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Blog - Page 1877

  • Draguignan: des enfants étaient à proximité de l'évadé

    Un détail important de l'enquête sur la mort d'un évadé à la gendarmerie de Draguignan a été révélé lundi par l'avocat du gendarme, accusé d'avoir tiré.

    Selon lui, le militaire a agi "dans les conditions de l'application stricte des règles de l'usage de l'arme en matière d'un individu dangereux" alors que des enfants se trouvaient environ à 25 mètres de l'endroit où s'est produit le drame. "Et il faut savoir aussi que dans la zone mitoyenne à la gendarmerie se situe une institution religieuse où il y avait des enfants en internat", a déclaré Me Lionel Escoffier. "A ce moment-là, l'intime conviction du gendarme était qu'il y avait absolue nécessité de faire usage de son arme pour stopper l'évadé en tirant dans la nuit vers les membres inférieurs", a-t-il ajouté.
     
    L'homme a été tué vendredi soir alors qu'il s'enfuyait menottée de la gendarmerie où il était gardée à vue pour une affaire d'agression à main armée et de séquestration. Le fugitif avait sauté par la fenêtre de la gendarmerie dans une cour donnant sur  les bâtiments où vivent les familles des gendarmes. Atteint de trois balles, il avait ensuite sauté un grillage pour se retrouver dans l'enceinte d'une école  religieuse où il avait été retrouvé agonisant. Le fugitif "était déterminé à se soustraire à la garde à vue dont il faisait  l'objet", selon l'avocat qui s'est dit "surpris et déçu" de la réquisition d'un  mandat de dépôt par le parquet. Selon lui, ce mandat de dépôt "suscite au plan  national un important émoi au sein des forces de l'ordre, gendarmerie et police confondues".
     
    L'avocat s'est déclaré satisfait de la requalification des poursuites en "coups mortels" au lieu d'"homicide volontaire". Selon lui, les juges d'instruction ont considéré que l'intention de donner la mort n'était pas avérée et "ont  refusé de saisir le juge des libertés et de la détention", plaçant le gendarme  sous contrôle judiciaire strict.

    L'avocat a sollicité un délai pour préparer la défense du gendarme en vue d'une audience prévue dans les quatre jours. Outre une autopsie prévue lundi à Toulon, des expertises balistiques et une reconstitution, le procureur a demandé des examens radiologiques pour savoir si la mort pouvait également avoir été causée par le saut de 4,60 m effectué par le fuyard.
     
    D'après agence

  • Abomination: un sacrifice rituel?

    Un appel à témoin a été lancé mercredi par le procureur de la République de Versailles, après la découverte vendredi du cadavre d'une petite fille de 4 à 6 mois retrouvé «lourdement brûlé» en forêt de Saint Arnoult-en-Yvelines.

    «Il s'agit d'une affaire dramatique et très particulière», a estimé Michel Desplan lors d'une conférence de presse où il a appelé toute personne susceptible d'apporter des détails à se signaler auprès des gendarmes.

    Le cadavre de la fillette, «vraisemblablement blonde» et de type européen, a été retrouvé par le chien d'une promeneuse au pied d'un arbre, dans le bois de Bréau, à la frontière des Yvelines et de la forêt de Dourdan (Essonne), à environ 150 mètres de la route D 936.

    La victime, dont «le visage est méconnaissable», aurait été déposée il y a une semaine à dix jours, et brûlée après sa mort, a révélé une autopsie pratiquée samedi matin.


    Les restes d'une salopette bleue et d'un sac dans lequel l'enfant a été glissé ont été retrouvés sur place par les enquêteurs.

    Une information judiciaire pour «homicide volontaire sur mineur de 15 ans», sera ouverte mercredi après-midi, a précisé le procureur.

    L'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Versailles.

    Téléphone: 0800 001 023. Le numéro, disponible 24 heures/24, sera mis en service à partir de mercredi 16H00.

  • Draguignan: le gendarme a été remis en liberté

    La justice a décidé mercredi de remettre en liberté le gendarme mis en examen pour «coups mortels», après la mort d'un homme qui s'évadait menotté vendredi de la gendarmerie de Draguignan (Var).

    Le juge des libertés et de la détention, auquel il était présenté, a également décidé de le placer sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du procureur de la République, Christian Girard.

    Peu avant 18Hh0, le gendarme se trouvait toujours dans les locaux du palais de justice.


    Il est accusé d'avoir tué vendredi soir un homme de 27 ans, Joseph Guerdner, qui s'enfuyait menotté de la gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue dans une affaire d'agression à main armée et de séquestration d'un chauffeur-routier.

