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  • Israël bloque les médicaments et le matériel médical pour Gaza

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exigé aujourd'hui qu'Israël mette immédiatement fin au blocus de la bande de Gaza, dans une résolution adoptée par ses membres réunis pour leur Assemblée annuelle. "La 63e Assemblée mondiale de la santé exige qu'Israël, la puissance occupante, mette fin au bouclage du territoire palestinien occupé, et en particulier à la fermeture des points de passage de la bande de Gaza occupée", indique la résolution.

    Le blocus est "à l'origine de la pénurie de médicaments et de fournitures médicales qui y règne", poursuit le document initié par l'Algérie, le Bahreïn, le Bangladesh, Cuba, la Libye, le Koweït, le Nicaragua, Oman, le Pakistan et le Venezuela. La résolution réclame également qu'Israël "garantisse un passage sûr et sans entraves aux ambulances palestiniennes ainsi que le respect et la protection du personnel médical, conformément au droit humanitaire international".

    Elle appelle en outre l'Etat hébreu à faciliter "le transit et l'entrée des médicaments et du matériel médical dans le territoire palestinien occupé", poursuit le document.
    Les Etats-Unis ont voté contre cette résolution, estimant qu'un tel document était "plutôt de nature à attiser des tensions" sans pour autant "jeter de ponts". L'UE s'est quant à elle abstenue. L'Espagne, s'exprimant en son nom, a expliqué qu'elle aurait souhaité un "texte plus équilibré" qui mette davantage "l'accent sur les questions sanitaires".

    Chaque année, la question palestinienne est l'objet de vifs débats lors de l'Assemblée générale de l'OMS. En 2009, les membres de l'organisation onusienne avaient déjà voté une résolution identique, exigeant que l'Etat hébreu lève "immédiatement le blocus du territoire palestinien occupé".

    Le Figaro - 18/05/10

  • Un historien amateur tire des Nazis de l'oubli

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    La Kommandatur d'Ersbruck - (Cliquez sur la photo)

    Comme de nombreux Allemands, Thomas Auburger, 46 ans, s'est plongé dans l'histoire de sa famille pendant la guerre. Au fil de ses recherches, l'historien amateur a mis au jour des documents inédits sur la Gestapo de Nuremberg.

    Le temps presse. Tandis que le nonagénaire John Demjanjuk, accusé de complicité dans l'assassinat de 27 900 Juifs entre 1942 et 1943, fait face à ses juges à Munich, les Allemands sont lancés dans une course contre l'oubli. Au nom des victimes, au nom de la mémoire, ils veulent connaître l'identité des bourreaux nazis, savoir ce qu'ils sont devenus après la guerre, juger, peut-être, les rares survivants, avant que la mort ne fauche les derniers coupables et les ultimes témoins.

    Thomas Auburger, 46 ans, responsable de la formation des apprentis chez un fabricant de machines-outils, incarne bien cette exigence. Cet historien amateur se décrit comme "un représentant de la génération des petits-enfants, celle qui se penche sur son histoire familiale sous le régime nazi". Ce sont justement des photos d'époque de son grand-père, retrouvées voilà huit ans, qui l'ont incité à entamer ses recherches.

    "Pendant ces huit années, j'ai été obsédé par la question de savoir si mon aïeul, qui avait été gardien dans un camp de concentration de janvier à mai 1945, s'était trouvé du côté des criminels en uniforme." Il n'est pas le seul à être hanté par le passé. "Je suis fréquemment sollicité par des enfants ou des petits-enfants de nazis et de victimes qui souhaitent en savoir plus", indique-t-il.

    Cette quête personnelle s'est muée en plongée dans les archives d'époque. "J'ai essayé d'obtenir des informations auprès des membres de ma famille, poursuit Thomas Auburger. En vain. Voilà pourquoi j'ai entamé une longue quête à travers les documents aujourd'hui disponibles en Allemagne, de Nuremberg à Berlin, de Munich à Ludwigsburg [NDLR: siège du Centre national d'enquêtes sur les crimes de guerre nazis et des archives fédérales]."

    Le hasard l'a mis sur les traces d'anciens membres de la Gestapo de Nuremberg - cette fameuse police secrète d'Etat, créée par Hermann Göring en 1933 et condamnée après guerre en tant qu'"organisation criminelle", symbole de la terreur et de l'arbitraire nazis.

    L'an dernier, Thomas Auburger a eu la main heureuse: dans un dossier oublié des archives de Nuremberg, ouvertes au public depuis 2004 seulement, il a découvert l'organigramme complet de la Gestapo locale en 1945, dont le fief s'étendait de Wurtzbourg, au nord-est de la Bavière, jusqu'à Karlsbad, en République tchèque. Sur ces quatre feuilles au format A4, soigneusement pliées, une main anonyme a couché plus de 130 noms, accompagnés des attributions respectives de chacun. Rédigé au camp d'internement américain d'Hersbruck le 1er octobre 1945, ce document aurait été établi par un ancien gestapiste, désireux de se concilier les bonnes grâces des vainqueurs. Ironie de l'histoire: la plupart des gestapistes de la ville ont tranquillement réintégré la police après la guerre.

    Le 8 mai 2010, Thomas Auburger a présenté le résultat de ses recherches devant l'Académie de Nuremberg. Grâce à l'organigramme et aux informations glanées dans les archives, l'historien amateur compte bien reconstituer l'intégralité de la Gestapo de Nuremberg, dont le dernier chef, le lieutenant-colonel Hartmut Pulmer a dirigé la police secrète de Rennes (Ille-et-Vilaine) entre 1942 et 1944. Un travail de longue haleine puisque son ordinateur contient 6000 noms... Son ambition? "Donner le nom de chacun de ces criminels, présenter leur photo et leur parcours, ce qui était impossible jusqu'à présent." Quant à son grand-père, dont il a minutieusement suivi les traces, rien n'indique qu'il se soit rendu coupable de crime de guerre.

