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GAELLE MANN - Page 1897

  • Pascal Pelloux s'est pendu dans sa cellule à Avignon

     Pascal Pelloux a été reconnu coupable de viol sur un bébé. En 2004, il aurait abusé du nourrisson de sa compagne, à Bollène. La cour d'assises de Vaucluse l'a condamné mercredi à 16 ans de prison

    Après le verdict, cet homme de 40 ans avait dit à son avocat : "Ils ne m'ont pas compris".

    Ce matin, il a été retrouvé pendu dans sa cellule, au centre de détention d'Avignon-Le Pontet.

    Son corps va être autopsié. Le procureur de la République d'Avignon va ouvrir une information judiciaire pour "rechercher les causes de sa mort".

    Le Post - 9 mai 08

  • Traque mondiale du pédophile américain

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    Grâce à l'appel à témoins mondial, lancé par Interpol sur le Web, un pédophile présumé a été arrêté en deux jours. Américain, âgé de 59 ans, il a été interpellé hier à l'est des Etats-Unis et inculpé. Il aurait abusé d'enfants en Asie.

    Depuis deux jours, le monde entier connaissait son visage. Depuis hier, il connaît son nom. Le pédophile traqué par Interpol s'appelle Wayne Nelson Corliss.

    Cet acteur de 59 ans, dont le nom de scène serait Casey Wane, a été arrêté à l'aube à son domicile d'Union City, dans l'Etat du New Jersey, à l'est des Etats-Unis, d'après Interpol. Il aurait partiellement reconnu être l'homme que toutes les polices du monde cherchaient activement. Corliss a comparu dès hier soir devant un tribunal du New Jersey. L'air nerveux, il est arrivé au tribunal de Newark quelques heures après son arrestation. Il a été inculpé pour pornographie mettant en scène des enfants et doit à nouveau comparaître lundi. Les procureurs ont indiqué que d'autres chefs d'accusation devraient être ajoutés.

    Il risque jusqu'à vingt ans de prison. Dans son réquisitoire, le procureur a déclaré que le suspect « avait avoué avoir abusé d'enfants âgés de 6 à 10 ans au cours de quatre voyages en Thaïlande effectués entre 2000 et 2002, précisant même que cela le mettait dans un état d'euphorie ». Les enquêteurs ont trouvé à son domicile plus d'un millier de photos de pornographie enfantine dans son ordinateur et des sous-vêtements d'enfants. L'interpellation de Corliss est un succès pour Interpol qui avait pris l'initiative il y a deux jours seulement de diffuser les photos de cet homme soupçonné d'avoir abusé de plusieurs enfants entre 2000 et 2001 dans le sud-est de l'Asie. L'opération baptisée Ident lancée mardi par Interpol sur son site Internet a abouti à plus de 250 000 connections le premier jour. C'est-à-dire dix fois plus que la moyenne quotidienne. Plus de 200 appels sont parvenus. Autant de signalements qui ont été examinés avec grand soin. Ce sont d'ailleurs trois appels provenant des Etats-Unis qui ont mis les enquêteurs sur la piste de Corliss.

    Saisis du dossier, les policiers des services des douanes et de l'immigration sont intervenus au domicile du suspect, un appartement d'Union City. Au moment de son arrestation hier, Corliss présentait un profil correspondant aux photos. Il semblait cependant avoir pris du poids et une barbe barrait son visage.

  • HIROSHIMA: les photos jamais vues

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    Ce sont des photos prises au sol, de l'intérieur du désastre. Rien à voir avec la vision abstraite et désincarnée du champignon nucléaire. Ces images montrent l'état de la ville japonaise d'Hiroshima dans les premiers jours qui ont suivi le largage, par l'aviation américaine, de la première bombe atomique, le 6 août 1945, à 8 h 17.

    Sidérantes photos de corps flottant dans les eaux. Epouvantables images de visages tordus de souffrance. Clichés de cadavres entassés en pyramide, de corps tétanisés, adultes, vieillards et enfants, soufflés dans l'instant. Il n'y a plus ni homme ni femme. Uniquement des corps calcinés, enchevêtrés sous les gravats, ou allongés en rangs à perte de vue par les premiers sauveteurs et militaires nippons arrivés sur place, déambulant, masqués, entre les travées. On reconnaît simplement les enfants à leur petite taille.

    La Hoover Institution, à l'université Stanford, en Californie, a rendu publiques dix photographies exceptionnelles, lundi 5 mai. Elles lui ont été remises, en 1998, par Robert L. Capp, un soldat qui avait participé aux forces américaines d'occupation du Japon à l'issue de la seconde guerre mondiale. "En fouillant une cave près d'Hiroshima, explique Sean Malloy, historien et chercheur à l'Université de Californie, à Merced, Capp est tombé sur des pellicules non développées : parmi elles, il y avait ces photos." Leur auteur, japonais, est inconnu.

    En travaillant sur un livre publié cette année, Atomic Tragedy : Henry L. Stimson and the Decision to Use the Bomb Against Japan (La tragédie nucléaire : Henry Stimson et la décision de lancer la bombe sur le Japon, Cornell University Press), M. Malloy, ancien de l'université Stanford, a été autorisé à voir ces photos. Il a ensuite pu rencontrer la famille Capp, qui lui a permis de divulguer trois photos inédites dans son ouvrage. Robert Capp, décédé entre-temps, avait fait don de la collection, en 1998, au fonds d'archives Hoover, exigeant que ces photos ne soient pas montrées avant 2008.

    En raison de la censure draconienne imposée par l'occupant américain sur tout ce qui touchait au bombardement d'Hiroshima (puis de Nagasaki, trois jours plus tard), on ignora pendant des mois l'ampleur de la tragédie dont furent victimes des populations essentiellement civiles. Les images prises par les premiers photographes nippons à s'être rendus sur place furent interdites. Les photos trouvées par M. Capp, sans doute d'un amateur, sont un témoignage de l'horreur des premiers jours qui suivirent le bombardement.

    Ce 6 août 1945, Hiroshima (350 000 habitants) s'apprête à vivre une journée de chaleur moite, écrasante, vrillée par le cri des cigales, du torride été nippon. La bombe larguée par la forteresse volante Enola Gay, qui s'est envolée à l'aube de la ville de Tinan, dans le Pacifique, explose à 580 mètres d'altitude. La ville est rasée à 90 % et 150 000 personnes périssent sur le coup ou après une longue agonie. Aux effets foudroyants fera suite la mort lente provoquée par les radiations. "Rendez-nous notre humanité", lancera le poète atomisé Sankichi Toge.

    A part le reportage du journaliste australien William Burchett, "No more Hiroshima", publié en septembre, on ne sait pratiquement rien, six mois plus tard, de ce qui s'est passé à Hiroshima et à Nagasaki. Avec les conséquences humaines tragiques : comment soigner ces terribles blessures, traitées comme de simples brûlures ? Comment stopper les hémorragies de corps écorchés vifs ? Le seul organisme mis en place par l'occupant fut un centre de recherches sur les effets de la bombe : il ne prodigue aucun soin, mais demande que les morts lui soient confiés pour autopsie...

