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  • Johannesburg: 22 morts, atrocités

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    Des policiers accourent vers un homme immolé par le feu

    AFP 19.05.08. Armés de machettes et d'armes à feu, des foules s'en sont pris aux étrangers des pays voisins comme le Zimbabwe et le Mozambique. Bilan: 22 morts. Dimanche, un immigrant est mort brûlé: ses assaillants l'ont ficelé dans sa propre couverture à laquelle ils ont mis le feu. L'image de cette torche humaine fait la "une" de plusieurs journaux sud-africains lundi.

    Le président sud-africain Thabo Mbeki et Jacob Zuma, chef du parti au pouvoir (Congrès national africain - ANC), ont vivement condamné ces attaques.

     

  • Art préhistorique

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    Lascaux. Les cornes de ce taureau noir au mufle frémissant de vie sont vues de face selon la loi de la « perspective tordue », alors que la tête de l'animal est figurée de profil.
    Les grottes de Lascaux en Dordogne ont été découvertes en 1940. Grâce à la datation au carbone 14, on sait que ces peintures ont entre 14.000 et 11.000 ans d'âge (ère paléolithique).
    (Merci au Blog minotaure)

  • Afrique du Sud: attaques racistes, 12 morts

    Dans l'ex-pays de l'Apartheid, ce drame pèse encore plus lourd par ses relents de barbarie. Au moins douze personnes ont été tuées depuis trois jours dans une vague de violences racistes contre des étrangers à Johannesburg.

    Des troubles ont éclaté dimanche dernier et se sont intensifiés depuis hier. Depuis le 11 mai, des étrangers, en majorité des Zimbabwéens, ont été pris pour cibles par des foules armées de machettes et d'armes à feu dans certains des quartiers les plus pauvres de Johannesburg, malgré les appels au calme et une condamnation générale des attaques par les politiques.



    «Il y a eu des centaines d'arrestations», a tenté de rassurer un responsable régional de la police, en ajoutant que les troubles de dimanche s'étaient concentrés dans le centre-ville et dans ses quartiers est.

    La police a «fait usage de balles en caoutchouc» pour disperser des groupes qui voulaient s'en prendre aux étrangers, mais «pour le moment, le calme est revenu», a-t-il précisé.

    (Le Parisien 18 mai 2008)

  • En quelle langue est cette phrase?

    Tout péyi Lagol anbajouk sé Romen-an

    Et que signifie-t-elle?

     

     

  • L'archéologie censurée

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    Nexus N° 21 de Juillet/Août 2002

    par Will Hart © 2002

    L 'establishment scientifique tend à rejeter, à supprimer ou à ignorer les informations qui remettent en question les théories reçues, tout en discréditant ou en persécutant le messager.

    "La Police des idées" et le "Grand Mensonge"


       Chaque fois que vous criez à la conspiration, particulièrement dans le domaine de la science, vous vous aventurez en terrain glissant. Hormis si l'on soupçonne la Mafia ou des intégristes musulmans, nous avons tendance à nous montrer sceptiques lorsqu'on parle de conspirations... Mais ici les preuves abondent et la sinistre ironie, c'est qu'elles sont, pour la plupart, apparentes pour tout le monde.
       Le côté favorable, c'est que les acteurs sont bien identifiables. Dés que vous avez appris à les repérer, leur plan de jeu, et même leurs tactiques au coup par coup, deviennent transparents.
       Cependant il n'est pas si facile de traverser le rideau de fumée de la propagande et de la désinformation pour comprendre leurs motivations sous-jacentes et leur but. 
       Le côté défavorable, c'est que la conspiration est globale et qu'elle implique de nombreux groupes ayant de gros intérêts et des droits acquis. Un examen superficiel révèle les suspects habituels : des scientifiques ayant une théorie à exploiter, une carrière à promouvoir et un statu quo à maintenir. Leur modus operandi est "le Grand Mensonge" et, plus il est grand et largement publié, au mieux cela vaut. Ils s'appuient sur leurs références académiques pour soutenir leurs démonstrations et la notion prévaut que nul n'a le droit de mettre en question leurs arguments d'autorité selon lesquels:
    l°) Il n'y a aucun doute quant à l'identité des constructeurs de la Grande Pyramide et le Sphinx ne montre pas la moindre trace d'érosion par l'eau.
    2°) Il n'y avait pas d'être humains sur les continents américains antérieurement à 20 000 ans av. J.C.
    3°) La première civilisation ne remonte pas plus loin que 6.000 ans av. J.C.
    4°) Il n'existe aucune donnée anormale, inexpliquée ou énigmatique dont il faille tenir compte.
    5°) I1 n'y a pas de civilisations disparues ou non répertoriées.
       Et que ceux qui prétendent prouver le contraire aillent au diable.

    Tactique des attaques personnelles :Controverse sur l'âge du Sphinx et de la Grande Pyramide.

       Aux Etats-Unis en 1993, la chaîne NBC diffusa un reportage sur Les Mystères du Sphinx, où furent montrées des preuves géologiques indiquant que le Sphinx avait au moins deux fois l'âge (9.000 ans) que lui donne les égyptologues . L'affaire est devenue la célèbre "controverse de l'érosion par l'eau" . Un examen des manœuvres politiciennes que déployèrent les égyptologues pour combattre ce qui sape leurs remparts est instructif. L'égyptologue autodidacte John Anthony West attira l'attention du géologue le Dr. Robert Schoch sur la question de l'érosion par l'eau. Ils allèrent en Egypte et lancèrent une investigation intensive sur place. Après avoir lui-même soigneusement examiné le Sphinx, le géologue se rallia à la conclusion initiale de West et ils annoncèrent leur découverte.
       Le Dr. Zahi Hawass, directeur des monuments de Gizeh, ouvrit sans tarder contre les deux chercheurs un tir de barrage de critique publique. Il fut rejoint par l'égyptologue le Dr. Mark Lehner, considéré comme le premier expert mondial sur le Sphinx. Il qualifia West et Schoch " d'ignorants et sans discernement" . Curieuse accusation qui fit passer toute l'affaire du terrain professionnel au plan personnel. Les faits et conclusions étaient passés sous silence et le débat devint "non scientifique".
     