    L'incarcération du gendarme avait provoqué l'indignation de ses collègues. A la suite de l'intervention du patron de la gendarmerie nationale, le général Guy Parayre, les gendarmes avait finalement renoncé à une manifestation intitialement prévue mercredi au Luc (Var).

    Le Parisien - 28 mai 2008

  • Répression religieuse en Algérie

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    Mosquée de Constantine

    Habiba Kouider, une Algérienne de 37 ans, convertie au christianisme, comparaissait hier devant le tribunal de Tiaret (sud-ouest de l'Algérie). Jugée « pour prêche d'un culte non musulman sans autorisation », cette éducatrice avait été arrêtée il y a quelques mois en possession d'une dizaine de bibles. Une peine de trois ans de prison ferme a été requise contre elle le 20 mai.

    Le jugement a été reporté, le tribunal ayant demandé un complément d'enquête. Dans un procès séparé du même tribunal, hier toujours, le procureur a requis deux ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars - 5 000 € - à l'encontre de six autres convertis, accusés d'exercice illégal d'un culte non musulman. Membres de l'Eglise évangélique (protestante), ils avaient été interpellés à la sortie d'une messe célébrée sans autorisation.

    Il ne fait pas bon, dans l'Algérie d'aujourd'hui, se détourner de l'islam.

    L'affaire Habiba Kouider, qui a soulevé une grande émotion dans les milieux intellectuels algériens, témoigne d'une intransigeance grandissante des autorités. La liste des tracasseries que subissent les chrétiens d'Algérie est longue : en 2007, les catholiques sont invités par les autorités locales à partir en raison des menaces d'Al-Qaïda, des écoles privées sont fermées, les visas sollicités par l'archevêché d'Alger pour des visiteurs sont délivrés au compte-gouttes. En janvier, Pierre Wallez, prêtre du diocèse d'Oran, est condamné à un an de prison avec sursis pour avoir prié avec des clandestins camerounais « hors d'un lieu de culte ». En février, la carte de résident de Hugh Johnson, président de l'Eglise protestante d'Algérie, n'est pas renouvelée. Le pasteur, âgé de 74 ans, habitait Alger depuis... quarante-cinq ans !

    Les cultes non musulmans restreints de manière drastique


    Le durcissement remonte à une loi votée en février 2006 qui restreint de manière drastique la pratique des cultes non musulmans. En ligne de mire des autorités algériennes, les Eglises protestantes évangéliques, au prosélytisme ardent et efficace. Le ministère des Affaires religieuses a ordonné la fermeture de vingt-cinq lieux de culte appartenant à des « communautés chrétiennes » non autorisées relevant de l'Eglise protestante. Et les catholiques et leurs prêtres, dont dix-neuf ont été tués entre 1994 et 1996 par des islamistes, sont les victimes collatérales de cette campagne contre les évangélistes, des missionnaires très actifs venus d'Amérique du Nord. Hier, le président de l'Eglise protestante d'Algérie, le pasteur Mustapha Krim, a demandé l'abrogation de la loi de 2006.

    Le Parisien - 28 mai 2008

  • Les commentaires injurieux

    Les commentaires injurieux, insultants, voire orduriers, ne sont pas acceptés sur ce blog.

    "Pour ce qui est des commentaires injurieux, vous pouvez saisir la justice, ou demander à ces personnes de cesser toute activité sur votre blog sous peine de poursuites" (Hautetfort)

    28 mai 2008

  • Vient de paraître...

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    Paul-Georges Sansonetti, Les Runes et la Tradition primordiale, éditions Exèdre, 184 pages, 20 euros + 2 euros frais d'envoi, chèque à l'ordre de Crusoe

    Adresse:  BMB  BP 5016913795  Aix-en-Provence cedex 3.

      

    Désignant l’écriture des anciens Germains, le mot rune signifie « secret », « mystère », termes directement évocateurs d’ésotérisme et d’initiation. Si, dans leur ensemble, les universitaires concèdent qu’il existe un usage religieux ou magique des runes, il n’entre pas dans leur conception du sacré que cette écriture fasse référence à ce qui, constituant sans doute la plus grande énigme de l’Histoire, appartient aux profondeurs de l’âme européenne.

                S’écartant de la théorie officielle affirmant que les runes furent créées au premier siècle de notre ère à partir de lettres alpines ou nord-étrusques, le travail du professeur Paul-Georges Sansonetti propose un tout autre regard sur ces caractères présentant la singularité de privilégier les formes angulaires, comme pour transcrire une géométrie sacrée formatrice des structures mentales d’un être originel en résonance avec l’univers. Conséquemment à cela, le décryptage du système runique apporterait la preuve de l’existence de ce que l’on nomme, depuis René Guénon, la Tradition primordiale, source même des divers domaines initiatiques.

