Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1881

  • Le martyre d'un chat

    Un homme  (pas de nom..) qui avait tué le chat de sa voisine en le plongeant dans de l'acide a été condamné à deux mois de prison ferme par la cour d'appel de Montpellier.

    L'homme, âgé de 47 ans, père de deux enfants, était en bisbille depuis des années avec sa voisine dans le quartier de La Paillade à Montpellier. Le 14 octobre 2006, il avait attrapé le chat de celle-ci et l'avait tué en le plongeant dans sa baignoire emplie d'acide.



    La propriétaire du chat avait entendu hurler l'animal puis perçu le bruit du jet d'un sac poubelle dans le jardin de l'immeuble, où elle avait découvert l'animal mort. «J'ai tué ton chat, je me suis régalé», lui avait ensuite lancé son voisin.

    A l'audience devant la cour d'appel, l'auteur des faits a reconnu la vengeance mais nié les actes de tortures. Les experts vétérinaires ont en revanche conclu à la cruauté envers animal.

    La cour d'appel, rendant son délibéré mardi, a confirmé la peine du tribunal correctionnel de Montpellier de 2007, soit deux mois de prison ferme. La Société protectrice des animaux s'était portée partie civile.

    Quelle triste ordure, et père de deux gamins...

    Le Parisien 14 mai 2008

  • LA HONTE DE LA FRANCE: 13 MAI 58

    274910679.JPG
    A Marseille, manifestation sur le Vieux-Port, le 13 mai 2008
    700842266.JPG
    à Marseille, 1500 personnes ont manifesté contre la trahison
    13 mai 1958-13 mai 2008 : la honte de la France

    À l’heure même où les medias, pour cacher Mai 58, ne cessent de nous ressortir du Mai 68 à en vomir, Mai 68, « révolution » de petits bourgeois boutonneux qui sont devenus, sans aucune honte, de grands bourgeois « de gauche » aux poches cousues d’or, investissant tous les postes de premier plan du monde de la finance, de la politique, ou du show-bizz (encore heureux qu’ils ne jouent pas au football !),

    À l’heure où la collusion entre " patrons " et " clandestins " se dévoile au grand jour, là encore sans aucune honte, au mépris des lois françaises, à l’heure où exploiteurs et "exploités" (qui gagnent chez nous, en ne faisant rien, cent fois plus que ce qu’ils ne gagneraient chez eux en trimant comme des bêtes) signent un pacte sur le dos de ces crétins (ou de ces "sous-chiens ") de Gaulois,

    À l’heure où ces anciens "colonisés " viennent cracher sur la France tout en réclamant à hauts cris d’y rester et même d’y être bien accueillis,

    A l’heure où le Président de tous les Français ne cesse de se répandre en repentances dès que l’occasion de battre sa coulpe lui est offerte, lui qui prétendait en vouloir finir avec cette déplorable manie "chiraquienne".

    A cette heure, qui n’est peut-être pas si tardive qu’on ne croit car rien n’est irréversible, malgré ce que peuvent penser les "porteurs de valises ", " progressistes " français, collabos de ceux qui ne laissaient aux Pieds-noirs qu’une alternative : " La valise ou le cercueil ",

    il est bon de rappeler dans quelles conditions les Français d’Algérie ont été chassés par les parents de ces mêmes gens, qui n’avaient aucune légitimité à réclamer l’indépendance d’un pays qui ne leur appartenait pas. L’Algérie (qui, d’ailleurs, n’avait pas de nom) appartenait aux palmiers nains, aux chacals et aux Kabyles, eux-mêmes descendants des Européens du Nord qui s’y sont fixés avant même la première colonisation, romaine.

    Ceux, peu nombreux, qui ont osé réclamer cette indépendance n’étaient pour la plupart que les rejetons de ces bandes armées arabes qui dévastaient le pays au 19e siècle, qui n’ont jamais voulu ni su mettre en valeur l’Algérie, se contentant d’en ruiner les pauvres ressources de l’époque et d’utiliser ses côtes pour écumer en pillards la Méditerranée et y faire butin d’esclaves chrétiens.

    Ceux qui l’ont obtenue, cette indépendance, ne faisant rien pour la mériter, ni sur les champs de bataille ni sur les champs de culture, ont signé " les accords d’Évian " avec le gouvernement français félon de l’époque qui suivait les directives de De Gaulle, et se sont empressés de bafouer lesdits accords dès le lendemain de leur signature avec le silence approbateur de ce même De Gaulle, massacrant et torturant tout Français, Européen de souche ou musulman fidèle à la France , femme, enfant ou vieillard, qui passait à portée de leurs couteaux.

    Puisqu’ils étaient si jaloux de leur indépendance au point d’exterminer tous ceux qui semblaient la contester ou la compromettre, pourquoi viennent-ils donc chez nous ? L’Algérie n’est-il pas un beau territoire, ne dispose-t-il pas d’un Etat souverain, aimable et généreux avec ses ressortissants, et riche d’un pétrole que tant de pays lui envient ?

    Pourquoi venir dans un pays, la France , qu’ils haïssent tant ?

    Pour rappeler quelques faits d’histoire et remettre quelques pendules à l’heure, rien de mieux que le "J’accuse " de Joseph Hattab-Pacha, ancien maire de la Casbah d’Alger, dernier Président du Conseil municipal d’Alger, document qui a été distribué lors de la manifestation organisé ce 13 mai 2008 à Marseille notamment par " Devoir de mémoire " et par les collectifs des disparus, pauvres êtres enlevés lors des manifestations  " de joie " de ces brigands lorsqu’ils ont obtenu leur " indépendance ", notamment le 5 juillet 1962 à Oran. Des milliers de Pieds-Noirs et de harkis ont ainsi disparu, la plupart morts sous les tortures (découpés en morceaux, pendus à des crocs de boucher ou ébouillantés, vivants), certains, enfants jeunes à l’époque, servent encore sans doute de nos jours d’esclaves sexuels dans quelque douar. (Lire le livre de Raphaël Delpard à ce sujet : Les oubliés de la guerre d’Algérie, qui donne le témoignage de ceux qui en ont retrouvé trace).

     

                                                                                      Dragon

  • Vient de paraître...

    1583579987.JPG
    Revue HYPERBOREE n°6 dirigée par Pierre-Emile Blairon
    adresse postale:
    BMB
      BP 50169
    13795  Aix-en-Provence cedex 3.
     adresse courriel: pierre.blairon@wanadoo.fr
    Sommaire
    Éditorial

    Le cauchemar

    par Pierre-Émile Blairon                                                         3

     

    DOSSIER : L’AGE DE FER

     

     

    PREMIÈRE PARTIE

     

    Les racines du désastre : guerres, manipulations,

    catastrophes et complots

    L’antitradition et ses agents

    par Paul-Georges Sansonetti                                    5

     

    Weishaupt : le fondateur des Illuminati

    par Paul Catsaras                                                   12

     

     

    Les jeux du cirque                                                 17

    Rudolf Steiner et Aldous Huxley : deux visionnaires

    par Olivier Martinez

     

    Titanic et 11 septembre, deux mythes de la modernité

    Pierre-Émile Blairon                                               18

     

    2012, la fin de notre cycle ?

    par Olivier Martinez                                               22

     

    DEUXIÈME PARTIE

    Le dernier bastion                                                 23

    Adieu, vieille Europe ?                                          24

    par Alain Cagnat

    Origines

    Ciel de Pierre, deuxième partie

    Ciel de pierre et ciel nocturne

    Jean Haudry                                                           37

     

    Terroirs secrets

    Provence secrète : Silvacane et Ganagobie

    Un site archéologique méconnu : Tauroentum

    par Gaëlle Mann                                                     45

    Infos-archéo
    par Damien Dulaz                                                   49
    Lu, vu, entendu
    Coups de coeur, coups de gueule de Maurice Rollet                                                 52
    Nexus, Syti-net, Euro-Synergies par Isabelle Lascaud                                              53
    Giono            de Pierre-Émile Blairon                                           54
    Les runes et la Tradition primordiale     de Paul-Georges Sansonetti.                               
     56
    Entre les fleuves

    de Gaëlle Mann          58

  • LA CHINE ET LE DRAGON

    792435092.jpg
    1783396402.jpg

    DUJIANGYAN, Chine (Reuters) - Au lendemain du séisme qui a dévasté le sud-ouest de la Chine, le bilan s'élève à plus de 13.000 morts et semble devoir s'alourdir fortement, près de 19.000 personnes étant ensevelies sous les décombres dans la seule ville de Mianyang.

    Orages et difficultés de communication ont ralenti l'arrivée des secours dans les régions montagneuses situées autour de l'épicentre de ce séisme de 7,9 sur l'échelle de Richter, le plus dévastateur depuis une trentaine d'années.


    Les médias chinois évoquent des scènes de dévastation près de l'épicentre, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Chengdu, chef-lieu du Sichuan, dans le comté de Wenchuan que des glissements de terrain ont rendu d'un accès difficile.

    Des responsables ont annoncé mardi soir que la mort de 500 habitants était confirmée à Wenchuan, rapporte l'agence Chine nouvelle. Mais on s'attend à ce que les pertes augmentent là comme ailleurs.

