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GAELLE MANN - Page 1893

  • Céline Dion chevalière de la légion d'honneur

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    AFP. Céline Dion a été faite chevalier de la Légion d'honneur par le président Nicolas Sarközy, jeudi 22 mai, lors d'une cérémonie à l'Elysée en présence de la famille de la chanteuse au grand complet.

    L'artiste québécoise, visiblement très émue, était vêtue d'une robe noire à dentelles surmontée d'une veste cintrée en satin noir. Elle était accompagnée de son mari et agent René Angelil, son fils René-Charles, portant cravate club et baskets blanches, sa mère Thérèse Tanguay, dans une longue robe vert d'eau, ainsi que ses treize frères et soeurs, certains accompagnés de leur propre famille.

    Tous étaient arrivés à l'Elysée à bord d'un bus blanc à étage.

    Rendant hommage à la "star internationale", actuellement en tournée en France, le chef de l'Etat a lancé que "la France ayant changé, ceux qui réussissent sont les bienvenus ici". (Pour ceux qui n'ont pas réussi: "Casse-toi, pauv'con!")

    Il a tenu à "remercier" Céline Dion de "faire rayonner notre langue au-delà de nos frontières". "Il faut comprendre que si nous sommes tellement attachés" à la langue française, "ce n'est pas par opposition à l'anglais", a dit M. Sarkozy, pour qui le "monde est plus heureux avec plusieurs langues" car "la diversité est une richesse".

    "L'amour, qui tient une place essentielle dans votre vie, est très présent dans votre parcours artistique", a-t-il également affirmé, ajoutant qu"'il n'y a qu'une seule façon d'aimer: aimer totalement. L'amour, il ne doit pas y avoir d'impudeur à le partager. Ça donne une certaine fraîcheur".

    A la chanteuse québécoise, le chef de l'Etat a également tenu à dire que "le Québec, ce sont nos frères, le Canada, ce sont nos amis. Nous avons besoin des deux".

    "Avant d'être président de la République, j'ai fait deux, trois trucs, dont aller vous écouter", a également lancé le président à la chanteuse qui lui a répondu: "merci d'avoir pris le temps de m'épingler vous-même". Puis elle a dédié sa médaille à sa famille, notamment son père, décédé il y a cinq ans, sa mère, "mon héroïne", son mari, "l'homme de ma vie", son fils, "l'homme de mon coeur".

    Au fait, où était Carla Bruni pendant ce temps? Boudeuse, jalouse, ailleurs?

  • Vient de paraître... nouvelle édition

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    La Dame en signe blanc de Pierre-Émile Blairon, Éditions Crusoe

    Les lois cosmiques règlent le cours du temps et la succession des cycles ; le christianisme, l’Ère du Poisson, a succédé au paganisme, l’Ère du Bélier, et, auparavant, du Taureau. Mais pour que meurt un cycle et renaisse un nouveau, il lui faut un témoin et ce témoin, ce bâton de relais, c’est le lieu. Le temps, les hommes et leurs œuvres passent, mais le lieu reste, immuable. Chaque lieu contient toute la mémoire de l’humanité.

    La Dame en signe blanc, en faisant revivre les grands mythes des commencements, à travers l’histoire de ce site provençal, étonnamment riche en événements, nous en fait la démonstration.

    Les derniers Hyperboréens, le peuple primordial qui a apporté la connaissance à la Terre , ont fini leur vie à la bataille de Roquefavour, tout près d’Aix-en-Provence. C’est là, en ce même lieu, que le Graal païen, symbole du savoir, porté par le Janus de Roquepertuse, a cédé la place au Graal chrétien, symbole d’amour, apporté par Madeleine après son débarquement en Provence. C’est encore sur ce site que naîtra l’Ère du Verseau lorsque le Grand Monarque, annoncé par Nostradamus, sera réveillé.

    Pierre-Émile Blairon, La Dame en signe blanc, 268 pages dont cahier central photos couleur de 24 pages, 25 euros, Éditions Crusoe, BMB, BP 50169, 13795, Aix-en-Provence cedex 3 ou à commander par internet à : http://www.hyperboreemagazine.fr

  • VIDEO Ségolène et son 1er conseiller...

    http://www.dailymotion.com/video/x4kdbf_royal-fountaine_news

    Le 2 mars 2008

  • Art préhistorique

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    Les lionnes - Grotte Chauvet - environ 33.000 ans
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    La Dame à la capuche - trouvée à Brassempouy, dans les Landes- entre 29.000 et 25.000 ans.
    Sculptée dans un fragment d'ivoire de mammouth, la statuette ne mesure que 3,65 cm de haut.
    C'est le plus plus ancien visage humain découvert jusqu'à nos jours.
    On peut voir "La Dame à la capuche" au musée de Brassempouy (Landes)

  • Perpétuite requise contre les innommables

    La réclusion criminelle à perpétuité a été requise jeudi à la cour d'assises des Ardennes contre les époux Fourniret, assortie pour lui d'une «impossibilité totale» de sortie et pour elle d'une période de sûreté de 30 ans.

    Contre Michel Fourniret, l'avocat général Francis Nachbar a demandé une réclusion à perpétuité «incompressible», possibilité offerte selon lui par la loi du 1er février 1994 et qui signifie qu'«on est sûr qu'il ne sortira plus jamais».

    «Cette disposition spéciale est encourue en raison des seuls faits commis contre Mananya Thumpong:  un assassinat accompagné de viol sur mineur de moins de 15 ans» perpétré en 2001 après l'entrée en vigueur de la loi, a expliqué le parquet général dans un communiqué.


    A l'encontre de Monique Olivier, 59 ans, Francis Nachbar a réclamé la réclusion à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans, délai avant lequel elle ne pourra bénéficier d'aucun aménagement de peine ou libération conditionnelle.

