Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Raids israéliens dans la bande de Gaza

    Gaza sud 19 03 10.jpg
    Sud de la bande de Gaza (19 mars 2010)
    avion israélien 19.03 10.jpg
    (Cliquez sur la photo)
    L'aviation israélienne a effectué vendredi soir un bombardement sur l'aéroport désaffecté de Gaza, blessant trois personnes, ont annoncé des médecins palestiniens et des témoins.
    L'état de gravité des blessés n'a pas été précisé.
    Vendredi matin, des avions israéliens avaient déjà bombardé plusieurs cibles dans la bande de Gaza, faisant deux blessés légers, avaient annoncé des responsables des services de sécurité palestiniens et des témoins. Ces frappes avaient eu lieu quelques heures après des tirs de roquettes palestiniennes depuis Gaza sur le sud d'Israël, qui ont tué un travailleur agricole thaïlandais.
    Les avions israéliens avaient visé un atelier dans la ville de Gaza, trois tunnels de contrebande passant sous la frontière avec l'Egypte et deux terrains découverts.
    Le parisien - 19/03/10

  • HONTEUX! Il se torche le cul avec le drapeau français!

    Cul torché drapeau français.jpg
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Paru aujourd’hui vendredi 19 mars 2010, dans le journal gratuit Metro (page 9) le texte suivant : « Les lauréats du Marathon de la photo Fnac de Nice ont été désignés hier. Le jury de professionnels a décerné son « coup de coeur » à l’image de Frédéric Laurent, dans la catégorie « Politiquement incorrect ».
    La photo ainsi choisie représente un homme de dos, pantalon baissé, qui s’essuie le postérieur avec le drapeau français.

    Voilà à quoi mène plus de 40 ans de laisser-aller, de laisser-faire et de laxisme en tous genres ! Nos politiciens ont baissé les bras depuis longtemps.
    Sans réaction devant les nombreuses humiliations que notre pays et sa population subissent depuis plusieurs années, drapeau brulé et/ou piétiné, crachats divers sur celui-ci, Marseillaise sifflée et huée, insultes et atteintes aux symboles de la France, bâtiments, forces de l’ordre, pompiers, médecins, lycées et collèges, comment attendre autre chose que le mépris le plus pervers de la part de l’entreprise qui a décerné ce « prix » et de la part du média qui le diffuse ?

    Devant cette décadence morale de notre pays, comment avoir confiance en ceux qui nous dirigent alors qu’ils n’ont ni su ni pu ni voulu taper du poing sur la table quand il était temps ?
    Votez et faites voter Front National au deuxième tour de l’élection régionale. Pour le seul parti qui défendra encore et toujours les vraies valeurs de la France !

    Nations Presse Info - 19/03/10


  • 19 MARS 1962

    DEGAULLE-Vivel'algériefrançaise.jpg
    De Gaulle: "Vive l'Algérie Française!"
    Algérie enfant assassiné 20 août 1955.jpg
    Enfant égorgé par le FLN le 20 août 1955
    famille-Ortega.jpg
    Famille Ortega massacrée par le FLN
    Famille-CARA.jpg
    Famille Cara assassinée par le FLN
    Algérie Massacre musulmans.JPG
    Musulmans mutilés et égorgés par le FLN (Cliquez sur la photo)
    ALGER-13mai58.jpg
    ALGER  13 MAI 1958  (Cliquez sur la photo)
    DEGAULLE-Jevousaicompris.jpg
    De Gaulle: "Je vous ai compris"
    Epoux-Monnerot.jpg
    Epoux Monnerot

    19 MARS 1962

    Jour de la honte : abandon de l’Algérie et du Sahara aux mains des tueurs FLN.

     

    « La seule défaite irréparable, c’est l’oubli »  Jean Brune

     

    Une double et honteuse trahison

     

    Ce jour là, De Gaulle, en décidant un cessez-le-feu unilatéral, scella sa double trahison.

    Il renie sa promesse de réaliser l’unité politique et sociale de la métropole et de

    l’Algérie, de «  Dunkerque à Tamanrasset » comme il le disait lui-même. Il livre, en ce

    19 mars, l’Algérie au FLN. Et pour couronner le tout, il fait cadeau du Sahara au FLN, leur

    livrant aussi les Touaregs.

     

    Il trahit ainsi d’une part les Européens d’Algérie (qu’on appelle maintenant les ‘Pieds-noirs’),

    et d’autre part les indigènes d’Algérie fidèles à la France (ceux qui sont sous l’autorité de

    l’Armée sont appelés les‘Harkis’).

     

    A la suite de ce cessez-le-feu unilatéral, des milliers de Pieds-noirs furent assassinés ou

    enlevés et torturés, tués ou ont disparus à jamais, sans que l’armée française n’intervienne

    pour les protéger. Au contraire, quand l’armée française intervient c’est pour briser la

    résistance des Pieds-noirs. Et elle collabore avec les troupes du FLN, l’ALN, pour établir son

    autorité sur le pays.

     

    Mais le sort de la plupart des Harkis et de leurs familles fut abominable : sur ordre de De

    Gaulle, plus de cent cinquante mille d’entre eux furent livrés désarmés au FLN, et

    impitoyablement massacrés.

     

    Tout ceci dans l’indifférence générale de la métropole.

