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GAELLE MANN - Page 1662

  • Pour la Saint-Valentin, Delanoë fête les couples "mixtes"

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    11/02/2010 – 18h10
    PARIS (NOVOPress) :
    Bertrand Delanoë semble être devenu un obsessionnel de l’immigration. Quelques jours après avoir inauguré une exposition intitulée « Paris 150 ans d’immigration » puis instauré l’Assemblée des citoyens parisiens extra communautaires (ACPE), le maire socialiste de Paris organise, pour la Saint-Valentin, un bal pour soutenir… les couples franco-étrangers. Et, selon les éléments dont nous disposons, ce ne sont pas les couples franco-allemands ou franco-italiens qui sont concernés…

    Ce bal des couples mixtes, qui aura lieu demain en fin d’après-midi dans les salons de l’Hôtel de ville, est co-organisé par la Mairie de Paris et le collectif Les Amoureux au ban public qui dénonce « le durcissement continu des lois et des pratiques administratives […] au nom de la lutte contre les mariages blancs et du contrôle de l’immigration familiale, reléguée au rang peu enviable d’“immigration subie“ » et multiplie les pétitions contre les expulsions d’immigrés clandestins « amoureux » ou affirmant qu’ils le sont. Une association qui s’inscrit donc clairement dans le combat du Réseau Education sans frontière (RESF), pour qui la loi doit céder la pas devant les considérations « humanitaires ».

    Ce bal sous les lambris de l’Hôtel de Ville se tiendra en présence Pascale Boistard, adjoint au maire de Paris chargée de l’Intégration et des Etrangers non communautaires, Jérôme Martinez, délégué national de la Cimade, et Mathieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature. La présence de Bertrand Delanoë n’est pas annoncée. Il n’est pas amoureux ?

  • Elodie, 15 ans, rouée de coups à la sortie de son collège

    Le calvaire vécu par Elodie, une collégienne de 15 ans, à la sortie de son établissement du Tremblay-en- (Seine-Saint-Denis) vient épaissir le dossier de la violence en milieu scolaire, revenu brutalement sur le devant de l'actualité avec l'agression commise il y a un peu plus d'une semaine dans un lycée de Vitry-sur-Seine.

    C'est la radio Europe 1 qui révèle ce matin cette nouvelle affaire.

     

    Selon la radio, les faits se seraient produits le 18 janvier dernier. Ce jour-là, dans la cour du collège René Descartes au Tremblay-en-, Elodie voit passer une balle entre ses jambes. Ses camarades éclatent de rire. «Après, ils sont venus me voir, ils ont dit tu es morte à la sortie», raconte l'adolescente qui ne comprend pas qu'elle vient d'être désignée comme victime d'un jeu baptisé «jeu de la boule» par Europe 1 et «petit pont» par l'AFP. A la sortie du collège, elle est soudain entourée par plusieurs dizaines de collégiens qui la frappent sans retenue. Selon la mère d'Elodie, certains des élèves filment la scène. Elodie qui souffre de nombreuses contusions et de trois côtes fêlées, s’est vu notifier une ITT de 15 jours.

    La jeune fille et ses parents ont porté plainte. Trois des agresseurs ont été exclus temporairement du collège et auraient depuis repris les . Elodie, elle, traumatisée, attend toujours que l'Education nationale lui trouve un nouvel établissement pour pouvoir finir son année scolaire.

    Selon Europe 1, une équipe mobile de sécurité qui se trouvait à proximité au moment des faits n'est pas intervenue. Ces équipes ont été constituées par l'Education nationale, justement pour enrayer la violence scolaire.

    Aujourd'hui, les enseignants de la banlieue est de Paris sont appelés à faire grève et à rejoindre une manifestation partant à 14 heures de la place de l'Odéon (Paris VIe) vers le ministère de l'Education nationale. Ils rejoindront leurs collègues de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) qui ont cessé le travail depuis une semaine.

    Le parisien - 11.02.10

  • Plus d'un policier sur dix est d'origine étrangère

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    A la Goutte d'Or
    (Cliquez sur la photo)

    Les enfants d'immigrés maghrébins et africains portant l'uniforme ne se sentent pas discriminés.

    La police ressemble désormais à la France. Contrariant l'image d'un corps largement composé essentiellement de Blancs, venus de province, une étude inédite que Le Figaro a pu se procurer montre au contraire comment la diversité s'est installée ces dernières années sous l'uniforme. Un policier sur dix est d'origine étrangère. L'enquête lancée en 2008 par l'Observatoire de la diversité que Nicolas Sarkozy a créée lors de son passage Place Beauvau, dessine le portrait d'une police creuset, «loin des blagues de commissariat que l'on pouvait redouter», reconnaissent les chercheurs.

    Quelque 4 500 fonctionnaires ont renvoyé un long questionnaire anonyme à l'Institut national des études démographiques (Ined) qui conduisait la recherche. Parmi eux, les trois quarts sont policiers, les autres travaillent dans l'administration. Les «métropolitains» représentent 79 % du personnel sondé. Les immigrés restent rares puisqu'il faut être devenu français pour entrer au ministère de l'Intérieur. Les fils d'immigrés européens, Portugais, Italiens, Espagnols représentent 6,7 % des fonctionnaires. Les enfants de Maghrébins et d'Africains forment eux 3,7 % des troupes, tandis que les Domiens (essentiellement des Antillais) que les enquêteurs ont voulu mettre à part, pour tester d'éventuelles discriminations sur la couleur de peau, représentent 9,2 % des sondés.