    L'horreur des photos pose une nouvelle fois la question : la bombe A était-elle le seul moyen de mettre fin à la guerre du Pacifique ? En 1945, le Japon était à bout de force. A Potsdam, le 26 juillet, les Etats-Unis avaient exigé sa capitulation sans condition, que Tokyo refusa. Mais la décision de larguer ses bombes sur l'Archipel avait déjà été prise, la veille, à Washington. Dans ses Mémoires, le général puis président des Etats-Unis, Dwight Eisenhower, écrit qu'en août 1945 "le Japon était déjà battu, le recours à la bombe était inutile". A fortiori, la seconde, sur Nagasaki, qui fit 70 000 morts sur le coup. Plus que la capitulation nipponne, il s'agissait de montrer la suprématie américaine à l'URSS, qui avait entre-temps déclaré la guerre au Japon.

    Depuis la divulgation de ces photos, blogueurs et internautes américains se déchirent sur le sujet. Une phrase revient souvent dans les commentaires : "Les Japs n'ont eu que ce qu'ils méritaient." Sur le site MetaFilter, l'internaute signant "postroad" estime que le Japon "n'ayant aucune intention de capituler, comme le montre le film de Clint Eastwood (Lettres d'Iwo Jima), aussi horribles soient (ces photos), ces bombardements ont sauvé de nombreuses vies américaines - et aussi nippones". Pour d'autres, à l'inverse, "l'Amérique masque ses crimes honteux".

    Beaucoup d'internautes se demandent aussi pourquoi ces clichés sortent aujourd'hui. Peu font confiance à la version officielle. Peut-on vraiment croire que M. Capp ait attendu cinquante-trois ans avant de montrer ces images à quiconque ? Pourquoi aurait-t-il exigé dix ans de secret supplémentaire ? M. Malloy n'a pas d'explication : "C'est une supposition, mais Capp se savait proche de la fin de sa vie. Il ne voulait pas être entraîné dans les polémiques que ces photos pouvaient générer. "

    Pourquoi, également, M. Capp aurait apporté ces documents à la Hoover Institution? Celle-ci est perçue comme un centre de recherches néoconservateur extrême. Certains voient une volonté de "pousser" à une intervention américaine contre l'Iran avant que ce pays, disposant de la bombe A, puisse attaquer Israël. A l'inverse, d'autres suggèrent à Hillary Clinton de "bien regarder ces images avant de s'exprimer". La candidate à l'investiture démocrate à l'élection présidentielle a récemment menacé d'"effacer l'Iran" de la carte s'il attaquait l'Etat juif. L'internaute appelé "oneirodynia" insiste sur "l'effort massif de censure tant de la part des Etats-Unis que de Tokyo après que la bombe eut été larguée. A l'été 1946, la censure américaine au Japon avait grandi au point d'occuper 6 000 personnes".

    Evoquant la "culture du secret" qu'ils croient déceler aux Etats-Unis, nombre de commentaires établissent un rapport entre Hiroshima, les bombardements massifs au napalm des populations locales durant la guerre américaine au Vietnam et... les prisons américaines de Guantanamo et d'Abou Ghraib aujourd'hui. D'Hiroshima à l'Irak, un internaute anonyme écrit, sur le site Yahoo!, que "le peuple américain ne s'intéresse jamais qu'à ses propres morts".

    Alors que le débat se développe sur Internet, la presse américaine n'a pas encore évoqué la divulgation de ces nouvelles photographies de la tragédie d'Hiroshima. Ni la presse japonaise, du reste.

    (Le Monde - 9 mai 2008)

  • A vomir de dégoût...

    Il a filmé le viol du bébé de sa compagne âgé de 6 mois

    Pour Mes Pamard et Arlaud qui assurent la défense des intérets de la maman du bébé, l'accusé n'est pas un simple utilisateur qui collectionne des images mais un véritable prédateur.

    Depuis hier matin, Pascal Pelloux, 40 ans, répond devant la Cour d'assises de Vaucluse du viol commis à Bollène en septembre 2004 du bébé âgé de 6 mois de sa compagne. Il est également poursuivi pour la détention et la diffusion via internet d'images pédopornographiques et de subornation d'un témoin. A l'ouverture des débats, interrogé par la présidente Catherine Gay-Julien, Pascal Pelloux a reconnu les faits en ces termes: "Sylvie (1), c'est l'enfant que j'ai violée. Une enfant que j'ai aimée et perdue par ma faute."

    Cette première journée d'audience a été consacrée à l'évocation du parcours de vie de l'accusé. Un homme tourmenté par le mystère de sa naissance: reconnu à l'âge de deux mois par sa mère qui a accouché sous X, il est en quête de son histoire. Lors des débats, cet homme pose à sa mère la question qui le taraude: "Est-ce que j'ai été conçu lors d'une partouze?" D'une voix assurée, Pascal Pelloux qui prend des notes pour ne rien oublier fait son show.

    Il perdra de la contenance lors de la déposition, en fin d'après-midi, d'un enquêteur de la gendarmerie qui fait oublier aux jurés le petit garçon abusé par une baby sitter, le bon père, le mari gentil qui toutefois trompait son épouse. Il faudra en effet plusieurs gardes à vue et auditions pour qu'après trois mois d'enquête, Pascal Pelloux passe aux aveux. Il ne reconnaît les faits que lorsque les éléments lui sont présentés.

    Ainsi entendu dans le cadre de l'opération Falcon lancée contre des pédophiles dans 90 pays, il admet en septembre 2005 se rendre sur des sites de charme. Ce n'est qu'après l'exploitation de ses ordinateurs qu'il admet en décembre 2005 avoir fréquenté des sites pornographiques payants et avoir téléchargé des photos pédopornographiques.

    Mais il tente aussitôt de se dédouaner: "Il aurait créé un personnage virtuel pour faire fantasmer les pervers sur des tchats et les laisser sur leur faim!" Mais il y a la vidéo du viol du nourrisson: une fellation avec une éjaculation sur la tête du bébé. Des images accompagnées d'un commentaire: "Première petite pipe, t'es contente, allez pompe ma chérie, fait comme maman, oui." A l'issue de la déposition du gendarme, l'accusé le remercie "pour son grand professionnalisme". Aujourd'hui, deux autres enquêteurs dont un technicien en informatique vont déposer ainsi que des pédophiles qui conversaient avec l'accusé via internet et qui assurent qu'il avait parlé du p'tit film avant de le réaliser. Le verdict est attendu demain soir.

    (le prénom del'enfant a été changé)

    Un homme qui avait violé le bébé de six mois de sa compagne a été condamné mercredi soir à 16 ans de réclusion criminelle, assortie d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 5 ans, par la cour d'assises du Vaucluse.

