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Blog - Page 1876

  • Saluts nazis sur le quai du RER C

    Deux supporteurs du PSG faisant des saluts nazis le 24 mai sur le quai du RER C à la station Saint-Michel ont été identifiés après le visionnage, par le service régional de la police des transports (SRPT), des bandes vidéo de la SNCF, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture de police.

    Les deux hommes ont été entendus jeudi dans le cadre de la procédure en préliminaire pour violences volontaires diligentée par le SRPT.

    Cette enquête avait été ouverte lundi après qu'un témoin eut déposé une main courante au commissariat du Ve arrondissement de Paris, affirmant qu'une centaine de supporteurs du PSG faisant des saluts nazis s'en étaient pris vers 19H20 à un jeune Maghrébin sur le quai du RER C à la station Saint-Michel, peu avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe de France de football.

     

    Le SRPT, en charge de l'enquête, s'était fait remettre les bandes de vidéosurveillance de la SNCF. Celles-ci montrent le rassemblement des supporteurs du PSG sur le quai, mais pas l'agression présumée du jeune homme.

    (20 minutes - 30 mai 2008)

  • REPULSIVE

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    Américaine, 25 ans, 1,52m, 95 kg

    La chanteuse star du groupe rock trash The Gossip (Les Commérages) fait parler d’elle. Sa voix à la Tina Turner et sa présence scénique ont fait grimper la popularité du groupe.

    Plus que son talent artistique Beth Ditto a été reconnue comme la personnalité la plus cool du monde du rock. Lesbienne revendiquée, elle milite pour la reconnaissance des droits homosexuels et a donc écrit  "Standing in the Way of Control" en réponse à la décision de Georges Bush d’interdire le mariage homosexuel.

    Son physique plus que plantureux n’est en rien un obstacle et semble même la clef de son succès. Elle préfère s’assumer et exhibe fièrement ses rondeurs sans peur du qu’en dira- t-on ! Avec un brin de provocation, Beth dévoile tout et donne tout sur scène n’hésitant pas à affirmer « je suis grosse et je vous emmerde ».

    Emblématique de la laideur et de la vulgarité de notre temps!

  • Bus attaqués, conducteurs sanctionnés!

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     Bagnolet (Seine-Saint-Denis)
    Christian Pruchon est conducteur sur la ligne de bus 115 qui relie château de Vincennes à la porte des Lilas. Mercredi soir, quatre de ses collègues ont été la cible de projectiles à Bagnolet. Les vitres des bus ont été brisées, un conducteur a été légèrement blessé. «On a l'habitude de ce genre d'incidents. Mais quatre d'un coup, c'est incroyable Il ne s'estime pas en danger pour autant. «Ce qui m'a le plus surpris, c'est l'attitude du chef de dépôt vis-à-vis des conducteurs des bus attaqués.» Eux ont eu peur et sont rentrés. «On les a sanctionnés pour absence illégale, raconte-t-il. leur journée ne sera pas payée. C'est pour ça que j'ai fait grève jeudi».
    Mercredi soir vers 19 heures, trois bus (des lignes 318 et 102) sont la cible de projectiles de provenance et de nature indéterminées - probablement d'armes à feu, selon les premières constatations de la police - à l'arrêt «Gallieni» à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Des vitres sont brisées sur les trois véhicules et un conducteur légèrement blessé à l'œil. Un dispositif de sécurité est mis en place en partenariat avec la police. Cinq heures plus tard, un bus de la ligne 115 est attaqué à son tour, à l'arrêt «Stalingrad», toujours à Bagnolet. Là encore, une vitre est cassée. Suite à quoi une dizaine de conducteurs, inquiets et choqués, arrêtent leur service.

    Mais la direction locale considère cet arrêt de service comme une cessation de travail non autorisée. «Ils (les conducteurs victimes des incidents de mercredi, ndlr) ont fait valoir leur droit de retrait car ils ont considéré la situation comme dangereuse. D'ailleurs, le dispositif de sécurité mis en place n'a pas empêché que le 115 soit attaqué plus tard dans la soirée», explique Alain Soula, responsable CGT au dépôt des Lilas. «Ils ont été sanctionnés par le code 800, c'est-à-dire que leur journée ne sera pas payée et qu'il y aura peut-être des répercussions dans leurs carrière au sein de l'entreprise

    Martine prend le bus 115 matin et soir pour se rendre à son travail. Hier, les perturbations l'ont mises «très en retard». Pourtant cette fois elle n'est pas en colère: «Je comprends très bien leur point de vue. Ils m'ont expliqué le problème hier matin. C'est scandaleux qu'ils soient sanctionnés après ce qui s'est passé mercredi. D'autant qu'ils ont du courage de passer dans certains endroits, la nuit. Je peux vous dire que je n'aimerais pas du tout être à leur place dans ces cas là

    A entendre les récits des conducteurs de bus du terminus de la Porte des Lilas, on se demande si leur métier n'est pas dangereux. Agressions, insultes, menaces en tous genres, chacun y va de son anecdote. «Après une attaque au gaz lacrymogène, des menaces de morts et une agression avec un chien, j'ai demandé à changer de ligne. Je suis sur la 96 maintenant. A Paris c'est moins difficile», témoigne Eric Bosseray.