     

    «Forte culture interne» 

     

    Cette diversification devrait se poursuivre puisque la plupart des fonctionnaires d'origine maghrébine et africaine ont été embauchés récemment. Ils représentent 6 % des recrues sur la dernière décennie. Cet afflux «de personnes issues de l'immigration maghrébine correspond en partie à l'arrivée sur le marché du travail des générations nées dans les années 1970», note François Héran, l'ancien directeur de l'Ined dans son rapport. «Toutefois, on observe une rupture de tendance en 1997 (…) qui correspond à la mise en œuvre de politiques actives de recrutement dans les zones urbaines sensibles (ZUS) et de l'ouverture de l'accès au corps des gardiens de la paix via le statut d'adjoints de sécurité (ADS)».

    À l'époque, le ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, voulait que la population puisse se reconnaître dans sa police. L'arrivée de ces jeunes venus des cités et cantonnés à des tâches simples avait d'abord suscité des réticences. Certains avaient été renvoyés suite à des infractions. «La police est réfractaire au changement, mais, dans le fond, elle a une immense capacité d'assimilation, car sa culture interne est forte», assure Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint de Synergie. Treize ans plus tard, «les apprentis sont bien intégrés, la police est à l'image du pays», se réjouit Henri-Michel Comet, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Beaucoup d'ADS ont finalement passé un concours aménagé pour devenir fonctionnaire. Tandis que des prépas intégrées doivent faciliter l'accès au concours d'officiers ou de commissaires de candidats ceux venus des ZUS. «Les résultats sont plus lents car, cette fois, les concours restent les mêmes pour tous», reconnaît Patrice Ribeiro. «D'ailleurs personne ne voudrait d'un concours bradé.»

     

    Racisme communautaire 

     

    Globalement, l'évolution professionnelle des policiers issus de l'immigration se déroule «normalement», selon l'étude. «Même si nous manquons encore de recul», explique François Héran. Aujourd'hui les policiers d'origine maghrébine et africaine se sentent absolument comme leurs collègues au sein de l'institution. Ils ne signalent qu'une difficulté particulière : avec le public. Si 14 % des sondés disent subir de l'agressivité, ils sont 24 % parmi «les minorités visibles» et attribuent cette hostilité à leur couleur de peau. Un racisme essentiellement communautaire, semble-t-il : les jeunes des cités les considèrent comme des «traîtres». «Les policiers noirs sont appelés des bounty (en référence à la friandise bicolore, NDLR)», raconte le syndicaliste Patrice Ribeiro. «Pour les voyous, un policier reste un ennemi, quelle que soit sa couleur. En revanche, les gens normaux apprécient la diversité. Elle crée parfois de la proximité», reconnaît l'officier. Mais comme la hiérarchie du ministère, il refuse totalement «la police ethnique», telle qu'elle se pratique aux États-Unis ou encore au Royaume-Uni, où les forces de l'ordre reflètent le visage du quartier. À l'inverse, «nous veillons à composer des équipes invisibles, c'est-à-dire de toutes les couleurs, tous les genres».

    Le Figaro - 10.02.10

  • Tous artistes dans la famille!

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    Pal Sarközy, peintre officiel du sarkozisme 
    VIDEO: Pal Sarközy aurait préféré un autre prénom que Solal pour son arrière-petit-fils:
    9 et 10 février 2010

  • Ces Juifs sauvés en Albanie par la "besa"

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    Musée historique national de Tirana où sera apposée la plaque pour les 65 Justes albanais
    (Cliquez sur la photo)

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la population juive a plus que décuplé dans ce petit pays des Balkans où, au nom de la parole donnée, on a protégé les victimes pourchassées. Aujourd'hui, Israël honore 65 «Justes» en Albanie.

    La plaque est prête. Sur le marbre sont gravés les soixante-cinq noms de Justes albanais qui ont sauvé des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Passé le haut porche sur lequel court l'immense frise en mosaïques honorant les camarades qui, jadis, avançaient déterminés vers le socialisme, cette plaque a trouvé sa place à l'étage du Musée historique national de Tirana consacré à la lutte antifasciste. Officiellement dévoilée lundi, sa présence rend compte du comportement exemplaire de l'Albanie durant le deuxième conflit mondial, mais aussi de la volonté d'un pays coupé du monde pendant quarante- cinq ans de rejoindre l'histoire commune européenne.

    Par bien des aspects uniques, ce petit pays balkanique n'a pas seulement protégé des troupes italiennes, puis des nazis, les Juifs qui vivaient sur son sol, mais a accueilli tous ceux venus de Pologne, Allemagne, Autriche, Grèce, Bulgarie ou des différents territoires de l'ex-Yougoslavie. Tous, riches ou pauvres, jeunes ou vieux, instruits ou pas, ont trouvé auprès d'habitants majoritairement musulmans l'aide que d'autres nations européennes chrétiennes leur refusaient.