                En nos temps présents où la déliquescence des sociétés a principalement pour cause l’oubli total des origines, la connaissance des runes nous fait redécouvrir les fondements d’un monde occulté. Monde que l’ancienne sagesse du Nord savait adossé à l’éternité.

    Paul-Georges Sansonetti est diplômé de l’École du Louvre et de l’École Pratique des hautes Études (Sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de Chargé de conférence ; il a publié plusieurs ouvrages ainsi que de nombreux articles consacrés aux mythes et aux symboles, notamment dans la revue Hyperborée. Il est titulaire d’un doctorat de lettres traitant de l’ésotérisme des romans arthuriens. Ce dernier travail est enfin accessible au public sous le titre Chevalerie du Graal et lumière de Gloire.
  • Gendarmes menacés à Draguignan

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    Gendarmes face à la communauté gitane à Draguignan
    Joseph Guerdner, jeune gitan de 27 ans basé à Brignoles, est mort vendredi après son interpellation à la gendarmerie de Draguignan.

    Depuis, la situation est plus que tendue, dans le secteur, entre gendarmes et gitans.

    Samedi,
    plusieurs voitures de gendarmes ont été incendiées, et des incidents ont éclaté près du palais de justice.

    Les familles de gendarmes de la caserne de Draguignan ont aussi été "physiquement menacées" selon un gendarme, lundi, sur Le Post.

    Demain, le juge des libérés, saisi par le parquet, rendra la décision que tous attendent impatiemment: le maintien, ou non, du gendarme en détention.

    La gendarmerie de Draguignan répond au Post.

    Quelle est l'ambiance chez vous?
    "C'est le stress. On est stressés, nos femmes sont stressées, et nos enfants sont stressés. Ils ne sortent plus jouer dehors. On préfère être prudents."

    Pourquoi?
    "On a tous été menacés ici. C'est donc logique de faire attention, non? En plus, on ne maîtrise pas cette population."
    Quelle est l'ambiance à Draguignan?
    "C'est tendu-tendu. Il y a eu des incidents hier soir, et des familles de gendarmes sont menacées dans leur intégrité physique par des personnes de la communauté des gens du voyage. Elles leur ont dit qu'elles allaient violer leurs femmes, leurs enfants..."

    Allez-vous vous rassembler demain comme le disent certains?
    "Non, ce n'est pas prévu. Et je pense qu'un rassemblement de gendarmes ou une manifestation desservirait plutôt notre camarade. On doit être patient et attendre la décision de demain dans le calme. On est tous moralement avec notre camarade. Il sait qu'on le soutient."

    Craignez-vous des représailles si votre collègue est libéré?
    "Oui, bien sûr. Les gitans ne seront pas contents. Un dispositif de sécurité sera alors sans doute mis en place par la police. Déjà, ils seront sûrement devant le palais de justice demain pour tenter d'influencer la justice."

    Et si votre collègue est maintenu en détention?
    "On en restera pas là. On est soutenus par beaucoup de gens: population civile, magistrats,...On espère que ce soutien s'amplifiera. Nous n'avons qu'un souhait: que notre camarade soit dans les bras de son épouse et avec ses enfants demain soir."

    Où en est l'autopsie?
    "Elle a dû commencer ce matin à 11h. Je n'en sais pas plus, j'aimerais bien."

  • Le monde à l'envers

    Le gendarme qui avait abattu un homme tentant de s'évader à Draguignan a été mis en examen et placé sous mandat de dépôt.

    Le gendarme soupçonné d'avoir abattu vendredi un homme qui fuyait durant sa garde à vue à Draguignan (Var) a été mis en examen dans la nuit de dimanche à lundi pour coups mortels, a annoncé à la presse le procureur de la République de Draguignan, Christian Girard.

    Dimanche en fin d'après-midi, le gendarme avait été entendu par les magistrats instructeurs Pascale Cina et Marine Bruneu.

    Il a été placé sous mandat de dépôt et doit être à nouveau présenté devant le juge des libertés et de la détention dans quatre jours car il a demandé, comme l'y autorise la procédure, un délai pour préparer sa défense, a précisé le procureur.