    En cas de problème, les conducteurs ont la possibilité d'activer une alarme silencieuse qui averti la police. Ils ne demandent pas pour autant plus de moyens pour se défendre. «On peut monter la vitre de la cabine, on se protège comme ça. Si on nous donne des bombes lacrymogènes, ils monteront dans les bus avec des armes, ça pourrait dégénérer très vite», continue Eric Bosseray. Quant à la police, elle ne se déplace que lorsqu'il y a eu un "incident" (très grave?) : «Ils sont comme nous, ils manquent d'effectifs
    Libération - 30 mai 2008

  • Meurtre de Jonathan en Vendée -sa dernière lettre

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    Né le 29 avril 1993, Jonathan avait les yeux bleus et les cheveux blonds coupés courts. Son visage était allongé. Il portait un anneau doré à l’oreille gauche. Il mesurait 1 m 45 et était surnommé « Titi » ou « Cow-Boy » par ses amis et proches.

    Ses parents, sa famille habitent dans le Cher. C'est là que Jonathan a grandi.

    Timide et très attachant, Jonathan avait de nombreux copains à l'école. Sportif et débrouillard, il jouait au football avec eux.

    Le week-end, il se plaisait à rester en famille. Il adorait alors jardiner avec son père et se balader en vélo avec ses parents.

    Dans leur longue traque du meurtrier du petit Jonathan, les enquêteurs s'efforcent de retracer avec minutie l'emploi du temps de l'enfant pendant son séjour en classe de mer à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique).

     Les gendarmes, entièrement consacrés à la disparition et au meurtre de ce garçonnet de 11 ans, veulent savoir qui l'écolier a pu rencontrer au cours de cette semaine passée sur les bords de l'océan Atlantique. Avec cette hypothèse de travail en tête : Jonathan, qui a mystérieusement disparu de son dortoir dans la nuit du 6 au 7 avril, a peut-être rencontré son meurtrier au cours de son bref séjour.

     A cet égard, la lettre que l'enfant a envoyée à ses parents depuis Saint-Brevin, et dans laquelle il évoque la rencontre de « grands de 16, 17, 18 ans », prend une importance toute particulière. Dans cette lettre, arrivée le matin de sa disparition et comprenant de nombreuses fautes d'orthographe ou de syntaxe, Jonathan ne se contente pas de relater cette rencontre, mais raconte par le menu le détail de ses activités. « Je vais vous raconter ce qu'on a fait, écrit-il après avoir demandé des nouvelles de ses proches. On a fait du fer à voile (NDLR : char à voile) , et on a visité un sous-marin (...). On a fait du cerf-volant et on a joué avec des grands de 16, 17, 18 ans. On a appris comment faire du petit sel et du gros sel et on a visité un chalutier (...) ».

    Toutes les personnes évoquées sont recherchées

    Ces fameux « grands », mais également toutes ces excursions, sont autant de pistes à creuser pour les enquêteurs, et notamment l'évocation de sa visite du site pédagogique « Terre de sel » à Guérande. L'endroit est en effet tout proche de l'étang où son corps a été repêché. « Il aurait très bien pu rencontrer son agresseur pendant la semaine, résume un gendarme, nous recherchons toutes les personnes qu'il évoque dans son courrier. » Une hypothèse d'autant plus « séduisante » que l'enfant est décrit par tous ses proches comme « très craintif » et donc peu susceptible de suivre un inconnu. Imaginer Jonathan accompagner volontairement quelqu'un cette nuit-là résout également en partie l'énigme de la disparition en plein dortoir.

    Cette piste de travail doit néanmoins être prise avec beaucoup de prudence. « Nous travaillons évidemment sur l'emploi du temps de Jonathan, avance un enquêteur. Mais pas plus sur cette lettre que sur le reste. Il a visité tous les sites touristiques des environs, alors c'est peu dire qu'il a rencontré du monde. C'est très difficile de tout vérifier. » Dans cette enquête longue et complexe, il est trop tôt pour abandonner les autres pistes, y compris celle d'un tueur en série allemand recherché depuis douze ans par des enquêteurs d'outre-Rhin. Le maniaque aurait tué quatre jeunes Allemands. L'un d'eux avait été retrouvé ligoté comme le petit Jonathan."

    (Source Le Parisien - 5 mai 2008)

     

  • Un enfant découvert inanimé flottant sur un lac: mystère sur son identité

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    L'enfant est un garçon blond mesurant 1m30 et pesant 40 kg. On ignore encore son identité. Mais peut-être le connaissez-vous?
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    APREMONT (AFP) - D'intenses recherches ont été lancées vendredi 30 mai pour tenter d'identifier un jeune garçon d'environ 10 ans découvert flottant, inanimé mais vivant, dans un lac de Vendée à l'aube, alors que personne n'a signalé sa disparition.

    L'état du garçon était considéré comme "stable" vendredi soir après son hospitalisation au CHU de Nantes "entre la vie et la mort", en état d'hypothermie grave, selon les enquêteurs.

    "Les médecins ne savent pas quand il pourra parler. Il respire quasiment seul. Il est inconscient", a précisé le procureur de la République des Sables d'Olonne, Jean-Luc Beck, saisi de l'affaire.

    En attendant son réveil, les enquêteurs ont lancé un appel de recherche et multiplié les contacts pour tenter de l'identifier, sans résultat.