    Le refuge albanais était à ce point sûr que la population juive - fait unique en Europe - n'a pas diminué ici mais plus que décuplé durant la Seconde Guerre mondiale. Évidemment, les chiffres, bien que sans cesse révisés à la hausse à mesure que de nouveaux témoignages émergent des profondeurs de la pire dictature communiste qu'ait connue le Vieux Continent, restent modestes. On estime qu'environ 200 Juifs vivaient en 1939, lors de l'invasion italienne, dans une Albanie de quelque 800 000 habitants. Ils étaient au minimum 2 500 en 1944, après deux années d'occupation nazie. Et ce, sans prendre en compte les centaines de Juifs qui sont passés des années 1930, et jusqu'à la fin du conflit, par l'Albanie pour plus facilement prendre le large.

     

    Le Kanun et la Besa

     

    «Et alors ?» La première réaction est toujours la même quand on demande à un témoin de l'époque de raconter comment sa famille a abrité des Juifs durant la guerre. Ne voyant pas où réside l'héroïsme à accueillir une personne dans le besoin, l'interviewé finalement essaie, un peu contraint par les questions, de trouver une justification à cette hospitalité exceptionnelle. Il parle alors de la tradition albanaise, de l'islam ou du Kanun, ce code d'honneur très particulier invoqué dans ce pays aussi bien pour tuer que pour sauver des vies. Dans le Kanun, en effet, parmi toutes les règles venues du plus profond Moyen Âge, il y a la Besa, cette parole donnée à son voisin, à un ami, à un inconnu, de le protéger jusqu'à la mort.

    Souvent les histoires commencent simplement. «J'avais 11 ans, dit Myzafer Kazali, et nous avons fini à vingt dans notre maison de Tirana.» Dans ces 400 m² tournant autour d'une cour intérieure se sont progressivement joints aux Kazali, déjà nombreux, des Albanais en fuite, puis, à compter de l'invasion allemande en 1943, la famille de David. «Mon père, explique Myzafer, un homme aujourd'hui âgé mais à l'esprit alerte, a vu un jour un groupe de Juifs venant de Belgrade arriver en camion dans notre quartier. Il a accueilli David, sa femme et ses deux enfants.» Les autres familles juives ont trouvé d'autres hôtes. «Oui, les voisins étaient au courant. Mais on avait de très bonnes relations avec eux. Les maisons communiquaient les unes avec les autres. Nous, les enfants, on jouait ensemble.»

    Mathilda, devenue Hatija, et Salomon, devenu Memo, n'allaient pas à l'école et ne sortaient dans la rue qu'au milieu des gamins de leur âge. Leur mère, Esther, appelée Fatima, cousait à la maison et parlait turc. «Elle a eu un visa pour la Turquie, et toute la famille est partie avant la fin de la guerre. J'ai su que Mathilde s'est mariée en Argentine et que Salomon a été violoncelliste aux États-Unis.»

    Née dans une famille catholique orthodoxe, Margarita Kristidhi avait, elle, six ans quand Joseph Kambi est arrivé. Cette pianiste, qui a d'agréables manières bourgeoises et parle un français parfait, montre une photographie de Joseph, jeune homme de 25 ans, discutant avec deux fillettes dans des fauteuils en rotin, près d'une baie vitrée. «C'était notre maison à la mer, à Durres. Moi, j'étais la petite. Joseph est arrivé à pied de Skopje (aujourd'hui en Macédoine). Ils étaient 17 de sa famille dans le camp et, à la veille de partir pour Auschwitz, ils ont réuni tous leurs biens pour corrompre un gardien. Un seul pouvait partir. Ils ont tiré au sort. C'est Joseph qui a été choisi.»

     

    Pas de mot pour l'Holocauste

     

    Le grand-père de Margarita était un Grec qui vivait dans l'actuelle Macédoine. C'est lui qui a adressé Joseph à son fils, qui avait émigré à Tirana. «Mon père, poursuit Margarita, a vu arriver un homme sale et barbu - Joseph marchait la nuit et dormait le jour dans des étables. Il parlait le grec macédonien. Nous avons dit qu'il était notre cousin.»

    Les Kristidhi vivaient tantôt à Tirana, tantôt à Durres. «Joseph me fabriquait plein de petits bateaux en papier que je posais sur le bord de la mer. Il me disait, un jour, je prendrai un de tes bateaux.» Et dès l'armistice signé, comme tous les Juifs qui n'étaient pas nés en Albanie, il a émigré. «Joseph était en Israël, conclut Margarita. Il nous a envoyé des lettres. On a reçu un paquet. Puis plus rien.» Le dictateur Enver Hodja venait d'abaisser le rideau de fer.

    Les quelque 200 Juifs albanais, claquemurés comme les autres dans un univers dément, ont tenté de survivre, en veillant surtout à ne pas attirer l'attention. Le mot et la réalité de l'Holocauste n'existaient pas. Il n'y avait eu qu'une guerre antifasciste, remportée par les seuls partisans marxistes du camarade Hodja. En l'année 1968, le dictateur francophone reçoit cependant une lettre d'un historien français le questionnant sur la présence des Juifs dans son pays durant la Seconde Guerre mondiale. La demande atterrit dans les mains d'Apostol Konati. Chapeau vissé sur la tête, l'oeil rieur, cet homme aujourd'hui âgé de 83 ans dirigeait à l'époque l'Institut d'histoire marxiste. Ancien partisan et bon communiste, il exécute l'ordre du camarade Hodja, rencontre donc des Juifs albanais et se rend aux Archives pour écrire son rapport, qui est transmis au comité central. Puis enterré. «Dans les années 1950, affirme Apostol, Israël a demandé à Hodja de laisser émigrer les Juifs albanais.» Pas de problème, a rétorqué le dictateur : «Ils sont libres et s'ils en font la demande, ils partiront.» Cette réponse fait encore rire Apostol. Au vrai, les Juifs albanais attendront la chute du régime communiste, au début des années 1990, pour partir. Ils emporteront avec eux leurs souvenirs et alerteront le mémorial de Yad Vashemainsi que la communauté juive américaine.

