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  • Le USS Harry Truman a fait escale à Marseille

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    Membres de l'équipage dans les rues de Marseille...
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    A bord du Truman
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    Le bureau d'un officier

    Le porte-avions nucléaire "USS Harry S. Truman" rentre ce matin aux Etats-Unis

    En cinq jours, l'équipage aurait injecté près de 1,5 million d'euros dans le commerce local.

    Au premier jour de la visite de son navire à Marseille, le commandant du porte-avions nucléaire américain USS Harry S.Truman, le capitaine de vaisseau Herman "Herminator" Shelanski, avait annoncé la couleur. Reclus à bord d'un navire de guerre en opération depuis le mois de novembre dans le Golfe Persique, les 5200 marins du Truman n'ont eu d'autre choix que d'épargner, accumulant 5 mois de solde à utiliser à la première occasion.

    Et quand on sait qu'un soldat US dépense en moyenne 95 euros par jour, lorsqu'il est à terre, le calcul est vite fait. Au rythme de 3000 marins quittant le bord chaque jour pour se répandre en ville, ce sont près de 1,5 million d'euros qui ont été injectés en cinq jours dans la cité phocéenne et la région. S'y ajoutent les quelque 320000 euros que le porte-avions a "dépensés" à Marseille en droits de port, frais d'escale et avitaillement.

    Une manne que ne sont pas près d'oublier les commerçants, notamment dans le centre-ville où la majeure partie de l'équipage avait établi ses quartiers. C'est n'est donc pas sans un certain regret que "Marseille" a dit au revoir, tôt ce matin, au Truman. D'autant que cette escale qualifiée de complexe compte tenu des dimensions du navire, s'est déroulée sans incidents et dans les meilleures conditions.

    Le Truman qui ne coupe pas complètement avec la France puisqu'en route vers Norfolk, son port d'attache sur la côte Est des États-Unis, le porte-avions va accueillir des aéronefs portant les cocardes tricolores; en l'occurrence trois Rafale et un avion-radar Hawkeye.

    (La Provence - 21 mai 2008)

  • Un "Supermarché des faux papiers" découvert à Paris

    Allocations scolaires, baux locatifs, bulletins de salaire ou certificats médicaux… C'est presque par hasard que les policiers ont mis au jour une véritable filière de faux documents, dont auraient bénéficié des milliers de personnes.

    Vendredi, les policiers interpellent une femme de 68 ans en train de vendre de faux certificats médicaux à la sortie du métro Château-Rouge, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Après un contrôle et des aveux immédiats, ils remontent assez facilement la piste du trafic et découvrent un véritable «supermarché des faux papiers».

    La femme interpellée était membre de l'association «La Main tendue» ayant pignon sur rue dans le quartier Château-Rouge. Officiellement, cette association devait aider la communauté camerounaise, très présente dans le secteur. De manière plus officieuse, l'organisme vendait moult documents administratifs faussés, allant des allocations scolaires aux baux locatifs, en passant par des bulletins de salaire ou des certificats médicaux. Et ce pour 15 ou 20 euros pièce.

    Ampleur du trafic

     

    Des milliers de faux documents et six ordinateurs servant à les fabriquer ont été saisis. Six personnes ont été déférées devant la justice. Une information judiciaire va être ouverte pour tenter d'identifier les milliers de personnes qui ont bénéficié de ces faux documents. Pour donner une idée de l'ampleur du trafic, un policier a raconté : «Une trentaine de clients se sont présentés… rien que durant la perquisition».

    Le Figaro - 20 mai 2008

    Oui, c'est presque "par hasard" qu'on a découvert ce trafic! Qui ne doit pas être isolé. Du moment qu'on a les "papiers", vrais ou faux, ça marche pour piller la France! Et personne ne se serait douté... Une association qui aide des immigrés africains et qui a pignon sur rue! Mais il faut être un sale Blanc "raciste" pour la soupçonner!

    Quand on sait les multiples documents et photocopies de ces documents, plus les photos d'identité comme ceci, comme cela et pas autrement, qu'il faut fournir à la mairie pour faire refaire sa carte d'identité et/ou son passeport alors qu'on est Français de souche, une telle histoire laisse rêveur... 

  • Encore une grosse bourde...

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    Chômage: Nicolas Sarközy se prend les pieds dans le plaquiste

     Mardi, au cours de son déplacement dans le Loiret (LibéOrléans du 20 mai 2008), Nicolas Sarközy a expliqué aux salariés d’une Pme locale les bienfaits de sa future loi sur les chômeurs «refusant deux offres d’emploi» correspondant à leur formation.