    "Fugue, abandon ou enlèvement, tout est ouvert", a résumé M. Beck. "Ce qui est très étonnant, c'est qu'on n'ait aucun enfant déclaré disparu ou en fugue. Personne ne le réclame. C'est inquiétant pour l'enquête", a-t-il ajouté.

    Diffusée par la gendarmerie pour tenter d'élargir les recherches, une photo montre le garçon sur son lit d'hôpital. Ses cheveux sont blonds, ses yeux bleus. Il mesure 1,30 m et pèse 40 kg.

    Lorsqu'il a été sauvé, il était vêtu d'un pyjama de taille "8 ans" et de couleur beige, et de chaussons.

    L'enfant a été découvert à 06H20 dans le lac d'Apremont (Vendée), un lac de barrage de 177 hectares sur la rivière Vie à 30 km au nord-ouest de La Roche-sur-Yon. "C'est le chien accompagnant un retraité allant à la pêche qui l'a repéré à six mètres de la berge", a expliqué le commandant Bertrand Depierre, officier communication de la gendarmerie des Pays-de-la-Loire.

    Réanimé par les secours, le garçon a été conduit d'urgence par hélicoptère en état d'hypothermie. La température de son corps, qui ne portait aucune trace de violence, était tombée à 27 degrés, a précisé le commandant Depierre.

    Durant toute la journée, plus de 50 gendarmes ont fouillé la zone et ont fait du porte à porte à Apremont, où un PC de crise a été installé dans la mairie de cette bourgade de 1.300 habitants. Le lac a été fouillé par des plongeurs et un hélicoptère a inspecté la zone. Les écoles et l'inspection académique ont été contactées tandis que le fichier des enfants disparus était consulté. Les enquêteurs élargissaient les recherches auprès des touristes de Vendée.

    Mais "nous sommes toujours dans l'incapacité de l'identifier", constataient en fin de journée les enquêteurs.

    Toute personne ayant des informations sur cet enfant est invitée à contacter la gendarmerie au 02 51 45 19 00.

  • Une artère Jean-Marie Bastien-Thiry à Aix-en-Provence

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    Maryse Joissains, maire UMP d’Aix-en-Provence, envisage sérieusement de dédier une artère de sa ville à Jean-Marie Bastien-Thiry :

    “Pourquoi pas ?, déclare-t-elle à L’Express. Personnellement, je n’ai rien contre. Après tout, on ne peut pas lui reprocher de mauvaises actions. Il a simplement agi selon ses convictions”.

    Cet officier, partisan de l’Algérie française, avait organisé l’attentat du Petit-Clamart, qui, le 22 août 1962, avait failli coûter la vie au général de Gaulle. Il avait ensuite été arrêté, condamné à mort par une cour militaire, puis exécuté en 1963. Aix-en-Provence est l’une des villes de France qui compte le plus de "rapatriés" d’Afrique du Nord.

    (30 mai 2008)

    Pourquoi ce terme de "rapatriés"? L'Algérie, c'étaient 13 départements français. On n'est pas "rapatrié" dans son propre pays, lequel était pour eux la France métropolitaine et l'Algérie française, qui ne faisaient qu'un jusqu'à la trahison de De Gaulle.

  • L'Aide humanitaire n'est pas innocente

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    A Bogalay, des Birmans reconstruisent leur maison
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    Le navire militaire français "Le Mistral"

    Les autorités birmanes ont refusé les 1000 tonnes d’aide humanitaire françaises du navire militaire Mistral déstinées aux victimes du cyclone Nargis. "Choquée", la France a détourné le bateau vers Phuket en Thaïlande où les vivres seront confiées au Programme Alimentaire Mondial (PAM).

    Depuis 10 jours le navire français attendait l’accord de la Birmanie pour délivrer ses 1 000 tonnes d’aide humanitaire aux victimes du cyclone Nargis. Face au refus de la junte birmane, la France a finalement renoncé à accoster en Birmanie et a décidé dimanche de décharger le bateau à Phuket, en Thaïlande. L’aide française qui permet de secourir 100 000 personnes et d’offrir un abri à 60 000 sinistrés sera confiée au Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il se chargera de son acheminement en Birmanie et la distribution aux victimes du cyclone sera confiée aux agences des Nations Unies et aux ONG

    L'HUMANITAIRE NE FERA PAS SOUFFRIR LA BIRMANIE UNE SECONDE FOIS

    Comme à leur habitude nos grandes âmes humanitaires occidentales s'offusquent, sont scandalisées, elles sont outrées face à l' intransigeance birmane de ne pas accepter sur son sol, des prébendiers, des déstabilisateurs, des cyniques , des pontes du misérabilisme qui, sous le couvert de l'aide, profiteront de cette "manne" naturelle pour s'introduire et instaurer le chaos et sans vergogne, se feront de l'argent sur le dos des victimes.
    Il faut être naïf pour ne comprendre la position birmane et savoir que, sous le sceau de l'humanitaire, les puissances occidentales se sont spécialisées dans l'introduction des armes , exactions en tous genres, chaos dans les pays rongés par la détresse.



