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  • Sarközy veut qu'on lui lèche les bottes

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    Au siège de l'UMP, avec l'obséquieux Parick Devedjian

    Le chef de l'Etat est venu faire la promotion du « traité simplifié » sur l'Europe, hier soir, devant le bureau politique de l'UMP. Une rupture avec la tradition qui voulait que le président ne se rende pas au siège de son ancien parti.

    Depuis qu'il est à l'Elysée, Nicolas Sarkozy n'avait pas remis les pieds au siège parisien de l'UMP. C'est chose faite depuis hier soir. Bousculant une fois de plus l'équilibre institutionnel censé placer le président de la République au-dessus des partis, il est arrivé vers 18 h 15, rue La Boétie à Paris, avec à ses côtés Jean-Pierre Jouyet, son secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.

    Motif officiel de son impérieuse visite : expliquer aux 80 membres du bureau politique de l'UMP, rameutés en urgence, l'importance de l'accord sur le « mini-traité » européen obtenu vendredi à Lisbonne, un accord que Sarkozy ne se prive pas de considérer comme un grand succès personnel.

    Pour l'occasion, l'Elysée avait fait convoquer, samedi soir, dare-dare, un bureau politique extraordinaire  à coups de SMS  - le député Hervé Mariton a reçu le sien dans les tribunes du Stade de France vers 21 h 30 - quitte à faire grogner quelques-uns de ses membres pas tous ravis de devoir regagner Paris à la hâte.


    Ni François Mitterrand ni Jacques Chirac ne s'étaient rendus jusqu'au siège de leur ancien parti durant leur mandat. Ils se contentaient d'en recevoir les principaux dirigeants à l'Elysée. Dans le huis clos du bureau politique, Sarkozy a pris plaisir à dénoncer cette « hypocrisie anormale ». « C'est une modernisation des relations entre le président et sa famille politique et il la mène dans la transparence », s'est enthousiasmée la députée lèche-bottes Nadine Morano.

    L'opposition ne manquera pas, elle, de critiquer une sorte de coup de force, comme un préalable à la future intervention du président au Parlement une fois que les réformes concoctées au sein de la commission Balladur auront été menées à bien.

     Invité du « Grand Rendez-vous » Europe 1-TV5-« le Parisien »-« Aujourd'hui en France », François Bayrou a ainsi dénoncé « une faute contre la fonction : le chef de l'Etat doit être au-dessus des partis et n'a pas à avoir de dialogue direct avec eux, fût-ce le sien ! »

    Reste que les dirigeants de l'UMP ont répondu sans coup férir à la convocation. Seul Jean-Claude Gaudin, retenu à Marseille, Rama Yade en route pour le Darfour, Christian Estrosi et Christine Lagarde, eux aussi excusés, n'ont pas assisté à ce bureau politique. Une grand-messe qui sonnait aussi comme un rappel à l'ordre de l'UMP. Conscient du changement de contexte en cette rentrée, et mécontent de la cacophonie qui a parfois sévi au sein de son parti sur l'« ouverture » ou les tests ADN, Sarkozy juge, comme souvent, qu'il doit tout faire lui-même.

    « Nicolas trouve que la presse n'a pas assez salué le succès de sa négociation sur ce traité simplifié et que l'UMP n'a pas été assez en soutien, confiait un membre du bureau politique à la sortie. Il voulait montrer qu'il reprend les choses en main et en direct ! » Aussitôt le président reparti, sans faire de déclaration, le secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian, a annoncé le lancement d'une campagne, « 48 heures pour l'Europe avec l'UMP ». Et François Fillon a insisté sur la « grande victoire européenne pour le président qui a gagné la partie ».

  • EADS: un nouveau document troublant...

    L'Assemblée Générale extraordinaire d'EADS organisée aujourd'hui à Amsterdam, siège du géant européen de l'aéronautique et de la défense, s'annonce agitée.

     Didier Cornardeau, président de l'Appac (Association des petits porteurs actifs), demandera la démission d'Arnaud Lagardère, coprésident d'EADS et l'un de ses actionnaires les plus importants. Colette Neuville , présidente de l'Adam (Association des actionnaires minoritaires) , s'apprête également à interpeller les administrateurs du groupe au sujet d'une pièce qui pourrait embarrasser managers et actionnaires d'EADS.


    Selon le document « Déclaration des transactions sur actions propres », EADS a racheté 11 millions de ses actions puis les a transférées « au titre d'un prêt auprès d'un établissement financier français de 1er rang entre le 10 avril et le 2 mai 2006 ». En clair, EADS a racheté ses propres titres pour les confier à une banque. Quel est le but de cette opération financière qui se déroule au moment où Lagardère et DaimlerChrysler finalisent la cession partielle de leur participation dans EADS ? Quel est cet établissement bancaire auquel EADS prête ses 11 millions d'actions ? « Il s'agit d'un document troublant qui retrace une opération financière qui a eu lieu juste avant l'effondrement du titre EADS. Je réclame des explications », confie Colette Neuville.

    Les administrateurs d'EADS dont Arnaud Lagardère, auditionné jeudi par l'Assemblée nationale, devront répondre aujourd'hui aux questions soulevées par ce document. Lagardère et DaimlerChrysler sont soupçonnés d'avoir eu connaissance des difficultés d'industrialisation de l'A-380, avion géant d'Airbus, filiale d'EADS, avant leur révélation publique le 13 juin, et d'en avoir profité pour céder chacun 7,5 % de leurs parts au prix fort pour environ 2 milliards d'euros. Le départ d'Arnaud Lagardère de la présidence du conseil d'administration d'EADS devrait aussi être entériné. Il sera remplacé par l'Allemand Rüdiger Grube.

  • Bush soutient la Turquie, base stratégique...

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    A la turque... 
    Le président George W. Bush a appelé lundi son homologue Abdullah Gül afin de l'assurer de l'engagement américain à coopérer avec la Turquie pour combattre les rebelles kurdes opérant à partir du nord de l'Irak, a indiqué la Maison Blanche.

    M. Bush a aussi eu des entretiens distincts avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, dans l'intention évidente d'essayer de réfréner les ardeurs militaires turques.

    M. Bush a appelé M. Gül et "a réaffirmé notre engagement à coopérer avec la Turquie et l'Irak pour combattre les terroristes du PKK opérant à partir du nord de l'Irak", a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, au lendemain d'une embuscade qui fait craindre aux Etats-Unis une incursion turque dans le nord de l'Irak contre le PKK .

    M. Bush a aussi dit à M. Gül que "les Etats-Unis continueraient à presser les Irakiens d'agir contre le PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, accusé par la Turquie de se servir du nord de l'Irak comme base arrière contre les soldats turcs, a dit M. Johndroe.

    M. Bush s'est dit "profondément inquiet devant les récentes attaques des terroristes du PKK contre des soldats et des civils turcs", a dit M. Johndroe.

    M. Bush a eu le même jour des entretiens distincts par téléconférence avec le Premier ministre irakien; les deux dirigeants "sont convenus de travailler ensemble, en collaboration avec le gouvernement turc, pour empêcher le PKK de se servir d'une partie quelconque du territoire irakien pour projeter ou mener des attaques terroristes", a rapporté M. Johndroe.

    "Le Premier ministre était d'accord avec le président Bush pour dire que la Turquie ne devait avoir aucun doute quant à notre engagement mutuel à mettre fin à toute activité terroriste à partir du sol irakien", a-t-il dit.

    Douze soldats turcs ont été tués dans l'attaque de dimanche dans le sud-est du pays, près de la frontière irakienne.

    Les Etats-Unis s'inquiètent qu'une incursion turque dans le nord de l'Irak, au principe de laquelle le parlement turc vient de donner son accord, ne déséquilibre une des rares régions d'Irak relativement épargnée par l'instabilité.

    Au cours de sa conversation avec M. Gül, M. Bush a aussi redit son opposition à un texte du Congrès américain qui reconnaîtrait que les centaines de milliers d'Arméniens tués au début du 20ème siècle sous l'Empire ottoman ont été victimes d'un génocide. Le gouvernement turc refuse d'entendre parler de génocide et l'éventualité que le Congrès adopte une telle résolution, même si elle ne serait pas contraignante pour le gouvernement américain, a causé de sérieuses tensions.

