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GAELLE MANN - Page 1660

  • Témoignages d'appelés du contingent victimes de l'atome

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    Créée en 2001, l’Aven, l’Association des vétérans des essais nucléaires, compte aujourd’hui 4 800 membres. Selon une étude réalisée en interne, 35 % de ses adhérents sont victimes de cancers, 55 % d’autres maladies graves. 10 % seulement sont en bonne .
    « Nous avons été les cobayes de l’atome », dénonce Guy Peyrachon. Sa vie a basculé lors de l’explosion de la première bombe tricolore, Gerboise bleue, le 13 février 1960. « J’étais à 10 km, en short, sans aucune protection. » L’armée affirme qu’il n’a couru aucun risque. Son dossier aurait été détruit. Guy a été renvoyé dans ses foyers « sans aucun suivi ». A 25 ans, il développe des nodules cancéreux sur la thyroïde. Miné par des crises d’épilepsie, il doit abandonner son poste de cadre supérieur dans les années 1980. « Mon fils a eu un cancer de la thyroïde à 30 ans. Je suis inquiet pour mes petits-enfants. » Financièrement, il n’a « droit à rien ».
    Plutonium 239, Césium 237, Strontium 90 : les substances radioactives ingérées au Sahara sont aussi variées que les pathologies développées aujourd’hui. Le visage mangé par des pansements, Lucien Parfait, un autre ancien des Gerboises, ne décolère pas. « On m’a coupé le nez, mais pas la langue ! » tonne l’intéressé, dont l’humour peine à masquer l’amertume accumulée. « La nous a laissé tomber. Beaucoup des nôtres sont sur leur lit de . Mon copain Gaston a été opéré 47 fois ! »
    Fernand, lui, a eu droit à une « balade » sur le point zéro de Gerboise bleue. Il se souvient des épaves de camions « coupés en deux ». « Certains de mes amis sont décédés. Moi, j’ai eu des cancers au niveau de la tête, mais on me dit que ça n’aurait rien à voir. » « A l’époque, les hommes, ça ne comptait pas, poursuit Lucien Parfait. On s’est servi de nous, mais le pire, c’est qu’ils nous ont oubliés, alors que dans leur logique, ils auraient pu continuer à étudier nos états de santé pour leurs expériences. »
    Le parisien - 16.02.10

  • Le document secret de l'armée française

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    (Cliquez sur l'image)

    Le rapport « confidentiel défense » que « le Parisien » - « Aujourd’hui en » s’est procuré est un résumé d’envergure sur les essais nucléaires au Sahara entre 1960 et 1966. Jusqu’à aujourd’hui, très peu d’éléments avaient filtré sur les expérimentations réalisées par l’armée française sur ses troupes dans le cadre de l’élaboration de la bombe atomique.

    Seul « le Nouvel Observateur » avait publié en 1998 un article sur Gerboise verte, le nom de code du dernier tir atmosphérique du 25 avril 1961, issu des archives de la Grande Muette. Aussitôt après, celle-ci les avait refermées.
    Le document que nous révélons porte notamment sur les manoeuvres en « ambiance », effectuées ce 25 avril 1961. En voici les principaux extraits.

    Etudier les effets de la bombe sur les hommes. Selon le rapport, il s’agit d’« expérimentations tactiques ». Leurs noms de code sont Garigliano pour les fantassins, Bir Hakeim pour les chars. Il s’agit d’« exécuter  deux manoeuvres dans un cadre offensif et une dans un cadre défensif » afin d’étudier « la réoccupation d’une position touchée par une explosion nucléaire ». 300 personnes y prennent part, essentiellement des appelés issus de régiments situés en Allemagne, 42e RI et 12e régiment de cuirassiers. L’objectif de ces essais est très clair : « Etudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l’homme par l’arme atomique. »

    La troupe à 275 m de l’explosion atomique. Le rapport relate très précisément la journée du 25 avril 1961, quelques minutes après l’essai atomique. A « H + 20 min, les hommes sortirent des abris, regardèrent le nuage avec appréhension (…). A H + 35 min, la section progressa à pied. Les véhicules vides suivaient à 100 m. Deux kilomètres furent couverts en 40 min (…). A 1 100 m du « point zéro » (NDLR : l’endroit où la bombe vient d’exploser), les hommes apercevaient nettement les dégâts occasionnés (…). A environ 700 m, (…) la progression fut stoppée. »
    « Le détachement d’engins blindés de reconnaissance traversa la zone de retombées à H + 1 heure. Une patrouille de véhicules tout-terrain était chargée de faire un raid sur le point zéro pour étudier les possibilités d’attaque en zone contaminée (…). Cette patrouille fut arrêtée à 275 m du point zéro. »

    Un masque antipoussière plutôt qu’un masque à gaz. Les enseignements tirés de cette manoeuvre sont édifiants. Le rapport indique par exemple que les hommes semblaient « capables de poursuivre le combat, dans la mesure où le moral n’aurait pas été trop fortement atteint ». En conséquence, en cas de guerre, il est indispensable d’obtenir un « coup au but » sur l’ennemi.
    Autre « problème » mis en évidence : le masque à gaz complique les communications. Il sera décidé que lors d’un conflit, « le commandant ne devra pas pénétrer en zone contaminée ». En revanche, pour les hommes à pied, comme « le rythme de la manoeuvre serait diminué de 50 % tant que le port du masque resterait obligatoire », son « remplacement par un masque antipoussière élémentaire a été demandé ».

