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Blog - Page 1705

  • Polanski avait voulu verser 500.000 $ à sa victime en 1993

    Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski, incarcéré en Suisse depuis sept jours sur mandat américain, avait accepté en 1993 de verser 500.000 dollars à sa victime pour mettre fin aux poursuites, ont rapporté samedi les médias américains, citant des documents judiciaires.

    En octobre 1993, soit quinze ans après avoir fui les Etats-Unis de peur d'être condamné à une longue peine de prison pour cette affaire, M. Polanski a conclu un accord avec la victime, Samantha Geimer, pour qu'elle mette un terme aux poursuites, ont rapporté le Washington Post et le Los Angeles Times.

    Les termes de cet accord étaient à l'origine confidentiels, mais la somme engagée de 500.000 dollars a été révélée par la suite car le réalisateur n'a pas respecté ses engagements.

    Selon le dernier document judiciaire portant sur cet accord et datant d'août 1996, le réalisateur devait à cette date 604.416 dollars avec les intérêts à Samantha Geimer.


    On ignore si le cinéaste a finalement versé la somme promise, mais, indique le Los Angeles Times, l'attitude de la victime envers M. Polanski a changé à partir de 1997, suggérant que la question a été résolue.

    Samantha Geimer a cessé de chercher à obtenir des fonds auprès du cinéaste et a écrit, dans une lettre datée du 28 mai 1997 adressée au juge chargé de l'affaire, qu'elle était favorable à un retour du cinéaste aux Etats-Unis, jugeant "excessif" le séjour de 42 jours qu'il avait effectué en prison dans cette affaire en 1977.

    Le Figaro - 03.10.09

  • L'Irlande a basculé: victoire du OUI

    Le "oui" a remporté une "victoire convaincante" au deuxième référendum irlandais sur le traité européen de Lisbonne, 16 mois après un "non" retentissant, ont annoncé samedi les partisans et opposants au texte à Dublin, pour le plus grand soulagement des dirigeants de l'UE.

       Les premiers résultats définitifs portant sur environ 20% des bulletins dépouillés créditaient le "oui" d'environ 66,3% des suffrages exprimés et le "non" de 33,7%. Plusieurs circonscriptions, qui avaient été des bastions du "non" en 2008, ont cette fois-ci voté majoritairement "oui" et parfois avec un basculement très important. Ainsi, à Tipperary-sud (sud), les partisans du traité se sont imposés avec 68,42% des voix, alors que le "non" l'avait emporté avec 53% des voix l'an dernier.

    Les résultats définitifs étaient attendus avant 16h00 GMT.

    Les Irlandais ont dit un oui "convaincant" au traité, a déclaré le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin sur la radio RTE. "Je pense que c'est bon pour l'Irlande car je crois passionnément que notre avenir se situe au sein de l'Union européenne", a ajouté le chef de la diplomatie irlandaise.

    Interrogé par l'AFP, le secrétaire d'Etat irlandais aux Affaires européennes Dick Roche a évoqué de son côté une victoire "écrasante". "C'est écrasant. Je suis confiant que ce sera adopté avec un résultat national proche de 60-40. Cela fait depuis bien longtemps qu'on n'avait pas eu quelque chose comme ça", a-t-il ajouté.

    L'homme d'affaires Declan Ganley, figure de proue du camp du "non", a concédé la défaite rapidement dans la matinée. "Nous pensons qu'il s'agit d'une victoire très convaincante pour le camp du 'oui'. Les Irlandais sont terrifiés. C'est un vote basé plus sur la crainte que sur l'espoir", a déclaré M. Ganley.

    Lors du premier référendum le 12 juin 2008, les Irlandais, qui représentent moins de 1% des Européens, avaient dit "non" à 53,4%, empêchant l'entrée en vigueur d'un traité jugé essentiel par l'UE pour son bon fonctionnement à 27.

    L'annonce de la victoire du "oui" a fait pousser des cris de soulagement aux responsables de l'Union européenne. "Merci l'Irlande", a déclaré le président de la Commision européenne, José Manuel Barroso.

    "Aujourd'hui est un bon jour pour l'Europe", a souligné le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt dont le pays assure la présidence de l'UE jusqu'au 31 décembre.

    Face à la paralysie dans laquelle le "non" avait plongé l'UE en 2008, Dublin avait accepté de faire revoter la population moyennant des assurances de l'UE qu'elle ne toucherait pas aux "spécificités celtiques": l'interdiction de l'avortement, la neutralité militaire et un faible taux d'imposition. De plus, si le traité est adopté, l'Irlande continuera à disposer de "son" commissaire européen.

    Le texte doit être approuvé par l'ensemble des 27 pour entrer en vigueur. Seule l'Irlande est tenue, de par sa Constitution, de se prononcer par référendum tandis que 24 capitales européennes ont déjà achevé le processus de ratification.

    Le président polonais Lech Kaczynski a promis de le parapher "aussitôt après" un "oui" irlandais, mais en République tchèque, la signature reste suspendue au bon vouloir du président eurosceptique Vaclav Klaus ainsi qu'à un recours juridique.

    Un retard important pris dans la ratification tchèque pourrait relancer l'ensemble du processus d'adoption du traité: l'opposition conservatrice britannique, donnée gagnante aux prochaines législatives du printemps prochain et qui compte de nombreux eurosceptiques dans ses rangs, a promis d'organiser un référendum sur Lisbonne s'il n'était pas encore ratifié au moment où les Tories arriveraient au pouvoir.

    AFP. 03.10.09

     

  • JEUX - Charade

    Mon premier n'est pas seul au monde

    Mon second est un écart

    Mon troisième est un flash

    Mon tout est un romancier

  • La castration chimique ne sert à rien pour la très grande majorité des délinquants

    • Interview - Le Dr Pierre Collart travaille dans une unité spécialisée dans le traitement des délinquants sexuels à Charleroi en Belgique, pays où la castration chimique est pratiquée.

    Alexandra GUILLET - le 02/10/2009 - 06h00
    Mis à jour le 02/10
    /2009 - 13h18

       LCI.fr : Vous travaillez dans une équipe de santé spécialisée dans le traitement des délinquants sexuels à l'hôpital Van Gogh de Charleroi en Belgique. Depuis quand la castration chimique est-elle pratiquée en Belgique ?

