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  • La collégienne juive "agressée" avait menti

    Le mensonge était trop gros... Kelly F. avait affirmé lundi avoir été agressée par trois voleurs "de type maghrébin et africain" à 17h30 dans l'escalier du métro Eglise de Pantin, à cause de sa religion. Mais l'agression de la jeune collégienne de 13 ans s'est révélée fausse. Elle est revenue ce mercredi sur ses propos.

    Entendue par les enquêteurs de la Sûreté départementale, l'adolescente a "livré plusieurs versions", pour finir par expliquer s'être "accidentellement blessée avec un grillage". "Elle n'a pas donné d'explication" à son mensonge.

    "Son récit était vraisemblable (mais c'était une pure affabulation), le signalement d'un des agresseurs poussé, mais des incohérences ont peu à peu surgi lors du dernier entretien avec elle", a reconnu le directeur du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. Les éléments de vidéo-surveillance qui avaient pu être exploités n'avaient pas corroboré les dires de l'adolescente.

    A quoi ses "agresseurs" auraient-ils pu voir qu'elle était juive? Portait-elle un bijou religieux visible? 

  • Cécilia Ciganer vagabonde en Suisse

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    La presse hexagonale est prête à officialiser la séparation du couple présidentiel. Les rédactions sont dans les starting-blocks. Les journalistes français attendent un communiqué de l'Elysée ou une déclaration de Cécilia Sarkozy pour faire leurs gros titres. «Les pages sont déjà», montées confirme le rédacteur en chef d'un grand magazine. L'info devait tomber vendredi, puis dimanche, puis rien.

    Deux nuits à la Réserve

    Les journalistes français ont traqué "la première dame de France" jusqu'à Genève où elle s'est, vérification faite, réfugiée il y a trois semaines. Protégée par ses gardes du corps, elle a effectivement passé deux nuits à l'hôtel la Réserve alors qu'enflait la polémique sur le rôle qu'elle avait joué lors de la libération des infirmières bulgares. Il n'est pas exclu qu'elle y soit retourné depuis ou qu'elle ait prévu d'y séjourner à nouveau. Ces derniers jours, en tout cas, elle n'était pas sur les bords du Léman mais à Londres.

    Ce n'est pas la première fois que Cécilia Sarkozy vient se mettre au vert à Genève. Est-ce suffisant pour donner corps à la rumeur qui enfle dans l'entourage présidentiel? Le Canard enchaîné a lâché hier que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, «a fait chercher dans les annales quels sont les présidents français ou étrangers qui ont divorcé» en cours de mandat.

    Des absences embarrassantes

    C'est que les absences de "la première dame de France" commencent à poser de sérieux problèmes aux services du protocole. On l'a vu aux Etats-Unis, où Cécilia a boudé la soirée chez les Bush en prétextant un mal de gorge. On l'a encore vu il y a quelques jours puisqu'elle a refusé de se rendre en Bulgarie où elle était pourtant très attendue.

    Les ennuis de couple du président français ne sont plus du domaine de la sphère privée. Pourtant, la presse française ne sait toujours pas comment les aborder. Une question d'éthique? Pas seulement. Les patrons de presse sont tous amis avec le président. Tant que l'info n'est pas officielle, elle n'existe pas. Cécilia Sarkozy et Nicolas Sarkozy ne vivent plus sous le même toit. Est-ce suffisant pour pouvoir parler de séparation? Quelques journaux commencent à s'y aventurer. Beaucoup attendent une «permission» élyséenne pour pouvoir l'écrire. D'autres spéculent encore sur un nouveau rabibochage de dernière minute.

    (La Tribune de Genève)

  • La Cité de l'immigration se visite le soir et en catimini!

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    Vraiment crépusculaire... e848e39d5aba2909772ee3f1520c06de.jpg
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    Cette Cité semble avoir aussi pour vocation la lutte contre l'antisémitisme à en juger par les caricatures de "La Libre Parole" *

    La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, c'était « son » projet. Jacques Chirac devait initialement s'y rendre aujourd'hui. Mais sa visite a été reportée « au début de la semaine prochaine », a annoncé, hier, son entourage.

    La raison de ce changement d'agenda n'a pas été précisée. Ses collaborateurs avaient expliqué par avance que l'ancien président souhaitait « manifester son intérêt pour un monument qu'il a voulu » mais en aucun cas « à prendre la parole sur des sujets d'actualité ». En plein débat sur le projet de loi sur l'immigration et sur les tests ADN, Chirac ne s'est pas encore exprimé. Venir à la Cité de l'immigration c'était offrir à la presse l'occasion de l'interroger sur le sujet et d'attiser la polémique, l'ancien chef de l'Etat n'appréciant guère ces tests ADN.

    Hier, l'institution a été inaugurée dans la discrétion. Seul membre du gouvernement présent : Christine Albanel, ministre de la Culture, s'est rendue sur place vers 19 heures et a visité seule le musée, toutes portes fermées...

    Les socialistes François Hollande et Bertrand Delanoë ont profité de leur venue au palais de la porte Dorée (Paris XIIe ) pour dire tout le mal qu'ils pensent du projet de loi. Le maire de Paris a condamné une politique gouvernementale « alimentant la tentation de faire de l'étranger un bouc émissaire ». Le premier secrétaire du PS a fustigé la droite qui a, selon lui, « raté deux occasions : l'inauguration de cette Cité et le projet de loi sur l'immigration ». Ironisant sur l'embarras au gouvernement, Hollande a en outre rendu un vibrant hommage à... Chirac ! Hier, du côté du gouvernement, l'heure était à l'apaisement après les sorties de Fadela Amara, qui avait jugé « dégueulasse » l'instrumentalisation de l'immigration. Propos qui avaient suscité un tollé dans la majorité, certains députés réclamant sa démission.

    François Fillon, a reçu la secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville Fadela Amara pour l'assurer de sa « confiance », puis Patrick Devedjian... Le secrétaire général de l'UMP, qui avait estimé que les propos de la secrétaire d'Etat « injuraient » les députés de la majorité, a annoncé ensuite qu'il allait « inviter Fadela Amara à un petit déjeuner à la direction de l'UMP ». « Nous parlerons parce que, finalement, le fond du problème est sans doute là : on ne se connaît pas assez », a-t-il ajouté.

    Mais qu'ils fassent donc connaissance, entre gens de l'anti-France!


    L'incident semble donc clos... Mais voilà que le président doit gérer ses propres amis : Enrico Macias, dans une interview à « 20 Minutes », espère que « Nicolas Sarkozy reviendra sur cette idée honteuse » des tests ADN...Il a confié (sur RTL matin) "que le président n'était pas d'ailleurs pas éloigné de cette vue..."

    Il ne manquait plus que le grain de couscous de Gaston Ghrenassia, dit Enrico Macias, le célèbre chanteur pied-noir d'origine juive.