    Au cas où il ne respecterait pas cette obligation de suivi, une peine complémentaire de quatre ans de prison lui serait attribuée.

    Pascal Pelloux, 40 ans, était accusé d'avoir violé en septembre 2004 le bébé de sa compagne.

    L'enquête avait démarré par le signalement d'un internaute, destinataire d'un message éléctronique proposant des vidéos pédopornographiques dont l'auteur était identifié comme étant l'accusé.

    Lors d'une perquisition, des photos et vidéos pédophiles avaient été retrouvées sur son ordinateur, et notamment une vidéo où l'on voyait "un homme tenter d'introduire son sexe dans la bouche d'un nourrisson".

    Après vérification, les enquêteurs avaient identifié Pascal Pelloux comme l'auteur de ce crime.

    (La Provence 8 mai 2008)

  • Comment peut-on être Persan?

    Le président conservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié le «régime imposteur et usurpateur d'Israël» de «cadavre puant», à l'évocation du 60e anniversaire de la création de l'Etat hébreu, a rapporté jeudi la télévision d'Etat.

    «Ceux qui pensent qu'en organisant une fête d'anniversaire ils pourront faire revivre le cadavre puant du régime imposteur et usurpateur d'Israël se trompent. Et les noms des participants à ces cérémonies seront inscrits parmi les criminels sionistes», a déclaré le président Ahmadinejad.



    «Aujourd'hui, la philosophie de l'existence même du régime sioniste est remise en cause et le régime usurpateur et imposteur est sur la pente de l'anéantissement», a ajouté M. Ahmadinejad, qui a aussi qualifié Israël de «rat mort en bout de course».

    Mahmoud Ahmadinejad, qui s'exprimait devant les députés conservateurs du futur Parlement, a dénoncé les cérémonies de célébration de cet anniversaire, auxquelles sont conviés de nombreux dirigeants étrangers.

    «Si certains croient qu'en se réunissant ensemble, ils pourront changer la donne dans les affaires mondiales, ils se trompent car les peuples vont les enterrer», a-t-il dit.

    (Le Parisien 8 mai 2008)

  • VIDEO: LE PLUS GRAND DRAPEAU DU MONDE

    http://www.dailymotion.com/video/x3lhzp_le-plus-grand-drapeau-israelien-du_travel

  • Les Juifs de France et la Révolution

    En ce chaud mois de septembre 1791, Louis XVI, arrêté dans sa fuite à Varennes trois mois plus tôt, prête serment à la Constitution. Le 27, alors que l'Assemblée constituante achève ses travaux, une proposition d'Adrien Duport, député de la noblesse de Paris, est adoptée à une forte majorité. En quelques minutes, les juifs de France deviennent citoyens de droit. Une émancipation historique expédiée comme une simple formalité. «Pour nos aïeux, c'était plus qu'un rêve, c'était un miracle, raconte René-Samuel Sirat, ancien grand rabbin de France. En signe de reconnaissance, les juifs de l'Hexagone firent preuve par la suite d'un patriotisme exacerbé.»

    Par ce vote, en effet, la nation française accomplissait ce qu'aucun Etat d'Europe n'avait accompli avant elle. D'autres pays, tels la Hollande, la Suisse, la Rhénanie, la Prusse ou les Etats germaniques, suivirent le même chemin. Certes, tout ne fut pas si simple: les champions de l'émancipation durent batailler ferme à la tribune contre les nostalgiques de l'Ancien Régime et certains députés de la gauche.

    Fin des années 1780. Les 40 000 juifs présents sur le territoire n'ont guère les moyens de s'occuper de politique: ils veulent une vie meilleure. Tolérés depuis leur expulsion, en 1394, la moitié d'entre eux se sont regroupés en Alsace et en Lorraine, où les populations locales exècrent ces prêteurs sur gages attachés à leurs traditions religieuses. Les autres, installés depuis l'époque médiévale dans le Sud-Ouest et les Etats du pape - Avignon et le Comtat-Venaissin - jouissent d'un statut plus favorable. A Paris, les juifs ne sont guère plus de 500.

    Une mise à l'écart peu conforme à l'idéal égalitaire des Lumières. En 1787, la Société royale des sciences et des arts de Metz lance un concours au sujet inédit: «Est-il des moyens de rendre les juifs plus utiles et plus heureux en FranceArdent défenseur de la cause des Noirs, l'abbé Henri Grégoire décroche la palme l'année suivante avec son Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs. Nous ne sommes encore qu'au 18ème siècle: les préjugés font rage et le prêtre alsacien n'y échappe pas, dressant un portrait sinistre du peuple hébreu, paré de toutes les tares. Sa conclusion, en revanche, innove: l'abbé met les «dépravations» des juifs sur le compte des humiliations séculières qu'ils ont endurées. Le 28 janvier 1790, les juifs portugais, espagnols et avignonnais obtiennent la citoyenneté. Le plus dur est fait.

    LEXPRESS.fr

  • Les 60 ans d'Israël

    Fondé en partie sur la base des revendications juives sur des terres bibliques et en partie pour servir de patrie aux rescapés des
    persécutions en Europe qui ont culminé avec la Shoah, Israël a proclamé son indépendance le 14 mai 1948, quelques heures avant
    l'expiration d'un mandat de l'Onu sur la Palestine, mandat alors confié à la Grande-Bretagne. Les Israéliens fêtent cet anniversaire en se
    basant sur le calendrier juif.


    Pour les Palestiniens, cette proclamation d'indépendance est la "Nabka" - "la catastrophe". Pendant que les Israéliens fêtaient
    l'anniversaire, des Palestiniens ont défilé solennellement dans les rues de Bethléem pour marquer cette "Nabka", qui s'était traduite par
    l'exode ou l'expulsion de 700.000 Arabes, soit la moitié de la population de la Palestine d'alors.


    Déployant des banderoles rappelant qu'ils n'abandonneraient jamais le "droit au retour" dans les terres qui font partie aujourd'hui
    d'Israël, les manifestants de Bethléem se sont rassemblés autour d'une clé de dix mètres de long, symbole de leur rêve de récupérer
    leurs anciennes terres.


    "Cela me fait très mal de voir Israël faire la fête sur le dos de nos souffrances, de notre expulsion et de la perte de notre patrie", a déclaré un Palestinien, Monser Amireh, alors que des avions israéliens le survolaient.


    Dans le nord d'Israël, des milliers de personnes, portant des bandeaux noirs et agitant des drapeaux palestiniens, se sont rassemblées à l'endroit où se dressait naguère un village arabe. Aujourd'hui, c'est un site archéologique où ont été exhumés des vestiges romains.


    Les festivités en Israël sont quelque peu assombries par l'enquête de police sur une nouvelle affaire touchant Olmert et qui fait courir la
    rumeur de sa démission. Déjà au centre de plusieurs affaires de corruption dans lesquelles il nie toute malversation, le chef du
    gouvernement a été interrogé vendredi dernier par des policiers sur de nouvelles accusations.