    Parallèlement, des incidents qui n'ont pas fait de victime ont émaillé la soirée devant le palais de justice de Draguignan où les gendarmes mobiles ont chargé et utilisé les gaz lacrymogènes pour disperser une cinquantaine de membres de la communauté du voyage, à laquelle appartenait la victime, qui ont allumé un feu, renversé deux voitures et en ont brûlé une troisième.

    Après sa mise en examen le gendarme a été évacué du palais de justice sous escorte renforcée aux alentours de 01H15 lundi, vers une destination qui n'a pas été précisée.

    La qualification retenue par les deux magistrates instructeurs, à savoir des coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner, est moindre que celle d'homicide volontaire qu'avait retenue pour l'ouverture de son information judiciaire le procureur.

    «J'ai ouvert une information judiciaire d'homicide volontaire et je vais prendre des réquisitions de mandat de dépôt», avait en effet déclaré à la presse le procureur de la République de Draguignan, Christian Girard.

    M. Girard a néanmoins souligné qu'il s'agissait toujours d'une qualification criminelle.

    La mère de la victime a été reçue à 01H00 par le procureur. «Elle s'est déclarée satisfaite de la décision de justice même si c'est peu par rapport à sa douleur», a déclaré le procureur.

    «Elle était apaisée d'avoir pu se recueillir sur le corps de son fils», a ajouté M. Girard qui avait autorisé la famille à voir dimanche la dépouille à la morgue avant l'autopsie prévue lundi à Toulon,

    Joseph Guerdner, 27 ans, père de trois enfants, avait été abattu vendredi soir alors qu'il s'enfuyait menotté de la gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue dans une affaire d'agression à main armée et de séquestration d'un chauffeur-routier. Il avait été interpellé alors qu'il était sous contrôle judiciaire.

    La sécurité avait été renforcée autour des gendarmeries de Draguignan et de Brignoles, où avait été interpellée la victime jeudi avant son transfert à Draguignan, de crainte d'incidents, a-t-on indiqué auprès des gendarmes.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, trois véhicules avaient été incendiés dans la cour de la gendarmerie de Brignoles. Des morceaux de tissu ont été retrouvés sous les véhicules, confirmant une piste criminelle, selon la gendarmerie.

    Outre une autopsie prévue lundi à Toulon, des expertises balistiques et une reconstitution, le procureur a demandé des examens radiologiques pour savoir si la mort pouvait également avoir été causée par le saut de 4,60 m effectué par le fuyard.

    Le Parisien - 26 mai 2008

  • Qui sont ces faux taxis violeurs?

    En plein Festival de Cannes, un chauffeur de taxi clandestin a été interpellé après avoir abusé d'une cliente suédoise. La victime et sa soeur avaient embarqué dans le véhicule à la sortie d'une discothèque avant de mystérieusement s'endormir à l'arrière de la voiture.

    C'est une sordide agression qui en rappelle une autre encore plus tragique.

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, à Cannes (Alpes-Maritimes), un chauffeur de taxi clandestin a violé une jeune touriste suédoise de 30 ans qui avait pris place dans son véhicule alors qu'elle sortait d'une boîte de nuit. Le suspect, un père de famille d'une trentaine d'années mis en examen et écroué hier, s'était fait passer pour un taxi privé auprès de sa victime.

    Un fait divers qui évoque cruellement le souvenir de l'affaire Bruno Cholet. Ce quinquagénaire est soupçonné d'avoir assassiné, le 19 avril, Sussanna Zetterberg, une étudiante suédoise installée en France. La jeune fille sortait d'une boîte de nuit parisienne et, là aussi, l'agresseur s'était fait passer pour un chauffeur taxi afin d'attirer sa proie.

    L'agression de la semaine dernière s'est déroulée en plein Festival de Cannes.

    Ce soir-là, la jeune victime avait passé la soirée en compagnie de sa soeur de 34 ans dans un club de la Croisette, le Bâoli. Alors qu'elles recherchaient un moyen de transport, les deux festivalières ont été trompées par un homme d'une trentaine d'années se faisant passer pour un taxi privé. Après avoir embarqué dans son 4 x 4, les jeunes femmes expliquent avoir sombré dans une profonde léthargie. L'agresseur présumé en aurait profité pour abuser de la plus jeune des deux. Des analyses sont en cours pour savoir si elles ont été droguées. Toujours est-il que la plus âgée des deux passagères explique être revenue à elle tandis que le chauffeur abusait de sa jeune soeur inconsciente. Les jeunes femmes ont finalement réussi à prendre la fuite, non sans avoir eu le bon réflexe de relever le numéro d'immatriculation du véhicule. Un élément déterminant qui a permis aux enquêteurs de remonter jusqu'à son propriétaire, interpellé vendredi.