     

    Petit rappel historique

     

    Ce sont les Pieds-noirs qui, à partir du 13 mai 1958, organisèrent, à Alger et dans les autres

    villes d’Algérie, d’immenses manifestations, très souvent unitaires Européens-indigènes, pour

    protester contre les carences des gouvernements successifs de la Quatrième République. Ils

    exigèrent alors le retour au pouvoir du général De Gaulle. Ils bénéficièrent de l’appui de

    l’ensemble des armées, et particulièrement des généraux Salan et Massu, qui d’ailleurs

    les suivent plus qu’ils ne les dirigent.

     

    Les réseaux gaullistes, emmenés par Michel Debré et avec l’appui de Jacques Soustelle (qui

    s’en repentira amèrement, s’opposera rapidement à De Gaulle et, avec Georges Bidault

    rejoindra l’OAS) avaient fait efficacement leur propagande dans toute l’Algérie. Le pouvoir

    chancelant de la Quatrième République céda et le Président Coty fit appel à De Gaulle qui

    forma un nouveau gouvernement le 1er juin.

     

    Les Pieds-noirs et les indigènes fidèles à la France, ont donc obtenu satisfaction et croient

    avoir gagné : hélas ce sera pour leur malheur ! Trois ans plus tard, après l’échec du

    ‘putsch’ des généraux d’avril 1961, à partir du mois de juin, se constitue l’OAS qui

    tentera vainement d’organiser une résistance pour sauver l’Algérie française.

     

    Les égorgeurs du FLN

     

    Ce qui a caractérisé ces événement d’Algérie, c’est l’horreur du terrorisme FLN. En juin

    1957, le gouvernement publie un livre blanc intitulé : « Aspect véritable de la

    rébellion algérienne ». Il contient, entre autres documents, une centaine de photos de

    quelques uns des massacres perpétrés par le FLN et dont la vision est insoutenable.

    Nous donnons ici deux exemples de victimes Européennes de ces attentats : les

    familles Cara et Ortega. Les victimes indigènes, comme celles du massacre de Melouza

    (29 mai 1957, 300 morts) ont été beaucoup plus nombreuses. Et les conditions de leur

    assassinat sont souvent encore plus horribles.

     

    La toussaint rouge

     

    C’est le 1er novembre 1954 que le FLN organise les premiers attentats, début d’une longue

    série qu’on appellera les ‘événements d’Algérie’. Le plus spectaculaire est l’attaque de

    l’autocar Biskra-Arris ayant à son bord, outre quelques paysans indigènes, un Caïd : Hadj

    Sadock, et un jeune couple d’instituteurs, les époux Monnerot, qui viennent d’être nommés

    en Algérie. Ils s’apprêtent à prendre leurs postes d’enseignants à la rentrée de novembre. Le

    Caïd et Guy Monnerot, 23 ans, seront assassinés, l’épouse de Guy sera violentée et

    grièvement blessée.

     

    Les massacres du 20 août 1955

     

    Ce 20 août, le FLN organise une série d’attentats qui frappèrent les esprits par leur ampleur et

    leur cruauté. Parmi eux, à Aïn-Abid, la famille Mello est sauvagement assassinée. Bernadette

    Mello, âgée de 5 jours est découpée sur le bord de la baignoire devant sa mère qui est ensuite

    éventrée ; les terroristes y replacent les morceaux du bébé. Le père, démembré à la hache, est

    massacré dans son lit; la fille de 11 ans et la grand-mère de 76 ans ne sont pas épargnées.

     

    A El-Halia, sur 130 européens, 71 sont assassinés. Les hommes sont égorgés ou abattus à

    coups de hache et de couteau, les femmes sont violées, les tout petits enfants fracassés contre

    les murs. Une centaine d’indigènes sont massacrés.

     

    La valise ou le cercueil

     

    En 1962, les Pieds-noirs durent s’exiler et se réfugier, par leur propres moyens, en métropole,

    d’autres en Espagne, à Malte ou en Italie ; et même dans des pays plus lointains (USA,

    Canada,…).

     

    L’exode commença dès le mois d’avril. En quelques semaines plus d’un million de Pieds-

    noirs quittent l’Algérie. Les Pieds-noirs ne se font guère d’illusions sur les pseudo-

    garanties des accords d’Evian. D’ailleurs, le FLN distribue partout des tracts, portant le

    slogan : « La valise ou le cercueil », et souvent accompagnés d’une carte de France sur

    laquelle on peut lire : « Dans 25 ans la France sera algérienne ».

     

    Quelques Pieds-noirs, quelques militaires et quelques personnalités comme le Bachaga

    Boualem ont pu ramener en France, quelques Harkis. Ces actions furent cependant

    clandestines car absolument interdites par De Gaulle, et sévèrement réprimées. 

     

    Le martyre d’Oran

     

    La date officielle de l’indépendance de l’Algérie est le 3 juillet 1962. Dès le 5 juillet, à Oran, le FLN organise une véritable chasse à l’homme parmi les Européens restants. 1500 Pieds-noirs sont massacrés sous le regard de l’armée française qui ne bouge pas, sous les ordres du Général Katz, surnommé « le boucher d’Oran ». Des milliers sont enlevés et ne reviendront jamais.

     

    D’autres massacres et enlèvements se multiplient dans l’ensemble de l’Algérie.

     

    ENIGME

    Qui a dit : « Moi vivant, le drapeau vert et blanc ne flottera jamais sur Alger » ?

    Indication : le premier mot doit vous aider à trouver la réponse.

    Réponse : De Gaulle.