       Il faut observer la tactique classique qui consiste à discréditer quiconque ose mettre en question les théories acquises. Distraire l'attention du problème de fond en "personnalisant" le débat est une stratégie efficace, fréquemment utilisée par des politiciens qui ne se sentent pas sûrs de leurs arguments. Hawass et Lehner invoquèrent leur statut intouchable et leur autorité présumée. (On aurait pu penser que les assertions d'un géologue auraient eu plus de poids dans le cas présent).
       Peu de temps plus tard, Schoch, Hawass et Lehner furent invités à un débat à l'American Association for the Advancement of Science. West ne put y assister, faute de bénéficier des références nécessaires.
       Ceci illustre la présomption douteuse qui fait partie de l'arsenal de l'establishment : la pratique de la science n'est valablement accessible qu'aux scientifiques diplômés. Les chercheurs indépendants, sans références, sont maintenus à l'écart par deux filtres :
    1°) l'accréditation et
    2°)
    l'évaluation collégiale.
       Vous n'accédez pas au deuxième point, si vous n'avez pas le premier.
          Quoi qu'il en soit, West fut exclu. Depuis lors, les éléments du débat ont connu des fluctuations sans issue. Même controverse sur la question de savoir qui a construit les pyramides de Giseh et comment.
       Ceci soulève le cas du Grand Mensonge et de sa promotion à travers les générations, devant Dieu et devant tout le monde: la controverse sur la construction de la grande pyramide est un exemple. Elle pourrait être facilement résolue si seulement les égyptologues en avaient la volonté. La vieille théorie tant discutée, selon laquelle la construction fut réalisée avec les moyens primitifs de l'époque - environ 2.500 ans av. J.C. -, pourrait être démontrée vraie ou fausse moyennant une expérience assez simple conçue et organisée par des ingénieurs impartiaux.
       Pourquoi ne l'a-t-on pas fait ? La réponse est tellement évidente qu'elle semble impossible : ils savent que la théorie est fausse.
       Est-il vraisemblable qu'un scientifique hautement qualifié puisse croire que 2 300 000 tonnes de pierres, dont certaines pèsent 70 tonnes pièce, puissent avoir été déplacées et élevées par des méthodes primitives ? Cela paraît improbable et pourtant ils mentent sans vergogne publiquement, ils écrivent des manuels scolaires et défendent cette théorie, excluant toute alternative. Et en même temps, nous constatons qu'ils refusent de la soumettre à une épreuve fondamentale.
       Nous pensons qu'il incombe à n'importe quel scientifique d'affronter la mise à l'épreuve de sa thèse; cependant les titulaires de sciences sociales qui défendent ce point de vue ne s'y soumettent pas eux-mêmes. C'est pourquoi nous soupçonnons une conspiration. Aucune autre discipline scientifique ne contournerait les règles de la science avec cette impunité. Les égyptologues n'ont rien fait d'autre que de réfuter, par des méthodes sournoises, les théories alternatives. Il est temps de les contraindre à se justifier.
       Pourquoi les scientifiques cachent-ils la vérité et éludent-ils la vérification de leur hypothèse ? Leurs motivations sont transparentes.
    Si l'on peut prouver que ce ne sont pas les Egyptiens qui ont construit la grande pyramide 2.500 ans av. J.C. avec des méthodes primitives, ou que la date du Sphinx peut être reculée à 9.000 ans av. J.C., alors tout un château de cartes s'écroule.
    La thèse officielle de l'évolution culturelle est fondée sur une chronologie de civilisation dont l'origine ne remonte pas au-delà de Sumer, 4.000 ans av. J.C. La théorie ne permet pas d'envisager qu'une civilisation avancée ait pu exister avant cette époque. Fin de la discussion. Faute d'une date fixe comme point de référence, l'archéologie et l'histoire perdent leur sens.
       L'enjeu s'aggrave encore du fait que l'évolution culturelle a été liée à la théorie générale darwinienne de l'évolution. Cela explique-t-il que des faits, des anomalies et des énigmes soient déniés, cachés et/ou ignorés ? Certainement. Les sciences biologiques aujourd'hui sont fondées sur le darwinisme.

  • Lucy, australopithecus afarensis

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    Image de synthèse de Lucy
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    Lieu de la découverte de Lucie
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    Lucy est le surnom du fossile complet à 40 % de l'espèce Australopithecus afarensis découvert en Éthiopie en 1974 par une équipe de recherche internationale. Datant d'environ 3,2 millions d'années et dotée d'une locomotion en partie bipède, Lucy a longtemps été considérée comme la représentante d’une espèce à l’origine de la lignée humaine avant d'être écartée des ancêtres directs du genre Homo.

     

      Lucy, une femelle de vingt ans environ, mesurant à peine à plus d’un mètre, appartenait à une espèce qui a évolué pendant plusieurs centaines de milliers d’années en Afrique de l’est, de l’actuelle Ethiopie à la Tanzanie, en passant par le Kenya. Les afarensis avaient une capacité crânienne moyenne d’environ 400 centimètres cubes, c’est-à-dire la plus faible de tous les hominidés connus. Ils présentent de nombreux caractères proches des nôtres, leurs mains par exemple étant certainement capables d’une préhension très précise.

    Ils possédaient une forme de bipédie, mais qui a du être utilisée par les afarensis en alternance avec le grimper aux arbres. Cette bipédie devait certainement être d’un type éloigné de la nôtre, beaucoup plus chaloupée, avec des balancements latéraux importants. Une démarche qui devait poser certains problèmes à ces hominidés, car elle représentait une dépense énergétique importante, argument plaidant pour la persistance du grimper aux arbres.

  • Dominique Strauss-Kahn, le parfait mondialiste

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    Dans un cortège socialiste
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    DSK est né le 26 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine

    Issu d'une famille juive ashkénaze, il passe son enfance au Maroc mais doit quitter le pays à la suite du tremblement de terre d'Agadir.

     Il étudie alors à HEC et à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est licencié en droit public, docteur en sciences économiques et professeur agrégé de sciences économiques. Il devient professeur d'économie à l'Université de Nancy 2 (1977-1980) puis à l'université de Nanterre (à partir de 1981) et à l'École nationale d'administration. Après un passage comme professeur à HEC, il a aussi enseigné la microéconomie et la macroéconomie à Institut d'études politiques de Paris.

    En 1971, il travaille au Centre de recherche sur l’épargne, où il se lie d’amitié avec Denis Kessler (futur vice-président du MEDEF et à l'époque membre de l'extrême gauche). Ce dernier devient son assistant à Nanterre et ils écrivent ensemble, en 1982, L’épargne et la retraite.