    L'Express - 17/05/10

  • Expulsé "en urgence absolue" par la France, Ali Vakili Rad rentre en Iran

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    L'Iranien Ali Vakili Rad, condamné à perpétuité en France pour l'assassinat en 1991 de Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du Chah, est parti mardi vers son pays après avoir bénéficié d'une libération anticipée.

     

     

    Selon son avocat Sorin Margulis, la demande de libération conditionnelle de l'Iranien Ali Vakili Rad a été acceptée mardi par un tribunal d'application des peines. Après 18 ans de détention, l'assassin de l'ancien Premier ministre du Chah Chapour Bakhtiar, en 1991, va pouvoir rentrer à Téhéran, le ministre de l'Intérieur français Brice Hortefeux ayant signé lundi un arrêté d'expulsion. (Reuters/Jacky Naegelen)

    La décision du tribunal d'application des peines de Paris intervient deux jours après le retour, dimanche à Paris, de Clotilde Reiss, universitaire française accusée d'espionnage, retenue pendant presque un an à Téhéran.

    Le gouvernement français conteste tout marchandage mais l'opposition de gauche estime qu'il existe forcément un lien.

    Moins de trois heures après la décision du tribunal, Ali Vakili Rad a quitté la prison centrale de Poissy (Yvelines), avec une forte escorte policière, vers l'aéroport d'Orly.

    En vertu d'un arrêté d'expulsion "en urgence absolue" signé lundi par le ministère de l'Intérieur, il a été placé par les policiers dans un vol régulier direct pour Téhéran, qui a décollé en milieu de journée, a dit son avocat Sorin Margulis.

    Condamné en 1994 par les assises de Paris à perpétuité avec une période de sûreté incompressible de 18 ans, Ali Vakili Rad, 51 ans, a purgé un peu plus du minimum de sa peine.

    "Il n'y aucun rapport de main tendue entre cette mesure de libération conditionnelle et la libération de Mme Reiss", a dit Me Margulis, qui assure que son client projette de travailler dans une "agence de voyages".

    UN "EFFET D'AUBAINE" ?

    Il y eu peut-être "effet d'aubaine" pour l'Iranien, selon l'avocat. "Mais ça ne peut pas être interprété comme un échange", a-t-il dit aux journalistes.

    Arrêté en Suisse en 1992, Ali Vakili Rad faisait partie d'un commando de trois hommes qui avait assassiné Chapour Bakhtiar à coups de couteau le 6 août 1991 à Suresnes (Hauts-de-Seine).

    Le parquet, qui ne s'est pas opposé à la libération conditionnelle - fait inhabituel concernant l'auteur d'un acte de terrorisme n'ayant purgé que le minimum de sa peine - a publié un communiqué soulignant que la loi avait été appliquée et que c'est un tribunal indépendant qui avait statué.

    Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, a démenti l'existence d'un échange, lors de son point de presse habituel.

    "Dans notre pays la justice est indépendante. Je continue donc à affirmer qu'il n'y a eu aucun lien, aucun marchandage, aucun échange, aucune tractation de quelque nature que ce soit entre la libération de Clotilde Reiss et la décision qu'a prise aujourd'hui ce tribunal", a-t-il dit.

    Le tribunal d'application des peines avait différé sa décision à deux reprises, en février et mars, préférant attendre l'arrêté d'expulsion du ministère de l'Intérieur.

    Clotilde Reiss, accusée d'espionnage et de participation aux manifestations de juin 2009 ayant suivi la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, est revenue dimanche à Paris après avoir été condamnée à une amende de 285.000 dollars.

    Un ancien membre de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services secrets) affirme que la Française effectuait des tâches de renseignement, mais le gouvernement français le dément catégoriquement.

    DES PRÉCÉDENTS HISTORIQUES

    Mahmoud Ahmadinejad avait demandé à Paris, dans un entretien à France 2 diffusé en décembre 2009, de faire des gestes pour les détenus iraniens. Nicolas Sarkozy avait répondu alors qu'il n'en était pas question, parlant de "chantage".

    La libération d'Ali Vakili Rad est la seconde décision favorable à Téhéran en deux semaines, après l'arrêt le 5 mai de la cour d'appel de Paris refusant l'extradition vers les Etats-Unis de l'ingénieur iranien Majid Kakavand.

    Washington lui reproche des achats jugés frauduleux de matériels électroniques militaires, mais la cour française a jugé que ces achats ne contrevenaient pas à la loi française.

    L'histoire judiciaire a connu plusieurs épisodes de libérations controversées d'Iraniens. En 1987, le retour en Iran, avec l'aval d'un juge français, d'un interprète iranien soupçonné de participation à des attentats, Wahid Gordji, avait déclenché une tempête politique.

    Gilles Boulouque, le magistrat qui avait rendu cette décision, très critiqué ensuite, s'est suicidé en décembre 1990.

    En 1990, le Libanais Anis Naccache, condamné à perpétuité pour une première tentative de meurtre sur Chapour Bakhtiar en 1980, avait été gracié par le président Mitterrand et libéré.

