Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • La République tchèque accusée de racisme anti-Roms

    roms-education-czech.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    Un tiers des enfants roms en République tchèque sont scolarisés dans des écoles pour handicapés mentaux. Cette situation, contre laquelle s’élèvent de nombreuses associations, finit par se retourner contre l’Etat qui doit en subir le coût social et économique.

    De récentes estimations de la Banque mondiale indiquent que les Roms coûtent chaque année à la République tchèque pas moins de 16 milliards de couronnes (640 millions d'euros). Ce ne sont pas tant les Roms, devrait-on dire, que leur "inadaptation" à la société. Selon les experts, ce phénomène a pour principale cause le niveau d’enseignement, inférieur à la normale, que reçoivent la plupart des enfants roms. Ils n’ont donc aucune chance de trouver un emploi décent. Et l’Etat perd de l’argent, car les Roms sans emplois ne créent pas de valeur économique, ne paient pas d’impôts et perçoivent des aides sociales. Ce chiffre avancé par la Banque mondiale ne prend pas en compte les "coûts annexes" générés par la médiocre qualité de vie des Roms socialement exclus, l’augmentation des tensions sociales, les conflits ethniques, la criminalité, etc.

    Cela fait près de 20 ans que les organisations non gouvernementales, nationales et internationales, dénoncent le nombre exagérément élevé d’enfants roms placés dans des écoles spécialisées. Une réalité qui a été récemment confirmée par la première enquête sociologique commandée par le ministère de l’Education tchèque. 30% des enfants roms fréquentent des écoles pour handicapés mentaux. Le taux est d’environ 2% pour les autres enfants tchèques, ce qui correspond à la moyenne mondiale. La grande majorité des autres enfants roms fréquentent des "écoles tsiganes", où les résultats ne sont pas bien meilleurs que dans les écoles pour handicapés mentaux.

    La population fait pression

    A Brno, la ségrégation scolaire est une chose bien connue de la population locale. Mais le gestionnaire des écoles - la mairie de Brno - ignore totalement cette réalité. Selon un conseiller municipal, il n’existe pas de "classes pour Roms" et de "classes pour blancs", les enfants fréquentent l’école qui correspond à leur domicile. La pression exercée par la population pour introduire plus de ségrégation est de plus en plus forte : les familles de blancs habitant à Brno, comme ailleurs en République tchèque, pensent tout simplement que les enfants roms sont plus bêtes et indisciplinés que leurs enfants et qu’ils sont enclins à la violence. Et comme l’écrivent les auteurs d’une pétition, "déjà que nous devons vivre avec eux, au moins que nous ne les rencontrions pas à l’école…"

    La pression ségrégationniste est liée à une autre réalité : chaque année civile, près d’un tiers des enfants roms n’a aucune chance de fréquenter une école élémentaire "tsigane" et, après diagnostic de retard mental, est placé dans une école dite "spécialisée". C’est une spécificité tchèque. La République tchèque compte quatre fois plus d’enfants fréquentant des écoles spécialisées que l’Autriche, et cent fois plus que la Suède. Le pourcentage de Roms tchèques "attardés mentaux" dépasse de dix fois le taux normal. A cela, deux explications possibles : soit les Roms tchèques sont moins intelligents que ceux des autres pays, soit notre société est raciste et les enferme systématiquement, dès l’enfance, dans un statut de seconde zone.

    Froid calcul d'économiste

    Depuis plus de trente ans, le psychologue Petr Klíma travaille dans un cabinet de consultation psychologique pour enfants dont il est aujourd’hui le directeur. Ce sont des cabinets comme le sien qui recommandent le placement des enfants dans des écoles dites "spéciales". Faisant part de son expérience, il affirme : "les enfants roms échouent massivement aux tests. Je ne l’invente pas, c’est un fait, 80% d’entre eux sont à la limite du retard mental". Selon Klíma, les familles roms devraient être reconnaissantes de l’existence des écoles spécialisées, car c’est grâce à elle que leurs enfants peuvent acquérir les bases de l’alphabétisation.

