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  • Quand Poutine rencontre Angela Merkel

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    Vladimir Poutine le 14 octobre 2007 en Allemagne
    Le président russe Vladimir Poutine a entamé dimanche en Allemagne des consultations avec la chancelière Angela Merkel, mais a refusé de commenter des rumeurs sur un complot visant à l'assassiner mardi lors de sa visite en Iran.

    Le Kremlin avait révélé peu auparavant avoir informé le président russe d'une information sur des préparatifs d'attentat-suicide en Iran.

    L'Iran a catégoriquement démenti la nouvelle, rapportée par l'agence russe interfax citant une source "au sein des services spéciaux russes".

    M. Poutine a refusé de répondre aux questions des journalistes sur cette rumeur d'assassinat à son arrivée dans un restaurant près de Wiesbaden, une ville d'eau sur le Rhin à l'ouest de Francfort, où l'attendait Mme Merkel.

    "Plus tard", a-t-il lancé avec un geste du bras, comme pour couper court aux questions.

    Le président russe a entamé sa visite avec plus de deux heures de retard, officiellement en raison du mauvais temps qui régnait à son départ de l'aéroport de Moscou.

    Il a offert un grand bouquet de fleurs à Mme Merkel et échangé avec elle quelques amabilités en allemand avant d'attaquer un rôti de porc accompagné de Riesling et de Pinot noir.

    Ces neuvièmes consultations germano-russes, dans une station thermale fréquentée par la noblesse de la Russie tsariste, doivent se terminer lundi après-midi. Elles réunissent d'importantes délégations de part et d'autre et doivent porter aussi bien sur les échanges économiques que sur les questions géopolitiques.

    Mais ces dernières devraient peser lourd sur l'agenda.

    Qu'il s'agisse de questions d'équilibre stratégique, d'accorder l'indépendance à la province serbe du Kosovo ou d'isoler l'Iran par de nouvelles sanctions, Moscou s'oppose de plus en plus ouvertement aux Etats-Unis et à leurs alliés.

    M. Poutine manifeste surtout son exaspération devant la poursuite du projet américain de bouclier anti-missile, censé protéger l'Europe de missiles d'Etats "hostiles" comme l'Iran, mais dans lequel Moscou voit une menace.

    Les Etats-Unis veulent installer un radar en République tchèque et des missiles intercepteurs en Pologne. Moscou ne veut pas de ces installations, "à sa porte", dans deux anciens pays satellites de l'URSS.

    Mme Merkel, ferme alliée de Washington, suggère depuis des mois que le projet soit discuté dans le cadre de l'Otan, alors que les Etats-Unis ont négocié de façon bilatérale avec Prague et Varsovie.

    Lors d'une visite dimanche de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et de son homologue à la Défense Robert Gates, Moscou a menacé de dénoncer un second traité de désarmement si les Etats-Unis ne renonçaient pas à leur projet.

    Le traité FNI, qui a permis d'éliminer des missiles nucléaires de portée intermédiaire qui menaçaient surtout l'Europe, est ainsi remis en cause, après le traité FCE qui limite le nombre de blindés, de canons et de troupes en Europe.

    Face au Kosovo, province serbe qui réclame l'indépendance avec l'appui de l'Occident, la Russie soutient la Serbie, son allié traditionnel.

    De plus Moscou continue à s'opposer à de nouvelles sanctions réclamées par les Etats-Unis et leurs alliés pour dissuader l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.

    Mme Merkel, qui ne mâche pas ses mots face à M. Poutine, a cependant insisté samedi sur l'importance du partenariat avec le puissant voisin russe.

    "Nous pouvons discuter franchement de nos différences d'opinion, mais nous pouvons aussi trouver des sujets d'entente", a-t-elle déclaré dans son intervention vidéo hebdomadaire.

     

  • Un "petit noir" qui coûte cher à Air France

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    Marc Fredaine-Niazaire

    Le passager intoxiqué par un produit caustique, il y aura un an demain, après avoir bu un café sur un vol Bordeaux-Paris d'Air France va réclamer 425 000 € pour préjudice à la compagnie Air France. Opéré à de multiples reprises, Marc Fredaine-Niazaire, 31 ans, n'a jamais pu reprendre son travail. Son estomac a été tellement réduit qu'il lui est impossible de prendre un repas normalement. « Je suis un handicapé à vie », se désole Marc Fredaine-Niazaire, incapable de boire « un verre d'eau d'un trait » après avoir été confronté la semaine passée à une expertise médicale à l'Hôtel-Dieu. Lui, l'ancien sportif qui faisait trois cents pompes pour garder la forme est devenu « une ombre », selon ses propres mots. Et tout cela pour un simple gobelet de café servi à bord d'un avion d'Air France. Il semblerait qu'un grumeau d'un produit, l'hypochlorite de sodium, servant à désinfecter les réservoirs d'eau de l'Airbus A-320, se soit retrouvé dans l'une des bouilloires à disposition du personnel. Le café servi était lyophilisé. Les enquêtes chez Sotoco, le fournisseur des cafés d'Air France, n'ont rien révélé car, selon les gendarmes, « la possibilité d'introduction même accidentelle de soude caustique » est peu plausible. Seule l'eau utilisée à bord reste encore suspecte.

    Selon l'avocat de la victime, Me Didier Parr, les réservoirs d'eau de cet Airbus A-320 ont « été vidangés le 14 octobre 2006 pour éviter toute pollution... » se fondant ainsi sur les propres déclarations en défense de la compagnie aérienne. Marc Fredaine-Niazaire était le dernier passager servi par le steward, utilisant vraisemblablement une seconde bouilloire qui n'avait pas encore servi pour les précédents passagers.

    P rocès le 16 novembre

    Les gendarmes indiquent cependant qu'« il n'y a pas de détartrage des circuits d'eau » sur cet avion contrairement au manuel d'entretien des Airbus. « On dit tout et son contraire », ironise Me Parr. Les gendarmes assurent en conclusion aussi qu'ils « ne peuvent apporter une réponse claire à l'intoxication ». Seule hypothèse retenue finalement : l'empoisonnement volontaire de la victime, la seule qui « subsiste » selon eux. Cette version est construite sur les témoignages de trois passagers sur la centaine à bord de ce vol, appartenant tous au milieu aéronautique ou à des personnels d'Air France. « Trois passagers ont aperçu M. Niazaire. Il semblait transpirer et déjà malade en sortant des toilettes. Cela remet en cause l'intoxication du café pendant le vol », détaillent les gendarmes.

    « Une telle concertation prouve à tout le moins que ces témoignages ont été préparés », suggère Me Parr qui se délecte déjà de plaider le 16 novembre devant le tribunal de Bobigny. Or, curieusement, le steward qui a servi le café et jeté le gobelet en cause dément lui-même cette version excluant l'empoisonnement volontaire. Tout comme le passager le plus proche de la victime installé sur le même rang.

  • Arnaud Lagardère cherche à enfoncer Villepin

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    Arnaud Lagardère

    L'affrontement à distance entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin s'est poursuivi ces derniers jours sur le terrain de l'affaire EADS, l'ex-Premier ministre dénonçant une volonté "d'occulter" le fond du dossier en cherchant des "boucs émissaires faciles".