     

     

    * La Libre Parole Illustrée fut un supplément hebdomadaire illustré du quotidien La Libre Parole fondé par Édouard Drumont (1844-1917), auteur du livre à succès La France Juive. La Libre Parole et sa version satirique s'emploient à dénoncer les scandales du Panama et des « Chemins de Fer du Sud ». La Libre Parole Illustrée comprend 220 numéros entre le 17 juillet 1893 et le 25 septembre 1897. Principal organe de diffusion d'images antisémites, antiparlementaires et nationalistes, il comprend une caricature hebdomadaire politique en Une, et diverses illustrations de mode ou d'humour,  des chroniques et des petites annonces en pages intérieures. La revue s'appuie sur quelques dessinateurs dont on retrouve la signature sur de longues périodes comme J. Chanteclair (alias Lucien Emery), Donville, Gravelle, H de Sta, Courtet et Maillotin. Elle fait appel à plus de cinquante illustrateurs et parmi eux, exceptionnellement, les célèbres Willette, Jacques Villon ou encore Charles Huard.

    (Source: WIKIPEDIA pour "La Libre Parole ")

     

     

     

  • La risée de la presse russe!

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    Le brun et le blond
    Nicolas Sarközy s'est attiré les moqueries de la presse russe jeudi au lendemain de sa première visite officielle à Moscou, qui n'a débouché sur aucun résultat concret, notent plusieurs journaux.

    "Sarkozy s'est réveillé et a vu la Place Rouge", ironise le journal Gazeta comme quasiment l'ensemble de la presse, le président français s'étant félicité devant Vladimir Poutine de s'être réveillé sur la Place Rouge, alors que l'hôtel dans lequel il avait dormi ne s'y trouvait pas! 

    "Cela fait très longtemps que j'avais envie de venir ici. Se réveiller sur la Place Rouge, ce n'est pas rien pour moi", avait déclaré M. Sarkozy en arrivant au Kremlin le lendemain matin...

    "On a commencé à se demander où le président Sarkozy avait bien pu se réveiller pour voir alors la Place Rouge", se moque même le journal d'opposition Kommersant, rappelant que l'hôtel National, où logeait M. Sarkozy, est certes proche de la Place Rouge mais que celle-ci n'est pas visible de ses fenêtres.

    "On peut voir la Place Rouge depuis la fenêtre du Mausolée (de Lénine, au milieu de la place). Mais le Mausolée n'a pas de fenêtre", ajoute-t-il.

    Inhabituellement féroce, la presse russe s'attache essentiellement à des détails comme les mimiques du président français, le fait qu'il ait tutoyé M. Poutine ou qu'il porte des chaussures à talonnettes.

    Elle note cependant aussi le pragmatisme de M. Sarkozy, soucieux de montrer que "l'amitié" franco-russe ne s'est pas arrêtée avec le départ de Jacques Chirac, son prédécesseur à l'Elysée, qui était un allié du président Poutine en Europe.

    "Le Kremlin et la vision de la Place Rouge lui ayant donné des ailes, Sarkozy a parlé lors de la conférence de presse du souhait des investisseurs français d'entrer dans le capital de Gazprom", le géant gazier russe, poursuit Nezavissimaïa Gazeta, titrant: "Rêves et fantaisies de Nicolas Sarkozy".

    Les déclarations du président Sarkozy sur Gazprom "constituent la principale sensation de la visite", écrit le quotidien économique RBK Daily, avant d'ajouter que "l'entrée du capital français dans le secteur énergétique russe n'est pas pour demain".

    "Les négociations à Moscou entre les présidents russe et français ont montré que les relations entre ces pays vont se construire sur des bases pragmatiques", écrit le journal des affaires Vedomosti.

    "Il n'y a eu aucun résultat", note-il cependant, évoquant l'absence d'annonces concrètes, sur l'Iran, le Kosovo ou la coopération économique.

    Le journal Izvestia, ouvertement pro-pouvoir, se moque pour sa part des "avances" du président Sarkozy à son homologue russe, et relève la froideur de ce dernier.
    Il a réussi à ridiculiser la France!


     

  • CLEARSTREAM : IMAD LAHOUD N'A JAMAIS RENCONTRE VILLEPIN

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    Imad Lahoud

    Personnage clé de l'affaire Clearstream, Imad Lahoud est soupçonné d'avoir fait figurer sur des listings informatiques les noms de plusieurs personnalités du monde politique. Ces faux documents les désignaient comme détenteurs de comptes bancaires secrets.

    Dominique de Villepin, mis en examen notamment pour « complicité et dénonciation calomnieuse » dans le dossier Clearstream, du nom d'une chambre de compensation dans laquelle des personnes ont été accusées (à tort) de détenir des comptes occultes, est entendu aujourd'hui à nouveau par les juges d'Huy et Pons. Les magistrats veulent savoir si l'ancien Premier ministre n'a pas voulu déstabiliser Nicolas Sarkozy dans ce dossier, et s'il n'était pas en relation avec le falsificateur présumé des listings Clearstream, l'homme d'affaires et informaticien Imad Lahoud. Ce dernier nie être l'auteur des CD-Rom comportant les noms de personnalités politiques soupçonnées de disposer de comptes bancaires occultes. Documents qui se sont révélés être des faux. Il nous livre sa version des faits.

    Avez-vous rencontré Dominique de Villepin ?

    Imad Lahoud. Non, nous ne nous sommes jamais rencontrés comme la rumeur le laisse entendre. Ce sont de pures élucubrations. Les policiers n'ont trouvé aucune trace de conversation ou de contact entre lui et moi.


    Un témoin a pourtant expliqué que Dominique de Villepin était intervenu pour vous rendre service.

    C'est faux. Je ne connais pas les motivations de François Gontier (président de l'entreprise Duc). Il a expliqué à la justice que Dominique de Villepin était intervenu pour obtenir une place au lycée français de Beyrouth pour ma nièce. Les vérifications de la police ont une nouvelle fois prouvé que tout ceci était faux.

    François Gontier dit que Dominique de Villepin a aidé votre épouse à travailler dans un ministère ?

    Ma femme, inspectrice des finances, a été recrutée au cabinet de Philippe Douste-Blazy (à l'époque ministre des Affaires étrangères). Elle avait été recommandée par son ancien patron Eric Woerth (actuel ministre du Budget) et non pas par Dominique De Villepin. Je dois dire qu'en pleine tourmente de l'affaire Clearstream l'année dernière Philippe Douste-Blazy nous a invités, ma femme, mes enfants et moi-même, à passer un week-end à Toulouse. C'était très gentil de sa part. Cela m'a permis de penser à autre chose. Mais je vous précise qu'avant ce week-end je n'avais jamais rencontré Philippe Douste-Blazy.