     

     

    Sources: - Enquête sur l’histoire, n° 2 (1992)

    -        Historia, n°206 (1971)

    -        « Aspects véritables de la rébellion algérienne », par Jean-Pierre Rondeau (2001)

    -        Algérie française par Philippe Héduy (1980).

  • L'UMP téléphone aux abstentionnistes!

    Dans la dernière ligne droite avant le second tour, le parti majoritaire n'hésite pas à mobiliser les abstentionnistes en les appelant directement à leur domicile. Une technique jugée efficace et peu coûteuse, mais qui ne plaît pas à la Cnil.

    «Bonjour, c'est Thierry Mariani ! Si vous voulez écouter mon message, tapez 1 !» Voilà en substance ce qu'ont pu entendre un million d'habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur en décrochant leur téléphone cette semaine. A l'autre bout du fil, la tête de liste UMP pour les régionales n'est pas là. L'interlocuteur est en réalité un automate qui diffuse un message préenregistré d'une minute, pour lequel le député a prêté sa voix. Et à chaque département sa voix : à Nice, c'est celle de Christian Estrosi qui retentit. A Toulon, celle d'Hubert Falco. Quatre autres têtes de listes UMP ont opté pour cette technique de démarchage téléphonique : Valérie Pécresse en Ile-de-France, Bruno Le Maire en Haute-Normandie, Christophe Béchu dans les Pays de la Loire et Jean-Luc Warsmann en Champagne-Ardennes. Dans les autres partis, seul Jean Lassalle, tête de liste MoDem en Aquitaine, a eu recours à cette technique.

    L'objectif est clair : mobiliser les abstentionnistes. Dans tous les messages, les candidats rappellent les grands points de leur programme et appellent les électeurs à se rendre aux urnes. «On veut donner aux gens l'envie d'adhérer aux idées de notre candidat», explique Jean-Claude Wetzler, qui gère la campagne de Bruno Le Maire. Il précise que l'expérience est «plutôt bien ressentie par les personnes ciblées», tout en avouant que «certaines le prennent moins bien».

     

    Moins cher que les tracts

     

    La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), elle aussi, reste très sceptique sur le recours à la prospection par téléphone. Elle déconseille clairement aux partis politiques d'utiliser cette technique jugée «particulièrement intrusive». Pour indisposer au minimum les personnes démarchées, certaines règles ont donc été imposées. L'automate n'appelle que les numéros fixes de la circonscription disponibles sur l'annuaire. Et en dehors des heures de repas. Les personnes sur liste rouge ayant fait part de leur refus d'être importunées par des opérations de publicité ne sont pas sollicitées. Enfin, aucun appel n'est réalisé la veille du scrutin.

    Du côté des équipes de campagne de l'UMP, on assure ne pas vouloir déranger les personnes sollicitées : «C'est pour ça qu'elles ont toujours le choix entre écouter le message ou pas», explique Alexandre Serina, directeur de campagne de Thierry Mariani. Mais l'exigence d'efficacité et de rentabilité reste présente. Les statistiques transmises par la société sous-traitée chargée d'exécuter les appels sont ainsi épluchées de très près. «Avant le premier tour, par exemple, 15 à 25% des personnes démarchées ont écouté le message de Thierry Mariani jusqu'au bout. Au dessus de 10%, c'est un bon score». La technique de mobilisation semble donc marcher. Mieux, elle permet à l'UMP de réaliser des économies : «C'est bien moins cher que faire imprimer un tract et le glisser dans les boîtes aux lettres», avoue Thierry Serina, qui précise que le budget de l'opération est prélevé sur les fonds de campagne.

    Efficace et pas cher, donc. A tel point que la méthode, importée des Etats-Unis, semble de plus en plus privilégiée par l'UMP. «Les premières expériences de ce type ont eu lieu lors des législatives de 2007», explique le directeur des opérations du leader français des démarchages téléphoniques, qui a travaillé avec l'UMP pour les régionales. «Le mouvement s'est amplifié avec les européennes. Pour les régionales, ça n'arrête pas : on en est déjà à 4 ou 5 millions d'appels». Soit près de 10% de la population française.

    Le Figaro - 19.03.10

  • Le camping de La Faute-sur-Mer doit être évacué: aucune aide!

    Un arrêté préfectoral a mis en demeure d'évacuer "d'ici le 15 avril dernier délai" et "aux frais de la commune" le camping municipal de La Faute-sur-Mer, submergé par la tempête Xynthia et construit illégalement sur le domaine maritime. Selon l'arrêté préfectoral du 15 mars affiché à l'entrée du camping, qui fait suite à un courrier adressé le 4 mars au maire de La Faute-sur-Mer, René Marratier, par le préfet de la Vendée, Jean-Jacques Brot, le maire est mis en demeure "de faire évacuer, aux frais de la commune, d'ici le 15 avril 2010 dernier délai" l'ensemble des biens présents sur le site.

    Le camping municipal "Côte de Lumière", d'une capacité de 480 places, existe depuis plus de 40 ans, mais il a été installé de façon "illégale" sur le domaine maritime selon la préfecture.

    Les usagers du camping ont été alertés par courrier le 10 mars, mais selon eux ils se retrouvent seuls pour gérer la situation. "Il nous faut un gros coup de main, on n'a aucune aide, nous sommes preneurs de toutes les bonnes volonté car je ne vois pas comment on peut réussir pour le 15 avril", a expliqué à l'AFP Michelle Verinaud, présidente de l'association des usagers. Selon elle, il y a 200 mobil-homes sur le camping. La quasi-totalité des 29 morts de la tempête en Vendée résidaient à la Faute-sur-Mer.