    Trente soldats de l'Armée de libération du peuple (ALP) ont atteint l'agglomération de Yingxiu (Wenchuan) et y ont secouru 300 habitants, indique l'agence. On n'a cependant retrouvé que 2.000 survivants dans cette ville de 12.000 habitants, selon He Biao, un responsable local cité par la télévision nationale.

    "Ils entendaient des gens appeler à l'aide de sous les décombres, mais personne ne pouvait les aider car ce n'étaient pas des équipes professionnelles de secours", a-t-il poursuivi.

    Environ 60.000 personnes sont portées disparues à Wenchuan.

    "Ce dont nous avons le plus besoin, ce sont des médicaments. Il n'y a pas de médicaments, pas de médecins, et après si longtemps, aucune nourriture", a ajouté He.

    18.645 PERSONNES ENSEVELIES À MIANYANG

    A Mianzhu, au Sichuan, des secouristes ont dit que le bilan s'élevait actuellement à 3.000 morts. Environ 500 personnes en vie ont été dégagées de bâtiments effondrés. Des informations précédentes faisaient état de 10.000 personnes ensevelies sous les décombres à cet endroit.

    Dans la ville de Mianyang, important bourg agricole, 18.645 autres personnes sont prisonnières des décombres, rapporte Chine nouvelle.

    Dans les provinces autres que le Sichuang, plus de 320 décès dus au séisme ont été confirmés jusqu'ici.

    Les recherches pour retrouver des survivants se sont transformées en course contre le temps et les intempéries.

    Le Premier ministre Wen Jiabao, qui s'est rendu au Sichuan et a entrepris de coordonner les efforts, n'a pas caché son pessimisme. "La situation est pire que prévu et les sites des opérations de secours sont compliqués", a-t-il dit selon Chine nouvelle.

    Les autorités ont aussi prévenu que de nouvelles répliques pourraient frapper la région et que des glissements de terrain pourraient ajouter à la tragédie.

    Une réplique - l'une des 2.354 qui ont touché la ville au cours des dernières 24 heures - a ébranlé mardi après-midi Chengdu, entretenant l'inquiétude des habitants.

    Plus de 50.000 soldats participent aux secours ou sont en route pour la région sinistrée. L'armée de l'air a annoncé que 6.500 militaires avaient été parachutés sur le comté du Wenchuan où la pluie et un épais brouillard avaient empêché des hélicoptères de l'armée d'atterrir.

    Dujiangyan, à mi-chemin entre Chengdu et l'épicentre, est complètement dévastée, avec des bâtiments en ruines et des cadavres dans les rues.

    AIDE INTERNATIONALE OFFERTE

    Des secouristes ont travaillé toute la nuit, retirant des corps d'écoles détruites, de maisons, d'usines et d'hôpitaux démolis par le séisme, qui a secoué la Chine à partir du Sichuan et a été ressenti jusqu'à Bangkok ou Hanoï.

    Environ 900 adolescents sont ensevelis sous une école de trois étages qui s'est effondrée à Dujiangyan.

    Les autorités chinoises ont fait savoir qu'en milieu de journée (04h00 GMT) on ne signalait aucune victime étrangère.

    C'est le séisme le plus puissant qu'ait connu la Chine depuis celui de Tanghsan, dans le nord-est du pays, où environ 300.000 personnes avaient trouvé la mort en 1976. A l'époque, contrairement à aujourd'hui, le Parti communiste chinois s'était employé à dissimuler l'étendue de la catastrophe.

    L'indice boursier chinois a terminé en baisse mardi et les transactions concernant 66 entreprises ont été suspendues.

    Pour autant, les analystes ne prévoient pas d'impact économique majeur de la catastrophe, même si elle risque d'entraîner des pénuries qui alimentent l'inflation, qui a déjà atteint son plus haut niveau depuis près de douze ans.

    L'administration nationale des céréales a ordonné aux gouvernements locaux d'assurer un approvisionnement suffisant et la stabilité des prix des céréales et de l'huile de cuisine.

    Des offres d'assistance sont venues du monde entier à trois mois de l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin.

    Les autorités olympiques chinoises ont assuré aux étrangers que le pays était sûr. Une minute de silence précédera chaque relais de la flamme olympique et les festivités seront plus discrètes.

    (Le Monde 14 mai 2008)

  • L'affaire de Grasse: Tunis s'en mêle

    Le parquet de Tunis a ouvert une enquête sur les circonstances dans lesquelles un jeune Tunisien a trouvé la mort vendredi dans la ville française de Grasse (sud-est), a-t-on appris mardi de source judiciaire.

    Un juge d'instruction a adressé une convocation au père de la victime pour l'auditionner et envoyé une commission rogatoire aux autorités françaises, a-t-on ajouté de même source. 

     Ce jeune émigré tunisien identifié comme Abdelhakim Ajiimi, 22 ans, est décédé durant son transfert au commissariat de Grasse, après une rixe qui a éclaté lorsque l'homme s'est vu refuser de l'argent dans une agence du Crédit Agricole et a alors agressé le directeur de la banque.



    Le père de la victime, cité par le quotidien Nice-Matin, a raconté samedi qu'un témoin -qui aurait filmé la scène- a vu le jeune homme littéralement étranglé et jeté dans le coffre de la voiture de police.

    Le préfet du département des Alpes-Maritimes, Dominique Vian, a indiqué dans un communiqué que l'homme avait «été victime d'un malaise» et estimé qu'«aucun élément ne permettait actuellement de mettre en cause l'action des fonctionnaires» de police.

    Le corps d'Abdelakim Ajiimi doit être autopsié mardi à Nice et une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale pour déterminer les causes du décès. Des associations tunisiennes, citées par la presse mardi, ont exprimé «leur consternation» et demandé que «toute la lumière soit faite sur le drame». (le Parisien 13 mai 2008)

    ..............................................

     

    A quelques heures des premiers résultats de l'autopsie d'Abdelhakim Ajimi, le stress est palpable, mardi, dans les propos du policier William Ajuelos, délégué départemental du syndicat Unsa-police dans les Alpes-Maritimes: "On a hâte de savoir."

    Selon certains témoins,
    le jeune homme aurait été victime d'un "tabassage en règle" et dénoncent une bavure policière.

    Le policier s'explique sur Le Post:

    1903198345.jpg


    Quelle est l'ambiance à Grasse?
    "Du côté de la police, c'est un peu tendu, il faut bien le dire. On a hâte d'avoir les résultats de l'autopsie, là, on est dans le flou artistique. Cette histoire est assez traumatisante pour tout le monde. Il y a mort d'homme, un policier toujours hospitalisé,... On entend des choses de tous les côtés..."

    En savez-vous plus sur l'interpellation?
    "Je sais ce que mes collègues m'ont rapporté: l'individu était "non-maîtrisable", il a été assez violent avec le responsable de l'agence bancaire dans laquelle il voulait retirer de l'argent, mais n'a pas pu. Deux premiers policiers de la BAC sont arrivés. Ils m'ont dit que le jeune s'est rebellé, et a éjecté un collègue contre une vitrine, qui s'est brisée. C'est le policier qui a été blessé à l'épaule et est toujours à l'hôpital. Puis quatre autres policiers sont venus en renfort."

    Le jeune homme a-t-il été menotté aux pieds et aux mains?
    "Aux mains, oui. Aux pieds, pas sûr. Mais ça arrive, pour éviter aux policiers qu'ils ne se prennent des coups."

    Vous étiez à la marche, dimanche?
    "Oui. J'ai d'ailleurs trouvé certaines banderoles inadmissibles, comme celle qui disait "Policiers, assassins." Les policiers sont des professionnels, pas des assassins. Nous aussi nous avons droit à la présemption d'innocence."

    Selon vous, la police est-elle responsable?
    "Nous devons attendre les résultats de l'autopsie, et de l'enquête, qui est particulièrement fermée, car menée par la police des polices. De toute façon, avec l'autopsie, on ne peut pas tricher. Dès les résultats, on saura si la victime est morte d'un coup sur la tête ou d'un arrêt cardiaque. Mais on devra attendre un peu pour avoir les résultats des analyses toxicologiques."

    Et si la police est responsable?
    "Nous assumerons. La police n'est pas au-dessus des lois."

    ................................................

    Une information judiciaire va être ouverte" confie mardi au Post Sylvain Pont, un des avocats du père d'Abdelhakim Ajimi, mort samedi à Grasse après son interpellation. (le père a pris plusieurs avocats...)

    Une information confirmée par une journaliste de Nice-Matin, Valérie Allasia, qui s'est entretenue avec le procureur de la République de Grasse Marc Désert.

    Que dit l'autopsie?
    "'Possibles signes asphyxiques, pathologie cardiaque, et pas d'écrasement de la trachée'", résume la journaliste au Post.

    "L'autopsie n'a pas permis d'établir précisément les causes de la mort et des examens complémentaires concernant le coeur et les poumons seraient prévus. Je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas déjà été fait", déclare quant à lui l'avocat Sylvain Pont.