    Si concept il y a aujourd'hui, qui couve, qui dissimule l'horreur de ce que les politiques occidentales créent à travers le monde, c'est bien celui de l'humanitaire. L'humanitaire est le meilleur endroit où l'on peut expérimenter le double langage, la perfidie, la fourberie et l'hypocrisie des puissances colonialistes occidentales. Bernard Kouchner l'a bien, si bien assimilé qu'au Biafra, le "French doctor" s'était transformé en "French Dealer". Au point de mettre un concept imparable qui éviterait tout soupçon: l'ingérence humanitaire.

    De Médecins sans frontières en passant par l'arche de Zoé, l'idée est la même: pénétrer les pays en détresse pour y faire des expérimentations médicales (vaccins), des campagnes de déstabilisation des régimes qui ne sont pas en odeur de sainteté ou pas assez "dociles" et par dessus tout des opérations commerciales en tout genre dont la vente d'armes. Et lorsque la détresse survient par les conditions naturelles, alors c'est du pain béni pour nos humanitaires qui ne courent pas ainsi le risque d'être accusés d'être des chacals.

    Contrairement à la Birmanie, la Chine peut aujourd'hui se permettre de laisser rentrer sur son territoire, ces pseudo humanitaires, car à ce jour, elle a les moyens de contrôle et même de mater quelconques velléités des pompiers pyromanes de l'humanitaire; ce qui n'est pas le cas de la Birmanie. Le citoyen x français, anglais et même la victime birmane pourrait s'offusquer et ne pas comprendre un tel "entêtement " du pouvoir à refuser l'aide humanitaire; mais c'est que l'aide dont il est ici question, est un cadeau empoisonné et le pouvoir birman en place l'a compris pendant que les politiques occidentales le dissimulent à leurs populations.

    Dans une discrétion, non pas celle à l'origine des grandes œuvres, mais celle qui accompagne les actes pervers, une discrétion assassine qui laisse derrière elle des morts, les vendeurs de l'humanitaire créent toutes les conditions du désastre, préparent et injectent le poison pour ensuite à grands renforts de médias venir se positionner en "sauveurs". Cela, les pouvoirs birman et chinois l'ont compris au grand dam des vendeurs d'illusions. On peut dire qu'en résistant à cette "aide" qu'on voudrait lui imposer par tous les moyens, le pouvoir birman évite ainsi un second chaos à son pays; celui-là, pas aussi facile à percevoir, car insidieux.

    Vendredi 30 Mai 2008
    (Source: alterinfo.org)
  • Interview de JMLP: Le Front national a un avenir!

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    Jean-Marie Le Pen le 30 mai 2008

    C'est un Front national en pleine tourmente qui réunit demain son conseil national, le « parlement » du mouvement. Mais Jean-Marie Le Pen apparaît, lui, à bientôt 80 ans, plus mordant que jamais. Objectif : les européennes de 2009.

    En grande difficulté politique et en pleine tourmente financière, le parti de Jean-Marie Le Pen se réunit en conseil national demain. Les cadres du Front national, les secrétaires départementaux, les élus régionaux et les membres du bureau exécutif poseront les bases de la campagne des élections européennes de 2009 qui sera lancée officiellement en septembre... et que conduira vraisemblablement le vieux chef.

    Autre priorité du jour, le déménagement du parti dans les nouveaux bureaux à Nanterre a finalement été retardé à septembre. Le Pen présentera également son nouvel organigramme : sa fille Marine, vice-présidente exécutive, verra ses tâches recentrées vers la communication interne et externe du parti.

    Le FN a-t-il encore un avenir ?

    Jean-Marie Le Pen. Et pourquoi n'en aurait-il pas un ? Je crois que le mouvement est promis à un bel avenir. Monsieur Sarkozy a dit de façon bien vaniteuse : "J'ai tué le FN, il est mort".

     Mais le sarkozysme sera oublié que le nationalisme sera toujours vivant. Nous allons retrouver à coup sûr une audience lors des prochaines élections, les européennes, qui sont à la proportionnelle. D'autant que nous sommes les seuls à avoir une position souverainiste crédible. Mégret s'est retiré, Pasqua est hors du coup, Villiers est sur la touche. Qui reste ? L'incoercible, l'incontournable, Jean-Marie Le Pen, doté d'une vertu rare : l'éternité !

    Vous aurez 80 ans en juin. Quand passerez-vous la main ?

    Je ne sais pas. Je suis président du FN et tant que j'en ai la force physique, intellectuelle et mentale, je ne me sens pas obligé de céder ma place. On a gagné quinze ans de vie en France. Il faut en tirer les conséquences. Le terme « retraite » m'est aussi odieux dans le civil que dans le militaire. Le lion n'est pas mort car il chante encore !

    Et votre fille Marine ?

    Pour diriger un mouvement, ou être candidat à une campagne présidentielle, il faut une énergie exceptionnelle. Marine a des dons incontestables, elle a fait un parcours, elle a des qualités exceptionnelles. Elle a sa place dans la compétition, mais comme d'autres.

    Le président de la République pourrait désormais s'exprimer devant le Parlement. Votre sentiment ?

    Quel que soit le dynamisme du chef de l'Etat, il n'a pas encore chaussé les bottes de Bonaparte et je ne crois pas qu'il y ait un grand danger. A moins qu'il n'y ait ensuite le couronnement, avec Carla dans le rôle de reine de l'Europe ? Il est vrai qu'elle a tout pour cela : un mari d'origine hongroise, elle-même est italienne, ils sont citoyens de pays de l'UE.