    Après avoir vainement tenté de nier les faits, le suspect, qui a admis jouer les taxis clandestins, a reconnu avoir « profité de la situation ». Domicilié à Vallauris, le faux taxi a en revanche contesté avoir administré la moindre drogue aux deux Suédoises. Il a été mis en examen pour viol et exercice illégal de la profession de taxi. Dépourvu de casier judiciaire, il est également poursuivi pour le vol des deux montres de marque de ses passagères.

    Deux autres touristes braqués

    Cette agression pose une nouvelle fois le problème des taxis clandestins. « Pendant le Festival, les faux taxis pullulent. La clientèle est nombreuse donc les clandos en profitent », enrage Christian Taricco, le président de la chambre syndicale des taxis de Cannes qui rappelle la dangerosité potentielle de ces agissements. Pour preuve, jeudi soir également, un couple de touristes a été agressé après avoir embarqué dans un faux taxi conduit par deux hommes à la sortie du palace le Palm Beach. Alors qu'ils étaient en route, un des deux hommes les a menacés avec une arme pour leur soutirer le contenu de leurs portefeuilles. Les infortunés fêtards ont ensuite été abandonnés à Théoule-sur-Mer. Les deux agresseurs sont recherchés.

    Le préfet de police Michel Gaudin a annoncé hier devant le conseil de Paris un renforcement des moyens de lutte contre les faux taxis dans la capitale. Selon lui, ils seraient environ « 200 ».

    Le Parisien - 27 mai 2008

  • FRANCAISE

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    Française
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    Un film français de Souad El-Bouhati avec Hafsia Herzi, Maher Kamoun, Aymen Saïdi, et Farida Khelfa

    Genre : Drame

    Française est le premier long métrage de Souad El-Bouhati, auteure en 1999 d'un court métrage très remarqué, Salam. Dans ce coup d'essai présenté à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs et primé à Clermont-Ferrand, la cinéaste évoquait déjà le thème du tiraillement entre les cultures, puisqu'il était question d'un vieil homme, immigré à la retraite qui veut quitter la France pour retourner au Maroc, son pays d'origine.

    Partir, revenir

    Souad El-Bouhati revient sur la genèse du projet : "J'ai toujours vécu en France. Mais le point de départ du scénario remonte à une expérience de mon enfance qui m'a énormément marquée. j'avais une petite copine algérienne qui, du jour au lendemain, a disparu. Aux nombreuses questions que je posais, la seule réponse qui m'était faite était : "Elle est retournée dans son pays." Pour moi, c'était l'incompréhension : elle était bonne élève, elle était née en France, elle ne m'avait jamais parlé de l'Algérie. Pour l'enfant que j'étais, c'était un paradoxe insoluble : comment peut-on avoir un pays qu'on ne connaît pas ?"

    Souvenirs d'en France... et d'enfance

    Souad El-Bouhati précise ses intentions : "Sofia est victime d'un traumatisme d'enfance. Elle a été enlevée, arrachée par une séparation brutale et inexpliquée à son monde, ses amis, à l'univers qui était le sien depuis sa naissance. Le pays d'origine qui lui manque tant n'est pas la France, c'est son Enfance. Française est l'histoire d'une jeune fille en quête d'elle-même qui se réalise. L'enjeu pour elle est de comprendre que l'Enfance est un "pays", qui est une part d'elle-même, et qu'elle devra quitter pour se construire en tant qu'adulte. Sofia n'est ni française ni marocaine, elle est les deux. Et cette double appartenance n'a pas de nom. Si pour la plupart des gens l'identité est liée à un territoire, pour moi l'identité est celle que l'on se construit, elle est devant soi. Comme le dit Elias Sanbar, nos racines sont aussi devant nous..."

    Copyright © Allociné 2008.

  • Le gendarme de Draguignan

    En France de pareils policiers sont immédiatement mis sous les verrous par Madame le Ministre de l'Intérieur.

    Le gendarme de Draguignan est mis en examen et la gendarmerie menacée par les amis et les parents du délinquant.

    On comprend que les gendarmes préfèrent s'installer au bord des routes avec des radars et faire payer les Gaulois qui commettent des excès de vitesse quand la vitesse est passée de 130 à 70, puis de 70 à 130 et soudainement à 90 .... Et Bing !

    Ou comment transformer les représentants de l'Ordre en acteurs du Désordre.

    Ce n'est pas le Gouvernement qui menace la Racaille, c'est la Racaille qui tient en otage le Gouvernement, plus vaillant en paroles électorales qu'en réalités tangibles.