    Quoi d'autre?
    "Une information judicaire contre X pour homicide involontaire est ouverte, et deux juges d'instruction vont être nommés" poursuit Valérie Allasia.

    Comment est mort Abdelhakim Ajimi?
    "Toujours selon le procureur, ce ne sont pas les coups portés qui ont causé la mort du jeune homme, mais les techniques d'immobilisation utilisées par les policiers, comme l'étranglement, ont peut-être joué un rôle", reprend la journaliste.

    Le Post - 13 mai 2008



     

  • Italie: bruits de botte contre l'immigration

    784002808.jpg

    Le gouvernement italien de Silvio Berlusconi prépare un arsenal de mesures contre l'immigration clandestine, avec les Roumains en ligne de mire, mais sa marge de manoeuvre est limitée par l'obligation de respecter les normes de l'Union européenne.

    Dans l'attente de l'annonce du dispositif par le nouveau gouvernement de droite, la presse a évoqué des pistes laissant entrevoir un sérieux tour de vis et s'est inquiétée de nouvelles tensions avec Bruxelles.

    Après la nomination lundi soir de 37 secrétaires d'Etat et la désignation dans les jours qui viennent des vice-ministres, le premier Conseil des ministres, qui aura lieu la semaine prochaine à Naples (sud), devrait adopter le nouveau dispositif.

     

    Création d'un délit d'immigration clandestine, prolongation de la durée de placement dans les centres de rétention, limitation des possibilités de regroupement familial par le biais notamment de tests ADN: autant de mesures qui ont d'ores et déjà suscité l'indignation des ONG.

    "Tout cela ne peut qu'inquiéter ceux qui aident les immigrés fuyant leur pays en raison de la faim, de la guerre, ou du désespoir", a réagi dans le quotidien la Repubblica Mgr Vittorio Nozza, de l'organisation catholique Caritas.

    Autre possibilité qui suscite la controverse: l'utilisation de vedettes de la Marine pour repousser en haute mer les embarcations transportant des clandestins vers les côtes italiennes.

    Cela est "contraire aux normes internationales en vigueur", a averti le chef d'Etat-major des armées, le général Vincenzo Camporini, cité par l'agence Ansa.

    Le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, issu du parti populiste et xénophobe de la Ligue du nord, veut en particulier limiter l'entrée des Roumains, à nouveau pointés du doigt après un fait divers mettant en cause une jeune Roumaine qui a tenté d'enlever un bébé ce week-end à Naples.

    Le meurtre d'une Romaine par un Roumain d'origine tzigane à l'automne dernier avait déjà secoué l'opinion publique italienne.

    La droite a axé sa campagne électorale sur la sécurité, "exploitant plusieurs affaires", notamment des viols, mettant en cause des ressortissants de Roumanie.

    Le ministre des Affaires étrangères et ex-commissaire européen à la Justice Franco Frattini s'est voulu rassurant lundi: "Il est clair que l'Italie ne peut se soustraire unilatéralement aux règles européennes en la matière dont l'une est le traité de Schengen", a-t-il souligné.

    "Les Roumains ne sont pas dans l'espace Schengen et donc lorsqu'on parle de lutte contre l'entrée illégale de citoyens comme les Roumains, la réponse est simple: appliquons les directives européennes qui existent et qui n'ont pas été entièrement transcrites dans la loi italienne", a-t-il expliqué.

    Selon l'une de ces directives, les étrangers membres de l'UE qui n'ont pas de moyen de subsistance ou qui commettent un délit peuvent être expulsés.

    Le gouvernement prévoirait ainsi, en se fondant sur une interprétation sévère de cette directive, d'expulser 90 jours après leur arrivée les étrangers ne disposant pas d'un revenu minimum d'origine légale, et d'un logement décent, une disposition qui viserait avant tout les tziganes de Roumanie.

    Quelque 342.200 Roumains vivent en Italie, selon les chiffres officiels, mais Caritas les évalue à 556.000, un nombre en forte augmentation depuis l'entrée de la Roumanie dans l'UE en janvier 2007.

    Alors que la droite fait l'amalgame entre immigration et criminalité, le dispositif contre les clandestins sera accompagné d'un volet pénal, durcissant les peines pour toute une série de délits (vol, violation de domicile, dommages aux biens, violences familiales et sexuelles...).

    (Le Parisien 13 mai 2008)

     (Vincenzo Pinto - AFP/Archives)

  • Levez les yeux au ciel...

    et découvrez les chemtrails....

    http://www.chemtrails-france.com/qu_est_ce_que_c_est/index.htm

    http://www.chemtrails-france.com/manipulation_du_climat/faire_pluie_beau_temps/index.htm

  • TERRA NOVA: que du beau linge cosmopolite!

    1624019877.jpg
    Marc-Olivier Padis, rédacteur en chef de la revue de gauche ESPRIT et directeur éditorial de "Terra Nova"...

    AFP.12 mai 08. Plus de cent intellectuels de gauche et de centre gauche ont lancé une fondation, Terra Nova, pour promouvoir "la rénovation de la "matrice idéologique de la gauche" avec des moyens très importants et l'ambition de rivaliser avec les meilleurs "think tanks" européens et américains.

    "L'idée de base est que, si la gauche peine à produire des idées, c'est parce qu'il n'y a pas de lieu pour le faire", affirme le président de Terra Nova, Olivier Ferrand, 38 ans, proche de Dominique Strauss-Kahn et élu PS.

    Selon un communiqué publié lundi, l'objet de Terra Nova consiste à "produire et diffuser des propositions de politiques publiques" progressistes, dans une démarche "fédératrice". "Nos travaux sont destinés à alimenter tous les courants, tous les leaders" de la gauche, insiste M. Ferrand. (des consultants pour politiciens de gauche)

    Indépendante des partis politiques, Terra Nova est dotée d'un budget de 1 million d'euros, apporté à 80% par le mécénat d'entreprise. Parmi les mécènes figurent Microsoft et Publicis.

    Les initiateurs du projet le présentent comme "une première en France", notamment de par "un réseau intellectuel unique par sa qualité, sa densité, son ouverture internationale".

    Au sein de la direction, on relève les noms de l'économiste Eric Maurin, directeur scientifique de Terra Nova, et du rédacteur en chef de la revue Esprit, Marc-Olivier Padis, directeur éditorial.

    Son conseil scientifique comprend, à l'international, les commissaires européens Peter Mandelson et Javier Solana, ou le mentor politique de Tony Blair, Anthony Giddens. Côté français se côtoient les économistes Philippe Aghion, Daniel Cohen ou Jean Pisani-Ferry, l'historien Jean-Pierre Azéma, la sociologue Dominique Méda, etc.

    Parmi les représentants de la "société civile" figurent Denis Olivennes, PDG de la FNAC, Jean Peyrelevade (bayrouïste), Bernard Spitz, fondateur des Gracques (qui avaient appelé à une alliance Royal-Bayrou avant le 1er tour de la présidentielle de 2007), Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir, et quelques syndicalistes.

    Terra Nova (site internet: www.tnova.fr) fera appel à un "cabinet d'experts" de 250 personnalités qualifiées. Sous le statut qu'elle sollicite de fondation reconnue d'utilité publique, elle "ambitionne de devenir l'équivalent français de Policy Network (Royaume-Uni)" ou encore "l'Institut Montaigne de gauche".

    Ndb: Le patronyme de PADIS est introuvable sur les sites des noms de famille existant en France. Il s'agit vraisemblablement d'un nom "raccourci" d'origine turque: PADISHALAR... 

  • Les armes sismiques

    Déclaration de William Cohen, secrétaire d'Etat à la Défense américain en date du 2 avril 1997:


       Others [terrorists] are engaging even in an eco-type of terrorism whereby they can alter the climate, set off earthquakes, volcanoes remotely through the use of electromagnetic waves. So there are plenty of ingenious minds out there that are at work finding ways in which they can wreak terror upon other nations.It's real, and that's the reason why we have to intensify our[counterterrorism] efforts.

    Secretary of Defense William Cohen at an April 1997 counterterrorism conference sponsored by former Senator Sam Nunn. Quoted from DoD News Briefing, Secretary of Defense William S. Cohen, Q&A at the Conference on Terrorism, Weapons of Mass Destruction, and U.S. Strategy, University of Georgia, Athens, Apr. 28, 1997.

    Traduction :

       D'autres terroristes sont engagés dans un type d'action "écologique" où ils peuvent altérer le climat, déclencher des tremblements de terre, des éruptions volcaniques en utilisant des ondes électromagnétiques. Beaucoup d'esprits ingénieux travaillent actuellement pour imaginer des moyens de terroriser des nations entières. Tout ceci est réel et c'est la raison pour laquelle nous avons intentifiés nos efforts dans la guerre contre les terroristes.

    Secrétaire à la Défense William Cohen, avril 1997. Conférence consacrée au contre-terrorisme organisée par le sénateur Sam Nunn. Propos rapportés au Département de la Défense (DoD). "Conférence sur le terrorisme. Armes de destruction massive et stratégie américaine. Université de géorgie, Athènes, 28 avril 1997.