    « Sarkozy voit la France comme une affaire, comme un manageur »

    Selon vous, Sarkozy n'est pas français ?

    Si bien sûr, mais il y a dans la fonction présidentielle un caractère charnel, symbolique très fort, c'est l'incarnation de la nation. Sarkozy s'intéresse à l'avenir de la France, il la voit comme une affaire, comme un manageur. Le reste, le passé, les victoires, les défaites, tout ce qui a tissé l'histoire de notre pays et de notre peuple, cela ne lui apparaît pas très important. S'il est détaché de certaines valeurs, c'est qu'il n'a pas cet enracinement. C'est ce qui m'avait fait dire pendant la campagne que je souhaitais que le président soit un français de souche plutôt qu'un descendant d'immigré.

    Auriez-vous été intéressé par l'ouverture s'il vous l'avait proposé ?

    Non, parce que je suis en désaccord avec lui sur des points fondamentaux comme l'Europe. Son ouverture était habile, mais très superficielle. Sans la proportionnelle, c'est du décor. Choisir Rama Yade et Rachida Dati, qui sont de belles jeunes femmes, ça fait moderne, pittoresque. Elles remplissent leur mission pas plus mal que d'autres, il faut le dire. Je suis plus sensible à l'ouverture vers la gauche. C'est ce que j'appellerai la « cohabitation volontaire ».

    En un an, Sarkozy a-t-il fait des choses positives ?

    Oui, comme la suppression des droits de succession entre conjoints, mais il n'a pas fait les grandes réformes dont il affichait l'ambition. Il est tellement attaché à sa popularité que, dès qu'il y a une forte résistance, il a tendance à reculer rapidement, comme sur les 35 heures ou les taxis.

    Il y a un mois, vous récidiviez sur les chambres à gaz et le « détail ». Vous regrettez ces propos ?

    Je ne vais pas raser les murs ou me cacher derrière mon ombre. J'avais interdit la publication de cette interview. En plus de la publier, le journaliste a envoyé les « meilleures feuilles » à l'AFP. Mais je ne crois pas avoir fait quelque chose de criminel ni même de délictuel.

    Le parti est en proie à de sérieuses difficultés financières. Où en êtes-vous ?

    Nous avons mis en oeuvre un plan social, suspendu la parution de « Français d'abord ». Et « National Hebdo », journal ami du FN, va mettre la clé sous la porte. La vente du Paquebot est toujours en cours car plusieurs offres nous sont parvenues.

    Le Parisien - 30 mai 2008

  • Un policier tire la nuit sur 3 jeunes rue St-Denis (Xème)

    L'affaire a des allures de bavure. Un brigadier affecté à la police régionale des transports (PRT), l'ex-SRPT, a blessé par balles trois jeunes, dont l'un très sérieusement, dans la nuit de mercredi à jeudi. La scène, qui a mis en émoi le Xe arrondissement de Paris, s'est jouée rue du Faubourg-Saint-Denis, sous les yeux d'une dizaine de témoins.



    Il est aux environs de 2 heures du matin lorsque le policier, hors service et en civil, accompagné d'un de ses collègues, brandit son arme devant un groupe de jeunes gens du quartier de la porte Saint-Denis, qui ont manifestement l'habitude de se retrouver là chaque nuit pour discuter. Y a-t-il eu provocation ? Altercation ? Les "jeunes" jurent que non. Après avoir proféré quelques insultes, selon différents témoins, et en hurlant : « C'est qui le boss ici ? », le fonctionnaire aurait tiré à « au moins cinq reprises », blessant trois des protagonistes.

    Le plus sérieusement touché, Medhi, jeune intérimaire du bâtiment de 27 ans, qui tentait de fuir pour échapper au tireur, a reçu une balle dans le bas du dos. Il était toujours hospitalisé hier soir à l'hôpital Beaujon de Clichy, en service de soins continus, après avoir passé de longues heures aux urgences. Les deux autres victimes, Fadel, un cuisinier âgé de 24 ans, et Karim, 27 ans, ont été respectivement blessées à la cheville et au dos. « Medhi venait de garer sa voiture rue du Faubourg-Saint-Denis, lorsqu'il est tombé sur cette scène, racontait hier son frère, qui attendait des nouvelles, entouré de sa famille et de ses amis, aux urgences de Beaujon. Il n'a évidemment rien compris à ce qui était en train de se passer... Et puis, les jeunes ont réalisé qu'il s'agissait de policiers, parce qu'ils parlaient de leurs collègues qui allaient arriver. »


    « Celui qui tirait courait dans tous les sens, et criait, se souvient un jeune. A aucun moment, ils n'ont cherché à contrôler notre identité, franchement, personne n'a rien compris. "On a juste vu qu'ils étaient ivres". Et puis les trois blessés se sont écroulés. Là, on a commencé à réaliser, et l'un de nos amis a envoyé un coup dans la mâchoire du tireur, l'a désarmé, et nous avons appelé les secours. Pour Medhi, c'était moins une, remarque-t-il. Il aurait pu ne pas survivre. »

    Dans l'attente des premiers éléments de l'enquête qui a été confiée à la deuxième division de police judiciaire et à l'IGS, la police des polices, le jeune homme est en garde à vue à Beaujon, tout comme les deux policiers, âgés de 36 et 38 ans. Ils ont, en outre, été suspendus hier soir, « à titre conservatoire dans l'attente des conclusions et des résultats de l'enquête » par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie.