    Le texte, adopté en commission, semble cependant avoir perdu beaucoup de soutien au Congrès, devant la menace que la Turquie ne cesse de mettre à disposition son territoire et une base aérienne stratégique pour l'approvisionnement de la mission irakienne.
     

  • ELLE, après l'Est républicain: Cécilia complaisante avec les médias!

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    ELLE samedi 20 octobre 2007
    Alors que Nicolas Sarközy fulmine contre LE MONDE, qui se serait trop occupé de sa vie privée au détriment de "Lisbonne", son ex-femme semble multiplier les interviews et prendre une sorte de plaisir à s'expliquer sur son divorce d'avec le chef de l'Etat... 
    Tout cela est vain, nous lasse, mais il n'est peut-être pas sans intérêt de lire les déclarations d'une femme dont  le président jugeait la présence "indispensable" à ses côtés. D'autre part, il l'a envoyée en mission auprès de Kadhafi et nous ignorons toujours le rôle exact qu'elle a jouée en Libye et ce qu'elle y a promis AU NOM DE LA FRANCE. 
      
    Je veux vivre ma vie sans mentir", raconte Cécilia Sarkozy, dans l'hedomadaire Elle qui a avancé exceptionnellement à samedi 20 octobre sa parution pour publier une interview et des photos exclusives de l'ex-épouse du président. Dans cet entretien, Cécilia Sarkozy "se livre sans fard et raconte ses doutes, ses déchirements, son long cheminement vers la décision, les raisons profondes de son départ", vante le magazine féminin. "Elle revient sur le poids d'une fonction à laquelle elle renonce, et sur les plus beaux moments de sa passion avec Nicolas Sarkozy."

     


    "J'ai consacré à Nicolas vingt ans de ma vie, vingt ans qui n'ont pas toujours été faciles, loin de là. Vingt ans où je me suis dévouée dans l'ombre pour lui", confie-t-elle à Elle.

    Elle poursuit :"Peut-être que je ne suis pas comme les autres mais moi, ce qui me manque par-dessus tout, c'est aller faire des courses au supermarché avec mon fils Louis". (Phrase un peu facile, tout de même, à la limite du ridicule...) 

    "JE LUI SOUHAITE D'ÊTRE HEUREUX"

     

    Lorsque la journaliste Valérie Toranian l'interroge sur d'éventuelles accusations qui vont lui être faites d'avoir menti pendant la campagne en jouant au couple uni alors que qu'il ne l'était plus, elle répond : "J'ai toujours agi en pensant à ma famille et non par calcul. Nicolas et moi n'avons jamais menti. Nous avons essayé de rebâtir, de sauver notre couple. Jusqu'au bout".

    Quant à ce qu'elle souhaite à son ex-mari :"trouver la sérénité, être l'homme politique qui apportera à notre pays ce dont il a besoin" et "être heureux". Et de poursuivre : "Honnêtement, je ne lui apporte plus ce dont il a besoin pour cette sérénité et ce calme. Il a droit au bonheur, il le mérite, et moi, je ne peux pas le rendre heureux si je ne vais pas bien personnellement".

    L'entretien accordé à Elle est le deuxième que l'ex-"première dame" accorde à la presse depuis l'annonce du divorce du couple présidentiel, jeudi 18 octobre, alors que, dans le communiqué annonçant la séparation, l'Elysée affirmait que Cécilia et Nicolas Sarkozy ne feraient "aucun commentaire".  Vendredi, le quotidien l'Est républicain avait en effet déjà publié un premier entretien avec l'ex-épouse du président.

    Il y aussi les photos exclusives parues dans Paris-Match cette semaine!

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  • Peres et Bush évoquent une 3e GM contre le "nazisme" iranien

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    Shimon Peres, président d'Israël, main dans la main avec Bush
    L'Iran doit être détruit, même au prix d'une 3ème Guerre Mondiale...
    Le président israélien Shimon Pérès a appelé, jeudi, la communauté internationale à agir rapidement contre le programme nucléaire iranien, accusant le président Mahmoud Ahmadinejad de marcher dans les pas d'"Hitler et Staline"...

     

    "A plusieurs reprises dans l'Histoire, il a été trop tard pour empêcher des horreurs et des bains de sang, comme par exemple avec Hitler et Staline. Nous approchons d'évènements similaires avec Ahmadinejad", le président iranien, a affirmé M. Pérès, dans un communiqué.


    Le président russe Vladimir Poutine a effectué une récente visite à Téhéran où il a défendu le droit de l'Iran au nucléaire civil, alors que les Etats-Unis et l'Europe soupçonnent les Iraniens de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu'ils démentent.

    "Même si le président Poutine dit ne pas être convaincu que l'Iran développe le nucléaire dans un but belliqueux, tout le monde connaît ses véritables intentions et de nombreux services de renseignement disposent de preuves selon lesquelles l'Iran agit pour chercher à produire des armes nucléaires à des fins de guerre et de mort", a clamé M. Pérès.

    "Le leader iranien appelle ouvertement à la destruction d'Israël et investit des milliards de dollars dans le développement de missiles à longue portée dans le but évident de les charger avec des têtes nucléaires", a poursuivi M. Pérès, accusant Téhéran d'être un"centre du terrorisme mondial".

    Le président américain George W. Bush, en désaccord avec M. Poutine, s'est dit convaincu, mercredi, des ambitions nucléaires militaires de l'Iran, une perspective synonyme, selon lui, de risque de troisième guerre mondiale.







  • Marseille: trafic de faux certificats médicaux pour les étrangers

    Quatre personnes soupçonnées d'avoir vendu de faux certificats de maladie à des étrangers afin qu'ils obtiennent des cartes de séjour ont été mises en examen pour "aide au séjour irrégulier" à Marseille, a annoncé, vendredi 19 octobre, le vice-procureur Brice Robin.

     

    Dirigeant de l'association Ecoute Aide Orientation (EAO), Robert Brégeot, ancien cadre administratif de la Croix-Rouge, travaillait avec un médecin psychiatre de l'hôpital de la Conception. Celui-ci multipliait les certificats vendus entre 900 et 1 100 euros, principalement à des Turcs et à des Algériens en situation irrégulière. La police de l'air et des frontières, qui mène l'enquête depuis mars, a repéré environ 500 faux rapports médicaux, dont la moitié a permis la délivrance d'un titre de séjour provisoire.


    L'affaire a été découverte à la suite de dénonciations d'étrangers floués.* De son côté, la préfecture avait vu le nombre de certificats émis par le médecin croître brusquement. Selon les premières déclarations des mis en examen, qui reconnaîtraient les faits, l'escroquerie rapportait entre 150 et 300 euros par certificat au médecin, 150 euros aux deux dirigeants d'EAO et 50 euros aux accompagnateurs-recruteurs. Au total, l'affaire aurait rapporté entre 400 000 et 500 000 euros depuis octobre 2006. La peine encourue est de dix ans de prison et de 750 000 euros d'amende.

    L'obtention du statut de malade étranger exige un certificat du médecin de la préfecture. Celui-ci émet un avis, consultatif, sur la base de données fournies par un médecin traitant, en fonction de trois critères : nécessité d'une prise en charge, "exceptionnelle gravité" d'un défaut de soin et impossibilité de bénéficier du traitement approprié dans le pays d'origine.

    (Source: Michel Samson
    Article paru dans l'édition du 21.10.07 du MONDE)
    * Le comble, c'est que sans les dénonciations de ces étrangers, le scandale n'aurait pas éclaté et le trafic aurait pu continuer de plus belle! Voilà où nous en sommes avec le gouvernement Sarközy-Fillon et Hortefeux, qui ouvrent largement toutes les portes aux étrangers, et détournent l'opinion du véritable problème que constitue l'immigration de masse en la focalisant sur une fausse polémique "éthique": celle des tests ADN. Lesquels ne seront d'ailleurs jamais appliqués et ne concernent qu'une infime minorité de demandeurs africains.
  • Heureux les Suisses!