    On remarquera la mention des tremblements de terre et du déclenchement d'éruptions volcaniques. Cela peut paraître fou, mais finalement une cause minime, bien localisée, peut engendrer un cataclysme si celui-ci est prêt à se déclencher. Les tremblements de terre sont liés à des glissements de plaques, le long de failles...

  • Le projet HAARP

    649152008.jpg
    2010270718.jpg
    Avec le "Haarp", l'armée américaine serait en train de rééditer, sous une forme plus économique et plus dangereuse encore, son projet "Star Wars" ou Guerre des étoiles. A une différence près : il s'agit cette fois d'une installation terrestre.

    Plusieurs scientifiques et experts en armement ainsi que des députés du Parlement européen se montrent préoccupés, c'est un euphémisme, par le développement de ce projet. C'est pourquoi un expert en énergie, Gratan Healy, conseiller auprès des parlementaires, rassemble pour l'instant les pièces accusatoires de ce projet de fin du monde.

    Magda Haalvoet, une eurodéputée belge, chef de file du groupe des Verts au Parlement européen est en charge du dossier. C'est elle qui doit donner une suite officielle aux demandes d'éclaircissement des membres de son groupe et qui fera en sorte que le Parlement fasse pression, via l'Otan, pour que les Etats-Unis répondent à toutes questions utiles, Magda Haalvoet est inquiète. Elle affirme même que ce type d'armement ("non lethal weaponery"), outre les conséquences écologiques désastreuses qu'il implique, "peut mettre en danger les libertés individuelles et la démocratie". Rien de moins.

    Les initiales HAARP signifient en anglais "High-frequency Active Auroral Research" (recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales.) De prime abord, derrière ces initiales un peu ésotériques, se cache un projet de 30 millions de dollars de coût annuel que l'armée américaine présente comme d'innocente recherches sur l'ionosphère. Les promoteurs du projet n'épargnent ni leur énergie, ni leurs dollars en campagnes de relations publiques et en publicité pour rassurer l'opinion américaine. Néanmoins, il est difficile de croire qu'il ne s'agit pas d'un projet à des fins militaires lorsque l'on sait que les vrais bailleurs de fond sont la Navy, l'Air Force et le Département de la Défense.

    A quoi ressemble Haarp sur le terrain ? Il s'agit d'une vaste installation qui s'étend sur plusieurs hectares, à Gakona, une petite localité au nord-est d'Anchorage en Alaska. Le coin n'est pas si perdu que cela puisque l'installation jouxte les immenses réserves gazières et pétrolières appartenant à la société Arco, par ailleurs propriétaire des brevets technologiques composant Haarp et "financier-écran" de ces équipements.

    En outre, Haarp est relié à l'un des ordinateurs les plus puissants de la planète à l'université d'Alaska dans le Butrovich building. Quant à son aspect physique, il s'agit somme toute d'un vaste périmètre plat et déboisé, planté de 48 antennes de 20 mètres de haut, reliées chacune à un émetteur d'un peu moins de 1 million de watts de puissance. A terme, le nombre d'antennes et la puissance des émetteurs sont appelés à se multiplier pour atteindre la puissance phénoménale de 1 milliard de watts émis par un réseau de 360 antennes. Les émetteurs sont alimentés en énergie par 6 turbines de 3.600 CV brûlant quelque 95 tonnes de diesel par jour. 

     

    On notera ici que l'ensemble de l'installation est assez nocive pour l'environnement proche puisqu'elle émet plus de 7 tonnes de matières polluantes par jour.

     

       A quoi ça sert ?

    Officiellement, les scientifiques qui travaillent sur cet émetteur radio veulent étudier l'ionosphère. Officieusement, Haarp va tirer parti de l'ionosphère pour en faire une arme à énergie. L'ionosphére est cette couche située au-dessus de la stratosphère, constituée de particules ionisées hautement chargées en énergie et qui démarre à une altitude moyenne de 48 km pour se terminer à 600 km de notre surface terrestre. Cette couche à haute densité énergétique est vitale pour notre planète car elle joue un rôle fondamental de bouclier, au même titre que la couche d'ozone. Elle nous protège des dégagements nocifs du soleil. L'ionosphère "capture" entre autres choses les particules chargées électriquement et nées des "vents et tempêtes" solaires et galactiques. On sait par ailleurs que les recherches menées depuis un siècle par une serie de scientifiques ont mis en évidence le fait que ce  "manteau énergétique" protégeant la terre pouvait, avec une technologie appropriée, devenir une arme stratégique de toute première importance.


    Haarp se fonde sur les recherches de Bernard Eastlund, qui s'est lui-même inspiré des travaux de Nikola Tesla, un scientifique croate, inventeur de génie du début du siècle, à qui l'on doit le courant alternatif (combattu par Edison favorable au courant continu) et le courant triphasé... Tesla mit notamment au point un procédé permettant de transférer de hautes quantités d'énergie électrique sans l'apport de c,ble sur une distance de 42 km et il consacra une bonne partie de ses recherches à "l'énergie ionosphérique" et aux phénomènes électromagnétiques. Ses travaux furent financés, canalisés, puis censurés pour des raisons financières par le banquier JP Morgan et la société Westinghouse. (voir remarquable génie Nikola Tesla et comment mener une guerre biologique et psychologique)

    Un peu moins d'un siècle plus tard, Bernard Eastlund n'a fait qu'adapter les premiers travaux de Tesla dans lemdomaine de l'énergie électromagnétique. Et c'est ainsi que ce chercheur déposa douze brevets, entre 1987 et 1994, qui constituent l'ossature du projet "Haarp" et de ses technologies dérivées en matière d'armements. Le vrai propriétaire et exploitant de ces brevets n'est plus Eastlund (qui a fini par être éjecté du projet pour des raisons obscures) mais bien la société Apti-Arco, un consortium pétrolier derrière lequel se profilent la Navy, l'Air Force et le Départment of Défense US. Depuis le dépôt des brevets Eastlund, toute la recherche dans le domaine de l'énergie électromagnétique, par exemple à des fins médicales, est bloquée. C'est donc un vaste champ hautement prometteur de la science et de la médecine qui a été ainsi monopolisé par des intérêts liés à l'armée américaine.

    Comment cela fonctionne-il?

    Toute la technologie contenue dans le projet "Haarp" revient, grosso modo, à pointer vers l'ionosphère un faisceau d'ondes (comme le ferait un émetteur radio) à hautes fréquences (HF) afin de voir ce qui s'y passe. Le bombardement d'une zone donnée de l'ionosphère avec ces HF a pour effet de créer un énorme miroir virtuel qui agit comme une antenne. Cette "antenne" virtuelle réémettra des fréquences extrêmement basses (ELF : extremely low frequency) vers la terre. pour employer une image, outre l'effet d'antenne virtuelle ainsi déployée dans le ciel, on crée une sorte de four micro-ondes géant dans un territoire donné de l'ionosphère. Malheur aux avions et aux missiles qui passeraient dans le ciel à ce moment-là. selon la puissance des émetteurs, on pourrait tout aussi bien affoler les systèmes de guidages électroniques, radars et autres appareils radio de ces missiles et aéronefs que de les griller.

    Par ailleurs, grâce à l'antenne virtuelle constituée d'ondes ELF, on peut véritablement scanner la croûte terrestre à des profondeurs extrêmes pour en faire une sorte de radiographie. De la sorte, les militaires américains sont fiers d'affirmer que grâce à "Haarp", plus aucun pays ne pourra leur cacher l'implantation de bases secrètes souterraines abritant des armes nucléaires... Selon des études de spécialistes américains en armement, on pourra également communiquer avec les sous-marins en plongée profonde situés dans des coins reculés des océans, détecter puis détruire tout missile ou avion, même furtif, s'engageant dans l'espace aérien américain.

    Le but ultime étant de générer un bouclier protecteur global capable de faire le tri entre les cibles ennemies, nucléaires ou conventionnelles, et de les "traiter" de la façon adéquate. Enfin "Haarp" a surtout pour but d'empêcher toutes les communications radio et satellites ennemies dans une zone précise. En plus, avec l'aboutissement de ce projet, les Américains pourront rendre leur propre système de communication quasiment inviolable. Voilà pour la version officielle.

    Les buts occultes

    Sur la base des travaux et brevets d'Eastlund, d'autres scientifiques, chercheurs, journalistes et militants écologistes se sont engagés dans un véritable jeu de détective avec l'armée américaine afin de déterminer d'autres aspects non avoués par l'Air Force et la Navy du projet "Haarp". Parmi ceux-ci, le Dr Rosalie Bertell, une scientifique de haut niveau qui, naguère, avait été désignée comme expert par l'administration Reagan pour étudier les effets du projet d'armement "Star Wars". Elle est aujourd'hui consultante pour le Parlement européen sur "Haarp". Ou encore le Dr Nick Begich, un écologiste convaincu et Jeanne Manning, une journaliste indépendante qui s'est spécialisée dans les recherches sur les énergies dites "non conventionnelles" qui sont coauteurs d'un livre "anti-Haarp" au titre évocateur : "Angel dont' play this Haarp", qui a fait grand bruit outre-Atlantique et qui révêle, sur la base de données sérieuses, les applications occultes du projet. Le fruit de leur enquête a été corroborée par d'autres scientifiques comme le Pr Zielinski, un physicien allemand spécialisé dans l'électrodynamique quantique ou le chimiste américain Richard Williams. La liste des détracteurs scientifiques de Haarp est innombrable.

