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  • LES BANLIEUES RESTENT UNE POUDRIERE

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    Demain, tout peut s'embraser...
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    Les "immigrationnistes" qui trompent les Français
    Deux ans après les émeutes qui avaient secoué la France à l'automne 2005, les banlieues françaises restent une "poudrière" alors que le gouvernement travaille toujours à un plan en faveur des "quartiers défavorisés" promis par le président Nicolas Sarközy.

    Les trois semaines d'émeutes, commencées le 27 octobre 2005 après la mort accidentelle de deux jeunes qui fuyaient la police, avaient fait des centaines de blessés. Plus de 10.000 véhicules et quelque 300 bâtiments, dont des écoles, avaient été incendiés. Sans compter les Français molestés, et deux morts assassinés par des racailles...

    Ces violences avaient mis en lumière les graves problèmes d'insertion des jeunes d'origine immigrée, notamment du Maghreb et d'Afrique noire, "victimes de discriminations et d'un taux de chômage élevé, atteignant dans certains quartiers jusqu'à 40%."

    Le président Nicolas Sarközy était à l'époque ministre de l'Intérieur, et certains de ses propos l'ont rendu très impopulaire auprès de nombreux jeunes.

    Elu président, il a nommé Fadela Amara, une femme d'originaire algérienne, issue de la gauche et du monde associatif, comme secrétaire d'Etat à la politique de la Ville.

    Elle travaille depuis sa nomination en juin à un "plan banlieue" qui devrait être présenté début janvier, axé sur le désenclavement des quartiers défavorisés, l'éducation et l'emploi des jeunes.

    En attendant, associations et élus dénoncent une situation inchangée depuis les émeutes, voire encore dégradée.

    "La poudrière est toujours là, l'approfondissement de la ségrégation territoriale et le sentiment que l'ascenseur social est en panne", affirme Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry, dans la banlieue sud de Paris.

    "Les choses se sont aggravées", affirme même François Pupponi, maire socialiste de Sarcelles, une commune "pauvre" (70% de logements sociaux) de la banlieue nord-est de Paris.

    L'association Ville et Banlieue, qui réunit 120 maires de tous bords, a dénoncé jeudi "la contradiction existant entre l'annonce d'un énième plan Marshall pour les banlieues et la baisse des financements attribués aux villes concernées".

    "Il ne manque qu'une allumette pour que tout s'enflamme comme en 2005. Les armes circulent de plus en plus", dit sous couvert d'anonymat un policier, évoquant des incidents récurrents dans le département de Seine-Saint-Denis (nord-est de Paris) où les émeutes avaient démarré.
    LES ARMES CIRCULENT DE PLUS EN PLUS, EN TOUTE IMPUNITE!
     

  • La mort d'Aaron à Bobigny

    Le propriétaire du chien qui a attaqué le petit Aaron, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), mardi soir, a été déféré hier soir au tribunal de Bobigny. Ce bébé de 19 mois est décédé après avoir été attaqué par le chien qui errait dans le hall de l'immeuble. Une information judiciaire doit être ouverte aujourd'hui.

    Des investigations supplémentaires devaient avoir lieu hier pour vérifier la manière dont l'animal a pu sortir de l'appartement où Gérard Z., 60 ans, maître-chien sans emploi, l'avait laissé. La piste de l'intervention d'un plombier venu pour des travaux reste à vérifier.

     « Mon client est terrassé par ce drame, précise Me Bernard Colin, l'avocat. Rien dans sa vie ne pouvait laisser présager ce qui est arrivé. »

     L'autopsie judiciaire pratiquée hier sur l'animal a révélé que le chien était d'une « race indéfinissable, sans pedigree, mais que sa morphologie était de type croisé rottweiler », relevant de la 2e catégorie des chiens dits dangereux. A ce titre, il aurait dû être déclaré en mairie.

  • Tchad: le safari humanitaire tourne mal...

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    Très peu de ces enfants destinés à l'adoption sont orphelins. Et tous sont en bonne santé selon les autorités... 
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    Neuf Français ont été arrêtés au Tchad alors qu'ils s'apprêtaient à prendre l'avion avec 103 enfants du Darfour. Le gouvernement tchadien soupçonne l'association l'Arche de Zoé, à l'origine d'une opération de « trafic d'enfants ».

    Ceux qui voulaient emmener les enfants seront «sévèrement sanctionnés» a déclaré le président tchadien Idriss Deby Itno. Il a qualifié l'opération de cette association d'«inhumaine», «impensable» et «inadmissible».

    Neuf Français, des membres de l'ONG et au moins un journaliste, interpellés jeudi à Abéché étaient toujours en garde à vue ce matin, selon un responsable local qui a requis l'anonymat.

    A les croire, ils voulaient juste sauver les enfants du Darfour d'une « mort certaine » : 103 gamins âgés de 1 à 9 ans que la petite organisation non gouvernementale française Arche de Zoé s'était mis en tête d'évacuer de la frontière tchado-soudanaise pour les faire « accueillir » par des familles en France moyennant finances. L'opération, baptisée Children Rescue et orchestrée dans un cadre encore très confus, a tourné court hier. La police tchadienne a arrêté à l'est du pays neuf Français, parmi lesquels le président et sept membres de l'ONG ainsi qu'un journaliste de l'agence Capa.

    Ils s'apprêtaient à embarquer, sous prétexte d'évacuation sanitaire, les 103 enfants, « très probablement » originaires du Tchad et du Darfour, dans un Boeing à destination de l'aéroport de Reims-Vatry (Marne), où une cinquantaine de familles les attendaient.


    En juin, Arche de Zoé avait lancé une action controversée d'évacuation de mille enfants du Darfour. Le vol d'hier devait constituer la première étape de ce « sauvetage », animé par la seule volonté de « ne pas laisser mourir des enfants en détresse », assure la secrétaire générale de l'association.