    Pierre Collart, docteur en psychologie : La question du traitement des délinquants sexuels s'est clairement posée à la suite de l'affaire Dutroux. Depuis 1998, il existe en Belgique un accord de coopération entre le ministère fédéral de la Justice et les régions. Dans ce cadre, notre unité hospitalière a été chargée de la mise en place des traitements et du suivi des auteurs d'infractions sexuelles. L'essentiel de nos patients fait l'objet d'une injonction de soins par la Justice à la suite d'une condamnation.

    LCI.fr : Comment fonctionne la castration chimique ?

    Pierre Collart : Il y a plusieurs types de molécules qui servent à la castration chimique. Les plus utilisées aujourd'hui sont les analogues de la GnRH, des substances qui agissent au niveau central du système nerveux et qui ont comme effet de supprimer la production de testostérone. Pour que la castration soit efficace, le patient doit recevoir  une injection tous les trois mois. Ça, c'est pour l'aspect technique.

    Mais il est important de savoir que la très grande majorité des délinquants sexuels que nous suivons n'ont pas besoin de ce traitement. La castration chimique n'a d'intérêt ou d'utilité que chez les patients qui ont des problèmes de compulsion. Il s'agit de personnes qui vont se faire dépasser par des pulsions. Pulsions qui vont les conduire à, par exemple, toucher le premier enfant qui passe. En 12 ans, sur environ 1000 patients qui sont venus dans notre unité de santé, à peine quelques dizaines d'entre eux ont été placés sous castration chimique.

    LCI.fr : Pouvez-vous contraindre un délinquant sexuel à la castration chimique ?

    P.C. : Il est hors de question de faire un traitement de castration chimique sans l'accord du patient. Je peux comprendre qu'au niveau sécuritaire ou politique, cela peut être un discours rassurant de dire que l'on va faire la castration chimique de tous les délinquants sexuels. Mais au niveau clinique, cela n'a pas d'intérêt. Comme je vous l'ai dit, cela ne sert à rien dans un grand nombre de cas.

    Le délinquant sexuel, c'est Monsieur et Madame tout le monde. Les modalités de passage à l'acte sont très différentes. Ainsi, le père incestueux n'a rien à voir avec le prédateur sexuel qui va attraper une victime dans la rue. On ne les traite pas de la même façon. Ce qu'il y a de très commun par exemple, c'est d'avoir un patient déprimé et qui va commettre des agressions sexuelles dans le cadre de cette dépression. On va donc s'attaquer avant tout à la déprime de la personne, à l'aide d'anti-dépresseurs.

    LCI.fr : La castration chimique n'est donc qu'un outil parmi d'autres dans la prise en charge globale du patient ?

    P.C. : Exactement. Mettre un patient sous castration chimique ne résout rien. Il faut une prise en charge globale, et notamment psychologique, du patient. Ce qui est bien avec la castration chimique, c'est qu'elle permet faire tomber la pression chez un individu qui a des pulsions. On va lui permettre ainsi de respirer un peu. Une fois qu'il est plus accessible à la réflexion, on peut commencer le suivi psychologique. C'est très important de comprendre cela, car on ne peut pas placer un patient à vie sous castration chimique. Dans notre service, on a d'ailleurs eu un cas de récidive d'un patient alors qu'il était sous castration chimique. Nous avons, a contrario, d'innombrables cas de patients qui n'ont pas été sous castration chimique et qui n'ont jamais récidivé.

     LCI.fr : Combien de temps doit durer le suivi d'un délinquant sexuel pour estimer qu'il est guéri ?

    P.C. : C'est très variable selon les patients. Les obligations judiciaires de traitement courent généralement sur cinq ans. Libre à l'équipe soignante de mettre un terme anticipé à ce suivi si elle estime qu'il n'est plus nécessaire. Lorsque l'on arrive au terme de ces 5 ans, l'obligation judiciaire tombe. Une discussion s'engage alors entre le patient et le médecin. Si le patient souhaite continuer, on continue. S'il souhaite arrêter, il arrête. Dans les cas où l'on a une inquiétude sur l'état de guérison du patient, on le signale dans un rapport que l'on remet à la Justice et on le signale aussi au patient. On lui explique pourquoi nous avons des doutes. On voit ensuite comment continuer un peu avec lui. Généralement le contact au long terme fonctionne assez bien.

    LCI.fr : Le taux de récidive chez les patients que vous avez suivi est-il important ?

    P.C. : En Belgique on tourne autour de 12,5% de taux de récidive de façon générale. C'est un chiffre légèrement inférieur à ce que l'on constate dans les autres pays.

    LCI.fr : Depuis le mois de septembre, la Sécurité sociale belge rembourse la castration chimique, c'était quelque chose d'important?

    P.C. : C'est fondamental, car c'est le patient qui paie son traitement. Et le coût peut en dissuader certains. A l'heure actuelle, il coûte environ une centaine d'euros par mois.

  • Cagnotte scolaire pour lutter contre l'absentéisme

    Cagnoitte pour lycéens (lycée pro Alfred Costes à Bobigny.jpg
    Salimata, Elisa, Kader et Amal (de g à d) - Lycée professionnel Alfred-Costes à Bobigny
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    C'est une formule inédite pour lutter contre l'absentéisme scolaire. Trois lycées professionnels de l'académie de Créteil vont tester à partir de lundi un nouveau système, révèle Le Parisien de vendredi. Si les élèves sont assidus, leur classe recevra une cagnotte pouvant atteindre 10 000 euros, qu'ils se partageront en fin d'année.
     
    "Dans trois lycées professionnels une cagnotte de 2000 euros va être allouée à deux classes : les élèves devront s'y fixer un objectif d'assiduité. S'il est rempli, la classe pourra s'offrir en fin d'année un voyage ou le Code de la route... pour un montant de 10 000 euros maximum", détaille le quotidien.  Pas question en effet pour l'administration de signer un chèque pour récompenser les élèves. La cagnotte sera distribuée sous forme de projets. "Au lycée Albert Costes de Bobigny, on proposera par exemple de payer les leçons du Code de la route", précise Le Parisien. Au
    lycée Lino-Ventura d'Ozoir-la-Ferrière, il s'agira d'un voyage à l'étranger. (aller simple au bled?)
     