    Rafik Veseli, qui deviendra le premier Juste albanais, a effectué, en 1991, un an avant que le régime ne tombe, un voyage en Israël. «L'arrivée d'un communiste musulman a été médiatique !», se souvient son fils. Un sourire, puis il reprend: «Mon père Rafik était partisan. Il a recueilli la famille de Moshe Mandil, qui venait de Novisad, en Voïvodine, et qui avait été internée au camp de Pristina, au Kosovo. Moshe s'est protégé grâce à une seule photo : celle de sa famille devant un arbre de Noël.» Comment les nazis auraient-ils pu imaginer qu'une famille juive célébrait une fête chrétienne?

     

    Zog Ier et l'ambassadeur américain

     

    Moshe était photographe. Il est entré dans la boutique de photographies de Tirana où Rafik était apprenti. Moshe forma à son métier Rafik, lequel le cachait, tantôt à Tirana, tantôt dans des villages plus reculés quand les Allemands fouillaient la ville. Rafik deviendra le photographe officiel du régime d'Hodja, ce qui l'autorisera à correspondre avec Moshe. Et à tenir fermement en main le fil de cette histoire jusqu'en 1991-1992.

    Ouvertes à la même époque, mais longtemps sans système informatique, les Archives nationales albanaises ont mis une bonne dizaine d'années pour reconstituer ce passé. Pourquoi le régime communiste, qui s'était lancé dans la destruction de tous les édifices religieux en 1967, aurait-il isolé dans sa culture officielle l'histoire des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale? L'actuelle directrice des Archives, l'historienne Nevila Nika, qui a récemment mis en perspective cette facette de la guerre en Albanie, explique qu'il y eut d'abord, dans les années 1930, le roi Zog, qui accueillit beaucoup de Juifs dans son entourage et délivra nombre de visas de touristes à tous ceux qui souhaitaient fuir un continent en train de basculer dans l'horreur. Avec l'ambassadeur américain, Zog Ier a même projeté de constituer un foyer juif en Albanie ouvert à tous les persécutés du Reich. L'invasion italienne, en 1939, tua ce rêve. L'occupant commença à recenser les Juifs, à diriger ceux qui étaient de nationalité étrangère vers des centres, avant finalement d'admettre «qu'en Albanie, il n'y a pas de base légale pour la discrimination raciale».

    Entre la capitulation italienne, le 8 septembre 1943, et l'arrivée des Allemands, le 14, un nouveau gouvernement albanais avait eu le temps de se constituer. Il ne tolérera pas plus le port de l'étoile jaune que la politique antisémite du Reich. «Il est clair, assure Nevila Nika, que le gouvernement albanais de l'époque a protégé les Juifs sur son territoire.» Avec le concours d'une population qui abritait également 30 000 à 40 000 déserteurs italiens, que les nazis pourchassaient autant que les Juifs.

    Le Figaro- 10.02.10

  • Alain Delon pour les avocats d'animaux

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    (Cliquez sur la photo)
    Alain Delon a annoncé aujourd'hui son soutien à un référendum d'initiative populaire en faveur de l'instauration en Suisse d'avocats chargés de défendre en justice les droits des animaux victimes de maltraitance.

    "Je suis résolument pour" cette initiative qui prévoit l'instauration d'avocats des animaux dans chaque canton de la confédération helvétique, a déclaré l'acteur franco-suisse dans un entretien au quotidien populaire suisse Le Matin.

    Alain Delon, qui bénéficie de la citoyenneté suisse depuis onze ans et qui vit dans le canton de Genève, a estimé qu'"il fallait prendre la défense d'un animal" et "comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un animal, on est capable de torturer un être humain".

    "Les animaux ont droit à la défense", s'est-il exclamé, ajoutant que, selon lui, "celui qui fait souffrir les animaux est pire qu'une bête. C'est lui l'animal".

    L'instauration d'un avocat pour les animaux, une solution qui existe déjà à Zurich depuis 1992, sera soumise à un référendum le 7 mars. Alain Delon espère que "la Suisse va servir de modèle et que la France suivra".
    Le Figaro - 10.02.10
    Ndb: on sait que tous les grands ciminels ont commencé à "se faire la main" sur des animaux dans leur enfance - et on n'oublie pas le martyre du petit chien Mambo, enflammé à l'essence par deux jeunes désoeuvrés...

  • BB menace d'attaquer Balkany en justice

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    Brigitte Bardot affirme "en avoir marre d'entendre" Patrick Balkany se vanter d'avoir eu une aventure avec elle et menace de le poursuivre en justice, dans un communiqué écrit depuis sa résidence tropézienne et transmis aujourd'hui par son avocat.