     Le préfet de police, Michel Gaudin, duquel dépend la police régionale des transports, a, quant à lui, ouvert une enquête administrative. L'affaire pose à nouveau le problème de la détention d'armes par les policiers alors qu'ils sont hors service.

     Frédéric Lagache, le secrétaire national du syndicat Alliance, sans vouloir se prononcer sur le fond de l'affaire, encore trop confuse, indique qu'« il n'est pas irrégulier, pour un fonctionnaire, de transporter son arme s'il se trouve dans sa région d'affectation... Dès lors qu'elle ne présente pas de dangerosité pour lui-même ou pour le citoyen ».

    Le Parisien - 30 mai 2008

  • "Jactance cinécadémique"


    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Que serait le festival de Cannes sans la propagande politique ? Pas grand chose. Juste du cinéma, sans doute… et alors, cette manifestation à l’origine dédié au 7e Art, qui pourrait-elle bien intéresser ? Quelques millions de spectateurs, à peine… Alors que depuis tant d’années, elle ne cesse de complaire aux Grands Gourous contemporains qui rendent leurs verdicts dans les colonnes du Monde, de Libération ou de Télérama, tout comme Saint Louis rendait la justice sous son chêne de Vincennes… ou peut-être bien est-ce le contraire, les choix de sélections, puis de récompenses étant plus sûrement encore dictés par ces derniers.
    Nicolas Bonnal rappelle fort à propos que «
    le grand critique Jacques Lourcelles, auteur du merveilleux “Dictionnaire des films”, a bien vu la transition dans les années 60, lorsque les festivals ont pris le pouvoir culturel et précipité la disparition du grand cinéma traditionnel, qui conciliait le commerce et la qualité. Lourcelles dénonce des auteurs tels que Resnais, Godard, Leone ou bien Bergman et Antonioni. Depuis, le cinéma a décliné et a perdu même pour notre auteur son innocence et sa candeur.
    Chaque année, les jurys du festival de Cannes consacrent un film nul, politiquement correct jusqu’à la caricature, et oublié quelques mois plus tard, alors que toutes les vidéothèques familiales sont pleines de Walt Disney ou de westerns de John Wayne.
    »(1)
    Cette année, la palme d’or a été décerné au film de Laurent Cantet Entre les murs, dans la droite ligne de cette obligation de bien-pensance politique. Il raconte la vie d’un collège dans un quartier difficile et, colossale finesse, est interprété par de « vrais » élèves et de « vrais » professeurs. Aucun d’eux n’est acteur professionnel. C’est donc un documentaire avant tout… et n’aura au moins pas coûté cher, c’est déjà ça !
    Ne l’ayant pas vu (sortie en salles seulement le 15 octobre prochain), je me garderai bien d’émettre le moindre jugement sur son intérêt artistique.
    Yves Daoudal, éditorialiste de l’hebdomadaire National Hebdo rappelle toutefois(2) que le sujet s’inspire du livre de François Bégaudeau et de son expérience de professeur dans un collège multiethnique. Il cite un passage du livre – un dialogue entre l’auteur et ses élèves – qui laisse pantois. Non, sur le différend portant sur la définition du terme « pétasse », mais sur le « langage » du professeur, identique en tout point à celui du troupeau qu’il a en charge – en tout cas sur le papier – d’éduquer : « Je vous ai pas traité de pétasses, j’ai dit qu’à un moment donné, vous aviez eu une attitude de pétasses, si tu comprends pas ça la différence t’es complètement à la rue ma pauvre. »
    Ça y’en a être de la bonne jactance académique, y’à pas !
    De mauvais esprits pourraient penser qu’avec des professeurs d’une telle qualité, on comprend mieux l’absentéisme fort élevé dans leurs collèges.
    Ah oui, au fait, monsieur Bégaudeau est… professeur de français ! Mais on l’avait deviné.

    NOTES
    (1) « Cannes ou le scandale permanent », chronique internet disponible sur www.philipperanda.com.
    (2) National hebdo, n°1245, 29 mai-4 juin 2008.

    © Philippe Randa est écrivain et éditeur (www.dualpha.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.philipperanda.com.
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    30 mai 2008

  • La nuit, tous les chats sont gris...

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  • VIDEO "Sarko, c'est moi!"

    http://www.dailymotion.com/video/x5kl9v_nicolas-sarkozy-a-rungis-sarko-cest_news

    27 mai 2008

  • VIDEO Affrontements récents en Belgique

    http://www.dailymotion.com/video/x5l97u_emeutes-anderlecht-belges-vs-immigr_news

  • VIDEO A Naples, lutte contre l'immigration clandestine

    http://www.youtube.com/v/MVgV5I-crkw&hl=fr

  • Manifestation silencieuse... avec drapeau algérien

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    En France, à Marseille, que signifie ce drapeau algérien en première ligne?

    Une marche à la mémoire de la mère et ses bébés tués accidentelement sur la route

    Photo: La famille de la victime, dont Mohamed, le père, entourée par Garo Hovsepian (à droite), le maire de secteur et Nora Preziosi (à gauche), adjointe en charge de l'action familiale.