    L'essai durera un an et s'il s'avère concluant, l'expérience pourrait être étendue en 2010 à une trentaine d'établissements, soit la moitié des lycées professionnels de Créteil. Un système presque similaire est testé en Grande-Bretagne où depuis 2008, "les 16-18 ans issus de familles démunies sont encouragés à aller à l'école, moyennant salaire hebdomadaire et prime annuelle" précise le journal.

    LCI.fr. 02.10.09

  • Récidive: la polémique est relancée...

    Après l'assassinat d'une joggeuse par un violeur déjà condamné, Nicolas Sarközy exige que la surveillance des condamnés soit renforcée une fois leur peine purgée. Ségolène Royal se prononce pour la castration chimique

    En cinq ans, quatre lois sont venues renforcer l'arsenal répressif français en matière de lutte contre la récidive. Après chaque nouveau fait divers dramatique, la polémique sur le suivi des délinquants sexuels se trouve pourtant relancée. L'assassinat de Marie-Christine Hodeau, 42 ans, enlevée lundi alors qu'elle faisait un jogging dans un bois de Milly-la-Forêt (Essonne), illustre une nouvelle fois la difficulté d'assurer une protection sans faille de la société contre les criminels dangereux.

    Insistant sur «la nécessité absolue de poursuivre l'action entreprise en matière de lutte contre la récidive», Nicolas Sarkozy a demandé jeudi au ministre de l'Intérieur d'étudier les moyens de renforcer la surveillance des condamnés après leur peine. Le chef de l'État a reçu la famille de la victime à l'Élysée. Dans la matinée, Brice Hortefeux avait affirmé que la mort de Marie-Christine Hodeau «aurait pu être évitée». «Il est parfaitement inacceptable, a-t-il observé, que ce criminel sexuel ait été remis en liberté. C'est dans ces conditions qu'il a, hélas, récidivé.»

    Le suspect avait été condamné en 2002 à onze ans de réclusion pour le viol et l'enlèvement d'une adolescente. Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle, assortie de mesures de contrôle strictes, le 5 mars 2007. Sa surveillance judiciaire avait finalement été levée en novembre 2008, sa peine étant considérée par la justice comme purgée en raison des réductions prévues par la loi.

    «Une vie aurait pu être épargnée si l'application de la loi avait été faite dans l'intérêt des victimes», a déploré Brice Hortefeux, critiquant la décision des juges d'application des peines qui avaient prononcé la libération conditionnelle en 2007. Ces propos ont suscité de vives réactions dans le monde judiciaire, certains syndicats de magistrats les qualifiant de «scandaleux».

     

    Affaires similaires

     

    «Les faits ont été commis alors que le mis en examen avait purgé la peine pour laquelle il avait été condamné», a précisé la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. Selon le procureur de la République d'Évry, Jean-François Pascal, «rien» dans le comportement du meurtrier présumé ne laissait de toutes façons «penser qu'il pouvait recommencer».

    Alors qu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy a lui aussi mis en cause des magistrats à la suite d'une affaire similaire. En juin 2005, après la remise en liberté conditionnelle du meurtrier présumé de Nelly Crémel, une jeune femme assassinée près de Meaux, il avait ainsi demandé que le magistrat «paye» pour sa «faute».

    Depuis l'instauration du suivi sociojudiciaire en 1998, les lois de mars 2004 (Perben II), décembre 2005 (placement sous bracelet électronique mobile), août 2007 (instauration des peines planchers) et février 2008 (sur la rétention de sûreté) sont tour à tour venues renforcer l'arsenal répressif, sans apporter de réponse infaillible au problème.

    Jeudi, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a demandé que la question de l'obligation de soins soit abordée. «Qu'on ne me dise pas que cela ne marche pas. Au Canada, il y a des résultats», a-t-il fait valoir, estimant que la remise en liberté conditionnelle de Manuel Da Cruz était un «pur scandale».

    Porte-parole du parti, Frédéric Lefebvre a, lui, prôné un recours à la «castration chimique pour ce type d'individus». Le député UMP Yves Nicolin a annoncé jeudi qu'il entendait déposer dans les prochains jours une proposition de loi visant à instaurer la castration chimique pour tout violeur d'un mineur de moins de 13 ans.

    Le Figaro - 02.10.09

  • Manuel Ribeiro Da Cruz avait été remis deux fois en liberté...

    Un diagnostic médical contestable et un semblant de valse-hésitation judiciaire ont émaillé le dossier de Manuel Ribeiro Da Cruz, criminel récidiviste mis en examen et écroué pour l'assassinat de Marie-Christine Hodeau, kidnappée lundi dernier alors qu'elle faisait son jogging dans un bois près de Milly-la-Forêt (Essonne). Âgé aujourd'hui de 47 ans, marié et père de quatre enfants dont l'un est engagé dans les forces françaises en Afghanistan, il avait été condamné le 18 juin 2002 à onze années de réclusion criminelle pour l'enlèvement, la séquestration et le viol le 1er octobre 2000 d'une fillette de 13 ans qui était sa voisine à Échilleuses, village de 300 habitants du Loiret. Déjà à l'époque, il avait fait usage d'un couteau et fait monter de force sa victime dans sa voiture avant d'abuser d'elle. Le collège de trois médecins qui ont examiné Manuel Ribeiro Da Cruz, jusque-là inconnu de la justice, ne remarque «aucune anomalie mentale ou psychique de dimension psychiatrique aliénante». En revanche, les experts avaient noté une «dépendance à l'alcool» entraînant un «penchant sexuel agressif inapproprié».

    En d'autres termes, sa criminelle perversion ne serait consécutive qu'à l'abus de la bouteille... «Si la psychiatrie était une science exacte, cet homme serait évidemment resté derrière les barreaux», concédait jeudi un magistrat, précisant que «Manuel n'avait pas bu le moindre verre avant d'agresser mortellement Marie-Christine Hodeau». C'est donc sous les traits d'un repenti de la bouteille, bon père de famille disposant de garanties de représentation que Manuel formule une première demande de libération conditionnelle, rejetée le 30 septembre 2005 par le tribunal d'application des peines de Melun.