    Si la prison à vie n'est pas infligée à Monique Olivier, a expliqué M. Nachbar, elle n'encourrait plus que 20 ans de réclusion criminelle et risquerait de sortir dans «8 ou 9 ans» en vertu de possibles réductions de peine et des quatre années de détention provisoire effectuées.

    «Je n'ai rien contre les réductions de peine mais je suis choqué par les excès», a affirmé l'avocat général.

    A ce procès ouvert depuis deux mois, Michel Fourniret doit répondre de sept meurtres de jeunes filles précédés de viol ou tentative, commis en France et en Belgique entre 1987 et 2001.

    Monique Olivier est accusée d'être coauteure du meurtre de Jeanne-Marie Desramault en 1989, et complice de trois autres.

    «Je vous en conjure, ne faites pas courir à notre société, à nos enfants le moindre risque, ce serait mortel pour eux», a lancé Francis Nachbar à l'adresse de la cour. «La perversité ne se soigne pas, elle se combat», a-t-il poursuivi citant un expert psychiatre ayant témoigné à l'audience.

    «Nous avons affaire à un couple de criminels d'une cruauté et d'une inhumanité que jamais notre pays n'avait imaginé connaître», a-t-il également déclaré. «Tous les deux vous n'avez que les apparences d'êtres humains», a-t-il ajouté.

    Le verdict est attendu pour le mercredi 28 mai, après les plaidoiries de la défense prévues lundi et mardi.

    (Le Parisien - 22 mai 2008)

  • La sonde martienne Phoenix

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    AFP. 22 mai 08. Après un voyage de neuf mois, la sonde américaine Phoenix doit se poser sur Mars dimanche pour rechercher de la glace dans le permafrost arctique de la planète rouge et des indices de l'émergence d'une vie primitive potentielle.

    Lancée le 4 août 2007, Phoenix sera le premier vaisseau à se poser dans l'arctique martien pour une mission de trois mois.

    Après 679 millions de kilomètres parcourus, Phoenix entrera dans la haute atmosphère martienne le 25 mai vers 23H31 GMT à 21.000 kilomètres/heure pour commencer une descente périlleuse avant de se poser en douceur sept minutes plus tard à 23H38 GMT, précise le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena en Californie (ouest).

    Toutefois, le JPL n'aura la confirmation radio qu'à 23H53 GMT. Il faudra 15,3 minutes au signal pour parcourir à la vitesse de la lumière les 276 millions de kilomètres séparant alors Mars de la Terre.

    Les responsables de la mission décrivent cette approche finale du sol martien comme "sept minutes de terreur" notant la difficulté à faire poser une sonde sur Mars. Seulement 45% de tous les vaisseaux envoyés sur cette planète ont réussi à s'y poser.

    Pour Fuk Li, le responsable de l'exploration de Mars au JPL, "ce risque vaut la peine" car a-t-il dit jeudi à la presse "la moisson scientifique de cette mission sera exceptionnelle et ouvrira un nouveau chapitre dans notre compréhension de Mars".

    Pour rentrer dans l'atmosphère, Phoenix utilisera un bouclier thermique avant de déployer un parachute supersonique pour ralentir sa vitesse.

    Puis la sonde allumera des rétro-fusées 37 secondes qui la feront se poser en douceur sur ses trois pieds dans la plaine de Vastitas Borealis correspondant en latitude au nord du Canada sur la Terre.

    Une minute après la confirmation de l'arrivée, Phoenix observera un silence radio pour économiser ses batteries puis déploiera ses deux antennes solaires circulaires une vingtaine de minutes après, le temps de laisser reposer la poussière et d'éviter de souiller les panneaux solaires.

    "Phoenix ne vise pas seulement à étudier le permafrost arctique martien mais aussi à déterminer si cette région est habitable" pour de futures explorations habitées, explique Peter Smith, le responsable scientifique de la mission.

    Phoenix est dotée d'instruments qui, en analysant la composition du permafrost, pourront détecter des molécules de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.

    La sonde peut aussi découvrir d'autres composants chimiques et déterminer si une forme de vie primitive a été ou est encore possible sur Mars, ajoute Peter Smith de l'Université d'Arizona (sud ouest).

    Une fois sur Mars, Phoenix qui est aussi dotée d'une caméra, déploiera un bras articulé de 2,35 mètres capable de creuser à une profondeur d'un mètre dans le sol pour y trouver de la glace.

    Un des instruments du bras peut chauffer les échantillons pour détecter des substances volatiles telle l'eau.

    L'orbiteur américain Mars Odyssey avait détecté en 2002 de vastes quantités d'hydrogène à la surface de la planète confirmant que les régions polaires sont recouvertes de glace.

    Les deux robots américains Opportunity et Spirit, qui explorent depuis trois ans la surface de Mars à l'équateur, ont aussi découvert des indices de la présence passée d'eau.

    Avec ses deux antennes solaires déployées, Phoenix mesure 5 mètres de largeur sur 1,52 mètre de longueur et pèse 350 kilos, dont 55 kilos d'instruments scientifiques.

    La sonde devrait accomplir ses tâches avec des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius. Le coût de la mission Phoenix est de 420 millions de dollars.

    A Paris, la Cité des sciences invite le public à suivre en direct l'atterrissage de la sonde Phoenix, avec une soirée exceptionnelle dimanche entre 20h30 et 3h du matin, selon un communiqué jeudi

  • Ils se prostituent pour un lecteur MP3!

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    Jeunes dans le Val-d'Oise

    Pour des habits de marques ou un lecteur MP3, certains adolescents sont prêts à troquer leur corps. Ce phénomène, évoqué pour la première fois ce soir lors d'une réunion publique dans le Val-d'Oise, inquiète les spécialistes "de l'enfance".

