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  • TCHAD : LE PIEGE HUMANITAIRE A FONCTIONNE

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    Rama Yade à Khartoum (Soudan)
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     Au Tchad, hier, en terre d'Islam

    Dix-sept Européens, dont neuf Français, étaient hier placés en garde à vue au Tchad, et en passe d'être inculpés pour avoir tenté de ramener illégalement en France 103 enfants depuis l'est du Tchad.

    BRANLE-BAS de combat au Quai d'Orsay. Dans la salle prévue pour les réunions de crise, aux murs tapissés de cartes du Tchad, le ministre des Droits de l'homme, Rama Yade, a détaillé hier le dispositif mis en place pour « gérer » une affaire toujours entourée d'épaisses zones d'ombre.
    Parmi les certitudes, la garde à vue à Abéché de neuf Français accusés d'enlèvement d'enfants a été reconduite jusqu'à aujourd'hui. Parmi eux figurent six membres de l'association L'Arche de Zoé, impliqués dans l'opération avortée pour ramener en France 103 enfants originaires de l'est du Tchad ou du Darfour, et trois journalistes français qui les accompagnaient. Les sept membres d'équipage, tous espagnols, du Boeing 757 affrété pour ramener les enfants en France ont eux aussi été placés en garde à vue samedi. Le ministre tchadien de l'Intérieur a déclaré hier qu'ils seraient « probablement transférés à la maison d'arrêt ». Par ailleurs, un pilote belge, Jacques Wilmart, qui a acheminé ces dernières semaines une partie des enfants depuis la frontière tchado-soudanaise vers Abéché, a été arrêté et placé en garde à vue hier à N'Djamena.
    À Abéché, des journalistes locaux ont été autorisés à voir les détenus, sans toutefois leur parler ni prendre de photo. « Ils semblaient affaiblis mais aucun d'eux ne portait de trace apparente de violence », confirme l'un d'eux. Tous risquent de lourdes peines. La question a été évoquée lors d'une réunion, samedi, entre le ministre de la Justice, Albert Padacké, et des magistrats tchadiens. « Ils ont parlé de vingt ans de prison assortis de travaux forcés », affirme une journaliste tchadienne. Interrogé par Le Figaro, le ministre de la Justice dément et esquive les questions en invoquant « le principe de la séparation des pouvoirs ». Pris de court, N'Djamena juge de toute évidence utile de tenir un langage de fermeté.
    Le président Idriss Déby a promis de sanctionner « sévèrement » les membres de l'opération interpellés et le pouvoir tchadien a même été jusqu'à parler de "réseau pédophile et de trafics d'organes". Des accusations jugées « sans fondement » par un diplomate.
    Face à cet imbroglio, la diplomatie française déclare la mobilisation. Une "cellule de crise" a été mise en place, sous la direction de Rama Yade, qui a renoncé à se rendre en Asie avec Bernard Kouchner. Tous deux ont exprimé leur disponibilité pour se rendre au Tchad, où plusieurs diplomates ont été dépêchés pour assister le consul de France à Abéché. Des contacts ont été pris pour s'assurer de la situation sanitaire et de l'état psychologique des enfants. Les organisations humanitaires devraient être reçues dès aujourd'hui par le ministre des Droits de l'homme. Elle a répété hier qu'il s'agissait d'une opération « illégale et irresponsable », que « tout ce qu'il y avait à faire a été fait pour qu'elle n'ait pas lieu », et assuré le Tchad de l'étroite collaboration de la France.
    Nicolas Sarkozy s'est entretenu hier avec son homologue tchadien et a condamné l'opération de L'Arche de Zoé. Paris souhaite ne pas entraver la justice tchadienne. Hier, Rama Yade a jugé prématurée toute demande d'extradition. Dans l'est du Tchad, où il a rencontré hier le président Déby, l'ambassadeur de France, Bruno Foucher, a déclaré que les responsables de l'opération « répondront de leurs actes au Tchad ».
    (Source: LE FIGARO -29 octobre)
    La France lâche ses ressortissants et les livrent à la justice islamique du Tchad. Leur vie est en danger. Si l'opération de sauvetage des enfants était bien illégale et irresponsable, relevant d'une ignorance totale de la réalité africaine, il n'en reste pas moins qu'il n'existe à ce jour aucune preuve que les humanitaires de l'Arche de Zoé aient été motivés par des intentions coupables, voire abominables comme le prétend Idriss Deby.
    Il s'agit d'une affaire politique entre la France et le Tchad, et de bien d'autres intérêts qui vont apparaître bientôt.
  • HORREUR ! LE "BARE CHICKEN" ISRAELIEN

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    Le poulet sans plumes, "bare chicken"
    Non, ce n’est pas une plaisanterie, c’est tout ce qu’il y a de plus sérieux, un généticien de l’Université hébraïque de Jérusalem, Avigdor Cahaner, vient de présenter le “bare chicken”, un poulet sans plumes.

    Obtenu par croisements successifs, ce poulet présente plusieurs avantages dans le cadre d’une production industrielle. Si son absence de plumes supprime l’étape du plumage à l’abattoir, ce qui représente un gain de production non négligeable, l’intérêt de cette nouvelle race tiendrait surtout à sa résistance à la chaleur. En effet, selon son “créateur”, le poulet sans plumes serait très résistant à un environnement chaud, consommerait moins d’eau que ses “semblables”, et bénéficierait d’une croissance rapide. Enfin, accessoirement, sa viande serait pauvre en lipides et dotée d’une bonne saveur.

    Bref, à en croire Avigdor Cahaner, ce poulet pourrait être plébiscité dans les élevages industriels des pays chauds. Toutefois, il resterait au volatile à passer nombre de tests avant d’arriver à une production à grande échelle.

    (Source : univers-nature)

    TOUT PRÊT POUR LA  RÔTISSOIRE ?

  • Tchad : une affaire trouble et troublante...