    Comment expliquez-vous que vous faisiez partie, comme l'ancien Premier ministre, « du club des Blackberry » ?

    Jean-Louis Gergorin (ex-vice président d'EADS, considéré comme le corbeau dans l'affaire) était terriblement paranoïaque. Il enquêtait sur la mort de Jean-Luc Lagardère depuis des semaines. Il pouvait débarquer chez moi à 22 heures, faire couler l'eau dans ma salle de bains et me parler à voix basse de peur d'être écouté par des oreilles indiscrètes. Il vivait encore en pleine guerre froide. Dans un souci de discrétion, Jean-Louis Gergorin avait donc distribué des téléphones « Blackberry » à une dizaine de personnes dont le général Rondot (ancien conseiller spécial du ministre de la Défense). J'en avais reçu un. Dominique de Villepin aussi. Mais cela, je ne le savais pas.

    Vous aviez des contacts avec les renseignements généraux ?

    J'ai effectivement rencontré une dizaine de fois Brigitte Henry (ancienne fonctionnaire des renseignements généraux). Elle est venue dîner chez moi avec sa mère. Elle voulait adopter un enfant au Liban. J'ai même organisé un déjeuner entre Gergorin et Brigitte Henry car elle cherchait du travail à l'époque. J'étais en revanche très proche de François Casanova, un commandant des RG, décédé aujourd'hui. Nous nous voyions souvent. On parlait de tout et de rien. Brigitte Henri et François n'ont jamais eu aucun rôle dans l'affaire Clearstream.

    Etes-vous l'auteur des faux fichiers ?

    Non. Des éléments apparaîtront bientôt dans le dossier. Ils révéleront qu'une personne a falsifié les listings sous la dictée de Jean-Louis Gergorin.

    Etes-vous le scribe ?

    Non. Je pense plutôt que Gergorin a employé pour cela un cabinet d'intelligence économique.

     

  • Justice est faite - 30 ans plus tard

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    Jean-Maurice Agnelet, l'assassin d'Agnès Le Roux 
    La cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône a condamné jeudi Jean-Maurice Agnelet à vingt ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa maîtresse Agnès Le Roux, héritière d'un casino de la Côte d'Azur disparue depuis 1977, à l'âge de 29 ans.

    La Cour, à la majorité des dix voix, a reconnu Jean-Maurice Agnelet coupable de meurtre avec préméditation et a suivi les réquisitions de l'avocat général Pierre Cortès.

    "La cour vous condamne à la peine de vingt années de réclusion criminelle", a déclaré le président, ordonnant un mandat de dépôt.

    Jean-Maurice Agnelet, 69 ans, a gardé un visage impassible à l'énoncé du verdict. La famille Le Roux a accueilli la sentence avec émotion. La mère d'Agnès, Renée Le Roux, et ses autres enfants, les larmes aux yeux, se sont embrassés.

  • "Shibboleth", l'étrange crevasse de la Tate Modern de Londres

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    La crevasse "Shibboleth"
    La crevasse qui est "apparue" cette semaine dans le sol en béton de la Tate Modern de Londres a fait trois premières victimes, a annoncé mercredi la direction du musée.

    Trois personnes qui s'étaient approchées trop près de la crevasse - une installation de l'artiste colombienne Doris Salcedo- ont trébuché lundi soir et ont dû recevoir des soins du personnel du musée.

    "Ils ont été pris en charge immédiatement par le personnel de sécurité du musée qui a reçu une formation de secourisme mais ils n'ont pas été sérieusement blessés", a indiqué une porte-parole du musée à l'AFP.

    La Tate Modern a inauguré lundi une nouvelle installation dans le vaste Turbine hall qui consiste en une crevasse de 167* mètres de long symbolisant la fracture entre les Blancs et le reste de l'humanité, selon l'artiste.

    Le musée met en garde contre les risques encourrus à visiter cette installation dans un dépliant consacré à l'oeuvre, mais ne prévoit pas d'installer de barrières de sécurité qui pourraient nuire à la perception de l'oeuvre.

    L'installation, baptisée "Shibboleth" est "un espace négatif. Il évoque le trou de l'Histoire qui marque la différence sans fond qui sépare les Blancs des non-Blancs", a indiqué lundi l'artiste qui vit à Bogota, lors de la présentation de son oeuvre.

    Quelque 23.000 personnes ont visité l'installation de Doris Salcedo au cours des deux premiers jours où cette oeuvre était visible gratuitement par le grand public.
    Pour en savoir davantage sur "Shibboleth", mot hébreu, cliquez sur ce lien:
    * 167 est un nombre premier, ce qui doit avoir une signification ésotérique ou kabbalistique?
     

  • Le Musée du Crépuscule...

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    Il a fallu plus de quinze ans pour qu'elle voie le jour. La Cité nationale de l'histoire de l'immigration ouvre aujourd'hui à Paris. Films, photos, sons retracent l'arrivée en France, depuis le XIXe siècle, de ces hommes, femmes et enfants venus d'ailleurs... Un site pensé sous la gauche( Jospin) et créé par la droite (Chirac),  une Cité née du rêve d'un fils d'immigré algérien, Zaïr Kedadouche (devenu inspecteur général de l'Education nationale).

    "Ces exilés se sont retroussé les manches dans les mines du Nord, sont morts pour la nation lors des guerres mondiales, ont fait tourner les usines dans l'Hexagone des Trente Glorieuses ou ont mis au monde Michel Platini, Zinedine Zidane et Nicolas... Sarkozy." Et les Français racistes les regardaient travailler en se tournant les pouces, tandis que les troupes d'Outre-Mer (film: Indigènes!) sauvaient la patrie! Que de contre-vériés haineuses!

    Ils sont surtout venus pour ne pas crever de faim dans leurs villages ou leurs bleds, ou encore pour échapper à la justice de leur pays. Ils ne sont pas venus par amour de la France, ni "importés" par la République comme ON veut le faire croire aux enfants et aux ignorants,  ils sont venus chez nous contraints et forcés par la nécessité de survivre, eux et leur nombreuse famille. Ils devraient dire merci à la France qui les a généreusement accueillis dans leur détresse au lieu de la critiquer sans cesse ou même de cracher sur notre Patrie. D'où ils venaient, il n'y avait pas de pain, pas de travail, pas d'écoles, pas d'hôpitaux, pas d'aides sociales, pas de retraites, il n'y avait aucun avenir possible pour les plus démunis. Que les descendants d'immigrés s'en souviennent! La mémoire de l'Immigration n'est pas à sens unique.