    Dans toute la République tchèque, des dizaines de cabinets dispensent les mêmes conseils que Klíma. "Je pense vraiment que dans leur grande majorité mes collègues font ces recommandations en toute bonne foi", estime Jana Zapletalová, psychologue et directrice de l’Institut de consultation psychologique. "Nous devons changer cela. Mais ce ne sera pas facile." Pour elle, ce changement de méthodes passe par une transformation des écoles primaires. Et il est avant tout indispensable d’augmenter leur budget, pour créer des classes plus petites, former les enseignants, embaucher des assistants et prendre en charge l’enfant individuellement. N’oublions pas ce froid calcul d’économiste, qui démontre que chaque année la République tchèque perd 16 milliards de couronnes, du fait d’un système d’éducation pourvoyeur de milliers de chômeurs. De ce point de vue, investir des milliards de couronnes dans l’amélioration du système éducatif semble un choix économique judicieux, car il promet un net retour sur investissement.

    PRESSEUROP - 08.12.09

  • 75% des Londoniens favorables à une interdiction des minarets

    Un article du London Daily News annonce le chiffre de 75% de londoniens hostiles aux minarets. On dénombre aujourd’hui plus d’une centaine de mosquées dans la capitale britannique pour un million de musulmans.

    Source : www.thelondondailynews.com

    Novopress - 08.12.09

  • En Cisjordanie, les champs d'oliviers saccagés par les colons sionistes

    C'est un village encaissé dans un vallon, cerné d'oliviers qui atteignent presque le sommet des deux collines. Il se dégage du paysage une impression de quiétude, mais Akram Ibrahim Imran n'a vraiment pas le coeur en paix : d'un geste las, il montre les arbres déracinés ou sauvagement coupés. Les oliviers, c'est toute la vie de ce paysan palestinien de 42 ans, sa survie économique et celle des treize membres de sa famille.

    Akram ne sait plus bien si c'est son arrière-grand-père ou le père de celui-ci qui a planté ses oliviers. Tout ce qu'il sait, c'est que certains ont bien plus de cent ans. Son regard se porte vers la crête des collines. Au nord, en direction de Naplouse, on distingue les premières maisons de la colonie de Bracha et, sur un mamelon proche, des caravanes : c'est l'avant-poste de Har Bracha.

    Vers le sud, les habitations de la colonie de Yitzhar ne sont pas visibles, mais elles sont situées à moins de deux kilomètres. Bracha et Yitzhar ont la réputation d'être des colonies juives "dures", extrémistes. Les faits remontent au 12 novembre. Le lendemain matin, Akram n'a pu que constater le résultat du saccage nocturne : 81 oliviers avaient été vandalisés par les colons. Ce n'était pas leur première descente dans les champs d'Akram.

    En mai, un feu avait détruit trente-huit arbres, et il y avait eu des précédents. Akram a appelé la police, sans illusions. Le DCO, le coordinateur de l'armée, est venu, avec trois policiers et deux Jeep militaires. Ils ont soigneusement compté les arbres gisant au sol ou coupés à mi-tronc à la scie, ont enregistré la plainte d'Akram, et même promis de lui envoyer un compte rendu, ce qu'ils n'ont pas fait. "Ni la police ni l'armée ne font rien, parce qu'ils collaborent avec les colons", estime Akram.

    Comme lui, ils sont des centaines de cultivateurs palestiniens en Cisjordanie à supporter les conséquences d'une cohabitation difficile avec les colons juifs. Ceux-ci exercent la pratique dite du "price tag" (le prix à payer), une sorte de mesure de représailles exercée sur les Palestiniens à la suite des actions menées par l'armée contre les implantations juives illégales.

    Parfois il n'y a pas de lien de cause à effet, simplement une politique de prise de possession de la terre : vandaliser les oliviers (ailleurs les amandiers et les citronniers) ou les voler, c'est une manière de forcer les Palestiniens à quitter les lieux. Ceux qui cultivent les oliviers sont parmi les plus pauvres de la société palestinienne. Lorsqu'une terre est de facto abandonnée pendant plusieurs années, elle devient "terre d'Etat", et souvent les colons s'y installent.

    Les champs d'Akram et le village de Burin sont situés de part et d'autre de la route 60. Lorsque des colons, souvent armés, sont visibles, les quelque quatre mille villageois n'osent franchir la route pour aller dans les oliveraies. Cette année, la saison des olives, qui s'est achevée le mois dernier, a été catastrophique. La récolte n'a représenté qu'un dixième de celle d'une bonne année.

    Le manque de pluie est le premier responsable, mais souvent l'armée limite l'accès des paysans à leur terre, lorsque celle-ci est proche de colonies. Elle attribue des permis aux paysans pour se rendre dans leurs champs, lesquels doivent "coordonner" leurs activités avec les autorités locales. Yesh Din, une organisation non gouvernementale israélienne de défense des droits de l'homme, vient de publier un bilan des cas de vandalisme commis dans les champs d'oliviers.