    L’amateurisme des autorités. Les auteurs du rapport montrent comment les concepteurs des atomiques françaises font manipuler à la troupe des substances dont ils connaissent pourtant les dangers.
    Pour les essais souterrains, il est décidé que lors d’« un travail en atmosphère contaminée, l’autorité responsable peut autoriser les travailleurs à ne pas porter le masque (…) et leur faire inhaler en un jour, à titre exceptionnel, ce qui est normalement autorisé en trois mois ». Les militaires se réservent le droit d’« autoriser un court séjour sans précaution spéciale, même en zone interdite ». Quant à la puissance des bombes, elle reste totalement aléatoire. Pour Gerboise verte, « son énergie n’est pas connue avant le tir ».
    Les essais souterrains n’échappent pas à la règle. Alors que « seuls » quatre accidents étaient connus, le rapport montre qu’il n’y a qu’un tir sur les treize réalisés qui fut contenu, les autres donnant lieu à des fuites radioactives.
    Le parisien - 16.02.10
  • Des soldats français cobayes des essais nucléaires au Sahara

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    Essai nucléaire près de Reggane dans le désert saharien en 1960
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    Lucien Parfait (G) irradié au Sahara
    (Cliquez sur les photos)

    Un rapport confidentiel révèle que l'armée française a délibérément exposé ses soldats aux essais nucléaires réalisés en Algérie dans les années 60. Objectif : étudier les effets de la bombe sur l'homme.

    Il y a 50 ans, le 13 février 1960, la première bombe atomique française explosait dans le Sahara algérien. Jusqu'à 1966, seize autres essais nucléaires suivront. Douze d'entre eux connaîtront des fuites de liquides, poussière ou gaz radioactifs, provoquant l'irradiation accidentelle de centaines de soldats français et nomades présents sur les lieux.

    Aujourd'hui, une nouvelle révélation vient relancer le scandale des «irradiés de la République». Selon un rapport militaire, dont Le Parisien publie mardi des extraits, des soldats ont été délibérément exposés aux essais nucléaires. Objectif : «Etudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l'homme par l'arme atomique, afin d'obtenir les éléments nécessaires à la préparation physique et à la formation morale du combattant moderne». Ce document confidentiel intitulé «La Genèse de l'organisation et les expérimentations au Sahara» aurait été rédigé «par un ou des militaires anonymes» et «daterait de 1998», après l'abandon définitif des essais.

     

    Travail sans masque

     

     


     

    L'extrait révélé porte sur «Gerboise verte», le nom de code du dernier tir atmosphérique du 25 avril 1961. On y apprend notamment qu'une patrouille française a été chargée de «faire un raid» sur le lieu de l'explosion «pour étudier les possibilités d'attaque en zone contaminée». Elle s'arrêtera à seulement 275 mètres du «point zéro», l'endroit où la bombe a explosé. Cette manœuvre permettra ainsi à l'armée française de réaliser que le port du masque à gaz, qui perturbe les communications, ralentit la progression des troupes de 50%. Le rapport indique que «son remplacement par un masque antipoussière élémentaire a été demandé» pour les simples soldats. Le commandant des troupes, quant à lui, «ne devra pas pénétrer en zone contaminée».

    Les expositions délibérées aux radiations ne concernent pas que les essais atmosphériques «Gerboise». Lors des 13 essais souterrains qui suivront, entre novembre 1961 et 1966, le rapport révèle que «l'autorité responsable peut autoriser les travailleurs à ne pas porter le masque», prenant ainsi la responsabilité de «leur faire inhaler en un jour, à titre exceptionnel, ce qui est normalement autorisé en trois mois». Et les militaires peuvent autoriser un court séjour sans précaution spéciale, même en zone interdite», lit-on aussi dans le rapport.

     

    Morin veut «ouvrir les placards»

     

    Interrogé par Le Parisien, le ministre français de la Défense Hervé Morin dit ne pas connaître ce document. Il assure en outre que «les doses reçues lors de ces essais étaient très faibles». Il indique cependant avoir «demandé à ses services ‘d'ouvrir les placards', afin que chaque personne qui se pense victime des essais puisse avoir connaissance de ses relevés dosimétriques», qui mesurent la dose radioactive absorbée par une personne exposée à un rayonnement.

    Hervé Morin rappelle aussi l'adoption, le 22 décembre 2009, d'une loi sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Aujourd'hui encore, des milliers de vétérans des essais nucléaires, persuadés d'avoir été contaminés par la radioactivité, se battent pour la reconnaissance de leur préjudice.

    Le Figaro - 16.02.10

  • GB: un Sikh à l'extrême droite?

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    (Cliquez sur la photo)
    Un retraité sikh originaire d'Inde a annoncé aujourd'hui qu'il espérait devenir le premier adhérent de couleur du parti d'extrême droite britannique BNP, qui a modifié dimanche ses statuts sur ordre de la justice pour permettre aux non-blancs d'en devenir membres.

    Rajinder Singh, 78 ans, a déclaré avoir déposé sa demande d'adhésion au lendemain du vote en assemblée générale des membres du parti.

    Un tribunal britannique avait averti le BNP qu'il devait modifier ses statuts pour se mettre en conformité avec les lois sur l'égalité des races, sans quoi il serait susceptible de poursuites en justice.