    Il vaudrait mieux d'ailleurs parler des vagues successives d'immigration plutôt que de l'Immigration: il y a eu en effet différents types d'immigrants sur le territoire français. Les immigrés venant des pays d'Europe, d'origine chrétienne, en particulier les Polonais et les Italiens, puis les Espagnols et les Portugais, se sont très rapidement intégrés et ont été respectueux des lois de la République laïque. Il n'en va pas tout à fait de même, qui pourrait le nier, avec les immigrés et enfants d'immigrés de la dernière génération en provenance de pays musulmans, ex-colonies françaises, Maghreb ou Afrique sub-saharienne, qui sont issus d'autres cultures religieuses et sociales que celle d'Europe. Ils rencontrent des problèmes d'intégration dans la communauté nationale, même si celle-ci s'efforce de respecter leurs différences. N'oublions pas non plus l'immigration chinoise, qui augmente chaque année...

    "Ils ont été accueillis les bras ouverts ou ont subi les replis xénophobes, refoulés parfois jusque dans leur pays d'origine. Intégrés ou exclus, alimentant souvent les fantasmes de « l'étranger qui fait peur », les immigrés et leurs enfants ont marqué l'histoire de France depuis deux siècles. La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, qui ouvre ses galeries aujourd'hui au palais de la porte Dorée à Paris (XIIe), entend « faire connaître et reconnaître l'apport » à notre pays de ces gens venus d'ailleurs."


    "C'est une inauguration discrète qui s'annonce, sans le chef de l'Etat, ni Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale, passé le découvrir en catimini lundi. Voulue par Sarkozy, la création de ce portefeuille avait d'ailleurs provoqué la démission au printemps de huit universitaires de renom des instances de ce lieu de mémoire. L'ancien président, Jacques Chirac, qui avait porté le projet lorsqu'il était à l'Elysée, viendra toutefois le visiter demain. Pour le reste, le contexte politique ne se prête guère aux grandes cérémonies officielles. La mise en lumière du musée intervient en pleine polémique sur le projet de loi de Brice Hortefeux, et surtout ses amendements concernant les tests ADN pour les candidats au "regroupement familial" (ou tribal!)"

    "Dernier tollé en date hier, lorsque l'ex-socialiste Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, a jugé « dégueulasse » d'« instrumentaliser l'immigration » avec les tests ADN."

     "Conçue comme outil culturel et éducatif, boudée pour l'heure par les sommets de l'Etat, cette cité est encore rattrapée par la politique. Ce matin, elle va servir de tribune au maire de Paris (PS), Bertrand Delanoë, qui a prévu d'y tenir un discours « très critique » sur l'actuelle gestion gouvernementale de l'immigration."

    Maintenant, nous attendons les Turcs, asiates et islamistes...

     

  • "UNE MISSION PRIMORDIALE"

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    Guy Parayre
    Le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Guy Parayre, demande aux gendarmes d'intensifier la lutte contre l'immigration irrégulière dans une note adressée aux 22 commandants de région de métropole, a-t-on appris mercredi à la direction de la gendarmerie.

    L'Humanité publie mercredi le texte de la copie (datée du 7 septembre) de cette note, adressée pour information au préfet de police de Paris et aux préfets des 22 régions administratives de métropole.

    Dans cette note à ses 22 commandants de région de gendarmerie, le général Parayre souligne qu'"au terme des premiers mois de l'année, 67 groupements (échelon de commandement au niveau du département) de 17 régions sont en deçà de leurs objectifs annuels". Le directeur de la gendarmerie ajoute que la "lutte contre l'immigration irrégulière, sous tous ses aspects, doit constituer un réel axe d'effort et donner lieu à l'élaboration de véritables plans d'action".

    Le général Parayre demande notamment la mise en place, au niveau des groupements de gendarmerie, de "cellule de lutte contre l'immigration irrégulière" composée de gendarmes "ayant une compétence et une motivation dans ce domaine". "Les contacts avec les bureaux des étrangers des préfectures, les inspections du travail et les organismes et bailleurs sociaux devront être particulièrement recherchés", écrit le patron de la gendarmerie.

    Il souhaite également l'intensification de la surveillance des axes de circulation routiers et ferroviaires et un "effort particulier" dans le domaine de la lutte contre le travail illégal des étrangers en situation irrégulière. Le directeur de la gendarmerie écrit par ailleurs "qu'il pourra être fait appel, en substitution des gendarmes mobiles, au concours de réservistes, retraités de l'arme, et de gendarmes adjoints volontaires, confirmés dans l'emploi", pour des escortes d'"étrangers en situation irrégulière (Esi) à partir des centres de rétention administrative (CRA)".

    Dans ce cas, ces réservistes "devront toutefois être systématiquement placés sous les ordres d'un sous-officier d'active", précise le général dans sa note. L'appel éventuel à des réservistes a pour "objectif, explique le directeur de la gendarmerie, de libérer les unités territoriales (brigades, groupements) de ces déplacements consommateurs de moyens et de personnels et de leur permettre ainsi de réorienter leur activité missionnelle dans le domaine de la lutte contre l'immmigration irrégulière".

    La gendarmerie fait régulièrement appel à sa réserve opérationnelle, qu'il s'agisse de retraités ou de gendarmes adjoints volontaires, pour la renforcer dans certaines de ses missions (transfèrements de détenus condamnés ou en détention provisoire, participation au service d'ordre de grands rassemblements tels des concerts géants ou le Tour de France).

    Le général Parayre demande à ses commandants de région de "formuler" auprès de la direction générale "les besoins supplémentaires que vous estimeriez nécessaires pour l'accomplissement de cette mission primordiale".
    Nous espérons qu'ON ne mettra pas de bâtons dans les roues du général Guy Parayre. Il n'est que temps en effet de lutter contre l'immigration irrégulière, bien que le temps perdu ne se rattrape jamais...   

  • Vladimir Poutine n'a rien cédé à Nicolas Sarkösy

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    Dans la datcha de Poutine à Novo Ogarevo le 9 octobre 2007
    Le président français Nicolas Sarkozy (accompagné de Jean-David Levitte, son ami et conseiller diplomatique qui préfère rester dans l'ombre...) a achevé mercredi sa première visite à Moscou sans avoir infléchi la position de son homologue Vladimir Poutine sur des dossiers brûlants comme l'Iran, malgré les efforts déployés par les deux pays pour lever leurs incompréhensions.

    Après un dîner mardi soir dans une résidence de la banlieue moscovite, les deux chefs d'Etat se sont retrouvés mercredi au Kremlin pour un nouvel entretien ponctué d'une conférence de presse qui a laissé paraître au grand jour leurs différences, notamment sur le nucléaire iranien.

    Comme il l'avait fait la veille devant la presse française, Nicolas Sarkozy a confié mercredi avoir noté "une certaine convergence" sur ce dossier, où la Russie s'oppose, contrairement à la France, à l'adoption de nouvelles sanctions onusiennes pour empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique.