    "Je commence à en avoir marre d'entendre M. Balkany se vanter d'avoir eu avec moi une aventure que j'ai déjà démentie formellement le 15 janvier dernier mais qu'il a réitéré, samedi 6 février, durant l'émission de Ruquier 'On n'est pas couché', qui aurait dû s'appeler 'On n'a pas couché'", écrit Brigitte Bardot.

    Dans un livre paru mi-janvier ("Une autre vérité, la mienne") le maire de Levallois-Perret confiait avoir eu une relation intime avec la star à la fin des années 60 quand il avait 18 ans.

    "Pour un politique qui se veut crédible, respecté et digne, ces bassesses montrent sa véritable personnalité", poursuit Brigitte Bardot dans son communiqué. "C'est mon deuxième démenti. La prochaine fois j'attaque en dommages et intérêts", ajoute-t-elle.

    Joint par l'AFP, Patrick Balkany a dit trouver "ça très triste, compte tenu des déclarations qu'elle a faites devant témoins".
    Le Figaro- 10.02.10

  • Un cardinal ghanéen s'inquiète du racisme...

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    Le cardinal Peter Turkson, président du conseil pontifical Justice et Paix, a mis en garde contre des politiques trop rigoureuses en matière d'immigration, affirmant que "la frontière entre législations restrictives et racisme risque de devenir toujours plus mince". L'immigration devient un problème quand "on identifie migration et menace", relève le cardinal ghanéen récemment nommé à la tête de ce dicastère (équivalent d'un ministère) dans une interview au journal en ligne de la Fondazione Farefuturo du président de la Chambre des députés Gianfranco Fini (centre-droit).

    "Aujourd'hui, en Europe, on ne considère l'immigration que comme une menace : menace à l'intégrité européenne, menace au développement, menace au bien-être, menace à la sécurité. Un danger et non une aide potentielle au développement", relève Mgr Turkson. "Mais les migrations ne peuvent pas être arrêtées ni évitées", ajoute-t-il, relevant que "la frontière entre les législations restrictives et le racisme risque de devenir toujours plus mince".

    Pour lui, ceci entraîne un "autre risque" : "que les étrangers apprennent à faire la même chose" et qu'une fois revenus dans leur pays, ils mettent en oeuvre des politiques migratoires restrictives.

    Le Figaro- 10.02.10

  • Les Chrétins de la Loire expriment leur solidarité...

    Les Églises chrétiennes de la Loire ont publié mardi 9 février un communiqué commun condamnant la profanation de la mosquée – en construction – de Saint-Etienne, recouverte lundi 8 d’inscriptions racistes et anti-musulmanes : «Nous, représentants des communautés chrétiennes du bassin stéphanois voulons vous exprimer notre indignation devant les agissements lamentables dont vous avez été victimes (...) Croyant que Dieu est venu planter sa tente parmi les hommes, nous sommes particulièrement sensibles à l’importance et au respect des lieux de culte. Ainsi nous regrettons cette haine tout autant que cette stigmatisation et ces amalgames injustifiés qui ne font que renforcer la suspicion et la méfiance à l’égard de l’autre».

    la- Croix. com - 09.02.10

  • VIDEO Isabelle Adjani en lutte contre la burqa!

    http://www.dailymotion.com/video/xc5s8w_globes-de-cristal-2010-isabelle-adj_news

    Applaudie à tout rompre par le public du Lido, a suscité dès le lendemain matin l’admiration de Yazid Sabeg. Invité d’Europe 1, le commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, a qualifié Isabelle Adjani de « femme courageuse » qui aurait « toute sa place dans une commission sur l’identité nationale ».
    En attendant, Isabelle Adjani, 55 ans, est en train de revenir en force au cinéma. Le 19 février, elle se rendra au Festival de Berlin aux côtés de Gérard Depardieu et Yolande Moreau pour la projection de « Mammuth », un film réalisé par le duo Benoît Delépine et Gustave Kerven, présenté en compétition officielle.

    Et en mars, elle attaquera, en Algérie, le tournage des « Parfums d’Alger » sous la direction de Rachid ben Hadj.

    Le parisien - 10/02.10

    Isabelle Adjani est née de père algérien et de mère allemande

  • Emirats: sous son niqab, la mariée était barbue!

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    Un ambassadeur arabe a annulé son mariage après avoir découvert que sa future épouse, qui portait le niqab ou voile intégral, avait une barbe et louchait, a rapporté mercredi le quotidien émirati Gulf News.

    L'ambassadeur devait convoler en justes noces avec une ressortissante d'un pays du Golfe, sur la foi de photos obtenues de sa famille et qui se sont révélées être celles de la soeur de la future mariée, ajoute le journal.

     

    Durant les rares rencontres avec sa fiancée, l'ambassadeur n'a pas pu voir les traits de la jeune femme car elle portait le niqab, selon Gulf News.

    Une fois le contrat de mariage signé, il a découvert, «quand il a voulu embrasser son épouse, un médecin, qu'elle avait une barbe et louchait».

    Il a alors déposé plainte auprès du tribunal pour avoir été «trompé» par ses beaux-parents et le divorce a été prononcé, selon le journal.

    Le journal ne précise pas la nationalité du diplomate, ni celle de l'épousée.