    De son côté, Arnaud Lagardère, un proche du président de la République, a mis en cause dimanche M. de Villepin en déclarant dans un de ses journaux, le JDD, que Matignon et son locataire d'alors étaient au courant, dès début 2006, de son intention de vendre une partie de ses actions EADS et de leur possible rachat par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

    "Matignon a suivi l'opération depuis le début", a-t-il affirmé.

    Le ministre du Budget, Eric Woerth, qui avait été congédié du gouvernement en juin 2005 lors de l'arrivée à Matignon de M. de Villepin, s'est montré dimanche sur Radio J circonspect sans toutefois rien exclure.

    A la question: "vous dites que Bercy ne savait pas, est-il possible que Matignon ait su?", M. Woerth a répondu: "tout est possible".

    Tout en reconnaissant dimanche soir que Matignon avait été prévenu par M. Lagardère de son intention de céder des titres EADS, M. de Villepin a souligné qu'il fallait distinguer cette "première étape" d'"information préalable" de la "deuxième opération" concernant "les conditions d'achat par la CDC de ces titres".

    "Il ne m'appartient pas de dire qui tire les ficelles, de faire des procès d'intention. Ce n'est pas mon rôle, c'est le rôle de la presse . Nous saurons sans doute au bout où est la vérité", a-t-il encore déclaré lors du Grand jury RTL/Le Figaro/LCI.

    "Il est très intéressant d'observer dans cette affaire EADS que la polémique autour du rôle de l'Etat occulte complètement le fond du dossier", qui est de savoir qui a profité de l'éventuel délit d'initiés, avait-il déjà lancé mercredi.

    Et de tacler le chef de l'Etat et ses proches, en glissant qu'"on rappelle que M. Sarkozy est très proche d'Arnaud Lagardère" et que l'actuelle garde des Sceaux Rachida Dati "a travaillé pour le groupe Lagardère".

    Encore plus précis, le député UMP villepiniste François Goulard appelle à "regarder objectivement les faits": "Qui, en 2006, profite de l'opération de vente d'actions EADS? Arnaud Lagardère. Qui, en 2006, a de gros intérêts dans les médias? Toujours Arnaud Lagardère. Qui, en 2006, est le probable candidat de l'UMP à la présidentielle? Qui est un proche d'Arnaud Lagardère?".

    Dans ce contexte, "laisser entendre que cette opération a pu être dirigée par Villepin est tout simplement absurde", a déclaré à l'AFP M. Goulard.

    Selon une source parlementaire, "c'est clair comme de l'eau de roche: Sarkozy a donné l'ordre d'ouvrir les parapluies, quitte à enfoncer un peu plus un Villepin déjà empêtré dans l'affaire Clearstream, pour ne pas que cette affaire puisse s'approcher de lui".

    M. de Villepin a reçu dimanche le renfort inattendu du député PS Arnaud Montebourg qui, sur Canal+, a dénoncé "une sorte de rideau de protection" autour d'Arnaud Lagardère, "une personnalité qui a beaucoup d'influence dans la République à cause de ses connivences entre des intérêts publics et privés".

    "Il y a des chances qu'un certain nombre de responsabilités soient engagées . Au gouvernement (en 2006), il y avait Nicolas Sarkozy qui, d'ailleurs, à l'époque, fréquentait assidûment Arnaud Lagardère", a-t-il martelé.

  • L'histoire de l'Afrique racontée par Tiken Jah Fakoly

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    Tiken Jah Fakoly, chanteur de reggae

     

    Qu'est-ce qui vous pousse à participer au meeting- concert du Zénith ce soir ?

    Tiken Jah Fakoly. En tant qu'Africain, je me sens directement concerné. L'immigration a toujours existé. L'Afrique a contribué, qu'on le veuille ou non, au développement de la France. Elle a été aux côtés de la France durant toutes les guerres. Donc, nous trouvons inacceptable que le gouvernement mette une politique en place pour nous barrer la route. Si on fait des tests ADN pour retrouver des coupables et qu'on les fait aussi aux immigrés, je trouve que c'est inacceptable. Imaginez que j'épouse une femme qui est d'Afrique, qui a un enfant qui n'est pas de moi, et que je vis en France. Si je veux la faire venir avec son enfant, ce dernier risque de se trouver dans une situation difficile.

    Est-ce un combat droite-gauche selon vous ?

    Non, je pense que cela va au-delà. Il y aura forcément des gens de droite ce soir, même s'ils n'officialisent pas leur présence. Je pense que c'est une loi qui ne fait pas l'unanimité, même au sein de la droite.

    Vous êtes prêt à aller jusqu'où dans ce combat ?

    J'en parle tous les soirs dans mes spectacles, partout où je passe. L'Africain a été présenté en Occident, depuis très longtemps, comme un mendiant. Nous refusons cette image et nous disons que l'histoire des Africains est mal connue en Europe. On n'a jamais expliqué aux étudiants qu'avant que le premier Blanc ne foule le sol africain, il y avait toute une civilisation qui était en marche, une société qui existait. On ne leur dit pas qu'en 1235, Soundiata, l'empereur du Manding (Mali actuel et ex-Soudan français), avait nommé neuf femmes dans son gouvernement et surtout écrit la première Constitution pour diriger son empire. L'histoire de l'Afrique n'a pas commencé par l'esclavage. Notre civilisation a été perturbée par quatre cents ans d'esclavage, des décennies de colonisation...

    Vous pensez que l'Afrique est principalement visée par les tests ADN ?

    Nous, on se sent visés. C'est inacceptable de la part de la France, qui a une histoire avec nous. Et quand les Français viennent chez nous, ils envoient le nombre d'enfants et de parents qu'ils veulent... Aucun dirigeant africain n'a riposté contre cette loi, c'est dommage, mais nous, les artistes, nous sommes prêts à prendre position pour ce continent.

    L'écriture semble n'avoir jamais existé en Afrique Noire avant l'arrivée des Blancs...

    Faut-il rire devant tant de contre-vérités bourrées de HAINE?

  • Un meeting-concert GRATUIT contre les "tests ADN"!

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    Les artistes se mobilisent... un peu de pub ne fait jamais de mal !

    De Renaud à Carla Bruni, d'Isabelle Adjani à Emmanuelle Béart, de nombreux chanteurs et comédiens seront ce soir au Zénith, à Paris, pour protester contre la politique du gouvernement en matière d'immigration.

    Après la pétition, le concert  gratuit ! Seconde étape de la mobilisation contre les tests ADN prévus par l'amendement Mariani au projet de loi en débat sur l'immigration, un meeting-concert est organisé ce soir au Zénith à partir de 18 heures, à l'appel de SOS Racisme, « Charlie Hebdo » et « Libération ». Alors que la pétition a déjà recueilli 175 000 signatures, quelque 6 000 personnes sont attendues porte de Pantin, où monteront sur scène en alternance artistes et personnalités politiques. Isabelle Adjani, Michel Piccoli, San Severino, Fellag, Mélissa, Josiane Balasko, Emmanuelle Béart, Philippe Torreton ou Phil Darwin prendront la parole.