     

    A l'image de sa pensée très favorable à la mondialisation, Dominique Strauss-Kahn voit en l'Europe une chance, et non un handicap. Elle doit permettre de défendre les Européens et donc les Français. Il s'est prononcé en faveur du « oui » au traité établissant une constitution pour l'UE. Toutefois, il a tenu compte du choix des Français et entend leur proposer de nouvelles solutions.

    Dominique Strauss-Kahn estime que le pacte de stabilité doit être réformé afin de limiter les politiques budgétaires contracycliques. Le mandat de la Banque centrale européenne doit être élargi pour mieux prendre en compte les objectifs de croissance et d'emploi. Il s'agit de mettre en place un mélange de politiques (policy mix) budgétaire et monétaire plus efficace. Il souhaite l'augmentation du budget européen, pour conduire une véritable politique industrielle européenne et financer l'innovation. les règles communautaires en matière de concurrence devraient être repensées.

    Il pense par ailleurs que l’Europe doit aller jusqu’à inclure l’ensemble du bassin méditerranéen, notamment la Turquie, le Maghreb et Israël. C'est en facilitant le développement du bassin méditerranéen qu'il sera notamment possible d'apporter des solutions aux problèmes liés à l'immigration...

  • Aristote au Mont Saint-Michel

    Un simple scandale universitaire ?

    La récente publication du livre de Sylvain Gouguenheim, Aristote au Mont Saint-Michel, Les racines grecques de l'Europe chrétienne au Seuil (Paris, 2008), créé une vive polémique au sein de la communauté intellectuelle et universitaire française. Le livre, paru il y a un mois et tiré à 4000 exemplaires est déjà épuisé et en réimpression. Plusieurs articles, pétitions et compte-rendus ont porté ce débat dans la sphère publique et médiatique au delà du microcosme des études médiévales, agitant même certains obscurs endroits de la blogosphère.

    Mais pourquoi cette affaire ? Pierre Assouline commente avec ironie ce petit scandale du monde universitaire alors qu'un des historiens officiels du gouvernement, Max Gallo s'indigne sur France Culture de l'accueil fait au livre, dénonçant l'absence de véritable débat intellectuel. L'éditrice du livre, Laurence Devillairs parle d'une « Inquisition » contre ce livre et d'« anathème » lancé par les universitaires contre l'un des leurs...

    Sylvain Gouguenheim est enseignant à l'École Normale Supérieure de Lyon et professeur des universités, habilité à diriger des recherches. Il est notamment connu dans le monde scientifique pour ses travaux sur les mystiques rhénans (La sybille du Rhin. Hildegarde de Bingen, abbesse et prophétesse rhénane, Paris, 1996). Après s'être intéressé aux Fausses terreurs de l'an mil (Paris, 1999), l'auteur s'attaque ici à ce qu'il considère comme autre mythe de l'histoire médiévale : la transmission d'une partie de la science antique et des savoirs aristotéliciens par les Arabes au Moyen Age. Abordant un des sujets les plus travaillés et les plus complexes de l'histoire culturelle et intellectuelle de l'Occident, l'auteur s'éloigne clairement de ses spécialisations académiques pour jeter un pavé dans la mare.

     Les Arabes n'auraient pas pu transmettre la pensée et la culture grecque !

    L'auteur cherche à démontrer que la civilisation musulmane n'a connu qu'une « hellénisation superficielle » : « Jamais les Arabes musulmans n'apprirent le grec, même al-Farabi, Avicenne ou Averroès l'ignoraient ». Ainsi la majeure partie de cet héritage antique aurait été préservée par les chrétiens orientaux, les Syriaques, entre le IVe et le VIIe siècles. Du fait d'une incompatibilité linguistique entre l'arabe et le grec, les Arabes n'auraient qu'une part infime dans la transmission de la culture antique vers l'Occident chrétien.

    Pour étayer sa thèse et abattre ce qu'il considère comme un lieu commun historiographique, Sylvain Gouguenheim place au centre de son argumentation l'oeuvre de Jacques de Venise, clerc italien ayant vécu à Constantinople, le premier traducteur européen d'Aristote au XIIe siècle. Cette insistance sur le rôle de ce clerc vient de la découverte récente d'un manuscrit de l'abbaye du Mont saint Michel. Ce manuscrit devient alors la preuve suprême que la philosophie aristotélicienne a été transmise directement de la Grèce antique à l'Occident latin.

    Ainsi d'une analyse précise d'un point d'érudition, l'auteur élargit la portée de son propos, le plaçant son l'angle d'une problématique inspirée par le comparatisme entre des civilisations. L'Islam et la Grèce antique seraient des civilisations profondément étrangères l'une à l'autre pour des raisons d'ordre culturelles : les impératifs religieux musulmans auraient empêchés la pénétration réelle de la culture antique. Ce processus d'opposition structurant l'histoire aboutirait à des identités fondées sur « l'altérité conflictuelle entre chrétiens et musulmans ».

    Ce comparatisme est appuyé sur une argumentation ethno-linguistique qui débouche sur un "racisme culturel" : « dans une langue sémitique, le sens jaillit de l'intérieur des mots, de leurs assonances et de leurs résonances, alors que dans une langue indo-européenne, il viendra d'abord de l'agencement de la phrase, de sa structure grammaticale. Par sa structure, la langue arabe se prête en effet magnifiquement à la poésie. Les différences entre les deux systèmes linguistiques sont telles qu'elles défient presque toute traduction ». Ainsi les caractéristiques linguistiques de l'arabe rendraient la civilisation musulmane inapte à recevoir la culture antique.

    (Source: LePost)

  • VIDEOS Le disque de Nebra - 3 parties

    1) http://www.dailymotion.com/video/x3covr_le-disque-de-nebra-1-sur-3

     

    2) http://www.dailymotion.com/video/x3cpun_le-disque-de-nebra-2-sur-3

     

    3) http://www.dailymotion.com/video/x3cq6c_le-disque-de-nebra-3-sur-3

     

     

     

  • Rama Yade et le lobby rose

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    Amar Eday 
     La France compte demander aux Nations unies d'agir pour une "dépénalisation universelle de l'homosexualité", a déclaré samedi la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie.

    Mme Yade, qui recevait des associations luttant contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle, a déclaré qu'elle avait présenté "le principe d'une initiative européenne appelant à la dépénalisation universelle de l'homosexualité, qui serait portée devant l'Assemblée Générale des Nations unies" durant la présidence française de l'UE, au second semestre 2008.