    «Tu veux ma photo ? C'est 3 € . » Mutines, inconscientes, effrayantes, de plus en plus d'adolescentes monnayent leur image dénudée. Quand elles ne troquent pas leur corps contre un lecteur MP3 dernier cri.

    Les éducateurs et les psys parlent prudemment de « comportements pré-prostitutionnels ». Pourtant, si le phénomène reste marginal, tous s'en inquiètent de plus en plus ouvertement. Ainsi, pour la première fois, une conférence publique est organisée ce soir à Villiers-le-Bel, dans le Val-d'Oise, notamment pour sensibiliser les familles sur l'existence de ces conduites à risques, dangereuses autant que dérangeantes tant elles concernent des « gamines ».

    Dans ce département, où a été créé en 2002 un "comité de pilotage de la lutte contre la prostitution" - réunissant la Direction des affaires sanitaires et sociales (Ddass), la police et l'inspection académique -, les adultes ont ouvert des yeux ronds, ces deux dernières années, en découvrant les « affaires » remontant des établissements scolaires. « C'est un phénomène caché et occasionnel, mais qu'on voit vraiment évoluer », explique Dominique Lhuillery, qui travaille dans une association de lutte contre la prostitution, l'Amicale du nid. « Les jeunes filles vendent leur corps pour des raisons futiles, comme avoir la même paire de chaussures que la copine. »

    Ni vraiment vénales ni vraiment conscientes de ce qu'elles font, ces "jeunes" sont avant tout, veulent croire les professionnels de la protection de l'enfance, des « victimes dont les repères et les limites sont totalement brouillés ». (toujours cette même rengaine!) A 14 ans, aujourd'hui, les filles sont près de 40 % à avoir déjà visionné un film pornographique.

    « On connaissait une prostitution d'étudiantes, en lien avec la précarité. Là, c'est différent », analyse Dominique Versini, la défenseur des enfants, dont le dernier rapport plaide pour une meilleure prise en charge des "ados en souffrance". « C'est la traduction d'une ambiance générale : un contact avec la pornographie de plus en plus jeune, une image du corps de la femme dégradé au rang de marchandise, une société où tout se réduit à l'argent... C'est terrible pour les jeunes les plus fragiles... »

    On ne va pas pleurer tout de même! S'ils préfèrent se prostituer entre eux plutôt que d'étudier, c'est leur choix!

    On voit que les "éducateurs" et les "psys" sont en plein échec, payés pour rien par les contribuables français!

  • Quel scandale!

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    26 avril 1894 - 17 août 1987
    On peut lire sur la tombe de Rudolf Hess l'épitaphe suivante : « J'ai osé ».
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    "Un nazi collant", titrait hier matin le Tageszeitung, quotidien allemand de gauche. Le nazi, c’est Rudolf Hess, à l'effigie duquel la Deutsche Post a créé vingt timbres… sans le savoir. Le mensuel d’extrême droite Die Deutsche Stimme (La voix allemande) rapporte l’affaire dans son numéro de mai, pas peu fier que des partisans aient déjoué les contrôles de la poste pour célébrer à leur manière l’anniversaire de la naissance du dignitaire nazi.

    Rudolf Hess fut un proche d’Hitler de la première heure, représentant du Führer dans les années 1930, avant de perdre son aura en 1941 lorsqu’il s'envola pour la Grande-Bretagne et fut aussitôt emprisonné. Lors des procès de Nuremberg, il fut condamné à la perpétuité. Il sera retrouvé pendu dans sa cellule de Spandau en 1987, après 41 ans de détention. Depuis l’extrême-droite allemande le considère comme un martyr. La prison de Spandau (Berlin-Ouest) a été entièrement rasée après la mort de son dernier occupant, Rudolf Hess, afin qu'elle ne devienne pas un "lieu de culte".

    La poste ne s’attendait sûrement pas à ça lorsqu’elle a lancé en février dernier son tout nouveau produit, le "Plusbrief individuell" (enveloppes prétimbrées individuelles): depuis le site internet du groupe postal, chacun peut fabriquer un timbre à partir d’une photo. Un produit marketing "créatif et facile à utiliser", censé appâter le client dans un marché du courrier aux particuliers ouvert à la concurrence depuis 2008.

    Goethe, Schiller, et maintenant… Hess!

    Goethe, Schiller, et maintenant vous aussi: "concevez votre propre timbre" invite toujours le site. Sans se douter que cela fonctionnerait aussi pour les anciens dignitaires nazis. Hannes Natter, auteur de l’article paru dans la Deutsche Stimme, mensuel du parti néonazi allemand le NPD (Nationaldemokratische Partei Deutschlands), ironise: "Peu avant le 114e anniversaire de la naissance du représentant d’Hitler Rudolf Hess le 26 avril, la Poste AG a imprimé un timbre avec son effigie"

    Malaise chez les postiers... Dirk Klasen, attaché de presse de la Deutsche Post, ne peut que confirmer que "vingt lettres ‐c’est le nombre minimum pour une commande- ont bien été imprimées en mars 2008". Et d’enchaîner:

    "Nous regrettons vivement ce qui a pu se passer et avons sensibilisé notre équipe de contrôle pour éviter que cela se reproduise à l’avenir."

    La Deutsche Post a effectivement prévu un système de garde-fou en cas de client "spécial". Sont surveillées les images à caractère pornographique ou visant à la promotion des drogues, des armes, et des idées "extrémistes". S’agit-il d’une négligence? Les traits de Rudolf Hess n’évoquent-ils aujourd’hui plus rien? "Le contrôle ne peut pas être garanti à 100%", explique t-on simplement à la Poste.

    Mauvaise passe pour la Poste

    L’incident intervient alors qu’en Allemagne la question de l’interdiction du parti d’extrême droite du NPD, qui existe depuis 1964, est toujours en débat et que depuis quelques semaines une campagne d’affichage sauvage dans les quartiers est de Berlin stigmatise les visages de présumés néonazis.