    L'Express - 18/05/10

     

     

  • VIDEO - Plus de 60 ans après, une Palestinienne retrouve sa maison à Jérusalem-Ouest

     
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    Diana Safieh devant la maison de sa famille le 14 mai 2010 à Jérusalem-Ouest
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    JERUSALEM | Diana Safieh avait 7 ans lorsque par une nuit du printemps 1948, sa famille quitta sa maison de l'ouest de Jérusalem, craignant les combats entre forces juives et arabes. Aujourd'hui, à presque 70 ans, la Palestinienne veut revoir la maison familiale.

     "Mon père disait: "Jamais nous ne quitterons Jérusalem", raconte à l'AFP cette élégante dame pleine de vie, issue de la grande bourgeoisie chrétienne de Jérusalem.

    Samedi, les Palestiniens sont en deuil. Ils marquent le 62e anniversaire de la "Nakba" ("catastrophe" en arabe): l'exode de centaines de milliers d'entre eux qui accompagna l'expiration du mandat britannique en Palestine et la proclamation de l'Etat d'Israël.

    Mme Safieh se souvient que le matin du 13 mai 1948, elle cueillait encore des fleurs pour les offrir aux soeurs de Saint-Joseph.

    "Si nous avions su que nous ne reviendrions plus, nous aurions fait autre chose", sourit-elle. La maison, les meubles, tout a été perdu, affirme-t-elle, tout comme l'argent et les bijoux déposés à la banque.

    Les mois précédents, la panique s'était emparée des voisins. Un à un, ils avaient abandonné leurs maisons, effrayés par les violences. "Le 13, c'était devenu insupportable", témoigne Mme Safieh.

    Au milieu de la nuit, la petite Diana et son frère Jean sont réveillés par leur père. Toute la famille s'engouffre dans la voiture, direction le couvent de Saint-Joseph, où une tante de Mme Safieh est religieuse.

    Le 14, l'Etat d'Israël est proclamé. Le lendemain débute la première guerre israélo-arabe.

    Pendant trois mois, la famille Safieh reste chez les soeurs, avant de se décider, comme beaucoup, à aller à Beyrouth. Mais après neuf mois dans la capitale libanaise, Emile, le père, décide qu'il est temps de regagner Jérusalem. La famille s'installe dans l'est de la Ville sainte.

    Plus de 760.000 Palestiniens --estimés aujourd'hui à près de 5 millions avec leurs descendants-- ont été poussés à l'exil lors de la création d'Israël, fuyant les combats, l'avancée des forces juives ou chassés de leurs maisons.

    "Nous avons eu beaucoup de chance", reconnaît Mme Safieh, dont les deux frères vivent à l'étranger. "Nous n'avons pas fini dans un camp de réfugiés, et nous avions les moyens de voyager, de nous éduquer".

    Aujourd'hui, elle habite à Beit Hanina, dans le secteur oriental à majorité arabe de Jérusalem. Elle n'a revu sa maison qu'une seule fois, avec ses parents en 1967, un épisode douloureux. Depuis, Emile et Odette sont décédés. Aujourd'hui, elle veut retrouver la demeure familiale située dans le quartier juif cossu de Baqaa, à Jérusalem-Ouest.

    "Je ne sais pas si je la reconnaîtrai. En 1967, il y avait un palmier, la maison voisine avait un toit de tuiles", confie-t-elle, un peu anxieuse.

    Les noms des rues ont changé, des étages ont parfois été ajoutés aux maisons de pierre, des drapeaux israéliens flottent aux fenêtres.

    Après plusieurs passages en voiture, et quelques espoirs déçus, Mme Safieh s'approche d'une maison à deux étages. "Mon coeur me dit que c'est ici", murmure-t-elle.

    C'est une photographie en noir et blanc, la représentant avec ses parents et son petit frère dans leur jardin, qui lui permet de s'en assurer: le fer forgé de la fenêtre est resté le même.

    Mme Safieh est submergée par l'émotion. "Mon Dieu...", soupire-t-elle, les larmes aux yeux. Elle est heureuse d'avoir retrouvé sa maison mais pense à la "blessure" de ses parents, elle "imagine leur souffrance".

    "Je souhaite à ceux qui habitent (la maison) le bonheur parce que ce n'est pas de leur faute. Qu'ils prient pour ceux qui sont partis", dit-elle avec fatalisme.

    Cette visite impromptue n'est pas du goût de la famille israélienne habitant la maison. "Allons nous-en. Ce n'est pas la peine de discuter", Mme Safieh s'éloigne. "Les gens importants dans ma vie sont partis. Le reste vit à l'étranger. Il faut aller de l'avant".

    TRIBUNE DE GENEVE - 17/05/10


  • Photos de la Parade de l'OM à Marseille

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    Sur le Vieux-Port

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    Liesse avec drapeau algérien et fumigènes
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    Devant la mairie de Marseille
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Photos André CHAN
    Ces photos ont été prises le dimanche 16 mai 2010 sur le Vieux-Port et devant la mairie de Marseille lors de la Parade de l'OM célébrant la victoire du Club en championnat de France
  • Portugal: le président approuve le mariage homosexuel

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    LISBONNE — Le président portugais Anibal Cavaco Silva a approuvé lundi une loi autorisant le mariage homosexuel, dernière étape avant son entrée en vigueur dans les prochains jours.

    "J'ai décidé de promulguer aujourd'hui la loi qui autorise le mariage entre personnes de sexes différents", a déclaré M. Cavaco Silva dans une allocution télévisée.

    Ce texte, adopté en février par la majorité de gauche du parlement, modifie la définition du mariage dans le code civil en y supprimant la référence au "sexe différent". Toutefois, elle exclut explicitement du droit à l'adoption les couples homosexuels mariés.