     

    Alcooliques anonymes

     

    Mais, le 5 janvier 2006, la cour d'appel de Paris fait droit au pourvoi en appel du violeur : ce dernier est relâché une première fois à condition qu'il se soumette à des obligations de soins chez un alcoologue, qu'il ait un emploi et, surtout, qu'il ne rentre pas en contact avec sa victime ou ne fréquente le village d'Échilleuses. Sa liberté de mouvement est de courte durée. Cinq mois après, le juge d'application des peines lui retire le bénéfice de sa conditionnelle considérant qu'il ne travaille plus et qu'il a quitté son domicile de Paris pour s'installer à moins de vingt kilomètres du domicile de son ex-victime.

    Persévérant, le violeur reformule une nouvelle demande, acceptée en février avec un effet à compter du 5 mars 2007. À partir de cette date et jusqu'à la fin de sa peine le 21 novembre dernier, Manuel Ribeiro Da Cruz devait pointer chez les Alcooliques anonymes. «Ses obligations de soins, son domicile ainsi que son travail étaient surveillés mensuellement par le service de probation et d'insertion», précise le procureur adjoint d'Évry, Michel Lernoult. Un rapport était transmis tous les trois mois au juge d'application des peines qui avait convoqué Manuel Ribeiro Da Cruz en mai puis octobre 2007 après avoir pris connaissance de rumeurs selon lesquels ce dernier rôdait à Échilleuses. Après ces rappels à la loi, le récidiviste a attendu d'avoir purgé sa peine pour revenir s'établir à côté du domicile de la fillette agressée.

    La famille de cette dernière redoutait que le prédateur ne repasse à l'action. Jeudi, gendarmes et policiers commençaient un minutieux travail de rapprochements entre l'assassinat de Marie-Christine Hodeau et d'autres affaires non résolues. La plus intéressante concerne Caroline Marcel, 45 ans, partie elle aussi faire son jogging avant d'être découverte, le 23 juin 2008, étranglée dans une rivière à Olivet (Loiret). À cette époque, Manuel Ribeiro Da Cruz achevait sa seconde libération conditionnelle.

    Le Figaro - 02.10.09

  • L'Amérique attend que Polanski réponde de ses actes

    La presse américaine, qu'elle soit libérale ou conservatrice, reste incrédule face au soutien apporté en Europe à Roman Polanski après son arrestation en Suisse pour une affaire de moeurs, et espère que le cinéaste sera extradé aux Etats-Unis pour répondre de ses actes.

      "A entendre les protestations des Français, des Polonais et d'autres Européens on pourrait penser que le cinéaste a été arrêté par quelque régime totalitaire", s'étonne le New York Times dans son éditorial.

    "Mais quelle injustice y a-t-il à présenter devant la justice quelqu'un qui a plaidé coupable dans une affaire de viol avant de s'enfuir, indépendamment du talent qu'il pourrait avoir ?", demande le quotidien.

    Le cinéaste franco-polonais s'était enfui des Etats-Unis en 1978, après avoir été condamné pour "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans en 1977. Il n'a jamais remis les pieds aux Etats-Unis depuis.

    Le quotidien affirme être "heureux de voir d'autres personnalités européennes de premier plan commencer à faire remarquer que cette affaire n'a rien à voir avec l'oeuvre ou l'âge de M. Polanski. Il s'agit ici d'un adulte qui s'est attaqué à un enfant. M. Polanski a plaidé coupable pour ce crime et doit en répondre", conclut le quotidien.

    En Europe, une pétition pour demander la libération de Roman Polanski a déjà réuni plus de cent signataires du Septième Art, parmi lesquels les plus grands noms du cinéma européen, et même quelques cinéastes américains -- Woody Allen, Martin Scorsese ou David Lynch.

    Si le monde du cinéma, à quelques exceptions près, fait bloc derrière Roman Polanski, le monde politique se montre plus divisé, notamment en France, où le soutien officiel du gouvernement n'a pas suscité l'adhésion des partis, partagés entre hostilité et embarras.

    Aux Etats-unis, le monde politique est resté silencieux sur le sujet, à commencer par le département d'Etat, qui doit transmettre à la Suisse la demande d'extradition de Roman Polanski, et qui se refuse à tout commentaire.

    Sur la côte ouest, le Los Angeles Times, connu pour ses positions libérales, n'est pas tendre non plus avec le cinéaste et ses soutiens. L'un de ses éditorialistes, Steve Lopez, affirme sans ambages: "Les défenseurs de Polanski ont perdu de vue la vraie victime".

    "J'aimerais leur demander, si la victime était leur fille, s'ils seraient toujours aussi arrogants" à propos d'une affaire dans laquelle le cinéaste était poursuivi à l'origine "pour sodomie et viol", écrit-il.

    "Il a pu y avoir des irrégularités judiciaires", reconnaît l'éditorialiste, évoquant le profil contesté du juge en charge de l'affaire à l'époque.

    "Mais aucune irrégularité n'est plus grande que celle de n'avoir retenu contre Polanski (à l'époque) que l'accusation la moins grave", estime-t-il. "Il a été favorisé. Et il est incroyable, vraiment, que ses stupides défenseurs réclament qu'il le soit une nouvelle fois".

    A l'autre bout du spectre politique, le tabloïd New York Daily News estime que "le tollé" provoqué par les soutiens de Roman Polanski est "pervers".

    "Et leurs tentatives d'excuser Polanski -- sa mère est morte en déportation! Sa femme a été assassinée par la famille Manson! La fille (de 13 ans) n'était pas vierge! -- sont à vous retourner l'estomac", ajoute l'éditorial.

    Pour le quotidien, il n'y pas d'autre solution pour Polanski que de "passer en jugement et affronter le poids de la justice".

    AFP.02.10.09

     

  • JEUX - Arsenic

    La reine souhaite faire disparaître la favorite du roi.

    Profitant de ce que cette dernière, malade, doit prendre chaque jour des pilules curatives, la reine fait appel à une empoisonneuse à qui elle remet les douze boîtes de pilules de sa rivale pour les remplacer par des pilules d'arsenic.

    Mais la vieille sorcière meurt avant d'avoir accompli sa funeste mission, n'ayant eu le temps de remplacer par du poison que les pilules d'une seule boîte.