    Pour autant, les contours de cette opération posent question. « Ces enfants ne sont pas malades », a rapporté la radio tchadienne tandis que plane l'ombre d'un trafic d'adoption, malgré les dénégations de l'Arche de Zoé. Quelque 300 familles, installées partout en France, auraient ainsi versé entre 2 800 et 6 000 € pour héberger un enfant. Dès hier soir, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X visant les activités de l'ONG « dans le contexte d'une dénonciation laissant penser qu'elle allait se livrer à une activité d'intermédiaire dans le domaine de l'adoption sans autorisation ». Le Quai d'Orsay, lui, a dénoncé « avec fermeté » l'opération, rappelant que « le Tchad et le Soudan sont des Etats souverains qui n'autorisent pas l'adoption ».

    Soupçonnés de trafic d'enfants, selon le secrétaire d'Etat à l'Intérieur tchadien, les neuf Français ont été placés en garde à vue. Les enfants ont été pris en charge dans un centre social. Reste à savoir d'où ils viennent et comment ils sont arrivés là.

    Il semble tout de même que l'opération partait d'une bonne intention: sauver des enfants des horreurs de la guerre, au de la famine... On a tellement parlé de la tragédie des réfugiés du Darfour, à la frontière tchadienne, que certaines bonnes âmes ont laissé parler leur coeur et ouvert leur portefeuille... Quelle naïveté! Les voilà qui passent maintenant pour des acheteurs d'enfants, et noirs de surcroît!  Dans quel sorte de piège sont tombés ces gens? Les voilà maudits par toute l'Afrique "horrifiée", qui monte sur ses grands chameaux!

    Personnellement, étant contre "l'humanitaire" sans discernement et contre toute ingérence dans ces états souverains, décolonisés, nous pensons qu'il en en finir avec ces ONG qui ne rapportent que des opprobres et des insultes à la France!

     

  • CAVE CANEM

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    Cave canem
    Célèbre mosaïque de Pompéi à l'entrée de la Maison du Poète

  • Le policier de couleur était un étranger en situation irrégulière

    Le policier Marcelin A. a bougrement trompé son monde. Etranger en situation irrégulière, il a porté pendant cinq ans la casquette d'adjoint de sécurité puis celle de gardien de la paix.

    Démasqué à la faveur d'une plainte déposée par son ex-compagne, Marcelin vient d'être « suspendu de ses fonctions » par le directeur de la sécurité publique des Hauts-de-Seine, département où il a exercé ses dernières fonctions. C'est avec un acte de naissance falsifié que Marcelin a abusé l'administration. L'histoire « française » de ce garçon démarre voici bientôt sept ans. En 1999, le jeune Camerounais est recruté par le PSG pour devenir footballeur professionnel. L'entraînement ne révèle pas un talent incontestable, ce qui vaut à Marcelin d'être remercié. Avant de se tourner vers la police, il s'attelle à régulariser sa situation administrative. A sa manière.

    Dans des conditions qui restent troubles, un Français établi dans le Calvados le reconnaît comme étant son fils en 2001.* Dans la foulée, Marcelin obtient un certificat de nationalité, puis une carte d'identité et un permis de conduire. Fin prêt, le faux Français passe, avec succès les tests d'adjoint de sécurité (ADS). De 2002 à 2006, il porte l'uniforme dans le sud de la France, notamment au commissariat de Grasse. Soucieux d'évoluer, il tente, et réussit, le concours de gardien de la paix, est formé pendant un an à l'école de police pour être finalement affecté, en septembre, à l'état-major de la DDSP des Hauts-de-Seine.

    Selon les éléments de son dossier, le « fonctionnaire » aurait plutôt donné « satisfaction », du moins à l'école de police. « Ici, sauf pour lui souhaiter la bienvenue, je n'ai pas eu le temps de le voir à l'oeuvre », souligne un brin cynique le patron de la police des Hauts-de-Seine. C'est lui qui a ordonné, le 4 octobre, « la suspension » de Marcelin et demandé sa convocation devant le conseil de discipline. Sa révocation devrait être prononcée d'ici quelques semaines.

    C'est en août dernier que les ennuis ont vraiment commencé pour Marcelin. Son ex-amie, qui vit à Cannes, a déposé plainte contre lui pour « abus de confiance » et « menaces ». Le policier véreux lui aurait soutiré plusieurs milliers d'euros pour financer des vacances au Cameroun et acheter une voiture. Il aurait aussi escroqué un garagiste avec un chèque falsifié dérobé aux parents de son ex-compagne. Eux aussi ont déposé plainte. Convoqué le 2 octobre par ceux qui étaient encore ses « collègues » au commissariat de Cannes, Marcelin est complètement démasqué. Des soupçons pesaient sur lui depuis trois ans. Le consul de Yaoundé aurait découvert la falsification de l'acte de naissance lors d'une banale vérification en 2004. L'affaire est quelque peu embarrassante pour la police, en cette période où les étrangers en situation irrégulière sont dans le collimateur des autorités.

    * Des tests ADN auraient été nécessaires pour établir la filiation

  • Rama Yade au Soudan: "les tam-tam, ça suffit!"

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    Trop mignonne!

    Pendant trois jours, la médiatique secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'homme a arpenté le Soudan et le Darfour en guerre. Sans faire de concessions au régime soudanais à l'origine de ce drame humanitaire.

    Voler au secours du Darfour, pour que le monde n'oublie pas le drame qui s'y joue, voilà qui n'est pas si simple, même pour un membre du gouvernement français. Rama Yade l'a constaté tout au long de ses trois jours de visite au Soudan. La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'homme a galéré pour pouvoir observer à sa guise ce qui se passe sur le terrain sans que sa visite ne soit récupérée par le régime islamique d'Omar el-Bachir.



    Dès son arrivée à Khartoum, elle a rappellé qu'elle était venue pour les victimes du Darfour où « il y a toujours une urgence puisque 75 enfants y meurent chaque jour. Je suis venue parler aux gens qui souffrent, et non me soumettre à un programme imposé », a-t-elle annoncé. Car Rama Yade s'est voulue intransigeante : « Quand vous êtes entouré de trop d'officiels, vous avez une vision déformée de la réalité. » Pendant trois jours, elle a donc bataillé face à des officiels qui n'ont cessé de lui répéter qu'« il n'y a pas de génocide, mais une guerre civile au Darfour »*et que « la communauté internationale empêche le Soudan de se développer en ne s'intéressant qu'aux réfugiés et personnes déplacées ». De même, lorsqu'elle a transmis à son homologue une lettre de Nicolas Sarkozy enjoignant le président soudanais El-Bachir de respecter les résolutions de l'ONU sur le Darfour, celui-ci lui a répondu... coopération économique et chemins de fer.