    Elle en a dénombré vingt-sept depuis le début de l'année. Depuis 2005, soixante-neuf plaintes en justice ont été déposées pour la destruction de plus de trois mille arbres, mais aucune d'entre elles n'a abouti à la moindre inculpation. Lorsque la police et l'armée arrivent sur les lieux, les coupables se sont évanouis depuis longtemps. La plupart des dossiers sont refermés avec la mention "manque de preuves", ou "coupable inconnu".

    En prévision de la saison des olives, l'armée israélienne a cependant pris des mesures pour protéger les fermiers, notamment en envoyant des forces de police dans les zones les plus sensibles. Mais celles-ci sont en nombre insuffisant, et Yesh Din soupçonne l'armée et la police de ne pas faire preuve de beaucoup de zèle pour aller chercher les coupables dans les colonies.

    "Les colons ne sont jamais pris sur le fait, remarque Ruthie Kedar, l'une des responsables de Yesh Din, si personne n'est jamais pris, cela veut dire quelque chose, non ?" "Les gens comme Akram, souligne-t-elle, n'abandonneront pas. Nous alertons la presse, la police, les tribunaux, et cela aide les paysans à tenir. Ils voient en outre que tous les Israéliens ne sont pas comme les colons, et c'est une bonne chose."

    Il faut dix ans pour qu'un olivier produise ses premiers fruits, et dix ans pour que les olives réapparaissent sur les branches d'un arbre tronçonné. Mais Akram Ibrahim Imran a presque l'éternité pour lui : "Cette terre est celle de mes ancêtres", insiste-t-il.

    Le Monde - 08.12.09

  • VIDEO Bruno Gollnisch: "J'aime la France comme on aime une mère!"

    http://www.dailymotion.com/video/xbf730_bruno-gollnisch-jaime-la-france-com_news

    Bruno Gollnisch, vice président du Front National et tête de liste FN Rhône-Alpes pour les prochaines élections régionales de mars 2010, était l'invité de l'émission "Mots Croisée" sur France 2 au sujet du débat sur l'identité national et les minarets Suisses. http://www.defendonsnoscouleurs.fr

    08.12.09

  • Sarkozy en fait trop pour récupérer les électeurs du FN

    Drapeaux français et sarkozy.jpg
    Sarkozy le 1er décembre à la Seyne-sur-Mer (Var)
    (cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    En plein coeur d'un débat menacé de dérapage et critiqué à gauche comme à droite, Nicolas Sarkozy a défendu mardi sa conception de l'identité nationale comme "antidote au communautarisme" et a mis en garde contre toute "provocation" dans les pratiques religieuses.

    Alors que les députés s'apprêtaient à entrer dans la discussion en fin d'après-midi, le chef de l'Etat, qui avait laissé vendredi son Premier ministre François Fillon s'exprimer à sa place, est sorti de son silence dans une tribune au quotidien Le Monde pour tenter de la recadrer.

    Très attendu sur la question, qui a enflammé le débat en France, Nicolas Sarkozy s'est d'abord refusé à critiquer le vote des Suisses contre les minarets, estimant qu'il reflétait des "préoccupations" largement partagées.

    "Au lieu de condamner sans appel le peuple suisse, essayons aussi de comprendre ce qu'il a voulu exprimer et ce que ressentent tant de peuples en Europe, y compris le peuple français", qui "sont accueillants, sont tolérants (...) mais ne veulent pas que leur cadre de vie, leur mode de pensée et de relations sociales soient dénaturés", a-t-il écrit.

    A l'inverse de son ministre de l'Industrie Christian Estrosi, le chef de l'Etat ne s'est pas prononcé clairement contre les minarets mais a appelé tous les croyants à "se garder de toute ostentation ou de toute provocation".

    S'il a assuré aux Français musulmans qu'il ferait "tout pour qu'ils se sentent des citoyens comme les autres", il les a avertis que "dans notre pays où la civilisation chrétienne a laissé une trace aussi profonde tout ce qui pourrait apparaître comme un défi lancé à cet héritage et à ces valeurs condamnerait à l'échec l'instauration si nécessaire d'un islam de France".

    Une allusion au port de la burqa, dont il avait déjà dit à la mi-novembre dans la Drôme, qu'elle n'avait "pas sa place" en France.