    Les femmes des monarchies du Golfe sortent en public voilées, et certaines portent le niqab, ou voile intégral.

    Le parisien - 10.02.10

  • Polémique après la garde à vue de trois collégiennes

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    Anne, 14 ans, vue de dos avec sa mère à leur domicile parisien
    (Cliquez sur la photo)

    Les parents de trois collégiennes de 14 ans ont dénoncé mardi les gardes à vue imposées à leurs enfants par la police parisienne, alors que la préfecture de police justifie la légalité de la procédure. «Je comprends très bien qu'on demande des explications après une bagarre, qu'il y ait une convocation au commissariat, mais je trouve le dispositif d'interpellation au domicile suivi d'une garde à vue complètement disproportionné», a confié Chantal, la mère d'Anne, une des collégiennes.

     L'affaire, révélée mardi par France Info, commence en début de soirée le 2 février à la sortie du collège Gambetta, dans le XXe arrondissement de , lorsqu'une jeune fille de 16 ans est agressée et blessée au nez par un garçon de 14 ans. Les trois adolescentes interviennent pour séparer les protagonistes, rapportent leurs parents. Citant un témoin, la police a confirmé «l'échange de coups réciproques» mais affirme que les collégiennes «participent» alors «à l'agression».

    Le jeune homme de 14 ans est interpellé le soir même «suite à une réquisition du principal du collège», selon la préfecture de police. Le lendemain, deux collégiennes sont interpellées au collège avec l'accord du proviseur. La troisième, Anne, souffrante selon sa mère, est interpellée à son domicile à 10 H 30. Elle est emmenée en jogging, la tenue dans laquelle elle dormait. Les trois adolescentes sont placées en cellule, leurs lacets ayant été confisqués.

    La police dément avoir menotté la collégienne

    «Lors d'un transfert chez le médecin dans le XVIIIe arrondissement, j'ai été menottée dans le fourgon de police», affirme Anne. «La mise en cause n'a pas été menottée, ne présentant pas de risque de prendre la fuite», a démenti la préfecture dans un communiqué.

    «C'est faux», a répliqué la mère, qui assure que «lorsque nous, les parents, sommes venus les rechercher à 20 H 00 au commissariat, elles nous ont toutes parlé des menottes, alors qu'elles n'avaient pas pu se concerter».

    Pour l' d'Anne, Me Jean-Yves Halimi, les conditions de l'utilisation des menottes sont très encadrées et limitées «à une dangerosité pour soi-même ou pour autrui et un risque de fuite». «S'agissant des enfants, la circulaire 803 de code de procédure pénal dit que le caractère d'exception conféré par la loi au port des menottes et des entraves doit être plus marqué», fait-il valoir.

    25 heures de garde à vue pour le garçon, 10 et 12 heures pour les filles

    Les trois adolescentes ont été remises en liberté au bout de 12 heures pour deux d'entres elles et de 10 heures pour Anne. Le garçon a passé 25 heures en garde à vue. Ils sont tous convoqués chez le délégué du procureur, avec «une lettre d'excuses». Anne est convoquée le 16 mars, selon son avocat.

    Le préfet de police a toutefois demandé une enquête administrative à l'Inspection générale des services (IGS, «police des polices»). D'après la loi, un enfant de 13 à 16 ans peut être placé en garde à vue pendant 24 heures, si des indices laissent penser qu'il a commis ou tenté de commettre une infraction.

    De son côté, la principale du collège, Josiane Giammarinaro, précise que la bagarre s'était déroulée place Gambetta (XXème) et non devant l'établissement. L'adolescente agressée n'était dans son établissement que «depuis trois jours» et le jeune homme impliqué «a quitté son collège depuis plus de deux ans», a-t-elle ajouté. Elle a assuré que l'interpellation des jeunes filles a été effectuée «très discrètement» par «six policiers en civil avec des voitures banalisées».

    «Victimes de la politique du chiffre» , selon le PCF

    Cette affaire relance la polémique sur la garde à vue, d'une manière générale, en . Le Parti communiste français a estimé mardi que les adolescentes placées en garde à vue étaient «victimes de la politique du chiffre» menée par le gouvernement; Le député du Nouveau Centre, François Sauvadet, a déclaré qu'il y avait «un vrai problème de garde à vue en France», que ce n'était «pas acceptable». Les Verts parlent d'une proposition de loi pour réformer la garde à vue. Tandis que Jean-François Copé veut «un travail de réflexion» au sein du groupe UMP.

    Le parisien - 09.02.10

     

     

     

  • Hommage au 1ère classe Enguerrand Libaert, mort au combat

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    Enguerrand Libaert
    Âgé de 20 ans, le 1ère classe Enguerrand LIBAERT avait choisi de servir au 13e Bataillon de chasseurs alpins (13e BCA), à Chambéry. Jeune engagé volontaire, il y avait souscrit un premier contrat de cinq ans en octobre 2008.

    Dès ses débuts, il avait montré de belles qualités de soldat. Durant ses deux premières années de service, il avait obtenu d'excellents résultats, s'adaptant rapidement à la vie en compagnie de combat où il avait d'emblée trouvé sa place.
    Enthousiaste, agréable à commander, il était unanimement apprécié de ses camarades.
    Doté d'un très bon état d'esprit, ses bons débuts dans l'institution le promettaient à un bel avenir en section de combat.