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    La droite populiste a remporté dimanche les élections législatives suisses, confortant son statut de premier parti du pays avec près de 29% des voix, tandis que le parti socialiste a enregistré un fort recul au profit des écologistes.

    L'Union démocratique du centre (UDC), un parti nationaliste et xénophobe qui a axé sa campagne sur la dénonciation des criminels étrangers, a gagné deux points par rapport au dernier scrutin législatif de 2003, lorsqu'il était devenu le premier parti de Suisse.

    Selon une estimation de la télévision nationale, l'UDC a remporté 28,8% des voix et 61 sièges (+6) au Conseil national, la chambre basse du parlement qui compte au total 200 députés.

    "C'est le meilleur score d'un parti depuis 1919", a triomphé le vice-président de l'UDC, Yvan Perrin, sur la chaîne TSR1, au terme d'une campagne marquée par une rare agressivité qui est allée jusqu'à l'émeute dans les rues de Berne.

    Le Parti socialiste reste le deuxième parti du pays mais enregistre un fort recul avec 19,1% des voix, soit quatre points de moins qu'en 2003 et neuf sièges perdus. Les deux partis écologistes ont gagné eux quatre points de pourcentage avec 11,3% des voix.

    Le centre-droit s'est globalement tassé, les démocrates-chrétiens obtenant 14,6% des voix contre 14,4% en 2003, tandis que les radicaux ont obtenu 15,9% des voix contre 17,3%.

    L'UDC, fidèle à son credo xénophobe et anti-européen, s'est retrouvée au centre du débat durant la campagne avec une affiche montrant un mouton noir expulsé du territoire national par un mouton blanc.

    Malgré les accusations de racisme lancées à l'encontre de l'UDC, le scandale créé par l'affiche n'a pas désarçonné le parti du milliardaire zurichois Christoph Blocher, par ailleurs ministre de la Justice et de la Police.

    M. Blocher a fait son entrée au gouvernement en 2003 à la faveur de sa précédente victoire électorale, mais ses détracteurs l'accusent d'avoir depuis radicalisé son discours et de ne pas avoir respecté la tradition suisse du consensus gouvernemental.

    La progression de l'UDC et le fort recul du PS, qui souhaitait exclure M. Blocher du gouvernement, renforcent au contraire sa position au sein de l'exécutif helvétique, qui rassemble les quatre premiers partis du pays, droite et gauche confondues.

    L'agressivité inhabituelle qui a marqué la campagne a fait redouter à certains la disparition de ce système consensuel unique au monde au profit d'un système classique d'opposition droite-gauche.
    Sous prétexte de "renouvellement", l'UDC pourrait ainsi remplacer son ministre Samuel Schmid, coupable de ne pas être dans la ligne désormais définie par l'homme fort du parti, le ministre de la Police et de la Justice Christoph Blocher.

    La radicalisation du discours politique a entraîné une relative mobilisation de l'électorat: selon les premières estimations, 47,6% des électeurs se sont exprimés, soit le meilleur score depuis 1983.

    La victoire de l'UDC inquiète Alpha Drame, un conseiller municipal écologiste de Genève originaire de Guinée Conakry. "La Suisse, qui est le pays le plus ouvert d'Europe a maintenant la droite la plus xénophobe d'Europe", a-t-il dénoncé. "On dit que les Suisses se lèvent tôt et se réveillent tard: il est grand temps qu'ils se réveillent!", a-t-il dit à l'AFP.

    "Il y a un sentiment de peur de la population qui est dépassée par les questions liées à la mondialisation", a observé de son côté la sénatrice socialiste Liliane Maury Pasquier élue au Conseil des Etats (chambre haute). "L'UDC enveloppe tout ça d'une couverture xénophobe et anti-européenne. Les gens pensent mieux se défendre en votant UDC", a-t-elle expliqué...

  • Comment se faire de la pub avec les mal-logés

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    Carole Bouquet et Guy Bedos en pleine action rue de la Banque
    Plusieurs personnalités dont l'actrice Carole Bouquet, l'humoriste Guy Bedos ou encore l'écrivain Dan Franck ont apporté dimanche leur soutien aux familles sans logis, qui campent depuis le 3 octobre rue de la Banque à Paris (IIe), a constaté un journaliste del'AFP.

    Le porte-parole de Droit au logement (DAL), Jean-Baptiste Eyrault, qui appelait à ce rassemblement de soutien, a expliqué que "malgré le froid, cette nuit il y avait 180 mères de famille qui dormaient" dans cette rue proche de la Bourse, rappelant qu'elles comptaient y rester "tant qu'elles n'auraient pas de solution de relogement".

    "Ces mères ont des papiers, un travail et font tourner l'économie", a insisté M. Eyrault.

    L'une des ces mamans africaines a expliqué en avoir "marre d'être logée dans des chambres de 8 m2 dans des hôtels". *

    Carole Bouquet a exprimé son soutien à ces "victimes de marchands de sommeil" et mis en cause l'attitude de la ministre du Logement Christine Boutin : "Je sais bien qu'on ne peut pas trouver de solution en claquant des doigts mais au moins on se déplace! ". Et vlan!

    A ses côtés, Guy Bedos s'est interrogé : "Est-ce qu'on peut décemment passer dans la rue, voir cela et ensuite rentrer chez soi ?", fustigeant l'inertie des "politiques de gauche comme de droite".

    "L'humain est bafoué ici aujourd'hui", a renchéri le dessinateur Enki Bilal alors que l'ancien évêque d'Evreux, Mgr Jacques Gaillot, confiait sa "honte" devant une telle situation.

    Dan Franck a réclamé "une réponse politique pour ceux qui attendent l'hiver avec crainte" alors que résonnaient autour de lui des cris en faveur d'une "application de la loi sur les réquisitions" de logements.

    L'ancien ambassadeur Stéphane Hessel s'est dit "choqué" par "l'aspect raciste" de cette situation car la majorité des personnes qui campent sont noires.

    Le DAL a prévu d'organiser mardi soir une "nuit de la solidarité", appelant les citoyens à venir dormir auprès des mal-logés de la rue de la Banque.
    * Retour à la case départ!

  • Le pédophile canadien dément les accusations

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    Arrêté vendredi en Thaïlande après une traque internationale, Christopher Paul Neil, 32 ans, affirme «avoir une bonne défense».

    Christopher Paul Neil, le présumé pédophile canadien arrêté vendredi en Thaïlande, dément les accusations portées contre lui, a rapporté hier la chaîne canadienne CTV, indiquant qu'un de ses journalistes lui avait parlé.

    «Il était très réservé, parlant doucement et paraissait tendu», a déclaré un reporter de la chaîne qui lui parlé dans un poste de police de Bangkok.

    Sur les accusations pesant sur lui, Neil a déclaré que les preuves dont disposent les Thaïlandais ne tiendraient pas devant un tribunal canadien. Il a affirmé «avoir une bonne défense», a indiqué le journaliste.

    Neil, 32 ans, recherché par Interpol après avoir fait circuler sur internet des photos le mettant en scène avec des enfants, a été arrêté vendredi dans le nord-est de la Thaïlande après une traque internationale et placé samedi sous mandat de dépôt par la justice thaïlandaise.

    Originaire de Maple Ridge, en banlieue de Vancouver (ouest du Canada), il est soupçonné par Interpol d'agression sexuelle sur 12 enfants.

     

  • Le "zizi sexuel" de Titeuf entre la fente et le piquet

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    Plus besoin de jouer "au docteur" ou de regarder par le trou de la serrure... ou de feuilleter le Petit Larousse! 

    C'est la ruée en ce moment à Paris sur l'exposition Titeuf qui explique « l'amour et la sexualité aux 9-14 ans ». Les plus petits s'y précipitent... même s'ils ne comprennent pas tout. Les préados adorent. Même les parents sont très intéressés.

    L'Expo est censée expliquer « l'amour et la sexualité aux 9-14 ans ». Mais dès la file d'attente - interminable hier -, on mesure la force d'attraction universelle de Titeuf... et du sujet.