     Il s’est appuyé sur un exemple capté à l’Anpe de Melun (Seine-et-Marne) au cours d’un récent déplacement présidentiel. C’était le vendredi 16 mai. «Un agent m’a dit qu’il recherchait des plaquistes. Il a proposé à un chercheur d’emploi qualifié dans ce domaine, 63 offres dans l’année écoulée. Ce dernier les a toutes refusées. C’est honteux et ça, on va le changer !». Contactée par Libération, la direction départementale de l’Anpe de Seine-et-Marne dément formellement cette information: «La personne qui lui a dit cela est déséquilibrée et n’aurait jamais dû être présente ce jour-là. Le président aurait pu comprendre qu’il avait, face à lui, une personne souffrant de troubles graves».

    Au-delà de cette fausse information, la direction ne comprend pas la logique présidentielle: «63 offres annuelles de plaquiste sur Melun… Et proposées à une même personne... Mais comment a-t-il pu croire une telle chose ? Pourquoi n’a-t-il pas vérifié cette information avant de la reprendre à son compte ?».

    Ca ne va plus du tout dans sa tête! Et personne dans son entourage pour lui faire remarquer l'énormité de cette information?

  • La France profonde: solidarité dans l'Aude

    Sur le volet de la petite maison de cette octogénaire, une affichette.
    Une affichette placardée il y a deux semaines par un huissier.

    Une affichette jaune qui annonce en quelques phrases que la maison va être vendue aux enchères, pour une mise à prix de départ de 15.244 €.

    Cette maison à vendre se trouve dans un petit village de l'Aude, Brenac.

    Elle appartient à Marie San Martin.

    Et à 81 ans, cette dame se demande bien où elle va bien pouvoir finir ses vieux jours.

    A la rue?
    Dans un foyer?

    L'histoire de Marie San Martin est toute simple.
    Il y a quelques années, elle s'est portée caution de sa fille pour un emprunt hypothécaire.
    Et sa fille n'a pas réussie à rembourser sa dette.
    Une dette qui au fil des années s'est amplifiée.

    Jusqu'au jour où la banque a saisi le tribunal pour mettre en vente la maison de l'octogénaire.

    Mais voilà, dans ce petit village de l'Aude, la vente de la maison de Marie fait des vagues.

    La population se mobilise pour que cette vente ne trouve pas d'issue.

    Aujourd'hui les éventuels acquéreurs vont venir visiter la maison avec les huissiers.

    Marie San Martin ne servira pas de guide.
    Non, ce seront les voisins. Et puis il y aura aussi les gens du village.

    Tout le monde est bien déterminé à expliquer calmement, mais fermement que les éventuels acheteurs ne seront pas les bienvenus au village.

    Autre signe de solidarité: du côté de la mairie, on envisage, pour aider Marie San Martin, de faire jouer le droit de préemption et d'acheter la maison.

    Comme ça, la vieille dame pourra finir ses vieux jours dans sa maison.
    Même si elle ne lui appartient plus vraiment.

    Comme quoi, tout n'est pas si mauvais dans nos campagnes...

    (Source: La Dépêche -21 mai 08)

    Et le "droit au logement opposable" pour une vieille dame française expulsée de chez elle à 81 ans?

  • Ehud Olmert prône le blocus aérien et maritime de l'Iran

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    TEL AVIV, 21 mai - RIA Novosti. Le premier ministre israélien Ehud Olmert a proposé aux Etats-Unis de mettre en place un blocus aérien et maritime destiné à isoler l'Iran du reste du monde, annonce mercredi le quotidien israélien Haaretz.

    Lors d'une rencontre avec une délégation constituée de membres du Congrès américain conduite par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, M. Olmert a laissé entendre que de son point de vue, les sanctions économiques décrétées contre l'Iran étaient épuisées, et a appelé les Américains à envisager des mesures plus "agressives" afin de faire face au problème iranien, considéré comme la menace numéro 1 par l'Etat hébreu.

    "Mesures agressives ne riment pas forcément avec violentes", s'est cependant repris le premier ministre, cité par le Haaretz.

    M. Olmert a notamment évoqué l'idée d'un blocus maritime mené par le biais de l'US Navy et de l'US Air Force, afin de restreindre les possibilités de mouvement de la flotte commerciale iranienne.

    Le premier ministre israélien a en outre proposé de limiter les vols de l'aviation civile iranienne et les voyages à l'étranger d'hommes d'affaires iraniens influents et d'hommes politiques haut placés.

