'enseignante en position de faiblesse. » Lundi, les professeurs ont prévu une manifestation devant le lycée.

    * Le prénom a été changé. - Ce qui ne change rien!

    JUSQU'A QUAND VONT-ILS SE PERMETTRE D'INSULTER ET DE FRAPPER LEURS PROFS? POUQUOI NE SONT-ILS PAS EXCLUS DU LYCEE COMME IL SE DEVRAIT?  

  • Le mystère des crânes mayas

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    Crâne de cristal
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    Crâne recouvert de céramique découvert à Tenochtitlan, cité aztèque
    Un site excellent pour en savoir davantage sur le mystère des crânes:

  • Du sport au Cameroun: violences contre un journaliste sportif

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    Samuel Eto'o ne tape pas que dans le ballon...

    L'international camerounais de football Samuel Eto'o s'est emporté hier contre des journalistes lors d'une conférence de presse, en blessant l'un d'eux d'un coup de tête, selon la presse camerounaise du jour.

    Toute l'affaire commence après la décision des journalistes de ne pas poser de questions aux Lions indomptables - qui rencontrent aujourd'hui le Cap-Vert pour les qualifications couplées CAN/Coupe du monde 2010 - afin de protester contre la décision de l'encadrement de limiter leur temps de présence aux entraînements.

    Devant cette attitude, le sociétaire du FC Barcelone (Espagne), selon la presse, s'est alors emporté et a insulté les journalistes. Alors que ces derniers quittaient la conférence de presse, Eto'o a donné un coup de tête à Philippe Bony, reporter dans une radio privée de Yaoundé, parfois critique à l'égard de l'international vedette.

    «Il m'a cravaté, il m'a donné un coup de tête sur la lèvre supérieure, j'ai une dent qui bouge», a déclaré Philippe Bony à l'AFP, précisant qu'ensuite des gardes du corps d'Eto'o l'ont «roué de coups» provoquant une double «fracture de la main gauche». Philippe Bony a indiqué qu'il portait plainte contre Samuel Eto'o.

    Dans la mêlée qui s'en est suivie, d'autres membres de l'équipe du Cameroun ont confisqué des caméras de chaînes de télévision et arraché des téléphones portables ayant servi à filmer la scène, indique encore la presse. Samuel Eto'o, ainsi que d'autres joueurs des Lions n'étaient pas joignables aujourd'hui.

  • Encore des néo-nazis!

    Saint-Michel-sur-Orge (Essonne)

    La fusillade qui a traumatisé un quartier de Saint-Michel-sur-Orge (Essonne), mercredi soir, n'avait rien à voir avec les guerres de bandes que se livrent parfois les cités. Aucun rapport non plus avec un règlement de comptes de dealers.

     Les tirs au pistolet-mitrailleur qui ont tenté d'atteindre au hasard des jeunes de la cité seraient l'oeuvre de deux jeunes néonazis du secteur.

    Deux garçons d'une vingtaine d'années, proches d'un groupuscule d'extrême droite. Ils ont été arrêtés hier et des perquisitions réalisées chez eux semblent attester la thèse d'une agression raciste.

    Documentation nazie et croix gammées

    Mercredi, vers 20 h 45, une voiture qui circule au Bois-des-Roches, un quartier relativement tranquille de Saint-Michel-sur-Orge, et s'arrête le long d'une rue très passante. Le passager descend et tire au pistolet-mitrailleur sur des jeunes installés sur une pelouse. Les gens visés parviennent à se cacher. Sans bouger, le tireur pointe alors un autre groupe et fait feu. Puis il remonte en voiture, s'éloigne de quelques mètres et vise deux garçons qui patientent à l'arrêt de bus, sans les toucher. La voiture, munie d'une fausse plaque d'immatriculation, quitte ensuite le quartier. Par miracle, personne n'est blessé. Les enquêteurs de la sûreté départementale retrouveront une trentaine de douilles de 9 mm et des impacts à hauteur d'homme, un peu partout dans la cité.