    La reine sait qu'une pilule d'arsenic pèse 1mg de moins qu'une pilule curative, qui pèse 10mg, et que chaque boîte contient 12 pilules.

    Il faut faire vite... Comment la reine peut-elle, à l'aide d'une balance et avec une seule pesée, retrouver la boîte de pilules "trafiquée" par la sorcière? 

  • VIDEO Le récidiviste Manuel Da Cruz a avoué le meurtre de Marie-Christine Hodeau

    http://www.lepost.fr/article/2009/10/01/1721449_meurtre-de-marie-christine-le-suspect-est-il-implique-dans-d-autres-crimes.html

    Vidéo France2 JT 20h - 01.10.09

  • La rentrée par Anatole France

    La rentrée

    Je vais vous dire ce que me rappellent, tous les ans, le ciel agité de l'automne, les premiers dîners à la

    lampe et les feuilles qui jaunissent dans les arbres qui frissonnent ; je vais vous dire ce que je vois

    quand je traverse le Luxembourg dans les premiers jours d'octobre, alors qu'il est un peu triste et plus

    beau que jamais ; car c'est le temps où les feuilles tombent une à une sur les blanches épaules des

    statues. Ce que je vois alors dans ce jardin, c'est un petit bonhomme qui, les mains dans les poches et

    sa gibecière au dos, s'en va au collège en sautillant comme un moineau. Ma pensée seule le voit ; car

    ce petit bonhomme est une ombre ; c'est l'ombre du moi que j'étais il y a vingt-cinq ans.

    Il y a vingt-cinq ans, à pareille époque, il traversait, avant huit heures, ce beau jardin pour

    aller en classe. Il avait le coeur un peu serré : c'était la rentrée.

    Pourtant, il trottait, ses livres sur son dos, et sa toupie dans sa poche. L'idée de revoir ses

    camarades lui remettait de la joie au coeur. Il avait tant de choses à dire et à entendre! Ne lui fallait-il

    pas savoir si Laboriette avait chassé pour de bon dans la forêt de l'Aigle ? Ne lui fallait-il pas

    répondre qu'il avait, lui, monté à cheval dans les montagnes d'Auvergne ? Quand on fait une pareille

    chose, ce n'est pas pour la tenir cachée. Et puis c'est si bon de retrouver des camarades! […] Il se

    sentait tout léger, à la pensée de revoir Fontanet.

    C'est ainsi qu'il traversait le Luxembourg dans l'air frais du matin. Tout ce qu'il voyait alors, je le vois

    aujourd'hui.

    C'est le même ciel et la même terre; les choses ont leur âme d'autrefois, leur âme qui m'égaye et

    m'attriste, et me trouble ; lui seul n'est plus.

    C'est pourquoi, à mesure que je vieillis, je m'intéresse de plus en plus à la rentrée des classes.

    ANATOLE FRANCE - 1844-1924

    Le livre de mon ami

     Lauréat en 1921 du Prix Nobel de littérature

    pour l'ensemble de son oeuvre.

  • Le Front National lance une pétition pour demander la démission de Frédéric Mitterrand

    Après le soutien apporté à Roman Polanski par le ministre de la Culture et après avoir pris connaissance des ignobles écrits de Frédéric Mitterrand dans un livre intitulé « Une mauvaise vie » publié en 2005*, le Front National lance ce jour une pétition demandant la démission du ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy.


    En effet, il n’est pas supportable qu’un ministre français fasse publiquement l’apologie de tels actes. Comment le Président de la République française a-t-il pu nommer un tel personnage à la tête d’un ministère aussi emblématique que celui de la Culture ?

    Au moment où le tourisme sexuel est enfin et à juste titre dénoncé en ce qu’il représente une atteinte inouïe à la jeunesse des pays pauvres et un mépris cynique du respect dû à la personne humaine, le Front National demande l’ouverture d’une enquête judiciaire afin que Frédéric Mitterrand s’explique sur ses déclarations.

     _________

    * « J’ai pris le pli de payer pour des garçons [...] Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici .[...] Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément […] On ne pourrait juger qu’un tel spectacle abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas »

    PETITION FREDERIC MITTERRAND

    NPI - 01.10.09

  • Le meurtre de Marie-Christine Hodeau relance le débat sur les aménagements de peines

    L'enlèvement de Marie-Christine Hodeau, 42 ans, a trouvé un épilogue tragique avec la découverte de son corps mercredi sur les indications du meurtrier présumé, condamné en 2002 pour viol et enlèvement, relançant une nouvelle fois le débat sur l'aménagement des peines.

      Brice Hortefeux a estimé jeudi que "l'assassinat de Mme Hodeau aurait pu être évité". Le ministre de l'Intérieur a mis en cause l'application de la loi et les juges d'application des peines qui avaient remis en liberté conditionnelle Manuel R. Des propos jugés "scandaleux" par les syndicats de magistrats.

    Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP a quant à lui préconisé la "castration chimique" des délinquants sexuels, ce que son homologue du PS Benoît Hamon a jugé "déplorable" et "indécent".

    On ignore pour l'heure si la victime a subi des violences sexuelles et si le suspect a agi avec préméditation.

    Interrogé par l'AFP, Me Laurent Caruso, le défenseur du meurtrier présumé, a déploré que "le gouvernement continue sa guerre anti-juges". "Plutôt que de critiquer, ils feraient mieux d'aller voir le travail des juges et de leur donner les moyens d'assurer leurs missions", a-t-il ajouté.

    Le suspect, père de quatre enfants, mis en examen mercredi pour enlèvement et séquestration et incarcéré à Fleury-Mérogis (Essonne), est visé par un réquisitoire supplétif pour "assassinat", a annoncé jeudi le procureur d'Evry, Jean-François Pascal.

    Son passé pousse aussi les enquêteurs à travailler sur des "rapprochements" avec des affaires non élucidées, comme celle d'une autre joggeuse, âgée de 45 ans, retrouvée étranglée en 2008 dans une rivière à Olivet (Loiret).

    La justice va donc aussi enquêter pour savoir si Manuel R. avait bien respecté les conditions de son contrôle judiciaire, qui a expiré en novembre 2008.

