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  • Thierry Mariani : "un pilonnage hallucinant!"

    A l'origine des deux amendements sur la pratique de tests ADN pour le regroupement familial et l'hébergement d'urgence qui font scandale, le député Thierry Mariani, rapporteur du texte de loi, se rebiffe. Il répond notamment à ceux qui, dans la majorité présidentielle, ont critiqué les textes, et s'étonne que le Sénat ait édulcoré leur contenu avant de les adopter.

  • EADS: l'affaire se complique avec Jospin

     

      LE PACTE "D'ACTIONNAIRES" de 99

    028442914b97be3c7139e4f970a46236.jpgL'ancien premier ministre Lionel Jospin a estimé dimanche que le pacte d'actionnaires d'EADS négocié en 1999 sous son gouvernement n'avait "évidemment aucun rapport" avec les soupçons de délits d'initiés des dirigeants du groupe de défense et d'aéronautique européen.

    "Quant à l'Etat, la seule chose que je peux dire c'est que le pacte d'actionnaires négocié par mon Gouvernement en 1999 n'a évidemment aucun rapport avec des comportements délictueux qui se sont produits en 2005 ou en 2006",a déclaré M. Jospin, interrogé sur Canal+.

    "Ce pacte d'actionnaires de 99 avait deux objectifs : fusionner l'industrie européenne de l'aéronautique pour lui permettre de survivre dans la compétition, ça a été réussi. Mais aussi affirmer et maintenir le rôle stratégique de l'Etat français," a-t-il dit.

    "Bien évidemment, l'Etat pouvait intervenir! L'a-t-il mal fait ou pas fait, ça n'est pas à moi d'en juger! Mais on ne peut pas accuser le pacte d'actionnaires de 99", a-t-il poursuivi.

    "Pour le reste, ce qu'a fait ou pas fait l'Etat, c'est à une éventuelle Commission parlementaire d'enquête et, éventuellement, à la justice, de s'en saisir et je ne me prononce pas là-dessus, je ne veux pas porter condamnation sur mes successeurs", a conclu M. Jospin.

    Combien de lapins va-t-on encore tirer du chapeau?

  • Musée d'Orsay: c'était une bande de sagouins!

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    Le musée d'Orsay
    On en sait un peu plus sur ce qui s'est passé la nuit dernière au musée d'Orsay à Paris.
    La ministre de la Culture, Christine Albanel semble prendre les choses très à coeur  et en appelle à la  garde des Sceaux Rachida Dati. Espérons qu'elle sera entendue!
    La dégradation d'un tableau de Monet, "Le pont d'Argenteuil", dans la nuit de samedi à dimanche au musée d'Orsay, a provoqué l'indignation de la ministre de la Culture, qui a demandé une aggravation des sanctions pour les actes de délinquance touchant les biens culturels.

    "Il faut voir comment on peut aggraver les sanctions quand il y a intrusion dans des musées, des églises et des monuments", a déclaré Christine Albanel, qui s'est rendue dimanche dans le musée parisien pour constater les dégâts.

    Mme Albanel a saisi à ce sujet la garde des Sceaux Rachida Dati.

    "Le sentiment d'impunité est la pire des choses", a-t-elle estimé.

    Elle a rappelé qu'"un groupe de travail était en cours de constitution avec l'Office central des biens culturels et l'Association des Maires de France afin de renforcer la sécurité des biens culturels".

    La ministre s'était déjà prononcée pour un renforcement de la législation réprimant les vols d'objets cultuels et culturels après le pillage de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan en septembre.

    Les auteurs de la dégradation du Monet, qui étaient visiblement éméchés, sont entrés par effraction en forçant une porte donnant sur la rue alors que le musée d'Orsay n'était pas ouvert pendant la Nuit Blanche. L'alarme s'est aussitôt déclenchée.

    Le temps que l'équipe de surveillance la localise, la bande a abîmé la toile avant de fuir.

    Selon Mme Albanel, "beaucoup d'images des caméras (de surveillance du musée) peuvent être exploitées. Il s'agit d'une bande de quatre garçons et d'une fille qui ont laissé de multiples traces".