    Cette décision intervient après la visite la semaine dernière du pape Benoît XVI qui a réaffirmé que le mariage homosexuel était parmi les "défis les plus insidieux et les plus dangereux" d'aujourd'hui.

    M. Cavaco Silva, catholique pratiquant et membre du principal parti d'opposition de centre-droit, a tenu à rappeler qu'il promulguait cette loi malgré ses convictions personnelles.

    "Connaissant les positions des différents partis lors du débat au parlement, tout indique que les forces politiques qui l'ont approuvé le ferait de nouveau", a-t-il expliqué.

    "J'estime ne pas devoir contribuer à prolonger inutilement ce débat, ce qui aurait pour effet d'accentuer les divisions entre les Portugais et détournerait l'attention des responsables politiques des problèmes" du pays, a-t-il ajouté.

    Le chef de l'Etat avait déjà transmis le texte à la Cour constitutionnelle, disant avoir des "doutes" sur sa constitutionnalité, mais celle-ci avait estimé que la loi fondamentale n'interdisait pas "l'évolution de l'institution" du mariage.

    AFP. 17/05/10

  • Une mosquée près de Ground Zero: un projet qui divise les New Yorkais

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    Dans une ville encore marquée par les attentats du 11 Septembre, le projet d'une mosquée et d'un centre culturel islamique à deux pas de Ground Zero divise les habitants. Si l'imam Feisal Abdul Rauf, qui dirige l'organisation musulmane à l'origine du projet, estime que cela pourrait "contribuer à rapprocher le monde musulman et l'Occident", d'autres considèrent cela comme une provocation. Pour ce New Yorkais interrogé par CNN, le choix du lieu ravive la douleur des familles "C'est une terre sacrée où des gens sont morts, où mon frère a été assassiné. Et être dans les ombres de cette religion, c'est juste une hypocrisie et un sacrilège."

    D'autres comme Jennifer Wood, interrogée par l'AFP, qui habite l'immeuble jouxtant le bâtiment choisi pour le projet explique que l'idée d'avoir une mosquée devant chez elle l'angoisse. "Je ne sais pas pourquoi cela doit être ici. La ville est grande". Plus critique encore, le journal Blitz a écrit que cela revient à un "crachat au visage de tous ceux qui sont morts le 11-Septembre".
     
    Face à la critique, l'imam assure vouloir "construire une identité américano-musulmane". Le bâtiment abandonné depuis les attentats de 2001, deviendrait "un centre pour tous, pas seulement pour les musulmans a-t-il précisé. L'imam parle d'y installer aussi une salle de sport, une piscine, une salle de spectacle et peut-être même d'une crèche. Mais si des New Yorkais et des familles de victimes semblent hostiles à ce projet, d'autres relativisent et rappellent que les attentats des tours jumelles ont également tué de nombreux Musulmans.

    "Nous voulons nous battre contre l'extrémisme".

    Un New Yorkais qui a perdu 16 amis le 11-Septembre, voit dans le projet un message divin "C'est peut-être un signe qu'il ne faut pas condamner tous les musulmans et que tous les musulmans ne deviennent pas des extrémistes." "Il y a un environ un milliard de musulmans dans le monde. Ce ne sont pas tous des terroristes!", ajoute de son côté un immigré du Bangladesh qui tient un kiosque à journaux de l'autre côté de la rue du bâtiment qui pourrait accueillir ce centre.
     
    Du côté de l'administration, le cabinet du maire de New York soutient le projet de l'Iman "si c'est légal, les propriétaires du bâtiment ont le droit de faire ce qu'ils veulent". La directrice du cabinet des affaires immigrantes de la mairie a indiqué au New York Times que "les Musulmans de New York ont autant le droit de s'engager à la reconstruction de la ville que n'importe qui d'autre".  Et pour ceux qui voient dans ce projet une menace terroriste, le FBI a tenu à préciser que l'iman Feisal Abdul Rauf avait aidé ses agents après le 11-Septembre, "nous avons une collaboration positive avec lui ". Pour défendre son initiative, l'iman a expliqué "nous voulons nous battre contre l'extrémisme".
     
    L'initiative a été présentée début mai, devant une partie du conseil communautaire de Manhattan chargé de défendre les intérêts de ceux qui vivent ou travaillent dans le quartier. Les douze membres du conseil, présents à la réunion, ont voté à l'unanimité en faveur du projet. Maintenant, il faut que les concepteurs de ce projet ambitieux réunissent les fonds nécessaires pour que le centre de 15 étages puisse voir le jour d'ici trois à cinq ans. 

    TF1 News - 17/05/10 

  • Un prix à Paris pour le juge Garzon: la France se distingue

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    Le célèbre juge espagnol Baltasar Garzon, poursuivi dans son pays pour avoir voulu enquêter sur les crimes amnistiés du franquisme, devait recevoir lundi à Science Po Paris un prix "pour la liberté et la démocratie", a-t-on appris auprès des organisateurs.

    L'association étudiante "Jeune République" a décidé de décerner son prix "Liberté et Démocratie René Cassin", nouvellement créé, au juge Garzon, un "monument de la justice internationale", précise-t-elle.

    René Cassin (1887-1976), prix Nobel de la paix en 1968, a été le rédacteur principal de la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948.