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    Familles d'accueil attendant les enfants à l'aéroport de Vatry (Marne)

    Il s’en est fallu de très peu pour que l’association l’Arche de Zoé embarque, jeudi, à bord d’un Boeing 757, 103 orphelins originaires du Darfour pour la France où les attendaient les familles d’accueil. Au dernier moment, les autorités tchadiennes ont mis le holà à cette opération d’évacuation «sanitaire» aux allures de trafic de mineurs en vue d’une adoption. Neuf Français, dont trois journalistes (deux de Capa et France 3 et un photographe), sont sous les verrous à Abéché.

    Que savaient les autorités françaises ?

    «On a fait tout ce qu’on avait à faire pour interdire, pour empêcher cette opération, assurait vendredi la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, Rama Yade. Après, ils l’ont menée de manière clandestine, sans avoir prévenu personne, sans l’aval des autorités.» Une version contredite par la vice-président du Collectif des familles pour les orphelins du Darfour (Cofod), Maryse Cales : «On avait toutes les autorisations, c’est un revirement des autorités tchadiennes. Si la France avait voulu interdire l’opération, elle en avait les moyens.»

    En fait, l’Arche de Zoé a été reçue à plusieurs reprises par les cabinets de Bernard Kouchner et de Rama Yade : à chaque fois, il est répété à ses responsables que le Tchad et le Soudan interdisent l’adoption. «A trois reprises, rappelle une source diplomatique, nous avons diffusé un communiqué pour dire que nous étions très réticents envers cette opération telle qu’elle se présentait et pour mettre en garde les familles candidates à l’accueil. On ne pouvait quand même pas les arrêter préventivement.»

    A la même période, Eric Breteau, le président de l’Arche de Zoé, est auditionné par la Brigade des mineurs pour suspicions d’activités d’intermédiaire en vue de l’adoption d’enfants du Darfour. «Il s’est expliqué et a été mis hors de cause», justifie Estelle Frattini, secrétaire général adjointe du Cofod.

    Pourquoi l’Arche de Zoé a-t-il pu quasiment mener à bien son projet ?

    L’avion, loué pour l’occasion la société Cargo Leasing, a atterri à Abéché, dont l’aéroport est quasiment sous le contrôle de… l’armée française. Plus étonnant encore, l’équipe de l’Arche de Zoé, présente au Tchad depuis début septembre, a été transportée à plusieurs reprises par l’armée française entre la capitale N’Djaména et l’est du pays. Rien d’étonnant, se justifie l’état-major français : les membres de l’association opéraient sous le nom d’une autre ONG, Children Rescue. D’ailleurs, le chef de mission de l’ONG n’est autre qu’Eric Breteau. L’Unicef, le HCR, l’ambassade de France, les autorités tchadiennes, qui multipliaient les déclarations outrées vendredi, semblent découvrir la supercherie.

     Pourtant, la drôle d’allure des membres de Children Rescue, pour la plupart des pompiers en tenue, aurait pu éveiller les soupçons de l’ambassade ou des militaires, qui se targuent de ne rien ignorer de ce qui se passe au Tchad. De même, pour les rotations de petits avions afin de transporter les enfants d’Adré et Bahaï, à la frontière du Soudan, vers la base d’Abéché. Selon le membre d’une ONG au Tchad, «ils ont nécessairement bénéficié de complicités mais dire à quel niveau, c’est difficile».

    Face à la colère des familles d’accueil, dont certaines se sont rassemblées devant l’ambassade du Tchad, Rama Yade leur a tendu une perche : «J’ai l’impression que ces familles sont de bonne foi et ont été abusées par les responsables de cette association.»

    Comment a procédé l’Arche de Zoé ?

    «L’Arche de Zoé a agi en toute transparence, assure Estelle Frattini. Dès le départ, elle a dit aux familles que le Soudan ne pratiquait pas l’adoption.» Ce n’est pourtant pas ce que révèle la lecture du dossier transmis aux familles candidates par l’association en mai, comme le révèle le site Rue 89. Aujourd’hui, plus aucune famille ne parle d’adoption mais de demandes d’asile (d’enfants de moins de 5 ans !) ou d’accueil d’urgence. Parmi les familles françaises et belges sélectionnées – au départ, 250 dossiers avaient été retenus mais faute d’enfants, certaines ont dû renoncer –, il y a de tout : des couples ou des célibataires sans enfants, certains ayant un agrément pour adopter, des familles nombreuses venues par compassion. Pas question non plus de confirmer les sommes payées, allant de 1 500 à 8 000 euros, selon des sources diplomatiques. «Il avait été demandé une contribution de 2000 euros par famille, assure Estelle Frattini. Mais chacune a payé selon ses moyens.»

    Quant aux enfants, l’association assure qu’ils viennent de petits villages de l’ouest du Darfour, principalement de la tribu zaghawa. Le Cofod assure que les membres de l’Arche de Zoé ont enquêté plusieurs semaines pour établir l’état civil des enfants et s’assurer qu’ils sont orphelins. Quand on connaît l’état de l’administration du Darfour et les déplacements de populations dus à la guerre, cela paraît peu vraisemblable.

    Selon des sources au Tchad, certains enfants viendraient du camp de réfugiés de Farchana, entre Adré et Abéché. Le président tchadien, Idriss Déby, va jusqu’à accuser l’ONG d’avoir «enlevé» des enfants tchadiens ayant encore leurs parents.

    L’Arche de Zoé, qui avait beaucoup communiqué sur son projet d’«évacuation d’enfants en danger de mort», est restée discrète sur les conditions d’arrivée en France : la préfecture de la Marne dit ne pas avoir été prévenue de l’arrivée d’un tel vol sur l’aéroport de Vatry, habituellement consacré au fret.

    Pourquoi de telles précautions ? Quelles conséquences ?

    Fondée juste après le tsunami en Asie, en 2004, par Eric Breteau, un sapeur-pompier d’Argenteuil et aussi président de la Fédération française de 4 x 4, l’Arche de Zoé est une petite ONG peu expérimentée et animée par l’envie de dénoncer ce qu’elle appelle le «génocide au Darfour» à travers un coup médiatique, soutenu du moins au début par l’association Sauver le Darfour. Son président, Mahor Chiche, défend la démarche, pas les adoptions : «C’est quand même ironique de la part de Bernard Kouchner, qui a sauvé les boat people, de réclamer aujourd’hui le respect du droit soudanais.»