    Il y a là plein de parents, amusés et bienveillants. Mais aussi plein de petits, des 5-8 ans un peu déconnectés qui courent au milieu des préados émoustillés et pudiques. Depuis mercredi, on peut enfin tout savoir sur le « zizi sexuel » et la Cité des sciences est le théâtre de beaucoup de questions, de découvertes et de scènes un brin surréalistes... C'est cette petite fille de 5 ans qui pilonne un bouton-poussoir à gonfler les préservatifs. Ou ce papa, qui encourage son fils d'un « C'est un peu mou tout ça, Jules ! » Mais aussi des mamans qui en profitent doucement pour expliquer les règles à leurs filles, des éclats de rire et des yeux ronds...


    « Il y a si peu d'éducation sexuelle à l'école, c'est génial d'avoir osé une expo comme celle-là », s'enthousiasme un papa. C'est qu'ils apprécient, les parents. Un peu trop parfois, à les voir franchir sans vergogne le seul espace « interdit aux adultes ». « Ils sont aussi curieux que leurs enfants », jauge une jeune femme restée à l'écart pendant que son beau-fils Lucas découvre à quoi ressemble le sexe d'une femme. « Il faut respecter leur pudeur, elle est très forte à cet âge. » Edith, venue avec Théo, 10 ans, suit son garçon qui écume nonchalamment les stands en mâchant un chewing-gum. « Il a déjà tout lu, il sait tout, il m'énerve », sourit sa mère, faisant mine d'ignorer les joues rouges du fiston planté devant le panneau qui détaille « la fente de la fille commence à être mouillée et le zizi du garçon devient dur comme un piquet ».

    Les filles, elles, s'attardent plus volontiers dans l'espace « être amoureux ». Jade, 13 ans, s'acharne sur la machine à écrire des mots d'amour. Elle en imprime un pour « grégori », avant d'avouer que c'est pour le chanteur Grégory Lemarchal, « parce que je l'aime, même s'il est mort ». Margaux, 8 ans, reste scotchée à la marguerite qui lui permet de savoir si Tom l'aime passionnément ou pas du tout. « Elle est un peu petite pour apprécier les explications trop techniques », reconnaît son grand frère, venu avec elle de Reims.

    Le quiz version « assomme-taupe » met tout le monde d'accord. Quand le sexe d'un garçon se raidit, on dit qu'il est ? « en élévation », se précipite Margaux, qui confond ensuite « ovule » avec « spatule » et fait bien rire tout le monde.

    Dans le livre d'or, déjà très fourni en trois jours, les écritures maladroites et les fautes d'orthographe saluent cette expo « trop top » et « très cultivante ». Un grand-père déçu a beau regretter « qu'elle n'ouvre aucune perspective sur l'amour qui dure », une écriture décidée lui cloue le bec: « Nous venons d'un pays arabe où il est plus difficile de parler de ce sujet avec ses enfants. Merci d'avoir simplifié le dialogue avec mes deux filles... »

    « Zizi sexuel, l'expo », jusqu'au 8 janvier à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris. Tarif : 7 et 9 €.

    Combien de pédophiles doivent rôder parmi les enfants!

  • A propos de la "contre lettre" de Guy Môquet: il n'est pas mort pour la France

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    La contre lettre de Guy Môquet: «Ces agents du capitalisme, nous les chasserons hors d’ici pour instaurer le socialisme »

    Conservateur du Musée de la Résistance nationale, Guy Krivopissko a publié « La vie à en mourir, Lettres de fusillés 1941-1944 », aux éditions Tallandier. Un premier recueil de lettres d’adieu des fusillés de la Résistance. Il recommande la lecture du poème saisi sur Guy Môquet le jour de son arrestation « pour comprendre ces jeunes qui sont entrés en résistance ».

    « Parmi ceux qui sont en prison
    Se trouvent nos 3 camarades
    Berselli, Planquette et Simon
    Qui vont passer des jours maussades

    Vous êtes tous trois enfermés
    Mais patience, prenez courage
    Vous serez bientôt libérés
    Par tous vos frères d’esclavage

    Les traîtres de notre pays
    Ces agents du capitalisme
    Nous les chasserons hors d’ici
    Pour instaurer le socialisme

    Main dans la main Révolution
    Pour que vainque le communisme
    Pour vous sortir de la prison
    Pour tuer le capitalisme

    Ils se sont sacrifiés pour nous
    Par leur action libératrice
     

     

    Vous avez reçu en juillet dernier les archives de la famille Môquet. Avez-vous commencé à les exploiter ?
    " Oui, une partie significative des quatre mètres cube d’archives remises par la famille Môquet sera présentée au public à partir du lundi 22 octobre, jusqu’au 16 mars. C’est un carottage, parce que nous n’avons pas eu le temps de faire l’inventaire et l’étude des pièces qui nous ont été remises. Ce sont des objets, des albums photos et des archives des quatre personnages principaux de l’histoire de la famille Môquet. C'est-à-dire Prosper Môquet, le père, cheminot puis député communiste du 17ème arrondissement, Juliette, la mère de Guy, qui était commis aux écritures et militante syndicaliste, Guy, et Serge, le frère cadet de Guy Môquet.

    Dans ces archives, on a retrouvé une deuxième lettre de Guy Môquet à sa mère écrite au crayon.
    En 2002-2003, lorsqu’elle s’est mis à ranger le grenier familial, Anne-Marie Saffray Môquet, la file adoptive de Prosper Môquet, a trouvé dans un portefeuille appartenant à Juliette Môquet au milieu de plein d’autres papiers, pliée en huit, la dernière lettre de Guy, écrite au crayon. Confirmant qu’il y avait bien une lettre originale écrite au crayon. Comme celles que nous possédions par ailleurs pour les autres exécutés en même temps que Guy Môquet. L’original est donc au crayon. Et avec l’historien Jean-Pierre Azema, nous avons comparé, il y a une quinzaine de jours, cette lettre au crayon avec d’autres lettres écrites par Guy au crayon, en particulier le dernier petit mot d’amour qu’il adresse à Odette, qui est une jeune fille dont il est tombé amoureux et qui est dans l’autre partie du camp, qu’il écrit quelques minutes après cette dernière lettre. Nous avons comparé les écritures, le papier, et nous pouvons affirmer que, comme les autres condamnés, Guy a écrit une lettre au crayon. L’exemplaire que la famille nous avait remise en 1992 et qui était elle dans un portefeuille de Prosper Môquet était une transcription, réalisée certainement par un membre de la famille, peu après la réception de la lettre et des effets de Guy. Ces transcriptions étaient courantes à l’époque. On copiait les lettres pour les autres membres de la famille ou pour la résistance, afin que ces messages soient reproduits en tracts ou dans les journaux clandestins.

    Un autre texte a été retrouvé. C’est un poème qui est adressé à ses camarades…
    Ce texte est aussi présenté dans notre exposition. C’est une protestation. Peu de temps avant son arrestation, trois de ses camarades de la jeunesse communiste du 17ème arrondissement avaient été arrêtés. C’est un texte très politique. La mention manuscrite au crayon est la suivante : “trouvé sur Môquet“. Ce qui indique que cela a été saisi sur lui par les autorités judiciaires ou policières. Est-ce que ce texte était destiné à devenir un tract ou un papillon ? On l’ignore. J’ai le texte en main, je vous lis le troisième quatrain : “les traîtres de notre pays, ces agents du capitalisme, nous les chasserons d’ici pour instaurer le socialisme“.

    C’est un appel politique. Est-ce qu’il faut lire ce texte en même temps que sa lettre à sa mère, pour être cohérent historiquement ?
    On pourrait lire ce texte-là et d’autres de Guy effectivement, parce que c’est un militant de la Jeunesse communiste et ses convictions sont celles-ci et elles devraient être précisées. Je pense que si l’on veut comprendre Guy Môquet mais aussi ces jeunes qui entrent en résistance, d’autres dernières lettres ou d’autres textes de jeunes devraient être lus. C’est le souhait de la famille que Guy ne soit pas transformé en icône, et qu’à l’occasion de la journée du 22 octobre, l’on rende hommage à tous ces jeunes qui ont été l’ossature dynamique de la résistance."