    Loin de toute convergence, Vladimir Poutine a lui redit, devant son homologue, la position ferme de son pays, assurant ne pas avoir "d'informations selon lesquelles l'Iran aspire à produire des armes nucléaires".

    "Nous n'avons pas de telles données objectives, c'est pourquoi nous partons du principe que l'Iran n'a pas de tels plans", a poursuivi le président russe, assurant toutefois partager les "préoccupations" de ses partenaires.

    "Il peut y avoir des divergences d'analyse. Sur "ils la font", je crois que tout le monde est d'accord. Est-ce qu'ils vont l'utiliser, c'est une question d'analyse", a répondu le président français à propos de la bombe iranienne. "Ce qui est important, c'est la volonté de coopérer", a-t-il insisté.

    Sur le Kosovo, autre pomme de discorde, M. Sarkozy a jugé "très important que l'Europe reste unie et que la discussion reste ouverte avec nos amis russes sur cette question" afin de trouver une "solution qui n'humilie personne".

    Allié traditionnel de la Serbie, Moscou refuse l'indépendance du Kosovo que soutient la France. La "piste" dont a fait état mardi soir Nicolas Sarkozy pour "rapprocher les points de vue" n'a pas été évoquée publiquement mercredi.

    Si elles sont restées éloignées sur ces dossiers, la France et la Russie ont à l'inverse loué leur partenariat sur le plan économique, notamment en matière d'espace, d'aéronautique et d'énergie.

    Assurant qu'il n'y aurait "pas de protectionnisme côté français", le président Sarkozy a ajouté que des investisseurs français étaient disponibles pour "entrer dans le capital" du géant gazier russe Gazprom. "Pas de tabou, pas de limite" en la matière, a-t-il insisté, juste "transparence et réciprocité".

    Pour sa part, Vladimir Poutine a assuré que les entreprises françaises avaient "la possibilité" de travailler en Russie.

    Sur la question délicate des droits de l'Homme, thème de la plupart des critiques qu'il a adressées ces derniers mois à la Russie, M. Sarkozy a indiqué avoir fait valoir à M. Poutine ses convictions "avec franchise".

    Il "m'a répondu avec la même franchise parce que nous considérons que l'amitié consiste à se dire les choses", a ajouté M. Sarkozy.

    Le président français a ensuite rencontré des représentants d'ONG russes, dont Memorial, qui dénonce les violations des droits de l'Homme en Tchétchénie. Interrogé lors de la conférence de presse sur cette initiative, le président russe a estimé qu'il n'y voyait "rien de condamnable".

    S'il a répété que "la France ne souhaite donner de leçon à personne", le président français a, avant de rejoindre le Kremlin, vanté les mérites de la démocratie devant des étudiants de l'université Bauman à Moscou.

    "C'est tellement mieux de vivre dans une démocratie", s'est-il exclamé en réponse à une question sur l'arrestation en France en janvier du milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov dans le cadre d'une affaire de prostitution.

    "Un pays où la justice n'est pas indépendante, ce n'est pas un pays libre", a noté le président français. "Vous connaîtrez cela un jour, c'est ce que je vous souhaite", a-t-il lancé aux jeunes Russes
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  • L'incroyable histoire de Mario Capecchi, prix Nobel de médecine

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    Mario Capecchi, né à Vérone le 6 octobre 1937, a fêté son soixante-dixième anniversaire deux jours avant d'apprendre qu'il était lauréat du prix Nobel de médecine, avec Sir Martin Evans (Grande-Bretagne) et Oliver Smithies, citoyen américain comme lui. Au delà de ses travaux sur l'inactivation d'un gène chez la souris, le professeur Capecchi, de l'université d'Etat de l'Utah, est lui-même un phénomène exceptionnel. Sa biographie est un véritable roman!

     

    Dans un entretien (au téléphone) avec Vittorio Zucconi, envoyé spécial à Washington du quotidien italien La Repubblica, il raconte comment, enfant errant réduit à vivre de rapines pendant la guerre en Italie, il a été sauvé par miracle et a connu la destinée d'un grand scientifique.

    Alors qu'il n'avait "pas encore cinq ans", son père "a été officiellement déclaré disparu" et sa mère "a été arrêtée en plein jour par la Gestapo et déportée à Dachau comme opposante politique". "Quand les lois raciales furent adoptées en Italie", elle avait commencé "à écrire et faire circuler des opuscules anti-fascistes et anti-allemands", rappelle-t-il. Son père avait été enrôlé dans l'aviation et envoyé en Afrique.

    Confié par son père à une famille de paysans du Haut-Adige, il est "chassé" par celle-ci au bout d'un an. L'argent qu'avait donné son père s'était "épuisé". "Je me souviens avoir erré sur les routes entre Bolzano et Vérone et avoir rencontré une bande d'enfants qui, comme moi, n'avaient plus de parents et cherchaient de quoi manger ici et là, explique-t-il. Nous volions tout ce que nous trouvions tout en descendant vers le sud".

    En 1945, il se retrouve dans un lit d'hôpital à Reggio d'Emilie, atteint du typhus. C'est là qu'il retrouve sa mère. "Elle avait survécu. Quand les Américains avaient libéré le camp de Dachau, elle était rentrée en Italie et s'était mise à ma recherche. Un jour, elle est apparue au pied de mon lit. Je venais d'avoir huit ans."

    Sitôt réunis, la mère et le fils émigrent aux Etats-Unis. Ils y retrouvent Henry, un oncle. Installé à Princeton, celui-ci enseignait à la faculté de physique. "A cette époque, Einstein y était aussi, et je me souviens de l'avoir vu", raconte Mario Capecchi, qui se rappelle aussi qu'un jour après son arrivée aux Etats-Unis il entrait "en classe élémentaire". "Je ne comprenais strictement rien. En plus, je savais à peine lire, je n'étais qu'un enfant des rues."

    Le reste de cette histoire rocambolesque d'un prix Nobel américain d'origine juive est dans les biographies officielles, conclut La Repubblica  : le lycée à New York, l'université dans le petit collège libéral d'Antioch, dans l'Ohio, où il obtient un diplôme de chimie et physique, puis la découverte de la biologie moléculaire, l'admission à Harvard et la rencontre avec un autre lauréat du prix Nobel, James Watson, père de la génétique moderne et découvreur de la "double hélice" de notre ADN, le secret de la vie.

     

  • La torture en Afrique

    Les femmes qui s'opposent au régime du président zimbabwéen Robert Mugabe sont régulièrement torturées et victimes d'abus sexuels de la part des forces de sécurité, a dénoncé un important groupe de défense des droits dans un rapport publié mardi.

     

    "Beaucoup d'entre nous ont été détenues plus d'une fois et ont subi des abus extrêmes de la part des agents de l'Etat", a souligné Jenni Williams, dirigeante de Femmes du Zimbabwe debout (Woza), en présentant ce rapport à Johannesburg.