    Toutes les ONG pratiquant l’humanitaire au Tchad et au Darfour ainsi que celles s’occupant d’adoption sont consternées. «Nous n’avions pas besoin de cela», assure un humanitaire. D’autant que N’Djamena en a rajouté : le gouverneur d’Abéché a accusé l’ONG de vouloir soustraire des enfants tchadiens à l’Islam. Le président Déby parle même de prélèvement d’organes. Dans un mois, les premiers éléments de la force européenne, à forte coloration française, doivent débarquer dans l’est du Tchad pour sécuriser les réfugiés du Darfour.

    (Source: LIBERATION)

  • L'Arche de Zoé: des salauds ou des inconscients?

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    Eric Breteau, sapeur-pompier d'Argenteuil et président de l'Arche de Zoé, association créée en janvier 2005 pour secourir les victimes du tsunami

    Etonnement et incompréhension. Le milieu associatif et humanitaire français en charge de l’adoption doute sérieusement des méthodes et du travail de l’Arche de Zoé, l’ONG qui a tenté de faire rapatrier 103 enfants en provenance du Tchad et du Darfour.

    Après les déclarations de Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux droits de l’homme qui a critiqué un acte «illégal et irresponsable», c’est au tour de Médecins du monde (MDM) de pointer les errements de l’Arche de Zoé.


    «Globalement, ce sont des gens qui sont à côté de la plaque, estime Michel Brugière, directeur général de MDM qui demeure la plus importante œuvre d’adoption internationale en France avec 300 à 400 enfants accueillis chaque année. On ne peut pas sortir des enfants d’un pays sans le consentement des parents. Il faut également les autorisations des autorités locales et songer sérieusement à une prise en charge pour être soigné le cas échéant.»

    Michel Brugière précise que MDM avait «vigoureusement» rappelé à l’ordre l’Arche de Noé il y a «quelques mois». L’ONG avait repris sur son site plusieurs logos d’organisations internationales, et notamment celle de Médecins du monde, sans en informer quiconque.

    Marie-Claude Arnauld témoigne d’une autre pratique douteuse. «Au mois de mai, se souvient la vice-présidente de l’association Enfance et Familles d’adoption, qui conseille et aide en France 11.000 familles, l’Arche de Zoé a inondé nos forums de discussion pour faire passer leurs messages. Ils annonçaient qu’ils allaient faire venir 10.000 enfants, qu’ils étaient à la recherche de familles d’accueil. Nous avons dû faire intervenir nos modérateurs pour endiguer le flux.»

    «C’est un procédé illégal, rappelle cette responsable d’EFA en charge des programme d’adoption qui s’interroge sur les moyens financiers de cette ONG. Il y a peut-être de bons sentiments dans cette affaire mais on n’adopte pas comme ça. Ces enfants doivent avoir des papiers d’état civil. L’ONG doit tenir compte des lois internationales pour l’adoption et l’accueil des personnes. Par ailleurs, je vous rappelle que les lois soudanaises ne prévoient pas l’adoption et au Tchad, cela se fait vraiment au cas par cas, entre 3 et 4 par an.»

    MDM et EFA soulignent enfin que la notion de famille en Afrique est très élargie et la solidarité familiale réelle. Si le père et la mère sont morts ou disparus, un oncle, une tante, etc. peut prendre le relais.

    Les uns et les autres rappellent enfin que l’adoption et l’accueil sont des processus longs et très encadrés. Loin de l’amateurisme et de la précipitation de l’affaire tchadienne.

  • "Une vie" : Simone Veil a bonnes mémoires

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    Simone Jacob, épouse Veil, est née à Nice le 13 juillet 1927
    Rescapée des camps de la mort, féministe réformatrice, mère de la loi sur l'IVG, Européenne convaincue, Simone Veil a été de tous les combats tout au long de sa vie. Elle raconte ce parcours exceptionnel dans Une vie, qui paraît le 2 novembre chez Stock
    ... Et puis on ouvre Une vie. "J'ai beaucoup parlé de mon expérience de la déportation, précise-t-elle. Mais je n'avais jamais encore écrit." Dans le bureau voisin, Antoine Veil, son mari et complice de soixante ans, acquiesce d'un oeil bleu également pétillant: "J'ai bien cru qu'elle ne l'achèverait jamais, aussi je suis heureux que le livre existe. Il vient un moment où il faut exorciser."


    Pour exorciser, encore faut-il que l'époque -et vos proches- vous en donne le droit. Dans l'immédiat après-guerre, le même Antoine Veil n'aimait pas entendre son épouse parler des camps de la mort. "Durant les premières années de notre mariage, relate-t-elle dans son livre, lorsque, avec l'une ou l'autre de mes soeurs, nous évoquions un souvenir commun, il lui arrivait de nous interrompre pour parler d'autre chose. C'était sa façon à lui de se protéger. Pour autant, elle ne m'était pas facile à supporter."
     Aujourd'hui, les petits-enfants de la ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing sollicitent, chacun à leur tour, un déjeuner en tête à tête avec leur célèbre grand-mère pour remonter le temps. "C'est plus simple pour la troisième génération, constate-t-elle. Parce que c'est moins sensible, elle peut inscrire la Shoah dans l'Histoire."

    Deux des premiers chapitres d'Une vie retracent le calvaire de la belle Niçoise de 17 ans, "plus française et laïque que juive", déportée en 1944 avec sa soeur Milou et sa mère. "Il y a des choses que l'on revoit comme si c'était hier, dit-elle. Ma mémoire, comme celle de tous les anciens déportés, est très centrée là-dessus." Sa voix se brise dans une quinte de toux. Comment dire l'indicible? Tant d'autres l'ont fait avant elle. A commencer par Primo Levi, à qui elle rend hommage. "Il n'y a rien de plus juste que Si c'est un homme, rien de mieux dit, tout y est." Mais chaque témoignage compte. Simone Jacob, elle, raconte l'horreur du point de vue de la jeune fille qu'elle était alors.
     Il y a le secret partagé avec tous les survivants: "l'odeur de brûlé des crématoires", "le ciel plombé", "les cris des chiens, ceux des SS". Et le sien propre: la tragédie dans la tragédie (la perte de la mère adorée), la beauté paradoxale qui suscite la convoitise et sauve la vie, la vie malgré tout...
     Une de ses amies refuse de donner son flacon de Lanvin aux kapos (des déportées elles aussi). "Alors, écrit-elle, à trois ou quatre filles, nous nous sommes aspergées de parfum ; notre dernier geste d'adolescentes coquettes."