    Version française Eric Faye - Challenges.fr

  • La "vraie" France selon Sarközy de Nagy Bocsa

    Nicolas Sarközy a célébré «la vraie France», celle de de Gaulle et des résistants, en commémorant jeudi sur une plage du Débarquement en Normandie, le 63e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945.

    Rompant avec la traditionnelle commémoration sur les Champs-Elysées à Paris, la cérémonie, sobre et recueillie, s'est déroulée sur la plage de Ouistreham (Calvados), à l'endroit même où des milliers de soldats alliés, parmi lesquels les 177 Français du «Commando Kieffer», débarquèrent à l'aube du 6 juin 1944. «En cette journée du 8 mai, j'ai voulu rendre hommage, au nom de la Nation tout entière, à ceux auxquels nous devons aujourd'hui d'être libres.

    Aux heures les plus sombres de notre histoire, quand tout semblait perdu, quand les chefs les plus prestigieux capitulaient devant l'ennemi, ils ont choisi de continuer le combat», a déclaré le chef de l'Etat.

    «Plus on s'éloigne» de la fin de la seconde guerre mondiale «et plus la mémoire est compliquée à pérenniser. C'est la raison pour laquelle M. Sarkozy veut décentraliser les cérémonies du 8 mai» pour «marquer de façon plus forte les esprits», selon l'un de ses proches. L'an prochain, elles pourraient se dérouler en Bretagne ou en Provence.

    Nicolas Sarkozy, qui avait, dans la matinée, déposé une gerbe au pied de la statut du général de Gaulle sur les Champs Elysées, était accompagné du Premier ministre François Fillon, du ministre de la Défense Hervé Morin et du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel.

    Sur la plage balayée par une légère brise et sous un soleil printanier, se tenaient plusieurs détachements militaires, notamment ceux du 1er Régiment d'infanterie de la Garde républicaine et de l'Ecole Polytechnique. La tête couverte du béret vert des fusiliers-marins, six vétérans du commando Kieffer ont reçu un hommage particulier de M. Sarkozy. Dominique Kieffer, fille de celui qui fut leur chef, le capitaine de corvette Philippe Kieffer, était présente.

    A cette occasion, a été présenté le fanion d'un futur 6e commando marine, unité des forces spéciales baptisée «commando Kieffer», qui sera créée officiellement à la date symbolique du 6 juin.

    Dans un discours plus gaullien que chiraquien, le président Sarközy, tout en affirmant qu'«aucune faute, aucun crime ne doit être oublié», a proclamé que «la vraie France n'était pas à Vichy, elle n'était pas dans la collaboration». «La vraie France, la France éternelle, elle avait la voix du général de Gaulle, elle avait le visage des résistants», a-t-il lancé.

    M. Sarkozy s'est montré ainsi fidèle à son refus réitéré de la «repentance», sans toutefois aller jusqu'à rompre avec le discours de son prédécesseur Jacques Chirac le 16 juillet 1995, lors la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Alors que de Gaulle, puis François Mitterrand s'y étaient toujours refusés, Jacques Chirac avait été le premier président à reconnaître alors la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des Juifs. «La France, patrie des lumières et des droits de l'Homme,  la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable», avait-il déclaré, tout en rendant hommage en plusieurs occasions ensuite à la France des résistants ou des Justes qui sauvèrent des Juifs.

    De même, M. Sarközy a salué jeudi la mémoire «des maquisards , de ceux qui cachaient les enfants juifs» comme les fermiers du Périgord, ou encore «les humbles pêcheurs de l'Ile de Sein» qui rejoignirent de Gaulle à Londres.

    La "vraie" France, c'était celle aussi qui s'embarquait avec son or et ses bijoux sur les bateaux en partance de Marseille ou de Bordeaux pour les Etats-Unis? Saint-Exupéry (qui n'était pas un collaborateur!) a raconté combien ce spectacle, auquel il avait assisté à Bordeaux, l'avait écoeuré !

    La "vraie" France était-elle celle de l'Epuration féroce, des femmes tondues et éventrées, des exécutions sommaires sans jugement, par les maquisards FFI, "patriotes" communistes et gaullistes mêlés dans cette barbarie dès 1944?

    Il ne s'agit pas de connaître seulement l'Histoire officielle, il faut connaître aussi TOUTE l'Histoire de ces "heures les sombres".  

  • La torche olympique au sommet de l'Everest

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    La torche a été portée par des alpinistes chinois, dont des tibétains, pendant une ascension de six heures.

    C'est une première historique. La torche olympique a atteint jeudi le sommet de l'Everest, à 8.848 m. d'altitude, portée par des alpinistes chinois, dont des tibétains. Une tibétaine, Cireng Wangu, était la dernière à porter la torche. Elle a atteint le sommet après 9 heures, heure locale, (01H00 GMT).

    Cette ascension a suscité des protestations des militants pro-tibétains. «En hissant la torche par le versant tibétain de l'Everest, la Chine marque clairement ses revendications de souveraineté sur le Tibet, qui sont sans fondement.» a dénoncé Matt Whitticase, porte-parole de l'organisation «Campagne pour un Tibet libre», basée à Londres. «C'est une politisation évidente des jeux Olympiques par le pays hôte», a-t-il dénoncé.

    Les organisateurs des Jeux olympiques de Pékin espèrent de leur côté que les images de la flamme sur le toit du monde feront oublier celles de son relais chaotique dans plusieurs villes, dont Paris et Londres.

    Malgré le vent et une température de moins 30 degrés Celsius, la torche, conçue pour l'altitude, est restée allumée. Elle était arrivée le 27 avril au camp de base de l'Everest, mais de mauvaises conditions météorologiques avaient retardé l'ascension.

    Cette flamme vient en supplément de la flamme olympique principale, qui se trouve à l'autre bout de la Chine, au sud-est du pays. Elle doit traverser toutes les régions chinoises avant de revenir à Pékin le 6 août, deux jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux.

  • Rome: le nouveau maire veut interdire la Gay Pride

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    Gay pride à Rome le 16 juin 2007

    France Info 8 mai. Gianni Alemanno estime que la Gay Pride, qui se tient tous les ans à Rome, est un acte d’exhibition sexuelle, et que la municipalité allait trouver une formule pour que la manifestation n’offense personne.

    A peine élu, le nouveau maire de Rome entend bien marquer sa différence. Premier maire de droite depuis la fin de la guerre, premier ancien néo-fasciste également, Gianni Alemanno semble multiplier les piques - plus ou moins provocatrices.