    "Menaces de la police, insultes par un officier de police, détentions arbitraires, traitements dégradants et humiliants ont tous été fréquemment rapportés, mais les agressions, les tortures psychologique et physique étaient aussi très importantes", a-t-elle précisé, en détaillant les résulats d'une enquête menée auprès de plus de 2.000 militantes de Woza, qui revendique 55.000 membres.

    Les trois-quarts des femmes interrogées ont fait état d'insultes ainsi que de traitements humiliants et dégradants, tandis que la moitié ont indiqué avoir fait l'objet d'agressions et de torture psychologique.

    Le leader de l'opposition Morgan Tsvangirai et des dizaines de ses partisans avaient été violemment frappés par les forces de l'ordre au mois de mars, alors qu'ils tentaient de participer à un rassemblement de prière.

    Une militante de Wosa, Clarah Makoni, s'est effondrée en larmes en racontant sa détention en avril, alors qu'elle portait à manger à des amis participant à une manifestation contre les coupures d'électricité.

    "J'avais peur, très peur. Je n'avais jamais senti autant d'agressivité", a déclaré à l'AFP cette jeune fille de 19 ans, originaire de Harare.

    "J'ai été battue, j'ai reçu des coups de pieds et été torturée par la police  Au bout de plusieurs heures, on m'a dit de revenir au poste de police le lendemain parce que je ne pouvais être arrêtée en raison de mon âge. Quand j'y suis retournée, j'ai été encore battue et torturée jusqu'à en être malade."

    "J'ai été transférée à Bulawayo (sud), là où ils torturent des gens (centre de torture de Fairbridge) et où j'ai été torturée pendant des heures. J'ai été fouettée alors que j'étais allongée à plat ventre. Ensuite, ils m'ont mis dans une pièce pleine de glace."

    Puis elle s'est vu ordonner de traverser une clôture électrique pour rentrer chez elle, à plus de 400 km...

    OUT OF AFRICA! 

  • Che Guevara: héros de tee-shirt et vrai bourreau

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    Le culte du Che à La Havane en 2007
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    Photo du Che, âgé de 35 ans, prise à La Havane en 1963 par René Turri

    La vie d'Ernesto Guevara de la Serna, dit "Che", nourrit toujours une suite de controverses entre ses partisans et ses adversaires. La prolifération d'ouvrages historiques, de pamphlets et d'hagiographies n'y change rien, au contraire : les faits les plus simples de l'existence du "guérillero héroïque", selon la mythologie officielle cubaine, semblent devenus définitivement incertains

    Compagnon de route du Parti communiste guatémaltèque en 1953-1954, Che, selon les archives du comité central du Parti communiste d'Union soviétique, adhère en 1957 en compagnie de Raul Castro au PSP, le parti des communistes cubains. Mais pour beaucoup d'historiens, il n'a jamais fait acte d'adhésion, se contentant d'être un acteur du rapprochement du castrisme avec le PSP, une fois le pouvoir conquis à La Havane. Seule certitude : il a quitté Cuba lorsque Fidel Castro crée formellement le Parti communiste cubain en octobre 1965.

     Che relate, dans un passage de son journal de la guérilla censuré par les autorités cubaines, qu'il s'est porté volontaire pour réaliser la première exécution décidée par les guérilleros et qu'il a tiré une balle de revolver dans la tête d'un condamné. Devenu, après la victoire des barbudos, commandant en chef de la caserne havanaise de la Cabana, il a mis en œuvre plus du quart des six cents exécutions capitales de l'année 1959.

  • Une collégienne juive dit avoir été agressée au cutter

    La police a reçu lundi 8 octobre la plainte d'une collégienne juive de 13 ans affirmant avoir été légèrement blessée avec un cutter par trois voleurs qui s'en ont pris à elle en préjugeant de sa richesse du fait de sa confession, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

     

    L'adolescente a été victime de deux éraflures au visage, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVA).

    Selon le témoignage de la victime présumée, l'agression s'est déroulée lundi à 17H30 dans l'escalier du métro Eglise de Pantin.

    Une enquête a été confiée à la Sûreté départementale qui doit entendre mercredi l'adolescente, dont le témoignage a été reçu au commissariat de Pantin.

    Selon le BNVA, qui dénonce régulièrement des atteintes aux juifs sur la voie publique par des personnes "qui imaginent que le juif est mieux nanti", les trois agresseurs de la collégienne, "de type maghrébin et africain", "lui ont demandé si elle était juive", puis ont ajouté: "tu es juive, les juifs sont riches", en proférant des menaces de mort, avec un cutter.

    "Ils ont fouillé dans son cartable, et ne trouvant rien d'intéressant, ils l'ont jeté et se sont enfuis", selon le BNVA.

    "Le citoyen juif demeure une cible sensible du fait des préjugés antisémites qui sont désormais ancrés dans une frange importante de notre société", a déploré mardi Sammy Ghozlan, porte-parole du BNVA.

    Depuis le 1er janvier 2007, le BNVA a recensé en France 305 actes d'agressions (injures, violences...), tournés essentiellement contre des personnes de cette communauté, de plus en plus rarement contre des bâtiments. Dans "quelques dizaines de cas", l'agression a été physique, selon le BNVA.

    (Source: LE MONDE)

     Une affaire étrange... que nous déplorons, si elle est exacte, comme nous déplorons toutes les agressions dont sont victimes les Français, riches ou pauvres, du fait de voyous immigrés et racistes.

  • "L'immense part de mondanités" de Rachida Dati

     

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    La lecture de La Gazette du palais ou de Actualité juridique ne suffisent plus pour suivre l'actualité de la chancellerie. Les magistrats, les avocats - et les journalistes - doivent aussi surveiller dans les kiosques les couvertures des magazines Gala, VSD ou même de Point de vue, pour y voir la garde des sceaux. Rachida Dati est partout.

     


    Au bureau de presse du ministère, les "covers" sont encadrées. Leur ministre est bien vendue et elle fait vendre. Les trois heures consacrées à la ministre de la justice par Michel Drucker, dimanche 7 octobre sur France 2, sont la consécration d'une stratégie de communication et de personnalisation de la fonction, qui laisse pantois et perplexes les milieux judiciaires.

    Le survol du magazine Point de vue a inspiré à l'avocat général à la cour d'appel de Paris, Philippe Bilger, une lettre à sa ministre dans laquelle il exprime son soutien à sa politique pénale et sa gêne devant "cette immense part de mondanité et de publicité qui vous voit conviée en qualité de garde des sceaux".