    A chaque page, les flèches se mêlent aux souvenirs. Et un coup de griffe pour la France rancie de l'après-guerre, corsetée dans ses tabous, un autre pour tel homme politique opportuniste. Il n'y a pas de destin sans caractère. Celui de Simone Jacob, indomptable militante de la cause des femmes, s'est forgé dans la petite enfance: "Je supportais mal l'autorité de mon père..."
    (Source: JDD )

  • FANTASTIQUE MEGALODON

    Megalodon: taille estimée 30 mètres 
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    Dent d'un Grand blanc comparé à celle d'un Megalodon  81a3cdd3a974cf234b97a6361e886df5.jpg
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    Procarcharodon Megalodon (requin à grandes dents), nommé ainsi par le scientifique Agassiz en 1843, est le plus grand prédateur marin de tous les temps. Sa taille, 30 mètres, est estimée d'après la découverte de dents fossilisées, qui peuvent atteindre une longueur de 20 centimètres et peser près d'un demi-kilo.

    Découvertes
    Seules de rares vertèbres fossilisées ont été retrouvées, ceci étant dû à la nature cartilagineuse du squelette qui n'a pas favorisé sa conservation. Ses dents ont été identifiées au XVIème siècle par un savant français, Bernard Palissy, mais il faut attendre le siècle suivant pour que Niels Stensen, un scientifique danois, les compare à des dents de requins.

    Habitat
    Le megalodon est ubiquiste : cela signifie que sa répartition géographique est mondiale.

    Age d'or

    Le megalodon apparaît il y a environ 23 millions d'années, à la période tertiaire, au début du Miocène, et domine les océans jusqu'à l'Holocène.

    La cohabitation de deux géants des mers
    Le megalodon a partagé ses proies avec le grand requin blanc pendant près de 10 millions d'années. De nombreuses similitudes existent entre le megalodon et son petit cousin : ils disposaient par exemple des mêmes organes sensoriels.

    Extinction
    Il y a près de 3 millions d'années, le megalodon disparaissait de façon très mystérieuse. Mais cette date fait l'objet d'une grande polémique, puisque certains scientifiques pensent que le megalodon parcourait encore les océans il y a environ 10 000 ans. Tandis que le grand requin blanc a survécu aux fantaisies naturelles de la planète bleue, le megalodon s'est étrangement éteint. On pense que le réchauffement des eaux aurait causé une migration des baleines, proies favorites de ce terrifiant carnassier.
     

  • Ils incendient un bus: acquittés!

    Incroyable laxisme: Bus incendié de Sevran, acquittement pour les deux accusés

    25/10/07

    SEVRAN (NOVOpress) - Les deux “jeunes” accusés d’avoir participé à l’incendie d’un bus à Sevran lors des violences urbaines de novembre 2005 ont été acquittés. Une femme handicapée, qui n’avait pu sortir du bus, avait été grièvement brûlée.
    Des peines de 5 ans, dont un an avec sursis, et 7 ans de prison ferme avaient pourtant été requises contre les deux accusés, mineurs au moment des faits, et âgés aujourd’hui de 18 et presque 20 ans.

    L’avocat général, Haffide Boulakras, avait estimé qu’ils avaient tous deux participé à l’embrasement du bus, selon une source judiciaire. Le procès se déroulait depuis lundi à publicité restreinte.

    Le 2 novembre 2005, quelques jours après le début des émeutes urbaines dans les banlieues, une vingtaine de jeunes cagoulés avaient stoppé le véhicule près de la gare de Sevran-Beaudottes, l’avaient caillassé et finalement incendié. Une femme handicapée était alors restée bloquée dans la fournaise.

    Voilà une nouvelle décision qui ne risque pas de décourager ni d’intimider les futurs émeutiers et autres incendiaires.
    Et dire que Nicolas Sarkozy a été en grande partie élu sur l’illusion d’un discours “sécuritaire” et d’une volonté de lutter efficacement contre la néo-barbarie des banlieues...
     Novopress.info, 2007

    Il n'y a rien à ajouter!

  • Requins : dans les mers depuis 44O millions d'années

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    Requin océanique
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    Grand blanc
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    Helicoprion - requin aux dents en spirale (Carbonifère)
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    Requins blancs vus en Méditerranée
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    Requin blanc
    L’armée américaine s’intéresse de près aux capacités sensorielles que possèdent requins et raies à détecter les différences de potentiel électrique provenant des êtres vivants ou produites par les courants du champ magnétique terrestre.
    Grâce aux ampoules de Lorenzini, ils peuvent détecter une proie, sans la voir, l’entendre ou la sentir.

    La technologie humaine pourrait-elle reproduire ce sixième sens ?

    Trois sociétés de San Diego travaillent sur ce projet de recherche de l’US Navy, qui pourrait conduire à de nouvelles technologies pour détecter les sous-marins ennemis ou les mines. La société RD Instruments, qui développe des capteurs acoustiques de vitesses de courants, utilisés pour la sécurité maritime, a commencé à travailler sur ce projet en avril, a déclaré un de ses spécialistes, Jerry Mullison.

    (Sources: Dinosoria - Surf - Planète Requin)

  • Vote des femmes voilées au Canada

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    Aux Emirats Arabes Unis
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    N'importe qui peut se cacher sous une burqa..."
    Les femmes musulmanes ne seront plus autorisées à voter le visage recouvert d'un voile intégral au Canada en vertu d'un projet de loi déposé vendredi par le gouvernement conservateur.

    Le gouvernement est intervenu pour forcer la main d'Elections Canada, l'organisme indépendant chargé de l'organisation des élections, qui avait refusé d'interdire le vote aux personnes ayant le visage voilé lors de récentes élections.