     

    Pensées contrôlées

    Selon ces scientifiques, les militaires n'en sont qu'à la phase expérimentale de leurs travaux mais les résultats déjà enregistrés sont très prometteurs. Ainsi, grâce à l'injection de fortes quantités d'énergie dans l'ionosphère, on pourra influencer la météorologie pour provoquer des effets bénéfiques dans une région donnée... ou cauchemardesque dans une autre.

    Comment? Tout simplement en modifiant la circulation des vents en haute atmosphère là o ils entrent en interaction avec l'ionosphère. On pourra également provoquer la libération soudaine d'une énorme quantité d'énergie en imitant par exemple le flash provoqué par une explosion nucléaire à haute altitude. Un type d'action militaire qui ne relève en rien de la science-fiction puisqu'elle a déjà été utilisée sur le terrain en 1991 au cours de la guerre du Golfe et de l'opération "Desert Storm". Selon le périodique militaire officiel Defence News (n°19 du 13 avril 1992), les Etats-Unis avaient déployé sur le champ de bataille une arme à impulsion électromagnétique (EMP Weapon).   Le but de cette arme est double: il permet, comme le fait une explosion nucléaire, d'empêcher toute forme de communication radio chez l'ennemi et a un effet redoutable en matière de guerre psychologique. On comprend mieux dans ce cas pourquoi des dizaines de milliers de soldats irakiens se sont rendus sans combattre. Autre application de la technologie "Haarp" : transmettre sans l'apport d'un cable électrique de fortes quantités d'énergie d'un point à l'autre. Utile, par exemple, pour ravitailler à distance les batteries électriques d'un sous-marin.

    Mais il reste un domaine d'application, encore plus effrayant dont les militaires américains pourraient tirer parti grâce au projet "Haarp". Vu le passif de l'Air Force et surtout de la CIA en matière d'expérimentations chimiques et bactériologiques, il est concevable que les militaires n'aient pu résister à la tentation de faire de Haarp une arme polyvalente. On se souviendra en effet des terribles expériences secrètes réalisées sur de pauvres soldats conscrits qui consistaient à leur injecter d'énormes quantités de drogues pour modifier leur comportement. Ou encore les expériences pour influencer les activités cérébrales avec des ondes : dès 1952, le Dr Jose Delgado, professeur à Yale, avait découvert que l'on pouvait affecter le comportement émotionnel et la façon de penser d'un individu par l'utilisation de certaines fréquences et certaines ondes.

    Le Dr Nick Begich, coauteur de l'ouvrage "Angels dont' play this Haarp," maintenant traduit en français titré "Les anges ne jouent pas de cette HAARP" chez Louise Courteau Éditrice, n'hésite pas à affirmer qu'un des buts du projet Haarp est de mettre sur pied une telle arme "il est douteux que les organisateurs du projet Haarp n'aient jamais discuté de ce type de recherches. Selon mes sources, tous ceux qui sont impliqués dans le projet sont en fait aux première étapes de développement de ce genre d'application". des scientifiques comme Delgado ou encore le Dr Robert Becker ont réussi à démontrer que des ondes de types ELF identiques à celles utilisées par Haarp, couplées avec l'emploi de courant alternatif, génèrent des fréquences "où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l'être humain peuvent être manipulées de l'éxtérieur avec des résultats très tangibles". Certaines ondes peuvent en effet provoquer l'apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent, nous explique le Dr Begich, "un vaste arsenal de réponses et de comportements émotionnels ou intellectuels tels que des sentiments de peur, de dépression, de désir, d'amour, etc."

    Ce type de technologie ne rebute absolument pas les stratèges du Pentagone, loin s'en faut. Pour preuve, on peut lire dans une revue à circulation interne (The revolution in military affairs - Stategic Studies Institute-US Army War College) qui n'est pas censée tomber entre des mains civiles la conception suivante: "Nos valeurs changent et la technologie s'ouvre sur de nouveaux horizons. Il y a peu, pendant la guerre froide, les opérations psychologiques et l'armement psychologique étaient encore primitifs. Alors que nous entrons de plain-pied dans l'ère de l'électronique et de la bioélectronique, il devient nécessaire de réévaluer les barrières morales et éthiques que nous avons posées en interdisant (toute technologie) pouvant manipuler l'esprit de nos ennemis tant à l'intérieur du pays qu'à un niveau international... Dès que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises privées ou semi-privées à développer une technologie appropriée... Nous pouvons agir de même avec les nouveaux types d'armements comme les armes biologiques incapacitantes et les armes psycho-technologiques avancées..."

     

    Bouclier global

    L'utilisation des ondes et de leurs propriétés électromagnétiques est une arme terriblement efficace. Le Dr Rosalye Bertell affirme que les Américains expérimentent à l'insu de tous et surtout au mépris des conventions internationales ce genre d'armement depuis plus de quarante ans. Se sont succédé ainsi une série de projets : "Argus" (1958), "Starfish" (1962), "Solar Power Satellite" (1968 et 1978), "Space Shuttle Experiments" (1985), "Mighty Oaks" (1986) ou "Desert Storm" (1991), qui avaient tous pour but de jouer avec l'ionosphère ou avec certaines ondes pour différentes raisons : rupture des communications de l'ennemi, armes à plasma, etc.

    "Haarp" est donc le dernier chapitre en date de ces projets. Les Américains auraient même l'intention de développer un véritable réseau de stations similaires à travers le globe afin de créer de la sorte un bouclier modulable total. Ainsi, il existe d'autres complexes de recherches sur l'ionosphère comme à Puerto Rico, en Norvège à Tromsoe, au Pérou à Jicamarca, en Russie (près de Moscou) ou encore à Nizhny Novgorod, en Ukraine ou dans le Tadjikistan...

    Source : Telemoustique novembre 1997, Alain Gossens "

  • Le Magicien d'Oz

    38608061.jpg1092317325.jpg

    Des tornades particulièrement puissantes ont balayé le centre et le sud-est des Etats-Unis

    Au moins 21 personnes ont été tuées et de nombreuses personnes blessées samedi lorsque des tornades particulièrement puissantes ont balayé le centre et le sud-est des Etats-Unis, ont annoncé dimanche les autorités locales et les médias.

    Les tornades, qui ont provoqué de sérieux dégâts matériels, ont fait 13 morts dans le Missouri (centre), 7 morts dans l'Oklahoma (sud), et 1 mort en Georgie (sud-est). Les chaînes américaines montraient dimanche matin des scènes impressionnantes de dévastations, avec des maisons entièrement détruites, des voitures retournées et des arbres arrachés.



    «Il y a 13 morts confirmés», a indiqué à l'AFP Susie Stonner, porte-parole des services d'urgence du Missouri. Elle a ajouté que plusieurs personnes avaient été blessées, principalement dans le conté de Newton, mais que les autorités ne disposaient pas de bilan précis à l'heure actuelle, les gens étant répartis dans plusieurs hôpitaux ou hébergements de fortune. «Les opérations de recherche se poursuivent», a dit la porte-parole, qui a annoncé l'ouverture de trois abris pour les victimes.

    Dans l'Oklahoma, plusieurs tornades se déplaçant entre 55 et 70 km/h ont fait au moins 7 morts à Picher dans le conté d'Ottawa, selon un communiqué rendu public dimanche par les autorités locales. Environ 150 blessés ont été enregistrés dans le nord-est et le sud-est de l'Etat, selon la même source.

    «On dirait une zone de guerre», a déclaré Michelann Ooten, porte-parole des services d'urgence de l'Etat, citée par CNN. Les autorités locales rapportent également que des maisons, commerces et véhicules ont été détruits au sud de la ville, et que dans certains cas, «seules les fondations en béton ont subsisté». Les tornades ont également détruit des lignes électriques et des arbres, selon la même source, et quelque 6.000 personnes ont été privées d'electricité à la suite des intempéries.

    D'autres tornades ont été signalées dans différentes parties de l'Etat, précise le communiqué, qui ajoute que la Croix rouge américaine a ouvert un abri dans la petite ville de Miami, à environ 15 kilomètres de Picher. Selon CNN, le gouverneur de l'Oklahoma Brad Henry a décrété dimanche l'état d'urgence et annoncé qu'il se rendrait dans les zones sinistrées. Le gouverneur du Missouri, où l'état d'urgence est également en vigueur selon Susie Stonner, devait également se rendre sur place dans la journée, a indiqué CNN.

    Lisa Janak, porte-parole des services de secours de Géorgie a indiqué «qu'un décès avait été enregistré jusqu'à présent» dans l'Etat, ajoutant que la petite ville de Kite, où vivent quelques 1.000 habitants dans le centre de l'Etat, avait été rayée de la carte. «D'après les informations dont je dispose, elle a été complètement détruite», a-t-elle déclaré à l'AFP.