    Le cas n’est bien évidemment qu’anecdotique puisque seules vingt enveloppes prétimbrées (30 euros la vingtaine) ont été mises en circulation et qu’aucune inscription écrite ne vient rappeler à qui appartient ce regard perçant. Mais il est gênant que le logo du leader mondial de la logistique (Deutsche Post World Net dont la Deutsche Post AG est une filiale) apparaisse à côté du portrait du nazi. L’entreprise avait déjà fait déjà fait parler d’elle en février dernier lorsque son patron, Klaus Zumwinkel avait démissionné après avoir été mis en cause dans une affaire de fraude fiscale. Il était soupçonné d’avoir soustrait un million d’euros de ses revenus.

    (Rue89 - 22 mai 2008)

  • La nuit, tous les chats sont gris...

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    Max

  • Art préhistorique

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    Bison de la grotte d'Altamira, Santander (Espagne), découverte en 1879.
    Entre 15.000 et 13.000 ans
    Pour s’éclairer, les peintres disposaient de lampes à graisse et de torches en bois de genévrier. On a également retrouvé la trace d’échafaudages destinés à atteindre les hauts plafonds.

    Les couleurs ont été produites grâce aux terres minérales : ocre, hématite (rouge), limonite (jaune) et kaolin (blanc).

    Etudes et controverses ont longtemps porté sur la nature et la signification des peintures. On a oublié dans ces interprétations qu’outre les peintures, des traces de danses rituelles étaient à proximité.
    Dans la grotte du Tuc d’Audoubert, en Ariège, on a découvert les empreintes de pas de six enfants en six rangées qui attestent d’une chorégraphie spécifique.

    De nombreuses cavernes ont livré des flûtes, ce qui tendrait à prouver que des danses accompagnées de musique étaient accomplies.

  • Le USS Harry Truman a fait escale à Marseille

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    Membres de l'équipage dans les rues de Marseille...
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    A bord du Truman
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    Le bureau d'un officier

    Le porte-avions nucléaire "USS Harry S. Truman" rentre ce matin aux Etats-Unis

    En cinq jours, l'équipage aurait injecté près de 1,5 million d'euros dans le commerce local.

    Au premier jour de la visite de son navire à Marseille, le commandant du porte-avions nucléaire américain USS Harry S.Truman, le capitaine de vaisseau Herman "Herminator" Shelanski, avait annoncé la couleur. Reclus à bord d'un navire de guerre en opération depuis le mois de novembre dans le Golfe Persique, les 5200 marins du Truman n'ont eu d'autre choix que d'épargner, accumulant 5 mois de solde à utiliser à la première occasion.

    Et quand on sait qu'un soldat US dépense en moyenne 95 euros par jour, lorsqu'il est à terre, le calcul est vite fait. Au rythme de 3000 marins quittant le bord chaque jour pour se répandre en ville, ce sont près de 1,5 million d'euros qui ont été injectés en cinq jours dans la cité phocéenne et la région. S'y ajoutent les quelque 320000 euros que le porte-avions a "dépensés" à Marseille en droits de port, frais d'escale et avitaillement.

    Une manne que ne sont pas près d'oublier les commerçants, notamment dans le centre-ville où la majeure partie de l'équipage avait établi ses quartiers. C'est n'est donc pas sans un certain regret que "Marseille" a dit au revoir, tôt ce matin, au Truman. D'autant que cette escale qualifiée de complexe compte tenu des dimensions du navire, s'est déroulée sans incidents et dans les meilleures conditions.

    Le Truman qui ne coupe pas complètement avec la France puisqu'en route vers Norfolk, son port d'attache sur la côte Est des États-Unis, le porte-avions va accueillir des aéronefs portant les cocardes tricolores; en l'occurrence trois Rafale et un avion-radar Hawkeye.

    (La Provence - 21 mai 2008)

  • Un "Supermarché des faux papiers" découvert à Paris

    Allocations scolaires, baux locatifs, bulletins de salaire ou certificats médicaux… C'est presque par hasard que les policiers ont mis au jour une véritable filière de faux documents, dont auraient bénéficié des milliers de personnes.

    Vendredi, les policiers interpellent une femme de 68 ans en train de vendre de faux certificats médicaux à la sortie du métro Château-Rouge, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Après un contrôle et des aveux immédiats, ils remontent assez facilement la piste du trafic et découvrent un véritable «supermarché des faux papiers».

    La femme interpellée était membre de l'association «La Main tendue» ayant pignon sur rue dans le quartier Château-Rouge. Officiellement, cette association devait aider la communauté camerounaise, très présente dans le secteur. De manière plus officieuse, l'organisme vendait moult documents administratifs faussés, allant des allocations scolaires aux baux locatifs, en passant par des bulletins de salaire ou des certificats médicaux. Et ce pour 15 ou 20 euros pièce.

    Ampleur du trafic

     

    Des milliers de faux documents et six ordinateurs servant à les fabriquer ont été saisis. Six personnes ont été déférées devant la justice. Une information judiciaire va être ouverte pour tenter d'identifier les milliers de personnes qui ont bénéficié de ces faux documents. Pour donner une idée de l'ampleur du trafic, un policier a raconté : «Une trentaine de clients se sont présentés… rien que durant la perquisition».

    Le Figaro - 20 mai 2008

    Oui, c'est presque "par hasard" qu'on a découvert ce trafic! Qui ne doit pas être isolé. Du moment qu'on a les "papiers", vrais ou faux, ça marche pour piller la France! Et personne ne se serait douté... Une association qui aide des immigrés africains et qui a pignon sur rue! Mais il faut être un sale Blanc "raciste" pour la soupçonner!

    Quand on sait les multiples documents et photocopies de ces documents, plus les photos d'identité comme ceci, comme cela et pas autrement, qu'il faut fournir à la mairie pour faire refaire sa carte d'identité et/ou son passeport alors qu'on est Français de souche, une telle histoire laisse rêveur... 