    Le projet déposé vendredi vise à assurer "l'identification visuelle des électeurs". Il exige que ceux-ci montrent leur visage avant de voter et ne prévoit qu'une seule exception: celui de personnes ayant le visage couvert pour des raisons médicales, par exemple à la suite d'une opération chirurgicale.

    Dans ce cas, plusieurs mesures de contrôle sont prévues: notamment, présenter deux pièces d'identité ou être accompagné d'une personne se portant garante.

    Le projet devrait être adopté sans difficulté, les principaux partis s'étant prononcés contre la possibilité de voter le visage couvert.

    Une vive polémique sur le port du voile intégral, ou niqab, pendant le vote avait éclaté en septembre à l'occasion d'élections fédérales partielles au Québec.

    Quelques jours avant le scrutin, Elections Canada avait précisé les conditions dans lesquelles des femmes portant un voile intégral pouvaient voter sans découvrir leur visage.

    Cette annonce avait provoqué un tollé, en particulier au Québec engagé dans un vaste débat sur l'intégration des immigrants.

    Les principaux partis politiques avaient demandé à Elections Canada d'interdire le vote le visage couvert et le Premier ministre Stephen Harper était lui-même intervenu d'Australie, où il se trouvait en visite, pour exprimer son "profond désaccord".

    Mais le directeur général des élections, Marc Mayrand, avait refusé de bouger. Il avait expliqué que rien dans la loi n'obligeait les femmes musulmanes à se dévoiler pour voter et renvoyé la balle aux parlementaires leur disant que s'ils voulaient modifier la situation ils n'avaient qu'à changer la loi.

    Lors des élections partielles du 17 septembre plusieurs personnes avaient voté le visage couvert, non par conviction religieuse, mais pour protester contre la position des autorités électorales.

    "Ces personnes ont remis en question la dignité et l'intégrité du processus électoral. Il est essentiel de préserver la confiance du public envers notre démocratie. Ce projet de loi préservera cette confiance", a déclaré le ministre des Transports et bras droit du Premier ministre au Québec, Lawrence Cannon, qui a présenté le projet.

    Un projet similaire a été déposé la semaine dernière par un parlementaire du Bloc québécois (indépendantiste).

    Une controverse du même type avait eu lieu au Québec avant les élections provinciales de mars. Le responsable des élections dans la province francophone avait dans un premier temps autorisé les femmes musulmanes à voter le visage voilé avant de faire marche arrière devant une levée de boucliers.

    La question est d'autant plus sensible au Québec, qui débat depuis des mois sur les "accommodements raisonnables", concessions consenties à des groupes religieux et jugées excessives par certains.

  • Viol d'une jeune femme dans le RER D (Essonne)

    Les gendarmes de l'Essonne sont à la recherche d'un violeur du RER. Un homme qui a violemment agressé une passagère, en début de semaine. Il était 19 h 45, mardi, et le RER D circulait entre La Ferté-Alais et Boigneville, dans l'Essonne.

    Sur ce bout de ligne, le train se vidait peu à peu de ses passagers. Une femme, tranquillement assise dans un wagon désert, a soudain vu un homme se précipiter vers elle, un couteau de cuisine dans une main. Cette Parisienne de 35 ans a tenté de se défendre, mais l'agresseur l'a frappée au visage avant de la violer et de disparaître. La victime, traumatisée, le nez cassé, a alerté les secours au terminus, en gare de Malesherbes, dans le Loiret. Les gendarmes sont à la recherche de témoignages susceptibles de faire avancer l'enquête. Toute personne ayant aperçu un jeune métis de 1,85 m, de corpulence normale, vêtu d'un survêtement blanc, est priée de contacter la brigade de recherche d'Evry, au 01.60.79.65.00.

  • Des familles françaises attendaient les orphelins du Darfour...

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    La secrétaire d'Etat française aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme Rama Yade a assuré à plusieurs reprises que la France avait tout fait pour "interdire" l'opération"...
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    Catherine Grandazzi, secrétaire générale de la COFOD 

    Alors que les neufs Français, parmi lesquels sept membres de l'organisation non gouvernementale l'Arche de Zoé, étaient toujours détenus à la gendarmerie d'Abéché (est du Tchad), une centaine de personnes ont manifesté hier soir, derrière un cordon de police, à une vingtaine de mètres de l'ambassade du Tchad à Paris (XVIème ).

    Pour la grande majorité, il s'agissait des familles françaises qui devaient accueillir les enfants dont l'évacuation a été bloquée.


    Après une - courte - nuit passée à l'aéroport de Vatry (Marne) et malgré l'émotion, Jean-Louis, 59 ans, est à peine fatigué. « Quand on est motivé, on tient le coup. Et puis on n'a pas à se plaindre ici, comparé à nos collègues dans les geôles tchadiennes », estime ce Briviste. Jean-Louis est aussi venu afin d'apporter « un démenti ». Pour cet enseignant, qui devait recevoir chez lui l'un des 103 enfants, « il n'a jamais été question d'adoption, nous devions accueillir et aider des victimes d'un conflit horrible. J'ai des petits-enfants, je n'ai pas besoin d'aller en chercher là-bas comme au supermarché ».

    Rapidement, un autre membre de la Cofod interrompt Jean-Louis pour le renvoyer vers les trois ou quatre responsables habilités à parler avec les médias. Parmi eux, Catherine Grandazzi, secrétaire générale de la Cofod, revient sur les accusations de trafic d'enfants lancées par le président tchadien. « C'est une désinformation totale de la part des autorités tchadiennes. Elles sont parfaitement au courant, nous avions toutes les autorisations. » Selon elle, le gouvernement de N'Djamena soutiendrait « de puissants lobbys de l'adoption qui se sont sentis concurrencés ».

    Ereintée, à jeun depuis hier, Catherine Grandazzi précise également que les versements d'argent des familles correspondaient à des dons pour du matériel, la construction du camp, le transport des enfants... « Une évacuation coûte de 1 400 à 2 400 . Certains ont donné plus, d'autres moins, mais des collectivités et des entreprises ont aussi contribué. Même l'armée française a participé avec du matériel. »

     

    Bernard et Cathy avaient tout prévu, au cas où leur voeu serait exaucé. La chambre était prête. Ils avaient rassemblé des vêtements pour fille et garçon, de bas âge et d'âge moyen...