    Que du beau monde de l'anti-France!

    Carla Bruni, Stomy Bugsy, Tiken Jah Fakoly  ou Youssoupha chanteront. Renaud parlera et chantera!
    « Contre ce projet inique, humiliant et dangereux »


    Côté politique, Bertrand Delanoë, François Bayrou, François Hollande, Laurent Fabius, François Léotard, mais aussi l'UMP François Goulard s'exprimeront. La soirée sera animée par Dominique Sopo, président de SOS Racisme, l'écrivain Bernard-Henri Lévy, et les journalistes Philippe Val, Laurent Joffrin et Serge Moati. Tandis que les dessinateurs de « Charlie Hebdo » croqueront l'événement en direct.

    Hier après-midi, quelque 150 personnes se sont rassemblées sur l'esplanade du Trocadéro à l'appel d'associations de défense des droits de l'homme, de protection des enfants, et de scientifiques. « Ce week-end sera marqué par de nombreuses protestations contre ce projet inique, humiliant et dangereux », a notamment déclaré Jack Lang, présent au Trocadéro, en allusion notamment au meeting du Zénith. A l'UMP, on ne doute pas du succès de la mobilisation de ce soir. « C'est normal, un concert gratuit a toujours beaucoup de succès, ironise Thierry Mariani. Je serais curieux de savoir s'il y aurait autant de personnes pour un rassemblement à la Mutualité sans musique. » Jeudi soir, le député UMP du Vaucluse s'est rendu anonymement à la Fnac des Champs-Elysées pour vérifier l'information selon laquelle on pouvait se procurer des places pour le Zénith à cette enseigne. Mais  les billets (gratuits) ne sont arrivés que vendredi après-midi...

  • Le président Horst Köhler agressé par un inconnu

    e70ce50f31dfb5f8f6429287105e75a1.jpgLe président allemand Horst Köhler a été agressé, sans être blessé, dimanche à Francfort (ouest) par un homme qui a été rapidement interpellé.

    Le chef de l'Etat, qui venait de prendre part à une cérémonie de remise de prix à l'historien franco-israélien Saul Friedländer, a été ceinturé par son agresseur, un Allemand d'origine roumaine âgé de 44 ans.

    L'homme, qui aurait agi pour des motifs «privés», a été rapidement maîtrisé par les forces de l'ordre, et le président a rapidement poursuivi ses activités.

    Le président de la République fédérale d'Allemagne exerce des prérogatives surtout honorifiques.

    le 14.10.07 | leparisien.fr

  • Mobilisation contre les "tests ADN"

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    Place du Trocadéro le 13 octobre
    Environ 150 personnes se sont rassemblées, samedi 13 octobre après-midi à Paris à l'appel d'associations de défense des droits humains, de protection des enfants et de scientifiques pour protester contre les tests ADN prévus par un amendement au projet de loi en débat sur l'immigration.

     

    Des responsables politiques, des scientifiques, dont le généticien Axel Kahn et Jean-Claude Ameisen, membre du Conseil consultatif national d'éthique (CCNE) participaient à cette manifestation, à l'appel notamment de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), de la Cimade, de la Ligue de l'enseignement et d'associations familiales, sur l'esplanade du Trocadéro.


    "Ce week-end sera marqué par de nombreuses protestations contre ce projet inique, humiliant et dangereux", a remarqué Jack Lang, député socialiste du Pas-de-Calais.

    Dimanche, un rassemblement d'artistes et de personnalités, à l'initiative de SOS Racisme, Charlie Hebdo et Libération est prévu au Zénith de Paris. François Bayrou, François Hollande, Laurent Fabius, le député UMP François Goulard, l'ancien ministre François Léotard, l'écrivain Bernard-Henri Lévy, l'actrice Isabelle Adjani et le généticien Axel Kahn devraient notamment être présents.

    L'événement sera retransmis en direct sur Internet, sur les sites de SOS Racisme, de Libération et d'Arte.

    Dans l'entourage des amis personnels du président Sarkozy, après le chanteur Enrico Macias, c'est l'ancien footballeur international français Basile Boli, d'origine ivoirienne, qui a fait entendre sa voix contre l'amendement ADN.Il a expliqué au journal ivoirien Fraternité Matin que son père ivoirien avait élevé plusieurs autres enfants. "Vous me voyez leur dire, après quarante ans de vie fraternelle, que nous ne sommes plus des frères ? A cause d'un départ pour la France ? Non, ce n'est pas possible", dit-il.

    Et dans les familles françaises recomposées à la suite de divorces,remariages, ou de décès? Les enfants savent qu'ils n'ont pas le même père ou la même mère, mais qu'ils sont "frères" par le coeur. Le lien de sang, la fameuse "voix du sang", n'entre pas en compte dans ces familles-là. Pourquoi ce qui est bon ou acceptée par tous pour la France serait mauvais ou néfaste pour l'Afrique ?

    Et les enfants adoptés ou nés par insémination artifielle? N'en aiment-ils pas moins leur père ou leur mère, qui ne le sont pas par le sang?

  • LA dure loi des cités: pas besoin de lexik pour la comprendre!

    Marseille (Bouches-du-Rhône)

    L'affaire Mama Galledou, la jeune étudiante d'origine sénégalaise gravement brûlée dans l'incendie d'un bus le 28 octobre 2006 dans le quartier Saint-Jérôme à Marseille, n'en finit décidément pas. Après la condamnation le 28 septembre dernier des jeunes Cédric et Béchir à huit ans de réclusion criminelle pour leur rôle dans l'incendie du bus 32, la soeur aînée de Béchir a été victime, dimanche soir, d'une tentative d'intimidation et d'agression à Saint-Lazare, à proximité de la gare Saint-Charles. « Une quinzaine de jeunes des quartiers Nord l'ont encerclée.Ils étaient armés de bâtons, de bouteilles cassées et certains de couteaux... », raconte Me Anne Carrel, l'avocate de Béchir. Toujours selon l'avocate marseillaise, la soeur de Béchir aurait été menacée de mort. « On va te tuer, tu es la soeur de Béchir la Balance... » (la responsabilité est collective, non individuelle comme ne droit français).


    Durant l'instruction, puis au procès devant le tribunal pour enfants de Marseille, Béchir avait en effet témoigné avec franchise et collaboré avec la justice dans la détermination des responsabilités et du rôle de chacun des auteurs de l'incendie du bus 32.


    Dimanche soir, la soeur de Béchir a réussi à s'enfuir, profitant de la présence sur les lieux de l'agression d'une jeune femme promenant son bébé dans une poussette. Me Anne Carrel a immédiatement déposé une plainte confiée à la brigade criminelle de la PJ de Marseille pour « menaces en réunion avec armes ». Depuis dimanche soir, un mineur a été interpellé avant d'être mis hors de cause.