    Nicolas Sarkozy s'en est aussi pris aux "réactions excessives" suscitées par le vote suisse. Elles cachent une "méfiance viscérale pour tout ce qui vient du peuple", comme celles "qui ont accueilli le rejet de la Constitution européenne en 2005", a-t-il estimé.

    "Comment s'étonner du succès des extrêmes quand on ne prend pas en compte la souffrance des électeurs ?", s'est interrogé le chef de l'Etat, en reprenant l'argumentaire de sa campagne présidentielle de 2007 qui lui avait permis de rallier de nombreux électeurs du Front national.

    Insistant sur le "besoin d'appartenance" exprimé par le vote suisse, il a justifié une nouvelle fois le débat sur l'identité nationale, un "antidote au tribalisme et au communautarisme".

    Contre le "communautarisme", défini comme le "choix de vivre séparément", il a défendu le "métissage" et "la volonté de vivre ensemble", insistant sur l'obligation de "respecter ceux qui arrivent" comme "ceux qui accueillent".

    Après celle de François Fillon vendredi, la mise au point du président est intervenue peu avant le débat prévu à l'Assemblée sur ce thème, de plus en plus controversé après le dérapage public d'un maire UMP.

    Aux voix outrées de la gauche qui, comme Claude Bartolone (PS), n'y ont vu qu'un "amalgame insupportable entre immigration et identité nationale" se sont ajoutées les réticences d'une partie de l'UMP. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a ainsi réclamé "plus de rigueur intellectuelle" pour "éviter le populisme".

    Premier à réagir mardi, le président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a dénoncé dans la sortie présidentielle "un acte d'escalade dans les surenchères identitaires franchouillardes".

    AFP. 08.12.09

     

  • Identité nationale: Eric Cantona se prend pour un "révolutionnaire"...

    Eric cantona abbé Pierre.jpg
    Eric Cantona le 8 décembre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    L'ancien attaquant international Eric Cantona a estimé mardi qu'être français ce n'est pas "chanter la Marseillaise" ou "lire la Lettre de Guy Môquet", mais d'abord être "révolutionnaire" face à un "système" qui contraint notamment des gens à vivre "dans la rue".

     "Etre français est-ce que c'est devoir parler français, chanter la Marseillaise, lire la lettre de Guy Môquet? Ca, c'est être con!", a-t-il lancé, interrogé sur son sentiment face au débat sur l'identité nationale, lors de la présentation à la presse de son livre de photographies de personnes mal logées réalisé pour la Fondation Abbé Pierre. "Je ne dis pas que chanter la Marseillaise c'est être con, mais bâtir tout ça (l'identité, ndlr) sur ça...", a-t-il précisé.

    "Etre français c'est être révolutionnaire, d'abord. On ne peut pas accepter tout ce qui se passe", a ajouté ce petit-fils d'immigrés espagnols et italiens, membre du Comité d'Amis et de Parrains de la Fondation.

    Les responsables politiques "balancent ce débat avant les élections. Tout le monde en a conscience mais on leur sert la soupe car c'est ce qu'ils veulent", a-t-il dit. "Donc arrêtons d'en parler, et parlons de choses beaucoup plus sérieuses et beaucoup plus graves".

     Evoquant son travail de photographe sur des Français privés de logement décent, il a jugé "inacceptable de voir ça dans un pays riche".

    "Ce qui m'inquiète", a-t-il poursuivi, "c'est qu'il y a des gens qui voient ces choses et qui s'habituent". "On s'habitue à ce système, à ce qu'il y ait des gens dans la rue, à tout ce qu'on nous balance à la télé, à la manipulation des politiques, à leur bourrage de crâne, à s'abrutir", a-t-il déclaré.

    "Il faut se battre contre nous-même, contre nos idées reçues, contre la facilité", et "arrêter de se dire que tout ça fait partie du décor", dit-il.

    L'ouvrage, "Elle, lui et les autres", est paru le 3 décembre aux éditions Desclée de Brouwer. Ce recueil de photographies en noir et blanc dépeint les situations d'exclus vivant dans des bidonvilles et des squats à Lyon, des chambres de 4 mètres carrés à Paris ou encore des baraques sous des ponts parisiens. Il montre aussi les centres d'accueil de jour de la Fondation Abbé Pierre.

    En prenant ces photos, Eric Cantona a tenté de "ne pas tomber dans le misérabilisme", mais de montrer que "ces gens sont beaux et combatifs".

    "Les bénéfices seront reversés intégralement à la Fondation Abbé Pierre", a précisé son délégué général, Patrick Doutreligne.