    La secrétaire d'Etat "a annoncé aux associations que le gouvernement français reconnaissait désormais officiellement cette Journée internationale contre l'homophobie".

    Elle s'est également "engagée à évoquer les cas d'homophobie constatés lors de ses déplacements à l'étranger", selon un communiqué de ses services.

    Les organisations homosexuelles et de défense des droits de l'Homme se sont mobilisées à de nombreuses reprises pour que les demandeurs d'asile homosexuels iraniens ne soient pas renvoyés dans leur pays, en faisant valoir qu'ils risquaient d'y être persécutés, voire exécutés.

    L'organisation Human Rights Watch (HRW) a par ailleurs placés vendredi les présidents polonais et ougandais en tête de son palmarès des responsables mondiaux coupables de discrimination envers les homosexuels.

    Le président polonais Lech Kaczynski s'est prononcé publiquement contre la reconnaissance des unions homosexuelles et son homologue ougandais Yoweri Museveni incite ouvertement à la discrimination envers les homosexuels, a souligné l'organisation basée à New York.

    Le Point 17 mai 2008

  • Curé pédophile dans le Nord

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    Depuis trois semaines, la paroisse Sainte-Marie-en-Pévèle dans le Nord, n'a plus de curé. Et ça tombe mal. En pleine professions de foi...

    Mais la paroisse se serait bien passée de cette absence "judiciaire" de son curé. Un prêtre a été placé sous contrôle judiciaire.

    Car les enquêteurs ont découvert dans son ordinateur des images pédophiles. Certaines avaient été chargées par lui, sur Internet.

    Les faits remontent au 22 avril dernier, quand le prêtre a été interpellé à son domicile de Pont-à-Marcq, au sud de Lille, par la police judiciaire.

    Le prêtre a été immédiatement placé en garde à vue.
    Ce sont les policiers canadiens qui avaient averti leurs homologues français que le prêtre se connectait à des sites pédophiles...

    Il sera jugé le mois prochain par le tribunal correctionnel de Lille.

    Il est poursuivi pour "infraction à la législation sur la communication audiovisuelle et pour corruption de mineurs."

    (source: La Voix du Nord)



  • Ecolier FDS

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    (Source: JI Paris)

  • Le futur rival de Sarközy en 2012?

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    Jean-François Copé

    On parle si peu de Nicolas Sarközy que certains lui ont trouvé un double : Jean-François Copé. Il est régulièrement suggéré que c’est l’autre, avec dix ans de moins : maniaque, petit aboyeur, libéral, embusqué, tout tapissé de parler-vrai. En réalité, avec quinze centimètres de plus, ce n’est pas du tout Sarközy. Elevé dans les beaux quartiers, animé par une convivialité froide et concentrée, l’ancien «bébé-Chirac» semble, à 44 ans, avoir trempé son personnage dans une jovialité tenue. Aimable, droit dans la silhouette, inégalement dégarni, jamais il ne déborde : ni plainte, ni familiarité. Son naturel sensible et crispé alimente ses calculs, qui s’unissent à une mémoire instantanée. Copé est un professionnel de la réaction, doué d’un sens gourmand du combat.

    Evacuons d’emblée les vérités ordinaires : le député-maire de Meaux est de "droite", ambitieux, et vient d’être réélu dans sa ville par 67 % des habitants. Président du groupe UMP, il apprend, ces temps-ci, à «chauffer à mort» ou à canaliser comme il peut ses troupes : «Un député, dans ses deux premières années, c’est l’épisode autobiographique majeur, l’émerveillement. Ensuite…» La vanité qui s’ennuie est toujours de mauvaise humeur.

    Ses relations avec le Président sont depuis longtemps armées, ambiguës, intimes : brouille, vacances à la Baule, nouvelle brouille, dîners à quatre, engueulades à deux. Elles ne se résument pas, ou pas encore, à deux coqs en piste. Il est aussi avocat-médiateur chez Gide, l’un des gros cabinets d’affaires. Il a prêté serment huit jours après la formation du gouvernement Fillon, auquel, ancien ministre du Budget, il n’appartenait pas. Des amis lui conseillèrent une fois de plus d’être patient. Copé doit habiter le temps perdu pour bâtir mieux qu’une image, plus que des convictions : une identité.

    Au milieu des années 80, ce jeune t

    ype hâbleur appartient, «pour se marrer», au Caca’s club de Frédéric Beigbeder, qui se souvient de lui «en tenue radioactive dans une soirée Tchernobyl. Il n’était déjà pas drôle et venait sans doute pour se détendre». A Sciences-Po, il suit le cours d’anglais pour les nuls. Un condisciple se souvient : «Il avait déjà les codes, le costume, la cravate, les lunettes d’écaille. Un jour, il a dit : "I want to be président de la République." Il le disait en riant, parce qu’il est joyeux, mais on savait que c’était vrai, parce qu’il ne cache pas son jeu.»Jeune, il a voyagé aux Etats-Unis avec parents, sœur et frère. Isabelle est désormais avocate ; Jean-Fabrice, de seize ans plus jeune, a fait HEC et étudie à Singapour. Le dernier voyage familial en commun a eu lieu en 1989 en Argentine. Leur père, le proctologue Roland Copé, pionnier de la chirurgie de l’anus, aime ce pays. Il est ami avec le metteur en scène Jorge Lavelli comme il le fut avec l’acteur Jean Poiret. Roger Carel est parrain de sa fille. A Meaux, son fils a inauguré un square Daniel-Ceccaldi. On sait se divertir chez les Copé.

    Dans l’après-guerre, dit le père, «on m’appelait le toubib du théâtre». Il rêvait d’être acteur et, après les représentations, traînait en coulisses. Jean-François, enfant, a joué l’Avare. Depuis qu’il est en retraite, Roland Copé fait du théâtre. Il a joué Poincaré dans un épisode des Brigades du Tigre. A 78 ans, il en paraît quinze de moins et aime toujours danser le tango. Son énergie paraît sanglée ; ses passions, séchées en discipline. Si la fantaisie rôde, elle ne domine rien - comme chez le fils.