    Rama Yade aime les caméras. Elle ne s'est donc pas gênée pour mettre en scène son irritation. Excédée par le programme que les officiels soudanais entendaient lui imposer, elle n'a pas hésité à tourner les talons et à remonter dans sa voiture, après avoir lancé à voix haute : « Où sont les victimes ? La situation est trop grave. On n'est pas là pour faire un spectacle, les tam-tam, ça suffit ! » Elle a choisi elle-même de s'arrêter un peu plus loin pour aller à la rencontre de victimes de récentes inondations. « Si on cède sur le moindre détail, on perd vite toute crédibilité et on affaiblit le message de la communauté internationale. Il ne faut pas relâcher la pression. »

    * Génocide?

  • Première agence de com black-blanc-beur

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    Francis Benhaïm, enseignant en BTS communication à La Courneuve (93) en avait assez de voir les entreprises se fermer à ses élèves. Il a donc créé sa propre agence de com. Un an après, c'est un succès.

    C'EST UNE BOITE de com black-blanc-beur unique en son genre, avec des recrues d'origine sénégalaise, algérienne, martiniquaise ou « 100 % gauloise ». Elle prend ses quartiers non pas sur les Champs-Elysées mais à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. « Notre force, c'est la diversité.

    Quand on vient des cités, on a la niaque ! » s'enthousiasme Sofiane, le directeur adjoint à la chemise rose à carreaux. Dans les rangs de l'agence Nouvelle Cour, qui a célébré hier soir son premier anniversaire en présence de Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, les recrues en CDI sont toutes passées par le BTS de communication des entreprises du lycée Jacques-Brel, également implanté dans la commune du « 9-3 ». La structure associative d'une dizaine de salariés, soutenue, entre autres, par TF 1, le conseil régional, le géant du recyclage Paprec ou la société TBWA, poids lourd de la communication en France, a ouvert ses portes aux « indésirables » du marché du travail.


    A l'origine de cette initiative, Francis Benhaïm, un prof remarquable de l'établissement classé en ZEP, las de voir la très grande majorité de ses élèves, étiquetés « banlieue » et privés de piston, galérer pour décrocher un stage ou un premier job.

     Avant de devenir chef de projet à Nouvelle Cour, rémunérée 1 500 € brut par mois, Marie, 23 ans, qui a grandi à la cité Gagarine de Romainville (Seine-Saint-Denis), a subi la « quadruple discrimination ». « La totale ! Je suis jeune, d'origine sénégalaise, j'ai étudié à La Courneuve et, en plus, je suis une fille ! » Résultat : « Quand j'envoyais des lettres de candidature, je ne recevais pas de réponses, même négatives. Vous savez, le milieu de la com, ce n'est pas très coloré », observe-t-elle alors que sur son bureau trône une drôle de mascotte, un castor en peluche qui porte une casquette « 93 » et une veste à capuche.

    « Moi, après les entretiens, on me disait toujours : On vous rappellera ! Mais le téléphone ne sonnait pas », se souvient Jamila, 22 ans, domiciliée à la cité du Franc-Moisin, à Saint-Denis. « Pour les stages, c'est pareil, il faut toujours se battre », confie Loïc, 22 ans, d'Argenteuil (Val-d'Oise).

     Pour les forces vives de Nouvelle Cour, cette première - et nécessaire - expérience professionnelle ne « doit cependant pas s'éterniser », afin de libérer des places à tous les autres qui « rament », et doit servir de « tremplin ». « Maintenant que je suis lancée dans le métier, je vais postuler dans les grandes agences », promet Marie. A l'instar de ses collègues, elle ne manque pas de travail. De nombreuses entreprises - TF 1, SNCF, BNP Paribas... -, qui font de leurs actions en banlieue un argument de... communication, n'ont pas hésité à passer commande à cette agence nouvelle génération. « Les clients ont été satisfaits à 95 % de notre boulot », assure Sofiane, 25 ans, qui réside toujours à la cité Verlaine, à La Courneuve. « En fait, ils nous ont pris comme on était, applaudit Jamila. Les patrons savent qu'on est plus motivés que les autres. Et qu'on n'est pas formatés ! »

    (Source: Le Parisien 25.10)

  • INTERPELLATIONS: COMBATS DE MOLOSSES ORGANISES PAR DES JEUNES

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    Sept jeunes gens ont été interpellés hier matin à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis). Ils sont soupçonnés d'avoir organisé des combats de chiens dans la cité des Poètes, principalement dans les sous-sols des parkings. Les policiers de Stains ont mené des investigations dans le cadre d'une enquête préliminaire et, hier matin, les suspects, âgés de 16 à 23 ans, ont été placés en garde à vue.

    Chez l'un d'eux, un american staffordshire terrier a été trouvé. Deux autres chiens de même race, classés dans la catégorie des chiens dits d'attaque, ont été découverts dans un box de parking. Les organisateurs de combat, qui généralement parient de l'argent, s'exposent à des poursuites pour actes de torture et de barbarie.

    (Source: Le Parisien -25.10.07)

     

  • L'indemnité "chômage" de nos députés: précisions chiffrées


     La place est bonne!
    Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 euros = 60 mois x 6952 euros.
    C'est la nouvelle indemnité "chômage" des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord !



    > La plupart des médias n'en parlent pas !
    > A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront " à vie " 20 % de ce traitement :
    > soit 1 390 euros par mois.
    > Alors, faites des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachutes" de nos députés.

    > Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat !

    L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a été révélée par "Le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).

    > Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.
    > Avant de quiter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter, à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - (selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 euros, soit 6 952 euros brut.  Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 euros sur 5 ans ! Sans parler ce ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence)
    > Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
    > - Indemnité de base : 5 400, 32 euros
    > - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
    > - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58  euros  
    > Soit  brut mensuel 6 952, 91 euros.

    Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel diverses retenues :
    > - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros
    > - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
    > - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
    > - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros
    > Soit net mensuel 5 177, 66 euros.  



    > Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis !
    > Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale"... bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
    > Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.


  • Acquittées! Elles n'appartiennent pas à un réseau de passeurs

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    Not guilty

    GB: les deux Françaises accusées d'aide à clandestins acquittées

    Le tribunal de Portsmouth (sud) a jugé non coupables mercredi les deux jeunes Françaises accusées d'aide à l'immigration illégale après la découverte de deux clandestins chinois dans le coffre de leur voiture.

    Hanane Cherigui, une Franco-Marocaine de 27 ans, et Samia Bellazouz, une Franco-Algérienne de 29 ans, détenues depuis le 2 juin dernier, ont été jugées non coupables par les douze jurés sur les chefs d'accusation d'"immigration illégale" et d'"assistance à l'immigration illégale", à l'issue d'un procès débuté le 16 octobre.

    Les deux jeunes filles n'ont cependant pas été remises immédiatement en liberté. Le juge devait encore statuer pour décider s'il avait les pouvoirs de lever lui-même leur détention, ou si cette décision devait revenir aux services de l'immigration.

    Deux clandestins chinois avaient été découverts dans le coffre de leur voiture tandis qu'elles se rendaient en week-end à Londres. Elles étaient soupçonnées d'appartenir à un réseau de passeurs aidant des immigrants clandestins à entrer au Royaume-Uni.

    Leurs avocats avaient plaidé mardi qu'aucun élément solide n'étayait l'accusation.

    L'un des deux clandestins, Zheng Si-hang - qui a depuis été expulsé en France et a disparu - avait déclaré, dans un interrogatoire avant son expulsion, "n'avoir jamais vu" les deux Françaises. Il avait dit avoir payé un passeur qui lui avait ouvert le coffre d'une voiture à Paris dans lequel il était monté avec son compatriote.

    Comment ce passeur pouvait-il deviner (à Paris) que cette voiture allait en Angleterre? Il faut croire qu'il avait ouvert le coffre d'un véhicule choisi au hasard. Ce qui n'est pas honnête envers les deux Chinois qui avaient dû payer assez cher...  

    Les deux amies avaient dit être parties en voiture à Londres pour y faire des achats avant le mariage d'Hanane, prévu le 23 juin. Embarquées sur un ferry au départ de Caen (ouest), elles avaient été contrôlées à Portsmouth par les douaniers qui avaient découvert les deux clandestins chinois.
    Les deux jeunes femmes, qui avaient été mises en accusation le 4 juin, avaient depuis été maintenues en détention provisoire à la prison pour femmes de Bronzefield, à Ashford, au sud-ouest de Londres.

    Elles étaient passibles d'une peine de prison maximale de 14 ans, même si la jurisprudence plaidait plutôt pour des condamnations de 18 à 30 mois.

  • Plus en sécurité dans une poubelle qu'au musée d'Orsay!

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    "Trois personages" - Rufino Tamayo 1970
    Un tableau du peintre mexicain Rufino Tamayo, volé il y a 20 ans, a été retrouvé dans des ordures à New York et sera la vedette d'une vente de novembre chez Sotheby's, qui l'estime à quelque 1 million de dollars.

    Une habitante de New York, Elizabeth Gibson, avait trouvé un tableau entre des sacs d'ordures prêts à être collectés en 2003, alors qu'elle sortait pour aller prendre un café... Elle l'avait récupéré et gardé chez elle.

    "Je ne connais rien à la peinture contemporaine mais j'ai pensé qu'il n'était pas juste de jeter ainsi un objet d'art", a déclaré Mme Gibson, citée par Sotheby's dans un communiqué publié mardi pour annoncer la mise en vente de l'oeuvre le 20 novembre.

    L'identification du tableau comme étant "Trois personnages", une oeuvre majeure peinte en 1970 par l'artiste mexicain décédé en 1991, n'est survenue que récemment, précise le marchand d'art.

    C'est à l'issue de recherches sur l'internet et grâce à une émission de télévision que Mme Gibson a compris la valeur de la toile.

    Le tableau avait été volé en 1987 à un couple de Houston (Texas, sud des Etats-Unis) qui en avait fait l'acquisition dix ans auparavant. Alertée, la police fédérale avait mené une enquête qui n'avait jamais rien donné.

    Un expert de Sotheby's, August Uribe, n'a cessé de rechercher l'oeuvre pendant 20 ans. Il avait ainsi suggéré aux présentateurs d'une émission de télévision, "chefs d'oeuvre disparus", diffusée sur la chaîne publique PBS, de montrer à l'écran une photo de la toile. L'image avait également été choisie pour illustrer le site de l'émission sur l'internet, et M. Uribe était même apparu dans l'émission en 2005 pour lancer un appel.

    A la suite de recoupements, Mme Gibson a donc appris l'importance de la signature "Tamayo", raconte le marchand d'art.


    "C'est une sorte de miracle", estime M. Uribe. "Le fait qu'un tableau d'une telle valeur, disparu depuis une génération, est récupéré de cette façon, continue de m'étonner", ajoute-t-il.

    "J'ai vu le tableau le lendemain, chez elle. J'avais attendu ce moment pendant 20 ans mais je n'y croyais pas", poursuit l'expert.

    Sotheby's a alors contacté le propriétaire, à qui le tableau a été rendu et qui a décidé de le mettre en vente. Les enchères auront lieu le 20 novembre et seront conduites par August Uribe. Sotheby's estime la valeur du lot entre 750.000 et 1 million de dollars.

    Mme Gibson a reçu 15.000 dollars des propriétaires et touchera une commission sur la vente dont le montant est confidentiel, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Sotheby's, qui a assuré qu'elle était "très satisfaite".
     
    Avec le tri sélectif, il est désormais interdit de jeter l'art contemporain dans n'importe quelle poubelle! 
    Ce qui est frappant , c'est qu'on ne parle pas de la valeur esthétique de cette toile, mais seulement de sa valeur marchande.
    L'émotion, à la vue d'une oeuvre d'art (qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas), est désormais  uniquement liée à l'argent qu'elle représente sur un site d'enchères prestigieux.