    Célibataire, le 1ère classe Enguerrand Libaert était en mission en Afghanistan depuis le 3 décembre 2009 dans le cadre de l'opération "Pamir", au sein du groupement tactique interarmes Kapisa.

    Hier, avec sa section, il participait à une mission d'appui à un convoi logistique de l'armée afghane dans la vallée d'Alasay. C'est au cours de cette mission, alors que sa section était prise à partie par un groupe d'insurgés, que le 1re classe Libaert, touché par les tirs adverses, est mort au combat.

    Le Dauphiné.com - 09.02.10


  • Gérard Depardieu n'en a rien à foutre...

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    Identité nationale.

    « Ils peuvent me la prendre, je m’en fous. Ce débat ne m’intéresse pas. J’en ai rien à foutre d’être Français ou pas. Je suis un citoyen du monde. Je ne m’intéresse pas aux questions . Je n’ai jamais voté. Je ne suis que le spectateur de mon époque. »

    Interviewé par Le Parisien - 10.02.10

    Ndb: "Le seul acteur qui pue des pieds sur un écran", avait-on dit de lui...

  • Emma, 3 ans, oubliée pendant 6 heures dans un car scolaire!

    CHATEAUROUX — Une fillette âgée de trois ans a passé plus de six heures seule, oubliée dans un car scolaire, sur la commune du Poinçonnet (Indre), début février, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie.

    Les parents de la fillette ont porté plainte à la gendarmerie de Châteauroux et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités exactes dans cette affaire qui s'est déroulée le 2 février.

    "Lorsque ma femme est arrivée à l'école à 16h30 pour récupérer nos deux filles, elle a été informée de ce qui s'était passé. Je suppose que Emma a dû s'endormir dans le car", a expliqué le père à la Nouvelle République du Centre-Ouest.

    En passant vers 15h20 devant le car garé sur un parking où stationnent des cars de ramassage scolaire, un couple a vu un enfant en pleurs. Le conducteur a fait demi-tour. "Nous l'avons consolée à travers les vitres et j'ai alerté la mairie. Un employé municipal a déverrouillé la sortie de secours", raconte Gérard Saupic. L'enfant a été conduit à son école.

    "Comme chaque jour d'école, à 08h40, ma femme s'est assurée que nos filles Camille 6 ans et Emma montaient bien dans le car. A l'arrivée, les grands descendent d'abord puis les petits. Camille est descendue avec les enfants de son âge puis les plus petits. Emma a du s'endormir", explique le père.

    La conductrice a ramené le car sur le parking et a quitté le véhicule en verrouillant les portes.

    Selon le médecin qui a ausculté la fillette, celle-ci aurait tambouriné sur la porte et les vitres du car, car les paumes de ses mains présentaient d'importantes rougeurs.

    AFP. 10.02.10

    Pauvre petite bonne femme!

  • L'enseignement de l'arabe en primaire bientôt obligatoire?

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    Lire la circulaire pour bien comprendre quelle est la nouvelle identité nationale
    09/02/2010
    LA MADELEINE (NOVOPress) :
    Cette circulaire – on devrait plutôt dire ce tract – a été distribuée aux parents d’élèves d’une école primaire de La Madeleine, dans le Nord, une commune située entre Lille et Marcq-en-Barœul. Sont visés : les enfants du cours préparatoire (CP) au CM2. A partir de six ans donc.

    Par rapport à la circulaire diffusée aux parents d’une école d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, révélée le 24 janvier par Novopress, cette note visée par le rectorat de l’académie de Lille comporte deux différences de taille :

    1. Au cas où les papas et les mamans des chérubins ne comprennent pas très bien le français, elle est aussi rédigée en arabe ! Curieuse conception de l’intégration, au moment même où Eric Besson, le ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale propose d’aider les familles immigrées dans l’apprentissage du français ;

    2. Les parents ont obligation de répondre pour dire s’ils souhaitent, ou pas, que leur progéniture apprenne l’arabe ! En  barrant la mention inutile sur un questionnaire à retourner « obligatoirement » à l’école. S’ils omettent de répondre, que se passe-t-il ?

    Dans cette région historique de la Flandre romane, aucun cours de flamand n’est en revanche proposé...

  • Algérie: la criminalisation de la colonisation française ne provoque pas l'indignation du gouvernement...

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    PARIS (NOVOpress) –
    Timide réaction du gouvernement Fillon à la proposition de loi criminalisant le colonialisme français que le Parlement algérien veut adopter. Une initiative que Novopress a révélée dès novembre 2009. Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a simplement « regretté » aujourd’hui cette provocation.

    Cent-vingt-cinq députés algériens, menés par le FLN (Front de libération nationale), ont signé une proposition de loi « criminalisant le colonialisme français » (1830-1962). Elle sera probablement adoptée au printemps prochain par le Parlement maghrébin. Le pouvoir algérien sait qu’il n’a rien à craindre de la diplomatie française sur cette question, puisque Nicolas Sarkozy, en décembre 2007, avait dénoncé le système colonial comme « injuste par nature »…

    Par contre l’Algérie n’envisage toujours pas de faire repentance envers les Européens soumis pendant des siècles à un esclavage particulièrement sanguinaire au Maghreb, esclavage qui n’a cessé justement qu’avec… la colonisation française.