    "Ils ont fait des saletés un peu partout et ont fini par mettre un coup de poing dans le tableau
    ", a-t-elle ajouté. La déchirure, sur à peu près 10 cm, se situe au milieu droit du tableau, sous la deuxième pile du pont d'Argenteuil.


    "Le pont d'Argenteuil" est une huile sur toile de 60,5 par 80 centimètres peinte par Claude Monet (1840-1926) dans cette commune où il vivait. Cette toile revêt une importance historique dans son oeuvre car elle a été réalisée en 1874, l'année de la première exposition du groupe impressionniste.

    Ce paysage était particulièrement cher à son coeur, puisqu'il l'a représenté sept fois.

    "Le pont d'Argenteuil" est l'un des plus beaux tableaux de la collection Personnaz, du nom d'un collectionneur qui l'avait rassemblée du vivant des impressionnistes. Elle avait fait l'objet d'un legs consenti à l'Etat en 1937.

    L'estimation du tableau est impossible à faire aujourd'hui, a indiqué Mme Albanel. Elle a aussi expliqué qu'"aucune restauration n'est très facile mais que celle-ci sera moins difficile que s'il y avait eu arrachement" d'un morceau de la toile".

      Christine Albanel serait-elle le seul membre du gouvernement qui se soucie réellement de la France et de la délinquance qui s'aggrave chaque jour dans notre pays?

  • Effraction au Musée d'Orsay: un Monet gravement endommagé

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    Le pont d'Argenteuil

    Musée d'Orsay: un Monet «sévèrement endommagé» après une effraction

    Un tableau de Claude Monet, «Le pont d'Argenteuil», a été «sévèrement endommagé» par des individus qui se sont introduits dans le musée d'Orsay à Paris, cette nuit, a indiqué aujourd'hui le ministère de la Culture.

    le 07.10.07 | leparisien.fr

  • 6ème Nuit Blanche et Art contemporain

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     "Empilement de cubes peints sur un échafaudage" - Art contemporain - Paris 6 octobre 2007
    Dès 19 heures, des milliers de badauds, armés de plans et du programme des festivités, parcouraient la capitale à la recherche des oeuvres d'art contemporain installées autour de la ligne 14,  Place de l'Europe (Paris VIIIe), une dizaine de curieux observaient l'exposition d'un collectif d'artistes montmartrois et européens : trois gigantesques ballons d'hélium et un échafaudage progressivement recouvert par des cubes peints sur deux faces. En costume et casque de chantier, Bruno invitait les promeneurs à esquisser un trait de pinceau sur une feuille. « Je vais finir le dessin : c'est de la peinture interactive », expliquait-il.

    Une heure plus tard, la densité des rues parisiennes ne cessait d'augmenter. Devant une galerie Royale encore fermée (Paris VIIIe), mais qui promettait des projections de personnages en 3D se trémoussant sur le mix de deux DJ, il y avait près de quarante mètres de queue. Vers 20 h 15, les portes s'ouvraient. « Ça tourne ! » s'exclamait une mère de famille en traversant le hall, pailleté par trois boules à facettes géantes. A l'intérieur, un couple esquissait des pas de danse. « C'est branché », s'amusait Marc, 47 ans, venu avec sa femme et sa fille de 9 ans.


    A 21 heures, c'est devant une autre projection vidéo que s'attardaient Anne, 30 ans, et Sylvain, 31 ans : celle, sur l'église Saint-Eustache (Paris Ier), de vieillards aux corps bodybuildés. « Je trouve que le décalage entre le lieu et ce qu'on nous montre est intéressant », assurait la jeune femme. « Ça pose des questions sur l'apparence », déclarait son ami, songeur. Plus tard, à quelques centaines de mètres de là, rue Pierre-Lescot (Paris Ier), un couple s'arrêtait devant une cabine téléphonique enfermée dans un gigantesque ballon de plastique. « A l'intérieur, on est censé entendre ce que perçoit un foetus dans le ventre de sa mère, disait Brigitte... 
      De quoi rire, si ce n'était aussi débile! Eloigné de toute création artistique. Mais les peuples finissent par avoir l'art qu'ils méritent. On n'ose pas parler d'art "dégénéré", le terme ayant une connotation fâcheuse... 