     (Source: CONTRE JOURNAL  - Propos recueillis par Karl Laske )

    "Il y a peu, Monsieur Sarkozy, président nouvellement élu, a décidé qu’à chaque rentrée scolaire (le 22 octobre, date choisie) serait lue aux élèves de collège la dernière lettre de Guy Môquet, un jeune homme de 17 ans, fusillé en 1941. Le but avoué de cette initiative : faire prendre conscience aux jeunes collégiens français de ce qu’est l’amour de la France ; un amour qui peut et qui a souvent conduit au sacrifice. L’intention est louable…
    Sauf que ce fameux texte n’est rien de plus qu’une lettre d’adieu d’un fils à ses parents ; sauf que pas une fois, le jeune homme ne mentionne même la France ; sauf qu’il n’y a là aucun appel à la Résistance… Et pour cause ! Guy Môquet, arrêté en octobre 1940, ne l’a pas été pour son activisme contre les Allemands ; il ne l’a pas été pour un quelconque acte résistance -à moins que l’on considère le fait d’avoir été fusillé comme tel ! C’est pour avoir collé des affiches communistes que ce jeune militant a été arrêté ; et c’est parce qu’un officier allemand avait été assassiné qu’il a ensuite été fusillé. C’est bien triste mais ce fut le lot de nombre de Français… Quant à l’opportunité de porter au panthéon de l’histoire un militant communiste…
    Lorsque ce fils de député communiste est arrêté, en octobre 1940, l’Allemagne hitlérienne et l’URSS sont alliées, complices même. Car si la signature du Pacte germano-soviétique (en août 1939) assure la paix à Hitler sur ses frontières de l’Est, lui laissant tout loisir d’envahir l’Ouest de l’Europe, le Protocole additionnel qui l’accompagne –il ne sera dévoilé qu’en 1945 après l’étude des archives de la Wilhelmstrasse- prévoit un véritable partage de l’Europe orientale. La Pologne et les Etats baltes en feront d’ailleurs les frais les premiers
     
    (Source Historia Nostra)

     

     

  • La défaite se paie rugby sur l'ongle...

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    L'entraîneur du XV de France Bernard Laporte, qui doit devenir lundi secrétaire d'Etat aux Sports, est soupçonné "d'irrégularités fiscales" dont certaines pourraient être transmises à la justice, affirme l'hebdomadaire L'Equipe Magazine dans son édition à paraître samedi.

    Selon L'Equipe Magazine, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour une série d'irrégularités dans des sociétés où Bernard Laporte est associé: "Double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en espèces".

    Interrogé par le journal, Bernard Laporte a contesté les accusations portées contre lui.

    Son nom, explique L'Equipe, "apparaît dans une myriade de sociétés qui avaient été le théâtre d'irrégularités manifestes, mais en qualité d'associé et jamais de gérant. Ce qui expliquerait qu'il n'a, jusqu'à présent, pas été poursuivi".
    S'il avait remporté la Coupe du Monde, on le laisserait tranquille!
    La nomination de Bernard Laporte au gouvernement, qui doit prendre effet lundi matin, n'est pas remise en cause par cette polémique, a indiqué vendredi le porte-parole de l'Elysée David Martinon*. "Je ne suis pas au courant de cet élément... Mais en l'occurence, la nomination de Bernard Laporte a déjà été annoncée et il n'y a aucune raison d'y revenir", a-t-il déclaré.

    Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, qui sera à partir de lundi la ministre de tutelle de M. Laporte, n'a souhaité faire aucun commentaire sur ces révélations vendredi matin, alors qu'elle était interrogée au cours d'un déplacement à Nîmes avec le Premier ministre François Fillon.

    Un porte-parole du ministère du Budget a indiqué pour sa part que "le secret fiscal empêche de dire quoi que ce soit, que le dossier soit passé, en cours ou à venir".

    M. Laporte, dans L'Equipe Magazine, ne nie pas les enquêtes en cours, mais minimise la portée de l'affaire: "La procédure continue, mon avocat s'en occupe. Je sais qu'il n'y aura pas grand-chose... et puis ce n'est pas moi personnellement qui suis contrôlé, ce sont les sociétés".

    Interrogé sur les accusations de travail au noir et de double comptabilité avant la liquidation de Ole Bodega, l'un des restaurants de la chaîne qu'il a créée, M. Laporte rétorque: "Mais je veux qu'on le prouve ça! Ca n'existe pas. Je serais au courant quand même s'il y avait quelque chose! ".

    Selon L'Equipe, le fisc aurait également découvert que certains associés avaient personnellement puisé de l'argent dans la caisse de la société, et que Bernard Laporte avait eu personnellement un compte débiteur de 30.000 euros auprès de la maison mère de Ole Bodega. Réponse du sélectionneur français: "Oui, bien sûr, ça a eu lieu, mais me concernant, ça n'a duré qu'un mois, c'était juste une écriture comptable. J'ai régularisé de suite. D'autres ont mis six mois à régulariser, mais ça les regarde".

     
    * qui n'est jamais au courant de rien!

  • Immigration "choisie": les intérimaires étrangers!

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    A l'Assemblée antinationale...
    La nouvelle loi sur l'immigration en France va autoriser les entreprises de travail temporaire à recruter des intérimaires à l'étranger, notamment en Europe de l'Est, à l'image de ce qui se pratique en Espagne.

    Cette loi, qui devrait être adoptée le 23 octobre au Parlement, lève l'interdiction faite aux agences d'intérim de recruter des travailleurs étrangers venant en France.

    Le droit au renouvellement des cartes de séjour, en cas de rupture du contrat de travail imputable à l'employeur, est limité aux seuls détenteurs d'une carte de séjour "salarié" délivrée pour une durée supérieure ou égale à un an. Le non renouvellement entraîne l'obligation de quitter le territoire.

    La possibilité de recruter des intérimaires étrangers répond à un souhait des enseignes d'intérim, a précisé à l'AFP François Roux, délégué général de leur fédération, le Prisme, qui en a fait une question de principe dès lors que des contrats à durée déterminée (CDD) peuvent donner lieu à l'introduction de main d'oeuvre étrangère.

    "Comparé avec les systèmes de sous-traitance en cascade, où on peut avoir des CDD incontrôlables, avec du travail dissimulé et des entreprises étrangères qui envoient des salariés avec des contrats rédigés dans des langues que l'inspection du travail ne peut pas contrôler, l'intérim est un instrument de légalisation pour ces mouvements de main d'oeuvre", a-t-il justifié.

    "C'est une possibilité de faire venir en toute légalité de la main d'oeuvre dans un moment de pénurie, notamment le bâtiment, la restauration", a ajouté M. Roux.

    Les cartes de séjour "salarié" (ou "travailleur temporaire" pour une durée d'activité inférieure à un an) ne seront octroyées que pour des métiers ou des régions où "la situation de l'emploi n'est pas opposable", indique le projet de loi.

    La mesure ouvre de multiples questions: quel hébergement? Quid lorsqu'un intérimaire étranger est en arrêt maladie alors que sa carte expire? Qui rapatrie en cas d'accident du travail? Quels droits pour les cotisations retraite, chômage versées?

    "On veut en parler très prochainement avec l'administration", a répondu M. Roux dont l'une des craintes "est qu'il y ait des gens incompétents, qui se qualifient de plaquistes ou de plombiers, et qui se servent de ça pour venir".

    Interrogé par l'AFP, le numéro un mondial du travail temporaire, le groupe suisse Adecco, s'est dit intéressé, mettant en avant son expérience en Espagne, où depuis deux ans il fait venir de la main d'oeuvre notamment d'Amérique latine, Pérou, Chili, Colombie, Argentine, pour travailler dans le BTP, mais aussi comme médecins ou infirmières.

    "Le gouvernement espagnol a contracté avec nous, car on n'importe pas du chômage, on fait venir des travailleurs migrants, car il y a un vrai besoin des entreprises. Il y a un accompagnement linguistique et une information en amont", souligne Tristan d'Avezac de Moran, responsable relations extérieures.