    L'enquête s'est emballée hier. Dans la matinée, les policiers ont identifié et arrêté le conducteur présumé de la voiture, un habitant de Sainte-Geneviève-des-Bois, la commune voisine. Quelques heures plus tard, c'est au tour du tireur présumé, un habitant d'Epinay-sur-Orge, à quelques kilomètres de là, d'être interpellé. Deux garçons de 20 et 23 ans, qui n'ont jamais eu maille à partir avec la justice. Mais l'enquête révèle vite qu'ils sont connus pour leurs idées "d'extrême droite". Au domicile du tireur, les policiers mettent même la main sur de la documentation nazie et des croix gammées. Ils découvrent également des armes à feu et des produits chimiques. Sans mettre la main sur le pistolet-mitrailleur de type Sten, utilisé durant la Seconde Guerre mondiale, qui a servi lors du mitraillage de mercredi.

    Reste à savoir ce qui a motivé l'opération commando de mercredi soir. Le conducteur de la voiture, scolarisé dans un lycée du secteur, aurait expliqué aux policiers qu'il était harcelé par des jeunes. Il aurait fait appel à son ami pour se venger. Une hypothèse qui reste à vérifier. Les enquêteurs n'excluent pas non plus la thèse d'un acte purement raciste, de la part de ces deux néonazis.

    (Le Parisien - 31 mai 2008)

  • Le crâne de cristal du quai Branly serait un faux!

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    Avec son sourire translucide et ses orbites globuleux, il a berné des files entières de visiteurs convaincus d'admirer l'un des rares témoignages de l'art aztèque. Le « crâne de cristal de Paris », déplacé depuis au musée des Arts premiers, a longtemps fait la fierté des collections du musée de l'Homme. Aux visiteurs, on racontait volontiers que, une fois réunis, les treize crânes éparpillés de par le monde dévoileraient leur secret et sauveraient l'humanité.



    Une taille trop parfaite

    Les fans du dernier Spielberg (« Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal ») ont failli tomber dans le panneau et courir Quai Branly s'extasier devant le bloc de cristal de roche exposé jusqu'en septembre. Rien ne les en empêche. Seulement, ils l'observeront en connaissance de cause : le crâne de cristal de Paris est un faux. Aussi faux que le sont ceux du British Museum de Londres et de la Smithsonian Institution de Washington. Les chercheurs du laboratoire des musées de France ont rendu leurs conclusions il y a quelques jours. Ils confirment ce que les experts soupçonnaient depuis que les Anglo-Saxons avaient découvert la supercherie. Le crâne précolombien de Paris n'a jamais vu l'ombre d'un outil aztèque ni habité le moindre temple maya. Pas plus que ses deux cousins. La taille, dans l'une des roches les plus dures au monde, se révèle trop parfaite pour avoir été manuelle. « Seul un outil moderne comme une foreuse de joaillerie peut produire des stries d'une telle régularité », a rapporté Thomas Calligaro, l'un des scientifiques du centre de recherche et de restauration des musées de France, au quotidien « les Echos ».

    L'escroquerie avérée, le crâne n'a pas encore dévoilé tous ses mystères. Les experts doivent encore le dater. Il pourrait être l'oeuvre de faussaires du XIX e siècle. Restent les collectionneurs privés en possession de crânes de cristal similaires. Croient-ils encore avoir l'une des pièces du puzzle ? A moins qu'ils ne commencent à douter de l'authenticité de leur acquisition.

    (Le Parisien - 31 mai 2008)

  • Sa mère découverte morte -le garçon du lac identifié

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    La maison de sa mère au Bois-de-Céné

    La mère du jeune garçon découvert inanimé et en pyjama vendredi matin dans le lac d'Apremont (Vendée) a été retrouvée morte à son domicile de la commune du Bois-de-Cené. Les causes de son décès n'ont pas été précisées. Son concubin est actuellement recherché.

    Le corps a été retrouvé baignant dans son sang dans la maison familiale, située dans une zone de marais au nord-ouest de Challans (Vendée), à une trentaine de kilomètres du lac où a été découvert le jeune garçon en état d'hypothermie grave.

    Le corps «a été retrouvé dans la salle à manger» et portait la trace «d'un coup à la tête», a précisé le procureur de la Roche-sur-Yon, Pierre Sennes. «Il n'y a pas de piste privilégiée pour le moment», selon lui.