    AFP. 08.12.09

     

  • Minarets suisses: premiers appels à annuler le vote

    Contre vote en Suisse manif Lausanne 1er déc..jpg
    Manif à Lausanne le 1er décembre
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Et si on annulait la votation ? Complètement déboussolée après le succès de l'initiative antiminarets, approuvée le 29 novembre par plus de 57 % des votants, la classe politique suisse étudie toutes les pistes : faut-il saisir la Cour européenne des droits de l'homme, comme le souhaitent les Verts, soutenus par Daniel Cohn-Bendit, ou bien lancer une «contre-initiative», comme le proposent les radicaux ? Deux plaintes ont déjà été déposées au Tribunal fédéral. L'avocat Antoine Boesch, qui se dit soutenu par des clients de tous horizons et de toutes confessions, a, pour sa part, décidé de saisir la Cour européenne des droits de l'homme. Quant au Club helvétique, composé d'une vingtaine d'intellectuels, de juristes et de responsables politiques, il suggère de remplacer l'interdiction des minarets dans la Constitution par une «disposition sur la tolérance» .

    Une nouvelle initiative, populaire ou parlementaire, serait «la façon la plus démocratique d'y arriver», souligne Jörg Müller, avocat spécialisé en droit constitutionnel. En attendant, le débat suscite des vocations politiques. Gasmi Slaheddine, président de la Ligue musulmane du Tessin, a lancé un appel aux quelque 400 000 musulmans de Suisse, afin de fonder un parti islamique. «L'heure est venue de défendre nos droits, les droits d'une minorité qui sont bafoués», estime-t-il.

    Pour l'UDC, la droite populiste à l'origine du référendum, il s'agit de capitaliser sur ce «succès». La prochaine bataille à mener devrait être celle pour l'expulsion des criminels étrangers. «Je suis effaré quand j'entends parler d'annulation de ce scrutin ! lance Oskar Freysinger, député UDC. Si on invalide cette votation, c'est la fin de notre démocratie.» Et si des tribunaux avaient «l'outrecuidance» de casser la décision populaire en se référant à la Convention européenne des droits de l'homme ou à la convention de l'ONU sur les droits civiques et politiques, prévient-il, l'UDC fera pression pour que la Suisse résilie les traités concernés.

    Le Figaro - 08.12.09
  • Un prêtre français assassiné en Afrique du Sud

    Un prêtre français, missionnaire en Afrique depuis plus de 40 ans, a été tué par balle lors d'un cambriolage à son domicile dans un bidonville de Johannesburg, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe et de la police.

    Louis Blondel, 70 ans, a été tué hier matin dans son presbytère. Il a été surpris dans son sommeil par quatre cambrioleurs, dont trois adolescents, qui lui ont tiré dans le cou avant de s'enfuir, selon la police de Pretoria. Ils ont volé deux ordinateurs et un téléphone portable, a-t-elle précisé.

    Selon le quotidien The Star, il s'agit du quatrième prêtre catholique tué depuis le début de l'année en Afrique du Sud, qui a un des plus forts taux de criminalité au monde avec une cinquantaine d'homicides par jour.

    Né à Béthune dans le nord de la France, Louis Blondel avait passé sa jeunesse en Tanzanie. Il était arrivé en Afrique du Sud en 1987 et avait notamment vécu dans le sud de Johannesburg, où il avait construit une église et créé plusieurs centres sociaux. Membre de Missionnaires d'Afrique, il s'était installé avec le père Guido Bourgeois à Diepsloot dans le nord de Johannesburg en décembre 2008. Les deux hommes avaient construit une église et continuaient de développer des infrastructures au sein de ce bidonville.

    "Leur présence était très très appréciée sur place. Ils avaient un travail très social", a déclaré Antoine Soubrier, chargé de communication à la Conférence des évêques d'Afrique australe. "Diepsloot, l'archevêque de Pretoria, ne trouvait personne pour y aller car c'était réputé assez dangereux", a-t-il poursuivi, précisant que ce bidonville a été au coeur des violences xénophobes qui ont fait en mai 2008 plus de 60 morts en Afrique du Sud.

    Le Figaro - 08.12.09

     

  • Israël: la justice se rapproche de la Torah

    Le ministre israélien de la Justice a estimé que la Halacha, la tradition religieuse juive, devrait avoir force de loi et régir l'Etat d'Israël, dans des propos diffusés aujourd'hui par la radio de l'armée.