    "Les hommes d'affaires iraniens, empêchés de voyager à l'étranger, feront pression sur le régime", a assuré le chef du gouvernement, actuellement éclaboussé par une affaire de corruption.

    Le Haaretz n'a pas transmis la réaction de la délégation américaine à cette proposition. Mme Pelosi a cependant déclaré au cours de sa visite en Israël que les Etats-Unis mettaient actuellement au point une série de mesures complémentaires destinées à empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire.

    L'administration américaine et le gouvernement israélien donnent traditionnellement la préférence à la pression économique et diplomatique contre la République islamique, mais n'excluent pas de recourir à un scénario plus musclé.

    Ces mesures sont totalement illégales selon le Droit international. Elles ne peuvent que conduire à une guerre, ce que souhaitent d'ailleurs Israël et les Etats-Pourris d'Amérique

     

  • Droit opposable au logement: Mme Fofana

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      Namizata Fofana, 26 ans, Ivoirienne, deux enfants
    La justice a reconnu pour la première fois, mardi 20 mai 2008, le droit au logement opposable institué (DALO) par la loi du 5 mars 2007. Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a en effet suspendu l'avis défavorable rendu le 28 février par la commission de médiation de Paris à propos de la demande de logement déposée par une mère de deux enfants, au titre de la nouvelle loi.

    Namizata Fofana, 26 ans, seule avec deux enfants, ses fils Amara-Valentin et Babafémé, et qui vit depuis juin 2006 dans un centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), est à l'origine de cette première judiciaire. Son hébergement devait expirer le 9 juin. La jeune femme demandait en vain un logement social depuis 2005. Après l'entrée en vigueur de la loi DALO pour les publics les plus prioritaires, le 1er janvier 2008, elle a déposé un dossier auprès de la commission de médiation de Paris afin d'obtenir une HLM. Cette commission a jugé son cas "prioritaire", mais pas "urgent".

    Le juge des référés a estimé au contraire "que la situation de l'intéressée et de ses deux enfants était constitutive d'une urgence" et qu'"aucun intérêt public ne s'opposait à ce que cette urgence soit retenue". La commission de médiation devra réexaminer sa demande d'ici un mois. Si elle donne raison à Mme Fofana, le préfet devra lui trouver un logement social dans les six mois. Si elle n'était toujours pas logée le 1er décembre, elle pourrait assigner devant le tribunal administratif l'Etat, qui pourrait être condamné à payer des pénalités financières. Christine Boutin, ministre du logement, a estimé que cette décision démontre l'efficacité de la loi. Le président de l'association Droit au logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud, a fait part de sa "satisfaction".

    (Le Monde 21 mai 2008)

  • VIDEO Le moteur à eau Pantone: ça roule!


    Cela s'appelle "le génie occidental". Un mot qui blesse et qui flagelle le prurit d'auto flagellation de ces cochons de Blancs de qui vient tout le mal. 

    Quand les Européens auront retrouvé le goût d'eux-mêmes, la connaissance de leur glorieuse Histoire, la fierté de leur exceptionnel passé et l'honneur de leurs aïeux, ils auront sans doute alors une petite chance de ... survivre autrement que couchés et colonisés.

    Ils recommenceront peut-être à vivre au présent avec la volonté d'assumer aujourd'hui pour eux-mêmes et demain pour leurs descendants.

    Pas une seule goutte de pétrole n'est jamais sortie des entrailles de la terre sans leur génie inventif et quand ils oseront dire à un émir de retourner d'où il vient  - une tente dans le désert, la même que celle que Khadafi ne s'est pas gêné de dresser dans la cour de l'Hôtel de Lassey - en mettant à jour tous les moyens autonomes dont l'Occident dispose pour faire fonctionner des moteurs sans pétrole, quand ils auront le courage de prendre au collet les nervis de la LDH pour les prier de ne plus ensouiller à sens unique les Français en leur reprochant une colonisation sans dire un seul mot de celle qui a lieu aujourd'hui à leurs propres dépens, quand ils n'accepteront une mosquée qu'à la condition d'une église - alors que là-bas ça n'est que mosquée et mosquée avec pour seule  contrepartie l'interdiction des temples et des églises - quand ils cesseront de s'agenouiller devant le monde entier, quand ils penseront aux harkis avant de nous casser les pieds avec le Tibet, quand ils feront interdire - ici - les massacres Hallal avant de dénoncer les corridas, quand ils condamneront le Mensonge comme règle politique, quand ils traverseront dans les clous, quand les équarrisseurs d'enfants seront eux-même équarris et que les violeurs et les assassins seront supprimés parce que la précaution des innocents l'emportera sur la caution des criminels, quand les gendarmes cesseront d'être des supplétifs des polyvalents, quand les enfants de nos écoles sauront lire, écrire et compter, quand tout le monde aura réappris le respect et les devoirs et quand la nationalité française sera devenue un honneur et une récompense avant d'être une déchéance et un dû, alors .... Alors oui, les grandes manifestations des uns et des autres contre les autres et les uns seront redevenues superfétatoires, la fierté d'appartenance identitaire sera redevenue naturelle et ordinaire et les Européens pourront envisager de ne pas avoir à choisir entre la dépendance américaine ou la tutelle chinoise, sous occupation islamique. 