    Enfance de Copé, racontée par sa sœur Isabelle : «Nous rentrions de l’école, l’infirmière nous ouvrait. La porte du salon était fermée car il servait de salle d’attente. Nous rejoignions nos chambres en silence. Notre père, élégant, tout en blanc, venait nous voir entre les patients.» Jean-François précise en souriant : «Il ne me serait pas venu à l’idée de rentrer avec de mauvaises notes. Un regard de mon père suffisait.» Il vénère alors le tennisman roumain Ilie Nastase, joue du piano électrique, travaille sans cesse, fait des maquettes Heller, ne danse pas. Son père lui parle tant de la Seconde Guerre mondiale qu’à 8 ans il la choisit comme sujet de rédaction. La maîtresse, surprise, convoque les parents.

    En 1926, un jeune médecin roumain nommé Copelovici arrive en France. Sa famille, juive d’origine russe, s’est installée à Iasi (Roumanie) au XIXe siècle. L’antisémitisme provoque le départ. Le grand-père paternel de Jean-François Copé reprend ses études en France, devient médecin généraliste à Paris. La grand-mère, française, est également d’une famille juive d’origine roumaine. L’humour yiddish et la peinture les environnent. Un ami (?) a organisé en France la première vente publique des impressionnistes. Le parrain de Jean-François Copé est un galeriste célèbre. A 99 ans, la grand-mère Copé aime encore chanter.

    Lorsque vient la guerre, le grand-père, naturalisé français, envoie la famille sur la Loire, à Beaugency. Roland Copé vit à 10 ans l’exode à pied : «Les gens fuyaient comme des fous. Les soldats pleuraient. Je vois encore les cadavres, comme collés aux arbres.» La famille arrive à Toulouse, où vit un oncle. Le grand-père reprend son activité de médecin. Plus tard, la famille se réfugie à Aubusson, dans la Creuse. Père et fils aident la Résistance. Le père soigne la fille épileptique des fermiers qui les hébergent. «Nous avons trouvé là-bas des gens formidables», conclut Roland. En 1976, il refait le voyage de la Creuse avec Jean-François et Isabelle. Il retrouve les lieux, les gens ou leurs enfants. «Il pleurait», se souvient son fils. Quand Jean-François Copé évoque une histoire intime, son sourire finit par ressembler à une grimace. Il ne sait sur quel ton parler de lui.

    Sa mère, Monique Ghanassia, affiche une bonté inquiétante et organisée. Elle a voué sa vie à la famille et au travail de son mari, dont elle était assistante et montait les films d’opération destinés aux étudiants et collègues : «C’est une spécialiste des films de cul !» s’amuse-t-on dans la famille. Née en Algérie d’un père avocat, elle part un jour faire des courses avec sa meilleure amie. Elle a 10 ans. Un oubli, elle remonte chez elle. Son amie l’attend dans la rue, près d’un réverbère. Il saute : c’est l’un des premiers attentats du FLN à Alger. Plus tard, la famille rejoint la France. Du côté maternel, on n’apprécie guère De Gaulle ; du côté paternel, on l’admire. «Il y avait parfois de l’ambiance, se souvient Jean-François, et c’est un miracle qu’il n’y ait eu personne dans l’OAS La légende familiale dit qu’à 9 ans l’enfant admirait Pompidou. C’est si bizarre que ce doit être vrai. Si l’énergie de Copé est la sienne, son histoire est encore celle des autres.

    A l’ENA, il fut un honnête bûcheur. Il en sort 35e sur 140. Il a appartenu au Banquet républicain, un club fondé par des anciens de son lycée parisien, Victor-Duruy. Ses amis sont banquiers, haut fonctionnaires, directeurs de grandes entreprises. Il connaît de près certains journalistes de compagnie : Anne Fulda, Christophe Barbier. Sa femme Valérie, conseillère en communication, est la fille d’un ancien directeur du CNRS. Il l’a rencontrée dans une soirée au Palace, à la fin des années 80. Ils ont eu trois enfants.

    (Source: Libération 16 mai 2008)

    Tous médecins, avocats, banquiers, et même président...

  • Les deux petits cochons

    La Queue-lez-Yvelines (Yvelines)

    Moins d'une semaine après la diffusion des images d'un viol sur les téléphones portables de collégiens de Maurice-Ravel, à Monfort-l'Amaury (Yvelines), l'inspection d'académie va distribuer aujourd'hui un communiqué aux parents d'élèves. Ce texte a pour objectif de prévenir les dangers que représentent Internet, les vidéos et les téléphones portables, pour l'intégrité des enfants. « Ça ne sert à rien de cacher les choses.

    Il est important de communiquer et de rassurer, plutôt que laisser le champ libre à de fausses rumeurs, souligne l'inspecteur d'académie Joël-René Dupont. Nous sommes en train de mettre en place un travail pédagogique d'instruction civique et de morale, lié à l'utilisation des images. »


    Cette affaire commence la semaine dernière à La Queue-lez-Yvelines. Un préadolescent de 11 ans invite chez lui son copain de 12 ans qui vient accompagné de sa soeur de 10 ans. Ils regardent un film pornographique sur DVD. Une fois la séance terminée, les jeunes entreprennent de reproduire toutes les scènes du film avec la petite soeur. « L'enfant était complètement sous l'emprise psychologique des deux garçons et n'a rien pu faire pour leur échapper », souligne une source proche du dossier. Les deux collégiens se filment et diffusent leurs ébats, durant une semaine, dans leur classe de sixième. Rapidement, l'histoire et la vidéo font le tour de l'établissement de plusieurs centaines d'élèves issus de ce coin huppé des Yvelines.

    Cette histoire vient aux oreilles des gendarmes de la brigade départementale de la prévention de la délinquance juvénile qui interviennent dans le collège. Ils rapportent le renseignement aux enquêteurs de la brigade territoriale de La Queue-lez-Yvelines. Mardi, les deux violeurs sont placés en garde à vue et reconnaissent les faits. « Ce ne sont que des enfants, ils étaient terrorisés », raconte un militaire.

    L'enquête sur l'environnement familial révèle que ce ne sont pas des enfants livrés à eux-mêmes.(ils étaient seuls!) « Ils évoluent comme tous les enfants de ce collège dans des milieux sociaux plutôt favorisés, ajoute un militaire. Les parents sont effondrés. » Les deux garçons ont été déférés mardi soir avant d'être placés dans des familles d'accueil. Ils doivent bénéficier d'un suivi éducatif. Les gendarmes insistent sur les dangers que représentent Internet, les vidéos et les téléphones portables pour la jeunesse.