    Ce couple de quadragénaires rêvait de pouvoir accueillir, dans sa maison du nord de la France, aux côtés de leurs cinq grands, âgés de 12 à 23 ans, un enfant du Darfour, « voué là-bas à une mort certaine ». « Un acte d'humanité et rien d'autre », plaide Bernard, agent EDF, et son épouse.


    L'arrivée du petit dernier les avait poussés à renoncer, temporairement. Leur projet s'était finalement concrétisé en mai 2007. « Nous avons obtenu un agrément, poursuit Bernard. C'est en parcourant les forums d'adoption que nous avons entendu parler de l'association l'Arche de Zoé et de son projet de sauver des enfants du Darfour. Nous avons été séduits mais il n'a jamais été question d'adopter ces enfants. Aucune des familles concernées n'est en mal d'enfant. »

     Il assure que la confusion vient sans doute du fait que l'association avait demandé aux futures familles d'accueil de disposer d'un agrément. « C'était simplement la garantie d'avoir affaire à des gens sérieux, poursuit Bernard, blessé des critiques qui pleuvent, depuis jeudi, sur l'action de l'Arche de Zoé. Il a toujours été clair que ces enfants seraient accueillis de manière temporaire en France et qu'ils étaient amenés à repartir un jour. Les avocats et juristes du collectif des familles avaient veillé à ce que le cadre de l'évacuation soit complètement légal. Nous avions la certitude que seuls les enfants réellement orphelins, avec des papiers signés des responsables locaux, pourraient venir en France. D'ailleurs, plusieurs femmes là-bas avaient demandé aux représentants de l'association de sauver leurs enfants. Elle avait refusé car elle n'avait pas le droit de le faire puisqu'ils n'étaient pas orphelins. Alors, quand on nous parle de vols, d'enlèvements, de trafics, cela me fait bondir. Je n'ai jamais eu le moindre doute sur le sérieux de l'association et je n'en ai pas plus aujourd'hui. Nous lui maintenons notre confiance à 100 %. »

    « Ecoeuré » d'être ainsi « sali » comme toutes les autres familles associées au projet, Bernard, qui a versé 2 000 € de « don », entend désormais « tout faire » pour sortir les membres de l'Arche de Zoé emprisonnés au Tchad et « rétablir la vérité ». Il est convaincu d'avoir été « trahi ». « Tout le monde était au courant depuis des mois de ce projet. Pourquoi a-t-il capoté à la dernière minute ? Je pense qu'il y a quelque chose de politique derrière cette manoeuvre lâche. »

    On reste sans voix devant l'extrême naïveté de ces familles françaises, dont la démarche compassionnelle obéit aux réflexes chrétiens de charité envers les pauvres. Mais ces personnes semblent ignorer que le Tchad comme le Darfour sont des pays musulmans, où la notion de charité à l'occidentale n'a pas cours et n'est pas comprise. Ces familles françaises n'avaient pas pris la mesure de l'aversion, voire de la haine, qu'elles pouvaient susciter dans ces zones du monde soumises à la loi islamique, féroce contre les Infidèles.

    Charité bien ordonnée commence par soi-même, dit l'adage. N'y a-t-il pas assez de familles françaises vivant dans la précarité "silencieuse" pour aller chercher bien loin des enfants étrangers et musulmans, dont le sort est médiatisé à outrance? Que ces personnes compatissantes à tous les malheurs du monde regardent autour d'elles avant de se lancer dans des actions humanitaires qui tournent court, dans le ridicule et dans l'odieux! Le président du Tchad ne se prive pas des accusations les plus révoltantes: " trafic d'organes, etc..." - et pourquoi se gênerait-il puisque la franco-sénégalaise Rama Yade, représentant la France, le conforte au lieu de le faire taire? 

    Laissons l'Afrique résoudre elle-même ses problèmes intérieurs. 

  • Tchad: L'Arche de Zoé sombre dans la tempête

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    Idriss Deby Itno, président du Tchad, veut punir sévèrement les Français
    Neuf Français accusés d'enlèvement et trafic d'enfants au Tchad, ainsi que les sept membres espagnols de l'équipage de l'avion affrété par l'association à l'origine de cette opération controversée, étaient en garde à vue samedi à Abéché, dans l'est du pays.

    Ces 16 personnes ont été interpellées jeudi à l'aérodrome d'Abéché, principale ville de l'est tchadien, alors que l'association française Arche de Zoé s'apprêtait à faire embarquer dans un avion à destination de la France 103 enfants de cette région à cheval entre le Tchad et le Soudan.

    Les autorités avaient annoncé dès jeudi que les neuf Français -des membres de l'association et trois journalistes - étaient en garde à vue, mais n'avaient pas précisé le statut de l'équipage espagnol.

    Les membres de l'équipage "sont aussi en garde à vue, ce sera au juge de décider de la responsabilité de chacun", a finalement déclaré samedi le ministre tchadien de la Justice Albert Pahimi Padacké.

    L'avion de la compagnie charter espagnole Girjet était immobilisé en bout de piste à l'aérodrome d'Abéché, selon une journaliste de l'AFP.

    Interrogé par l'AFP, le ministère espagnol des Affaires étrangères a indiqué qu'un émissaire devait arriver au Tchad samedi. "Nous avons besoin de savoir ce qui se passe", a-t-il déclaré.

    La garde à vue des 16 personnes interpellées prend théoriquement fin samedi soir, mais pourrait être prolongée de 48 heures "pour les besoins de l'enquête", a expliqué le ministre de la Justice, au cours d'une visite à Abéché d'une délégation de hauts responsables tchadiens.

    "C'est à l'issue de cette nouvelle (éventuelle) garde à vue que le juge devra décider du chef d'inculpation" qui sera retenu contre les 16 Européens, a-t-il précisé.

    Les autorités tchadiennes ont accusé verbalement les responsables de l'opération d'"enlèvement" et "trafic" d'enfants. Le président tchadien Idriss Deby Itno, qui a promis de les sanctionner "sévèrement", s'est même demandé vendredi s'ils avaient l'intention de "vendre" les enfants ou de "les tuer et enlever leurs organes".