  • Bobigny: mort d'un enfant de 19 mois attaqué par un rottweiler

    Un petit garçon de 19 mois, mordu par un chien* à Bobigny mardi soir 23 octobre  dans le hall d'un immeuble, est décédé mercredi matin de ses blessures, a-t-on appris de source judiciaire.

    Le chien s'est jeté sur l'enfant alors que celui-ci attendait l'ascenseur aux côtés de sa mère et de sa tante, mardi en début de soirée, entre 19H00 et 20H00, dans l'entrée d'un immeuble de la cité de l'Etoile.

    Transporté dans un état grave à l'hôpital Necker à Paris, le bébé est décédé mercredi matin.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, "le chien a surgi dans le hall, a attrapé au visage l'enfant et l'a traîné dans le hall sans lâcher prise", selon cette source.

    Plusieurs personnes ont en vain tenter d'obliger l'animal à desserrer sa prise. Le chien a fini par lâcher l'enfant de lui-même.

    Deux personnes, désignées comme pouvant être les propriétaires du chien, ont été placées en garde à vue dans la nuit dans les locaux de la Sûreté départementale à Bobigny.

    Le chien, transporté à la SPA, devait être euthanasié à l'issue des examens classiquement pratiqués sur ces animaux.
    Ce fait-divers atroce, un de plus, en dit long sur les élevages clandestins de chiens d'attaque dans les cités "interdites"... Pauvre MAM, elle est vraiment ridicule avec ses mesurettes sur les "chiens dangereux", à croire qu'elle ne VEUT rien comprendre! Voilà un des aspects de l'immigration... Les animaux ne sont pas les "coupables", mais bien le gouvernement qui ferme les yeux sur ces chenils sordides où on fait se reproduire ces chiens, où l'on croise entre elles les races "dangereuses"! Ce sont des animaux qui obéissent seulement aux pulsions de leur ADN: chasser, attaquer et tuer. Quand ils seront lâchés dans les émeutes "ethniques", ce sera un carnage! Ils n'ont pas de maîtres, en fait, ils ne sont pas dressés, ils ne sont que destinés à la vente clandestine. Ce sont des armes vivantes pour la racaille.

    * Présenté au début comme un rottweiller par une source judiciaire, ce chien serait en réalité un "croisé berger allemand-beauceron", enregistré comme croisé rottweiller, selon Christophe Bellanger, responsable de la SPA (société protectrice des animaux) de Gennevilliers, interrogé par France Bleu Ile-de-France, qui a vu le chien.

    "Il n'est plus sûr que ce soit un rottweiler. Des recherches sont en cours pour connaître la race exacte du chien", a confirmé la source judiciaire.

    Contrairement aux derniers drames ayant coûté la vie à deux enfants en août et septembre à Epernay (Marne) et Auteuil (Oise), cet accident ne s'est pas produit dans un cadre familial.


  • EXCISION ET IMMIGRATION AFRICAINE

    Dans une étude rendue publique mardi 23 octobre 2007, intitulée "Les mutilations sexuelles féminines : le point sur la situation en Afrique et en France", l'Institut national des études démographiques (INED) indique qu'entre 100 et 140 millions de femmes ont subi des mutilations sexuelles dans le monde.

     


    Les deux chercheuses de l'INED à l'origine de l'étude, Armelle Andro et Marie Lesclingand, rappellent tout d'abord les nombreuses conséquences sanitaires et psychologiques liées à ces pratiques – infections, stérilité, difficultés lors de l'accouchement, angoisse, dépression –, avant de souligner que les mutilations sexuelles sont essentiellement pratiquées en Afrique subsaharienne et dans certains pays du Proche-Orient et d'Asie du Sud-Est. En Afrique, les mutilations, de l'excision partielle du clitoris à l'infibulation (suture de l'orifice vaginal), sont pratiquées dans 28 pays. Mais le nombre de femmes excisées varie beaucoup selon les pays africains, relèvent les chercheuses, qui se sont appuyées sur des enquêtes nationales menées depuis les années 1990, de 1,4 % au Cameroun à 96 % en Guinée.

    ENVIRON 50 000 FEMMES ADULTES EXCISÉES EN FRANCE

    Bien que "la pratique des mutilations sexuelles féminines soit souvent présentée comme la conséquence d'injonctions religieuses, notamment de l'islam", les chercheuses indiquent que "l'excision était pratiquée en Afrique bien avant l'arrivée des religions monothéistes, et aucun texte religieux ne permet de la justifier". "Le principal facteur du risque de mutilation est l'appartenance ethnique et non la religion, poursuivent-elles, ces pratiques s'inscrivant traditionnellement dans les rites d'initiation associés à l'âge adulte dans certains groupes ethniques."

    Les auteurs relèvent cependant que la pratique recule dans la plupart des pays africains depuis quelques années, "même si les changements sont lents dans certains". Ce recul s'explique de plusieurs façons : le degré de mobilisation des Etats – l'INED rappelant que c'est seulement depuis 2003 que les pays membres de l'Union africaine ont signé un protocole condamnant et interdisant les mutilations sexuelles –, ainsi que le niveau d'instruction des femmes.

    La seconde partie de l'étude s'attache à décrire la situation en France, "une réalité liée à l'immigration des dernières années". Si le nombre de femmes concernées en France est mal connu, les chercheuses indiquent qu'il y avait, en 2004, environ 50 000 adultes excisées. "Une politique de prise en charge sanitaire reste à définir", soulignent-elles, en rappelant qu'une étape importante a cependant été marquée récemment avec la mise au point d'un protocole de chirurgie réparatrice, remboursé par l'Assurance-Maladie. Ces opérations, pratiquées dans une dizaine d'hôpitaux et de cliniques, surtout en Ile-de-France, ouvrent la voie à la réversibilité des lésions qu'entraîne l'excision. Enfin, une enquête nationale "Excision et handicap", finalisée à l'automne 2008, permettra de mieux connaître le phénomène en France et débouchera sur des propositions pour la prise en charge des femmes mutilées vivant en France, précise l'étude