    La chaîne CNN a indiqué de son côté que les autorités craignent que le bilan de la série de tornades de samedi ne s'alourdisse encore, en particulier dans le Missouri. Les services météorologiques annonçaient pour dimanche de violents orages et de possibles tornades dans le sud-est, en Géorgie, Caroline du Nord et Caroline du Sud.

    En février, plus de cinquante tornades s'étaient abattues dans quatre Etats du sud des Etats-Unis (Tennessee, Arkansas, Kentucky et Alabama), faisant 55 morts, des centaines de blessés et d'importants dégâts. Un phénomène rarissime en hiver. Les services météorologiques nationaux ont enregistré 819 tornades depuis le début de l'année, alors qu'il y en a environ un millier par an habituellement.

  • Le réchauffement climatique: un pari entre scientifiques!

    786458452.jpg
    "La banquise sort à cinq heures"... 
    Lorsque les opinions sont irréconciliables, que les arguments s'épuisent et que chacun en vient à douter de la bonne foi de ses contradicteurs, il ne reste parfois qu'une seule solution pour sortir de la controverse : parier. Six climatologues - quatre Américains, un Allemand et un Britannique - ont lancé, jeudi 8 mai, un pari à plusieurs de leurs collègues de deux instituts de recherche allemands. Objet : la décennie à venir sera-t-elle plus ou moins chaude que celle écoulée ? Enjeu : 5 000 euros.

    La controverse est récente. Le 1er mai, la revue Nature publiait des résultats étonnants. Selon des chercheurs de l'Institut Leibniz d'océanographie et de l'Institut Max-Planck de météorologie, respectivement basés à Kiel et à Hambourg, le réchauffement moyen de la planète va, dans les prochaines années, s'interrompre provisoirement sous l'effet de cycles naturels. Les décennies 2000-2010 et 2005-2015 devraient même, selon eux, être légèrement plus froides que 1994-2004. En particulier en Europe et en Amérique du Nord. "Nous ne disons pas que le changement climatique anthropique sera moins grave que prévu, précise Mojib Latif, coauteur de ces travaux. Nous disons qu'une oscillation naturelle du climat se superposera momentanément à la tendance au réchauffement."

    M. Latif et ses coauteurs ont procédé à une analyse rétrospective des variations de la température de surface des océans. A partir de ces variations enregistrées sur les cinquante dernières années environ, ils ont déduit les oscillations naturelles de ces acteurs importants du climat que sont les courants marins. En projetant leurs résultats sur la décennie à venir, ils concluent à une atténuation du réchauffement au cours des prochaines années.

    (Source: Le Monde 12 mai 2008)

  • Puissant séisme au centre de la Chine

    2045660022.jpg
    Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 sur l'échelle de Richter s'est produit, lundi 12 mai, à 14 h 28, heure locale (8 h 28, heure de Paris), dans la province chinoise du Sichuan (sud-ouest de la Chine), rapporte l'institut américain de veille géologique, l'USGS. Selon cette source, l'épicentre du séisme a été localisé à 93 km au nord-ouest de Chengdu, la capitale du Sichuan, à une profondeur de 10 km.
    Selon l'agence Chine nouvelle, le séisme a fait entre 3 000 et 5 000 morts dans le seul district de Beichuan, situé à 160 km au nord de Chengdu. Il y aurait aussi plus de 10 000 blessés. Le bilan pourrait être encore plus lourd. Le premier ministre chinois Wen Jiabao a qualifié le séisme de "désastre"  et appelé la population "au calme et au courage", dans une interview à la télévision chinoise. Les autorités ont rapidement annoncé l'envoi de militaires pour aider aux opérations de secours. "Le président Hu Jintao a ordonné de déployer tous les efforts pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre", a souligné Chine nouvelle.

     

    SECOUSSE RESSENTIE À BANGKOK

    Les effondrements d'immeubles sont à l'origine d'un nombre élevé de victimes. Près de 900 étudiants ont par ailleurs été ensevelis sous des décombres dans un lycée de la ville de Dujiangyan, également dans le Sichuan. Des centaines de personnes sont ensevelies à Shifang, au nord de Chengdu, où plusieurs écoles, usines et dortoirs se sont écroulés.

    La secousse a été ressentie à Pékin et Shanghaï, où des bâtiments gouvernementaux ont été ébranlés, jusque sur l'île de Taïwan, ainsi que dans la capitale thaïlandaise, Bangkok, située à 3 300 km de l'épicentre. Là bas, des immeubles ont tremblé plusieurs minutes après la secousse.

    Dans le quartier d'affaires de Pékin, de nombreux immeubles ont été évacués sans qu'on signale toutefois de dégâts dans l'immédiat. Le métro n'a pas été affecté. Dans la province du Yunnan, voisine du Sichuan, des bâtiments se sont effondrés, a indiqué l'agence gouvernementale, sans donner d'éventuel bilan de victimes.

    L'agence météorologique japonaise signale ne pas avoir émis d'alerte au tsunami. A Bruxelles, la Commission européenne s'est dite "prête à apporter son assistance en cas de besoin".

    (Le Monde 12 mai 2008)

    Au moins 8.600 morts, des milliers de blessés et de bâtiments détruits, des routes impraticables... Le bilan déjà effrayant du violent séisme qui a frappé lundi la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, n'est que provisoire et laisse présager du pire. Dans le seul district de Beichuan, au Sichuan, à environ 90 kilomètres au nord-est de l'épicentre du séisme, Wenchuan, le gouvernement local, cité par Chine Nouvelle dénombre déjà entre 3.000 et 5.000 morts, jusqu'à 10.000 blessés et 80% des immeubles détruits. Et la zone la plus touchée était toujours inaccessible lundi soir, selon Chine nouvelle, citant les autorités locales qui craignent que le bilan des morts ne s'alourdisse encore.

    Le tremblement de terre, d'une magnitude de 7,8, a d'ailleurs été ressenti jusqu'à 3.000 kilomètres, jusqu'en en Thaïlande et au Vietnam. Outre le Sichuan, ont aussi été touchées les provinces du Gansu (nord-ouest), où au moins 48 personnes ont été tuées, de Shaanxi (nord-ouest), au moins 61 morts, de Chongqing (sud-ouest), 50 morts, et du Yunnan (sud-ouest), un mort. A Pékin, à 1.500 km de l'épicentre, et Shanghaï, des bâtiments gouvernementaux ont été ébranlés et des dizaines de milliers de personnes évacuées de leurs bureaux.

    850 élèves ensevelis, deux usines chimiques effondrées

    Il n'y a plus de communication avec les villages dévastés. On apprend peu à peu l'étendue des dégâts, par l'agence Chine Nouvelle. 50 lycéens sont morts et près de 850 étaient lundi soir sous les décombres de leur établissement effondré à Dujiangyan, à 100 km de l'épicentre du séisme. Certains d'entre eux tentaient de se libérer eux-mêmes, tandis que d'autres appelaient à l'aide. A côté, un hôpital également effondré...

    Toujours dans cette province, deux usines chimiques se sont également écroulées, à Shifang, au nord de Chengdu, ensevelissant des centaines d'employés et conduisant à l'évacuation de 6.000 riverains. L'accident a provoqué la fuite de 80 tonnes d'ammoniaque, selon Chine Nouvelle.

    En revanche, pas de dégâts sur les installations des jeux Olympiques, s'est empressé d'indiquer le comité d'organisation, rappelant qu'elles sont "antisismiques jusqu'à un niveau assez élevé". L'énorme barrage hydroélectrique des Trois-Gorges sur le fleuve Yangze a lui aussi été épargné, selon la société chargée de son exploitation. L'aéroport international de Chengdu a été temporairement fermé. Selon la télévision nationale chinoise, les communications téléphoniques avec le Wenchuan sont coupées. La cotation de 45 entreprises
    chinoises basées dans la province du
    Sichuan et dans la ville de Chongqing, dévastées, ont été suspendues en bourse.

    L'armée dépêchée sur place

    Evoquant un "désastre", avant même de connaître l'ampleur exacte des dégâts, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé la population "au calme et au courage", dans une interview à la télévision chinoise. Il s'est d'ailleurs aussitôt rendu sur place. Dans la soirée, il a affirmé que la situation était plus grave que ce qui avait été estimé initialement. Le président Hu Jintao a ordonné une mobilisation maximale des secours : l'armée a été dépêchée pour "assister le gouvernement local du district de Wenchuan afin d'évaluer la situation et de l'aider dans les opérations de secours", a expliqué un officier de l'Armée populaire de libération (APL), membre du département des situations d'urgence. 

    La Commission européenne a aussitôt affirmé "surveiller de près" la situation, se disant "prête à apporter son assistance en cas de besoin". Le président américain, George W. Bush, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et offert à la Chine l'aide des Etats-Unis.

    Le dernier séisme en Chine remonte à 2006. 22 personnes étaient mortes dans le Yunnan, dans le sud-ouest. Le plus meurtrier remonte à 1976 : officiellement, 242.000 personnes avaient été tuées à l'est de Pékin, 700.000 selon des experts occidentaux.

    (LCI.fr - 12 mai 2008)

  • Une seconde d'humour

    Un homme parlait avec Dieu:

    - Pour vous, lui demande-t-il, un milliard de secondes, c'est comme une seconde?