  • Encore une grosse bourde...

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    Chômage: Nicolas Sarközy se prend les pieds dans le plaquiste

     Mardi, au cours de son déplacement dans le Loiret (LibéOrléans du 20 mai 2008), Nicolas Sarközy a expliqué aux salariés d’une Pme locale les bienfaits de sa future loi sur les chômeurs «refusant deux offres d’emploi» correspondant à leur formation.

     Il s’est appuyé sur un exemple capté à l’Anpe de Melun (Seine-et-Marne) au cours d’un récent déplacement présidentiel. C’était le vendredi 16 mai. «Un agent m’a dit qu’il recherchait des plaquistes. Il a proposé à un chercheur d’emploi qualifié dans ce domaine, 63 offres dans l’année écoulée. Ce dernier les a toutes refusées. C’est honteux et ça, on va le changer !». Contactée par Libération, la direction départementale de l’Anpe de Seine-et-Marne dément formellement cette information: «La personne qui lui a dit cela est déséquilibrée et n’aurait jamais dû être présente ce jour-là. Le président aurait pu comprendre qu’il avait, face à lui, une personne souffrant de troubles graves».

    Au-delà de cette fausse information, la direction ne comprend pas la logique présidentielle: «63 offres annuelles de plaquiste sur Melun… Et proposées à une même personne... Mais comment a-t-il pu croire une telle chose ? Pourquoi n’a-t-il pas vérifié cette information avant de la reprendre à son compte ?».

    Ca ne va plus du tout dans sa tête! Et personne dans son entourage pour lui faire remarquer l'énormité de cette information?

  • La France profonde: solidarité dans l'Aude

    Sur le volet de la petite maison de cette octogénaire, une affichette.
    Une affichette placardée il y a deux semaines par un huissier.

    Une affichette jaune qui annonce en quelques phrases que la maison va être vendue aux enchères, pour une mise à prix de départ de 15.244 €.

    Cette maison à vendre se trouve dans un petit village de l'Aude, Brenac.

    Elle appartient à Marie San Martin.

    Et à 81 ans, cette dame se demande bien où elle va bien pouvoir finir ses vieux jours.

    A la rue?
    Dans un foyer?

    L'histoire de Marie San Martin est toute simple.
    Il y a quelques années, elle s'est portée caution de sa fille pour un emprunt hypothécaire.
    Et sa fille n'a pas réussie à rembourser sa dette.
    Une dette qui au fil des années s'est amplifiée.

    Jusqu'au jour où la banque a saisi le tribunal pour mettre en vente la maison de l'octogénaire.

    Mais voilà, dans ce petit village de l'Aude, la vente de la maison de Marie fait des vagues.

    La population se mobilise pour que cette vente ne trouve pas d'issue.

    Aujourd'hui les éventuels acquéreurs vont venir visiter la maison avec les huissiers.

    Marie San Martin ne servira pas de guide.
    Non, ce seront les voisins. Et puis il y aura aussi les gens du village.

    Tout le monde est bien déterminé à expliquer calmement, mais fermement que les éventuels acheteurs ne seront pas les bienvenus au village.

    Autre signe de solidarité: du côté de la mairie, on envisage, pour aider Marie San Martin, de faire jouer le droit de préemption et d'acheter la maison.

    Comme ça, la vieille dame pourra finir ses vieux jours dans sa maison.
    Même si elle ne lui appartient plus vraiment.

    Comme quoi, tout n'est pas si mauvais dans nos campagnes...

    (Source: La Dépêche -21 mai 08)

    Et le "droit au logement opposable" pour une vieille dame française expulsée de chez elle à 81 ans?

  • Ehud Olmert prône le blocus aérien et maritime de l'Iran

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    TEL AVIV, 21 mai - RIA Novosti. Le premier ministre israélien Ehud Olmert a proposé aux Etats-Unis de mettre en place un blocus aérien et maritime destiné à isoler l'Iran du reste du monde, annonce mercredi le quotidien israélien Haaretz.

    Lors d'une rencontre avec une délégation constituée de membres du Congrès américain conduite par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, M. Olmert a laissé entendre que de son point de vue, les sanctions économiques décrétées contre l'Iran étaient épuisées, et a appelé les Américains à envisager des mesures plus "agressives" afin de faire face au problème iranien, considéré comme la menace numéro 1 par l'Etat hébreu.

    "Mesures agressives ne riment pas forcément avec violentes", s'est cependant repris le premier ministre, cité par le Haaretz.

    M. Olmert a notamment évoqué l'idée d'un blocus maritime mené par le biais de l'US Navy et de l'US Air Force, afin de restreindre les possibilités de mouvement de la flotte commerciale iranienne.

    Le premier ministre israélien a en outre proposé de limiter les vols de l'aviation civile iranienne et les voyages à l'étranger d'hommes d'affaires iraniens influents et d'hommes politiques haut placés.

    "Les hommes d'affaires iraniens, empêchés de voyager à l'étranger, feront pression sur le régime", a assuré le chef du gouvernement, actuellement éclaboussé par une affaire de corruption.

    Le Haaretz n'a pas transmis la réaction de la délégation américaine à cette proposition. Mme Pelosi a cependant déclaré au cours de sa visite en Israël que les Etats-Unis mettaient actuellement au point une série de mesures complémentaires destinées à empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire.

    L'administration américaine et le gouvernement israélien donnent traditionnellement la préférence à la pression économique et diplomatique contre la République islamique, mais n'excluent pas de recourir à un scénario plus musclé.