    Le Figaro - 19.03.10

  • Vendée: bébé poignardé par sa mère

    Un enfant de six mois a été tué jeudi soir de plusieurs coups de couteau, portés vraisemblablement par sa mère, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de La Roche-sur-Yon.

    La mère, qui souffrait selon le parquet de problèmes de personnalité et de dépression, a contacté vers 18h00 jeudi son mari qui se trouvait encore au travail pour lui raconter son geste et celui-ci a aussitôt prévenu les secours. Sur place, la gendarmerie a découvert la mère prostrée et le corps de Malik, né en août 2009, lardé de plusieurs coups de couteau.

    La mère du bébé a été aussitôt internée en hôpital psychiatrique. Une autopsie du bébé doit avoir lieu à 15h00 vendredi. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de La Roche-sur-Yon.

    Le Figaro - 19.03.10

  • Aux Mureaux, la racaille fait toujours la loi!

    18/03/2010
    LES MUREAUX (NOVOpress) –
    Le taux de délinquance dans les Yvelines risque encore de progresser en 2010. Nouvel exemple, hier, aux Mureaux, où la racaille a de nouveau fait la loi. En fin d’après-midi, les forces de police ont voulu contrôler une camionnette dans la cité multiraciale de la Vigne-Blanche.

    Illico presto, les fonctionnaires ont reçu une pluie de pierres comme à Epernay (Marne), début mars, où un policier a été grièvement blessé à la tête (il vient juste de sortir du coma).

    Les passagers du véhicule en ont profité pour prendre la fuite, puis pour faire marche arrière et percuter l’une des voitures des forces de l’ordre. Face à cette guérilla urbaine, les policiers ont dû battre en retraite avant de revenir en force pour récupérer leur véhicule. Aucun voyou n’a été interpellé.


  • Les émotions sélectives de Simone Veil

    Foetus avorté - main - 10 semaines.jpg
    Foetus avorté à la 10ème semaine de gestation

    PARIS (NOVOpress) 18/03/10 – « Icône », « humaniste »… les éloges pleuvent dans de nombreux médias à l’occasion de l’entrée de Simone Veil à l’Académie française cet après-midi. L’ex-ministre de Valéry Giscard d’Estaing a bataillé pour légaliser l’avortement en France en 1975. Depuis 35 ans, sept millions de personnes ne sont pas nées en France, avortées avant d’avoir vu le jour. Chaque année, plus de 200 000 avortements sont pratiqués dans l’Hexagone. L’un des taux les plus élevés d’Europe.

    Le 27 janvier 2005, lors du soixantième anniversaire de la libération d’Auschwitz, camp national-socialiste où elle a été déportée en 1944, l’amie de Jacques Chirac s’interrogeait : « Que serait devenu ce million d’enfants juifs assassinés, encore des bébés ou déjà adolescents ? (…). Des philosophes, des artistes, de grands savants ou tout simplement d’habiles artisans ou des mères de familles. Ce que je sais, c’est que je pleure encore chaque fois que je pense à tous ces enfants et que je ne pourrai jamais les oublier ». En entrant sous la coupole de l’Académie française aujourd’hui, Simone Veil aura-t-elle aussi une pensée émue pour les sept millions d’enfants à naître privés de vie depuis 1975 ? 

  • Hommage à François Duprat

    DUPRAT +.jpg
    François Duprat (1940-1978)
    N’oublions jamais notre camarade de combat François Duprat assassiné il y a aujourd’hui 32 ans, le 18 mars 1978.

    Frontiste de la première heure, grand et irremplaçable ami de Jean-Marie Le Pen, militant exemplaire, François Duprat était un brillant intellectuel, libre et éclairé, passionné d’histoire et de politique. Ecrivain hors-pair, travailleur infatigable, il possédait une véritable plume d’acier qui le fit collaborer à la plupart des rédactions des journaux de la Droite Nationale. Il ne cessera pas d’y dénoncer les risques que faisait peser l’immigration sur l’identité des peuples européens.

    François Duprat était un amoureux de la Liberté d’expression, cette liberté qui lui a coûté sa vie. Car c’est bien pour avoir osé écrire tant et tant de vérités interdites à exprimer qu’il a été éliminé.

    François Duprat  gênait, dérangeait, bousculait avec talent le politiquement correct, le terrorisme intellectuel et le prêt-à-penser. Il écrivait et proclamait tout haut ce que beaucoup pensait tout bas. Il n’avait peur de rien. Il est mort au devoir, au combat, sur la route qui le menait à une école pour accomplir simplement ce qu’il aimait par-dessus tout : enseigner la simple et pure vérité historique.

    Plutôt que d’oser l’affronter sur le terrain des idées et du débat, les misérables lâches, anonymes et vagabonds, qui l’ont exécuté ont placé une bombe dans sa voiture.

    Esprit ouvert, fidèle défenseur de notre identité, François Duprat aurait exécré la liberticide Loi Gayssot qui interdit en France toute véritable Liberté d’expression qui est pourtant un Droit fondamental de notre Pays.

    Que François Duprat, Martyr et Mort pour la France, repose en paix auprès de tous ces grands intellectuels honnêtes et courageux qui ne faisaient que proclamer, à temps et à contre temps, la Vérité qui seule nous rendra libres.