    Ce gardien d'une propriété d'Echilleuses (Loiret) a avoué mercredi soir dans le bureau du juge avoir étranglé l'assistante maternelle à la "vie bien rangée" qui vivait seule avec sa mère à Milly-la-Forêt (Essonne) et "qui pour son malheur avait l'habitude de faire son jogging deux à trois fois par semaine", a raconté M. Pascal.

    Le corps entièrement dénudé de Marie-Christine Hodeau a été retrouvé mercredi vers 20H30 près de Boissy-aux-Cailles (Seine-et-Marne), à quelques kilomètres du lieu de son enlèvement.

    Le récit de l'enlèvement et du meurtre de Mme Hodeau fourni par Manuel R. n'a pas semblé convaincre les enquêteurs. Il l'aurait enlevée, attachée à un arbre avec du fil électrique, serait reparti, revenu, l'aurait "croisée" sur la route, "remise de force dans la voiture" avant de l'étrangler: "ce scénario est pour le moins inhabituel", a souligné le procureur.

    Le suspect n'a pas donné d'explication aux motivations de son geste.

    Condamné en 2002 à onze ans de prison pour le viol et l'enlèvement d'une adolescente de 13 ans d'Echilleuses, commis en 2000, cet homme avait bénéficié d'une libération conditionnelle en mars 2007, assortie de l'interdiction de rencontrer sa victime, de paraître à Echilleuses et de l'obligation de se soigner. La cour d'assises n'avait pas assorti cette peine d'un suivi socio-judiciaire, selon une source judiciaire.

    "Avec les réductions de peine, sa peine était considérée comme purgée en novembre 2008. Après cette date, il n'y avait plus de moyen de lui imposer quoi que ce soit", a précisé à l'AFP une source judiciaire.

    C'est après cette date donc que Manuel R. s'est réinstallé dans ce village, suscitant la colère des parents de la jeune fille et la terreur de cette dernière.

    M. Hortefeux est vivement monté au créneau, estimant "parfaitement inacceptable que ce criminel sexuel ait été remis en liberté".

    La famille de Mme Hodeau doit être reçue jeudi après-midi à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy.

    AFP. 01.10.09

    Condamné à onze de prison, Manuel R. n'en avait fait que cinq!

  • Rafale: le corps du pilote disparu repéré dans son appareil par 700m de fond

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    Le corps du pilote porté disparu après le crash de deux Rafale le 24 septembre a été repéré prisonnier de son appareil dans la nuit de mercredi à jeudi, à 35 km au large de Perpignan et par 700 mètres de fond, a indiqué jeudi la Marine nationale.

     Le corps de François Duflot "a été repéré à bord de son Rafale, à 35 kilomètres à l'est du Cap Béar", selon un communiqué.

    "L'avion, localisé par les moyens de la Cellule de Plongée Humaine et d'Intervention sous la Mer (CEPHISMER) de la Marine nationale, se trouve à environ 700 mètres de profondeur sur un sol vaseux et en forte pente", est-il précisé.

    Selon le capitaine de vaisseau Hugues du Plessis d'Argentré, commandant du Service d'information et de relations publiques de la marine (Sirpa-Marine), il faudra de "une à trois semaines" pour remonter le corps, les condition météo s'annonçant "très mauvaises à partir de demain".

    "Il va falloir descendre des câbles à 700 mètres de profondeur et les nouer autour des morceaux de l'avion", a-t-il expliqué jeudi lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense, ajoutant être "certain qu'il y a eu collision" entre les deux appareils.

    Une seule des deux épaves a été localisée, a-t-il précisé, celle du pilote disparu, "différenciée par l'analyse des trajectoires". Les recherches se poursuivant pour localiser la seconde.

    La Marine avait annoncé dimanche soir l'arrêt des recherches du pilote disparu, l'espoir de le retrouver vivant étant quasi nul, mais avait poursuivi la quête des épaves, soupçonnant que le disparu se trouvait toujours à bord de l'une d'elles.

    En dernier lieu, un Aviso de la Marine nationale, le Commandant Ducuing, un bâtiment de soutien, d?assistance et de dépollution, l'Ailette, ainsi que deux vedettes de la gendarmerie et des douanes participaient à ces opérations.

    François Duflot, pilote chevronné ayant à son actif près de 5.000 heures de vol, avait été porté disparu peu après l'accident survenu alors que les Rafale s'apprêtaient à rejoindre le porte-avions Charles-de-Gaulle à l'issue d'un vol d'entraînement et d'un essai de catapultage à masse maximale.

    Un hommage solennel lui sera rendu vendredi sur la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône) en présence du ministre de la Défense Hervé Morin.

    L'autre pilote avait été rapidement récupéré après avoir réussi à s'éjecter de son appareil avant que celui-ci ne s'abîme en mer.

    Selon les premiers éléments recueillis auprès de ce dernier, les deux Rafale se sont heurtés en vol alors qu'ils effectuaient un virage, celui du pilote survivant partant en vrille sur le dos, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

    Trois enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances précises de l'accident, l'une conduite par le Bureau enquêtes accidents défense (BEAD), la seconde par la justice et la troisième en interne.

    Selon Hervé Morin, en "l'état actuel, aucun élément n'est imputable à l'avion", construit par Dassault Aviation.

    L'accident s'est produit alors que le Rafale, qui n'a jamais été vendu à l'étranger, fait actuellement figure de favori pour un contrat portant sur la livraison de 36 avions de combat au Brésil.

    Dans une interview au quotidien Le Parisien publiée ce jeudi, M. Morin indique avoir promis à son homologue brésilien, Nelson Jobim, que "la totalité des éléments de l'enquête lui seront communiqués".

    Le 25 septembre, le commandement de l'armée de l'Air brésilienne avait demandé aux autorités françaises d'avoir accès à l'enquête sur l'accident.

    AFP. 01.10.09

     

  • "Ma fille vit dans la peur"

    (Propos recueillis auprès de François, 47 ans, père de l'adolescente de 13 ans violée en 2000 par l'assassin de Marie-Christine Hodeau)

    Dans sa coquette maison d’Echilleuses (), située à une rue de celle où vit le violeur de sa fille, soupçonné de l’enlèvement de Marie-Christine Hodeau, François exprime sa colère.

    Comment vivez-vous l’arrestation du violeur de votre fille ?
    François.
    Je m’y attendais.