    Mais au-delà des faits, Me Anne Carrel pose une question de fond : « Béchir persistera-t-il dans son attitude responsable... ? Il se peut que, devant la menace de représailles sur sa famille - qui a d'ailleurs déménagé en février dernier de la cité où elle résidait à Saint-Jérôme - il opte pour une autre position lors du procès des autres jeunes impliqués dans l'incendie du bus. » Le jeune garçon comparaît en effet comme témoin devant la cour d'assises des mineurs d'Aix-en-Provence du 3 au 7 décembre prochain. Une interrogation qui fait écho aux propos d'Anna, la maman de Cédric, condamné lui aussi à huit ans de réclusion criminelle le 28 septembre dernier : « Si nos enfants ne parlent pas, ils sont punis. Mais entre la vie et la punition, je préfère la punition parce que rien ne vaut une vie. Vous savez, on meurt si on dit la vérité dans les quartiers Nord », avait lâché la mère de Cédric le jour du jugement.

    On est loin des sentiments de remords après avoir brûlé une jeune femme!

     

  • AXEL KAHN VOLE AU SECOURS DE L'IMMIGRATION !

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    Axel Kahn est immigrationniste... Trémolos pour le Rwanda... et leçons de morale à deux sous!
    Axel Kahn, généticien, directeur de l'Institut Cochin à Paris

    Généticien et philosophe, Axel Kahn est l'un des premiers "intellectuels" a s'être élevé contre l'amendement déposé par le député UMP Thierry Mariani proposant des tests ADN aux étrangers qui postulent au regroupement familial. La nouvelle mouture du texte, pourtant très édulcorée par rapport au document initial, ne lui convient pas d'avantage.


    Malgré une nouvelle version largement toilettée, l'amendement Mariani ne vous satisfait toujours pas...Axel Kahn.

     Le texte de loi dans l'état où il est dit aujourd'hui qu'un immigré, en cas de défaillance de l'état civil et pour prouver ce dernier, peut demander à ce qu'on pratique des tests génétiques, mais uniquement en ce qui concerne le lignage maternel. Il y a une considérable marche en arrière, et je comprends que Mariani ne soit pas content: l'applicabilité de cette loi devient extrêmement incertaine. Cela dit, elle continue de ne pas me satisfaire. La loi de biothétique de 1994 prévoit déjà que dans des cas exceptionnels, quelqu'un - et pas seulement les postulants à l'immigration - peut demander au juge, parce que c'est son intérêt, de recourir à des tests génétiques. Ce n'est donc pas la peine de faire une loi spécifique aux immigrés ! Cela n'est pas correct.



    Selon vous, c'est donc aujourd'hui plus au niveau symbolique que cette loi est néfaste ?

    Oui. On arrive à une loi dont on se demande si elle a bien une raison d'être, mais qui, au niveau symbolique, continue d'être néfaste car elle jette un regard particulier, biologisant, génétisant sur les familles étrangères. Dans l'Afrique malheureuse, victime du sida et des guerres, de nombreuses femmes adoptent des orphelins, les enfants de leurs proches, mais aussi les rescapés de massacres et de famines. Or ces adoptions, on le sait bien, se font en dehors du cadre légal. Il n'y a pas de «papiers» pour les prouver... (C'est bien dommage qu'il n'y ait jamais de "papiers"...) Au Rwanda* par exemple, il y a des enfants qui heureusement ont retrouvé une famille, mais avec laquelle ils n'ont aucun lien génétique. Et cette loi envoie à ces femmes généreuses ce message qui fait froid dans le dos : "si vous voulez un jour espérer retrouver votre époux travaillant en France, ne vous laissez pas aller à ce geste d'humanité. N'adoptez pas un enfant qui n'est pas le vôtre".

    Mais cette loi ne pourrait-elle pas aider à lutter contre les fraudes à l'immigration ?


    Non. La fraude principale contre laquelle ce texte vise à lutter, ce sont les mariages blancs. Certains chiffres parlent de 80 000 mariages douteux. Mais les tests génétiques dans ce cas là ne peuvent rien. Ils vont simplement vérifier que les enfants sont bien ceux de la femme. D'autre part, quel est le poids de cette immigration liée au regroupement familial ? Infime. On parle de 8 000 et 12 000 personnes par an. Le problème de l'immigration ce n'est pas celui-là. Ce texte est non seulement immoral, il est aussi inefficace.

    Ce texte est efficace selon les lois françaises sur la famille. Nous ne sommes pas en Afrique ou au Rwanda, mais en FRANCE! Kahn semble l'oublier...

    Pourtant douze pays européens utilisent déjà les tests ADN...


    Entre 1925 et 1972, la plupart des pays européens (Finlande, Norvège, Suède, Suisse, Allemagne...) avaient adopté et mettaient en vigueur des lois eugénistes. La France non. Au regard de l'histoire, qui a eu raison ? (Il en oublie Vichy, Pétain, "les heures les plus sombres" ! Etonnant de la part d'un Français d'origine juive!)!La France qui était minoritaire, ou les autres ? D'autre part, l'Angleterre est de loin le pays qui utilise le plus les tests génétiques. Pour d'autres, c'est très marginal comme au Danemark ou en Italie. Mais est-ce-que ces tests ont permis aux Anglais de régler leurs problèmes d'immigration ? Non. (Mais les émeutes sont vite réprimées là-bas par une police qui a le droit de tirer sur les émeutiers !) 

    Depuis quelques années, la génétique a tendance à sortir du monde médical et à être banalisée, voire récupérée. Qu'en pensez-vous ?


    Malheureusement, on a une tendance à mettre du test génétique à toutes les sauces, sans réflexion. Mariani dit qu'il «n'est pas un philosophe, mais un technicien de l'immigration». Or ces sujets méritent de plus amples débats. Des questions éthiques sont en jeu. Par ailleurs, c'est une discipline qui a toujours été très sensible à la récupération politique. Il faut veiller à ce qu'on n'utilise pas la génétique pour confirmer des idéologies préexistantes.

     La "boîte à fantasmes" est en effet ouverte, comme le disait Thierry Mariani!


    Selon vous, ce texte sera-t-il adopté ?


    Cet amendement n'a plus aucune raison d'être si ce n'est politique. Mariani espère avec cette thématique flatter l'électorat du Front national en vue des prochaines élections. Ce que je veux, c'est que cet amendement disparaîsse. Je ne comprends pas les députés UMP...  

    * Au Rwanda, l'anthropophagie a été largement pratiquée, comme nul ne l'ignore... Nombreux sont les témoignages des rescapés de ces tueries raciales d'une abominable sauvagerie... Même un prêtre rwandais a avoué avoir mangé de la chair humaine, celle de ses "frères ennemis"! Ce qu'on appelle "famille" est là-bas une tribu ou clan regroupant des individus de la même ethnie ou "race".

  • Ils ont perdu parce qu'ils étaient les plus forts!

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    Hystérie collective au Champ-de-Mars...
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    Prostrés sur la pelouse du Stade de France...

    RUGBY: Les Français n'ont pas transformé l'essai. Une semaine après l'exploit réalisé à Marseille face aux Blacks (20-18), le XV de France a été éliminé de son Mondial. Comme en 2003, les Anglais ont été les bourreaux des ambitions tricolores en demi-finale. A Saint-Denis, les Bleus se sont inclinés de cinq points après avoir longtemps mené au score (9-14).