    M. Singh, un enseignant sikh à la retraite, est né dans le Punjab occidental et a quitté l'Inde en 1967.
    Il a expliqué avoir vu le "potentiel de l'islam" en étant témoin de violences de masse dans sa région d'origine après sa partition en 1947 entre l'Inde et le Pakistan. Désormais, il entend contribuer à "sauver" le Royaume-Uni en oeuvrant pour éviter que des événements similaires ne s'y produisent.

    "L'islam est mondial, il n'a aucune loyauté envers le Royaume-Uni", a-t-il affirmé.
    "Le Royaume-Uni change, ce n'est plus le Royaume-Uni dans lequel je suis arrivé. Les Britanniques sont inquiets, et le BNP est une expression de leur inquiétude", a encore déclaré M. Singh.

    Le parti a indiqué que le retraité devrait en devenir un membre à part entière dès mardi.

    Le chef du BNP, Nick Griffin, a néanmoins précisé qu'il s'attendait à "un filet plutôt qu'à un raz-de-marée" en matière de demandes d'adhésion émanant de minorités ethniques de couleur.

    Le BNP n'a pas de député à la Chambre des communes, chambre basse du Parlement britannique, mais deux de ses membres siègent au Parlement européen depuis juin 2009.
    Le Figaro - 15.02.10

  • Allègre s'emporte contre le lobby "réchauffiste"

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Il y en a qui ont le génie du moment : alors que le GIEC subit, notamment, de la part de la presse britannique, des assauts quotidiens, alors que même Le Monde, en France, a été obligé ce week-end de consacrer une double page parfaitement impartiale aux critiques contre le GIEC (comme il semble déjà lointain, le temps de notre mémorable émission Ligne j@une), revoilà Claude Allègre, plus en forme que jamais, avec un nouveau livre, "L'imposture climatique". Oui, Hulot et les autres sont des "affairistes". Oui, Sarkozy est "manipulé" par le lobby réchauffiste. Le lancement du livre d'Allègre promet : nul doute qu'il va danser, avec jubilation, sur le GIEC agonisant.

    A la fin de son interview par Aphatie, ce matin, Allègre s'est même pris de bec avec le présentateur de RTL, Vincent Parizot. Parizot lançait le reportage à venir : une "expédition RTL" s'est rendue, au Bangladesh, à la rencontre des "réfugiés climatiques". "Si les eaux montent au Bangladesh, ce n'est pas de la faute du réchauffement, mais parce que la terre s'affaisse" rugit le géologue Allègre. Seuls le jingle et la pub interrompirent les combattants. Mais l'envoyé spécial de RTL au Bangladesh, qui n'avait sans doute pas entendu la querelle en studio, n'en démordait pas : s'il y a des réfugiés climatiques au Bangladesh, c'est de la faute de la montée des eaux du Bramapoutre, elle-même provoquée par la fonte des glaciers de l'Himalaya. Tous les représentants des ONG l'accompagnant renchérissaient.

    Les chers zauditeurs de RTL furent donc laissés seuls, avec la rage d'Alllègre, et l'explication des ONG du Bangladesh. Faites-vous votre opinion tout seuls, chers amis ! Tout juste les matinautes, se rendant sur le site de RTL, purent-ils constater ce que Parizot s'était bien gardé de révéler à l'antenne : "l'expédition RTL" au Bangladesh est organisée en partenariat avec la firme française bien connue, Total, qui, se retrempant dans les eaux pourtant polluées du Bramapoutre, espère sans doute se refaire une virginité. Et comment ne pas relier la découverte du délicieux et si discret petit logo, et les accusations furieuses de Allègre contre les "affairistes" du réchauffement ?

    @ARRÊT sur IMAGES - 15.02.10

  • Affrontements entre communautés immigrées en Italie

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    Après l'émeute à Milan - 14.02.10

    Les affrontements entre communautés sud-américaine et nord-africaine qui ont eu lieu dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février à Milan ont relancé la polémique permanente, en Italie, sur l'immigration. A la suite d'une dispute survenue dans un autobus, un Egyptien de 19 ans, Ahmed Abdel Aziz El Sayed Abdou, a été mortellement atteint d'un coup de couteau au thorax porté par un ressortissant péruvien.

    Ce meurtre, survenu dans un quartier du nord-est de Milan habité par de nombreux immigrés, a été le déclencheur de plusieurs heures d'émeute. Dix-sept voitures ont été renversées et cinq magasins appartenant à des Sud-Américains ont été saccagés par une centaine de Nord-Africains. Des témoins, cités par la presse italienne, racontent avoir entendu des cris comme : "Italiens, nous allons vous massacrer", alors que, de leurs fenêtres, des habitants du quartier hurlaient : "Retournez chez vous." Quatre Egyptiens étaient en garde à vue dimanche.

    Les violences racistes ont des précédents : le 20 septembre 2008, six Africains étaient assassinés par la Mafia à Castelvolturno, dans la banlieue de Naples, et des centaines d'immigrés manifestaient pour dénoncer "le racisme des Italiens". Les 7 et 8 janvier 2010 à Rosarno, en Calabre, des émeutes opposant des travailleurs journaliers africains aux habitants italiens ont conduit un millier d'immigrés à s'enfuir. Roberto Maroni, le ministre de l'intérieur, membre de la Ligue du Nord, et Silvio Berlusconi, le président du Conseil, ont attribué la responsabilité de ces affrontements à "l'immigration clandestine". La Ligue, très implantée dans l'Italie septentrionale et forte de quatre ministres au sein du gouvernement, veut profiter des émeutes de Milan pour justifier un tour de vis supplémentaire à l'encontre de l'immigration clandestine, quand bien même la victime de samedi était en situation régulière.