    Les 16 personnes en garde à vue étaient samedi dans la même pièce du commissariat central d'Abéché, a constaté une journaliste de l'AFP. Ils n'étaient pas menottés et ne portaient pas de trace apparente de violences...

    En France et à l'étranger, l'Arche de Zoé se trouve au coeur d'une intense polémique sur ses intentions réelles.

    Ses dirigeants affirment avoir monté l' opération pour "sauver de la mort" des "orphelins" affectés par la guerre civile au Darfour (ouest du Soudan) où le conflit a fait, selon l'ONU, 200.000 morts et 2,1 millions de déplacés.

    Les enfants sont bien "orphelins" et les Tchadiens "étaient au courant" de l'opération, a assuré un pilote belge qui a transporté ces 81 garçons et 22 fillettes âgés d'un à huit ans jusqu'à Abéché ces dernières semaines.


  • Chiens dangereux: piqûre de rappel à ceux qui ont oublié ces drames

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    Une fillette de 17 mois décédée, une dame âgée de 89 ans blessée: des chiens dangereux ont provoqué deux nouveaux drames ce week-end. La fillette est morte vendredi soir à Sevran (Seine-Saint-Denis) après avoir été mordue au visage par un molosse de race American staffordshire au cours d'un dîner familial. "Quand ils sont entrés dans l'appartement, le chien s'est immédiatement jeté sur l'enfant encore dans sa poussette, la mordant au visage", a indiqué la police. L'oncle a été aussitôt placé en garde à vue au commissariat de Bobigny et la bête transportée à la SPA de Gennevilliers, où elle devrait être abattue. Les proches de la fillette lui ont dégagé le cou et l'ont conduite à l'hôpital Robert-Ballanger de Villepinte mais les blessures infligées par le molosse étaient tellement graves que l'enfant n'a pas survécu. "Ce chien ne portait pas de muselière car il était dans l'appartement mais les American staffordshire sont classés en catégorie dangereuse comme les rottweiler", a expliqué la police.


    L'octogénaire se promenait samedi soir dans les rues de Saint-Vincent de Tyrosse (Landes) quand elle a été attaquée et blessée au visage et au bras par un molosse de même race, qui de surcroît a légèrement blessé un gendarme lors de sa capture. Les premiers éléments de l'enquête de police ont indiqué que la bête s'était échappée de la maison de ses propriétaires et divaguait dans les rues. Le molosse a été transporté dans un chenil.

    Ces deux accidents interviennent après une série d'attaques de chiens dangereux contre des personnes vulnérables ces dernières semaines. Le 3 juin, un enfant de huit ans a perdu un oeil après avoir été mordu par un rottweiler au Bourget (Seine-Saint-Denis), trois jours après la mort d'un garçon du même âge mordu à la gorge par un chien de race Bullmastiff en Seine-Maritime. Une fillette de 10 ans a par ailleurs été sévèrement mordue au bras par un rottweiler non muselé qui s'est brusquement jeté sur elle dans la rue mercredi soir à Vernon (Eure).

    Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a estimé jeudi qu'il fallait "renforcer le dispositif" contre les chiens dangereux. "L'actualité de ces derniers jours a cruellement rappelé la dangerosité d'un certain nombre de chiens. Il existe environ 80 000 chiens dangereux en France, dont près de 9000 chiens d'attaque", a rappelé le ministre qui souhaite "aller plus loin". "Si même un jour on peut aller jusqu'à l'interdiction de la possession de ces animaux, cela sera parfait", a-t-il lancé. "Il faut accélérer les procédures d'euthanasie des chiens qui présentent un danger pour les personnes, a-t-il ajouté. Ces chiens sont de véritables armes. Je suis partisan de la tolérance zéro et d'aller le plus loin possible pour interdire la possession de ce type de chiens."

    (Source: L'EXPRESS du 12 juin 2006)

    Ce ne sont pas les bêtes qui sont "coupables" - assez d'anthropomorphisme! - mais bien les propriétaires de chiens dangereux qui les laissent sans surveillance ni muselière... les prétendant inoffensifs, contre toute raison et expérience. Nous ne parlons pas de leur "expérience" toute personnelle et isolée, qui ne vaut pas pour les êtres humains que ces chiens d'attaque ne connaissent pas et agressent comme leur instinct les y pousse.

    LES FAITS PASSENT TOUTES LES THEORIES

  • Irak :un requin blanc dans l'Euphrate...

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    Un pêcheur de la ville irakienne de Nassiriyah a effectué une prise inédite en retrouvant dans ses filets un requin de deux mètres n'ayant pas survécu à une balade "suicidaire" dans les eaux bien trop douces du fleuve Euphrate.

    La bête, décrite comme un requin blanc et dont le poids avoisine les 110 kilos, a été pêchée jeudi à plus de 150 kilomètres au nord de l'embouchure du fleuve, près du village d'Al-Fadayliyah, a rapporté vendredi 26.10 une source médicale.

    "C'est la première fois que nous trouvons un requin dans le fleuve", a fait valoir le docteur Nazah Rassoul, doyen du collège scientifique de Nassiriyah, où la dépouille de l'animal a été déposée.

    Le Dr Rassoul n'a pas masqué son grand étonnement: "Il apparaît que ce requin s'est "suicidé" en remontant l'Euphrate, alors qu'il ne vit qu'en eaux profondes et salées", a-t-il proclamé, expliquant ne savoir que faire désormais de l'encombrante carcasse.

    Seule une espèce de requin, le requin taureau, est connue pour sa capacité à survivre quelque temps en l'absence de salinité de l'eau. En Irak, il se fait parfois remarquer par des attaques de baigneurs, ainsi dans le Tigre, jusqu'à la capitale Bagdad, soit à plusieurs centaines de kilomètres des eaux du Golfe.
    Certains ne manqueront pas de voir un signe dans ce requin blanc allant "se suicider" en Irak...

  • 56% des Français approuvent les tests ADN

    56% des Français sont favorables à l'utilisation des tests ADN dans le cadre d'un regroupement familial, contre 44% qui y sont opposés, selon un sondage de l'institut OpinionWay publié vendredi par Le Figaro.