    Les enquêteurs recherchaient samedi «pour l'informer» le père de l'enfant, qui vit en région parisienne, séparé de la mère, et n'a pas donné signe de vie ces dernières heures, a indiqué M. Sennes.


    L'enfant, qui s'est brièvement réveillé, a indiqué aux enquêteurs qu'il se prénommait «Antoine» et était âgé de 8 ans, sans en dire plus pour l'instant, a-t-on appris samedi auprès des gendarmes.

    «Il nous a dit qu'il s'appellait Antoine et qu'il avait 8 ans. Mais il se trouve dans un état d'extrême fatigue et s'est rendormi après avoir pu être brièvement interrogé», a expliqué le commandant Bertrand Depierre à l'AFP.



    «Nous n'avons pas d'autres éléments, mais obtenir un minimum d'identité était notre préoccupation première. Nous pouvons travailler sur son environnement», a-t-il ajouté.

    La famille du jeune garçon était recherchée et l'enquête semblait se concentrer autour de Challans, située à une quinzaine de kilomètres du lac où a été découvert le jeune garçon en état d'hypothermie grave. La cellule de crise a été déplacée dans cette ville, a-t-on appris de même source.

    «Tout s'accélère», a précisé M. Depierre. Le parquet des Sables d'Olonnes et celui de la Roche-sur-Yon étaient attendus à Challans, a-t-on appris auprès des gendarmes. «On s'oriente vers le criminel», a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

    Le numéro de téléphone qui avait été mis en place par la gendarmerie pour recueillir des informations n'est désormais plus actif, a-t-il précisé.

    Le garçon a été découvert vendredi dans le lac d'Apremont par un retraité qui promenait son chien. Il flottait à six mètres de la berge, habillé d'un pyjama beige de taille «8 ans», décoré d'une image de skater, et portait des chaussons à l'effigie du héros de bande dessinée Gaston Lagaffe.

    Personne n'a jusqu'à présent signalé la disparition de ce garçon blond aux yeux bleus d'un 1,30 mètre et pesant 40 kg, malgré l'enquête de gendarmerie et la large diffusion d'une photo de l'enfant sur son lit d'hôpital.

    (Le Parisien - 31 mai 2008)

  • La voiture au quotidien n'est déjà plus à la portée de tous

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    Les prix de l'essence et du gazole s'envolent à la pompe. A tel point que pour la première fois, le second dépasse parfois le premier.

    Inexorablement, le prix des carburants grimpent. 1€, 1,30€, 1,50€ aujourd'hui. Et demain ? Faut-il, dès maintenant, envisager de modifier sérieusement son comportement pour réduire l'impact de ce qui prend les allures d'un troisième choc pétrolier ?

     

     Rouler en voiture devient-il un luxe ? Une chose est sûre en tout cas : l'envolée des prix de l'essence, du gazole et du fioul domestique n'est pas ressentie seulement par les pêcheurs, les routiers, les agriculteurs et les taxis. Elle ampute aussi, chaque jour un peu plus, le pouvoir d'achat de dizaines de milliers de ménages urbains et ruraux, déjà soucieux des hausses intervenues dans l'alimentation ou l'énergie. Faut-il alors envisager de modifier sérieusement son comportement pour réduire l'impact de ce qui prend les allures d'un troisième choc pétrolier ?

    Les causes du mal

    Elles sont multiples. Mais, à la base, est le marché. La demande est maximale, tirée par les pays émergents, Chine en tête. Résultat: la consommation mondiale a explosé, passant en dix ans de 74 millions de barils jour à près de 87 millions, estimation pour 2008. En réponse, la capacité de production peine à suivre. Mais c'est surtout le raffinage, saturé, qui est un goulet d'étranglement. Ajoutons au tableau des tensions internationales, des aléas climatiques et une dose de spéculation, et les prix flambent.

    Les prix


    À la pompe, l'essence sans plomb 95 coûte en moyenne 1,47 euro le litre. Tandis que celui de gazole atteint 1,44 euros le litre. Le fioul n'est pas épargné : il a, pour la première fois, atteint le seuil de 1 euro. Phénomène inédit: l'écart entre l'essence et le gazole se réduit. Dans certaines stations, il arrive même que le diesel soit plus cher que l'essence. C'est là le résultat d'une phénomène très français: le parc automobile fonctionne majoritairement au diesel (52%). Et plus de sept voitures neuves sur dix vendues fonctionnent avec ce type de carburant.