    "Les contrôles ne suffisent plus, a commenté Matteo Salvini, député européen et conseiller municipal de Milan. Il faut blinder le quartier, contrôler et expulser maison par maison, étage par étage." M. Savelli s'était fait remarquer en 2009 en réclamant des wagons séparés pour les Italiens et les immigrés dans le métro milanais.

    A la veille des élections régionales des 28 et 29 mars, la Ligue, qui vise la présidence de région en Vénétie et dans le Piémont, attise les peurs en comparant les violences de la capitale lombarde à celles des banlieues française en 2005. Pour le ministre de la simplification des lois, Roberto Calderoli, elles "sont une réponse à ceux qui s'obstinent à penser que l'intégration puisse advenir par la loi".

    La gauche - et une minorité de droite regroupée autour du président de l'Assemblée nationale, Gianfranco Fini - milite en faveur d'une politique plus accueillante et d'un processus d'intégration fondé notamment sur l'octroi de la nationalité dans un délai de cinq ans, contre dix actuellement.

    Le gouvernement s'y oppose et place des obstacles supplémentaires tels que la prochaine mise en place d'un permis de séjour à points, alors qu'il faut déjà plusieurs mois aux étrangers pour renouveler le leur. "Continuer à cultiver la question de l'immigration à des fins électorales et sans chercher à régler le problème n'est plus acceptable", a déclaré le secrétaire national du Parti démocrate (centre gauche), Pierluigi Bersani.

    Face aux flambées de violence régulières à l'encontre des immigrés, deux rapporteurs spéciaux de l'ONU pour les droits des migrants et contre le racisme, Jorge Bustamante et Githu Muigai, ont invité en janvier les autorités italiennes à "prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre les croissantes attitudes xénophobes". Le ministre de la politique européenne, Andrea Ronchi, a répondu : "En Italie, il n'y a pas de racisme. C'est une accusation de personnes qui ne connaissent pas l'Italie. "

    Le Monde - 14.02.10

  • Encore un élève agressé dans son lycée

    Un élève a été blessé à coups de cutter aujourd'hui dans un lycée du Val-de-Marne, a-t-on appris de source policière.

    Selon le site internet du Parisien, cet élève, né en 1992, serait scolarisé en classe de première au lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais. "Six personnes, les visages masqués par des capuches ou des écharpes, sont entrées dans le gymnase de cet établissement de 1500 élèves. Elles ont alors foncé sur la victime et, selon des témoins, l’ont frappé à coups de barre de fer et de tournevis", indique Leparisien.fr.

    Les agresseurs auraient pris la fuite, tandis que la victime - dont les jours ne sont pas en danger - a été transportée à l'hôpital Lariboisière, à Paris. Contactée par Lefigaro.fr, la direction du lycée Apollinaire n'était pas joignable dans l'immédiat.

    Ce nouvel incident intervient près de deux semaines après l'agression au couteau d'un élève de 14 ans dans le lycée Adolphe-Chérioux situé dans la ville voisine de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

    Le Figaro - 15.02.10

    Ndb: Règlement de comptes entre dealers?

  • En tournée dans le Golfe, Hillary Clinton cherche des alliés contre l'Iran

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    La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a dit lundi redouter "une dictature militaire" en Iran avec la montée en puissance des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime.

    En tournée dans le Golfe pour recueillir un soutien international à de nouvelle sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé, Mme Clinton a affirmé que les pays voisins de l'Iran avaient raison de s'inquiéter des ambitions nucléaires de la République islamique.

    S'exprimant lundi matin lors d'une rencontre avec des étudiants à Doha, la secrétaire d'Etat a assuré que les Etats-Unis n'envisageaient pas le recours à la force contre l'Iran pour contenir ses ambitions nucléaires mais qu'ils cherchaient à renforcer les pressions internationales sur ce pays à travers le Conseil de sécurité de l'Onu.

    Ces pressions "viseront notamment les entreprises contrôlées par les Gardiens de la révolution, qui à notre avis sont en train de supplanter le gouvernement d'Iran", a-t-elle dit, estimant que "l'Iran se dirige vers une dictature militaire".

    La veille devant le Forum islam/Etats-Unis à Doha, la secrétaire d'Etat avait déjà estimé que la montée en puissance des Gardiens de la révolution constituait "une menace très directe pour chacun".

    Les Etats-Unis, qui travaillent avec leurs alliés à de nouvelles mesures contre l'Iran en raison de son programme nucléaire, ont unilatéralement annoncé mercredi le renforcement de leurs sanctions contre les Gardiens de la révolution.

    Mme Clinton avait affirmé dimanche que Washington ne voulait pas s'engager dans des négociations avec Téhéran pendant que les Iraniens "sont en train de construire leur bombe".

    Lundi, elle a indiqué avoir relevé chez les dirigeants de la région qu'elle a rencontrés leur inquiétude quant à l'Iran et ses projets.

    "Beaucoup de dirigeants me disent qu'ils s'inquiètent des intentions de l'Iran. Ils se font du souci au sujet de l'Iran, ils ne veulent pas vivre dans une région où ils se sentent menacés", a-t-elle ajouté, affirmant que ces dirigeants "savent que l'Iran finance directement des activités terroristes dans la région".