    - Oui.

    - Et un milliard d'euros, pour vous, c'est comme un euro?

    - Oui.

    - Alors, Dieu, donnez-moi un euro!

    Et Dieu de lui répondre: une seconde!

     

  • Grasse musulmane...

    Les senteurs du Maghreb vont-elles remplacer à Grasse celles des roses et du jasmin?

    Plusieurs centaines de personnes -entre 500 et 600 selon la police, un millier selon les organisateurs- ont défilé silencieusement dimanche à Grasse en hommage au jeune de 22 ans mort vendredi peu après son interpellation par la police.

    Derrière une banderole proclamant «bavure policière, assassins», les manifestants ont défilé dans le centre de Grasse. La famille d'Abdelhakim Ajimi, dont sa mère et ses soeurs en djellabas noires, avait pris place au premier rang du cortère, surmonté de portraits du jeune homme et de pancartes disant: «Hakim, on t'aime, repose en paix» ou «ceux qui gardent la paix, tuent nos enfants».



    Une jeune femme, témoin de l'interpellation, a indiqué à la presse en marge de la manifestation que Abdelhakim Ajimi avait été maintenu à terre durant une vingtaine de minutes lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l'un lui serrait fortement le cou. «Pendant les vingt minutes où j'étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête», a dit la jeune femme, Layla Picout, 17 ans, étudiante en BEP vente.

    «Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l'envers, comme s'il était déjà parti. Quand ils l'ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve», a dit Layla Picout.

    La police a démenti que le jeune homme, interpellé après une altercation avec les employés d'une banque où il était venu retirer de l'argent, ait été placé dans le coffre de la voiture de police. Une autopsie aura lieu mardi. Des policiers de l'IGPN sont sur place.

     (Le Parisien 11 mai 2008)

    Ces défilés d'immigrés, véritables insultes contre la police et les lois françaises, devraient être immédiatement dispersés par les forces de l'ordre.

     

     

     

  • Sarközy: un bel amalgame!

    Le président Nicolas Sarközy a dénoncé samedi, lors d'une cérémonie commémorant l'esclavage, le régime birman, «éminemment condamnable, qui empêche le débarquement de vivres» dans ce pays «ravagé par la nature».


    Dans un discours prononcé au jardin du Luxembourg à Paris, en mémoire de l'esclavage et de son abolition, le chef de l'Etat a dénoncé «un régime éminemment condamnable, qui en est à empêcher le débarquement de vivres pour permettre de soulager la misère provoquée par un cyclone».

    «Il y a un lien entre ce que nous célébrons aujourd'hui et la douleur de constater qu'au XXIe siècle la communauté internationale ne peut pas porter librement secours à des hommes et des femmes comme vous, comme nous, ravagés par la nature et qui ont de surcroît la douleur d'avoir un gouvernement qui refuse l'aide internationale», a dit M. Sarközy.



    Il venait de déclarer que la célébration devait être «l'occasion de dire, hélas, que l'asservissement existe toujours dans nos sociétés, sur tous les continents».

    «Des millions de personnes sont encore victimes de la traite. Elles demeurent privées de liberté, soumises à des conditions d'exploitation brutales. Ces formes modernes d'esclavage doivent être condamnées sans faiblesse», selon M. Sarkozy.
    «Je pense à ce moment à la tragédie que vit le peuple de Birmanie», a lancé le chef de l'Etat, une mention qui ne figurait pas dans son discours écrit.

    «Il n'y aura pas de paix dans le monde si nous transigeons avec le respect de la dignité humaine», a-t-il dit.

    «En cette année de célébration du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, la France entend plus que jamais défendre l'universalité des droits de l'homme face aux tentations relativistes auxquelles succombent certains, au nom de traditions historiques dévoyées, de traditions culturelles caricaturées, de traditions religieuses qui n'ont jamais existé».

    De quelles traditions veut-il parler: qu'il ait le courage de donner des précisions!

    Paris a annoncé vendredi qu'un chargement d'aide était en cours en Inde à bord d'un navire militaire français à destination de la population birmane, sans que l'on sache si elle pourrait lui être distribuée directement.

    Le cyclone Nargis en Birmanie a fait entre un million et demi et deux millions de sinistrés, mais un quart seulement des rescapés ont reçu de l'aide, ont indiqué samedi les Nations unies, en déplorant une nouvelle fois des restrictions imposées par la junte militaire au pouvoir dans ce pays.

    Pour la traite des Blanches de l'est prostituées dans des bordels israéliens: voir notes du blog

    Pour la Birmanie, quels pions était-il en train de pousser pour les Etats-Unis? 

  • 13 MAI 1958

    2092791375.jpg
    MANIFESTATION POUR RAPPELER LE COUP D'ETAT DU 13 MAI 58
    MARSEILLE - VIEUX PORT - MARDI 13 MAI 2008 A 14H
    que Mai 68, Besancenot et mille autres subterfuges servent si talentueusement à occulter puisque ce coup d'Etat, le mensonge et le machiavélisme comme application politicienne ordinaire nécessaire à la direction des Français au prix d'un cataclysme humain, social, économique, politique que les Français face à l'immigration, à l'effacement historique de la vérité et face à leurs pompes à essence commencent à découvrir.

  • La repentance dès le primaire!

    1554379699.jpg
    "Le primaire ne sera pas épargné"!
    L'histoire de l'esclavage "commune à tous les Français" sera enseignée à l'école primaire à partir de la rentrée 2008, a annoncé, samedi 10 mai, Nicolas Sarközy à l'occasion de la Journée nationale de l'esclavage. Aboli une première fois en 1794 puis rétabli par Napoléon, l'esclavage a été définitivement interdit en France en 1848. "Parce que les Francais l'auront comprise, cette histoire, alors, deviendra notre histoire commune, l'histoire de tous les Francais, pas simplement l'histoire d'une partie d'entre eux", a-t-il poursuivi.

    La Journée nationale de commémoration consacrée à la mémoire de l'esclavage, de la traite négrière et des abolitions a été instaurée il y a trois ans, le 10 mai. Elle se base sur la loi du 21 mai 2001 dite "loi Taubira", du nom de la députée de Guyane Christiane Taubira, loi qui reconnaît l'esclavage comme un crime contre l'humanité.

    AIMÉ CÉSAIRE SERA ENSEIGNÉ AU COLLÈGE ET LYCÉE

    La traite des Noirs "est une blessure profonde qui pèse encore sur nos consciences et les mémoires portent le poids de cette histoire", a fait remarquer le chef de l'Etat, qui s'est dit conscient "qu'il existe encore aujourd'hui des inégalités qui trouvent leur origine dans cet héritage si douloureux". "Ayons le courage d'en parler pour assumer ensemble notre Histoire", a-t-il demandé. "Je voudrais qu'on mette cette lucidité au service de l'apaisement", a ajouté le président, pour qui "le devoir de mémoire ne peut souffrir des concurrences et des clivages".

    Cette volonté présidentielle se traduira à l'école afin, a expliqué M. Sarközy, "que nos enfants puissent comprendre ce qu'a été l'eclavage" et "mesurer les souffrances que l'esclavage a engendrées, les blessures qu'il a laissées dans l'âme de tous ceux que rien ne peut délier de ce passé tragique". La traite des noirs, l'esclavage et l'abolition devraient ainsi être introduits dans les nouveaux programmes de l'école primaire à la rentrée 2008. Le chef de l'Etat a également demandé que soient étudiés au collège et au lycée l'œuvre d'Aimé Césaire, poète et député martiniquais décédé le mois dernier à l'âge de 94 ans, retiré en 1995 des programmes de terminale littéraire par l'ancien ministre de l'éducation François Bayrou.

    Autre annonce du chef de l'Etat : le 23 mai deviendra "une journée commémorative pour les associations qui regroupent les Français d'Outre-Mer de l'Hexagone et qui souhaitent célébrer le passé douloureux de leurs aïeux". Nicolas Sarközy était accompagné dans les jardins du Luxembourg par les ministres de la culture, Christine Albanel,  et de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, et par la secrétaire d'Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, musulmane.

    Le Monde 10 mai 2008

  • La traite des Noirs par les Arabes

    Quelques définitions :

    Traite : Commerce et transport d'esclaves
    Négrier : Personne qui se livre à la traite des noirs
    Esclave : Personne privé de liberté avec soumission absolue à un maître (à ne pas confondre avec les serfs qui avaient des droits car considérés comme chrétiens et propriétaires de leur terre!)  
    1300616241.jpg
    Mansa Moussa, empereur du Mali, tient une pépite d'or (carte de 1375)


    La traite faite par les musulmans :

    Cette traite est aujourd'hui encore tabou alors que celle faite par les Européens ne l'est plus ! Pourtant, les négriers musulmans ont déporté 17 millions d'Africains contre 11 millions pour les Européens (mais quelque soit le chiffre, elle est totalement condamnable).
    Les noirs servaient de main d'œuvre, de guerriers, d'épouses... Pour justifier la traite, des musulmans créèrent des proverbes comme "les Africains volent quand ils ont faim et forniquent lorsqu'ils sont rassasiés" mais de nombreux noirs étaient musulmans et la loi musulmane interdit de rendre esclave d'autres musulmans (les chrétiens, païens et autres oui !). Alors, on a dit qu'on pouvait les rendre esclave dû à leur "incroyance passée" ! (Nous sommes là au sommet de l'hypocrisie.)