    Baltasar Garzon, 54 ans, pionnier de la "justice universelle", qui a notamment traqué l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, a été suspendu vendredi de ses fonctions en attendant d'être jugé en Espagne pour avoir voulu enquêter sur les crimes du franquisme, en enfreignant "sciemment", selon ses accusateurs, la loi d'amnistie générale de 1977. Il encourt une peine de vingt ans d'interdiction d'exercice de sa fonction.
    Le Figaro - 17/05/10

  • Bébés congelés: Véronique Courjault a retrouvé sa famille

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    Véronique Courjault, reconnue coupable le 18 juin 2009 par la cour d'assises d'Indre-et-Loire d'un triple infanticide, est sortie de prison vendredi, la justice ayant accepté sa demande de remise en liberté, a déclaré à l'AFP son avocate, Me Hélène Delhommais.

    En liberté conditionnelle, Mme Courjault "a interdiction de communiquer avec la presse. Elle respectera ses obligations", a affirmé son avocate. "Elle souhaite vivre au calme et si sa vie privée était violée, elle attaquerait en justice", a ajouté Me Delhommais.

    Détenue à la maison d'arrêt d'Orléans, Véronique Courjault a effectué près de quatre ans de prison. Incarcérée depuis octobre 2006, elle avait été condamnée le 18 juin 2009 par la cour d'assises d'Indre-et-Loire à huit ans d'emprisonnement pour avoir tué trois de ses nouveau-nés.

    Devant les enquêteurs, Véronique Courjault reconnaît trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari, ingénieur, travaillait pour une société américaine. Il a été mis hors de cause après avoir été dans un premier temps mis en examen pour "complicité d'assassinats".
    Le Figaro - 17/05/10

  • Loi sur le voile intégral: un stage de citoyenneté pourra remplacer l'amende...

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    Photos prises dans des villes françaises

    LEGISLATION - Cette sanction remplacera ou s'ajoutera à une amende de 150 euros...

    Le projet de loi interdisant «la dissimulation du visage dans l'espace public» compte sept articles, d’après une copie qu’a obtenue l’AFP. Il sera présenté mercredi en Conseil des ministres par la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, qui a encore deux jours pour le modifier à la marge. Comme l'avaient déjà ébruité les médias, le texte prévoit, dans son article 3, que les femmes contrevenant à l’interdiction seront passibles d’une amende de 150 euros. Elles auront aussi l’obligation d’accomplir un «stage de citoyenneté», qui «peut être prononcé en même temps ou à la place de la peine d’amende», précise le texte.  Il peut donc être une alternative aux poursuites ou une peine complémentaire.

    Cette verbalisation n’interviendra qu’à «expiration d’un délai de six mois» de médiation et de pédagogie «suivant la promulgation» de la loi, soit aux alentours du printemps 2011.
     Le texte de Michèle Alliot-Marie prévoit également la création d’un «délit d'instigation à dissimuler son visage», punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.  Cette disposition vise surtout les maris ou concubins qui obligent leurs compagnes «par menace, violence ou contrainte, abus de pouvoir ou abus d'autorité» à porter le voile intégral.
    20minutes - 17/05/10

  • Un jeune homme poignardé mortellement en pleine rue

    LYON — Un homme de 28 ans est décédé dimanche soir en pleine rue à Clermont-Ferrand après avoir été poignardé par un homme sans antécédents psychiatriques connus, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

    Les faits se sont déroulés vers 23H30 alors que la victime se promenait avec un ami dans le centre-ville. L'agresseur présumé a sorti un couteau pour une raison indéterminée, a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.

    Agé de 23 ans, l'auteur présumé du coup de couteau, de nationalité sénégalaise, a alors pris la fuite avant d'être appréhendé par la police.

    La victime est décédée des suites de ses blessures malgré les premiers secours. Placé en garde à vue, son agresseur présumé n'a pas été encore entendu, ayant été placé "en observation médicale" après avoir fait un saut de plus de dix mètres dans sa fuite, a ajouté le magistrat.

    AFP. 17/05/10

  • Nucléaire: Israël craint que Turcs et Brésiliens ne fassent le jeu de l'Iran

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    17 mai 2010  - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    JERUSALEM — Israël s'est vivement inquiété lundi des "manoeuvres" de l'Iran après la signature d'un accord sur un projet d'échange d'uranium avec le Brésil et la Turquie, craignant que ces deux pays ne fassent le jeu de Téhéran.

    "Les Iraniens ont manipulé la Turquie et le Brésil", a déclaré à l'AFP un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat.

    Selon lui, la Turquie "n'a pas eu beaucoup de mal à se laisser ainsi manoeuvrer, tandis que le Brésil a sans doute agi avec une certaine naïveté".

    Les relations entre Israël et la Turquie se sont spectaculairement dégradées depuis la guerre de Gaza fin 2008, en particulier avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, alors que les deux pays ont été longtemps considérés comme des alliés stratégiques.

    "Les Iraniens avaient déjà fait le coup dans le passé en faisant mine d'accepter un échange d'uranium pour faire baisser la tension et les risques de sanctions internationales aggravées, puis les Iraniens avaient refusé de passer aux actes", a souligné le responsable israélien.

    Les ministres des Affaires étrangères iranien, brésilien et turc ont signé lundi un accord sur un projet d'échange d'uranium faiblement enrichi iranien contre du combustible hautement enrichi qui devrait avoir lieu en Turquie.

    L'Iran, la Turquie et le Brésil ont adopté lundi une proposition commune d'échange de combustible nucléaire iranien contre de l'uranium enrichi à 20% sur le territoire turc pour tenter de dénouer la crise née de la politique d'enrichissement d'uranium de Téhéran.

    L'accord a été signé par les ministres des Affaires étrangères des trois pays en présence des présidents iranien Mahmoud Ahmadinejad et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, réunis pour un sommet à Téhéran.