    "Les gens ont raison de s'inquiéter", a-t-elle ajouté.

    Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de développer, sous couvert de programme civil, des armes nucléaires.

    L'Iran "ne laisse à la communauté internationale que le choix d'imposer un prix plus lourd pour ses mesures provocatrices", avait-elle dit dimanche.

    Par ailleurs, face à une opinion publique arabe frustrée par l'impasse actuelle dans le processus de paix israélo-palestinien, Mme Clinton a assuré que de "sérieuses" négociations de paix étaient possibles cette année entre les Palestiniens et les Israéliens.

    "J'ai bon espoir que cette année sera marquée par le début de sérieuses négociations" entre Israéliens et Palestiniens, a-t-elle déclaré au cours de la rencontre avec les étudiants.

    Un adjoint de l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, David Hale, se rendra dans les prochains jours à Ramallah, en Cisjordanie, pour rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas, a-t-on appris dans l'entourage de Mme Clinton qui a eu un entretien dimanche soir avec le négociateur palestinien Saëb Erakat, présent à Doha.

    M. Mitchell a récemment présenté une nouvelle initiative prévoyant des discussions indirectes entre Israéliens et Palestiniens pendant trois mois, avec l'espoir de relancer un processus de paix en panne depuis plus d'un an.

    Mme Clinton a quitté Doha en milieu de journée pour Ryad, où elle doit selon son entourage tenter de persuader l'Arabie saoudite de faire pression sur la Chine pour obtenir son appui à des sanctions contre l'Iran.

    Le Point - 15.02.10

  • Elisabeth Badinter contre le devoir de maternité

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    Élisabeth Badinter, 65 ans, est mère de trois enfants. Femme de lettres, philosophe féministe, elle publie "Le conflit, la femme et la mère " (Flammarion, 270 p, 18 €). Elle est une des trois filles du publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et la femme de Robert Badinter.
    Dans un nouveau livre, où elle fait de nouveau usage de sa liberté de ton, la philosophe combat l'idée que la femme doit tout à son enfant, « son lait, son temps, son énergie ».

    Entretien

    Vous décrivez une « révolution silencieuse », le retour de la maternité au coeur du destin féminin. L'a-t-elle jamais quitté ?

    Il y a trente ans, on débattait publiquement de l'émancipation des femmes, de l'égalité entre les sexes, du partage du travail. Les femmes défendaient leur liberté, une diversité de styles de vie et de modèles maternels. Depuis, une révolution souterraine a eu lieu. On exalte l'identité féminine. Des pressions s'exercent pour retrouver le modèle de la mère au foyer. C'est une régression que beaucoup d'Européennes refusent. Plus d'un quart des Allemandes restent sans enfant.

    Faire le choix de la maternité, est-ce forcément aliéner sa liberté ?

    Je ne mène pas un combat contre la maternité. Je mets en garde les jeunes contre le retour d'une idéologie naturaliste. Je crie au casse-cou si elles font le choix de l'épouse dévouée à son foyer. Qu'elles n'oublient pas qu'un couple sur deux ou trois se sépare. Que rien n'est pire que de se retrouver sans emploi, seule avec un enfant. Ou, faute d'avoir les moyens de se séparer, de devoir rester aux côtés d'un homme qui ne vous convient plus ou qui vous maltraite.

    Vous avez toujours combattu l'idée d'instinct maternel. Avec ce livre, le combat continue...

    En effet. De l'OMS au ministère de la Santé, en passant par les pédiatres et les sages-femmes, on assigne aux femmes le devoir d'allaiter. Toutes le doivent, le peuvent, c'est un commandement de la nature. Sinon, vous avez droit à cette phrase culpabilisante : « Vous ne voulez donc pas le meilleur pour votre enfant ? » Désolée, mais il y a deux catégories de femmes. Celles qui aiment à se retrouver dans l'état de mammifère et celles qui détestent. Celles qui adorent allaiter et celles qui n'aiment pas. Nous n'appartenons pas à l'espèce des babouins, qui font tous la même chose.

    Vous poussez le bouchon très loin : le nouveau maître de la femme serait le bébé !

    C'est une provocation. Mais quand on prétend que « c'est à la mère d'allaiter le bébé, le père n'a pas à donner le biberon », de fait, le père disparaît et le partage des tâches recule.

    Vous mettez dans le même sac naturalistes, écologistes, adversaires des biberons et défenseurs des couches-culottes lavables. Amalgame ?

    C'est le même mouvement d'idée : priorité au naturel. L'histoire des couches-culottes est révélatrice. Plus de couches jetables, elles polluent. Le raisonnement écologiste l'emporte sur le raisonnement féministe qui voudrait que l'on produise des couches biodégradables. Et surtout que l'on ne me dise pas, comme Mme Duflot, que la solution est la couche lavable que les hommes aussi peuvent enfourner dans les machines à laver. Les hommes ne font pratiquement rien à la maison.

    La France possède un taux de natalité record. Cela affaiblit-il votre thèse ?

    Les Françaises sont formidables : elles n'abandonnent ni le travail ni la maternité. On ne les culpabilise pas pour qu'elles ne soient que mères au foyer comme la « Mutter » allemande ou la « mamma » italienne. Notre politique nataliste est l'une des meilleures d'Europe, malgré le manque de places en crèche. Mais pour combien de temps ? Face à ce reflux du combat féministe libératoire, je mets en garde les jeunes générations : ne vous soumettez pas à un modèle exclusif.