    Adecco est présent dans 72 pays, y compris au Maghreb. Mais, il entend d'abord s'appuyer sur les agences dont il dispose en Europe de l'Est pour recruter des intérimaires pour la France. "En Afrique, c'est plus compliqué", dit-il.
    Ce sont les grosses agences d'intérim, comme le groupe suisse Adecco, qui font maintenant la loi à l'Assemblée!  Sur une question grave pour l'avenir des Français.

  • Cécilia s'est confiée à L'Est républicain...

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    Cécilia Ciganer-Albéniz, le 19 octobre 2007
    Je vais essayer maintenant de vivre discrètement et dans l'ombre, comme je l'aime», affirme Cécilia Sarközy dans une interview publiée vendredi 19 octobre par l'Est Républicain, au lendemain de l'annonce officielle du divorce du couple présidentiel.

    La désormais "ex-première dame de France" s'y explique sur différentes questions posées à son sujet.

    Elle dit qu'après avoir «rencontré quelqu'un», être «tombée amoureuse» et être «partie», en 2005, elle est revenue «pour essayer de reconstruire quelque chose», mais «on a tout essayé, j'ai tout essayé. Simplement ce n'était plus possible», confie-t-elle.

    Elle explique qu'elle n'est pas allée voter au second tour de l'élection présidentielle parce qu'elle n'était «pas bien». «J'ai préféré ne pas me montrer, ne pas m'exposer, me protéger», dit-elle.

    Interrogée sur l'apparent paradoxe entre ce souhait de vivre en retrait et sa mission spectaculaire en Libye, Cécilia Sarkozy répond que sa seule motivation était «de sortir ces gens qui ont souffert atrocement».

    «Je n'ai à aucun moment pensé ni aux conséquences médiatiques, ni aux explications qu'on me demande de donner», assure-t-elle.

    Il est difficile de la croire. Elle n'est née de la dernière pluie, et ce n'est pas "Jeanne d'Arc"! On ne prend pas un avion pour débarquer à Tripoli et aller parlementer directement avec le colonel Kadhafi. Ce n'est pas vrai, ce n'est vraisemblable. A moins qu'elle dispose de réseaux secrets qui ont négocié pour elle une entrevue avec le chef de l'Etat libyen, lequel n'accepte certainement pas de recevoir une personne "non-missionnée" pour discuter avec elle de la libération de "coupables" condamnés à mort par sa Justice! Cécilia prend vraiment les gens pour des imbéciles! (en quoi elle n'aurait pas toujours tort...). Qu'elle ait été émue par le sort des soignants bulgares torturés, par la vue des enfants malades du sida, est une toute autre affaire, à ne pas mélanger avec les négociations qui ont lieu entre la Libye et la France.

    Et les contreparties à la libération des infirmières bulgares? Contrats d'armement, réacteur nucléaire dernier modèle... Tout se passe avec ce divorce-éclair comme s'il fallait qu'elle quitte vite la scène française, mission accomplie... Il lui devenait de plus en plus difficile d'échapper aux questions précises d'une Commission d'enquête.

    Elle dit «n'avoir rien à cacher dans cette histoire», mais explique que Nicolas Sarkozy a pris, sans lui en parler, la décision de ne pas la faire auditionner par les parlementaires français.

    Cécilia Sarkozy dément avec force les rumeurs selon lesquelles certains ministres lui devraient leur place. Elle reconnaît avoir «essayé d'être un garde-fou» pour son mari grâce à un «regard plus frais et plus extérieur sur les choses».

    Interrogée sur son avenir, elle dit vouloir se concentrer sur sa famille et ne plus vivre par rapport à son passé.

    On ne sait pas tout, loin de là, sur la véritable personnalité de Cécilia Ciganer. Sa simplicité n'est qu'apparente...

  • Un Prix Nobel dans la spirale du racisme

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    James Watson a découvert la structure à double hélice de l'ADN et a été nobelisé pour ses travaux.

    James Watson, codécouvreur de l’ADN, Nobel de médecine en 1962, a probablement un gène prédisposant à la provocation. A moins que ce ne soit un autre gène : celui du mépris, dans sa variante la plus pathologique, le racisme – trouble de l’entendement grave et fréquent. C’est la conclusion (préliminaires, les tests ADN doivent encore être menés…) qui s’impose à la lecture des déclarations du généticien publiées dimanche outre-Manche par The Sunday Times et reprises hier par The Independent.

    «Les Africains sont moins intelligents que les Occidentaux», lit-on à la une du quotidien, qui cite le «pionnier de l’ADN». Le propos ne mériterait guère l’attention s’ils n’étaient sortis d’une bouche aussi savante, celle du directeur du haut lieu de la recherche en génétique, à Cold Spring Harbor, aux Etats-Unis. L’entretien a été réalisé par la journaliste Charlotte Hunt-Grubbe, une ex-scientifique qui fut hébergée chez les Watson il y a dix ans. Elle l’interroge chez lui alors qu’il s’apprête à partir en Angleterre pour promouvoir son dernier livre.
     Il lui dit être «fondamentalement pessimiste quant à l’avenir de l’Afrique», : «Toutes nos politiques d’aide sont fondées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre, alors que tous les tests disent que ce n’est pas vraiment le cas.» «Son espoir est que tout le monde soit égal», écrit la journaliste, mais Watson objecte que «les gens qui ont des employés noirs découvrent que ce n’est pas vrai». Et ajoute : «Beaucoup de gens de couleur sont très talentueux, mais ne leur donnez pas de promotion quand ils n’ont pas fait leur preuve à un niveau inférieur.»

    Récidiviste notoire. Au plan psychologique comme génétique, il n’existe aujourd’hui, rappelons-le, aucune définition scientifique de l’intelligence – les tests genre QI sont l’objet de controverses infinies. De même, aucun test biologique, génétique ou psychologique ne permet de définir en bloc «les Africains».

    Watson, 79 ans, généticien émérite, père d’un enfant atteint d’un retard mental, a-t-il vraiment proféré un tel florilège de propos racistes ? On pourrait en douter s’il n’était un récidiviste notoire. Grand communicateur, il aime à s’attaquer inlassablement au "politiquement correct", sans craindre d’être "scientifiquement incorrect".

    Il y a eu le premier scandale, originel et longtemps tu, qui a déchaîné la colère des féministes américaines : sa description méprisante, en 1968, du physique «masculin» de la physicienne Rosalind Franklin… à qui il doit pourtant son Nobel. La jeune scientifique, anglaise d’origine juive, avait réussi à obtenir, en 1953, les premières photos montrant la molécule d’ADN, photos que Watson et Crick ont utilisées . Rosalind Franklin est morte, quelques années après, dans l’ombre.

    «Gène de l’homosexualité». En 1997, le programme de séquençage du génome humain (qu’il a conduit à ses débuts) bat son plein. Chaque mois ou presque, de nouveaux gènes de maladie sont découverts ; les bases génétiques des comportements humains sont discutées. Watson évoque alors la possibilité de découvrir un «gène de l’homosexualité», et de le dépister chez le fœtus. Et il lance : «Les femmes doivent pouvoir avorter si leur enfant est testé homosexuel.» Ravageur. «C’est parce que la plupart des femmes veulent des petits enfants», ajoute-t-il à présent.

     En 2000, Watson émet l’hypothèse que les noirs ont une plus forte libido que les blancs. Nouveau tollé! Le généticien se lance bientôt dans une autre aventure : le séquençage à grande vitesse du génome d’un individu. Le sien. Le 31 mai dernier, le texte de son ADN est mis en ligne. Ou plutôt une partie. Il a omis de publier certaines régions du génome, contenant notamment des gènes de susceptibilité à Alzheimer.