     Les "Braveheart" de la vieille Europe vieilliront dans la paix et l'honneur retrouvés.

    Vitus  

  • La nuit, tous les chats sont gris...

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  • "Une catastrophe naturelle n'est pas un génocide"

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    Des Birmans tentent de passer sur un pont détruit par le cyclone

    Interview - Olivier Corten, professeur de droit international, explique à LCI.fr pourquoi il n'y a juridiquement aucun moyen de pénétrer en Birmanie sans l'aval du régime.

     

    Il estime que comparer une catastrophe naturelle à un génocide afin de faire appliquer la "responsabilité de protéger" de l'Onu serait dangereux car cela banaliserait le génocide.

     

    Olivier Corten est professeur de droit international à l'Université libre de Bruxelles, en Belgique. Il est notamment l'auteur du Droit contre la guerre, éditions Pedone.
     
     
    LCI.fr : Qu'est-ce le concept de "responsabilité de protéger" ?
    Olivier Corten : Il a en fait remplacé la notion de "droit d'ingérence" dont il avait été question en 2000 après la guerre au Kosovo. Mais la grande majorité des Etats membres de l'
    Onu ne voulaient pas instaurer ce "droit d'ingérence".  Il fallait donc trouver une formule plus neutre. En 2005, l'Assemblée générale a ainsi adopté une résolution prévoyant la "responsabilité de protéger". Tous les pays appartenant à l'Onu -dont la Birmanie- y sont liés.

     
    LCI.fr : Que dit cette résolution ?
    O.C. : Tout d'abord, elle réaffirme que c'est en priorité à chaque Etat de protéger ses populations sur son territoire. Si ce n'est pas le cas, alors elle donne la possibilité à l'
    Onu d'intervenir dans quatre cas, en employant la force si besoin : génocide, nettoyage ethnique, crimes contre l'Humanité et crimes de guerre.  C'est alors au Conseil de sécurité de décider ou non d'une telle intervention. Sa décision doit être prise à la majorité qualifiée (9 voix sur 15) et sans veto de l'un des cinq membres permanents. Dans ce cas, l'Etat concerné n'a rien à dire, puisqu'il a voté la résolution de 2005 qui enclenche le processus d'intervention. 

     
                                                       


    LCI.fr : Mais le concept ne s'applique pas en cas de catastrophes naturelles, comme le cyclone Nargis en Birmanie.
    O.C. : Tout à fait. 
     
    LCI.fr : Pourtant, Bernard Kouchner propose d'étendre la "responsabilité de protéger" aux catastrophes naturelles afin d'entrer en Birmanie.
    O.C. : A titre personnel, je trouve assez curieux d'invoquer une telle intervention dans la situation et le cadre juridique actuels. Il ne permet en effet ni de forcer la main des Etats, ni d'y envoyer l'armée. Et il faudrait encore obtenir de toute façon l'aval préalable du Conseil de sécurité. Or il est fort probable que le rapport de force politique aboutirait à un vote négatif. En fait, le concept d'ingérence reste flou. Les déclarations de
    Bernard Kouchner pourront peut-être faire bouger les choses, mais pour l'instant, elles entretiennent surtout la confusion.
     
     
                                                                      
    LCI.fr : Pour justifier une intervention en Birmanie, certains font aussi remarquer que refuser l'aide internationale comme le fait la junte  actuellement équivaut à un génocide.
    O.C. : D'un point de vue juridique, cela ressemble plus à du "bricolage" qu'autre chose. Même en cas de génocide, le Conseil de sécurité doit en effet avaliser une intervention militaire. Mais c'est surtout dangereux d'un strict point de vue philosophique. En assimilant une catastrophe naturelle à un génocide, on banalise de fait le génocide, qui est une volonté de tuer et d'exterminer une ethnie ou une race. Or ce n'est pas du tout le cas avec le refus d'une aide internationale après une catastrophe.