     Ouest-France - 11.02.10

    Ndb: encore une pourrisseuse!

  • Rama Yade est "une anomalie"...

     

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    Rama Yade chez elle
    (Cliquez sur la photo)
    La secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade, invitée aujourd'hui sur France 2 pour évoquer son parcours de jeune femme politique issue de l'immigration, s'est définie elle-même comme une "anomalie statistique" dans un univers "gérontocratique".

    "Je suis comme une anomalie statistique dans la classe politique en tant que femme issue de l'immigration (d'origine sénégalaise, ndlr) et jeune, je ne corresponds pas aux canons de la vie politique traditionnelle", a déclaré celle qui, à 33 ans, est à la fois la benjamine du gouvernement et une des personnalités les plus populaires du pays. "Avant je me considérais comme tout à fait normale, mais quand je suis rentrée en politique, on a pointé tout de suite mes différences", a-t-elle ajouté, jugeant "un peu gênant" d'être ainsi considérée.

    "En même temps, a-t-elle poursuivi, pour les Français normaux, ceux qui ne sont pas des professionnels de la politique, je suis une Française comme les autres et ça me rassure, ça me rend optimiste pour mon pays".

    "La jeunesse de France a le droit d'être représentée en politique, d'avoir un espace d'expression, on ne peut pas avoir une classe politique uniquement gérontocratique", a-t-elle affirmé, avant de se reprendre: "Vous voyez ce que je veux dire, on ne peut pas avoir toujours les mêmes depuis 30, 40 ans" en politique.

    Interrogée sur la possibilité de voir un Noir ou une Noire devenir président en France, comme Barack Obama aux Etats-Unis, elle a estimé que la population était prête, mais pas "l'élite politique".Elle-même pense-t-elle à l'Elysée? "Absolument pas", a-t-elle répondu. "Je vis au jour le jour, je me contente très bien de mon travail actuel".
    Le Figaro - 14.02.10

     

  • Plus de bacon chez QUICK: de la dinde halal!

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    Quick à Roubaix
    La chaîne de restaurants QUICK, indirectement détenue par l’Etat Français et donc par les Français eux-mêmes, franchit un pas supplémentaire dans la satisfaction des revendications communautaristes des musulmans.
    Ainsi à ROUBAIX, les hamburgers traditionnels au bacon ont été purement et simplement retirés du menu et uniquement remplacés par des hamburgers halal à la dinde…
    Les clients non musulmans n’ont donc désormais même plus le choix…ce qui est tout à fait scandaleux, même si l’enseigne se défend maladroitement des pressions qu’elle a subies en prétextant une « expérimentation » momentanée…
    Comme quoi l’intégration, ça marche !
    Les Français « de souche » de Roubaix sont maintenant intégrés à l’islam puisqu’ils mangent tous halal !
    Prochaine revendication que l’on peut imaginer : une salle de restauration pour les hommes et une pour les femmes (voilées si possible) et QUICK bien sûr expérimentera…
    Et si nous décidions de ne plus mettre nos pieds -de cochons- chez ces gens-là ?
    NPI - 14-02.10

  • La Commission européenne soutient les musées juifs dans leur passage au numérique

    La Commission européenne accorde des subventions aux musées juifs pour aider leur passage au numérique. Une subvention qui permettre au projet Judaica Europeana d’être mené à bien. L’aide est estimée à 1,3 millions €.

    En supplément à l’aide de la Commission européenne, les établissements culturels figurant sur le portail ont contribué à son financement. Les fonds ainsi récoltés s’élèvent donc à 2,6 millions €. Le projet a été initié par l’Association européenne de la Culture Juive à Londres et la Bibliothèque de l’Université Goethe de Francfort.

    Après deux ans de travail, les collections de l’Alliance israélite universelle de Paris, la bibliothèque yiddish Medem de Paris, La bibliothèque nationale d’Angleterre, les archives juives hongroises, le Musée juif Grec, le ministère italien du patrimoine culturel, l’Institut historique juif de Varsovie Emanuel Ringelblum et le Jewish Museum de Londres devraient mettre en commun et à disposition des internautes leurs ressources.

    Universitaires, amateurs et étudiants pourront effectuer des recherches sur le Portail début 2011. Le Dr. Rachel Heuberger, directrice de la collection judaïque à la bibliothèque universitaire Goethe, a déclaré: « C’est une excellente occasion pour les institutions culturelles de promouvoir la culture juive en Europe et de stimuler la recherche. »

    NPI - 14.02.10

  • Meurtre du major Patrice Point: deux gitans arrêtés

    14/02/2010 – 12h00
    VILLEVAUDE (NOVOpress)
    – Deux hommes hommes ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur la mort du major Patrice Point, écrasé contre un muret par un 4X4 volé à Montévrain (Seine-et-Marne) fin décembre. Jason Bottier, 20 ans, est soupçonné de cet assassinat perpétré lors d’un cambriolage.

     Il a été interpellé hier, ainsi que son cousin, par la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) de Versailles (Yvelines). Les deux hommes font partie d’une bande de gitans forte d’une centaine de membres basée à Villevaudé (Seine-et-Marne).

    L’assassinat du policier Patrice Point, le 27 décembre dernier, avait suscité une immense émotion au sein de la police. Ce père de famille de 51 ans avait été décoré à titre posthume par le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux le 6 janvier, en présence d’un millier de policiers.