    Ils se sont retrouvés une dernière fois sur ce maudit trottoir. Sur cette portion de bitume où le pire s'est produit, le 22 mai dernier. Boulevard Salvador-Allende (14e), hier matin, à 9h15, un cortège de 300 personnes a rendu un dernier hommage à Sabia, Lahouri et Aziz à l'endroit où la mère de 38 ans et ses bébés âgés de 3 ans et 8 mois ont été mortellement percutés par une moto, précédemment renversée par un véhicule.

    Le rendez-vous avait été donné devant le domicile des victimes, dans la cité Font-Vert, en présence de proches, de voisins et d'élus, dont Garo Hovsepian, le maire PS de secteur et Nora Preziosi, adjointe au maire UMP en charge de l'action familiale et originaire de la cité. Sur les lieux de l'accident, Karima a pris la parole, dignement, pendant que son frère aîné, le père de famille miraculeusement épargné lors de la collision, fondait en sanglots: "Les gens qui ont commis des actes pareils devront être sanctionnés, pour protéger d'autres vies. J'espère que d'autres ne commettront pas les mêmes gestes. Je remercie tous ceux qui nous ont soutenus dans ces moments très difficiles".

    À peine le discours achevé que le groupe s'est disloqué et tous les membres de la famille se sont engouffrés dans des voitures en direction de l'aéroport de Marignane pour suivre les dépouilles jusqu'à Oran. Une nouvelle épreuve les y attend avec l'inhumation des leurs, prévue aujourd'hui.

    (La Provence - 29 mai 2008)

    Drapeau algérien et récupération politique...

  • Néo-nazis et néo-musulmans

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    D'après les dernières informations, des responsables
    arrêtés seraient des néo-
    nazis admirateurs d'Adolf Hitler et de l'Allemagne nazie, et non pas des néo-fascistes, séides des thèses de Benito Mussolini.


    Même si ces clowns pitoyables, travestis en terroristes de la banlieue de Toulouse, ne sont pas très efficaces. La piste n'est pas très convaincante, mais a le mérite de calmer le jeu dans la communauté musulmane affectée par le symbole.Attendons que l'enquête progresse.

    Et espérons qu'il ne s'agit pas de donner en pâture aux médias et à l'opinion publique des "guignols pour info". En attendant que l'émoi suscité retombe comme un soufflé...

    L'incendie criminel a endommagé une salle qui accueille des associations et des cours d'arabe littéraire. Un container à ordures en feu avait été trainé jusque dans le local de 25 m2. Le responsable de la communauté, Amar Moqran avait comparé cet acte à la profanation des 148 tombes musulmanes du cimetière militaire du Pas de Calais, recouvertes d'injures visant l'islam et Rachida Dati. Une tête de porc avait même été pendue.

    LePost - 29 mai 2008

  • La mariée n'était pas vierge!

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    Mariage halal

    Un tribunal français a annulé un mariage parce que l'épouse avait menti sur sa virginité. Une première judiciaire.

    Le tribunal de grande instance de Lille a annulé en avril un mariage «pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint» car l'épouse avait menti sur sa virginité.

    Alors que la fiancée avait affirmé à son futur époux, musulman comme elle, qu'elle était vierge, il avait découvert le soir de leurs noces, le 8 juillet 2006, qu'elle ne l'était pas. Il avait alors engagé une procédure de nullité relative de l'union, plutôt qu'un divorce par consentement mutuel. Cette procédure revient à gommer le mariage, comme s'il n'avait jamais été contracté.

    Le tribunal a annulé l'union car il a estimé que l'époux l'avait conclu «sous l'empire d'une erreur objective» et qu'«une telle erreur était déterminante dans son consentement», selon le jugement publié dans la revue juridique le «Recueil Dalloz».



    Il semble que ce soit la première fois qu'un tel motif permette d'annuler un mariage. Contacté par l'AFP, le ministère de la Justice a admis «ne pas avoir le souvenir» d'une annulation antérieure de mariage pour tromperie sur virginité. «Il s'agit d'une décision d'espèce» fondée sur l'article 180 du Code civil concernant les «erreurs sur la personnalité du conjoint», a précisé Guillaume Didier, porte-parole de la Chancellerie. «Ce n'est en aucun cas une disposition inspirée par la morale» mais par «le mensonge, d'ailleurs reconnu par son auteur», la jeune mariée de Lille.

    Apprenant la nouvelle, la philosophe et écrivain française Elisabeth Badinter a aussitôt clamé sa «honte». «Je suis ulcérée par la décision du tribunal d'accepter de juger ça parce que la sexualité des femmes est une affaire privée et libre en France, absolument libre», a déclaré Elisabeth Badinter sur France Inter. Craignant que cette décision n'aboutisse «à faire courir nombre de jeunes filles musulmanes dans les hôpitaux pour se faire refaire l'hymen» elle a dénoncé la pression que la décision leur fait porter.

    Selon les dernières statistiques disponibles, 745 mariages ont été annulés en 2004. Six fois sur dix, la demande est à l'initiative du procureur de la République, dans la majorité des cas pour absence de consentement, c'est-à-dire mariage forcé.