  • Exhibitions inadmissibles dans les rues de Paris

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    Trottoir de la rue de la Banque, Paris 2ème (6-7 octobre 2007)
    Des dizaines de mal-logés, en majorité des femmes africaines avec leurs enfants, ont passé une nouvelle nuit, celle de samedi à dimanche, sur de grandes bâches installées sur le trottoir gauche de la rue de la Banque à Paris (IIe), sous les fenêtres de l'AFP.

    Dimanche peu après 09h00, une vingtaine de femmes et d'enfants, emmitouflés dans des couvertures, se trouvaient sur le campement improvisé installé au pied du "ministère de la crise du logement", un immeuble haussmannien squatté depuis le début de l'année par Droit au Logement et des familles, ainsi que par les associations Macaq (artistes précaires) et Jeudi Noir.

    Un grand calicot jaune, tendu au-dessus des couchages de fortune, demande "pour les précaires du logement, 100.000 logements tout de suite, 1 million très vite".

    Une cinquantaine de personnes avaient déjà passé la nuit de vendredi à samedi au même endroit, ainsi que la nuit de jeudi à vendredi. Cette nuit-là, une centaine de tentes avaient été plantées au milieu de la rue et avaient été délogées avant l'aube par les forces de l'ordre.
    Les Africains en Afrique!
    Stop au "regroupement familial" et application des tests ADN !
    Ces spectacles à répétion constituent un chantage intolérable.
     

  • Cumul : Sarközy toujours avocat...

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    Contesté par la gauche mais aussi au sein de son propre camp pour avoir rejoint, à temps partiel, un grand cabinet d'avocats d'affaires, le président du groupe UMP, Jean-François Copé, n'a pas à hésiter à se revendiquer d'un exemple prestigieux pour justifier ce cumul : celui du président de la République. La comparaison n'a guère plu à l'Elysée. Mais il est vrai que le chef de l'Etat, avocat depuis vingt-six ans, détient encore 34 % d'un cabinet d'avocats parisien.

    Un cabinet qu'il a créé en 1987 avec deux amis, Arnaud Claude et Michel Leibovici (aujourd'hui décédé), et dont le chiffre d'affaires se situe entre 1,5 et 2 millions d'euros par an. Après Raymond Poincaré, Vincent Auriol ou François Mitterrand, Nicolas Sarkozy est le neuvième président inscrit au barreau de Paris. Mais le fait qu'il soit encore actionnaire d'un cabinet, et donc en tire des profits, fait jaser...

    Depuis son entrée à l'Elysée, l'organisation de sa société a donc dû évoluer. Un président de la République qui apparaît comme simple avocat sur la plaque de cuivre d'un immeuble, ça fait désordre au quotidien... « Nous avons vu passer un grand nombre d'hurluberlus », assure Me Arnaud Claude depuis son bureau du 52, boulevard Malesherbes,  à Paris, VIIIe ). Menaces de mort, réception de petits cercueils par la Poste, etc. A deux reprises, des dizaines de sans-papiers avec femmes et enfants ont même tenté d'envahir le cabinet. « Pour y remédier, nous avons changé de nom, explique Arnaud Claude. Société d'avocats Arnaud Claude-Nicolas Sarkozy, c'était trop lourd à porter. Aujourd'hui, nous nous appelons Arnaud Claude et associés. » Ce changement n'est pour l'instant effectif ni sur le site Internet, ni sur la plaque de l'immeuble, ni sur la porte du cabinet... « Nicolas Sarkozy n'exerce évidemment pas le métier d'avocat, poursuit Arnaud Claude. Il ne m'appelle plus tous les deux jours pour s'enquérir de la santé du cabinet, et nous avons mis en place une location de ses actions à mon profit par acte notarié. Il ne touche donc plus de dividendes de la société. » Des dividendes qui auraient rapporté 17 000 € à Sarkozy en 2005 selon ses dires. Mais combien lui rapporte la location de ses parts ? « No comment », répond Me Claude.

    Ces profits choquent Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire, également avocat. « M. Sarkozy aurait dû céder son cabinet, comme je l'ai fait quand je suis devenu député, estime-t-il. Il est interdit de gagner de l'argent grâce à un cabinet privé quand on a une fonction publique. Le président et le bâtonnier de Paris sont coupables d'une infraction déontologique. Leur complaisance est coupable. » Une interprétation que réfute Yves Repiquet, le bâtonnier de Paris : « Le Conseil de l'ordre des avocats s'est prononcé à ce sujet en juin et il n'y a aucun souci déontologique. » Même si le cabinet du président de la République a des clients du calibre de Toyota ou de la mairie de Levallois...