    Sur le front diplomatique, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a aussitôt estimé que des sanctions contre l'Iran n'étaient plus nécessaires à la suite de cet agrément.

    Avant même cette déclaration du chef de la diplomatie turque, le responsable israélien avait reconnu qu'un tel accord entre les trois pays "va singulièrement compliquer les choses".

    "Il va être être beaucoup plus difficile pour les Etats-Unis ou les Européens de rejeter cet arrangement, car nous n'avons plus seulement affaire à l'Iran, une situation plus facile à gérer, mais à des puissances ascendantes, telles que le Brésil et la Turquie, avec qui les relations sont très sensibles", a-t-il expliqué.

    La radio publique israélienne, citant des "hauts responsables", a également indiqué que l'initiative de l'Iran, du Brésil et de la Turquie "va en fait aggraver le problème iranien en rendant plus difficile le vote de sanctions contre l'Iran telles que le prônent les Etats-Unis et les Européens".

    "Les installations nucléaires iraniennes vont continuer à fonctionner et Téhéran va poursuivre sa marche en avant vers un programme nucléaire militaire tout en développant des missiles à longue portée", selon ces responsables cités par la radio.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a plaidé à de nombreuses reprises en faveur de "sanctions paralysantes" de la communauté internationale sous forme notamment d'un embargo sur les importations de pétrole iranien en vue de contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire.

    Les responsables israéliens, en particulier le ministre de la Défense Ehud Barak, n'ont pas écarté la possibilité de frappes militaires israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes.

    Toutefois, la plupart des analystes en Israël estiment qu'une telle attaque à court terme est improbable.

    AFP. 17/05/10
  • VIDEO Clotilde Reiss a-t-elle travaillé pour la DGSE?

    http://videos.tf1.fr/infos/2010/clotilde-reiss-a-t-elle-travaille-pour-la-dgse-5854250.html

    Selon un ancien sous-directeur des services secrets français, la jeune universitaire a "collaboré" avec la DGSE. Explications.

    TF1 News - 17/05/10

  • Wade: Reiss aurait pu être libérée six mois plus tôt

    Le président sénégalais Abdoulaye Wade a mis en cause aujourd'hui le conseiller Afrique de l'Elysée André Parant en affirmant que Clotilde Reiss aurait pu être libérée "il y a déjà six mois" sans son intervention.

    "Je ne sais pas si c'est lui ou s'il a reçu des instructions, mais je dis simplement que le fait pour lui de me dire d'arrêter de m'occuper de cette affaire il y a six mois, parce qu'il avait un bon contact, est la preuve que ce contact n'était pas bon. Cela veut dire que Clotilde Reiss aurait été libérée depuis il y a déjà six mois", a-t-il dit sur RTL.

    Le président du Sénégal a expliqué avoir rencontré son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad après l'arrestation de la jeune universitaire française en juillet 2009 et que celui-ci lui avait dès le début "donné son accord" pour la libérer.

    "J'ai appelé l'Elysée pour demander à (Nicolas) Sarkozy de m'envoyer quelqu'un en qui il avait confiance pour voir en détail comment on pouvait procéder à la libération de Clotilde Reiss et on m'a envoyé André Parant", a-t-il poursuivi, en précisant que cette rencontre s'était déroulée en octobre 2009. "Quelques jours après, il m'appelle.
    J'étais très étonné, il me dit: 'Président Wade, on vous demande vraiment de laisser ce dossier de côté pour l'instant parce que nous sommes sur une piste, nous avons un contact extrêmement sérieux'".

    M. Wade a affirmé avoir repris contact avec le président iranien après avoir reçu le "feu vert" de Nicolas Sarkozy car il ne s'était toujours "rien passé". "Les Iraniens ne voulaient pas qu'elle quitte Téhéran avant mon arrivée. Je suis quand même le président de l'Organisation de la conférence islamique. C'est fort de ça que j'étais sûr que je pouvais faire quelque chose", a assuré le président sénégalais.

    Dans un entretien à paraître dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France", Abdoulaye Wade ajoute que Nicolas Sarkozy l'a appelé dimanche à Téhéran pour le féliciter. "Il m'a dit: 'je te félicite chaleureusement pour tout ce que tu as fait pour la libération de Clotilde Reiss'. Quand il m'a appelé, je sortais de rendez-vous chez le président Ahmadinejad", dit-il.

    Le président sénégalais ajoute avoir appris "en regardant la télévision", que le chef de l'Etat français avait également remercié le Brésilien Luis Inacio Lula da Silva et le Syrien Bachar el-Assad. "Franchement, j'ignore tout de ces interventions... Mais dans ces affaires il y a beaucoup de gens qui interviennent. Ce que je peux affirmer, chronologie en main, c'est que cette libération est le résultat direct de ma médiation", assure-t-il. Quant à d'éventuelles contreparties, "les Iraniens ne m'en ont jamais parlé", dit-il. "Moi, je recommandais un geste humanitaire à même de restaurer l'image de l'Iran".

    Le Figaro - 16/05/10

  • Criminaliser la France en Algérie?