    "Pas à pas, nous imposerons aux citoyens d'Israël les lois de la Torah, et nous ferons de la Halacha la Loi régissant la nation", a déclaré Yaacov Neeman lors d'une intervention publique hier soir à Jérusalem. "Nous devons imposer l'héritage des pères de la nation. La Torah donne la réponse complète à toutes les questions qui nous interpellent", a-t-il ajouté.

    Les lois religieuses en Israël concernent surtout l'état civil.

    Juriste notoire et juif religieux pratiquant, Neeman est une personnalité politique indépendante choisie pour ce poste par le premier ministre Benjamin Netanyahu. Il a tenu ces propos en présence notamment du Grand rabbin ashkenaze d'Israël, Yona Metzger, du chef spirituel du parti orthodoxe sépharade Shass, le rabbin Ovadia Yossef, du chef de cette formation Eli Yishaï, et du député du Likoud (droite) Yisraël Katz.

    "Ces déclarations de Neeman devraient inquiéter chaque citoyen d'Israël soucieux de la démocratie", a réagi devant des journalistes Tzipi Livni, qui dirige l'opposition et le parti centriste Kadima. Divers responsables des partis de gauche et du centre ont de leur côté protesté contre les déclarations de Neeman et appelé à son limogeage.

    Le Figaro - 08.12.09

  • La cote de popularité de Marine Le Pen progresse et atteint 20%

    Dans le dernier baromètre de l’action politique Ipsos-Le Point révèle que Marine Le Pen profite au maximum du débat sur l’identité nationale avec une côte de popularité qui atteint désormais 20 %.

    Le baromètre indique très clairement que la vice-présidente du Front National, Marine Le Pen est l’unique personne à enregistrer une progression de popularité parmi tous les leaders politiques en vue des élections régionales de mars 2010 !

    Quant au président de la république, Nicolas Sarkozy, il enregistre un « de ses plus mauvais scores » avec 60 % d’avis défavorables. Du côté du trio Besancenot, Bayrou et Cohn-Bendit c’est la chuteee finaleee… Un peu d’humour ;o)

    Coup d'œil sur Marine qui représente la Voix du Peuple

    Source : Ipsos

    NPI - 07.12.09

    Ndb: Le Point n'a pas cru bon de faire figurer Marine Le Pen dans les sondages de popularité! Mais on peut vérifier l'exactitude de cette info sur le site d'Ipsos.

  • Identité nationale: manifestation du Renouveau Français

    La manifestation se déroulera ce mercredi 9 décembre dès 19h, place Jacques Bainville (75007, métro Solférino) ; alors qu’au même moment se tiendra au sein du tout proche et mal nommé « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » un pseudo débat à la gloire du métissage et de la fausse conception – moderne et républicaine – de l’identité nationale.
    Venez témoigner de votre colère devant la volonté affichée du gouvernement de détruire notre identité, sur tous les plans : culturel, ethnique, spirituel.

    http://www.renouveaufrancais.com/new/index.php

    manif0912.gif



    07.12.09

  • VIDEO "Qu'est-ce qu'être Français?"

    http://videos.tf1.fr/jt-20h/qu-est-ce-qu-etre-francais-5582485.html

    Le débat sur l'identité nationale s'invitera mardi sur les bancs de l'Assemblée nationale. La question suscite un malaise chez les Français issus de l'immigration...

    Un débat mondialiste destiné à faire exploser l'identité française au profit de l'immigration-invasion!

  • VIDEO Face à Marine Le Pen, Razzy Hammadi a menti - La rue Myrha à Paris 18e

    http://www.dailymotion.com/video/xb3s0j_face-a-marine-le-pen-razzy-hammadi_news

    10 novembre 2009

     

  • Pauvre Charlotte Gainsbourg!

    Charlotte Gainsbourg.jpg

    Extrait d'une interview récente:

    Vous ne prenez pas part au débat public, vous ne vous engagez pas en politique. Pourquoi ?
    Je cherche une grande cause dans laquelle m’impliquer. A un moment, je me suis rapprochée d’une association qui s’occupait d’enfants en Afrique. Mais le fait de ne pas y aller me donnait le sentiment que c’était mensonger d’en parler sans savoir. Ma mère est un modèle incroyable, cela fait longtemps qu’elle est en relation avec Amnesty International. Politiquement, ce n’est pas du tout mon truc de m’exprimer. Je descends juste dans la rue quand il s’agit d’éliminer Le Pen, c’est facile !