    Ces mesures sont totalement illégales selon le Droit international. Elles ne peuvent que conduire à une guerre, ce que souhaitent d'ailleurs Israël et les Etats-Pourris d'Amérique

     

  • Droit opposable au logement: Mme Fofana

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      Namizata Fofana, 26 ans, Ivoirienne, deux enfants
    La justice a reconnu pour la première fois, mardi 20 mai 2008, le droit au logement opposable institué (DALO) par la loi du 5 mars 2007. Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a en effet suspendu l'avis défavorable rendu le 28 février par la commission de médiation de Paris à propos de la demande de logement déposée par une mère de deux enfants, au titre de la nouvelle loi.

    Namizata Fofana, 26 ans, seule avec deux enfants, ses fils Amara-Valentin et Babafémé, et qui vit depuis juin 2006 dans un centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), est à l'origine de cette première judiciaire. Son hébergement devait expirer le 9 juin. La jeune femme demandait en vain un logement social depuis 2005. Après l'entrée en vigueur de la loi DALO pour les publics les plus prioritaires, le 1er janvier 2008, elle a déposé un dossier auprès de la commission de médiation de Paris afin d'obtenir une HLM. Cette commission a jugé son cas "prioritaire", mais pas "urgent".

    Le juge des référés a estimé au contraire "que la situation de l'intéressée et de ses deux enfants était constitutive d'une urgence" et qu'"aucun intérêt public ne s'opposait à ce que cette urgence soit retenue". La commission de médiation devra réexaminer sa demande d'ici un mois. Si elle donne raison à Mme Fofana, le préfet devra lui trouver un logement social dans les six mois. Si elle n'était toujours pas logée le 1er décembre, elle pourrait assigner devant le tribunal administratif l'Etat, qui pourrait être condamné à payer des pénalités financières. Christine Boutin, ministre du logement, a estimé que cette décision démontre l'efficacité de la loi. Le président de l'association Droit au logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud, a fait part de sa "satisfaction".

    (Le Monde 21 mai 2008)

  • VIDEO Le moteur à eau Pantone: ça roule!


    Cela s'appelle "le génie occidental". Un mot qui blesse et qui flagelle le prurit d'auto flagellation de ces cochons de Blancs de qui vient tout le mal. 

    Quand les Européens auront retrouvé le goût d'eux-mêmes, la connaissance de leur glorieuse Histoire, la fierté de leur exceptionnel passé et l'honneur de leurs aïeux, ils auront sans doute alors une petite chance de ... survivre autrement que couchés et colonisés.

    Ils recommenceront peut-être à vivre au présent avec la volonté d'assumer aujourd'hui pour eux-mêmes et demain pour leurs descendants.

    Pas une seule goutte de pétrole n'est jamais sortie des entrailles de la terre sans leur génie inventif et quand ils oseront dire à un émir de retourner d'où il vient  - une tente dans le désert, la même que celle que Khadafi ne s'est pas gêné de dresser dans la cour de l'Hôtel de Lassey - en mettant à jour tous les moyens autonomes dont l'Occident dispose pour faire fonctionner des moteurs sans pétrole, quand ils auront le courage de prendre au collet les nervis de la LDH pour les prier de ne plus ensouiller à sens unique les Français en leur reprochant une colonisation sans dire un seul mot de celle qui a lieu aujourd'hui à leurs propres dépens, quand ils n'accepteront une mosquée qu'à la condition d'une église - alors que là-bas ça n'est que mosquée et mosquée avec pour seule  contrepartie l'interdiction des temples et des églises - quand ils cesseront de s'agenouiller devant le monde entier, quand ils penseront aux harkis avant de nous casser les pieds avec le Tibet, quand ils feront interdire - ici - les massacres Hallal avant de dénoncer les corridas, quand ils condamneront le Mensonge comme règle politique, quand ils traverseront dans les clous, quand les équarrisseurs d'enfants seront eux-même équarris et que les violeurs et les assassins seront supprimés parce que la précaution des innocents l'emportera sur la caution des criminels, quand les gendarmes cesseront d'être des supplétifs des polyvalents, quand les enfants de nos écoles sauront lire, écrire et compter, quand tout le monde aura réappris le respect et les devoirs et quand la nationalité française sera devenue un honneur et une récompense avant d'être une déchéance et un dû, alors .... Alors oui, les grandes manifestations des uns et des autres contre les autres et les uns seront redevenues superfétatoires, la fierté d'appartenance identitaire sera redevenue naturelle et ordinaire et les Européens pourront envisager de ne pas avoir à choisir entre la dépendance américaine ou la tutelle chinoise, sous occupation islamique. 

     Les "Braveheart" de la vieille Europe vieilliront dans la paix et l'honneur retrouvés.

    Vitus  

  • La nuit, tous les chats sont gris...

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  • "Une catastrophe naturelle n'est pas un génocide"

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    Des Birmans tentent de passer sur un pont détruit par le cyclone

    Interview - Olivier Corten, professeur de droit international, explique à LCI.fr pourquoi il n'y a juridiquement aucun moyen de pénétrer en Birmanie sans l'aval du régime.

     

    Il estime que comparer une catastrophe naturelle à un génocide afin de faire appliquer la "responsabilité de protéger" de l'Onu serait dangereux car cela banaliserait le génocide.

     

    Olivier Corten est professeur de droit international à l'Université libre de Bruxelles, en Belgique. Il est notamment l'auteur du Droit contre la guerre, éditions Pedone.
     
     
    LCI.fr : Qu'est-ce le concept de "responsabilité de protéger" ?
    Olivier Corten : Il a en fait remplacé la notion de "droit d'ingérence" dont il avait été question en 2000 après la guerre au Kosovo. Mais la grande majorité des Etats membres de l'
    Onu ne voulaient pas instaurer ce "droit d'ingérence".  Il fallait donc trouver une formule plus neutre. En 2005, l'Assemblée générale a ainsi adopté une résolution prévoyant la "responsabilité de protéger". Tous les pays appartenant à l'Onu -dont la Birmanie- y sont liés.