    Sonnés comme après un KO, les Bleus sont restés longtemps prostrés sur la pelouse de Saint-Denis. Avec cette élimination, c'est l'objectif des quatre dernières années qui est parti en fumée.

    Pour le groupe France, c'est une vraie désillusion. Et aussi la fin d'un cycle. Portée par une bande de trentenaires charismatiques (Ibanez, Pelous, Dominici, Betsen), l'équipe de France risque de perdre quelques cadres. Elle perdra de toute façon son guide.

    Après huit ans à sa tête, le sélectionneur Bernard Laporte quitte les bancs de touche pour les ors des palais gouvernementaux. Le futur secrétaire d'Etat chargé des sports laisse donc sa place sans avoir réussi son pari: emmener la France vers son premier titre mondial.

  • Rachida Dati huée et sifflée à Lille !

    La ministre de la Justice Rachida Dati a annoncé hier à Lille la probable fermeture dans le Nord-Pas-de-Calais d'un tribunal de grande instance sur onze, celui d'Hazebrouck (Nord), et de quatre tribunaux d'instance sur vingt et un, dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire. Seules « trente-quatre affaires pénales » ont été traitées en 2006 - à l'instruction - par le TGI d'Hazebrouck, a justifié le Premier ministre François Fillon, qui accompagnait Mme Dati. La garde des Sceaux et le Premier ministre, qui a souligné que la réforme serait « adaptée à chaque fois aux réalités locales, aux perspectives de développement des territoires et à l'évolution démographique », ont été hués et sifflés à leur arrivée au palais de justice de Lille par quelque 150 avocats en robe.

    « La concertation, il n'y en a aucune », a déploré l'ancien bâtonnier d'Hazebrouck, Didier Cattoir, en évoquant une « réforme au forceps qui va priver le justiciable d'une justice de proximité ». Me Cattoir a dénoncé la création d'un « désert judiciaire » qui va entraîner par un effet boule de neige « un no man's land administratif ».

     

  • DSG: de qui est-il l'homme de paille?

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     DGS
    A quel chantage est-il soumis? A qui ces sommes étaient-elles destinées?
    Les enquêteurs viennent d'apprendre que le patron de l'UIMM, numéro 2 du Medef, aurait fait 7 millions d'euros de retraits, en liquide, auprès de la banque Martin-Maurel. Avec celles de la BNP, les sommes prélevées de manière suspecte s'élèvent à 20 millions d'euros.

    A mesure que les enquêteurs de la brigade financière avancent dans le maquis des finances de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), la cagnotte de cette puissante organisation patronale grossit à vue d'oeil. Il y avait déjà environ 13 millions d'euros, retirés en liquide entre 2000 et 2007, dans une agence BNP à Paris, grâce à des chèques cosignés par Denis Gautier-Sauvagnac, « DGS », patron de l'UIMM, et son administratrice.

    Ces prélèvements suspects avaient fait l'objet d'une enquête Tracfin ( Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins, la cellule antiblanchiment de Bercy) qui a abouti à l'ouverture d'une enquête préliminaire, en septembre, par le parquet de Paris.

    Si, pour l'instant, la destination finale de ces nombreux flux financiers n'a pas encore été identifiée, les enquêteurs semblent privilégier l'hypothèse d'un financement occulte de certains syndicats. Toutes les grandes confédérations ont, jusqu'ici, nié avoir perçu de l'argent de l'UIMM, mais plusieurs sources proches du dossier indiquent qu'il s'agit toujours d'une piste de travail importante dans le cadre de cette enquête.

    Selon nos informations, 7 autres millions d'euros auraient été retirés, sur la même période, selon les mêmes modalités. Ces derniers jours, une responsable de la banque de gestion de patrimoine Martin-Maurel, dont le siège se trouve à Marseille, a contacté la cellule Tracfin. Les enquêteurs de Bercy l'ont renvoyée vers les magistrats du parquet de Paris qui supervise, aujourd'hui, les investigations. L'employée a confié qu'elle a alerté, dès 2002, la commission bancaire de prélèvements suspects effectués sur un compte de l'UIMM. Cette instance de contrôle des banques n'aurait pas donné suite.


    La brigade financière a, par ailleurs, saisi hier, 2 millions d'euros en liquide dans un coffre loué par l'UIMM. Les investigations vont se poursuivre pour identifier d'autres comptes inconnus. N'ayant aucune information, pour l'heure, sur les destinataires de ces espèces, les impôts devraient, de leur côté, engager une enquête fiscale sur le contribuable « DGS ». En ligne de mire : ses propres investissements (un appartement de luxe*) et les mouvements financiers réalisés sur ses comptes. Selon une source proche de l'enquête, les premières auditions devraient débuter la semaine prochaine. Il s'agirait, dans un premier temps, d'entendre « des personnes en périphérie du dossier ». Outre l'hypothèse des syndicats, aucune piste n'est totalement écartée : financement de partis politiques, frais de représentations, enrichissement personnel... A l'issue de ces premiers interrogatoires, le parquet de Paris pourrait décider de l'ouverture d'une information judiciaire, confiant ainsi à un juge d'instruction la suite de l'enquête.

    Ces dernières découvertes sur les comptes de l'IUMM interviennent alors que le numéro deux du Medef négocie avec les syndicats sur la très sensible question de la réforme du travail. Une réunion exceptionnelle de l'UIMM s'est tenue, hier soir, pour informer l'ensemble des membres du bureau de la situation actuelle qui vise leur patron.

    * En 2005, Denis Gautier-Sauvagnac, qui n'était à l'époque « que » directeur général de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) a souscrit un prêt de quelque 320 000 € auprès de son organisation. C'est en enquêtant sur les nombreux retraits en liquide effectués par Denis Gautier-Sauvagnac entre 2000 et 2007 que les policiers de la brigade financière ont trouvé trace de cet emprunt, étalonné jusqu'en 2013 et assorti d'un taux d'intérêt de 3 %.

    Un taux « certes intéressant, mais que notre maison a consenti à une quinzaine d'autres salariés », précise un cadre supérieur de l'UIMM.

    Ce prêt a en tout cas permis à Denis Gautier-Sauvagnac d'acquérir non loin de l'Arc de Triomphe (dans le VIII e ) un appartement de 190 m 2 , « pour 1,2 M € », précise-t-on dans son entourage. Soit 6 300 € le m 2 . Si ce montant était confirmé, le prix d'achat serait alors en ligne avec les tarifs pratiqués à la même époque dans cet arrondissement chic : selon la chambre des notaires, en juillet 2005, le prix moyen y avoisinait 6 060 € le m 2 .

  • LES POURCEAUX

    163 suspects sont interrogés par les gendarmes après le plus vaste coup de filet en France contre des internautes détenteurs d'images pédopornographiques . Agés de 19 à 70 ans, ils sont chefs d'entreprise, ouvriers, artisans, enseignants, éducateurs, commerçants ou militaires : 310 hommes ont été interpellés depuis lundi lors de la plus vaste opération jamais montée en France contre des internautes amateurs d'images pédopornographiques.