    Dernière en date : la Gay Pride. “Je respecte les personnes homosexuelles, j’en connais quelques unes et je ne fais pas dans la discrimination. Mais je crains que la Gay Pride soit tout autre chose, un acte d’exhibition sexuelle, et je suis opposé à toute forme d’exhibition, homosexuelle ou hétérosexuelle.” Et pour préciser sa pensée, Gianni Alemanno poursuit : Le problème, ce n’est pas oui ou non à l’homosexualité, mais oui ou non à l’exhibition.”
    Du coup, le maire promet une discussion au conseil municipal pour trouver une formule “qui n’offense personne”.

    Ces propos ont évidemment suscité l’émotion des responsables d’associations homosexuelles - et de la gauche. Comme le résume Franco Grillini, ex-député de gauche, “on savait que la droite italienne, la pire d’Europe, n’aimait pas cette manifestation. Mais qu’elle la conteste en l’insultant montre qu’elle ne sait pas se mesurer avec ses adversaires. Pour la droite, le bon homosexuel est celui qui se cache et ne revendique pas de droits.”

    Fin du round. Auparavant, Gianni Alemanno s’en était d’abord pris au musée de l’Ara Pacis, inauguré voici deux ans. Un musée qu’il faut enlever, dit-il. “A la première bonne occasion, j’organiserai un référendum en demandant ’le musée Meier, oui ou non’ et comme cela, ce sera aux citoyens de décider. S’ils décident ’non’ alors nous trouverons un moyen pour le déplacer.” Le musée, en verre, abrite un petit autel antique ; sa construction a suscité de nombreuses critiques.

    Guillaume Gaven avec agences

     


  • DELPHES

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    LE VOYAGE

                                      

                                          J’ai vu un paysage et puis j’ai vu un fleuve…

                                          Des chèvres oubliées enroulaient à leurs cornes

                                          Le silence des dieux et des déesses mornes,

                                          Lèvres ensanglantées par le vent qui n’abreuve.

                                          A Delphes dans les champs d’oliviers, la Pythie

                                          Enivrée de vapeurs parmi les marbres blancs

                                          Voit la beauté qui meurt avec un dernier cri

                                          Et les nymphes pleurer dans les bosquets de Pan.

      

                                          Mon amour est vivant près des eaux de l’Alphée,

                                          Il respire avec moi le sel bleu de l’été

                                          - Au bord de l’Alphée que silence, herbes folles…

                                          Un chant abolira l’oubli des Immortels,

                                          La flûte d’un berger ou le souffle d’Eole

                                          Mugissant sur la mer qui résonne d’appels.

                                                                                                                           

                                                                                                                              Gaëlle MANN

                                             

  • "La mère de tous les Français"!

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    La mère du président de la République, qui raconte quelques anecdotes sur son fils lors d'un entretien à Omega TV, assure en revanche n'être «pas fan» de Ségolène Royal.

    Ses apparitions sont extrêmement rares. Discrète, douce, Andrée Mallah (divorcée de Pal Sarközy) ne pratique pas la langue de bois quand elle choisit de s'exprimer. La mère du président de la République, avocate de formation, se confie dans une interview accordée à la Web-TV Omega TV, à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Sur son surnom, «Dadu», dont l'origine remonte à sa petite enfance, et qui correspond au nom d'un petit cheval parmi ses jouets. (ce n'est pas "dada", c'est Dadu, prononcer "Dadou", son premier prénom)

    Nicolas Sarközy ? Le jeune étudiant en droit travaillait dans les années 70 pour la boutique Hermès en bas de l'immeuble familial, où il faisait les livraisons le samedi pour se faire de l'argent de poche : «Il avait fait quelques erreurs, en livrant par exemple une mangeoire pour hamster alors que c'était pour des oiseaux», s'amuse sa mère, qui lui inculque quelques valeurs que l'on pourrait retrouver dans n'importe quelle famille ordinaire. «Je n'ai pas du tout été sévère, j'ai demandé qu'il travaille, qu'il fasse du sport et qu'il ne me raconte pas d'histoires. Avec ça, on peut réussir !»

    A l'écouter, son fils semblait programmé pour devenir président de la République. «Oui, mais c'était tellement anecdotique. Des amis avaient une maison superbe dans le Midi. A un moment, l'un d'entre eux lui frotte les cheveux. Et Nicolas, qui avait 7 ans, lui dit : "Mais qui vous a permis de me toucher la tête, vous ne savez pas que je veux être président de la République?"  L'ami a beaucoup ri à l'époque, mais maintenant il ne rit plus du tout !»

    «J'ai été la Première dame pendant quinze jours»

     

    L'actuel chef de l'Etat lisait dans sa jeunesse «tous les livres sur de Gaulle. Il est venu à la politique par la lecture», assure Andrée Sarkozy, qui réfute, par contre, l'influence précoce de la religion sur le parcours de son fils : «C'est venu relativement récemment.» Aujourd'hui, elle assure que «rien n'a changé» dans sa vie. Elle se réjouit de «la joie de Nicolas, il a eu ce qu'il voulait. Et puis je n'étais pas vraiment fan de madame Royal», sourit-elle. Elle aurait même parlé de l'ex-candidate PS à la présidentielle avec le président chinois lors un dîner officiel, Hu Jintao lui répondant par un simple geste des deux mains, pas très diplomatique et peu flatteur pour Ségolène Royal. Sans plus de précisions.

    A l'inverse, une femme trouve grâce à ses yeux. Pas Cécilia, «mystérieuse», avec qui, toutefois, elle entretenait de «très bons rapports». Mais sa nouvelle belle-fille, Carla Bruni, «absolument charmante, adorable, très drôle et gentille. Tout le monde l'aime bien. Elle réunit un nombre de qualités assez exceptionnelles. Elle a une aisance, vous l'avez vu en Angleterre, elle est parfaite.» Un reproche, toutefois ? Andrée Sarkozy pouffe de rire : «J'ai été la Première dame pendant quinze jours, seulement, à cause de vous», lui a-t-elle dit.

    D'une lucidité sans faille, Andrée Sarközy ne souhaite ni se projeter dans l'avenir, ni faire de bilan prématuré de l'action du chef de l'Etat. Tout juste concède-t-elle que le «casse-toi pauvre con» adressé à un visiteur au Salon de l'agriculture ne l'a pas surprise. «Vous savez, c'est parce qu'il est très franc et très naturel qu'il est comme ça. A propos de cet incident, il est regrettable que le président de la République emploie un gros mot, mais ça ne me paraît pas dramatique.» Désormais, elle préfère se consacrer à l'innombrable courrier qu'elle reçoit à son domicile ou via l'Elysée. Une lettre l'a particulièrement touchée. Au milieu des félicitations, il lui était écrit : «Vous êtes la mère de tous les Français.»

    Qu'attendre d'autre du FIGARO que cette "pommade" ?

         
  • INDECENT ET ECOEURANT!

    Charleville-Mézières (Ardennes)

    Ils sont deux. « Michel le blanc et Michel le noir. » Deux individus claquemurés derrière cette carapace impassible qui s'efforce de paraître un monstre depuis le début de son procès devant la cour d'assises des Ardennes.