    (Source: Le Parisien)

     

  • Les sans-papiers auront droit à l'hébergement d'urgence

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    Martin Hirsch, ex-d'Emmaüs...
    Trois membres du gouvernement ont publié vendredi un communiqué commun assurant que les sans-papiers ne seraient pas "exclus de l'hébergement d'urgence", une mesure votée par le Parlement qui avait indigné les associations et suscité des remous au sein même du gouvernement.

    Dans ce texte transmis vendredi soir à l'AFP, les ministres de l'Immigration Brice Hortefeux, du Logement Christine Boutin et le Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté Martin Hirsch, qui avait fait part de sa vive opposition à cette exclusion, assurent que le droit pour "toute personne" - y compris sans-papier - d'être accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence "n'est pas remis en cause" par l'article 21 sur l'hébergement d'urgence présenté par le député UMP Thierry Mariani.

    Les trois signataires, conscients des "vives inquiétudes des associations" ont en revanche indiqué que la personne accueillie en hébergement d'urgence "ne peut faire valoir un droit à un logement au titre de la loi DALO (Droit au logement opposable) si elle ne peut pas justifier de la régularité de son séjour en France".

    Selon eux, la "portée de la modification" effectuée par le Sénat le 4 octobre "doit être précisée afin d'éviter les malentendus". L'article concerné stipule, selon ces trois membres du gouvernement, que "toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée si elle peut justifier de la régularité de son séjour sur le territoire dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation".

    M. Hortefeux, Mme Boutin et M. Hirsch "souhaitent réaffirmer leur souhait que la mission d'accueil puisse être assurée dans de bonnes conditions sans compliquer la tâche de tous ceux qui, sur le terrain, font un travail difficile et utile". Ils indiquent que les associations concernées "seront reçues conjointement dès lundi pour entendre leurs analyses et lever leurs interrogations".

    L'exclusion envisagée des sans-papiers des centres d'hébergement d'urgence avait suscité un tollé parmi les associations.

    Au début de la semaine, Emmaüs France, l'association Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars) et la Cimade (Service oecuménique d'entraide) avaient solennellement demandé aux sénateurs de s'opposer à cette disposition.

    Vendredi, la Fnars, qui gère 90% des centres d'hébergement, avait demandé "la suppression" de l'article incriminé indiquant qu'il allait "conduire les structures d'hébergement à assumer un rôle de répression et de contrôle alors que leur mission essentielle est d'apporter une aide à toutes les personnes en détresse, quelle que soit leur situation administrative".

    De leur côté, les députés socialistes avaient appelé "solennellement" vendredi les parlementaires à revenir" sur cet amendement.

    Au sein même du gouvernement, M. Hirsch avait relayé l'indignation des associations en qualifiant vendredi cette disposition "d'inacceptable" et "discriminatoire". L'ancien président d'Emmaüs avait assuré vendredi le secrétaire général du Secours catholique "de sa détermination à faire supprimer la disposition".
    Aucune loi, aucun amendement contre l'immigration clandestine, incontrôlée, nuisible à la France, n'est respecté et appliqué! Sarközy se moque bien de ses électeurs! Tout le gouvernement, sous couvert "d'humanitaire", est à fond immigrationniste! C'est écoeurant.

  • L'Irak, l'Iran...

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    L'armée américaine a réaffirmé samedi avoir tué 25 "criminels" extrémistes, liés à l'Iran, lors d'une double frappe aérienne la veille sur le village d'al-Jayzani, au nord de Bagdad, démentant toute bavure et rejetant les témoignages faisant état de pertes civiles au cours de ce raid.

  • Le poisson pourrit par la tête

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    L'existence d'un nouveau compte suspect, de 4 millions d'euros, de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie a été signalé par Tracfin. Les enquêteurs s'interrogent également sur un prêt sollicité par Denis Gautier-Sauvagnac.