    Cent soixante-trois, qui détenaient des photos ou des vidéos pédopornographiques échangées sur internet, ont été formellement mis en cause dans le cadre de l'opération "Arc-en-ciel", a annoncé la direction de la gendarmerie vendredi en fin d'après-midi.

    Une association de protection de l'enfance italienne, Telefono arcobaleno (arc-en-ciel), avait dénoncé en janvier l'existence d'un site web proposant le téléchargement de ces photos.

    Au total, 310 hommes concernés par ces échanges de photos et de vidéos ont été identifiés et interpellés à Paris et dans 78 départements de France et d'outre-mer. Quinze informations judiciaires ont été ouvertes.

    Trente-deux hommes ont été mis hors de cause (pourquoi?), 163 ont reconnu les faits ou possédaient des images ou des films vidéo pédopornographiques. L'enquête, qui se poursuit, "déterminera le degré d'implication" des 115 autres, a précisé la gendarmerie.

    Au total, 2,2 millions de photos et 28.000 vidéos pédopornographiques ont été saisies depuis lundi ainsi que de nombreux ordinateurs personnels qui vont être analysés.

    Un homme en état de récidive a été condamné mercredi, en comparution immédiate, à 12 mois de prison ferme par le TGI de Valenciennes.

    Deux autres ont été mis en cause pour des atteintes sexuelles sur des mineures de leur entourage.

    L'un d'eux, âgé de 51 ans, a été écroué à Caen après avoir été mis en examen pour "détention, diffusion d'images pédophiles et corruption de mineur". Des "milliers d'images de jeunes filles principalement", téléchargées sur un site internet pédopornographique, ont été découvertes chez lui, à Mézidon, près de Lisieux (Calvados).

    "Certaines des images saisies sont très dures", a expliqué à l'AFP le colonel Jean-François Impini, commandant le service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) de la gendarmerie.

    L'enquête a été "particulièrement longue", a souligné le colonel Impini qui dirige les cyberpatrouilleurs qui traquent les pédophiles sur internet dans deux unités du STRJD du Fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : la division de lutte contre la cybercriminalité (DLCC) et le Centre national d'analyse des images pédopornographiques (CNAIP).

    Ils ont découvert, sur un serveur français, que ces images avaient été téléchargées plus de 21.000 fois par près de 10.000 utilisateurs, dont les 310 internautes français formellement identifiés.

    Un logiciel, dit "Log-P2P" ("peer to peer", échanges de fichiers), développé depuis cinq ans par un gendarme bordelais et utilisé par des centaines de polices dans le monde, permet de balayer les réseaux d'échange de fichiers.

    Une fois repérées, ces images sont transmises au CNAIP pour être comparées avec les 500.000 images stockées.

    Pendant ce temps, le logiciel "Log-P2P" identifie les diffuseurs. Une demande au fournisseur d'accès, dans le cadre d'une procédure de flagrance, permet alors de remonter vers les pédophiles présumés.

    Pour chaque internaute présumé amateur d'images pédopornographiques, il a fallu obtenir l'accord du parquet compétent pour mener une perquisition à domicile et saisir fichiers et ordinateur.

    La détention de ces images est passible de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende et leur diffusion de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.



     

  • Le secret de Poutine

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    Vladimir Poutine dans la république de Touva le 15 août 2007
    Avec une cote de popularité autour de 80 %, le président Vladimir Poutine est sans conteste le plus populaire des dirigeants russes. L'engouement qu'il suscite au sein de la société moscovite, entrée avec lui dans l'ère de l'aisance et de la consommation à tout-va, est palpable : "Plus qu'un président, il est une marque !", explique Anton, 20 ans, étudiant en sociologie.

     
    "Poutine est unique, il est idéal. Avant nous avions le tsar, aujourd'hui nous avons Poutine. Pour moi, il est comme Dieu sur la terre. Je le vois aussi comme mon père", rapporte Vika, 17 ans, membre des jeunesses pro-Poutine Nachi (Les Nôtres). Ses amies sont sur la même ligne qu'elle : toutes ont des tee-shirts à son effigie, dorment avec un portrait de lui sur leur table de nuit et rêvent d'avoir "un mari comme lui".

    "Poutine est un cadeau du ciel, un trésor politique colossal pour le pays (...). Son pouvoir de génie national est un pouvoir magique (...). Poutine a créé la Grande Russie. Cette grandeur doit être étendue à tous sans exception. La citoyenneté russe va devenir une lignée aristocratique et nous serons tous des aristocrates", écrivait il y a peu Gleb Pavlovski, le commentateur politique du Kremlin.

    Nikanor, la trentaine, n'est ni membre des jeunesses pro-Poutine, ni politologue au Kremlin, il est l'un des représentants de cette classe moyenne (20 %) qui a vu son niveau de vie s'améliorer sensiblement entre 2000 et 2007. Lui aussi adule le maître du Kremlin : "De tous ceux qu'on a eus, Poutine est le meilleur. Il sait parler et, aussi bizarre que cela puisse paraître, il ne vole pas. Il veut vraiment faire quelque chose pour le pays. Les autres avant lui n'étaient pas comme ça, ils ne pensaient qu'à eux. Lui, il pense aux Russes."

     

    (Source: LE MONDE)

  • Le Mossad : révélations d'un cybercorbeau bien informé!

    La PJ enquête sur un courriel envoyé durant la présidentielle à cent hauts responsables de la police. Il affirmait que Sarkozy, comme Balkany, Lellouche, Devedjian et Aeschlimann, étaient liés au Mossad.

    Une officine a-t-elle voulu déstabiliser Nicolas Sarközy durant la campagne présidentielle ? Une enquête confiée à la Direction centrale de la police judiciaire doit l'établir. Fin mars 2007, dans la dernière droite de l'élection, tous les directeurs départementaux de la sécurité publique, soit une centaine de hauts fonctionnaires, ont été destinataires d'un étrange courriel. Le futur président y était taxé, ni plus ni moins, d'avoir été recruté dans les années 1980 par le Mossad, le puissant service secret israélien.

     
    Le texte envoyé se présente sous la forme d'une « note de synthèse » de deux pages. Son titre : « L'infiltration du Mossad israélien dans l'UMP. Nicolas Sarkozy : le quatrième homme. » Au-dessus, un pseudo-logo de la DGSE.
    Selon l'auteur du message, en 1978, le gouvernement de Menahem Begin aurait commandité l'infiltration du parti gaulliste pour en faire une sorte de partenaire d'Israël. L'opération aurait été montée par Rafael Eytan, maître-espion israélien. « Trois citoyens français prédisposés à collaborer » auraient donc été ciblés : Patrick Balkany, Patrick Devedjian et Pierre Lellouche. Balkany est présenté comme le chef du « réseau ».

     
    En 1983, Patrick Balkany aurait recruté le « jeune et prometteur » Sarkozy, le « quatrième homme du Mossad ». Une cinquième recrue serait venue compléter le dispositif dans les années 1990 : Manuel Aeschlimann, député-maire d'Asnières (Hauts-de-Seine). Le cybercorbeau affirme que ce proche de Sarkozy est « chargé d'établir des contacts avec des responsables iraniens en France ». Une assertion d'autant plus perfide que sa ville d'Asnières accueille effectivement une forte communauté iranienne...