    Quatre types d’excision toujours pratiqués

    Même la diversité des méthodes utilisées lors de l’excision ne trouve pas d’explication satisfaisante. Quatre types d’excision sont recensés aujourd’hui sans qu’on puisse attribuer à chacun une signification particulière. Le premier (moins de 5% des cas) et le plus léger consiste en une simple ablation du clitoris, le second (80% des cas) excise également les lèvres internes, alors que le troisième et le plus radical, appelé infibulation (15% des cas), enlève tous les organes génitaux externes et coud l’orifice vaginal en ne laissant qu’une minuscule ouverture. Enfin le quatrième type regroupe toutes les autres pratiques depuis l’étirement, le grattage, le perçage du clitoris ou des lèvres jusqu’à l’introduction dans le vagin de substances corrosives ou de plantes

  • Le fils Pasqua: deux ans de prison ferme

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    Pierre Pasqua, 59 ans

    Le Parquet a fustigé hier le « système dévoyé » de commissions indues mis en place au sein de la Sofremi dans les années 1993-1995 « au service des intérêts » de Charles Pasqua et de ses proches. Avant de requérir deux ans de prison ferme contre le fils unique de l'ex-ministre. L'ancien ministre de l'Intérieur, autorité de tutelle de la Sofremi à l'époque où celle-ci aurait été victime de détournements frauduleux, ne fait pas partie des neuf prévenus du procès devant la 12e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

    M. Pasqua est mis en examen dans ce dossier devant la Cour de justice de la République, seule juridiction habilitée à enquêter sur des faits délictueux commis par un ministre en exercice. Le réquisitoire prononcé hier par le procureur Romain Victor a cependant abondamment évoqué le rôle et le profit présumés de M. Pasqua dans le détournement d'environ 36 millions de francs (5,4 M€) au préjudice de la Sofremi, organisme dépendant du ministère de l'Intérieur et chargé de vendre du matériel de police à l'étranger. Le représentant du parquet a dénoncé « un système dévoyé de versement de commissions fictives pour servir les intérêts financiers et politiques du ministre de tutelle de la Sofremi ».

    Même si Charles Pasqua n'est pas renvoyé en correctionnelle, « ni son rôle ni ses intérêts ne sont tabous », a estimé M. Victor, pour qui la Sofremi était, dans les années 1993-1995, « un instrument entre les mains du ministre de l'Intérieur ». Le parquet a donc longuement développé les « circonstances de versement anormales » des différentes commissions au coeur du dossier, pour des « prestations ni justifiées ni démontrées ».

    Les commissions portaient sur quatre marchés au Koweït, en Colombie, en Argentine et au Brésil. L'argent versé en échange de l'obtention de ces contrats transitait principalement par l'homme d'affaires Pierre Falcone ou encore Etienne Leandri, un proche de Charles Pasqua décédé en 1995, via des sociétés écrans dans des paradis fiscaux. Le problème, selon l'accusation, est que les sommes en question ont été versées souvent avant la signature définitive des contrats et, dans le cas du Brésil, alors même que le marché a finalement échappé à la Sofremi.

    « Son système de défense, c'était la fuite en Tunisie »

    Des neuf prévenus soupçonnés d'abus de biens sociaux ou recel, seuls trois ont perçu de l'argent en échange d'un travail réel, selon le procureur. La relaxe a donc été demandée au profit des hommes d'affaires libanais Iskandar et Akram Safa et d'un ancien préfet du Var, Jean-Charles Marchiani.

    En revanche, le procureur n'a trouvé aucune justification à l'argent perçu par l'ancien conseiller diplomatique de Charles Pasqua, Bernard Guillet, contre lequel dix-huit mois de prison dont douze avec sursis et 100 000 € d'amende ont été requis, ou encore Pierre Falcone, contre lequel ont été demandés trois ans dont deux avec sursis et 375 000 € d'amende.

    Des peines de huit mois avec sursis à trois ans ferme ont été réclamées à l'encontre de trois anciens dirigeants de la Sofremi mais le procureur n'a pas épargné non plus le fils de M. Pasqua.

    Pierre Pasqua, 59 ans, est rentré récemment en France et, depuis fin 1999, « son système de défense, c'était la fuite en Tunisie », a ironisé le procureur. Accusé d'avoir empoché près d'1,5 M €, « il ne s'est enrichi que par le fruit de sa filiation », a estimé M. Victor. Trois ans dont un avec sursis et 300 000 € d'amende ont été requis contre Pierre Pasqua. Le procès doit s'achever mercredi. Le jugement sera mis en délibéré.

  • Grèves contre la réforme des régimes spéciaux

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    Les syndicats de cheminots agitent la menace d'une nouvelle grève, reconductible, mi-novembre. La balle est dans le camp du gouvernement, qui rencontre cette semaine tous les protagonistes. Et, le 20 novembre, les fonctionnaires s'y mettent !

    Un petit mois, pas plus. C'est le délai qu'ont donné hier les fédérations de cheminots au gouvernement pour qu'il revoie sa copie sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Si d'ici là les discussions n'avancent pas, les trains pourraient de nouveau cesser de rouler « à la mi-novembre ».

    Et cette fois-ci le conflit risque d'être plus long que ces jours derniers, préviennent-ils. Avec un taux de grévistes de 73,5 % chez les cheminots lors de la journée du 18 octobre, les syndicats estiment aujourd'hui être en position de force. A partir de mercredi, ils seront de nouveau reçus par Xavier Bertrand, le ministre du Travail, qui s'est entretenu hier avec les présidents des entreprises touchées par cette réforme - la SNCF, la RATP, EDF et GDF.

    Alors que nombre de trains sont encore restés - contrairement à ce qui avait été annoncé - à quai hier matin, notamment en région parisienne, perturbant les déplacements de nombreux banlieusards, le ministre campe sur ses positions. Pas question de revenir sur le coeur de la réforme. En clair, le passage de 37,5 annuités de cotisation à 40 ans. En revanche, il s'est à nouveau dit prêt à « répondre à l'inquiétude des agents » sur deux points : le montant des pensions et les conditions et l'âge du départ à la retraite.