    Alexandre Simonnot
    simonnot.fn@gmail.com

    NPI - 18 mars 1962

  • Sextuple infanticide: 16 ans de prison requis contre Céline Lesage

    Céline Lepage criminelle infanticide.jpg
    Céline Lesage, 38 ans
    Dernière heure: La cour d'assises de la Manche a condamné jeudi Céline Lesage à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir étouffé ou étranglé six de ses nouveau-nés entre 2000 et 2007.

    COUTANCES — L'avocat général de la cour d'assises de la Manche a requis 16 ans de réclusion criminelle, assortie d'une peine de sûreté de huit ans, à l'encontre de Céline Lesage, accusée d'avoir tué six de ses nouveau-nés entre 2000 et 2007 à Valognes (Manche).

    Le magistrat Eric Bouillard a estimé que cette période de détention devait être "un moment d'isolement social suffisant" pour que l'accusée puisse "regarder en face sa réalité". Il a également demandé un suivi socio-judiciaire de 10 ans, avec une peine de cinq ans supplémentaires en cas de non-respect.

    "Les faits, à l'évidence, ont été commis avec préméditation" par une femme qui est "quelque part dans le déni de culpabilité", a estimé M. Bouillard. "Par votre verdict, vous allez inverser les choses, vous allez surtout la condamner à ne plus fuir sa réalité", a-t-il dit aux jurés.

    A l'énoncé des réquisitions, l'accusée, qui comparaît pour avoir étranglé ou étouffé ses six bébés nés de deux unions successives, reste impassible. Elle encourt la perpétuité.

    Tout au long du procès qui a duré quatre jours, cette petite brune menue, mère d'un garçon de 14 ans qu'elle a eu avec son premier compagnon, a échoué à "comprendre et se faire comprendre", comme elle avait dit l'espérer le premier jour.

    "J'ai conscience que j'ai tué mes bébés, mais c'est trop dur... Je me fais tellement horreur que je me voile la face", a-t-elle répété jeudi matin.

    Lorsque le président lui fait remarquer que deux des nouveau-nés, selon une hypothèse soulevée par un expert mercredi, auraient pu ne pas succomber sur le coup mais après plusieurs heures de coma, elle ajoute: "C'est un poids supplémentaire à porter dont je n'arriverai peut-être jamais à me délivrer".

    "Elle est coupable, elle vous l'a toujours dit", reconnaît Me Véronique Carré en entamant sa plaidoirie. "Mais le fait que les enfants étaient vivants au moment où elle est passée à l'acte ne repose que sur ses propres aveux. Il n'y a rien dans le dossier" qui le prouve, note-t-elle. Pour l'avocate, on est donc loin de l'"être froid, manipulateur" dépeint par le parquet général.

    C'est surtout "une femme en souffrance" qu'"il va falloir aider", poursuit-elle. "Il faut la condamner, mais il lui faut aussi des soins" appropriés, impossibles à recevoir en prison, "et il faut qu'ils commencent le plus rapidement possible", plaide-t-elle.

    Luc Margueritte, son second concubin, partie civile au procès, s'est dit pour sa part "partagé" jeudi matin. "Céline m'a fait du mal. Pour moi, elle est coupable. Mais son entourage et moi-même sommes un peu coupables de ne pas avoir vu sa détresse".

    "Il lui faut une peine juste, qui lui permette de se construire", a estimé cet homme avec lequel elle a eu une petite fille, retrouvée en état de décomposition, avec cinq autres corps de bébés nés de sa première union, dans la cave de leur appartement, le 17 octobre 2007.

    L'avocat de l'association Enfance et partage, Rodolphe Costantino, se montre plus sévère: "Madame Lesage a tué ses bébés comme on tue une portée de chatons". Selon Me Rodolphe Costantino, "un accusé qui n'est pas capable de mettre des mots sur ce qu'il a fait est encore loin du compte".

    "Vous avez commis des actes monstrueux, mais vous n'êtes pas un monstre", ajoute-t-il cependant. "Vous faites partie de la communauté des hommes, vous vous en êtes éloignée, mais nous souhaitons tous ici que vous (la) rejoigniez. Céline Lesage, vous n'êtes pas seule", lui a-t-il lancé.

    Le verdict est attendu dans la soirée.

    AFP. 18.03.10

  • Le numéro du 13ème fauteuil

    "Le nom d’Auschwitz résonna tout au long de l’après-midi comme jamais en ces lieux qui eurent bien des indulgences pour l’esprit vichyste, pendant l’Occupation et bien après. Après la cérémonie, les plus curieux auront eu à cœur d’approcher l’élue non pour lui parler mais, comme il est d’usage, pour contempler son épée et découvrir ce qu’elle y avait fait graver. On en connaît au moins deux motifs : la devise « Liberté , égalité, fraternité », le nom “Birkenau” et 78 651. Son numéro de matricule. On songe alors à Primo Levi qui obtint que le sien (174 517) figurât en bonne place sous son nom au cimetière où il est enseveli. Preuve que si les rescapés ont réussi à quitter le camp, le camp ne les a jamais quittés.