    « Au-delà de cette affaire sordide, il convient d'alerter les parents sur le comportement des adolescents avec les nouvelles technologies, quel que soit leur milieu d'origine, soulignent les forces de l'ordre. On voit passer des horreurs : des scènes de torture, des adolescents qui se filment aux toilettes et de la pornographie. Avec les téléphones, les vidéos circulent à toute vitesse. »

    Le Parisien - 16 mai 2008

    En quoi Internet est-il responsable?  Ils regardaient un DVD porno dans l'appartement familial, ils se sont filmés avec un portable... Ce sont les parents bobos qui sont les seuls responsables de ces vilaines polissonneries...

  • THOR HEYERDAHL

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    Thor Heyerdahl  (1914-2002)

    Thor Heyerdahl, un héros pour le XXIème siècle

    Il ne figurait même pas dans l'Encyclopédie Larousse en quinze volumes de 1982. Bien que son nom soit furtivement cité dans une note concernant le radeau Kon Tiki. Dans le Quid 2002, il apparaît dans l'articulet consacré aux expéditions de ses radeaux, le Kon Tiki, le Râ I, le Râ II et le Tigris.Lors de sa mort à 87 ans, le 17 avril 2002, une légère agitation médiatique, gênée et contrainte, retomba aussi vite qu'elle était apparue.

    Et pourtant, Thor Heyerdahl demeure, pour le petit cercle réfractaire au crétinisme généralisé, un des hommes les plus géniaux du XXème siècle. Une âme étonnament trempée à l'acier le plus pur de la contestation l'a fait paria quand le plagieur et imposteur Einstein partageait avec Lyssenko la chaire d'excellence dont la moindre réfutation est assurance de bûcher. Il est, néanmoins, le héros national de la Norvège, pays où la compétition est rude en cette matière. Son livre le plus connu, Kon-Tiki, traduit dans 67 langues, s'est vendu à des millions d'exemplaires et le film éponyme qu'il en a tiré aurait dû faire de lui, et à bien meilleur titre, le héros populaire qu'est devenu Jacques-Yves Cousteau. Mais, pour être adoubé dans ce monde là, il ne faut pas aller contre les idéologies de cour. Heyerdahl n'était pas homme à troquer sa vérité contre la faveur du temps. A la lumière des spotlights il a préféré les rudes combats anonymes et la misère hautaine du chercheur demeuré aventurier dans l'âme. S'il reste un inconnu pour l'immense troupeau, son message commence à séduire de jeunes mavericks anglo-saxons agaçés que l'on prenne si facilement des vessies pour des lanternes et que soit falsifiée avec autant d'arrogance une Histoire devenue un tissu d'âneries.

    Ainsi récemment Robson Bonnichsen, directeur du Centre pour l'Etude des Amériques Premières, à l'Université d'Etat de l'Orégon, reconnaissait en lui un « visionnaire en avance sur son temps ». Dennis Stanford, anthropologue au Smithsonian institute de Washington – celui qui se bat pour la reconnaissance de l'Homme de Kennewick – ou Walter Neves, de l'université de Palo Alto, reprenaient ses thèses sur les migrations post-néolithiques. Erika Hagelberg, généticienne à l'université d'Oslo, le disait plus brutalement : « Il va falloir que toutes les disciplines se décident à étudier les théories de Thor Heyerdahl. »

    Crétinisme égalitariste

    Et ce n'est pas rien de venir ainsi se ranger aux côtés de celui qui, au soir de sa vie osait fracasser sur l'établissement pseudo-scientifique mondial quelques projectiles vitriolés qu'on aimerait voir plantés au fronton de toutes les universités d'Occident : « Plus je fais et plus je vois, plus je réalise l'immensité stupéfiante de l'ignorance existant dans les cercles académiques qui prétendent être des autorités et affirment détenir le monopole du savoir. »

    Combler cette ignorance crasse des académies de toutes espèces ne se fera pas du jour au lendemain. Comme il paraît insurmontable de refouler des consciences ahuries les croyances les plus farfelues des dogmes d'airain. L'Amérique découverte par Colomb. Colonisée, il y a dix mille ans, et exclusivement, par des Mongoloïdes descendus du Détroit de Béring. Les gigantesques constructions pyramidales des jungles meso-américaines attribuées aux ancêtres supposés – Aztèques, Mayas, Incas – des pauvres hères qui, aujourd'hui, grattent la terre alentour. La diffusion à travers le Pacifique d'étonnantes civilisations dont les schémas incohérents n'intriguent personne. Et les mythes, les légendes, les parentés universelles que la science académique, impavide, explique par des déterminismes génétiques selon lesquels tous les hommes étant semblables on ne saurait s'étonner qu'indépendamment de toute influence exogène ils en viennent fatalement à découvrir un jour les mêmes secrets et les mêmes techniques. De l'agriculture à la ziggurat monumentale, la duplication des mêmes gestes conduit tôt ou tard, à les en croire, aux mêmes expériences.

    C'est à ce type de crétinisme que la « science » marxiste de l'égalitarisme et de l'unicité du monde et des hommes a fini par conduire. Thor Heyerdahl aura lutté toute sa vie contre une telle régression intellectuelle.

    Une formidable logique aura guidé chacune de ses expéditions. La première, la plus célèbre, celle du Kon-Tiki, montra que des hommes embarqués au Chili sur des radeaux de balsa pouvaient atteindre la Polynésie. La chose n'était pas innocente et l'académie lyssenkiste réagit aussitôt en dénonçant l'infaisabilité du projet. Lorsqu'il fut réalisé en 1947 et que les navigateurs nordiques, après 107 jours de traversée, se furent échoués sur l'atoll de Raroia aux Tuamotous, il fallut des années aux protagonistes de l'opération pour parvenir à entrouvrir certaines portes, et quatre ans pour que le film le Kon Tiki commence enfin son éblouissante carrière cinématographique planétaire.

    Pour la science encadrée, les Polynésiens étaient des Asiatiques arrivés par sauts de puce depuis la Malaisie. Certains osaient imaginer une descente de tribus « indiennes » depuis la future Californie. Mais qui se fut risqué à imaginer un peuplement de la Polynésie à partir de l'Amérique du Sud ? L'île de Pâques intriguait mais pas plus que les extraordinaires cités monumentales dites « pré-colombiennes ». Heyerdahl avait de la pré-Histoire une conception qui ne pouvait plaire aux Académies.

    Qu'y avait-il avant ?