    L'étau se resserre autour de Denis Gautier-Sauvagnac (DGS), le puissant patron de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM). Suite aux révélations du « Figaro », l'homme est visé depuis neuf jours par une enquête préliminaire ordonnée par le parquet de Paris à la suite de la découverte de plusieurs retraits suspects sur un compte de la BNP, effectués entre 2000 et avril 2007, pour un montant de 5,6 millions d'euros.

    Depuis hier, le cas de DGS s'est encore aggravé.

    Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment du ministère de l'Economie et des Finances, aurait en effet officiellement signalé aux services du procureur Jean-Claude Marin l'existence d'un nouveau compte suspect de l'UIMM d'un montant d'environ 4 millions d'euros. Les retraits, qui ont débuté en 2000, se sont poursuivis sur ce compte jusqu'en juillet 2007. Les enquêteurs s'interrogent également sur l'existence d'un troisième compte, qui a fait l'objet de la part de la BNP d'une « déclaration de soupçon » à Tracfin.

    « La logique veut que les enquêteurs procèdent par cercles concentriques » 

    Ils s'étonnent en outre d'un document, retrouvé lors d'une perquisition au domicile de l'administratrice de l'UIMM, Dominique Renaud, mercredi dernier. Selon des sources proches de l'enquête, cette pièce « évoque » un prêt d'environ 300 000 qu'aurait sollicité DGS auprès de l'UIMM. Si le caractère frauduleux de cette opération n'est pas encore certain, il suscite néanmoins de forts soupçons de blanchiment de la part des enquêteurs financiers. « Il faudra déterminer si l'argent de cette confédération n'est pas passé de banque en banque par ce que l'on appelle des comptes taxis », confie une source bien informée.

    Ajoutés aux 5,6 millions d'euros déjà soustraits à l'UIMM, ces nouveaux signalements porteraient à 9,6 millions d'euros la somme des retraits suspects reprochés à DGS dans le cadre de sa présidence de l'UIMM. Le scénario, fort simple, se répétait à chaque fois de la même façon : seul ou avec son administratrice Dominique Renaud, le numéro deux du Medef signait des chèques lui permettant de retirer des sommes en espèces. Pour son propre compte ? Au profit de syndicats ? En faveur de partis politiques ? Toutes les hypothèses restent ouvertes.

     Une chose est sûre : si la perquisition au domicile de Gautier-Sauvagnac, effectuée mercredi dernier, n'a pas donné grand-chose, celle du siège de l'UIMM s'est révélée fructueuse. Les enquêteurs ont ainsi mis la main sur une somme estimée entre 400 000 et 500 000 constituée pour partie d'argent liquide. Une caisse noire destinée à un financement « occulte classique », selon les enquêteurs. DGS nie farouchement ses accusations. Pour l'instant, aucun des protagonistes de l'affaire n'a été officiellement entendu. Aucune information judiciaire n'ayant été ouverte, c'est le parquet - et non un juge d'instruction - qui conserve l'entière maîtrise de l'enquête. Il pourrait envisager prochainement des placements en garde à vue. « La logique veut que les enquêteurs procèdent par cercles concentriques, estime une source proche du dossier. L'entourage professionnel de Gautier-Sauvagnac sera certainement entendu en premier. Son administratrice et lui-même devraient l'être en dernier. »

    Cette "logique" lui laisse le temps de prendre la fuite avec son administratrice si besoin est...

  • Infirmière mythomane, voleuse et présumée criminelle

    Viry-Châtillon (Essonne)

    Qui est vraiment Véronique Metelo ? Au lendemain de l'incarcération de cette infirmière de Viry-Châtillon, sa personnalité semble de plus en plus insaisissable. Soupçonnée d'avoir administré des doses mortelles de morphine à une vieille dame fortunée dont elle avait la garde, cette femme de 52 ans a été mise en examen hier pour « empoisonnement sur personne vulnérable », « abus de faiblesse », « vol » et « escroquerie ». Un jeune homme sans papiers qu'elle hébergeait a lui été poursuivi pour « escroquerie ». Il a été libéré et placé sous contrôle judiciaire.