    M. Bilger, qui avait affiché ses réserves sur le site Internet du Nouvel Observateur à propos de la "chouchou du couple présidentiel", récidive sur son blog à la vue de cette soirée de Bernard Arnault, le patron du groupe de luxe LVMH, pour les 60 ans du couturier Dior : "Cet immense et contrasté paysage judiciaire n'est-il pas, avec son intensité dramatique, trop lourd pour pouvoir supporter un garde des sceaux qui s'adonnerait, sous notre regard de professionnels et de citoyens, à des incursions festives sans commune mesure avec la grandeur de sa charge et l'honneur de notre métier ?"

    Le clou du dimanche chez Michel Drucker était le témoignage de Nicolas Sarkozy sur sa ministre et amie. Le président de la République racontait tranquillement qu'elle avait pleuré "toute la journée" quand il lui avait appris qu'il la nommait ministre. Au passage, le président comparait les magistrats de la Cour de cassation à des "petits pois", qui "se ressemblaient tous".

     

    Le service de communication du ministère de la justice grossit de jour en jour. La chancellerie a désormais un porte-parole, Guillaume Didier, qui tient un point presse hebdomadaire, où il se perfectionne en langue de bois. Et qu'on peut revoir sur le site Internet du ministère.

    Une conseillère a rejoint la place Vendôme pour s'occuper de stratégie et de médias. Elle suggère des entretiens avec des avocats qui veulent défendre la ministre. Le point de vue sur "la justice et ses Diafoirus" de Jean-Claude Magendie, président de la cour d'appel de Paris, et d'Yves Repiquet, bâtonnier de Paris, (Le Monde du 20 septembre) est ainsi arrivé au Monde via la chancellerie.

    La ministre de la justice a une double stratégie de communication. Elle utilise sa bonne image pour réconcilier les Français avec la justice. Elle s'attache à montrer la justice quotidienne, qu'elle a fait apparaître chez Michel Drucker, à une heure de grande écoute - de la greffière au travailleur social. Elle sillonne les tribunaux français, chaque semaine. Dans le même temps, elle utilise sa popularité contre l'impopularité des juges et bouscule les magistrats sous l'oeil bienveillant du président. Leur défense est aussitôt taxée de "corporatisme" ou d'immobilisme. C'est le combat inégal de Rachida contre les "petits pois".

    Sans grandes compétences juridiques, Rachida Dati ne peut être qu'une actrice sur le théâtre de "son" ministère. Que pourrait-elle faire d'autre? Elle a été placée là par Sarközy pour faire de la com et elle en fait! Des tonnes!

  • Ingvild Mue: à 15 ans, elle sauve huit personnes de la noyade

    CHAUMONT-EN-VEXIN (Oise)- Dimanche 7 octobre 2007 

    Huit retraités âgés de 63 à 88 ans ont été sauvés dimanche de la noyade grâce au courage d'une jeune fille, Ingvild Mue, 15 ans, collégienne à Lincourt (Oise).

     Le temps était radieux à Porte-Joie, petite commune des bords de la Seine (Eure) et les huit personnes âgées se promenaient sur l'eau lorsque leur embarcation, la pénichette "Flogny", a été heurtée violemment à l'arrière par une péniche et a commencé à sombrer. Les malheureux, qui ne savent pas nager et qui n'ont pas de gilets de sauvetage, sont précipités dans la rivière. Sur la berge, Ingvild n'hésite pas à se jeter à l'eau et à nager vers le bateau qui coule rapidement comme ses passagers: toute seule, elle parvient à les faire s'agripper sur la partie encore à flot, à leur maintenir la tête et à les rassurer en attendant les secours. Les huit personnes âgées sont saines et sauves.

    Félicitons Ingvild Mue (au beau prénom d'origine norvégienne) pour son courage et pour sa vaillance. Elle le mérite! 

    Nous ajoutons qu'elle est bonne élève puisque titulaire du brevet des Collèges et au service de la communauté: Ingvild est également sapeur-pompier volontaire à Chaumont-en-Vexin.

    Nous ne disposons malheureusement pas de sa photo.

    (Source: Le Parisien)  

  • Sarközy et Lagardère: des amis de vingt ans!

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    Arnaud Lagardère et Nicolas Sarközy
    "S'il m'arrive quelque chose, tu pourras t'occuper d'Arnaud ? " C'était en 1987, avenue Hoche, à Paris, chez Jean-Luc Lagardère. Le père d'Arnaud présente Nicolas Sarkozy à son fils âgé alors de 26 ans.On ne connaît pas la réponse du jeune Nicolas, homme politique prometteur de 32 ans. Mais au moment du décès brutal de Jean-Luc en mars 2003, les liens entre les deux amis se sont renforcés. « Pendant toute la période qui a suivi la mort de son père, Nicolas Sarkozy l'a beaucoup soutenu, c'est l'un des premiers qui l'ont tout de suite appelé », se souvient un des proches collaborateurs d'Arnaud.

    Ironie de l'histoire, ces amis de vingt ans se retrouvent aujourd'hui dans un face-à-face qui n'est pas encore frontal. Mais la suite des événements pourra difficilement tenir les deux hommes encore longtemps à distance. D'un côté, Lagardère. Il est suspecté depuis la révélation la semaine dernière du prérapport de l'AMF, l'Autorité des marchés financiers, de délit d'initié pour la vente d'une partie de sa participation dans EADS. De l'autre, le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui hier n'a pas hésité à enfoncer le clou en clamant que « s'il y a des gens qui fraudaient chez EADS, il faut qu'on connaisse la vérité et que la justice aille jusqu'au bout  ». Une déclaration de nature à prévenir toute offensive politique, voire judiciaire, sur les liens privilégiés qui l'unissent à l'homme d'affaires. Une proclamation en guise de pare-feu pour tenter de couper court à une interrogation qui circule et s'insinue : « Sarkozy protège-t-il Lagardère ? » Une interrogation qui, à peine formulée, risque de tourner au scandale d'Etat.

    « Je vous présente mon frère. » N'est-ce pas ainsi qu'un beau jour d'avril 2005 Arnaud avait accueilli celui qui n'était encore que le chef de l'UMP lors d'un séminaire des cadres dirigeants du groupe réuni à Deauville ? Parmi les patrons préférés du président de la République, la famille Lagardère occupe en effet - derrière Martin Bouygues - une place particulière. Lors du naufrage de la Cinq, dont Hachette était l'actionnaire principal, le cabinet d'avocats Claude et Sarkozy travaillait pour le groupe.* C'est encore lui qui, alors ministre de l'Economie, a réussi à dénouer la succession complexe de Jean-Luc.