     
    Embarrassé, l'état-major policier d'alors a dû rapporter en haut lieu le contenu de cet étrange courriel et la qualité de ses destinataires. Aussitôt, une enquête a été diligentée, confiée à la PJ. Les policiers ont découvert que le message est parti d'un cybercafé du Val-d'Oise.

     
    Mais le corbeau a bien choisi le lieu de ses persiflages : dans ce commerce où l'anonymat est la règle, puisque la loi n'impose pas de présenter ses papiers pour accéder aux ordinateurs, il n'y avait pas de vidéosurveillance. Aucune empreinte, aucune trace d'ADN n'a pu être exploitée. L'expertise des machines n'a rien donné. Pas plus que l'analyse sémantique du texte.

     
    Et l'enquête se poursuit à la demande du parquet. Au risque de donner à cette affaire une importance qu'elle ne mérite peut-être pas...
    (Source: Le Figaro)
    Comment peut-on avoir les adresses de messagerie de cent hauts responsables de la Police? Il faut déjà être proche du pouvoir, du ministère de l'Intérieur, bref faire partie d'un "réseau"? Ces adresses e-mail sont certainement tenues secrètes?
  • Demain, des drones surveilleront les banlieues!

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    Pour lutter contre la délinquance dans les zones urbaines sensibles...
    Un oiseau, une "mouette" de 1 mètre de large et 60 centimètres de long, baptisé "Elsa". Ainsi décrit, le projet Engin léger pour la surveillance aérienne (ELSA) tient la vedette sur le stand de la police au salon Milipol consacré à la sécurité intérieure des Etats qui s'est ouvert à Paris, porte de Versailles, le 9 octobre. C'est un tout petit drone, muni d'une caméra, pas plus lourd qu'une bouteille d'eau, qui pourrait équiper, à terme, la police nationale pour surveiller à distance villes et quartiers.

     


    "Nous ne sommes pas sur la ligne d'une surveillance de longue durée, de type militaire, assure Thierry Delville, chef des services de technologie de sécurité intérieure. C'est un outil supplémentaire pour les interventions de la police." ELSA servirait pour les grandes manifestations et rassemblements, mais aussi dans le cadre des violences urbaines telles qu'elles se sont déroulées en novembre 2005. Autres exemples de scénario d'emploi avancés par les spécialistes : la surveillance des abords d'une maison dans laquelle se seraient installés des terroristes ; le repérage des voitures brûlées ; ou bien un zoom sur un groupe de personnes, en marge d'une manifestation, pour repérer un porteur de cocktail Molotov. Le survol des zones urbaines étant soumis à autorisation, le drone ne devrait pas dépasser 150 mètres d'altitude, même si sa capacité peut atteindre 500 mètres. Avec une autonomie de 40 minutes, il peut balayer un rayon d'action de 2 kilomètres. Le type de caméra embarquée est variable, à infrarouge la nuit, à intensification de lumière dans la pénombre ou la grisaille...
    Les drones sont-ils capables de voir les trafics d'armes et de drogue à travers les murs (appartements, caves, entrepôts...) ? I
    l ne s'agit pas de filmer la délinquance, mais de l'éradiquer au sol!
    "Les systèmes d'information et de communication, qui jouent un rôle vital dans la sécurité, doivent en permanence être améliorés pour résister aux performances croissantes des criminels", a affirmé la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, lors de l'inauguration du salon, en incluant d'emblée les engins légers de surveillance aérienne dans l'équipement des "commissariats du futur". Au mois d'août, la société Sirehna, basée à Nantes, a remporté l'appel d'offres pour réaliser ce prototype "silencieux et quasi indétectable" selon Jean-Pierre Le Goff, PDG de l'entreprise. Livré à la fin de l'année, le 15 décembre, il sera ensuite testé par les services de police avant d'être, le cas échéant, mis en service dans les commissariats, sans doute progressivement, en raison de son coût estimé à 10 000 euros.
    Pas si cher en comparaison d'autres dépenses inutiles...

    Des expérimentations ont déjà eu lieu, toutes dans le département de Seine-Saint-Denis, au grand dam de plusieurs élus qui, disent-ils, n'avaient pas été "prévenus", et qui dénoncent une stigmatisation de quartiers réputés sensibles.

    Le 14 juillet 2006, un avion de type Cesna, équipé d'une caméra vidéo télécommandée, avait ainsi survolé une portion du "9-3". Un scénario identique s'était ensuite reproduit le 31 décembre 2006 avec, cette fois, une caméra thermique embarquée pour déceler d'éventuels débordements et les voitures brûlées de la Saint-Sylvestre. Plus récemment, d'autres tests ont été effectués autour du Stade de France, pour la sécurité de la Coupe du monde de rugby. Pour les partisans de ce type de surveillance, le drone remplace avantageusement l'hélicoptère, - déjà utilisé pour les grands rassemblements -, jugé plus spectaculaire, plus bruyant et plus cher.

    Pour Daniel Goldberg, député socialiste de Seine-Saint-Denis, il en va tout autrement. L'usage "par des forces civiles d'engins de conception militaire, affirme-t-il, n'est pas neutre". Ayant pris connaissance des déclarations de Mme Alliot-Marie au salon Milipol, le député a aussitôt réagi dans un communiqué en réclamant que le Parlement soit saisi du sujet. "Nos quartiers ne sont pas comparables aux cas extrêmes de prise d'otages ou des pays en guerre civile, dit-il. Sans encadrement légal strict, l'utilisation de drones risque de passer, tôt ou tard, d'un usage exceptionnel en cas de crise à un usage préventif permanent renforçant ainsi la stigmatisation que ressentent les habitants des banlieues."

    Réponse par anticipation de la ministre de l'Intérieur : "Face aux attentes légitimes et pressantes des citoyens, nous pourrions être tentés de payer un surcroît de sécurité d'un sacrifice en terme de libertés. Que cela soit clair, cela ne sera jamais le choix de la France - et cela ne sera jamais le mien." 

    Sa réponse est ahurissante: si ce n'est pas son choix, que fait-elle à l'Intérieur "face aux attentes légitimes et pressantes des citoyens" excédés par l'insécurité?

    ELSA, tout en mousse et pourvu de petites hélices déformables, proche d'un modèle d'aéromodélisme, ne constitue pas "un danger en cas de chute", font valoir ses concepteurs. Mais le débat sur le survol urbain,  ne fait sans doute que commencer...

    Et pourquoi ne pas faire appel aux OVNI pour en finir avec la délinquance et les émeutes? Ce serait tout aussi efficace!

    (Source: LE MONDE)

  • Bouclier antimissile US en Europe

    La Russie prendra "des mesures" pour "neutraliser la menace" si les Etats-Unis déploient leur bouclier antimissile en Europe, a annoncé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec Condoleezza Rice.

    © 2007 AFP - 12/10/2007 15:16

    La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a déclaré vendredi que les Etats-Unis allaient poursuivre leurs "discussions" avec leurs "alliés" polonais et tchèques pour parvenir à l'installation d'un bouclier antimissile en Europe, rejetant l'appel de Moscou à un gel du projet.