    Décrite comme mythomane, l'infirmière de Viry-Châtillon semble se plaire à brouiller les pistes. Début août, elle avait hébergé Simone B., une Parisienne aisée de 72 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle dit s'être liée d'amitié avec elle. « Je l'aimais beaucoup, je l'appelais maman », a-t-elle soutenu hier au juge d'instruction. Pourquoi alors lui avoir administré de la morphine, alors que l'état de santé de la mamie ne le nécessitait pas ? « Pour la calmer parce qu'elle était très agitée », soutient l'infirmière qui assure s'être « trompée dans les dosages ».

    Une version mise à mal par le comportement de Véronique Metelo pendant les dix jours où la vieille dame a séjourné chez elle. D'abord, elle a menti à ses voisins, prétendant que sa pensionnaire était son « ex-belle-mère, très malade et sans logement ». Puis elle a dépensé sans compter l'argent de sa « protégée ». Alors que Simone restait dans le F 4 sans répondre aux appels téléphoniques de sa famille, son infirmière courait les boutiques avec les deux cartes bleues et les chéquiers de sa riche pensionnaire. Et elle versait de l'argent sur son propre compte en banque. Au total, l'infirmière a prélevé 10 000 €. Elle a également tenté d'hériter d'un appartement de la vieille dame en lui faisant signer un simulacre de testament.

    Avant d'accueillir Simone, Véronique Metelo avait semble-t-il un niveau de vie très modeste. Une vieille voiture, un appartement en mauvais état. Et près de 40 000 € d'impayés de loyers. Malgré son diplôme d'infirmière, celle qui se dit « docteur en médecine » dans son Zaïre natal (Congo ex-belge) ne semblait pas avoir de travail fixe. Elle multipliait les missions d'intérim dans les hôpitaux et les cliniques de l'Essonne. Chez elle, les enquêteurs ont retrouvé de grosses quantités de médicaments. Et un ordonnancier, dérobé dans un hôpital il y a deux ans. Ils ont également mis la main sur un document administratif portant la photo de Véronique, mais établi à un autre nom...

     

  • Incompétence en République démocratique du Congo (ex-belge)

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    Le ministre des Transports de la République démocratique du Congo (RDC) a été révoqué vendredi pour "incompétence", au lendemain d'un accident d'avion qui a fait 50 morts à Kinshasa et relancé la polémique sur l'incapacité de l'Etat à réformer son aviation civile.

    Rémy Henry Kuseyo a été limogé pour son "incapacité" à mettre en oeuvre "des mesures efficaces tendant à assainir l'espace aérien congolais de manière à réduire la fréquence et la gravité des accidents d'avion", aux termes d'une ordonnance signée par le président Joseph Kabila et le Premier ministre Antoine Gizenga.

    Un nouveau comité de direction de l'Aviation civile a été nommé par une seconde ordonnance, en remplacement du comité précédent, suspendu en juillet par M. Kuseyo pour "la non observance des normes" dans la délivrance de licences d'exploitation aérienne et "la complaisance dans le contrôle technique" des aéronefs.

    Jeudi matin, un Antonov 26 d'une compagnie privée congolaise, transportant 23 personnes, s'est écrasé peu après son décollage, percutant une dizaine de maisons avant de s'enflammer dans un quartier très peuplé de l'est de la ville.

    Le bilan de l'accident s'est brusquement alourdi à 50 morts vendredi après-midi, après la découverte de nouveaux corps sous les décombres de maisons et le décès d'une fillette gravement brûlée à l'hôpital général, a déclaré à l'AFP Serge Mulumba, directeur adjoint du cabinet du ministre des Affaires humanitaires.

    La Croix-Rouge congolaise a levé son dispositif de "recherche active" de victimes sur le site de l'accident, tout en maintenant une équipe sur place pour accueillir "d'éventuels blessés", a indiqué samed à l'AFP son porte-parole.

    "Nous avons fouillé tout le périmètre et nous ne pensons pas trouver de nouveaux corps", a déclaré Alphonse Mulowayi.

    "Tous les corps carbonisés qui étaient dans l'épave ont été sortis. Nous avons aussi évacué des corps d'habitants qui étaient ensevelis sous les murs écroulés (de leurs maisons)", a-t-il expliqué.

    De son côté, le ministère des Affaires humanitaires a obtenu l'accord de la présidence pour le déblocage de fonds d'urgence, pour "assister convenablement les blessés", organiser des "funérailles dignes" et aider à "reloger les familles dont les maisons ont été détruites", a déclaré à l'AFP Serge Mulumba, directeur adjoint du cabinet du ministre.