       

        Contrairement à d’autres, Simone Veil née Jacob s’est refusée à faire effacer son tatouage de l’avant-bras. Un soir, après une émission de télévision à laquelle nous avions participé, comme elle me proposait de me ramener dans sa voiture, j’en profitais pour lui demander si elle, que l’on crédite d’un certain caractère (entendez : un mauvais caractère), si elle n’avait jamais baissé la garde. Elle m’a alors raconté que cela ne lui était arrivé qu’une seule fois, jusqu’à fondre en larmes en public, la cuirasse s’étant soudainement fendue : jeune magistrate dans une délégation en visite en Allemagne, alors qu’elle discutait avec des collègues dans un cocktail à l’ambassade de France, elle fut interrompue par un Français qui, désignant son bras nu, lui demanda : « C’est votre numéro de vestiaire ? ».

     

    veil2_1268934642.jpg

    La république des livres (extrait) - Pierre Assouline - 18 mars 2010

  • Meurtres de policiers: Sarkozy promet des peines de 30 ans de prison incompressibles et systématiques

    ETA Sarkozy.jpg
    A Dammarie-les-Lys le 18 mars 2010 (cliquez sur la photo)

    Le de la République a souhaité jeudi à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) que la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine incompressible de trente ans soit appliquée de façon «systématique» aux meurtriers de membres des forces de l'ordre.

    Vers 10 heures, est arrivé au commissariat de Dammarie-les-Lys, accompagné des ministres de la Michèle Alliot-Marie et de l'Intérieur Brice Hortefeux.

     Avant de s'adresser aux collègues du policier tué mardi en Seine-et-Marne à la suite d'un braquage, le chef de l'Etat a rencontré la famille du brigadier-chef Jean-Serge Nérin.

     «Je viens de m'entretenir longuement avec la famille (du brigadier-chef) Nérin, valeureux fonctionnaire de police, assassiné par des terroristes de l'organisation ETA» a déclaré le chef de l'Etat.

    «Les obsèques auront lieu en présence du Premier ministre espagnol»

    «Les obsèques auront lieu mardi en présence du Premier ministre espagnol et bien sûr du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Je prononcerai l'éloge de ce fonctionnaire de police courageux», a-t-il ajouté.

    «Ceux qui ont assassiné Jean-Serge Nérin seront retrouvés et seront châtiés avec la plus grande sévérité», a également prévenu le président, précisant que les enquêteurs avaient «des éléments assez précis qui nous permettront tôt ou tard de retrouver (les) complices» de l'homme appartenant à l'ETA déjà arrêté.

    «Que les choses soient très claires, la France ne se laissera pas intimider par les terroristes espagnols. L'Espagne est une démocratie, nous sommes aux côtés de la démocratie espagnole et nous combattons les terroristes», a-t-il ajouté en indiquant s'être entretenu au téléphone mercredi avec le roi d'Espagne Juan Carlos et M. Zapatero.

    «Une mobilisation totale et sans merci»

    L'Espagne a payé un tribut extrêmement lourd, des centaines d'innocentes victimes assassinées par l'ETA», a rappelé le chef de l'Etat. «C'est la première fois qu'un fonctionnaire de police français est assassiné par ces gens. Que l'ETA sache bien que la mobilisation des forces de police et de gendarmerie de la République française contre cette organisation terroriste sera totale et sans merci», a-t-il insisté.

    «Que nul ne puisse imaginer que le territoire de la République française soit une base arrière tranquille pour des terroristes et des assassins qui tuent comme l'ETA a démontré sa capacité à le faire depuis des décennies», a conclu Nicolas Sarkozy.

    Jean-Serge Nérin (52 ans), père de quatre enfants, en poste au commissariat de Dammarie-les-Lys depuis trente ans a été tué mardi soir lors d'une fusillade sur une route de campagne après un braquage dans un dépôt-vente de voitures d'occasions. Une personne se réclamant d'ETA a été interpellée et cinq autres personnes étaient recherchées jeudi.

    Le Parisien - 18.03.10

    Ndb: La Justice n'applique pas les peines de façon "systématique": c'est anticonstitutionnel!

  • Pas de congé de paternité pour la lesbienne

    Une jeune Française homosexuelle qui réclame un congé paternité pour s'occuper de l'enfant de sa compagne a été déboutée de sa demande le 11 mars par la Cour de cassation, la plus haute juridiction judiciaire française, a-t-on appris jeudi.

    Elodie, 33 ans, réclame un congé de paternité pour l'enfant que sa compagne Karine, 35 ans, a porté après une insémination artificielle en Belgique. Le congé paternité est, en France, un congé de 11 jours que les pères peuvent prendre dans les quatre mois après la naissance

    Ce congé lui a été refusé par l'assurance maladie, puis par le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nantes (ouest) en 2006. Elodie et Karine ont ensuite été déboutées par la Cour d'appel de Rennes (ouest) en 2008 avant de l'être à nouveau par la Cour de cassation.

    "Ma compagne et moi-même, qui menons ce combat depuis six ans, ne sommes pas surprises de cette décision rendue", a expliqué Elodie. Mais cet arrêt "est pour nous un passage obligatoire afin d'accéder à la Cour européenne des droits de l'homme qui, nous l'espérons, abondera dans notre sens", a-t-elle ajouté.

    Depuis le début, les deux jeunes femmes se battent en s'appuyant notamment sur la condamnation de la France pour discrimination sexuelle par la Cour européenne des droits de l'homme pour avoir refusé le droit d'adopter un enfant à une enseignante lesbienne.