    Le Parisien 29 mai 2008

  • Berlin: les "triangles roses"

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    Inauguration le 27 mai 2008
    Berlin s'est enrichi, mardi 27 mai, d'un nouveau lieu de mémoire : un monument pour les "triangles roses", ces milliers d'homosexuels déportés ou torturés par les nazis, y a été inauguré non loin du mémorial de l'Holocauste, qui commémore le génocide des juifs d'Europe.

    A l'ombre des arbres du Tiergarten, grand parc du centre de la capitale situé tout près de la porte de Brandebourg, ce cube de béton de cinq mètres de haut est percé d'une fenêtre oblique à travers laquelle les passants peuvent regarder une vidéo mettant en scène un baiser entre deux hommes.

    Le gouvernement allemand entend rendre hommage à une catégorie de victimes du nazisme largement ignorée de la mémoire collective après 1945, a souligné lors de la cérémonie d'inauguration, le maire de la capitale, Klaus Wowereit, lui-même homosexuel déclaré.

    A l'époque nazie, plus de 50 000 personnes ont été condamnées du fait de leur orientation sexuelle, en vertu d'un article du code pénal abrogé seulement en 1969 – l'homosexualité n'étant totalement dépénalisée en Allemagne que depuis 1994. Selon les estimations, entre 5 000 et 15 000 homosexuels ont été déportés dans les camps de concentration, où ils n'étaient pas assassinés immédiatement, mais où la grande majorité d'entre eux, contraints de porter un triangle rose qui les plaçait au plus bas de la hiérarchie des camps, est morte d'épuisement et de mauvais traitements.

    Cette politique, que les nazis n'appliquèrent qu'aux seuls Allemands – par volonté de "purifier" la race aryenne – a également donné lieu à des expérimentations médicales sur les déportés homosexuels, soumis à des injections hormonales.

    (Source: Le Monde - 29 mai 2008)

     

  • Entre nos murs

    La nouvelle est tombée mercredi, trois jours après la remise de la Palme d'or du 61e Festival de Cannes au film Entre les murs. La mère d'un des jeunes acteurs du film a été régularisée mercredi à Paris, ont annoncé le réalisateur Laurent Cantet et le Réseau éducation sans frontières (RESF). D'origine malienne, Aïssata, la mère de Boubacar, élève du collège Françoise Dolto, dans le XXe arrondissement de Paris, attend désormais "la fabrication de sa carte de séjour".
     
    Pour l'heure, "le récépissé de titre 'vie privée et familiale' qu'elle a obtenu aujourd'hui l'autorise à travailler", expliquent Cantet et
    RESF dont le réalisateur est militant. Laurent Cantet avait parrainé la mère de Boubakar dans ses demandes de régularisation. Cantet et RESF "font le voeu que toutes les familles et les jeunes majeurs sans-papiers puissent, comme Aïssata, enfin vivre dignement et sereinement dans notre pays qui est devenu le leur". Les élèves-acteurs d'Entre les murs étaient revenus en héros lundi dans le collège parisien où a été tourné le film de Laurent Cantet.
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  • Draguignan: "Nous ferons justice nous-mêmes"

    Ça risque de chauffer, en fin de journée, dans le Var, entre Draguignan et Brignoles.

    Le gendarme placé en incarcération provisoire après la mort de Joseph Guerdner vendredi, à Draguignan, a finalement été remis en liberté mercredi soir.

    A la gendarmerie de Draguignan, c'est le soulagement: "Nous sommes satisfaits, bien sûr, c'est tout ce qu'on attendait" déclarait hier soir au Post un gendarme de la brigade.

    Mais la communauté des gens du voyage de Brignoles, en émoi
    , avait prévenu: si le gendarme était remis en liberté, ils n'en resteraient pas là.

    "On est effondrés. On va faire notre justice nous-mêmes", "
    Ça ne va pas s'arrêter là, ça va même aller très loin", "C'est de la provocation" ont déclaré des membres de la famille de Joseph Guerdner à RTL.

    Des manifestations sont prévues?
    Deux marches silencieuses sont prévues cet après-midi, selon la gendarmerie de Draguignan: une à Brignoles, dans l'après-midi, après les obsèques, une autre à Draguignan, ce soir, à 19h.

    Un dispositif spécial de sécurité a été mis en place?
    "Oui. Nous avons mis en place les moyens appropriés pour faire face à la menace. Nous allons rester vigilants, car nous sommes tous concernés" déclare au Post la gendarmerie de Draguignan.

    Les gendarmes se sentent-ils menacés?
    "On est tous des cibles potentielles" ajoute la gendarmerie. "Et puis, les gens du voyage sont une communauté, mais nous aussi: on a des familles, on vit sur place à la gendarmerie, et on porte un uniforme. On sait où et comment nous trouver."

    Mis en examen pour "coups mortels", le maréchal des logis chef de 42 ans a été placé sous contrôle judiciaire. Ce contrôle strict lui interdit d'exercer sa profession et d'habiter dans le Var. Il a eu recours à une agende de sécurité pour protéger sa résidence.

    Les funérailles de Joseph Guerdner seront célébrées cet après-midi à 15h en l'église Saint-Sauveur de Brignoles.

    (sources: Le Post,
    RTL, Le Parisien, AFP) -29 mai 2008