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    Le gouvernement de M. Abdelaziz Bouteflika n’a signé aucune des conventions internationales qui lui permettraient de donner la moindre conséquence juridique à son projet de “criminaliser la colonisation française” en Algérie. Si cette machine de guerre idéologique venait à être votée par le Parlement algérien, c’est donc bien à l’interne qu’il faudrait lui trouver des applications. Plusieurs pistes peuvent être ici (gracieusement) suggérées.
    En commençant par les infrastructures : pour criminaliser effectivement l’œuvre française en Algérie, il faudrait y proscrire d’abord l’utilisation de l’eau courante et de l’électricité, y fermer des dizaines de milliers de kilomètres de routes et de voies ferrées, y détruire tous les ports et les aéroports du pays, comme la quasi-totalité des centre-villes, des bâtiments publics, des écoles et des hôpitaux.
    Et ce n’est pas tout : l’état-civil, l’instruction publique, la sécurité sociale, le système de soins, les régimes de retraite, les fondements même du droit pénal, civil et social de la République Algérienne sont hérités en droite ligne du modèle français. Il faudra donc les “criminaliser” également de toute urgence dans les décrets d’application de la loi.
    Au plan culturel, 90% des livres des bibliothèques publiques ou privées devront aussi passer en jugement. Sans oublier Malek Haddad, Kateb Yacine, Mouloud Ferraoun et tant d’autres grands écrivains algériens de langue française, qui sont tous passés par le certificat d’études de la République Française aux temps de la colonisation.
    Cessons de délirer. La France n’a pas colonisée l’Afrique : elle l’a fondée. Tous les historiens sérieux le disent. Elle est venue en 1830 y affranchir du joug turc des tribus berbères et arabes opprimées ; y abolir l’esclavage ; en finir avec les pogroms et le statut de sous-hommes imposé aux juifs ; y protéger les femmes ; y soigner et instruire les enfants. Elle est venue y mettre à jour les ressources minières et pétrolières du pays ; y éradiquer le paludisme et le choléra ; y assécher les marais de la Mitidja ; y développer une agriculture ruinée sur ces terres depuis la fin de l’Empire romain… Beaucoup de soldats, de médecins, de missionnaires, d’agriculteurs et d’ouvriers français y ont laissé leur vie. Et 99% de ceux qui ont quitté cette terre en 1962, dans la détresse et le dénuement, lui avaient tout donné.
    On ne refera pas l’histoire. Mais vouloir construire l’avenir sur un pareil mensonge est une insulte à la mémoire de millions de Français et de Musulmans. Il faut en protéger la jeunesse, des deux côtés de la Méditerranée.
    Hugues Kéraly
    sedcontra.fr -  mai 2010
     
     

  • VIDEOS - Crash de Smolensk: des coups de feu dans l'épave de l'avion présidentiel?

    Crash en Russie | Les autorités polonaises se penchent sur une vidéo amateur, prise très peu de temps après le crash, qui a coûté la vie au président Kaczynski et à 95 officiels. On y entend de mystérieux coups de feu.

    VIDEOS  http://www.youtube.com/watch?v=ryXms5Jl7QE


             http://www.youtube.com/watch?v=PxIFh3NkEvM

     
    Rédaction online | 16.04.2010 | 11:50

    Quelques minutes après l'accident, un homme s'approche de l'épave en feu près de Smolensk et filme la scène. Après quelques secondes, on entend résonner une voix lui enjoignant, en russe, de déguerpir. C'est alors que retentissent plusieurs coups de feu, rapporte "Blick".

    "On ne peut pas prendre cette séquence à la légère", a déclaré Jerzy Artymiak, porte-parole du procureur général polonais, sur les ondes de Radio ZET. La séquence sera soumise à des enquêteurs, pour qu'ils en déterminent l'origine et l'authenticité.

    Sur Internet, ces images alimentent la théorie du complot. A-t-on exécuté des survivants du crash? Peu probable. Selon plusieurs experts, les détonations proviendraient des munitions transportées par les gardes du corps du président, explosant en raison de la chaleur.

    TRIBUNE DE GENEVE

  • L'Eglise épiscopalienne américaine ordonne évêque une lesbienne

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    LOS ANGELES — L'Eglise épiscopalienne américaine a ordonné pour la deuxième fois évêque une personne homosexuelle, une femme cette fois-ci, dont l'élection en décembre avait provoqué une réaction virulente du chef de l'église anglicane, à laquelle est rattachée l'Eglise épiscopalienne.

    Mary Glasspool, 56 ans, qui entretient ouvertement une relation avec une autre femme depuis 1988, a été ordonnée évêque samedi par le diocèse épiscopalien de Los Angeles au cours d'une cérémonie qui a réuni quelque 3.000 personnes.

    C'est la deuxième fois qu'une personne homosexuelle est ordonnée évêque de l'Eglise épiscopalienne américaine depuis l'ordination en 2003 du révérend Gene Robinson dans le New Hampshire (nord-est).

    L'élection de Gene Robinson avait entraîné l'Eglise épiscopalienne et l'ensemble de l'Eglise anglicane dans la tourmente, provoquant un schisme de la part de certains diocèses et paroisses conservateurs.

    Cette rupture avait conduit l'Eglise épiscopalienne à décider de mettre fin à l'ordination d'ecclésiastiques homosexuels, une interdiction qui a par la suite été levée.

    Mary Glasspool avait été élue évêque par le diocèse épiscopalien de Los Angeles en décembre. L'archevêque de Canterbury et chef de l'église anglicane, Rowan Williams, avait alors estimé que son élection engendrait des "questions très sérieuses non seulement pour l'Eglise épiscopalienne et sa place au sein de la communion anglicane, mais aussi pour la communion dans son ensemble".

    L'Eglise anglicane compte 77 millions de fidèles dans le monde, dont 2,2 millions aux Etats-Unis.

    AFP. 16/05/10

  • Journée mondiale lundi contre l'homophobie avec appel aux religions

    PARIS — La 6ème Journée mondiale contre l'homophobie, célébrée lundi, sera marquée cette année par un appel aux religions afin de dénoncer les violences à l'encontre des homosexuels et donnera lieu à une vaste opération de "Kiss-in".