    Médecins sans frontières a fourni aux hôpitaux concernés "des pansements ainsi que du matériel", notamment destinés "à la prise en charge des grands brûlés".

    La presse de Kinshasa a dénoncé "les larmes de crocodile" des autorités, qui laissent opérer "des cercueils volants", relançant la polémique sur l'incapacité de la RDC à réformer sa flotte, essentiellement composée de vieux avions de fabrication soviétique, volant souvent sans licence en règle et à l'origine de dizaines d'accidents meurtriers ces dernières années.

    En mars 2007, après une série de précédentes mesures infructueuses, le ministre Kuseyo avait accordé trois mois aux compagnies pour leur mise en conformité, avant d'interdire en septembre tous les appareils de type Antonov.

    Selon des courriers publiés vendredi par le Forum des As, M. Kuseyo avait été sommé de revenir sur cette mesure portant "préjudice aux compagnies qui sont en règle" par Nkulu Mitomba Kilombo, ministre d'Etat rattaché à la présidence.

  • Les tests ADN sont une découverte anglaise

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    Thierry Mariani, auteur de l'amendement sur les tests ADN, le 18 septembre à l'Assemblée Nationale

    (Agence Science-Presse) - Un anniversaire est passé complètement inaperçu au mois de septembre: 23 années d'utilisation de l'ADN pour déterminer une identité.

    Tests de paternité, identifications de victimes, ou prélèvements de sang, de salive ou de sperme dans l'espoir de résoudre un crime: le geste est aujourd'hui courant. Mais ce n'est que le 10 septembre 1984 qu'il fut accompli pour la première fois, et accidentellement encore, par le Dr Alec Jeffreys,  professeur en génétique à l'Université de Leicester, en Angleterre.

    Accidentellement, en effet. Car son laboratoire étudiait alors les variations génétiques entre des membres d'une même famille, et la façon dont elles peuvent servir à suivre à la trace des maladies héréditaires –c'était des années avant que l'idée d'une carte du génome humain ne commence à être prise au sérieux.

    "L'empreinte génétique", comme on l'a appelée, en référence aux empreintes digitales, est à présent acceptée comme preuve devant les tribunaux. Elle a permis de régler quantité industrielle de disputes familiales, de résoudre des énigmes policières (cadavres non-identifiés par exemple) ou même historiques (tel squelette est-il vraiment celui du dernier tsar de Russie). Plus récemment, aux Etats-Unis, elle a obligé la reprise de plus d'une centaine de procès, en prouvant que l'ADN de la personne reconnue coupable ne correspond pas à l'ADN retrouvé sur les lieux du crime; dans certains cas, ces personnes "reconnues coupables" avaient été condamnées à mort et attendaient leur tour.

    (L'utilisation des tests ADN ne provient nullement des "expériences nazies" du Docteur Mengele, comme certains le croient aujourd'hui ou tendent à le faire croire...)

  • Toujours les racailles : Saint-Dizier, Haute-Marne

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     La Maison de la Jeunesse et de la Culture a été incendiée, avec quelques voitures...

    Le calme est revenu ce matin dans le quartier sensible du Vert-Bois à Saint-Dizier (Haute-Marne), après les échauffourées qui ont éclaté hier soir après une semaine d' "incidents".

    Les "incidents" ont recommencé hier soir vers 21h45 lorsque trente à quarante jeunes âgés de 12 à 20 ans, dont certains munis de barres de fer, ont attaqué un fourgon de pompiers et un véhicule de la Brigade anti-criminalité (BAC) en intervention à proximité du centre commercial du Vert-Bois, à Saint-Dizier.

    Les jeunes se sont ensuite dispersés dans la ville, où ils ont mis le feu à la Maison de la jeunesse et de la culture (MJC), dont le rez-de-chaussée a été entièrement détruit et le premier étage endommagé par les fumées.

    L'office HLM a également été dégradé par un départ d'incendie.

    Les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune interpellation et une enquête judiciaire a été ouverte par le procureur de la République, a indiqué Michel Klein, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), qui a récusé l'hypothèse d'un «guet-apens».