    « Une personne normale - mon frère - et un assassin », résume André Fourniret, 78 ans, tiraillé entre ces « deux extrêmes » : il n'a « pas envie de défendre un tueur d'enfants », mais « pas le droit » non plus « d'attaquer trop fort un consanguin ». Aussi parle-t-il longuement de « quelqu'un d'assez sympathique », dont il n'aurait qu'à « se féliciter » s'il n'était accusé des viols et des meurtres de sept jeunes filles.

    André avait 12 ans quand Michel a vu le jour. « Il ne devait pas survivre. C'est notre mère qui l'a sauvé », explique-t-il à la barre. Lui, comme tous ici, cherche à comprendre comment cet « intello raté », certes « mégalomane, colérique et autoritaire, qui veut dominer le monde », est devenu ce qu'il est. Il n'a pas d'explication, si ce n'est cette double personnalité, « l'homme panthère, le loup-garou, Docteur Jekyll et Mister Hyde ».



    « Par une sorte de transfert sur lui-même, Michel numéro un, le fréquentable, s'arrange pour devenir la victime de l'autre, Michel numéro deux, analyse André Fourniret. Il est coincé. Quand Michel blanc, s'il existe encore, découvrira ce que Michel noir a fait, il ne survivra pas, se suicidera ou deviendra fou. Son mutisme, c'est une forme d'autoprotection qu'il faut respecter. Une manière pour le blanc de ne pas reconnaître les crimes du noir. C'est le blanc que vous avez là, qui se prend pour un martyr. » L'aîné avance une autre explication à la dérive criminelle de son cadet : « Sa rencontre avec Monique. » « Il y a le jerrican et l'allumette. Elle n'a rien fait en soi, mais sa présence a permis de déclencher ses pulsions criminelles, assure-t-il. Sans elle, il est possible qu'il n'aurait pas tué. »

    L'intelligence et le coeur de cet homme donnent, pour la première fois, humanité à celui qui reste de marbre dans le box. « Je voudrais qu'il sache qu'il reste toujours mon frère, malgré tout », tient à préciser André. Il est « difficile » d'être le « frère de... ». Il a dû changer de nom « par politesse pour mes connaissances et mes interlocuteurs ». « Mais, à côté de la douleur des familles des victimes, je ne me sentirai pas le droit de me plaindre. » Il se tourne vers elles pour leur dire, « dans les yeux », « toute l'affection » qu'il leur porte : « Je compatis beaucoup ».

    Avant qu'il reparte, la maman d'Elisabeth Brichet, l'une des victimes de Fourniret, ose une dernière question : « Votre frère aurait-il parlé s'il avait obtenu le huis clos ? » « Oui, mais il n'aurait rien dit. »

    (Le Parisien - 7 mai )

  • Dmitri Medvedev, 3ème président de Russie

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    Dmitri Medvedev est devenu officiellement mercredi le troisième président de Russie, après Boris Eltsine et Vladimir Poutine, après avoir prêté serment sur la Constitution lors d'une cérémonie d'investiture au Kremlin.

    Le nouveau président, 42 ans, a juré, la main droite sur la Constitution, de "défendre les libertés" en Russie et de "servir fidèlement le peuple", en présence de Vladimir Poutine et de quelque 2.400 invités.

    Dmitri Medvedev a ensuite déclaré qu'il aurait comme priorité la poursuite du "développement des libertés civiques et économiques", tout en disant compter sur "le soutien" de son prédécesseur, qui doit devenir dès jeudi son Premier ministre.

     

    Le Premier ministre en exercice Viktor Zoubkov a d'ailleurs immédiatement présenté la démission de son gouvernement.

    La candidature de l'ex-président Vladimir Poutine au poste de Premier ministre doit être approuvée dès jeudi par le Parlement. Nombre de ministres devraient être reconduits aux mêmes postes, selon des informations de la presse russe.

    Conformément à la Constitution, peu après l'investiture du nouveau président, le Premier ministre et son gouvernement doivent présenter leur démission.

    "Je ferai tout pour que la sécurité de nos citoyens soit non seulement garantie par la loi, mais assurée réellement par l'Etat", a dit le nouveau chef de l'Etat.

    "Ces dernières années, nous avons créé une base solide pour le développement continu (du pays), pour des décennies du développement libre et stable. Nous devons surmonter le nihilisme juridique (c.à.d. la corruption) qui freine le développement moderne", a-t-il ajouté.

    Vladimir Poutine, qui a pris la parole juste avant lui, a quant à lui estimé que la Russie avait réalisé "une percée" pendant ses huit ans de présidence (2000-2008) et souhaité "bonne chance" à celui qu'il a lui-même choisi pour lui succéder.

    "Le devoir de prendre soin de la Russie a été et reste mon devoir suprême. Je l'ai accompli toutes ces années et je l'accomplirai toujours", a déclaré le président sortant, qui restera au pouvoir comme chef du gouvernement.

    "Il y a eu des erreurs, mais nous avons réussi à réaliser une percée. Désormais nous nous fixons des objectifs non pour deux ou trois mois à venir, mais pour 20-30 ans. Et ces objectifs sont à notre portée", a-t-il insisté.

    Suivant un cérémonial parfaitement réglé, le nouveau président de Russie Dmitri Medvedev est arrivé juste avant 12h00 (08h00 GMT) au Kremlin, sa limousine encadrée d'une escorte de neuf motos, après avoir emprunté plusieurs grandes artères de la capitale.

    A 12h00 sonnantes, il entrait dans le Grand Palais du Kremlin, avant de remonter solennellement le grand escalier d'honneur, avec le même faste que pour Vladimir Poutine en 2000, dont les images, dignes d'un sacre, avaient alors fait le tour du monde.

    Une double porte dorée s'est alors ouverte sur le nouveau président qui a poursuivi son chemin sur un interminable tapis rouge jusqu'à la salle André où l'attendaient Vladimir Poutine et les chefs du pouvoir législatif et le président de la Cour constitutionnelle.

     (Vladimir Rodionov - AFP)
    Le nouveau président, 42 ans, a juré, la main droite sur la Constitution, de "défendre les libertés" en Russie et de "servir fidèlement le peuple", en présence de Vladimir Poutine et de quelque 2.400 invités.  (Vladimir Rodionov - AFP)

     (Vladimir Rodionov - AFP)

  • VIDEO Naturellement... la mer

    http://www.dailymotion.com/video/x5c1sq_naturellement-la-mer_travel

  • Israël permet à l'Agence des Nations Unis...

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    Agression palestiennienne contre un char de Tsahal
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    Israël a finalement décidé, lundi 5 mai, de permettre à l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) de reprendre sa distribution de vivres. L'Unrwa avait averti dimanche qu'elle devrait cesser dès lundi soir ses distributions d'aide alimentaire dans la bande de Gaza, faute de carburant. "Nous avons reçu 200 000 litres de diesel et 20 000 d'essence qui vont suffire pour vingt jours", a déclaré un porte-parole de l'agence de l'ONU, Chris Gunness.