    Un pays où le vol est découragé par la vente d'antivols (3 sur un vélo !) , d'alarmes sophistiquées et par de coûteux contrats d'assurance est un pays qui a perdu âme et dignité.

    Les Riches sont les mieux protégés et, en prime,  ils dictent  la Morale.

     

    Vitus - 26 mai 2008

     

     

     

  • Les 60 ans d'Israël au Trocadéro

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    Arthur offre le concert
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    Entrée libre

    Accès :
    Place de Varsovie et jardins du Trocadéro.

    Conseils :
    1. Pour ceux qui viennent en voiture se garer rive gauche de la Seine.
    2. Métro : la station Trocadéro sera partiellement ouverte.
    3. Pas de restauration sur place. Prévoir éventuellement un encas.
    4. Privilégier les vêtements avec les couleurs bleu et blanc.--------------------------------------

    18h30 : Spectacle

    Présenté par Francky Perez

    Danses et chansons d’Israël par la Troupe Adama et Sem Azar
    Film : l’histoire d’Israël, commenté par Daniel Haïk
    Défilé des mouvements de jeunesse
    Film : Nations Unies – New York - 29 novembre 1947
    60 ans – 60 shoffars
    Film : Tel-Aviv 14 mai 1948
    Danses et chansons par la Troupe Adama et Rika Zaraï

    20h30 : Cérémonie solennelle
    du 60ème anniversaire de l'Etat d'Israël

    Présentée par Robert Parienti

    Hynmes nationaux, Hatikva et Marseillaise, interprétés par Noa

    21h : Grand concert pour les 60 ans d’Israël

    Présenté par Arthur et Nikos Aliagas

    Avec Raphaël, Jenifer, Peter Cincotti, Vitaa, Sheryfah Luna, Stanislas, Sofia Essaidi, Martin Solveig, Noa, Julie Zenatti, Les Yeux Noirs, Michel Boujenah, Lara Fabian, Dany Brillant, Frédéric Lerner, Louisy Joseph, la Star Ac 7, Dan Kamit, Lââm, Hocus Pocus, Enrico Macias, Rika Zaraï et de nombreux autres surprises...

    23h30 : Fin de l’événement

    Source : Feujnight

  • Draguignan: c'est le gendarme qui est coupable!

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    La famille Guerdner devant la gendarmerie de Draguignan - 24 mai 2008

    AFP. Le gendarme soupçonné d'avoir abattu un homme durant son évasion vendredi soir de la gendarmerie de Draguignan (Var) devait être mis en examen dimanche, alors que la tension restait vive dans la communauté des gens du voyage dont la victime faisait partie.

    "J'ai ouvert une information judiciaire d'homicide volontaire et je vais prendre des réquisitions de mandat de dépôt", a déclaré à la presse le procureur de la République de Draguignan Christian Girard.

    Dimanche en fin d'après-midi, le gendarme, officier de police judiciaire et maréchal des logis-chef de la brigade de recherches de Draguignan, était entendu par les deux magistrats instructeurs Pascale Cina et Marine Bruneu. Elles devaient lui signifier sa mise en examen avant sa comparution devant le juge des libertés et de la détention.

    Le gendarme, relevé de ses fonctions par sa hiérarchie alors que l'inspection technique de la gendarmerie était saisie, "n'a pas enfreint les règles de la sommation", a souligné le procureur, rappelant que les gendarmes peuvent utiliser leur arme dans le cadre d'évasions.

    La qualification "n'est pas déterminée une fois pour toutes", a-t-il ajouté, "elle donne un cadre à la procédure pour savoir s'il s'agit d'un homicide volontaire ou de coups mortels".

    Outre une autopsie prévue lundi à Toulon, des expertises balistiques et une reconstitution, le procureur a demandé des examens radiologiques pour savoir si la mort pouvait également avoir été causée par le saut de 4,60 m effectué par le fuyard.

    Joseph Guerdner, 27 ans, père de trois enfants, a été abattu vendredi soir alors qu'il s'enfuyait, menotté, de la compagnie de gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue dans une affaire d'agression à main armée et de séquestration d'un chauffeur-routier. Le gendarme avait tiré à sept reprises, le touchant trois fois dont une au thorax.

    Guerdner s'était enfui vers 21H40 par une fenêtre, tombant dans une cour devant les habitations des gendarmes où vivent les familles. Grièvement blessé, il avait sauté un grillage pour se réfugier dans l'enceinte d'une école privée où il est mort vers 22H30 malgré les secours.