    Les soupçons de connivence sont d'autant plus forts qu'Arnaud Lagardère est à la tête de médias influents. Le directeur de la rédaction de « Paris Match » avait été licencié voilà deux ans pour avoir publié des photos de Cécilia avec son amoureux d'alors (le milliardaire américain Richard Attias). En mai dernier, c'est un article du JDD, autre fleuron du groupe, qui aurait été censuré pour avoir voulu révéler que Cécilia n'avait pas voté au second tour de la présidentielle... Arnaud a été le premier à rendre visite à Nicolas à son QG de la rue d'Enghien le 6 mai, quelques heures avant le verdict des urnes. « Leurs relations sont toujours très bonnes, mais chacun doit rester à sa place. Sarkozy ni ne le lâche ni ne le soutient particulièrement », souligne-t-on chez Lagardère. De son côté, un ministre murmure mi-figue, mi-raisin : « Le président ne peut plus rien faire d'autre que de jouer la transparence. » CQFD.

    * Voir ma Note précédente: "Cumul... "

  • Le terrorisme humanitaire

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    Centre Emmaüs, rue des Pyrénées (19ème), hier. M. Ba, directeur de l'établissement, accueile tout le monde y compris les sans-papiers.
    C'est un centre d'accueil humanitaire ou une cellule d'action antifrance ?
    Les étrangers sans papiers continueront-ils à être accueillis dans les centres d'hébergement d'urgence ? Selon les associations, reçues hier par le gouvernement, la réponse est oui. Mais ce sera au Parlement de trancher mardi prochain.

    Après la polémique sur les tests ADN pour les demandes de regroupement familial, le feuilleton du projet de loi sur l'immigration continue de plus belle, mais cette fois à propos de l'hébergement d'urgence des sans-papiers. Le dernier épisode en date se déroule hier en fin d'après-midi quand Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, reçoit les responsables de plusieurs associations caritatives, avec les représentants des ministres de l'Immigration et du Logement ainsi qu'avec Arno Klarsfeld, représentant le Premier ministre.
     A peine sortis de la réunion, les représentants d'Emmaüs et de la Fondation Abbé-Pierre déclarent que le gouvernement vient de s'engager à demander le retrait de l'article contesté qui risque d'exclure les sans-papiers de l'hébergement d'urgence.

    « Nous avons eu un discours ferme sur la nécessité de supprimer l'article 21 ( du projet de loi sur l'immigration ) car il est attentatoire à nos valeurs d'un accueil inconditionnel des personnes », affirme Valérie Fayard, d'Emmaüs France, ravie que le gouvernement se soit engagé « à garantir » le maintien des « conditions actuelles d'hébergement des personnes ».


    Joint hier soir, Martin Hirsch n'a pas confirmé les propos des associations : « Le gouvernement s'engage à trouver une solution qui respecte deux principes : d'un côté, l'hébergement doit rester inconditionnel comme aujourd'hui. De l'autre, le droit au logement opposable ne doit pouvoir être actionné, comme le prévoit la loi, que pour les personnes en situation régulière ». Et la suppression globale de l'article 21 ? « C'est la position des associations », répond Hirsch sans autre commentaire. En définitive,le Parlement décidera ou non de faire disparaître l

  • Fadela Amara contre les "tests ADN"

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    La secrétaire d'Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, a vivement critiqué, mardi 9 octobre sur France-Inter, le recours à des tests ADN pour les candidats au "regroupement familial". "L'ADN, je ne suis pas d'accord parce que je pense qu'on touche à quelque chose qui n'est pas bon pour notre pays", a déclaré Mme Amara. "Je le dis aussi en tant que fille d'immigrés : il y en a marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration, pour des raisons très précises. Je trouve ça dégueulasse !", a-t-elle ajouté.

    Patrick Devedjian s'est ému de sa grossièreté de langage envers les députés! Mais où se croit-elle?


    Interrogée sur l'hypothèse d'un recours à des statistiques ethniques, elle a répondu : "Ça aussi, c'est un autre combat. Je ne veux pas qu'on définisse les gens en fonction de leurs origines, de leur religion. Créer des catégories de population, c'est dangereux." "Je suis une femme libre, ne l'oubliez jamais", a fait valoir Fadela Amara.

    Les Français de souche sont aussi des hommes et des femmes libres: il ne faudrait pas Fadela Amara, fille d'immigrés musulmans, l'oublie un seul instant. Ils sont libres de refuser des immigrés sans papiers, clandestins, sans titres de séjour, ne sachant même pas parler français, mais réclamant aides sociales, logement, écoles, soins, etc... - exigeant toujours plus de la France qu'ils prennent pour une vache à lait. Or, la France est au bord de la faillite du fait de l'immigration massive qu'elle subit.  

    La France n'a aucune leçon à recevoir de Fadela Amara. Elle ferait mieux de se taire au lieu de parler des "tests ADN": de quoi a-t-elle peur ?    

     

     

  • Marine Le Pen : ses agresseurs remis aussitôt en liberté !

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    Scandaleux!
    Les deux jeunes, soupçonnés d'avoir pris à partie la fille du président du FN Marine Le Pen le 22 septembre à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), ont été mis en examen dimanche à Béthune (Pas-de-Calais) et remis en liberté, a-t-on appris de source judiciaire.

    L'un, âgé de 24 ans, est poursuivi pour violences avec arme n'ayant entraîné aucune ITT, subornation de témoin et injures. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l'obligation de résider hors du Pas-de-Calais - en l'occurence en Seine-Saint-Denis, où il a de la famille - et de se présenter deux fois par semaine au commissariat.

    Le second, âgé de 30 ans, a été mis en examen pour injures, une contravention, et laissé libre.

    Ces jeunes gens s'étaient présentés vendredi au commissariat de Lens, accompagnés de leur avocat Me Eric Dupond-Moretti, et avaient été placés en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte lundi par le parquet de Béthune.

    Interrogé par l'AFP, Me Dupond-Moretti a précisé que ses clients "reconnaissaient les injures" mais contestaient le reste. Ils "nient" la présence d'une arme, a-t-il précisé.

    "Cette usine à gaz du Front National accouche d'une petite souris", a-t-il ajouté, en estimant que cette affaire n'est "pas grand-chose". Une troisième personne interpellée vendredi matin, "dans le cadre de l'enquête pour localiser" les deux agresseurs présumés, avait été libérée en fin de journée, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elle.

    La fille du président du FN, numéro deux sur la liste frontiste aux élections municipales d'Hénin-Beaumont, avait été prise à partie par deux personnes le 22 septembre 2007 à la sortie d'un café.
     Les circonstances de l'agression ont donné lieu à des témoignages contradictoires: certains ont dit ne pas avoir vu d'arme, d'autres ont affirmé qu'un des agresseurs présumés avait exhibé un pistolet à grenailles, alors que des membres du service d'ordre du FN ont fait état d'un coup de feu. Mais leur parole n'a aucun poids auprès de celle des "jeunes".
    Marine Le Pen semble "valoir" moins aux yeux de la Justice que le scooter volé au fils de Sarközy, dont le voleur avait été rapidement retrouvé grâce son ADN fiché et qui a écopé de 3 mois de prison ferme!