    Novopress - 09.02.10

  • BHL piégé par le "Botulisme"!

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    Bernard-Henri Lévy, un philosophe de pacotille...
    C'est le site Bibliobs (Nouvel Obs) qui a levé le lièvre. Dans un de ses deux derniers livres (il a publié une paire), l'essayiste Bernard-Henri Lévy s'en prend à Kant « ce fou furieux de la pensée, cet enragé du concept ». A la page 122 de « De la guerre en philosophie » (Grasset) BHL cite les recherches sur Kant de Jean-Baptiste Botul. Problème : Botul n'a jamais existé.

    BHL rappelle ainsi dans son petit ouvrage que Botul aurait définitivement démontré « au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néokantiens du Paraguay, que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence ».

    Qui est Jean-Baptiste Botul ?

    Dommage que BHL n'ait pas pris six secondes pour « googler » le nom de cet auteur sur internet. Il aurait découvert en moins de deux clics qu'il s'agit d'une créature fantasmatique et potachière sortie du cerveau de Frédéric Pagès, agrégé de philo et journaliste au Canard Enchaîné.

    Une créature qui a pris vie grâce aux efforts d'un groupe d'amis d'horizons divers, dont le noyau dur est baptisé « NoDuBo ». Lévy serait par exemple tombé sur leur blog qui présente leur héros comme un « philosophe de tradition orale dont on ne connaît exactement ni la vie ni l'œuvre ».

    Botul est apparu en 2004, avec la publication d'un livre choc : « La vie sexuelle d'Emmanuel Kant » chez Mille et Une nuits (il faut savoir que Kant est réputé puceau). C'est Pagès qui en est l'auteur. Chez le même éditeur d'autres botuliens ont poursuivi l'œuvre.

    On doit ainsi à Jean-Baptiste Botul « Landru, Précurseur du Féminisme : la correspondance inédite, 1919-1922 », « Nietzsche ou le démon de midi » (plaidoirie que Botul, accusé d'avoir détourné une jeune fille dans son taxi, aurait faite devant le tribunal professionnel des taxis parisiens), « Métaphysique du mou »…

    Des questions sur la façon de travailler de Bernard-Henri Lévy..

    Ce lundi soir, Frédéric Pagès s'amuse au téléphone de toute cette affaire : « Nous avons été consternés… et allègres » :

    « Avec Botul, nous ne cherchons même pas à piéger les gens, c'est juste un auteur collectif. Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'ait pas senti qu'il s'agissait d'une fable.

    La vie sexuelle d'Emmanuel Kant raconte l'histoire farfelue d'une communauté d'Allemands de Königsberg (devenu Kaliningrad) ayant fui au Paraguay pour constituer une colonie strictement régie par la philosophie kantienne. Cela aurait dû l'alerter. Cela pose une question sur sa façon de travailler. »

     

    Les « Botuliens », me raconte Pagès, se réunissent chaque mois en « salon ». Je lui ai demandé s'ils inviteraient BHL. « Pourquoi pas, on pourrait parler de Kant, par exemple ! »

    J'ai laissé un message à Bernard-Henri Lévy, nous attendons sa réponse. Il a déjà réagi sur Parismatch.com :

    « Bernard-Henri Lévy a reconnu son erreur de bonne grâce, affirmant s'être laissé piéger et ne pas avoir deviné le canular. BHL entend cependant réserver l'ensemble de ses explications à son “Bloc-Notes” dans le prochain numéro du Point, à paraître jeudi de cette semaine. »

     

    Bon, si cela peut consoler l'ancien-nouveau philosophe, il n'est visiblement pas le seul à s'être laissé prendre aux fruits botuliens, comme on peut le constater ici.

    Rue98 - 08.02.10

  • Des profs pas contents

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    Créteil (Val-de-Marne), hier. Une centaine de parents, d'enseignants et d'élèves du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine se sont rassemblés devant le rectorat.
    (Cliquez sur la photo)

  • Mort d'un soldat français en Afghanistan

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    Un soldat français du 13e bataillon de chasseurs Alpins de Chambéry est mort mardi en Afghanistan

    , dans la province de Kapisa  (est), au cours d'une opération de protection d'un convoi logistique de l'armée  nationale afghane, a annoncé l'Elysée. Ce décès porte à 40 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis  le déploiement des premières troupes alliées, fin 2001.

    Un autre soldat de ce même bataillon avait été gravement blessé lundi dans  une attaque de talibans. Il est en cours de rapatriement d'urgence par avion à Paris, a précisé l'Etat-major des armées françaises à Paris.

    "Avec une unité du groupement tactique interarmes de Kapisa auquel il  appartenait, il participait dans la haute vallée d'Alasay à la couverture d'un  convoi logistique de l'armée nationale afghane, lorsqu'il a été mortellement  blessé au cours d'un accrochage", a expliqué le ministère de la Défense. Le ministre Hervé Morin, tout comme Nicolas Sarkozy et François Fillon, a présenté ses condoléances à la famille du défunt, dont l'identité n'a pas été révélée. "Le ministre de la Défense salue l'engagement et la détermination des soldats français pour le retour de la stabilité, le rétablissement de la paix et  le développement en Afghanistan, et leur exprime toute sa confiance et son  soutien".

    TF1 News - 09.02.10