    Mais pas sûr que cela suffise pour calmer la contestation. En tout cas, le gouvernement a tout intérêt à déminer, et vite, la situation, car les fonctionnaires eux aussi sont en train de hausser le ton. Hier, leurs syndicats ont décidé d'une grève le mardi 20 novembre pour protester contre les suppressions de 22 900 postes de fonctionnaires programmées l'an prochain. Là encore, il s'agit de faire monter la pression sur le gouvernement. Notamment sur la question du pouvoir d'achat. Cheminots et fonctionnaires pourraient-ils battre ensemble le pavé ? Pour l'instant, il n'en est pas question. Hier, François Chérèque, le leader de la CFDT, a expliqué qu'il était hostile à « un mélange des mouvements ». La CGT n'y est pas non plus, pour l'instant, très favorable.

    Le climat social est lourd de menaces !

    On ne parle plus du fameux "service minimun" ?

     

     

     

  • Les avocats des Courjeault font appel à Rachida Dati

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    Le couple Courjeault
    Les avocats de Véronique Courjault, soupçonnée de trois infanticides, et de son mari demandent l'introduction, dans le Code pénal, d'"une infraction spécifique d'infanticide" afin de différencier "les mères qui tuent à la naissance des mères qui tuent un enfant".

    Les avocats souhaitent que soit réintroduite l'"infraction spécifique d'infanticide ou plutôt de néonaticide", qui a été supprimée du Code pénal en 1994. "Depuis, les mères qui tuent à la naissance tombent dans le droit commun", a indiqué Me Marc Morin, l'avocat de Jean-Louis Courjault, interrogé par l'AFP.

    "A chaque fois, elles sont donc mises en examen pour assassinat, en partant du principe que se sachant enceinte, il y a préméditation. Elles encourent la perpétuité. Jusqu'en 1994, elles bénéficiaient d'une minoration de peine", a-t-il poursuivi.

    Pour Me Morin et Me Hélène Delhommais, l'avocate de Mme Courjault, "l'idée est de poser le problème d'ordre général après les affaires survenues récemment". "Nous ne demandons pas de traitement particulier pour notre affaire", ont-il ajouté, à la suite de la mise en examen vendredi d'une femme de 34 ans pour "homicide volontaire sur mineurs" après avoir avoué avoir tué six de ses nouveau-nés entre 2000 et 2007 à Valognes (Manche).

    Les deux avocats souhaitent "la création d'une infraction de néonaticide* qui différencie bien les mères qui tuent leur enfant à la naissance des mères qui tuent un enfant". "La démarche est totalement différente. Les psychologues expliquent qu'on peut être enceinte physiquement et dans sa tête ne pas se considérer comme étant enceinte", explique Me Morin.

    Véronique Courjault a été mise en examen le 12 octobre 2006 pour "assassinats" après avoir avoué trois infanticides: ceux de deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 alors que le couple habitait Séoul, et celui d'un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en France.

    Son mari Jean-Louis, qui avait découvert les corps des deux bébés congelés à Séoul, a été mis en examen pour "complicité d'assassinat" et laissé en liberté.


     

  • LA GARDE HONGROISE 21 OCTOBRE 2007

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    La Garde hongroise à Budapest le 21 octobre 2007
    Dimanche 21 octobre à Budapest, 600 nouvelles jeunes recrues ont juré de défendre la Hongrie dans les rangs du groupe paramilitaire d'extrême droite, la Garde hongroise. En uniforme noir, ils ont défilé place des Héros, avec le soutien de 1 500 sympathisants qui brandissaient le drapeau rouge et blanc. Aux couleurs d'Arpad (IXème siècle), le fondateur de la Hongrie, ce drapeau rappelle surtout le régime nazi des Croix fléchées de 1944, durant lequel 400 000 juifs de Hongrie ont été déportés vers les camps d'extermination.

     


    Créée par le groupuscule d'extrême droite Jobbik, qui n'a aucune représentation parlementaire, la Garde hongroise ne comptait jusqu'à présent que 56 membres. Ces derniers avaient prêté serment, fin août, en présence du premier ministre de la défense de la Hongrie post-communiste Lajos Für et de trois hiérarques religieux, venus bénir le drapeau. "Nous espérons réunir 1 000 gardes d'ici à fin 2007", déclarait, début août, le président de Jobbik et de la Garde hongroise, Gabor Vona.

    Après un an de manifestations régulières de la droite et de l'extrême droite contre le premier ministre Ferenc Gyurcsany, critiqué pour avoir menti sur la situation économique du pays, afin de gagner les législatives de 2006, le gouvernement socialiste se dit préoccupé par l'évolution de l'extrême droite en Hongrie. "Les fascistes sont là, parmi nous", affirmait récemment M. Gyurcsany.

    Association ayant pour but officiel la défense de la culture et de l'héritage hongrois, la Garde hongroise a une existence légale. La loi de 1989 qui a créé le droit d'association indique seulement qu'il est interdit de créer une association à but militaire ou à des fins anticonstitutionnelles. Ce qui n'est pas le cas des statuts de cette milice. "La police (qui a autorisé la manifestation de dimanche) a rappelé aux organisateurs l'interdiction faite aux participants d'être armés ainsi que l'interdiction d'exhiber des symboles dictatoriaux", a déclaré, vendredi, le bureau du porte-parole du gouvernement.

    Mazsihisz (la Fédération des communautés juives de Hongrie), les organisations roms, mais aussi tous les leaders des grands partis ont condamné la création de la Garde hongroise, avec une nuance concernant le parti d'opposition de droite nationaliste Fidesz, dont les responsables se sont régulièrement affichés auprès des leaders d'extrême droite dans les manifestations.

    L'extrême droite, que la Hongrie croyait quasiment disparue depuis sa sortie du Parlement en 2002, sort renforcée de la contestation politique qui perdure en Hongrie.