    Selon le sondage, 67% des personnes interrogées sont favorables à la limitation du regroupement familial aux personnes qui maîtrisent la langue française contre 33% qui y sont opposées.

    Les Français sont en outre 64% en faveur de la limitation du regroupement familial aux personnes qui ont un revenu équivalent ou supérieur au smic, selon OpinionWay. 35% sont opposés à cette mesure.

    69% des Français sont favorables à la fixation de quotas d'immigrés autorisés à s'installer en France selon leur profession contre 31% qui s'y opposent, indique encore le sondage.

    Ce sondage a été réalisé par OpinionWay pour Le Figaro et LCI auprès d'un échantillon de 1.078 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L'échantillon a été constitué selon la méthode quotas et les personnes ont été interviewées en ligne les 10 et 11 octobre 2007.

     

  • Homosexualité et don du sang

     Propos recueillis par Eva John

    Une association d'homosexuels a porté plainte contre l'Etablissement français du sang (EFS) de Toulouse qui a refusé les dons de deux gays. Discrimination? Jean-Marc Ouazan, directeur de la communication d'EFS, a expliqué à l'EXPRESS.fr la position de son association

    Refuser à tous les homosexuels hommes de donner leur sang, n'est-ce pas discriminatoire?
    Notre objectif est la sécurité de nos malades, et rien ne peut nous en écarter. Cela n'a rien à voir avec de l'homophobie. D'ailleurs, les lesbiennes ne sont pas exclues des dons de sang. Nous agissons conformément au principe de précaution, aux exigences de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ainsi qu'à la directive européenne de 2004 qui nous demande d'exclure des dons toutes les personnes jugées à risques. Pour définir quelles tranches de la population sont à risques, nous nous basons sur des données épidémiologiques concernant le VIH. Or, les résultats de nombreuses enquêtes, dont celles de la presse gay, indiquent une recrudescence des prises de risque parmi les homosexuels hommes.

    Mais que dire des homosexuels ayant des relations stables et protégées?
    Je suis conscient de la difficulté de la question, et je peux comprendre la réaction d’homosexuels ne prenant pas de risque. Mais il n’est pas possible de faire autrement que de définir de façon définitive des critères de sélection de nos donneurs. D'autres groupes sont exclus des dons de sang, comme les personnes portant un piercing, celles ayant déjà été transfusées ou celles ayant habité en Grande-Bretagne entre 1989 et 1996. A cause de la maladie de la vache folle, ces dernières, même végétariennes, sont pour nous porteuses de danger. Il ne faut pas oublier que si donner son sang est un devoir de citoyen, ce n’est pas un droit.

    N'y a-t-il pas des tests du sida avant les dons?
    Si, et ils sont systématiques, mais pas complètement sûrs. En effet, si une personne vient d'être contaminée, il peut y avoir un délai de 7à 11 jours avant que le VIH ne soit détectable.  

    Un hétérosexuel peut très bien mentir sur ses pratiques...
    Effectivement, une partie du don se fait inévitablement sur la base de la confiance. C'est pourquoi notre rôle est d'essayer de limiter au maximum les risques. Cela passe par de telles règles.

    Est-ce la première plainte de ce genre contre vous?
    Non, nous avons reçu plusieurs requêtes similaires de la part d'associations homosexuelles. Le conseiller régional UMP Jean-Luc Romero et président fondateur de l'ELCS (Elus locaux contre le sida), a lui aussi déposé une plainte contre ce règlement. L’avis rendu en février 2006 par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) a estimé qu'il n'y avait "pas de refus d’accès à un bien ou à un service". En d'autre terme, qu'il n'y avait pas discrimination, même si la situation peut effectivement être vécue comme telle. 

    (Source: L'EXPRESS.fr)

  • MADDIE : LES PARENTS PUBLIENT LE PORTRAIT DU PRESUME RAVISSEUR...

    1d9388992ad2d0dcbb7991dd8766104f.jpgMaddie le 3 mai 2007, le jour de sa disparition, jouant au bord de la piscine
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    Gerry et Kate McCann, les parents de la petite Britannique Maddie, disparue le 3 mai 07 au Portugal, ont publié hier un portrait d'un homme qu'ils estiment être le ravisseur de leur fille. Réalisé par un dessinateur du FBI, la police fédérale américaine, ce portrait représente un homme aux cheveux sombres, portant un enfant dans ses bras.
    L'auteur du document s'est basé sur le témoignage de Jane Tanner, une amie des McCann, selon laquelle Maddie a été enlevée par cet inconnu. (Jane Tanner dînait avec eux le soir de la disparition).
    Jane Tanner a dit avoir vu un homme quitter l'immeuble d'appartements où logeaient les McCann, à Praia da Luz, avec un enfant dans les bras. L'homme est dépeint en train de marcher. Son visage n'est pas dessiné, conformément au témoignage de Jane Tanner, qui n'a pu apercevoir cette partie de l'homme. Le dessin représente l'enfant les jambes pendantes, portant le même pyjama que celui qu'avait Maddie lors de sa disparition. "Nous croyons qu'il s'agissait de Madeleine en train d'être transportée par un homme depuis l'appartement. Nous accordons donc une grande importance à la diffusion de ce portrait", a déclaré Clarence Mitchell, porte-parole de la famille.
    Le porte-parole des parents de Maddie a appellé les éventuels témoins à contacter le service téléphonique en Espagne accessible 24 heures sur 24 lancé mercredi 24 octobre 2007 par les McCann (+ 34 902 300 213).
    (Sources: Le Parisien -25.10 - L'EXPRESS 26.10)
    Ce portrait, qui n'en est pas vraiment un (le visage est absent...), qui n'est plutôt que le dessin d'une silhouette, est diffusé bien tard après la disparition de Maddie. La couleur (rose) du pyjama que portait Maddie est très banale pour un pyjama de petite fille... Le présumé ravisseur porte une tenue peu estivale, semble-t-il; ce n'est pas celle d'un touriste en vacances au bord de la mer, dans une région chaude comme le sud du Portugal.
    Ce "portrait" ne fait qu'épaissir le mystère autour de la disparition de Maddie. Il y a 7 mois déjà...