     
    LCI.fr : Que dit cette résolution ?
    O.C. : Tout d'abord, elle réaffirme que c'est en priorité à chaque Etat de protéger ses populations sur son territoire. Si ce n'est pas le cas, alors elle donne la possibilité à l'
    Onu d'intervenir dans quatre cas, en employant la force si besoin : génocide, nettoyage ethnique, crimes contre l'Humanité et crimes de guerre.  C'est alors au Conseil de sécurité de décider ou non d'une telle intervention. Sa décision doit être prise à la majorité qualifiée (9 voix sur 15) et sans veto de l'un des cinq membres permanents. Dans ce cas, l'Etat concerné n'a rien à dire, puisqu'il a voté la résolution de 2005 qui enclenche le processus d'intervention. 

     
                                                       


    LCI.fr : Mais le concept ne s'applique pas en cas de catastrophes naturelles, comme le cyclone Nargis en Birmanie.
    O.C. : Tout à fait. 
     
    LCI.fr : Pourtant, Bernard Kouchner propose d'étendre la "responsabilité de protéger" aux catastrophes naturelles afin d'entrer en Birmanie.
    O.C. : A titre personnel, je trouve assez curieux d'invoquer une telle intervention dans la situation et le cadre juridique actuels. Il ne permet en effet ni de forcer la main des Etats, ni d'y envoyer l'armée. Et il faudrait encore obtenir de toute façon l'aval préalable du Conseil de sécurité. Or il est fort probable que le rapport de force politique aboutirait à un vote négatif. En fait, le concept d'ingérence reste flou. Les déclarations de
    Bernard Kouchner pourront peut-être faire bouger les choses, mais pour l'instant, elles entretiennent surtout la confusion.
     
     
                                                                      
    LCI.fr : Pour justifier une intervention en Birmanie, certains font aussi remarquer que refuser l'aide internationale comme le fait la junte  actuellement équivaut à un génocide.
    O.C. : D'un point de vue juridique, cela ressemble plus à du "bricolage" qu'autre chose. Même en cas de génocide, le Conseil de sécurité doit en effet avaliser une intervention militaire. Mais c'est surtout dangereux d'un strict point de vue philosophique. En assimilant une catastrophe naturelle à un génocide, on banalise de fait le génocide, qui est une volonté de tuer et d'exterminer une ethnie ou une race. Or ce n'est pas du tout le cas avec le refus d'une aide internationale après une catastrophe.

    Cette extension ouvrirait la porte aux dérives. Certains pourraient très bien considérer que le FMI est coupable de génocide en affirmant car sa politique est néfaste pour les pays en voie de développement et lui attribuer la responsabilité d'éventuelles famines.

    Le professeur Olivier Corten développe des arguments bien spécieux... Au diable les "dérives"! Laisser mourir des des dizaines de milliers de personnes en refusant l'aide internationale est une forme de génocide, car il existe bien une volonté derrière ce refus, celle de laisser mourir ou souffrir des gens que l'on pourrait sauver. Existe-t-il une seule ethnie, une seule race en Birmanie? Nous l'ignorons. A quelle(s) ethnie(s) appartiennent ceux que la Junte laisse mourir de faim et de désespoir dans l'eau et la boue des rizières?

    A l'appui de sa démonstration, bien bricolée aussi, il invoque de possibles "dérives" , mais qui va "dériver"? De quoi a-t-il peur? De la banalisation du terme "génocide"? Ce n'est pas le mot qu'il faut craindre, c'est la réalité des faits génocidaires.

     

     

  • La grande colère des pêcheurs français

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    Les Sables-d'Olonne (Vendée)
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    Le mouvement de colère des marins pêcheurs contre la flambée du gazole touche désormais un nombre croissant de ports français. Dans le même temps, le prix du gazole a encore atteint des records.

    Filet tendu à l'entrée de la passe de Port-de-Bouc pour bloquer le port pétrolier de Lavera (Bouches-du-Rhône), blocus autour du dépôt de carburant à La Rochelle, opération escargot à Marseille, grèves en cascade sur les trois façades maritimes françaises... Les marins pêcheurs font monter la pression avant leur rencontre mercredi avec le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier. Dès hier soir, ce dernier, depuis Bruxelles, se disait prêt à envisager une mise en place « plus rapide » et des « compléments » au plan d'aide.

    La réunion de crise risque tout de même d'être houleuse, les professionnels de la mer rejetant le plan d'aide de 310 millions d'euros prévu sur trois ans par le ministre du Budget, Eric Woerth. Et les marins de scander sur les quais : « Sarközy, tiens tes promesses ».

    Le mécontentement gagne aussi les entreprises de transport. Face au nouveau record de la hausse du gazole, 1,41 € le litre enregistré hier à la pompe, les transporteurs - qui bénéficient pourtant d'un tarif aménagé - ont réclamé à leur tour un plan d'urgence.


    Le mouvement de grogne des pêcheurs est parti des Sables-d'Olonne, il y a onze jours. Depuis, sept chalutiers solidement ancrés au milieu du chenal barrent l'accès au port. Le port est mort, à l'image de ce qu'il pourrait devenir dans quelques années si les pires craintes des marins pêcheurs se réalisent.