    Litre hors taxe

    Que coûte un litre hors taxe ? Rappelons tout d'abord que la fiscalité sur les carburants est double. Elle supporte d'une part une taxe sur les volumes (la taxe intérieure sur les produits pétroliers) et la TVA au taux de 19,6% qui frappe le tout. Au bout du compte, un litre d'essence 95 hors taxe coûte 62 centimes, un litre de gazole près de 77,5 centimes. En moyenne, la part des taxes représente 64% du prix.

    Réduire la fiscalité

    Pour réduire l'impact sur le pouvoir d'achat des ménages et faire baisser les prix à la pompe, Nicolas Sarközy vient, pour la première fois, d'évoquer une baisse de la TVA sur les carburants. Cette possibilité, jusqu'ici refusée car jugée coûteuse pour l'État et mal perçue par la Commission européenne, va donc être étudiée sous la présidence française de l'UE. À noter encore que le gouvernement a instauré une prime à la cuve dont le montant à été revalorisé de 150 à 200€ . 700 000 foyers modestes devraient en bénéficier.

    Ailleurs en Europe

    C'est l'Espagne qui affiche la fiscalité la plus basse sur les produits pétroliers. Sur un litre d'essence vendu 1,15 euro, l'État ne prélève que 52%. Contre 67% en Grande-Bretagne (le pays où le carburant est le plus taxé d'Europe) et 65% en Allemagne. Des taux bien éloignés de ceux des États-Unis, où la part des taxes ne représente que 15% d'un litre. À la pompe, le diesel est plus cher en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas. Il est en revanche moins cher au Luxembourg, en Grèce, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Espagne et au Portugal. Les prix sont en revanche équivalents en Belgique et en Autriche.

    Manque de gazole

    Si la fiscalité française sur le gazole est plus avantageuse que celle sur l'essence, la hausse du prix du litre de diesel à la pompe s'explique par l'insuffisance de la production française. Du coup, malgré des investissements en cours dans la plupart des raffineries françaises pour augmenter les capacités, la France importe massivement ce carburant. Au point d'être devenue dépendante de la Russie. Consolation: les raffineries françaises, dont celles de notre région, produisent davantage d'essence que nécessaire. Ce carburant est principalement exporté aux États-Unis, premier consommateur mondial.

    Super ou diesel ?

    À prix quasiment égal, que choisir ? La balance penche encore en faveur du moteur diesel, nettement moins gourmand que celui à essence. De surcroît, ce type de moteur est jugé moins polluant, ce qui lui permet de bénéficier d'une prime à la voiture propre. Cependant, il est clair que le choix doit s'appuyer sur la nature des besoins d'un ménage. Pour une utilisation inférieure à 25 000 kilomètres par an, l'achat d'un moteur diesel n'est pas rentabilisé. Reste que les constructeurs travaillent sur des moteurs essence de petite cylindrée, plus économes et plus performants.

    Moins de voitures ?

    Pour Carlos Ghosn, président de Renault-Nissan, l'envolée des cours du pétrole est en partie responsable des moindres résultats du marché automobile aux États-Unis et même en Europe. Beaucoup considèrent cependant qu'en France, il est encore trop tôt pour juger d'un impact.

    D'autres carburants

    Le bioéthanol, vendu 85 centimes le litre à la pompe, n'est pas disponible partout. De plus, les moteurs ne sont pas adaptés à ce type de carburant qui reste confidentiel et seulement incorporé dans les carburants actuels. Plusieurs constructeurs ont abordé le segment des véhicules hybrides qui marient essence et électricité. Renault a choisi de miser sur le véhicule tout électrique en concluant un partenariat avec l'Israélien Project Better. Les véhicules seront importés en France et en Europe dès 2010. La pile à combustible est aussi une piste d'avenir, Renault présentant un prototype prochainement. Preuve que la hausse des prix pétroliers a au moins un impact positif : elle favorise l'innovation.
    (jlcrozel@laprovence-presse.fr - 30 mai 2008)