    James Watson est arrivé hier à Londres, précédé par cet article sulfureux que la commission britannique des droits de l’homme et de l’égalité étudie. Elle pourra aussi lire son livre où l’on apprend qu’«il n’y a pas de raison de supposer que les capacités intellectuelles de peuples qui ont évolué de façon séparée au plan géographique ont suivi une évolution identique. Notre désir de considérer l’égalité des capacités de raisonnement comme un héritage universel ne suffira pas à faire qu’il en est ainsi». Le titre de son livre ? Avoid borring people : lessons from a life in science. Autrement dit : «Evitez d’être rasoir, leçon d’une vie dans les sciences…»

    ( Libération.fr 18 octobre 2007)

  • Le traité "simplifié" remplace la Constitution européenne

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    Les dirigeants européens sont contents... Lisbonne 19 octobre 2007
    Les dirigeants européens ont approuvé vendredi un nouveau traité remplaçant la Constitution européenne, avec l'espoir d'en avoir enfin fini avec plus de deux ans de crise institutionnelle.

    "L'Europe est sortie de sa crise institutionnelle et est prête à affronter les défis du futur", a affirmé le Premier ministre portugais José Socrates, président en exercice de l'UE, avant de sabler le champagne avec ses homologues européens.

    "Nous avons réussi: le pas politique décisif a été franchi ce soir", a déclaré de son côté la chancelière allemande Angela Merkel.

    Le texte de plus de 250 pages a été approuvé peu avant 01h00 du matin (minuit GMT), après d'ultimes concessions aux Polonais et aux Italiens, les deux pays qui avaient encore d'importantes réserves en arrivant à Lisbonne.

    "La Pologne a obtenu tout ce qu'elle voulait", s'est félicité son président Lech Kaczynski, qui a acquis depuis son arrivée au pouvoir la réputation de trublion de l'Union européenne.

    Le traité devra encore être signé et ratifié dans les 27 Etats membres pour entrer en vigueur, une phase délicate qui devrait durer jusqu'à fin 2008. Les dirigeants européens espèrent qu'il entrera en vigueur au 1er janvier 2009, ou avant les élections européennes du printemps 2009.

    Le traité a été rédigé de manière à pouvoir être ratifié sans référendum. Il retient de nombreuses innovations qui figuraient déjà dans la Constitution rejetée en 2005 par les Français (référendum) et les Néerlandais, mais évite le mot Constitution et supprime tout ce qui donait à l'Union européenne les apparences d'un super-Etat (hymne et drapeau européens notamment).
    Ce n'est pas parce qu'on supprime "hymne et drapeau" que les choses changent ! L'EUROPE des 27 constitue toujours un Super-Etat au-dessus des Nations qui ne sont plus souveraines.
    Que contient ce traité "simplifié" de 250 pages? Pourquoi ne donne-t-on pas plus de détails à son sujet?

    Seule l'Irlande est tenue d'organiser une consultation populaire sur ce texte. En Grande-Bretagne, les eurosceptiques en réclament un. Mais le Premier ministre Gordon Brown a rejeté ces appels jeudi à Lisbonne.

    "Il est temps pour l'Europe de passer à autre chose et de mettre tous nos efforts dans les problèmes importants pour les Européens: croissance économique, emplois, changement climatique et sécurité", a déclaré M. Brown.

    Les ultimes concessions faites aux Polonais et aux Italiens sont à l'image des compromis tortueux qui jalonnent l'histoire de l'intégration européenne.

    Les frères Kaczynski, respectivement président et Premier ministre de Pologne, qui affrontent des législatives difficiles dimanche, s'inquiétaient de la perte de poids relative de leur pays dans le nouveau système de vote à la majorité prévu par le nouveau traité.

    Après avoir obtenu un report à 2014 de ce nouveau système, ils exigeaient encore qu'une clause dite de Ioannina, qui permet à des pays mis en minorité de geler quelques temps une décision, soit inscrite dans le marbre du traité.

    Ils ont obtenu l'ajout dans le traité d'une disposition précisant qu'il ne pourra être modifié qu'à l'unanimité des 27.

    Les dirigeants européens ont aussi accepté de demander à la Cour européenne de justice de créer trois postes d'avocats généraux, dont un sera réservé à la Pologne.

    Le chef du gouvernement italien Romano Prodi contestait lui la nouvelle répartition des sièges au Parlement européen qui, à partir de 2009, aurait donné pour la première fois moins de sièges d'eurodéputés aux Italiens qu'aux Français et aux Britanniques.

    Cette nouvelle répartition avait été proposée pour satisfaire à la réduction du nombre total d'eurodéputés à 750 au lieu de 785 actuellement, inscrite dans le traité.

    Les Italiens ont finalement obtenu un eurodéputé supplémentaire, le nombre d'eurodéputés passant à "750 plus le président" du Parlement, selon l'artifice trouvé par les 27, qui met les Italiens à parité avec les Britanniques et avec seulement un député de moins que la France.

    Ces concessions ont été annoncées après de longs apartés, entre le président français Nicolas Sarközy, MM. Prodi et Kaczynski, auxquels se sont joints le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, vétéran de ces sommets, et M. Socrates.

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    Sarközy à Lisbonne. Remarquez l'alliance à son doigt... 

  • L'ex-mari de Cécilia...

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    Les Sarkozy avaient conquis le pouvoir à deux. Après son divorce, le chef de l'Etat se retrouve désormais seul à l'Elysée pour affronter un climat politique et social qui s'est détérioré depuis la rentrée.

    Fini l'état de grâce, voici venu le temps des épreuves. L'officialisation du divorce de Nicolas Sarközy, une première pour un président de la République en exercice, souligne un peu plus que son mandat est entré dans une seconde phase, faite de tumulte et de difficultés en tous genres. Après trois mois au cours desquels tout ou presque lui réussissait, de la victoire de l'UMP aux législatives au débauchage de personnalités de gauche, en passant par la libération des infirmières bulgares ou la conclusion d'un « traité simplifié » pour sortir l'Union européenne de l'ornière, Nicolas Sarkozy est sérieusement secoué depuis la rentrée.


    Il y a d'abord eu l'annonce d'un net ralentissement de la croissance qui a enterré ses prévisions optimistes. Cette inflexion du contexte économique a remis en question la pertinence du « paquet fiscal » de 15 milliards d'euros adopté cet été au Parlement. Le président a ensuite enregistré une série de couacs dans les rangs de son équipe, depuis les humeurs d'un François Fillon fâché d'avoir été qualifié de « collaborateur » par son supérieur, jusqu'aux maladresses de langage de plusieurs ministres dits d'« ouverture », comme Fadela Amara ou Bernard Kouchner. Le gouvernement s'est également pris les pieds dans le tapis des tests ADN, proposés par un député UMP, Thierry Mariani, mais condamnés par une batterie d'élus de la majorité (Balladur, Pasqua, Raffarin, etc.). Toujours friand de sondages, le président a subi un premier effritement de sa cote de popularité dans les sondages. Et a encaissé l'échec d'une équipe de France de rugby sur laquelle il a surinvesti au point de nommer par avance le contesté Bernard Laporte au gouvernement. Enfin, avec le succès des grèves et mobilisations d'hier contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, le climat social s'est subitement alourdi...

    En 2005, la crise conjugale qu'avait traversée le couple n'avait pas été sans effet sur le comportement de l'époux. Il s'était retrouvé sur la défensive face aux assauts de l'ardent Villepin. Nicolas Sarkozy avait remporté le duel et retrouvé un certain équilibre avec le retour de Cécilia. Après avoir longtemps répété que la présence de sa femme à ses côtés lui était indispensable pour conquérir le pouvoir, il va devoir apprendre à l'exercer en célibataire, sans son égérie...

    Et s'il divorçait de la France? Elle n'est pas indispensable à son coeur...

    On commence à être las de ce cirque sentimentalo-politique, qui n'amuse plus personne.

     

     

  • Infanticides: 6 petits cadavres dans une cave...

     DEGENERESCENCE

    Une nouvelle affaire d'infanticides "présumés" a éclaté. Mardi soir, le concubin d'une femme de 34 ans a prévenu la gendarmerie après avoir découvert des cadavres dans la cave de son immeuble. La mère aurait partiellement reconnu les faits.