    « On a les boules », lance un armateur à sa sortie de la sous-préfecture. La réunion de crise a dégagé des solutions, des moratoires sur les dettes fiscales et bancaires. On a également parlé de RMI pour certains. « C'est grave de parler comme ça, grave de parler de dépôt de bilan, explique l'armateur sablais, dégoûté. On ne demande pas la charité. Ce qu'on veut, c'est faire notre métier. »

    « Moi, avant, j'étais agriculteur... »

    Avec une consommation de 1 200, 1 500, 2 000 l de carburant à l'heure et un gazole à 70 centimes le litre, les chalutiers semblent aujourd'hui condamnés. « On demande un soutien à moyen terme, sur deux ou trois ans, sur le prix du gazole de manière à trouver des solutions pour construire des bateaux moins consommateurs d'énergie, qui ne soient peut-être plus des chalutiers, mais qu'on invente un autre métier, réclame Michel Daviau, directeur l'Acav, le plus gros armement du port. Il faut permettre aux armateurs et aux marins qui le souhaitent de continuer le métier. »

    Pouvoir continuer la pêche, c'est la préoccupation des marins. « Moi, avant, j'étais agriculteur, témoigne Michel. Je me suis reconverti pour devenir pêcheur parce qu'il n'y avait plus d'avenir pour moi dans l'agriculture. Je voulais gagner ma vie avec mon travail, pas avec les aides et les subventions. A 48 ans, je ne vais pas à nouveau changer de vie. » Le port devrait rester bloqué jusqu'à mercredi, jour de la réunion avec le ministre de la Pêche. Si rien n'en sort, « il y a de grandes chances que ça pète vraiment » ; parole de Sablais.

    Méditerranée : les chalutiers restent à quai
    Depuis hier matin, les camions-citernes ne sortent plus du dépôt de carburant de Frontignan (Hérault). Les pêcheurs sétois ont pris position, avec détermination. Ils disent ne pas vouloir lâcher le blocus avant mercredi et le rendez-vous chez le ministre.


    Tous les chalutiers de la façade méditerranéenne, de Port-Vendres à Menton, sont restés au port. « On ne gagne plus rien. Les marins eux-mêmes reçoivent péniblement 60 € par journée de travail de quinze heures. Départ à 3 heures du matin, retour vers 16 heures. Entre jeudi dernier et aujourd'hui, le carburant a encore augmenté de 7 centimes », fulmine Ange Morello, le patron du « Kelly Rocco », l'un des vingt-six chalutiers de Sète.

    « On attend toujours les aides promises par Nicolas Sarközy en novembre. Elles devaient être payées en janvier. Nous sommes bientôt en juin. Et nous autres pêcheurs de Méditerranée sommes encore plus touchés par l'augmentation du carburant avec l'obligation de rentrer au port chaque jour. Ça pèse encore plus sur l'équilibre comptable de nos entreprises », poursuit Bernard Di Maïo, le patron de l'« Odyssée », 38 ans, qui se dit en crise de rentabilité depuis 2004.

    « Bientôt, on ne trouvera plus de marin pour embarquer »

    « Le gazole représente un minimum de 7 300 € par semaine. Avec les frais fixes, il faut compter 10 000 € sans rémunérer les marins et amortir le bateau. La situation est devenue intenable. Bientôt, on ne trouvera plus de marin pour embarquer, faire des journées aussi longues et gagner une misère », ajoute Ange Morello.

    Avec le blocage d'un site de stockage de carburants, les pêcheurs veulent envoyer un signe fort et lancent un appel à tous les usagers lourdement pénalisés par la hausse des carburants.

    La Rochelle s'enflamme
    Le pneus brûlent autour des dépôts pétroliers de La Rochelle. Après avoir entamé leur mouvement par les blocages du port de pêche mercredi, les marins pêcheurs rochelais l'ont étendu au port de commerce et au vieux port jeudi, puis celui des Minimes ce week-end. S'ils ont libéré les ports de plaisance, ils bloquent maintenant le terminal pétrolier, avec le soutien de pêcheurs venus d'Arcachon et de Saint-Jean-de-Luz.

    « Nous n'avons rien à perdre. De toute façon, nous n'avons plus les moyens de payer le gazole et les équipages pour aller en mer », tonne Pascal Guenezan, 46 ans, patron du « Jegwenic ».

    « Il faut un prix plancher à la criée, réévalué chaque semaine »

    « Il y a encore un an, le carburant représentait 23 % du chiffre d'affaires. A 0,70 le litre, il représente 60 à 65 %. Moi j'en ai encore pour dix ans à payer mon bateau, avec entre 3 500 et 4 000 de crédit par mois. Vous ajoutez près de 2 000 mensuels d'assurance, et vous comprenez le problème ! A la dernière marée, on a vendu 7 000 de poisson sur la semaine, et on a consommé 6 300 de gazole. » Autour des pneus enflammés, tous tiennent le même discours. « Il m'est arrivé de revenir avec un salaire négatif de 30 après une semaine en mer », confie Vincent, jeune matelot de Saint-Jean-de-Luz. « Ce qu'il nous faut, c'est un gazole à 0,35 », poursuit Pascal Guenezan. La confirmation par Eric Woerth hier matin du plan de 310 millions d'euros n'a pas convaincu sur les barrages.

    « Même 310 millions, sur l'ensemble des ports, ça ne fait pas grand-chose par personne, estime l'Arcachonnais François Delsart. Il faut une aide immédiate pour permettre à tout le monde de survivre. Au-delà, il faut un prix plancher à la criée pour tous les poissons, réévalué chaque semaine en fonction du prix du gazole. S'il augmente de 3 centimes, le plancher doit aussi augmenter de 3 centimes. »

    « Mais il ne faut pas qu'il soit répercuté sur les consommateurs, sinon ils n'achèteront plus », ajoute Thierry Dieu, lui aussi d'Arcachon. En attendant mercredi et la rencontre avec le ministre de la Pêche, Michel Barnier, les pêcheurs n'ont pas l'intention de lever les barrages. « Nous craignons de ne pas avoir grand-chose à part des promesses. Dans ce cas, la situation risque de se durcir encore », prévient Pascal Guenezan. Malgré la gêne, les gestes de soutien des automobilistes sont fréquents. « Tenez bon les gars », lancent-ils au passage. Certains suggèrent aux transporteurs d'entrer dans le mouvement à leur tour.

    (Le Parisien 20 mai 2008)