    Il avait été interpellé alors qu'il était sous contrôle judiciaire. Un pistolet armé de calibre 11,43 a été trouvé dans son véhicule selon par les enquêteurs.

    Sa famille a été autorisée dimanche à aller se recueillir devant sa dépouille à Toulon ce qui a été l'occasion selon le procureur d'un bref regain de tension. La veille, ses proches avaient manifesté leur colère devant le palais de justice de Draguignan qui était dimanche entouré d'un important dispositif de sécurité.

    "Nous avons élargi la sécurité de tous les casernements dans le département" a précisé à l'AFP le commandement de la gendarmerie du Var. Des renforts de gendarmerie et de police ont été acheminés, dont quelque 120 gendarmes mobiles de Lodève (Hérault) et Marseille ainsi qu'une quarantaine de gendarmes du Peloton d'intervention 2e génération d'Orange (PI2G).

    Dans la nuit de samedi à dimanche, trois véhicules ont été incendiés dans la cour de la gendarmerie de Brignoles, où Guerdner avait été interpellé jeudi avant d'être transféré à Draguignan. Il vivait dans un campement de gens du voyage de cette ville.

    Des morceaux de tissu ont été retrouvés sous les véhicules, confirmant une piste criminelle, et vont être soumis à des analyses ADN, selon la gendarmerie.

     

  • Prime aux fonctionnaires qui "s'expatrient"

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    Le montant de la future indemnité de mobilité versée aux fonctionnaires qui feront le choix d'être affectés dans les banlieues les plus sensibles pourra atteindre 10.000 euros sur trois ans.

    Les fonctionnaires qui feront le choix de venir travailler dans un quartier de banlieue difficile, ceux où la présence de services publics et de l'Etat fait particulièrement défaut, se verront octroyer une indemnité de mobilité pouvant atteindre 10.000 euros. Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargé de la Politique de la ville, a dévoilé ce montant hier devant les élus de l'Association des maires des grandes villes (AMGVF). Ce dispositif incitatif, dont Nicolas Sarközy avait fait l'annonce le 8 février dernier, lors de la présentation du plan Espoir Banlieue, s'appliquera aux agents de la fonction publique d'Etat.

    Le versement de ce « bonus » s'effectuera par tranches annuelles sur trois ans. Un décret pris en application de la toute nouvelle loi sur la mobilité en fixera les critères de déclenchement et les conditions de mise en oeuvre. Il lui faudra notamment dessiner les territoires qui seront déclarés éligibles à ce dispositif. Tous relèveront de la politique de la ville sans pour autant que les 646 zones urbaines sensibles (ZUS) y figurent exhaustivement.

    « Il s'agit d'une action ciblée sur les territoires où l'Etat a vraiment du mal à affecter ses représentants », indique-t-on en substance au cabinet de Fadela Amara. En outre, le niveau de cette prime devrait varier selon les sites, la somme de 10.000 euros étant considérée comme un montant maximal.

    Rénovation urbaine

    Face à des élus encore sur leur faim, trois mois après l'annonce du plan Espoir Banlieue, la secrétaire d'Etat mise aussi sur le lancement d'un second programme de rénovation urbaine. Complémentaire de celui piloté par l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine), il devrait mobiliser de 7 à 13 milliards d'euros d'investissement en faveur des banlieues sur six ans (2010-2015).

    Le chef de l'Etat avait promis en février dernier de pérenniser l'effort massif d'investissement déjà engagé à travers l'Anru ou en voie de l'être (40 milliards d'euros d'ici à 2012). Ce second programme devrait, selon le cabinet de Fadela Amara, s'exercer au profit de « projets qui n'ont pas encore pu sortir dans un certain nombre de quartiers prioritaires ou d'autres qui n'ont pu être traités que partiellement compte tenu de l'ampleur de leur périmètre ».

    Enfin, la secrétaire d'Etat a confirmé la tenue d'un Comité interministériel des villes (CIV), le 16 juin à Meaux. Cette instance nationale de pilotage de la politique de la ville n'a pas été réunie depuis plus de deux ans.

    (Les Echos - 21 mai 2008)

    Aller travailler au "Maghreb" ou en "Afrique noire" sur le territoire métropolitain!

    Les banlieues "sensibles" (à quoi et pour quoi?) ne font donc plus partie de la France. "Ils sont chez eux chez nous": mais oui!