    Ses autres expéditions mirent le feu aux poudres. Râ I et Râ II, en plus montrant qu'on pouvait rallier l'Egypte aux Caraïbes dans des radeaux de papyrus, apportèrent une explication rationnelle aux étranges ressemblances existant entre constructions monumentales d'Egypte et d'Amérique précolombienne. Le périple du Tigris, en 1977 – 4200 miles en 144 jours à travers l'Océan Indien – prouva que l'expansion de Sumer ne se fit pas seulement par la terre, comme on l'a cru longtemps. Ce fut d'ailleurs la grande contribution de Heyerdahl à la connaissance des mystères du passé : le rôle fondamental joué par les océans, à partir du Néolithique, dans la diffusion des civilisations antiques. Les statues de Fatu Hiva aux Marquises ressemblent trop à celles qu'on trouve en Amérique du Sud pour que ce ne soit qu'un hasard. Les pyramides à escaliers des Canaries, l'archipel des mythiques Guanches, ces Berbères dont l'Histoire prétend avoir perdu la trace, se trouve à mi-chemin entre l'Egypte et l'Amérique du Sud. Non seulement Thor Eyerdahl conteste que Christophe Colomb ait découvert quoi que ce soit, non seulement il reconnaît que 500 ans avant lui ses ancêtres Vikings s'étaient bien installés dans le Vinland et au-delà mais, affirme-t-il dans une sorte de provocation, « je dis qu'aucun Européen n'a jamais découvert autre chose que l'Europe... ». C'est dire que tout avait déjà été « découvert » bien avant qu'on ne le croit. Et que ne le prétend une mystification historique terrifiée que des peuples de géants aient dominé la planète en des temps que le progressisme bêtifiant assure avoir été celui de brutes vêtues de peaux de bêtes.

    On tombe alors sur des vérités qui font trembler. Sur la présence par exemple dans le sud du continent américain de squelettes d'hommes non-mongoloïdes - australoïdes - bien antérieurs à la présence des ancêtres des « Indiens » sur ce continent. On rejoint les formidables travaux du Professeur de Mahieu sur la civilisation inca créée par les clans vikings qui accompagnaient le yarl Ullmann à la fin du Ier millénaire. Les communautés polynésiennes « blondes » découvertes par les premiers navigateurs européens en différents archipels du Pacifique. On rejoint aussi l'Homme de Kennewick, la « civilisation Clovis » du Sud Texas et ses pointes de flèches superbement solutréennes, la présence aux Etats-Unis de milliers de sites mégalithiques, la forte imprégnation de certaines langues indiennes par des termes, des formules et des signes gravés phéniciens et tamazight. L'obligation de reconnaître la présence na-dene, cette nouvelle classification linguistique, partie de l'ouest du Maghreb, remontée pour le Pays Basque, traversant toute l'Eurasie, pour aller se perdre chez certaines tribus du nord-ouest des Etats-Unis. On s'interroge sur les Aïnous, sur les dolmens des Nouvelles Galles du Sud, sur certaines légendes des Aborigènes australiens évocatrices de géants blancs qui habitaient le sud du continent du temps qu'il était verdoyant. Et qui un jour s'embarquèrent vers l'Est.

    Derrière la remise en cause des dogmes imposés par le lyssenkisme idéologique, Thor Heyerdahl a jeté les bases d'une nouvelle lecture de l'Histoire et de la Préhistoire. C'est, à terme, un séisme de grande magnitude qui a été initié. Une reconsidération complète de la vision du monde falsifiée qui prévaut aujourd'hui. Elle ne se fera, on s'en doute bien, que dans les pays qui possèdent encore un minimum de liberté d'expression. Les Etats-Unis en premier. Dans ceux qui, comme en France, sont assujettis à des lois soviétoïdes du type loi Gayssot, il est peu probable que l'on voie se développer des études en ce sens. Il reste néanmoins que le vent qui se lève soufflera même sur les lieux les mieux gardés.

    « Il y a quelque 5000 ans, pour une raison inconnue, une civilisation disparut de son site originel et s'établit le long du Nil, sur les berges des rivières mésopotamiennes, au bord de l'Indus... portée par des hommes barbus qui construisaient des bateaux de lianes, par des astronomes qui adoraient le soleil et lui élevaient des pyramides à escaliers telles qu'on en trouve en Egypte, en Mésopotamie, au Mexique, en Bolovie, à Ténérife. Il est impossible que de telles civilisations se soient developpées brusquement en une seule génération ou même en un siècle : il y avait quelque chose avant... » (Thor Heyerdahl).