  • Les transsexuels ont peur de ne plus être remboursés

    Une association transgenre craint que la transsexualité, sortie officiellement de la liste des maladies mentales mercredi, ne soit plus prise en charge par la sécurité sociale.
    "L'Etat français ne vient absolument pas de 'dépsychiatriser' la transidentité ! Il vient de la dérembourser", a estimé dimanche l'association Transgenre Strasbourg dans un communiqué.

    Il vient de priver "bon nombre de personnes transidentitaires de tout moyen de remboursement de leurs soins, sans leur en fournir d'autres, par exemple sous forme d'une affection longue durée (ALD) 'indéfinie', comme il l'a pourtant promis officieusement en 2009", est-il ajouté.

    La ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait indiqué en septembre que les transsexuels français continueraient à être pris en charge par la sécurité sociale.
    Cela devrait se faire par le classement du transsexualisme comme ALD "hors liste" ou pourrait être classé comme "maladie orpheline", selon le Comité IDAHO (International Day Against Homophobia and transphobia).

    Toutefois, aucune nouvelle assurance n'a été donnée aux transsexuels dans le décret publié mercredi au Journal officiel. Ce décret supprime "les troubles précoces de l'identité de genre" d'un article du code de la sécurité sociale relatif aux "affections psychiatriques de longue durée".

    Le Figaro - 14.02.10

  • Grèce : ces financiers pourris qui mènent le monde

    Des banques de Wall Street comme Goldman Sachs ont utilisé des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l'origine de la crise financière américaine, pour aider la Grèce à dissimuler l'ampleur de sa dette, écrit aujourd'hui le New York Times.

    Un montage élaboré par Goldman Sachs a notamment permis en 2001, juste après l'adhésion d'Athènes à l'Union monétaire européenne, d'aider le gouvernement grec à emprunter des milliards, selon le journal qui cite "des personnes au courant de la transaction".

    Ce schéma est resté caché du public car il prenait la forme d'une transaction sur devises, plutôt qu'un prêt. Il a aidé Athènes à respecter les règles édictées par Bruxelles en matière de déficit tout en continuant de vivre au-dessus de ses moyens, selon le Times.

    Goldman Sachs a reçu quelque 300 millions de dollars de commission pour ce montage, selon le NYT citant "plusieurs banquiers au courant de la transaction". En échange d'argent frais, le gouvernement grec a renoncé à des revenus futurs, comme des taxes d'aéroports ou des recettes du loto, pendant les années à venir.

    Selon leurs détracteurs, ces accords n'étant pas été enregistrés comme des dettes trompent les régulateurs et les investisseurs sur la réalité de l'endettement du pays, selon le journal.

    Le journal précise encore que début novembre 2009, trois mois avant qu'Athènes devienne l'épicentre de la crise de l'euro actuelle, une équipe de Goldman Sachs, dirigée par son président Gary Cohn, est arrivée à Athènes avec un instrument financier qui aurait permis à la Grèce de repousser à un avenir lointain le poids de la dette sociale. Ce mécanisme n'a toutefois pas été retenu.

    Le Figaro - 14.02.10

  • Plus de 10.000 tonnes de bombes US pour libérer Caen

    Caen bombe.jpg
    Démineurs au travail à Caen 
    (Cliquez sur la photo)

    Plus de 20.000 personnes ont dû quitter leurs domiciles le temps du désamorçage d'une bombe américaine de 500 kg, lancée durant la Seconde Guerre mondiale. L'opération s'est «très bien passée».

    Une des plus grandes opérations de déminage jamais organisée en France pour une bombe de la Seconde Guerre mondiale, sans doute larguée le jour du débarquement allié en Normandie, a entraîné dimanche l'évacuation de quelque 20.000 personnes à Caen. L'engin, une bombe américaine de 500 kg dont 265 d'explosifs, a été retrouvé fin janvier en plein centre-ville, à l'occasion d'un chantier sur le chantier de construction de la Maison des Langues du campus universitaire.

    Pour le neutraliser, il a fallu fermer une zone de 800 mètres de rayon, les habitants concernés devant quitter leur logement à partir de 9 heures. Dès 13h45, les sirènes ont retenti dans la ville pour indiquer la fin de l'opération, au lieu de 17 heures. «Ça s'est très bien passé, ça a été plus rapide que prévu, les Caennais ont été très disciplinés», a indiqué le préfet du Calvados Christian Leyrit. Selon lui, seule une centaine de personnes, pour beaucoup âgées, ont refusé d'être évacuées et avaient signé une décharge auprès de la police pour pouvoir rester chez elle.

     

    Les Alliés ont déversé plus de 10.000 tonnes de bombes pour raser et libérer Caen à l'été 1944. Près de 1.200 civils sont morts dans les bombardements, selon les historiens. La bombe, qui a provoqué l'évacuation dimanche, a «très vraisemblablement» été larguée le 6 juin 1944, jour du débarquement sur les plages de Normandie, lors du premier bombardement allié, le plus meurtrier, avec 500 morts, car «il a surpris les gens en train de manger vers 13h30», selon un professeur de l'université de Caen, Jean Quellien. Elle n'a pas normalement explosé à l'impact et est enfouie dans le sol sur plusieurs centimètres.

    Le Figaro - 14.02.10

  • En Allemagne la mode néonazie joue à cache-cache...