    Commencé au VIIième siècle, la traite du monde arabe s'arrêta pratiquement au XXième sous la pression des occidentaux.
    Le monde musulman a donc pratiqué la traite des noirs durant 13 siècles sans interruption et déportés 17 millions d'Africains !



    Le premier pays à abolir l'esclavage sera la France en 1794 mais il sera remis en 1802 par Napoléon Bonaparte.
    En 1807, l'Angleterre interdit la traite et ce n'est seulement que 26 ans après qu'elle abolit l'esclavage suivit en 1848 de la France ! S'ensuivent les Etats-Unis, les pays européens et d'Amérique latine (le dernier pays d'Amérique à l'avoir aboli est le Brésil en 1888) !
    Ce n'est seulement qu'en 1948 que l''ONU interdit l'esclavage et la traite... Un peu contraint et forcé (pas tous quand même) les pays musulmans suivent !
    Mais dans certains pays comme la Mauritanie et surtout le Soudan, des milices musulmanes asservissent encore des chrétiens et des animistes !

    Mais n'oubliez pas non plus l'esclavage moderne : 20 millions d'adultes et 250 à 300 millions d'enfants de 5 à 14 ans seraient exploités (principalement en Asie, Afrique et Amérique latine) !
    .............................
    Après la mort de Mahomet et la soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l’Afrique noire jusqu’à la fin du XIXe siècle.

    Le Coran entérine l’existence de l’esclavage : la loi islamique ou charia autorise la réduction en esclavage de quiconque provient d’un pays non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n’est pas affranchi pour autant).

    L’esclavage devient rapidement l’un des piliers de l’islam. Pour s’en convaincre, il n’est que de lire Les Mille et Une Nuits, un recueil de contes arabes qui se déroulent sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de Charlemagne. Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de Circassiennes : il s’agit de femmes originaires du Caucase et réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’Éthiopie.

    Pour les tâches domestiques et les travaux des ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d’innombrables esclaves en provenance des pays slaves, de l’Europe méditerranéenne et surtout d’Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.

    Dans les premiers temps de l’islam, les notables de Bagdad s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.

    À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s’épuise du fait de la christianisation de l’Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias (*) sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans… la tête de prisonnier maure qui sert d’emblème à la Corse.

    On évalue à plus d’un million le nombre d’habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères, les chantiers,… d’Afrique du nord . Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d’énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.

    En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d’esclaves. Mais l’expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.

    Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n’en a pas été de même du trafic d’esclaves noirs en provenance du continent africain.

    La traite arabe commence en 652, vingt ans après la mort de Mahomet, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. Elle ne va cesser dès lors de s’amplifier. Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d’individus le nombre d’Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l’océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.

    Le trafic suit d’abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l’année suivante avec de l’or, de l’ivoire, de l’ébène et… des esclaves pour gagner le Maroc, l’Algérie, l’Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient. Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.

    Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique. Après l’éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d’une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l’anthropologue et économiste Tidiane N’Diyae : «Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d’Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s’est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l’on pourrait qualifier d’ “extinction ethnique par castration”».

    Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au temps du calife Haroun al-Rachid (et de Charlemagne), témoignent des mauvais traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard (bien qu’ils fussent musulmans comme leurs maîtres). Ce mépris a perduré au fil des siècles. Ainsi peut-on lire sous la plume de l’historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406): «Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, en raison d’un degré inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade animal». Ces propos, notons-le, précèdent de deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.

    Les contingents très importants de main-d’oeuvre servile ont contribué à la stagnation économique et sociale du monde musulman. Ils ont causé aussi de nombreux troubles. C’est ainsi qu’à la fin du IXe siècle, la terrible révolte des Zendj (ou Zenj, d’un mot arabe qui désigne les esclaves noirs), dans les marais du sud de l’Irak, a entraîné l’empire de Bagdad sur la voie de la ruine et de la décadence.

    «Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d’esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d’esclaves», écrit en résumé l’économiste Paul Bairoch. Cet auteur, ainsi que Tidiane N’Diaye, rappelle qu’il ne reste pratiquement plus trace des esclaves noirs en terre d’islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d’une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d’environ 70 millions sur le continent américain.

    Notons le parallèle avec les États arabes du Golfe Persique qui recourent massivement à des travailleurs étrangers tout en empêchant ceux-ci de faire souche sur place… à la différence des pays occidentaux.

    (Source: fde souche)

    Consulter également sur le même sujet le blog d'HOPLITE : http://hoplite.hautetfort.com

  • La Birmanie a voté malgré le cyclone

    84715799.jpg1738075770.jpg

    Malgré les appels à reporter le scrutin, la junte militaire birmane a organisé samedi un référendum sur une nouvelle Constitution une semaine après un cyclone qui a ravagé le sud du pays faisant 60.000 morts ou disparus et plus d'un million de sinistrés sans aide.

    Pour autant, le référendum -premier scrutin en Birmanie depuis 18 ans- s'est déroulé dans tout le pays, sauf dans les zones les plus dévastées du delta de l'Irrawaddy (sud-ouest) et à Rangoun où il a été repoussé au 24 mai.

    A l'instar des Nations unies, le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi avait pressé la junte de repousser le référendum et de donner la priorité aux secours des survivants désespérés.

    La Maison Blanche s'est quant à elle abstenue de critiquer directement la décision des autorités birmanes d'organiser le référendum, en soulignant seulement que le régime devrait se concentrer sur les opérations de secours.

    Le cyclone, l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire récente, a fait quelque 23.000 morts et 37.000 disparus, selon un bilan officiel. Mais des diplomates occidentaux à Rangoun évoquent plus de 100.000 morts, et les organisations humanitaires redoutent un bilan encore plus lourd si les rescapés, qui n'ont ni à boire ni à manger, ne sont pas sauvés.

    Réagissant à ce bilan effrayant, le président français Nicolas Sarközy a dénoncé samedi un régime "éminemment condamnable qui (...) refuse l'aide internationale".

    La chancelière allemande Angela Merkel a jugé "inacceptable" le refus de Rangoun de collaborer avec les organisations humanitaires, au cours d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.

    La Ligue nationale pour la démocratie de Mme Suu Kyi a aussi estimé que le bilan s'aggravait "de jour en jour" à cause des restrictions imposées par la junte à l'aide et a appelé l'ONU à envoyer une assistance "par tous les moyens".

    Cette aide arrive au compte-gouttes, notamment parce que le régime birman, obsédé par la défense de sa souveraineté, refuse que les opérations de secours soient conduites par des étrangers.

    Le cyclone Nargis a fait entre un million et demi et deux millions de sinistrés, mais 500.000 seulement ont reçu une assistance, ont estimé les Nations unies.

    Un premier convoi de 20 tonnes d'aide est arrivé en Birmanie, par la route, en provenance de Thaïlande, a annoncé le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé la reprise de ses vols humanitaires. Le PAM a également affirmé avoir récupéré une cargaison d'aide arrivée à bord d'un de ses avions en Birmanie. Mais la cargaison des deux autres avions du PAM arrivés vendredi était en revanche toujours entre les mains des autorités birmanes.

    La Maison Blanche a confirmé que les généraux birmans avaient accepté une première aide américaine, et un avion militaire devrait se poser lundi en Birmanie.

    La France a annoncé l'envoi d'un bateau chargé de 1.500 tonnes de produits et de matériels, qui pourrait arriver en Birmanie
    1959279635.jpg

    mercredi ou jeudi.

    Un Illiouchine-76 affrété par Médecins sans frontières (MSF), avec 35 tonnes de matériel à bord, a quitté samedi la France à destination de la Birmanie. Un avion de Médecins du monde et de la Croix-Rouge, transportant 36 tonnes de matériel, qui devait partir samedi, a été retardé.

    L'ONU a lancé un appel de fonds de 187 millions de dollars pour aider pendant six mois la Birmanie, mais M. Ban Ki-moon n'a toujours pas réussi à entrer en contact avec le numéro un birman, le généralissime Than Shwe.

    C'était la première fois que les Birmans étaient appelés à voter depuis des élections législatives en mai 1990 très largement remportées par le parti de Mme Suu Kyi.

    A l'époque, les militaires avaient refusé d'honorer les résultats, et l'opposante, prix Nobel de la paix, a été privée de liberté pendant la majeure partie des 18 dernières années.

    Selon la junte, l'approbation de la Constitution ouvrira la voie à des "élections multipartites" en 2010 et à un "transfert de pouvoir" progressif aux civils, mais des dissidents estiment que le texte enracine au contraire la suprématie de l'armée, au pouvoir depuis 1962.

    L'opposition n'a pas été associée au processus d'élaboration de la Constitution qui rendrait inéligible Mme Suu Kyi, au motif controversé qu'elle a été mariée à un étranger, le Britannique Michael Aris, décédé en 1999.