    Le Figaro - 18.03.10

  • Marine Le Pen dénonce le cynisme du gouvernement

    La vice-présidente du Front National, Marine Le Pen, a dénoncé aujourd'hui le "cynisme du gouvernement sur l'insécurité", montrant du doigt François Fillon qui "va même jusqu'à inventer odieusement le décès" du policier d'Epernay.

    L'UMP "tente à trois jours du second tour un nouveau numéro de charme aux électeurs du FN, ceux-là mêmes qu'il a trompés en 2007", écrit la vice-présidente du FN dans un communiqué qui "dénonce le cynisme du gouvernement sur l'insécurité".

    "Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, et son collaborateur François Fillon, secrétaire général de l'Elysée, sont à la manoeuvre", ajoute Marine Le Pen, selon qui, "comme à leurs habitudes, les Sarkoboys ne reculent devant aucune bassesse et aucune surenchère".

    "Comme si la mort tragique du brigadier-chef Nérin (tué mardi lors d'une fusillade en Seine-et-Marne, ndlr) ne suffisait pas à illustrer son propos opportuniste, François Fillon va même jusqu'à inventer odieusement le décès de son collègue policier d'Epernay", ajoute le FN.

    Ce matin, le Premier ministre a présenté ses excuses à la famille d'un policier blessé le 8 mars à Epernay (Marne) et dont il avait "par erreur" évoqué le décès la veille dans un meeting des régionales à Paris.

    Le Figaro - 18.03.10

  • La bourde de François Fillon

    En meeting mercredi soir à La Mutualité, à Paris, le Premier ministre est revenu sur la mort d'un policier, à Epernay, dans la Marne. Problème, de taille: le fonctionnaire n'est pas décédé. Il est même sorti du coma.

     

     Francois-Fillon-Mutualite_pics_390.jpg

    Il a présenté ses excuses à la famille...

     

    A la tribune, François Fillon voulait marquer les esprits sur le thème de l'insécurité. Il a frappé un peu trop fort. Invité mercredi soir du meeting de la chef de file UMP en Ile-de-France, Valérie Pécresse, à La Mutualité, à Paris, à quatre jours du second tour des élections régionales, le Premier ministre a envoyé un message à "ceux que la violence inquiète" et "qui veulent faire reculer la peur" - autrement dit, ceux qui ont voté Front national au premier tour. Et de prendre alors l'exemple de policiers "violemment caillassés" par des "voyous" le 8 mars dernier à Epernay (Marne), au cours d'un banal contrôle routier. "L'un d'entre eux vient de décéder", a alors ajouté le locataire de Matignon. Ce qui n'est pas exact.

    En effet, si la bourde de François Fillon est, sur le moment, passée inaperçue, ce jeudi matin, nombreux sont ceux qui n'ont pas manqué de la relever: le fonctionnaire en question, grièvement blessé à la tête après avoir reçu un jet de pierre, a été plongé dans le coma. Mais, aux dernières nouvelles, il en serait sorti, comme l'a affirmé Olivier Balangé, délégué régional du syndicat de police SGP-FO en Champagne-Ardenne, au micro de France Inter. "Notre collègue n'est pas décédé, j'en ai eu encore la confirmation ce matin (jeudi)", a indiqué le policier, ajoutant que ce dernier devait "même se faire opérer de l'épaule, opération qui était impossible quand il était dans le coma".

    Fillon s'excuse, Dray s'insurge

    Rapidement, François Fillon a pris la mesure de sa bourde et reconnu avoir commis une "erreur" dans un courrier adressé à l'épouse de l'agent et diffusé sur le site de Matignon. "Hier soir (mercredi), lors d’une réunion publique, j’ai, par erreur, évoqué le décès de votre époux. Ce qui constituait une méprise que je regrette profondément. Je tiens à vous présenter mes excuses, ainsi qu’à votre mari, sa famille et ses collègues", a écrit le Premier ministre, au moment même où Nicolas Sarkozy se trouvait lui à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), au lendemain du meurtre d'un autre policier, tué par un commando de l'organisation terroriste basque, ETA.

    Toutefois, malgré, les "excuses" du Premier ministre - réitérées lors d'un déplacement à Marseille - le mal était déjà fait. Toujours au micro de France Inter, Olivier Balangé a accusé François Fillon de vouloir, en pleine période électorale, "faire de la récupération" sur le thème de la sécurité. "Je ne sais pas si c'est forcément de bon ton et judicieux", a-t-il ajouté, opposant "l'émotion, l'affect (des politiques) suite à certains événements" au travail des policiers plus "calme" et effectué dans "le respect de la douleur des familles concernant les blessures de certains collègues".

    Sur le terrain politique, justement, Julien Dray a été le plus prompt à réagir aux propos du chef du gouvernement. Dans un communiqué, le député de l'Essonne - tête de liste PS dans son département lors des élections régionales – a jugé "inadmissible" "l'instrumentalisation par François Fillon (…) de l'agression d'un policier". "Les policiers, ce ne sont pas de la chair à canon pour campagne électorale, a-t-il poursuivi. Un Premier ministre doit d'autant plus faire attention à ce qu'il dit qu'il est responsable de tous les services de l'Etat."

    Le JDD - 18.03.10

  • La Mort en habit vert

    Académie - Veil en habit et épée.jpg

    PARIS — Majestueuse dans son habit vert Chanel, Simone Veil, grande dame politique, rescapée des camps de la mort, féministe et femme préférée des Français, a fait jeudi son entrée à l'Académie française sous une Coupole vibrante d'admiration pour cette sixième "immortelle" de son Histoire.