  • Besson parle à Dakar de sa politique d'immigration et de l'identité nationale

    Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a défendu lundi à Dakar sa politique d'immigration et d'identité nationale, en rejetant l'accusation de vouloir faire de la France "une forteresse".

      "Les bêtises dites par des politiques français, elles traversent la Méditerranée, parfois l'Atlantique. Il est normal que vous les entendiez" en Afrique, a dit M. Besson, lors d'un point de presse à l'occasion d'une visite au Sénégal.

    Il répondait à une question sur un lien éventuel entre immigration et le débat sur l'identité nationale lancé en France.

    "La France reste le premier pays européen en matière d'asile, le deuxième au monde après les Etats-Unis", a dit le ministre français qui s'exprimait à l'Institut culturel français Léopold Sédar Senghor.

    Selon lui, "La France accueille sur son sol 200.000 étrangers au titre du long séjour chaque année. Elle accorde la nationalité à 110.000 personnes par an et 30% des mariages (en France) sont des mariages mixtes", c'est-à-dire entre Français et étranger.

    "Etre Français, ce n'est pas une race, ce n'est pas une couleur de peau, ce n'est pas une religion", avait auparavant dit M. Besson dans un discours.

    "L'identité nationale française est un concept évolutif. C'est être héritier d'un certain nombre de valeurs, d'un patrimoine, d'une histoire. Ce sont des valeurs d'actualité: liberté, égalité, fraternité, laïcité", a-t-il précisé.

    La politique française ne vise pas à édifier "une forteresse ou une barrière à (l') entrée" en France, pays qui a toujours été une terre d'immigration, de passage, de brassage et de d'intégration", s'est-il défendu.

    Il a rendu hommage au premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, "un grand visionnaire", et aux tirailleurs sénégalais qui "ont fait tous les sacrifices, jusqu'au sacrifice suprême" chaque fois que la France a été menacée, notamment lors des deux guerres mondiales.

    "Il nous faut être à présent juste et reconnaissant pour les sacrifices consentis et la "décristallisation" des pensions (des tirailleurs sénégalais pour les aligner sur celles de leurs homologues français) désormais acquise va dans ce sens", a dit M. Besson.

    AFP. 07.12.09

     

  • VIDEO Il y a un truc...mais lequel?


    Cette vidéo fait partie des JEUX! 

    A vous de jouer en observant bien le spectacle (la vidéo n'est pas truquée)!

    Je ne connais pas la solution! Si quelqu'un a une idée...

  • VIDEO Maltraitances sur bébés dans une crèche italienne

    http://www.wat.tv/video/maltraitances-sur-bebes-en-1yydd_1rehc_.html

    Cela pourrait se passer dans n'importe pays...

     

  • Afghanistan: des renforts français à l'étude...

    AFghanistan pas de nouveaux renfots mais.jpg

    Quelque 82 % des Français (selon un sondage Ifop réalisé les 3 et 4 décembre auprès de 968 personnes pour « Sud-Ouest Dimanche ») se disent « opposés à un engagement militaire supplémentaire de la en », contre 17 % qui s’y montent favorables. Au lendemain de son annonce de l’envoi de plus de 30 000 soldats en renfort pour dix-huit mois, le président américain n’a pas tardé à mettre la pression sur ses alliés de l’Otan.

    La qui a officiellement 3 300 hommes sur place ne veut « pas envoyer un soldat de plus ». « Nous n’avons pas vocation à rester indéfiniment en Afghanistan. Mais nous resterons aussi longtemps que nécessaire », rappelait lundi Nicolas Sarkozy aux Invalides, en rendant hommage aux cinq soldats français tombés en Afghanistan en 2009 et en décorant cinq autres de retour. « Pour le moment, aucun renforcement de nos effectifs n’est envisagé », soulignait, vendredi à Bruxelles, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, qui ajoutait cependant : « Rien n’est exclu… » A Paris, l’état-major des armées réfléchit donc déjà à plusieurs scénarios.

    Dans l'immédiat
    L’envoi de deux unités d’élite qui s’apprêtent à partir pour six mois en Afghanistan dans le cadre de la relève normale. Il s’agit de 500 légionnaires du 2 e REP (régiment étranger de parachutistes) de Calvi et pratiquement autant d’hommes du 27 e BCA (bataillon de chasseurs alpins) d’Annecy.