    (Source: LE MONDE)

     

     

  • LETTRE D'UN POILU BLESSE A VERDUN

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    Verdun, le 18 mars 1916,
    Ma chérie,
    Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j'ai été blessé.
    Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille. Après avoir passé les barbelés, nous n'étions plus que quinze mille environ. C'est à ce moment-là que je fus touché. Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau m'arracha le pied gauche. Je perdis connaissance et je ne me réveillai qu'un jour plus tard, dans une tente d'infirmerie. Plus tard, j'appris que parmi les vingt mille soldats qui étaient partis à l'assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre grâce à un repli demandé par le Général Pétain.
    Dans ta dernière lettre, tu m'as dit que tu étais enceinte depuis ma permission d'il y a deux mois. Quand notre enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la France. Et surtout, fais en sorte à ce qu'il n'aille jamais dans l'armée pour qu'il ne meure pas bêtement comme moi.
    Je t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m'as fait passer, je t'aimerai toujours.
    Adieu
    Soldat Charles Guinant

  • "Trajectoires et origines"

    Lancement d'une vaste enquête sur la religion et la couleur de peau des Français

    L'Insee et l'Institut national d'étude démographique (Ined) s'apprêtent à lancer auprès de 26.000 personnes une vaste enquête intitulée «Trajectoires et origines» qui demandera notamment aux intéressés leur religion et leur couleur de peau.

    Cette enquête, émanant des deux organismes d'Etat chargés de la statistique publique a été présentée pour avis le 12 octobre au Conseil national de l'information statistique (Cnis).

    (Le Parisien - 22.10)

  • Honteux: la lettre de Guy Môquet, jeune militant communiste, lue dans les collèges français

     L'hommage scolaire imaginé par Nicolas Sarközy pour Guy Môquet, jeune résistant communiste fusillé le 22 octobre 1941 par les Allemands, a pris des formes diverses lundi  et suscité l'opposition d'une bonne partie des enseignants.

    Le chef de l'Etat, qui avait initialement prévu de lire personnellement la lettre du jeune martyr otage fusilléau lycée parisien Carnot, où il fut scolarisé, a renoncé au dernier moment, en raison d'un agenda chargé, a expliqué l'Elysée...

    Pourquoi ne pas lire également des lettres de jeunes soldats morts pour la France?

    Ce sont donc le Premier ministre, François Fillon, plusieurs ministres et de nombreux élus et personnalités de la droite qui ont animé l'initiative en se rendant dans les lycées et collèges un peu partout en France.

    Certains furent quelquefois la cible de critiques, comme le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, dans son fief de Périgueux (Dordogne), voire de sifflets, comme la ministre de la Justice, Rachida Dati, à Villejuif, en banlieue parisienne.

    La cérémonie, qui se voulait un acte de mémoire et une leçon sur le thème de la jeunesse insurgée et de l'esprit de sacrifice, a varié selon les lieux, de la simple et brève lecture en classe au rassemblement dans la cour de l'établissement, en passant par une journée complète d'animation autour du thème de la Résistance.

    Selon le ministère de l'Education, la lettre a été lue dans "la quasi-totalité" des lycées de métropole, parfois grâce à aux personnalités présentes - responsable politique, associatif ou ancien résistant - qui ont remplacé des enseignants refusant de le faire.

    Au total, 99% des lycées des académies de Bordeaux, Lille, Dijon et Orléans-Tours ont eu leur lecture, 98% dans l'académie de Rennes, 97,5% à Paris. Le chiffre le plus bas a été atteint dans l'académie de Créteil et dans le département de l'Allier (95%).

    Le chef du gouvernement a invité des élèves de trois lycées parisiens (Diderot, Duruy, Rabelais) à venir écouter à Matignon la lettre. Il a salué ensuite dans un discours "un jour de rassemblement" sur "la liberté, la fraternité et la France".

    A Caluire, près de Lyon, qui fut la "capitale" de la Résistance, une cérémonie a été organisée avec la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, devant la maison du Docteur Frédéric Dugoujon, où Jean Moulin, le fédérateur des résistants français, avait été arrêté le 21 juin 1943. (Ne manquait que Lucie Aubrac!)

    "On se sent concerné car c'était était un garçon de notre âge et on a tous dans nos familles quelqu'un qui a vécu cette époque. Il est important de ne pas oublier que des gens ont combattu pour qu'on soit libre aujourd'hui", a expliqué Mélanie Fino, 17 ans, l'âge de Guy Môquet au moment de sa mort. (Mélanie Fino bientôt secrétaire d'Etat ?)

    Cependant, comme le laissaient prévoir les consignes du principal syndicat enseignant Snes, hostile à l'initiative, le climat a été houleux dans les écoles où les enseignants ont refusé de se prêter à la cérémonie, comme à Périgueux.

    Xavier Darcos, revenant dans son ancien lycée de cette ville, y a été fraîchement accueilli par des militants communistes, des enseignants et des élèves sceptiques.

    Autre exemple parmi d'autres, au lycée Grandmont de Tours (Indre-et-Loire), 14 des 16 professeurs d'histoire ont signé une lettre expliquant les raisons de leur refus.

    "Pour l'enseignant et le chercheur, les entreprises mémorielles peuvent être un objet d'études historiques, mais ne sauraient s'imposer comme la vérité historique elle-même", disent les signataires. (A retenir)

    Les enseignants contestent l'intervention de l'Elysée dans l'organisation pédagogique, critiquent ce qu'ils voient comme une "récupération" de l'Histoire et s'interrogent sur l'impact d'un document sorti de son contexte sur des enfants et adolescents, jugeant même parfois dangereux son aspect morbide et l'exaltation du courage devant la mort.

    Le Parti communiste a multiplié les initiatives pour montrer son agacement car à ses yeux, Nicolas Sarkozy est mal placé pour célébrer les idéaux de Guy Môquet.

    Le parti et sa secrétaire nationale Marie-George Buffet ont rassemblé 5.000 personnes dimanche à Châteaubriant (Loire-Atlantique), où Guy Môquet fut fusillé. Le quotidien L'Humanité a publié lundi un cahier spécial de douze pages.

    Le Parti socialiste a aussi condamné l'initiative présidentielle. "Ce choix personnel et unilatéral du président conduit à une polémique et une division inutiles. On confond ici l'émotion et la raison", a dit lors d'un point de presse Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande.

    Dimanche soir, François Bayrou s'était opposé aussi à la démarche : "Franchement, je trouve que l'Etat ne doit pas se mêler de l'histoire, l'Etat ne doit pas organiser la promotion en figure héroïque de qui que ce soit". Et surtout pas, a-t-il ajouté, un jeune homme qui en fait n'a jamais été Résistant...