  • Poème pour ma mère

    Boulevard Mérentié

     

    Il avait des maisons calmes et des passants légers

    C'est là que j'appris à aimer ma mère

    Plus que tout au monde

     

    Les dimanches étaient pareils à des arbres fruitiers

    Les semaines semailles mêmes de ma vie

     

    Elle m'apprenait

    La course si mobile des nuages

    Le soleil des lents après-midi d'été

     

    Sans mots ni phrases

    Le bonheur d'aimer

    Pour toute l'éternité

     

    Gaëlle Mann

     

     

  • LA FÊTE DES MERES

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    La fête des mères trouve ses origines dans l'adoration de la mère qui était pratiquée en Grèce antique. Ce culte païen comportait des cérémonies en l'honneur de Rhéa (ou Cybèle), la Grande mère des dieux. Ce culte était célébré aux Ides de Mars dans toute l'Asie mineure :

    (Source: Wikipédia)

  • Fantastique Ile de Groix

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    Ile de Groix

  • Phénomènes lumineux en Bretagne

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    Ile de Groix - Kerloret
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    Falaises de l'île de Groix
    Les observations de phénomènes lumineux dans le ciel breton intriguent. Des sphères roses ont été vues récement au-dessus de l'île de Groix (Morbihan). Elles étaient blanches au-dessus de Châteaugiron (Ille-et-Vilaine). Le même phénomène  avait été aperçu le 14 avril dans le ciel de Lanester (Morbihan) et le 28 avril dans celui du Relecq-Kerhuon (Finistère). Gendarmes et spécialistes recueillent les témoignages.
    (Aujourd'hui en France - 22 mai 2008)

  • Le tee-shirt qui provoque sa ire...

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    "Je dénonce cette dérive autoritaire attentatoire aux libertés. » Un avocat avignonnais, Me Roland Marmillot, s'est dit « désagréablement surpris » hier. Le motif : Nicolas Sarközy se constitue partie civile dans une affaire de tee-shirts parodiant les marques célèbres.
    Au milieu de la tourmente, sur un tee-shirt commercialisé par une société lyonnaise, JMB, un logo transformant le "o" du patronyme du Président en cible avec un slogan "Tolérance zéro... 50 points" ainsi que "Liberté, égalité, fraternité" maculé d'une tache de sang.
    Sur des tee-shirts commercialisés par d'autres sociétés, Lacoste, devenue "J'accoste", et Heineken se portent également parties civiles.

     

    Au milieu de cette ronde de tee-shirts qui déplaisent, une entreprise du Vaucluse, basée à Morières-les-Avignon : Arclo, et son gérant, Thierry Boeuf.
    L'affaire a débuté le 22 octobre 2007. Ce jour-là, Thierry Boeuf a vu débarquer dans son atelier deux gendarmes arrivés tout droit de Savoie, puisqu'un magistrat savoyard instruit l'affaire, et quatre militaires de Saint-Saturnin-lès-Avignon.
    Une fouille en règle est alors effectuée. « Comme s'il cherchait de la drogue », avait précisé le gérant morierois.
    Lors de la perquisition, ce ne sont pas moins de 6 000 logos détournés qui seront saisis entre le domicile, la fabrique et le magasin de la fille de Thierry Boeuf qui vend les fameux tee-shirts.

    Au terme d'une garde à vue de 12 heures, le gérant peut enfin rentrer chez lui et continuer à travailler. Car cette vente de tee-shirts ne constitue que 10 à 15 % de son chiffre d'affaires. Mais la production se poursuit avec des slogans toujours plus corrosifs comme, au sujet des radars qui ont fleuri aux bords des routes : "Racket autorisé de l'automobiliste ruiné".
    Dernier épisode judiciaire en date : une convocation chez le juge le 9 avril. Et une mise en examen à la fin du mois dernier pour contrefaçon, modification de marque sans autorisation, provocation à une infraction en matière de stupéfiants et incitation au terrorisme.
    « Il n'y a qu'une seule instruction. D'autres entreprises sont concernées », complète l'avocat.

     

    Marlboro qui devient "Malbarré", ou encore La Poste se transformant en "Riposte, on a tous à y gagner", sans oublier le symbole de la République Marianne auquel est accolé le slogan "Tout est imposé rien est proposé", ne plaisent pas aux marques.
    Mais Maître Marmillot le répète : « On peut comprendre qu'un débat civil puisse se poser, mais pas au pénal. »

    Pour revenir au tee-shirt avec le nom du Président de la République, commercialisé par la marque lyonnaise JMB, l'avocat estime qu'« on est dans la satire politique. Même de Gaulle n'a l'avait pas fait en mai 68. Il n'a engagé aucune poursuite, et pourtant il avait été attaqué ».
    Mais tout change. Les habitudes des présidents également.

    (Le Dauphiné libéré - 24 mai 2008)