    «Le calme est revenu dans le quartier et la situation est totalement maîtrisée», a-t-on indiqué auprès de la mairie de Saint-Dizier. La cellule de crise, mise en place hier soir, est toutefois «toujours active».

    Michèle Alliot-Marie s'est rendue sur les lieux en début d'après-midi. La ministre de l'Intérieur a rencontré les policiers et les pompiers visés par les incidents de la nuit. Elle a demandé que les forces de sécurité bénéficient du «respect auquel (elles) ont droit». - "MAM: remarquable!"

    Interpellée dans un climat tendu par des jeunes et des riverains se plaignant de leurs conditions de vie et de l'insécurité, elle a annoncé la tenue, dans le quartier, d'une conférence de cohésion à laquelle elle prendra part si son emploi du temps le permet.

    (C'est quoi, au juste, une "conférence de cohésion"?)

    La cité du Vert-bois, qui compte 12.000 habitants, pour une population totale de 30.000 habitants à Saint-Dizier, est classée en Zone urbaine sensible.

  • Sarközy à Sofia: le feu aux fesses...

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     Le Président Gueorgui Parvano et Nicolas Parközy

    Venu à Sofia sans son épouse, le chef de l'Etat a brièvement rencontré les infirmières détenues en Libye, dont il a obtenu la libération en juillet.

    Nicolas Sarközy s'exprime devant une centaine de Français expatriés. A ses côtés, les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien détenus plus de huit années en Libye et ramenés le 24 juillet dans leur pays par Cécilia Sarközy. C'est leur première rencontre. « Moi, j'étais devant la télé, j'avais Cécilia bien sûr au téléphone, mais quand j'ai vu l'avion avec le drapeau français et qu'elles sont descendues, j'étais très ému », raconte le médecin. Cette entrevue a beau être le clou de la journée, elle est expédiée en quelques instants par le président de la République. Il quitte les lieux avec trente minutes d'avance, prenant à peine cinq minutes pour parler en privé avec les infirmières et le médecin, qui avaient préparé quelques cadeaux et questions. Initialement, le rendez-vous devait durer au moins une demi-heure...

    Les ex-détenus libyens ont toutefois dominé la journée du chef de l'Etat, venu aussi pour préparer la présidence française de l'Union européenne. Son homologue bulgare lui remet la plus haute distinction du pays, le grand ruban de la Stara Planina, « pour ses mérites exceptionnels dans la libération des infirmières bulgares ». « Vous êtes un des leaders européens les plus efficaces, les plus nécessaires pour que l'Europe fonctionne toujours mieux », lui lance même Gueorgui Parvanov...

    Sarközy doit aussi justifier l'absence de son épouse: « Elle a été blessée par les polémiques qui ont suivi en France. Elle a choisi d'être la plus discrète possible. C'est un choix éminemment respectable », explique-t-il. Pour remplacer Cécilia, il est venu avec Sylvie Vartan et son époux Tony Scotti. « Personne ne remplace personne, corrige la chanteuse d'origine bulgare. Moi, je suis une enfant du pays. »

  • Clearstream: Villepin soupçonne EADS

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    Dominique de Villepin le 3 octobre 2007
    L'ancien Premier Ministre a écrit de nouveau aux juges une lettre leur demandant d'entendre Arnaud Lagardère, co-président du Conseil d'administration de EADS, sur  "la possible existence d'une caisse noire au sein du groupe aéronautique", d'entendre également Philippe Camus, ancien co-président de EADS, et Pierre Leroy: Jean-Louis Gergorin, "le corbeau", aurait eu la charge de cette caisse noire, ce qui lui aurait permis de verser au moins 3 millions d'euros à un cabinet anglais en relation directe avec l'affaire Clearstream.
    Jean-Louis Gergorin, ancien vice-président d'EADS, très lié au groupe Lagardère depuis plusieurs années, possède toujours son bureau chez EADS.

  • La cote de confiance de Sarközy en nette baisse

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    Selon un tout dernier sondage de la SOFRES, la cote de confiance du Président aurait chuté de septembre à octobre de 7 points, passant de 64% à 57%. Quant à Fillon, sa cote ne baisse que de 1 point, passant de 53% à 52%.
    (Le Nouvel OBS - 4/1O/07)