    © 2007 AFP - 12/10/2007 15:08

     

  • Indulgence coupable de la Justice

    Deux jeunes, âgés de 17 et 16 ans au moment des faits, ont été condamnés aujourd'hui à 12 et 18 mois de prison avec sursis par le tribunal pour enfants d'Evry pour des dégradations sur la voiture de deux CRS agressés le 19 septembre 2006 dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes.

    Ce soir-là, deux CRS en patrouille avaient été passés à tabac par une vingtaine de personnes. L'un des fonctionnaires avait failli perdre un oeil.

    Trois jeunes d'une vingtaine d'années ont déjà été condamnés à des peines de six à huit ans de prison pour l'agression des deux fonctionnaires, et deux autres, également poursuivis pour violences, ont été relaxés.

    le 12.10.07 | leparisien

  • ABEL BONNARD "Maintenant, tout est dit..."

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    Abel Bonnard en 1958
    "Maintenant, tout est dit (...)  On est entré dans une période géologique de l'Histoire, qui peut se caractériser aussi bien par des effondrements subits que par des engourdissements infinis, tandis qu'une réalité inconnue monte lentement vers la surface des choses.
    Tout se tient, aucun problème ne plus être encadré, étudié, résolu isolément par l'esprit (...) c'est la fin du règne de l'homme blanc, qui prend la forme d'une abdication. A la gigantesque impéritie des Etats-Unis correspond l'irréconciliable malignité des "Soviets". Le désastre de l'homme s'étend à toute la terre. Quant à nous, qui fûmes les artisans ou les chevaliers malheureux d'un plus beau possible, nous sommes aussi vaincus qu'on peut l'être, abolis, annulés. Mais personne n'est vainqueur. Où nous avons voulu fonder un ordre, un abîme s'ouvre. Il arrive ce que nous nous étions expressément proposé d'évité: le monde tombe dans le chaos."
    (Extrait de la déclaration faite à Saint-Paulien en juillet 1962, reproduite par celui-ci dans son Histoire de la Collaboration (Paris, L'Esprit Nouveau, 1964; pp 571-573)
    Six ans plus tard, le 31 mai 1968, au terme d'un douloureux exil de près d'un quart de siècle, Abel Bonnard s'éteignait à Madrid. Ses précieuses archives, ses manuscrits, furent dispersés et traités avec un effarant mépris. Son temps, dont il s'était si superbement dépris, se vengeait une dernière fois de lui. Par une prescience magnifique, autrefois, et encore jeune, il avait écrit: " IL SERA PEUT-ÊTRE PENIBLE DE MOURIR, MAIS IL NE SERA PAS DESAGREABLE DE S'EN ALLER." (Notice rédigée par les Editions Dismas -1991)

  • La puissance nucléaire de la Marine russe

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    Le commandant en chef de la Marine de guerre russe, Vladimir Massorine, a déclaré que présentement la Russie disposait de quatre types de submersibles. Ce sont les croiseurs sous-marins nucléaires stratégiques du projet 667 du type Kalmar et Delfin. Chacun d’eux emporte 16 missiles balistiques intercontinentaux mirvés (avec têtes multiples). La Russie possède des navires nucléaires d’attaque armés de missiles de croisière du projet 941 du type Granit. Chacune de ces unités emporte 24 missiles de croisière antinavires supersonique et de grande portée. Ces engins ont été dotés d’une intelligence artificielle, ce qui les rend extrêmement redoutables pour les groupes de porte-avions d’attaque de l’ennemi. Opérant en "meutes", ces missiles peuvent percer d’importe quel bouclier antimissile ennemi, choisir les cibles principales et les détruire une par une.

    Enfin, le quatrième type est constitué par les sous-marins diesel. Ce sont des navires de la zone rapprochée. Cependant, ils ne sont pas moins dangereux. Ces unités sont du type Varchavianka ou Lada, un modèle plus récent. Ces submersibles peuvent utiliser comme armement aussi bien des missiles que des torpilles et des mines. A la différence de leurs prédécesseurs les sous-marins diesel de la Seconde Guerre mondiale, les navires modernes ont une autonomie deux fois plus grande. Et pour ce qui est de la furtivité ils surpassent tout ce qui se fait de mieux dans les autres marines du monde.

    En 2004, en présence du président Vladimir Poutine, deux croiseurs sous-marins nucléaires stratégiques du projet 667 du type Delfin n’avaient pas été en mesure de tirer des missiles balistiques basés en mer. Cet incident avait marqué un tournant dans la marine de guerre russe. Le ministère de la Défense a tiré les conclusions qui s’imposaient. Selon le premier vice-premier ministre, Sergueï Ivanov, 25% des 4.900 milliards de roubles (environ 188,5 milliards de dollars) destinés au réarmement des forces armées, 25% iront au renouvellement et à la modernisation de la Marine de guerre. Deux sous-marins nucléaires du projet 667BDRM ont été modernisés au cours de la seule dernière période. Deux autres sont en cours de réparation et de modernisation à Severodvinsk. Ils seront équipés d’une nouvelle installation hydroacoustique qui permettra aux submersibles de "voir et d’écouter", d’un nouveau dispositif anti-incendie et d’une meilleure protection des réacteurs nucléaires. Leur armement sera composé de nouveaux missiles stratégiques RSM-54 Sineva. A la différence du Skifa, il emporte non pas quatre, mais dix ogives autoguidées. Ce missile a une plus grande portée et un système de commande plus perfectionné.

    En été de l’année dernière un missile balistique intercontinental Sineva a été tiré depuis le sous-marin nucléaire Ekaterinbourg situé au point géographique du pôle Nord. Effectuer un tir de dessous la glace n’est pas facile. En raison de l’intersection des pôles magnétiques les instruments de navigation des bateaux et des missiles ne fonctionnent pas, les équipages doivent être soumis à une formation particulière. Par contre, sous l’épaisse couche de glace le sous-marin reste jusqu’au dernier moment invisible pour les satellites d’observation de l’ennemi. Grâce à cela on obtient l’effet de surprise et la riposte nucléaire de représailles ne peut plus être détournée.

    Trois sous-marins de quatrième génération sont actuellement en chantier : le Youri Dolgorouki, l’Alexandre Nevski et le Vladimir Monomakh, dit Vladimir Massorine. Par rapports aux submersibles de la génération précédente, ils seront techniquement et militairement beaucoup plus performants.

    Un autre sous-marin nucléaire d’attaque polyvalent du projet 885 du type Iassen sera prochainement mis à l’eau à Severodvinsk. Ce navire remplacera d’emblée plusieurs submersibles en dotation. Pour les spécialistes, son apparition créera une véritable révolution. De par sa furtivité, le Iassen surpasse le sous-marin nucléaire américain Seawolf. De plus, il sera beaucoup plus fonctionnel : son armement (plusieurs types de missiles de croisière et de torpilles) lui permettra de mener à bien toute une gamme de missions en mer et avec la même facilité pourchasser les porte-avions ennemis ou porter des frappes massives de missiles sur son littoral.

    Source: armees.com