    Lancée en 2004 par l'intellectuel français Louis-Georges Tin, président du comité Idaho (International Day against Homophobia and Trans), cette journée est célébrée dans plus de 50 pays, des centaines d'associations de lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels (LGBT), ayant rejoint l'ONG Idaho.

    La date du 17 mai a été choisie en référence au 17 mai 1990, quand l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales. Débats, manifestations, expositions, actions de rue et campagnes de sensibilisation sont organisés chaque année à cette occasion.

    La campagne 2010 porte sur le thème "Religions, homophobie, transphobie" avec le lancement d'un "appel international aux religions" sur internet (www.idahohomophobia.org).

    "Notre intention est de combattre l'intégrisme et le fondamentalisme en promouvant des voix progressistes qui refusent l'utilisation d'arguments religieux pour perpétrer la violence et la haine", explique Louis-Georges Tin.

    En effet, "les violences homophobes et transphobes sont souvent le fait de personnes qui utilisent les religions pour justifier leurs positions", souligne en préambule le texte de cet appel.

    Pourtant, la religion ne doit pas être un "outil d'oppression" mais plutôt un "instrument de libération et de construction de paix entre les peuples", ajoute le texte, soulignant que "toutes les religions doivent constituer des lieux de sécurité pour tous les êtres humains".

    Le comité Idaho annonce "plusieurs initiatives" destinées à confronter les extrémismes religieux, allant d'un "dialogue entre personnes LGBT et leaders religieux en Ouganda à une prière universelle contre l'homophobie co-écrite par le Conseil des Evêques de France".

    Sept pays punissent l'homosexualité de la peine de mort et quatre-vingts d'une peine de prison.

    Une vaste opération de "Kiss-in" est lancée dans de nombreuses villes d'une vingtaine de pays participants - Paris, Londres, Berlin, San Francisco, Shangaï etc.

    Les volontaires sont invités à filmer leurs embrassades en faisant preuve de créativité et à envoyer leur séquence vidéo au comité Idaho via internet. La rediffusion en ligne d'une "vidéo globale" est prévue lundi.

    De son côté, la secrétaire d'Etat chargée des Sports, Rama Yade, tiendra lundi une réunion avec des représentants d'associations LGBT et du mouvement sportif et la participation de Gareth Thomas, joueur le plus capé de l'histoire du rugby gallois, qui a fait son "coming out" en décembre pour révéler son homosexualité, un cas très rare pour un sportif en activité.

    Autre initiative à Bercy, une troupe théâtrale jouera lundi des sketches dans des endroits fréquentés du ministère pour attirer l'attention sur l'homophobie.

    A l'Assemblée nationale, un colloque est prévu sur les religions et l'homophobie tandis que l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) se penchera sur l'homophobie au travail.

    A Paris et en province, une campagne de collecte de fonds via sms sur un numéro payant au profit d'associations de lutte contre l'homophobie en milieu éducatif est organisée par un collectif de citoyens contre l'homophobie, avec l'affichage dans des lieux publics d'un panneau "Entrée payante".

    AFP. 16/05/10

  • Jessica Watson: un peu d'air frais!

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     Elle navigue depuis l'âge de 8 ans - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Jessica Watson, 16 ans, originaire de Buderim, dans l'Etat du Queensland, était partie le 18 octobre 2009 de Sydney. Son périple, durant lequel elle a dû affronter des vagues de 12 mètres de haut, l'a menée du Pacifique sud à l'Afrique du Sud, en passant par le Cap Horn, puis jusqu'à l'Australie après une traversée de l'Atlantique et de l'océan Indien.

    Elle a reconnu avoir vécu des moments de doutes à certains moments, mais avoir généralement gardé le moral. «C'est incroyable, mais j'ai pris beaucoup de plaisir, beaucoup plus que je ne l'aurais pensé, et j'ai affronté les défis mieux que je ne le pensais», a-t-elle commenté au cours d'une conférence de presse.

    Le Figaro - 16/05/10

  • Pour Kouchner, Polanski est "un des patrimoines de l'humanité"

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    Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a exprimé aujourd'hui, à titre personnel, sa "peine" pour le cinéaste Roman Polanski, trouvant "singulière" l'accusation d'abus sexuel récemment portée contre lui par l'actrice britannique Charlotte Lewis.

    "La dernière intervention d'une dame qui, quarante ans après", (sic) porte ces accusations, "ça me paraît singulier", et "d'abord ça me fait de la peine", a dit Bernard Kouchner au micro de Radio J.  Il a tenu à souligner qu'il ne s'exprimait pas en tant que ministre: "je ne veux pas endommager la justice en ce qui concerne l'affaire Polanski". Le ministre des Affaires étrangères, a-t-il dit, "parle avec le ministre des Affaires étrangères suisse, s'est tenu à sa place, ne porte pas de jugements".

    Bernard Kouchner a espéré à titre purement individuel que la justice se prononce afin que le cinéaste franco-polonais "soit enfin soulagé de ce fardeau" et "pour qu'une fois pour toutes, Polanski soit tiré de cet effrayant engrenage où il risque de perdre sa santé morale voire plus". "Cela me ferait de la peine pour tous les artistes du monde, pour sa formidable vitalité, pour son talent, pour le souvenir de ce qu'il a été comme créateur de films", a-t-il ajouté. "Il y a un contenu humain international dans l'arrêt des souffrances morales de cet homme qui devrait être un des patrimoines de l'humanité", a-t-il dit.

    Le Figaro - 16/05/10
    Mais si, ils s'aiment entre eux!