     

    L'agence avait suspendu pendant quatre jours, fin avril, la distribution d'aide alimentaire à 650 000 "réfugiés" palestiniens à Gaza, en raison du manque de carburant pour ses camions de livraison. Israël a interrompu ses approvisionnements d'essence à la bande de Gaza après une attaque palestinienne, le 9 avril, contre le terminal de Nahal Oz, unique point de passage pour les carburants entre Gaza et son territoire. C'est par ce terminal que transitent les approvisionnements en essence pour les véhicules de l'ONU, et il n'a depuis lors été rouvert que de façon sporadique.

    Affamer 650 000 personnes qui dépendent pour leur survie quotidienne de l'Agence des Nations unies... Mais de quoi sont coupables ces 650 OOO Palestiniens de Gaza, hommes, femmes et enfants? 

  • Birmanie: 22 000 morts après le passage du cyclone Nargis

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    Des Birmans dans le port de Rangoon dévasté
    22 000 morts, 41 000 disparus
    Les autorités birmanes ont-elles été prévenues du danger représenté par Nargis ? Etait-il alors possible de prévenir les populations du sud du pays de l'imminence de son passage ? Et surtout, était-il possible de les évacuer et de les mettre à l'abri avant que le cyclone ne rase tout sur son passage ? Il semble que la réponse à ces trois questions soit "oui".
     
    "Quarante-huit-heures avant que
    Nargis frappe, nous avons fourni aux agences birmanes le point d'impact, sa gravité et toutes les questions qui y sont liées", affirme le département de la météorologie indienne. "Notre travail consiste à émettre des avertissements à l'avance et nous sommes fiers d'avoir prévenu très largement à l'avance. Il y avait suffisamment de temps pour prendre des mesures de précaution telles que l'évacuation", ajoute cet organisme public mandaté par l'Organisation météorologique mondiale pour surveiller l'évolution des tempêtes cycloniques au-dessus de l'océan Indien, en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est.  
     
    Lundi,
    Laura Bush, l'épouse du président américain George W. Bush, a également accusé le régime birman de ne pas avoir averti la population de l'arrivée du cyclone Nargis. "Il est troublant que de nombreux Birmans n'aient appris la catastrophe qui se préparait que quand des sources étrangères, comme Radio Free Asia et Voice of America, ont donné l'alarme", a-t-elle souligné, dans une très rare intervention sur la politique étrangère.

    LCI.fr 06 mai 2008

  • Traite des Blanches -suite

    Amnesty international et le département d’Etat, à Washington, ont aussi publié des rapports s’alarmant de l’ampleur de ce trafic en Israël. Près d’un million de juifs de l’ex-URSS ont immigré en Israël depuis la fin des années 1980, favorisant l’implantation sur place de réseaux mafieux qui ont notamment développé la traite des êtres humains.

    Agence télégraphique suisse

     

    La traite des Blanches en Israël est une activité qui génère un chiffre d’affaires d’environ un milliard de dollars par an. Ce chiffre étonnant a été révélé ce matin (mercredi 23 mars) au président de la Knesset “Reuven Riflin”, par la commission d’enquête chargée de la lutte contre la traite des blanches, présidée par le membre de la Knesset “Zehava Gal-On”.

    Le rapport précise que 3000 à 5000 femmes entrent chaque année clandestinement en Israël pour travailler dans la prostitution. Il existe actuellement en Israël plus de 10 000 femmes exerçant ce métier. Ces femmes sont séquestrées dans environ 300 à 400 maisons closes dans différentes régions du pays. La femme est vendue pour une somme variant entre 8000 et 10000 dollars. Ces femmes travaillent 7 jours sur 7 à raison de 14 à 18 heures par jour. Elles ne perçoivent que 20 shekels sur les 120 payés par chaque client. Le reste de la somme revient au proxénète.

    Un communiqué à la presse sur la livraison d'une femme à un marchand d'esclaves blanches "La traite des femmes en Israël en 2003" :
    "Le lundi 25 août à dix heures, la commission parlementaire d'enquête chargée de l'affaire dite "de la traite des blanches" participe, sous la présidence du député de la Knesset Zahava Gal-On, à des discussions spéciales sur un rapport dont le titre est : "Livraison d'une femme à un marchand d'esclaves blanches".  Le rapport est publié par le Centre de prise en charge des travailleurs étrangers, le Centre Adva et le Centre La Femme au service de la femme. Ce dernier, nommé également Centre féministe d'Haïfa, s'appuie dans son rapport sur les entretiens effectués auprès de 106 victimes de la traite des femmes entre 2001 et 2002 dans les prisons et les différentes refuges, ainsi que sur les renseignements et informations fournis sur les femmes expulsées, les annonces des journaux, la législation, les arrêts et jugements et les anciennes annonces. Le rapport publie en exclusivité les opinions des femmes elles-mêmes, éclairant l'agression continue dont elles sont victimes quotidiennement et tout au long de l'année.
    Les auteurs du rapport indiquent l'incapacité des différentes autorités chargées d'appliquer la loi à affronter ce crime, notamment en ce qui concerne les victimes elles-mêmes. Ils mettent également en garde contre l'implication des policiers dans la traite des femmes, leur implication, en tant que clients de maisons closes, dans des relations amicales avec leurs propriétaires, et dans certains cas, dans des collaborations directes avec les marchands et les proxénètes ainsi que leur participation à ce commerce même. "


    Lisez le résumé des données du rapport conformément aux entretiens effectués avec les femmes :

    ---> Les femmes étaient venues en Israël pour fuir une crise économique, elles se sont retrouvées prostituées par la force.
    ---> 72% d'entres elles ont témoigné qu'elles étaient passé en Israël par les frontières égyptiennes.
    ---> Les marchands étaient Israéliens, mais la plupart appartenaient aux états indépendants de l'ex Union soviétique.
    ---> Les femmes coûtaient entre 5000 et 10 000 $. Elles devaient rembourser leur prix d'achat en travaillent dans des maisons closes.
    ---> Elles devaient recevoir des clients 7 jours / 7, pendant 13h par jour en moyenne... Pas de congé, jamais, même pendant les périodes de règles...
    ---> La moitié de ces femmes étaient emprisonnées dans les maisons closes : aucun droit de sortie.
    ---> 33% étaient victimes de violences quotidiennes (les clients et les proxénètes les considéraient comme des objets et les battaient sans relâche !)
    ---> Environs 10% étaient à peine nourries.
    ---> Les maquereaux reçoivent au maximum 600 $ par rencontre, et les femmes obtiennent moins de 20 $ par client (après avoir payé le prix de leur rachat !)
    ---> 15% n'ont reçu aucun argent.
    ---> La moitié d'entre elles ont avoué que beaucoup de policiers fréquentaient ces maisons closes, ils étaient des clients réguliers. Ils avaient des relations amicales avec les proxénètes, ils étaient très liés, et souvent en affaire...