    par Aymeric GAUL, publié dans Réfléchir & Agir n° 12 – Eté 2002

  • "Bon chien chasse de... maître!" par Vitus

    Ce qu'il y a de catastrophique dans le 13 Mai 58 , bien plus que dans le Mai 68 qui n'est que la pollution collatérale du Tchernobyl gaullien, c'est que depuis cette époque, par la pratique ordinaire de l'imposture et de la forfaiture, Monsieur De Gaulle a  banalisé Machiavel et  démocratisé Caligula.
    Comme confusément les enfants gâtés qui ont saccagé la France en Mai 68 ont du mal à reconnaître à la fois qu'ils sont les enfants de De Gaulle et ses fossoyeurs , ils ont décidé d'un commun accord  de parler le moins possible de l'Algérie et de tous les crimes et  mensonges gaullistes pour ne parler encore une fois que des empilements d'affaires brenneuses et coupables que la France n'a pas encore expiées et qui seraient imputables à la colonisation.
    Ils se gardent bien de dire que la colonisation c'est eux !
    La colonisation c'est eux, exactement au même titre que l'immigration c'est encore eux!
    En quoi un Pied Noir est-il coupable de la colonisation ? En quoi est-il coupable de la décolonisation ? En quoi un immigré est-il coupable de l'immigration ? En quoi un Pied-Noir est-il coupable des répressions gouvernemantales de Mai 1945 ? En quoi un Pied Noir ou un Musulman est-il coupable de la Fusillade du 26 Mars ? En quoi un général est-il coupable ou responsable de telle ou de telle guerre qu'un gouvernement seul déclare ?
    Les capitalistes et les gouvernants de 1830, de 1848, de 1871, de 1918, de 1936, de 1945 ont peuplé l'Algérie d'Européens de toutes origines parce que c'était dans l'intérêt des ploutocrates et des politiciens d'agir ainsi au fil de toutes ces dates.
    En 1962 ils en ont décidé autrement en mettant à la mer tous les Européens qu'ils y avaient transplantés en 130 ans. La vision historique et économique de quelques-uns avaient changé. Au premier rang de ceux-là Charles De Gaulle qui accomplissait ainsi les décisions des grands de ce monde: Les USA et l'URSS , tout en donnant aux Gaulois béats et admiratifs le sentiment que la France était enfin commandée par un chef.
    En 1976 les mêmes dirigeants ou leurs descendants ont décidé de peupler la France et l'Europe d'une main d'oeuvre pas chère. Ils ont décidé d'importer des colonies de peuplement africaines, comme ils avaient décidé de peupler l'Algérie de ses surnuméraires nationaux cent ans plus tôt.  Pour garantir cette politique d'économie et de servage ils ont verrouillé leur méthode de deux manières:
    - Ils ont inventé l'antiracisme pour mater tout adversaire de la colonisation, tout Césaire européen. Chaque Ben Bella gaulois était sur le champ traité de "fasciste" et de "raciste" et ses partisans à peine dignes d'exister. Les anciens terroristes étaient appelés résistants, ce qui devrait donner des ailes d'ores et déjà à tous les sympathisants de Ben Laden.
    - Ils se sont abstenus de soumettre à referendum une pareille décision en inventant cette légende que les immigrés accomplissent des tâches que les Français ne voudraient pas faire.
    Ainsi muselés devant la délocalisation de populations allogènes qui a permis aux patrons anonymes, vagabonds et apatrides, de sous
    -payer les indigènes européens au prétexte que les nouveaux esclaves acceptent les pires conditions de travail, ces patrons anonymes, vagabonds et apatrides sont désormais passés à la phase suivante de leur internationalisme , copie conforme des théories mondialistes des guevarristes en peau de lapin et des trotskistes de chez Drucker: Ils sont passés à la délocalisation des entreprises.
    Vladimir Oulianov a écrit des capitalistes qu'ils sont tellement idiots qu'ils feraient monter les enchères des cordes qui serviraient à les pendre.
    Parallèlement les mêmes qui parlent de valeurs humanistes et démocratiques se félicitent de prendre des décisions capitales sans solliciter le peuple roi parce que ce peuple pense mal et voterait mal. Les mêmes ne se gênent pas pour violer des décisions démocratiques en réalisant le contraire des résultats d'un vote.
    De Gaulle est le pionnier de la ruine démocratique. Il est le premier homme de l'Histoire à avoir fait admettre qu'un oui vaut un non et que le choix de l'Algérie française signifiant le choix le meilleur de la France pour l'Algérie, cette affirmation signifiait son contraire puisque la solution la meilleure pour la France en Algérie était l'Algérie algérienne.
    Il est clair que Sarközy a chaussé de grandes bottes et que ce Tapie de bazar a naturellement de quoi considérer que sa prévention d'une Turquie européenne débouchera fatalement, et selon la casuistique du Maître, sur l'enthousiasme - fataliste au besoin - de la Turquie européenne en question.
    D'ailleurs ils vous diront tous que la Méthode Globale est globalement positive.
    Vitus -15 mai 2008 

  • Mort, où est ta victoire?

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    George W. Bush est un tantinet mécontent et déçu! Cinq ans après la désastreuse entreprise de l'occupation de l'Irak, avec ses plus de 800.000 morts civils et des dégâts qui pèseront des décennies entières sur la vie des générations futures de cette terre infestée de violences, le Président américain regrette "l'inexactitude"- délicat euphémisme- des rapports de ses services de renseignements, ceux là même, qui, rappelons-le, ont déclenché la catastrophe de 2003. Sauf que, pour l'heure, ce n'est, ni de faux regrets, ni de larmes de crocodile dont les Irakiens ont besoin : les Irakiens ont, surtout, besoin que l'Amérique cesse de leur mentir et qu'elle avoue avec franchise être débarquée en Mésopotamie, non pas pour y apporter la prospérité, la liberté, mais bien pour garantir une hégémonie géopolitique quasi-centenaire, via le contrôle de la principale artère énergétique de la planète qu'est le Moyen-Orient.
    Les Irakiens veulent que le Président en instance de départ ne se fourvoie plus aux yeux du reste du monde et qu'il est le courage d'accepter, comme tout "bon perdant", que son idée n'était pas judicieuse, que sa stratégie était mauvaise et que sa mise en œuvre, plus que catastrophique. Mais M. Bush n'en est visiblement pas encore à mesurer l'étendue de son propre échec. Il croit qu'il peut toujours retourner la situation parce qu'il est le plus fort et qu'il ne saurait capituler. Alors une simple question se pose : Combien, dans ces conditions, faudra-t-il encore de victimes irakiennes et américaines ? Le Président ne manque certainement pas d'arguments pour expliquer à ses compatriotes que la première puissance militaire au monde doit au moins disposer des moyens de préparer un départ honorable.
    Mais le sait-il seulement qu'il y a plus de 30 ans, l'un de ses prédécesseurs, englués, alors, dans les marécages vietnamiens, usait, avec la même obstination, du même faux raisonnement ? Et la suite, tout le monde la connaît : le 30 avril 1975, le dernier représentant américain quittait à bord d'un hélicoptère, la bannière étoilée sous le bras, le toit de son ambassade à Hanoi, pour rejoindre les bâtiments de guerre qui mouillaient au large du Cap Saint-Jacques. Ce souvenir mérite que le Président Bush réfléchisse sérieusement à l'option du retrait des troupes d'Irak, car l'histoire a ceci de terrible qu'elle est un éternel recommencement.

    Jeudi 15 Mai 2008

     http://french.irib.ir

  • Le Pentagone menace le cyberespace

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    Le Pentagone veut pouvoir détruire tous les sites Internet qui le gênent


    Le Pentagone a décidé de se doter d’une unité spécialisée capables de détruire soudainement l’ensemble des sites internet de ses adversaires en cas de conflit.

    La « guerre des réseaux » (Network Warfare) est du ressort de l’Armée de l’Air. Elle est dirigée par le général Keith B. Alexander, le patron de la NSA.

    La 67eme brigade de guerre des réseaux dispose déjà de plus de 8 000 hommes sous le commandement du colonel Joseph Pridotkas. L’un de ses escadrons sera équipé, d’ici octobre, de puissants robots capables de faire tomber des milliers de sites à la fois. Il s’agit d’appliquer le concept du « tapis de bombes » au cyberspace, indique le colonel Charles W. Williamson dans le dernier numéro de l’Armed Forces Journal.


    Jeudi 15 Mai 2008

     http://www.voltairenet.org