Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé, jeudi à Berlin, des "sanctions paralysantes" contre l'Iran pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire.
Il a ajouté que si le Conseil de sécurité des Nations Unies ne parvenait pas à s'entendre sur un durcissement des sanctions en raison d'un refus de la Russie et de la Chine, une "coalition des volontaires" devrait adopter des sanctions de son côté.
Mme Merkel a déclaré quant à elle que le "temps pressait" pour que Téhéran réponde aux offres de dialogue pour un arrêt de son programme d'enrichissement d'uranium.
Mais elle a souligné que les sanctions seraient plus efficaces avec la collaboration de la Russie et de la Chine.
Pressé par la communauté internationale de renouer le dialogue avec les Palestiniens pour parvenir à une solution au conflit du Proche-Orient, Netanyahu a exprimé "l'espoir de pouvoir relancer les négociations dans un délai d'un mois ou deux".
"Je suis prêt à rencontrer la direction de l'Autorité palestinienne, sans précondition, et qu'on s'y mette! Nous avons beaucoup de travail pour écarter les radicaux et aller de l'avant", a-t-il dit.
Netanyahu a cependant insisté pour qu'un futur Etat palestinien reconnaisse Israël comme "l'Etat juif", une exigence que les Palestiniens ont jusqu'à présent rejetée.
Angela Merkel a rappelé que pour l'Allemagne, comme pour les Etats-Unis et l'Union européenne, "l'arrêt de la colonisation des territoires occupés est une pierre angulaire d'une reprise du processus de paix". Et la paix passe par la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël, a-t-elle insisté.
"Il y doit avoir un changement substantiel" dans la politique israélienne en matière de colonies, a souligné Mme Merkel, estimant que "les possibilités pour un tel processus sont très bonnes en ce moment".
AFP. 27.08.09