    Mme Veil, 82 ans, occupera le treizième fauteuil de la vénérable institution, laissé vacant par l'ancien Premier ministre Pierre Messmer, et qui fut aussi celui de Racine.

    Mon père, "disparu dans l'enfer de Bergen-Belsen, quelques jours avant la libération des camps (...), révérait la langue française", a relevé Mme Veil avec émotion dans son discours. "Plus encore que je ne le suis, il serait ébloui que sa fille vienne occuper ici le fauteuil de Racine", a assuré la nouvelle académicienne, déportée avec sa famille à Auschwitz-Birkenau en 1944, à 16 ans.

    Pas moins de trois présidents de la République étaient présents: Nicolas Sarkozy, venu finalement rendre hommage à Mme Veil après avoir annoncé mercredi qu'il n'irait pas Quai Conti, Jacques Chirac, qui lui a remis mardi son épée d'académicienne à la lame gravée de son numéro de déportée, et Valéry Giscard d'Estaing, académicien depuis 2003.

    Son mari Antoine Veil et plusieurs de ses petits-enfants, ainsi que le Premier ministre François Fillon, ont également assisté à la réception de cette ardente féministe, qui fit voter la loi de 1975 portant son nom et légalisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) l'avortement, au terme d'âpres débats.

    L'ancienne ministre et présidente du Parlement européen a déploré récemment que le Conseil constitutionnel, où elle a siégé pendant neuf ans, ne compte plus désormais qu'une seule femme.

    Avec l'arrivée de Mme Veil et la disparition en 1987 de Marguerite Yourcenar, première élue sous la coupole en 1980, cinq femmes portent désormais l'habit vert sur 40 membres. Les autres Immortelles sont l'helléniste Jacqueline de Romilly, l'historienne Hélène Carrère d'Encausse et les écrivains Florence Delay et Assia Djebar.

    "Tout en considérant que la langue française demeure le pilier majeur de notre identité, je demeure surprise et émerveillée que vous m'ayez conviée à partager votre combat", a-t-elle poursuivi, avec modestie.

    Selon la tradition, Mme Veil a fait l'éloge de son prédécesseur et retracé le parcours "de ce héros de notre temps que fut Pierre Messmer", décédé en 2007.

    "L'esprit de la France libre semble planer sur ce fauteuil", occupé avant M. Messmer par Maurice Schumann, a souligné Mme Veil, avant d'évoquer son propre combat pour l'Europe.

    Dans sa réponse, l'académicien Jean d'Ormesson a évoqué avec talent l'itinéraire de cette femme d'exception, née Simone Jacob le 13 juillet 1927 à Nice, et insisté sur l'épreuve des camps de la mort: "ce qui vous a sauvé du désespoir, c'est le courage, l'intelligence, la force de caractère et d'âme. Et c'est l'amour: il succède à la haine".

    "Vous incarnez plus que personne les temps où le Mal s'est déchaîné (...) et où quelques-uns, comme vous, ont lutté contre lui avec détermination et courage", a-t-il dit.

    L'écrivain a ensuite rappelé le combat de Mme Veil pour les droits des femmes. La loi Veil, "c'était une victoire historique. Elle inscrit à jamais votre nom au tableau d'honneur de la lutte, si ardente, pour la dignité de la femme".

    Quelque 150 militants anti-IVG, selon la police, ont manifesté à proximité de l'Académie pendant la cérémonie.

    "Comme l'immense majorité des Français, nous vous aimons Madame", a conclu M. d'Ormesson, charmeur. "Soyez la bienvenue au fauteuil de Racine qui parlait si bien de l'amour".

    AFP. 18.03.10

  • Haute-Provence - Les prémices du printemps

    olivier-forcalquier-1-web.jpg
    campagne-02.jpg
    amandier-02.jpg
    (Cliquez sur les photos)

  • Manifestation de protestation contre la réception de Simone Veil à l'Académie française

    Le jeudi 18 mars prochain aura lieu la réception de Simone Veil à l'Académie Française.

    Nous ne pouvons qu'encourager  tous les catholiques à se joindre à la manifestation de protestation qui aura lieu ce jeudi 18 mars, devant l'Académie française à 14 heures, quai Conti [1] .

    Puissent-ils être nombreux à exprimer leur écoeurement face à ce spectacle de l'honneur qui va être rendu à celle qui se trouve à l'origine de la loi légalisant le meurtre de ces millions d'êtres humains !

    Nous osons  espérer que Monseigneur Dagens, évêque d'Angoulême et académicien, se fera un strict devoir d'être absent à l'occasion de cette réception.

    Sa présence constituerait  un nouveau scandale inimaginable pour toute conscience et, a fortiori pour toute conscience catholique.

    Halte au terrible silence  complice de ce  massacre  des innocents !

    Que les évêques parlent et protestent : tel est leur devoir.

    Devant le tribunal de Dieu, il seront jugés et ils seront jugés de s'être tus s'ils se sont tus alors qu'ils avaient le devoir de parler.

    Abbé Régis de CACQUERAY , Supérieur du District de France

     

    [1] Rassemblement QUAI DU LOUVRE face à LA COUPOLE de 14 à 18 heures
    Tenue de grand deuil - Fleurs blanches uniquement
    Métro Saint-Germain des Prés ou Pont Neuf
    Renseignements : 01 48 78 08 80 ou 01 40 61 06 28

     Communiqué de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X

  • CHARD

    jerusalem.gif