    Que s'est-il passé derrière la porte de l'appartement n° 12 et dans la cave du n° 2 de la rue du Grand-Pré ? Au coeur d'une petite résidence HLM de Valognes, entre Sainte-Mère-Eglise et Cherbourg (Manche), les habitants et les voisins hésitent entre incrédulité et sidération. Dans la rue, tout le monde lève la tête vers cet appartement du premier étage où les gendarmes sont intervenus mercredi après-midi.

     C'est vers 17 h 30 que Luc M. les a alertés. Descendu dans la cave de l'immeuble, il a été gêné par une odeur nauséabonde. En fouillant, il a découvert ce qui ressemblait à plusieurs bébés ou foetus en état de décomposition avancée. L'un des petits corps avait un sac sur la tête. La mère "présumée", Céline, 36 ans, et son concubin Luc avec qui elle vit depuis l'année dernière ont été immédiatement placés en garde à vue. Selon les premiers éléments de l'enquête et les premières auditions, les naissances se seraient succédé entre août 2000 et février 2006. Un autre homme, le précédent compagnon de Céline, a lui aussi été placé en garde à vue. Avec Céline, ils ont eu un enfant, aujourd'hui âgé de 11 ans.


    Hier soir, l'enquête était ouverte sur 6 infanticides. Les autopsies des foetus doivent avoir lieu aujourd'hui. Le procureur de la République de Cherbourg a souligné que rien ne permettait pour le moment de déterminer si ces foetus étaient « viables ou non ». Les gendarmes en charge de l'enquête vont désormais devoir reconstituer les sept dernières années de la vie de cette femme en apparence discrète et sans histoires. Les deux conjoints de Céline devront aussi expliquer comment ils ont pu ignorer ces grossesses successives. Avant de s'installer au 2, rue du Grand-Pré avec son nouveau compagnon, l'an dernier, Céline louait un autre appartement dans la même résidence HLM, dans un bâtiment situé juste derrière. Les foetus ont donc forcément été déplacés à l'occasion du déménagement. « Avant, les cadavres étaient peut-être stockés dans un congélateur, avance une source judiciaire. C'est peut-être à l'occasion de ce déménagement qu'ils ont été placés là où ils se trouvaient hier. »

    « Quand on a vu tous ces gendarmes avant-hier, on a tout de suite pensé que quelque chose de grave avait dû se passer, parce que, ici, c'est plutôt calme quand même. Mais là, c'est inimaginable », soupire une voisine. Avec ses deux aires de jeux pour enfants et ses immeubles de deux ou trois étages, l'endroit est paisible. « Il y a toutes les générations ici et jamais de problèmes, confirme une retraitée en promenant son chien. Les gens sont modestes et discrets. »

    La rue a été bouclée toute la journée d'hier, jusqu'à 19 heures. Des bâches en plastique ont été déployées en milieu d'après-midi lorsque le couple est arrivé sur place en provenance de la gendarmerie. Protégé par des couvertures, il a été immédiatement conduit à l'intérieur de l'immeuble où il est resté environ deux heures avant de repartir sous bonne escorte et toujours invisible. Les voisins, eux, étaient condamnés jusque-là à limiter leurs déplacements ou à rester à leur fenêtre pendant qu'un groupe d'adolescents scrutait la scène derrière le cordon de gendarmerie. « On entend beaucoup de rumeurs depuis ce matin. Moi j'ai du mal à y croire, relate une voisine. C'était un couple discret. Je ne les ai jamais vus ou entendus se disputer. Elle, je la voyais de temps en temps fumer sa cigarette. On se parlait de fenêtre à fenêtre. C'est une personne que j'estimais. Jamais je n'ai trouvé son comportement suspect. »

    « On n'a rien vu, c'est ça le pire », souligne une autre riveraine. Vers 18 heures, alors que des enquêteurs passent toujours l'appartement et le sous-sol au peigne fin, un chien spécialisé dans la découverte de cadavres arrive sur les lieux avant de s'engouffrer dans le hall. La nuit tombe, les derniers badauds disparaissent. Dans la cage d'escalier imprégnée des effluves d'un désodorisant, les voisins se sont terrés chez eux. Cet après-midi, les autopsies des petits cadavres risquent de confirmer ce que certains se refusaient à croire encore hier.

    (Source: Le Parisien)

    Près de 48 heures après son interpellation, Céline, a été présentée vendredi en fin d'après-midi au juge d'instruction chargé de l'affaire qui devait la mettre en examen dans la nuit pour "assassinats sur mineurs", un crime passible de "la réclusion à perpétuité", a souligné le procureur. Elle devait être ensuite écrouée.

    Les examens menés vendredi par les médecins légistes ont permis de déterminer que six corps de bébés, nés entre 2000 et 2007, avaient été placés dans les sacs plastique découverts par hasard mercredi soir par l'actuel compagnon de Céline dans la cave de leur immeuble.

    Céline a expliqué aux enquêteurs avoir à chaque fois accouché seule, puis avoir étouffé les nouveau-nés en "plaquant sa main sur le visage de l'enfant afin de l'empêcher de respirer", selon le procureur. Deux d'entre eux ont également été "étranglés avec une cordelette".

    (Source: Actu Orange -20 octobre)

     

  • Ils ont bel et bien divorcé!

    Cécilia et Nicolas Sarközy ont annoncé jeudi leur divorce, une situation totalement inédite pour un président français, mettant ainsi fin à plusieurs mois de rumeurs et de spéculations.

    C'est par un communiqué lapidaire de 15 mots que le couple présidentiel a officialisé ce qui faisait presque quotidiennement la une des médias.

    "Cécilia et Nicolas Sarkozy annoncent leur séparation par consentement mutuel. Ils ne feront aucun commentaire", annonçait à 13H20 un communiqué de l'Elysée. Environ deux heures plus tard, le porte-parole de l'Elysée David Martinon annonçait que, selon un nouveau communiqué, le couple présidentiel avait "divorcé par consentement mutuel". Ce qu'a confirmé sur Europe 1 leur avocat commun, Me Michèle Cahen, en précisant qu'un juge avait bien pronconcé leur divorce .

    Cette annonce par étapes du divorce du couple présidentiel est survenue alors que le président vivait, parallèlement, sa première épreuve de force sur le terrain social, avec une grève nationale sur les régimes spéciaux de retraite. M. Sarkozy était par ailleurs attendu dans l'après-midi au sommet européen à Lisbonne.

    Premier divorcé élu à l'Elysée, Nicolas Sarkozy , 52 ans, est donc également le premier chef d'Etat français à divorcer pendant son mandat. Cécilia Ciganer-Albéniz aura 50 ans le 12 novembre prochain.

    Pressé depuis plusieurs semaines par les médias de clarifier sa situation de couple, M. Sarkozy met ainsi fin à une incertitude qui pesait lourdement sur ses activités présidentielles. Les journalistes le questionnaient sans relâche sur sa vie privée, et avaient lundi encore interrogé son porte-parole sur la présence ou non de Cécilia à une visite d'Etat au Maroc, la semaine prochaine.

    Mariés depuis 1996 - leur anniversaire de mariage tombe le 23 octobre -, le couple a un fils, Louis, agé de 10 ans. Il offrait l'image d'une famille recomposée, avec leurs enfants Judith et Jeanne-Marie, nées d'une première union de Cécilia avec l'animateur Jacques Martin, et Pierre et Jean, issus du premier mariage de Nicolas Sarkozy.

    Cécilia n'était plus apparue en public depuis le 20 septembre, jour des obsèques de Jacques Martin.

    Elle est cette semaine à la une des principaux hebdomadaires, avec deux photos posées dans Paris Match, prises dans un grand hôtel parisien par l'auteur de la photo officielle du président.

     



     

  • Mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux

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    25 000 grévistes à Paris, de 300 OOO à 120 000 en province selon la CGT ou selon la police
    Egalité et fraternité entre travailleurs n'étaient pas au rendez-vous...
    Les syndicats ont montré leur force, jeudi, lors d'une journée de grèves et de manifestations contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le gouvernement a répété qu'il ne céderait pas sur le fond. SUD-Rail et FO ayant voté la reconduction de la grève, le trafic à la SNCF et à la RATP risque encore d'être très perturbé vendredi.