    Lorsque j’ai vu les hélicoptères de la gendarmerie tourner dans le secteur hier (NDLR : lundi), j’ai tout de suite compris que c’était pour lui. Ça me rend fou qu’un homme aussi dangereux, qui a fait vivre un calvaire de près de dix heures à ma fille, ait pu être libéré. On est très inquiet pour cette femme qui a été enlevée.

     Votre fille est-elle au courant ?
    Elle est à la fac de et je viens de l’appeler. Elle a fondu en larmes. Elle est bouleversée par ce qui est arrivé à cette femme parce qu’elle était persuadée que cet homme recommencerait. Elle pensait même ne pas être sa première victime. Depuis qu’il a été libéré, elle vit dans la peur. Il lui avait promis la pour l’avoir dénoncé.

    Avait-elle revu cet homme, qui vit à 200 m de votre domicile ?
    Oui, l’an passé, elle l’avait croisé à une fête de village. Elle avait vomi en le voyant. On ne donne aucun droit aux victimes. Il aurait fallu que ce soit nous qui déménagions? Il viole ma fille et revient vivre après au même endroit. C’est indécent.

    Pensez-vous que toutes les précautions n’ont pas été prises ?
    Au moment du procès, les experts psychiatres avaient indiqué que le violeur de ma fille n’avait "pas pris conscience de ses actes". On libère des gens dangereux qui brisent des vies. Ma fille souffrira toujours. Et nous avec.

    Le parisien - 30.09.09 - 07h00
     

     

  • Les aveux de Manuel R.

    Après quarante-huit heures de dénégations obstinées et de déclarations fantaisistes lors de sa garde à vue devant les gendarmes, l'ex-violeur est passé aux aveux et a conduit les enquêteurs jusqu'au corps de sa victime présumée, mercredi soir, à proximité de Boissy-aux-Cailles, en Seine-et-Marne. Lors de son premier interrogatoire mercredi après-midi, dans le bureau d'un magistrat instructeur d'Évry, Manuel R., récidiviste de 47 ans dont le contrôle judiciaire avait été levé en novembre dernier, a reconnu avoir enlevé et étranglé Marie-Christine Hodeau, la joggeuse disparue lundi matin dans un bois de Milly-la-Forêt. « Il a fini par dire ce que tout le monde attendait », a déclaré l'avocat du suspect, Me Laurent Caruso.

    Au cours de cet entretien, le suspect a décrit son scénario de l'enlèvement. Il prétend ainsi avoir enlevé la victime, sans motivation, ni connotation sexuelle. Toujours selon ses dires, il aurait attaché Marie-Christine Hodeau à un arbre, à l'aide d'un câble, tout en la laissant habillée. Une fois de retour chez lui, et pour une raison incompréhensible pour l'instant, il affirme avoir décidé de revenir sur les lieux de l'enlèvement. Sur le chemin du retour, il dit avoir croisé sa victime, qui aurait donc réussi à se détacher, pendant ce laps de temps. Pris de panique, il affirme l'avoir de nouveau enlevée pour cette fois l'entraîner dans un bois voisin et l'étrangler. Manuel R. raconte ensuite avoir pris les «affaires» que la joggeuse avait sur elle, pour les jeter dans une rivière.

     

    «Geler la scène»

     

    Ce n'est qu'en début de soirée que ce père de quatre enfants a consenti à donner des indications sur l'endroit où reposait le corps sans vie de sa victime. Peu avant 20 heures, un convoi l'a escorté en direction de la commune de Malesherbes, en Seine-et-Marne. Une demi-heure plus tard, les enquêteurs ont annoncé avoir retrouvé le cadavre dénudé de la joggeuse, dissimulé «dans un trou sous des branchages», dans une zone boisée à proximité de Boissy-aux-Cailles.

    La police technique et scientifique devait rapidement se rendre sur place pour «geler la scène» et commencer à procéder à l'autopsie du corps. Le juge d'instruction Mickaël Ghir, rattaché au tribunal de grande d'instance d'Evry, s'est lui aussi déplacé sur les lieux.

    Mis en examen et écroué pour « enlèvement et séquestration en état de récidive légale », l'ex-violeur devait être placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Ses lourds antécédents judiciaires ainsi qu'un faisceau d'indices concordants l'accablaient. Il a surtout été trahi par une preuve matérielle a priori irréfutable : une trace ADN de la quadragénaire disparue a en effet été révélée grâce à la technique dite du « tamponnoir » sur le plat de sa main gauche. L'assassin présumé de la joggeuse avait par ailleurs été repéré vers 8 h 30 au volant de la Peugeot de couleur grise immatriculée à Paris décrite quarante minutes plus tard par la victime quand celle-ci était encore enfermée dans le coffre du véhicule. Grâce à son téléphone mobile, elle avait pu ­alerter les gendarmes de la plate-forme d'appels d'Évry avant que l'appel ne soit basculé vers la brigade de Milly-la-Forêt. Comme en témoigne la bande enregistrée, la conversation a duré 2 minutes et 17 secondes au terme desquelles les enquêteurs ont entendu la voiture s'arrêter, le coffre-fort s'ouvrir, avant qu'un silence pesant ne se fasse soudain.

     

    Localisée par un hélicoptère de la gendarmerie

     

    Filmée par la caméra de vidéosurveillance non loin du parking d'un magasin Intermarché d'Oncy-sur-École (Essonne), commune voisine de Milly-la-Forêt, la Peugeot avait été localisée par un hélicoptère de la gendarmerie dans la cour d'une longère d'Échilleuses (Loiret) où l'assassin présumé de Marie-Christine Hodeau était employé comme gardien, tout comme sa compagne. Voyant la voiture vide et son moteur encore chaud, les militaires avaient cassé la vitre dans l'espoir de retrouver la disparue. En vain. Joint par sa femme sur l'injonction des gendarmes, le suspect était revenu de son plein gré dans la propriété une heure plus tard, au volant d'une BMW cabriolet acquise dans des conditions encore obscures. « Il a ensuite réfuté les évidences et s'est tu comme on apprend à le faire en prison… », remarquait hier un officier de gendarmerie.