    De plus, la plupart des clients des maisons closes sont des Israéliens appartenant à toutes les couches de la société, dont des adolescents de 13 ans !!!

    http://www1.france-jeunes.net/lire-la-traite-des-blanches-14749.htm

  • Traite des Blanches en Israël

    Traite des Blanches en Israël
    Maisons closes aux portes ouvertes Simon Coutu


    Tel Aviv - «Salut, j’ai vingt ans, tu peux venir me rejoindre au 20 Bograshov, au deuxième étage. C’est 200 shekels (50$ CAN) pour quarante minutes, relation complète», lance une voix au bout du fil.»

    Banana est une revue publicitaire disponible gratuitement dans les kiosques à journaux de Tel Aviv. C’est dans cette publication qu’a été trouvé le numéro de téléphone de la jeune femme. Il suffit de choisir au hasard une annonce illustrée avec un corps nu pour découvrir l’accessibilité aux services de prostituées.

    Depuis l’arrivée de près d’un million de Juifs est-européens à la fin des années 1980, la région est devenue une plaque tournante de l’industrie du sexe. La prostitution n’est pas une activité illégale en Israël. Tenir des maisons closes de manière organisée est toutefois interdit.

    Cette nouvelle traite des Blanches est organisée par des réseaux mafieux qui font entrer des femmes en Israël. La majorité des prostituées en Israël sont ainsi victimes du trafic sexuel. «Elles transitent par Moscou, où elles sont enfermées dans des appartements, pour ensuite se rendre à l’aéroport d’Alexandrie ou du Caire, explique Uri Sadeh, coordonnateur de la ligne ouverte pour les travailleurs immigrants à Tel Aviv (Hotline for Migrant Workers, HMW). Elles traversent le désert du Sinaï avec l’aide de groupes de nomades bédouins qui leur font passer la frontière. On a un cas où un Bédouin a décidé de garder une femme durant cinq mois.»

     

    Esclavage

    La plupart des femmes savent qu’elles se rendent en Israël pour se prostituer. Par contre, elles ne connaissent pas les conditions d’esclavage dont elles seront victimes. «Plusieurs croient qu’elles travailleront dans des hôtels luxueux avec de bons revenus, affirme Uri Sadeh. C’est rarement le cas. Elles servent environ dix clients par jour, mais elles ne peuvent pas en refuser. Durant les jours de congé, ce chiffre monte parfois à trente. Parfois, elles ont deux jours de congé durant les menstruations, mais il arrive qu’on les oblige à travailler avec un diaphragme.»

    Ces femmes sont prisonnières de leurs proxénètes. «Elles ont une dette envers leurs «propriétaires» pour le coût du voyage et de leur vente, explique Talia Engelhart, une représentante d’ATZUM, une organisation basée à Jérusalem qui combat le trafic d’humains. Elles sont vendues entre 8000$ et 10 000$. Pour savoir si elles sont en bonne santé, elles se font examiner le corps, les dents, les parties génitales, comme du bétail. Il y a aussi un système d’amendes. Si elles sortent sans surveillance, qu’elles mangent sans permission ou qu’elles imposent un condom à leur client, leurs dettes risquent d’augmenter.»

    Certaines prostituées sont très réticentes à prendre contact avec les autorités. «Elles sont originaires d’Ukraine, de Russie, d’Ouzbékistan, de Moldavie, de Géorgie, des régions où la police est très corrompue, explique Talia Engelhart. En plus, les trafiquants menacent de s’en prendre à leurs familles. Le réseau est international, ils savent exactement où elles résident en Europe de l’Est. En outre, les trafiquants gardent les passeports des femmes en otage. Si la police les trouve, elles seront probablement arrêtées comme immigrantes illégales.»

     

    Pas le choix

    Liad Kantorowicz est une travailleuse du sexe israélienne. Elle œuvre dans ce milieu depuis plus de dix ans.  Elle est aussi journaliste et étudiante à l’Université de Tel Aviv. Sans minimiser le problème, elle croit que les médias ne se soucient pas assez de la prostitution locale. Selon elle, les prostituées victimes de la traite vivent une situation très précaire. «Il y a trois ans, je travaillais comme concierge dans une maison close où il y avait des femmes victimes de la traite et des Israéliennes, dit-elle. Je répondais au téléphone et j’accueillais les clients. S’il y avait une descente de police, c’est moi qu’on arrêtait, le propriétaire n’était jamais présent. J’étais la patronne par intérim. Quelques femmes vivaient vraiment dans la misère, j’en ai aidé deux à s’enfuir, mon patron ne l’a jamais su.»

    Elle croit que les organisations comme Atzum et HMW en savent peu sur la réalité du terrain. «Les organisations qui militent contre la traite d’humains ont un agenda anti-prostitution. Ils n’admettent pas que l’on puisse travailler avec dignité. Leurs statistiques ne reflètent pas du tout ce qui se passe dans le milieu. La prostitution en Israël est un monde souterrain, difficilement accessible si l’on n’en fait pas partie.»

     

    Mauvaise figure

    En juin dernier, le département d’État des États-Unis publiait un rapport dérangeant sur le trafic d’humains. Il classe Israël parmi les pays «qui ne se conforment pas aux standards minimums pour éliminer le trafic d’humains», une catégorie qui regroupe plusieurs régimes non démocratiques. Certains quartiers de Tel Aviv regorgent toujours de bordels. Le gouvernement israélien risque de subir des sanctions économiques s’il ne prend pas des mesures sérieuses pour améliorer la situation.

    Après la parution du rapport du département d’État américain, les autorités ont enclenché une vague de descentes dans des maisons closes, arrêtant un nombre important d’immigrantes illégales. La plupart d’entre elles ont été déportées dans leurs pays d’origine. «Le gouvernement ne prend pas de mesures sérieuses pour régler le problème, estime Uri Sadeh de HMW. On n’a qu’un refuge à Tel Aviv. On manque de ressources pour aider les victimes.»

    Selon lui, les immigrants illégaux entrent facilement. «La frontière égyptienne est une véritable passoire. Il n’y a presque pas de clôtures et elles ne sont pas électrifiées. Les autorités croient qu’ils arrêtent 10% des immigrants illégaux. C’est facile d’estimer les entrées grâce aux traces laissées dans le désert. Le gouvernement ne concentre ses efforts que sur la construction du mur autour des territoires palestiniens et sur la surveillance de la frontière libanaise.»

    Le trafic place le gouvernement israélien dans une position assez inconfortable. «Le gouvernement ne veut pas montrer au grand jour les côtés les plus sombres d’Israël, affirme Uri. Pourtant, si on s’attaquait à l’industrie du sexe, on deviendrait un exemple de lutte pour les droits des femmes.»

     

    http://persil2.si.uqam.ca/nobel/campus/lecture_archives.php?articleid=555