    Allemagne mode néo-nazie.jpg
    Un policier au cours d'une perquisition
    (Cliquez sur l'image pour la voir en entier)

    DRESDE — Runes germaniques, mythologie viking ou combinaisons de chiffres: en Allemagne, une certaine mode soigne l'ambiguïté pour contourner la loi stricte interdisant tout ce qui évoque le nazisme.

    Parquet clair et paysages nordiques aux murs sont de rigueur chez Thor Steinar, une boutique située près de la grande artère commerciale de Dresde (est), où des milliers de sympathisants d'extrême droite sont attendus samedi pour leur traditionnel défilé à la mémoire des quelque 25.000 victimes du bombardement allié de février 1945.

    Les vêtements semblent de qualité, avec des prix en conséquence: un sweat-shirt à capuche pour homme côute dans les 80 euros. Urbain et sportif, le style cible une clientèle jeune.

    "La sous-culture d'extrême droite s'est très fortement modernisée à partir des années 1990, elle s'est ouverte à la société de consommation, à la culture pop", constate Rainer Erb, spécialiste de l'antisémitisme et des codes néo-nazis à l'Université technique (TU) de Berlin.

    Pourtant, les motifs de certains vêtements Thor Steinar suscitent l'interrogation. "Ultima Thulé" peut évoquer une île septentrionale légendaire, mais aussi le berceau de la race aryenne, selon l'idéologie nazie. "Nordmark" était une province moyenâgeuse d'Allemagne du Nord, mais aussi le nom d'un camp de travail forcé pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Les coïncidences sont la marque de fabrique de Thor Steinar, qui se garde de revendiquer une couleur politique.

    Son premier logo, une combinaison de deux runes qui rappelait l'emblème SS, avait déchaîné une bataille judiciaire. Un tribunal a finalement estimé en 2005 que leur association n'était pas en soi un signe nazi, et ne pouvait donc être condamnée. Aujourd'hui l'ancien logo s'affiche de nouveau sur certains vêtements.

    "Ce fut un triomphe" pour l'extrême droite, dont la créativité est affûtée par "ce jeu du chat et de la souris" avec la justice, déplore Rainer Erb.

    L'extrême droite, elle, joue volontiers les victimes: "De plus en plus de chiffres, de lettres et de symboles sont interdits", déplore Kai Pfürstinger, chef d'un groupe de jeunes nationalistes qui organise la marche de Dresde.

    Cela reflète "la maladie de l'Etat de droit sur le sol allemand", commente-t-il.

    Des codes chiffrés offrent des possibilités infinies pour contourner la loi. "Heil Hitler" devient ainsi "88" (le "H" étant la 8e lettre de l'alphabet), un chiffre fréquemment utilisé dans les pseudonymes sur internet.

    Il existe plus de 150 symboles au sens plus ou moins caché pour exprimer une orientation de droite radicale, selon la dernière estimation d'une association allemande de lutte contre l'extrême droite. Elle en recense chaque année davantage, à l'école, en discothèque ou dans les stades.

    "C'est de la provocation d'adolescents qui cherchent à s'orienter, ils aiment ce qu'aime leur bande. Au bout d'un moment ils passent généralement à autre chose, peu d'entre eux se radicalisent vraiment. Plus une scène grandit, plus son message politique se dilue", relativise M. Erb.

    Il n'empêche que le parti néo-nazi NPD profite de ce bain de jouvence, notamment dans l'ex-Allemagne de l'Est: l'an dernier aux élections régionales de Saxe près de 14% de ses électeurs étaient âgés de 18 à 25 ans, une proportion supérieure à celle de tous les autres partis.

    Toujours plus tourné vers les jeunes: le NPD vient d'être autorisé par l'office allemand de protection de la jeunesse à distribuer gratuitement un CD à sa gloire à la sortie des écoles du pays.

  • CHARD

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

  • L"Iran a enrichi un premier lot d'uranium

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    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a annoncé jeudi 11 février que Téhéran avait produit un premier lot d'uranium enrichi à 20%, ont rapporté les médias internationaux.

    Mahmoud Ahmadinejad a fait son annonce devant des milliers de manifestants réunis pour le 31e anniversaire de la révolution islamique.

    La situation autour du programme nucléaire iranien s'est détériorée après que Téhéran a officiellement notifié à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) son intention de lancer dès mardi l'enrichissement dans son usine à Natanz.

    Mardi, le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, a déclaré que l'Iran avait lancé l'enrichissement de l'uranium à 20%.

    Immédiatement après cette déclaration, la France et les Etats-Unis ont préconisé de nouvelles sanctions contre la République islamique.

    L'Iran dispose de 1,5 tonne d'uranium faiblement enrichi dont le taux d'enrichissement doit être porté à 20% pour relancer le réacteur de recherche à Téhéran.

    Auparavant, l'AIEA et les Six médiateurs internationaux sur l'Iran (Russie, Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France, Allemagne) avaient proposé à Téhéran d'échanger son uranium faiblement enrichi contre de l'uranium enrichi. Téhéran n'a pas rejeté cette offre mais les parties ne parviennent pas à se mettre d'accord sur les modalités de cet échange.

    L'Occident soupçonne l'Iran de mettre au point l'arme nucléaire sous couvert de programme civil. Téhéran rejette catégoriquement ces accusations, affirmant que son programme nucléaire s'assigne pour objectif de satisfaire les besoins du pays en énergie.

    Alter Info - 13.02.10