    Le porte-avions « Charles de Gaulle », qui achève en Méditerranée l’exercice Pean 2009 de requalification à la mer, sera opérationnel le 11 décembre. Le porte-avions, qui a déjà effectué quatre missions au large de l’Afghanistan et du Pakistan, pourrait remettre le cap sur l’océan Indien avec ses bâtiments d’escorte, l’ensemble de son équipage de 1 950 hommes et une quarantaine d’avions de combat.

    Options examinées
    La constitution d’un nouveau GTIA
    (groupement tactique interarmes) d’un millier d’hommes qui serait intégré au printemps dans la « task force » Lafayette, déployée dans la province de Kapisa et le district de Surobi (au nord-est de Kaboul) et commandée actuellement par le général Marcel Druart.

    Le retour des forces spéciales, dont un détachement de plus de 200 hommes avait été déployé de 2003 à 2007 et dont le travail efficace était très apprécié des Américains. Officiellement, il n’en est pas question… pour le moment. Mais Obama attend désormais un geste qui soit plus que symbolique de la France pour « participer à l’effort » de guerre.

    Le parisien - 06.12.09 

     

  • Manifestations à Athènes un an après la mort de Grigoropoulos

    Athènes manif 06 12 09.jpg
    Athènes le 6 décembre 2009

    Des heurts entre groupes de jeunes et policiers ont éclaté dimanche dans plusieurs grandes villes de Grèce après les manifestations commémorant la mort d'un adolescent tué il y a un an par un policier à Athènes, qui ont rassemblé des milliers de personnes.

    Selon des sources policières, près de 230 personnes -- 130 à Athènes et une centaine à Salonique -- ont été arrêtées lors de ces rassemblements en mémoire d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, dont la mort avait déclenché l'hiver dernier des violences urbaines inédites dans le pays.

    A Athènes, des heurts ont opposé des groupes de quelques dizaines de jeunes et la police après la fin de la manifestation, selon la police et les médias.

    Aux abords de la place Syntagma, dans le centre de la capitale, des jeunes vêtus de noir et cagoulés ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes et de matraques.

    Une vingtaine de personnes, dont une femme de 55 ans battue par la police, ont été blessées lors de ces affrontements, selon les médias.

    Avant le début de la manifestation, le recteur de l'université d'Athènes, Christos Kittas, a été légèrement blessé lorsqu'un groupe de jeunes a occupé le bâtiment du rectorat. Il a été hospitalisé pour "irrégularité du rythme cardiaque".

    Des drapeaux rouges et noirs de groupes de la mouvance anarchiste étaient visibles sur le toit du rectorat, mais celui-ci a été evacué par les occupants dans la soirée.

    En fin de soirée, dans le nord d'Athènes, une centaine de jeunes ont attaqué des policiers devant le stade olympique où se jouait un match de football de première division entre les équipes athéniennes Panathinaikos et Atromitos, endommageant plusieurs véhicules.

    Le match a été interrompu pendant 30 minutes à la suite de tirs de gaz lacrymogènes par la police.

    Des incidents ont également éclaté à Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, où quelques milliers de personnes ont manifesté. Une dizaine de magasins ainsi que des véhicules ont été vandalisés.

    Plusieurs milliers de manifestants, dont de nombreux jeunes, avaient répondu à l'appel d'organisations d'étudiants et de lycéens et de partis de gauche pour commémorer la mort jeune Alexis, tué par balles dans la soirée du 6 décembre 2008 par un policier lors d'un contrôle dans le quartier contestataire d'Exarchia, au centre de la capitale grecque.

    Sa mort avait déclenché des violences urbaines qui avaient duré près d'un mois, radicalisant une frange de la mouvance contestataire.

    L'un des banderoles portées par les manifestants portait l'inscription "la jeunesse n'oublie pas"; une autre tendue devant l'université affirmait: "l'Etat et le capital assassinent tous les jours".

    Lors d'une cérémonie privée dimanche matin sur la tombe de l'adolescent, dans la banlieue sud de la capitale, la mère de l'adolescent avait appelé les manifestants à défiler dans le calme pour honorer la mémoire de son fils.

    Les quelque 6.000 policiers déployés dimanche pour encadrer les défilés devaient rester sur le qui-vive lundi dans l'attente d'autres manifestations, organisées par des coordinations étudiantes et lycéennes, des organisations de gauche et des syndicats.

    Placé en détention provisoire, le policier auteur des tirs fatals à Alexis Grigoropoulos doit être jugé à partir du 20 janvier pour homicide volontaire. Il affirme avoir tiré en l'air alors qu'il était assailli par un groupe de jeunes gens.

    AFP. 06.12.09