    En 2002, il avait été condamné à onze années de réclusion criminelle pour le viol, l'enlèvement et la séquestration d'une fillette de 13 ans à Échilleuses. Après sept années de détention, il avait bénéficié d'une libération conditionnelle pour bonne conduite. « Sa peine s'est achevée en novembre 2008 sans qu'aucun incident n'ait été signalé  », précise-t-on de source judiciaire. Rien n'interdisait alors à cet homme de revenir à Échilleuses, où il s'est installé à quelques centaines de mètres du domicile de son ancienne victime. Mercredi, le père de la petite victime redoutait que l'homme confondu cette fois pour le kidnapping et le meurtre de Marie-Christine Hodeau ne soit l'auteur d'autres crimes.

    Le Figaro - 30.08.09 - 22h17

  • Dati: le couffin était vide

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    Tout commence par les bonnes feuilles du livre de Jamal, le frère cadet de Rachida Dati dans Le Nouvel Obs. A l'ombre de Rachida (sortie le 7 octobre chez Calmann-Lévy), un livre vraiment pas tendre pour l'ancienne garde des Sceaux, dont les journaux se délectent d'autant qu'il contient un scoop on ne peut plus croustillant:  "après son accouchement, l'ex-ministre de la Justicea quitté la clinique de la Muette et posé devant les photographes avec, dans les bras, un porte-bébé vide", rapporte Le Nouvel Obs. Une mise en scène pointée du doigt par le site qui titre "Pourquoi tout ce cinéma ?"

    La révélation fait l'effet d'une bombe et crée aussitôt un buzz sur les sites d'actualité. Dans  20 minutes.fr l'extrait du livre accompagné de la photo "truquée" est repris: "J'ai su que lorsque Rachida est sortie de la maternité, l'enfant n'était pas dans le couffin. Mes soeurs me l'ont appris lors d'une réunion familiale, chez mes parents, alors qu'elles commentaient les fameuses photos prises devant la clinique de la Muette." Un article classé... dans la rubrique people du site. Des propos repris par Le Figaro, Le Parisien, Le Post ... Même la presse érangère s'en amuse : la version suisse de 20 minutes propose un diaporama de Rachida Dati et de son faux bébé avec un surtitre choc "le frère de Rachida Dati balance". En Belgique la RTBF ironise "On attend toujours la réponse à une question bien plus fondamentale: mais qui est le père?"

    L'express.fr - 30.09.09

  • VIDEO Jean-Marie Le Pen et le droit de douter des vérités "officielles"

    http://www.youtube.com/watch?v=U8lRYsF4C-Y

    vidéo du 28 septembre 2009

  • Polanski est détenu dans une cellule "sommaire"

    Arrêté samedi à son arrivée à , le réalisateur est détenu dans des conditions sommaires. Selon le quotidien suisse Le Matin, «sa cellule est équipée d'une table, d'un lit, d'une armoire murale, d'un lavabo, de toilettes et d'un poste de télévision».

    Le cinéaste, qui a souhaité que son lieu de détention ne soit pas révélé, serait en fait retenu dans une des neuf prisons du canton du Zurich.

     Le personnel pénitentiaire lui a remis des survêtements et lui donne 5 francs suisses d'argent de poche par jour, a précisé le quotidien. Son petit-déjeuner, apporté en cellule, est composé de café, de pain, de beurre et de confiture, tandis que le déjeuner est servi au réfectoire. Le soir, les détenus reçoivent un dîner composé de pain et de fromage.

    Roman Polanski a droit à une promenade d'une heure par jour dans la cour. Il a accès «sporadiquement» à un téléphone fixe et sa femme, l'actrice Emmanuelle Seigner, ne peut le rencontrer qu'une heure par semaine, selon le consul.

    Arrêté samedi à sa descente d'avion à Zurich sur mandat américain alors qu'il se rendait au Festival du film de la ville, Roman Polanski avait refusé lundi par l'intermédiaire de son avocat une extradition vers les Etats-Unis par une procédure simplifiée. Ses avocats ont déposé mardi une demande de mise en liberté, que le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone (sud de la Suisse) est en train d'examiner. La justice américaine lui reproche des «relations sexuelles illégales» en 1977 avec une mineure de 13 ans.

    La classe politique suisse approuve l'arrestation

    Alors que les professionnels du cinéma français lui manifestent leur soutien, plusieurs responsables politiques suisses se sont prononcés publiquement en faveur de la décision de l'arrêter. «Il est clair que, 32 ans après les faits, on peut s'interroger sur la question de la prescription», mais «en aucun cas les autorités n'auraient pu se soustraire à leurs obligations légales», déclare Léonard Bender, député du Parti des Libéraux radicaux (PLR, centre droit). ce dernier pense que l'extradition de Polanski est assez probable. 

    Au sein du Parti démocrate-chrétien (PDC, centre droit), le vice-président Dominique de Buman approuve l'arrestation «vu les accords (d'extradition, ndlr) entre la Suisse et les Etats-Unis». «Je trouve assez choquant les faits qui sont reprochés» au cinéaste, a pour sa part déclaré la députée socialiste (PS) Maria Roth-Bernasconi, pointant du doigt le fait «que l'on minimise les faits reprochés à M. Polanski». 

    Le parisien - 30.09.09

  • Le corps de Marie-Christine Hodeau a été retrouvé

    Le corps de la joggeuse de 42 ans enlevée lundi a été retrouvé mercredi soir dans une zone boisée à proximité de Boissy-aux-Cailles (Seine-et-Marne), a-t-on appris de source judiciaire.

      Après la découverte du corps, les premières opérations de police technique et scientifique étaient en cours pour "geler la scène", et deux médecins légistes devaient se rendre sur place, a-t-on précisé.

    Le juge d'instruction Mickaël Ghir, rattaché au tribunal de grande d'instance d'Evry (Essonne), s'est lui aussi rendu sur place.

    Le corps de la victime devait ensuite être transporté pour autopsie, a ajouté la source judiciaire, sans autre précision.

    Il s'agit maintenant de comparer les déclarations du suspect avec les constatations faites sur les lieux où le corps a été retrouvé, a-t-elle expliqué.

    Boissy-aux-Cailles est situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Milly-la-Forêt, village à proximité duquel la jeune femme aurait été enlevée lundi.

    AFP. 30.09.09