    Cette extension ouvrirait la porte aux dérives. Certains pourraient très bien considérer que le FMI est coupable de génocide en affirmant car sa politique est néfaste pour les pays en voie de développement et lui attribuer la responsabilité d'éventuelles famines.

    Le professeur Olivier Corten développe des arguments bien spécieux... Au diable les "dérives"! Laisser mourir des des dizaines de milliers de personnes en refusant l'aide internationale est une forme de génocide, car il existe bien une volonté derrière ce refus, celle de laisser mourir ou souffrir des gens que l'on pourrait sauver. Existe-t-il une seule ethnie, une seule race en Birmanie? Nous l'ignorons. A quelle(s) ethnie(s) appartiennent ceux que la Junte laisse mourir de faim et de désespoir dans l'eau et la boue des rizières?

    A l'appui de sa démonstration, bien bricolée aussi, il invoque de possibles "dérives" , mais qui va "dériver"? De quoi a-t-il peur? De la banalisation du terme "génocide"? Ce n'est pas le mot qu'il faut craindre, c'est la réalité des faits génocidaires.

     

     

  • La grande colère des pêcheurs français

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    Les Sables-d'Olonne (Vendée)
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    Le mouvement de colère des marins pêcheurs contre la flambée du gazole touche désormais un nombre croissant de ports français. Dans le même temps, le prix du gazole a encore atteint des records.

    Filet tendu à l'entrée de la passe de Port-de-Bouc pour bloquer le port pétrolier de Lavera (Bouches-du-Rhône), blocus autour du dépôt de carburant à La Rochelle, opération escargot à Marseille, grèves en cascade sur les trois façades maritimes françaises... Les marins pêcheurs font monter la pression avant leur rencontre mercredi avec le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier. Dès hier soir, ce dernier, depuis Bruxelles, se disait prêt à envisager une mise en place « plus rapide » et des « compléments » au plan d'aide.

    La réunion de crise risque tout de même d'être houleuse, les professionnels de la mer rejetant le plan d'aide de 310 millions d'euros prévu sur trois ans par le ministre du Budget, Eric Woerth. Et les marins de scander sur les quais : « Sarközy, tiens tes promesses ».

    Le mécontentement gagne aussi les entreprises de transport. Face au nouveau record de la hausse du gazole, 1,41 € le litre enregistré hier à la pompe, les transporteurs - qui bénéficient pourtant d'un tarif aménagé - ont réclamé à leur tour un plan d'urgence.


    Le mouvement de grogne des pêcheurs est parti des Sables-d'Olonne, il y a onze jours. Depuis, sept chalutiers solidement ancrés au milieu du chenal barrent l'accès au port. Le port est mort, à l'image de ce qu'il pourrait devenir dans quelques années si les pires craintes des marins pêcheurs se réalisent.

    « On a les boules », lance un armateur à sa sortie de la sous-préfecture. La réunion de crise a dégagé des solutions, des moratoires sur les dettes fiscales et bancaires. On a également parlé de RMI pour certains. « C'est grave de parler comme ça, grave de parler de dépôt de bilan, explique l'armateur sablais, dégoûté. On ne demande pas la charité. Ce qu'on veut, c'est faire notre métier. »

    « Moi, avant, j'étais agriculteur... »

    Avec une consommation de 1 200, 1 500, 2 000 l de carburant à l'heure et un gazole à 70 centimes le litre, les chalutiers semblent aujourd'hui condamnés. « On demande un soutien à moyen terme, sur deux ou trois ans, sur le prix du gazole de manière à trouver des solutions pour construire des bateaux moins consommateurs d'énergie, qui ne soient peut-être plus des chalutiers, mais qu'on invente un autre métier, réclame Michel Daviau, directeur l'Acav, le plus gros armement du port. Il faut permettre aux armateurs et aux marins qui le souhaitent de continuer le métier. »

    Pouvoir continuer la pêche, c'est la préoccupation des marins. « Moi, avant, j'étais agriculteur, témoigne Michel. Je me suis reconverti pour devenir pêcheur parce qu'il n'y avait plus d'avenir pour moi dans l'agriculture. Je voulais gagner ma vie avec mon travail, pas avec les aides et les subventions. A 48 ans, je ne vais pas à nouveau changer de vie. » Le port devrait rester bloqué jusqu'à mercredi, jour de la réunion avec le ministre de la Pêche. Si rien n'en sort, « il y a de grandes chances que ça pète vraiment » ; parole de Sablais.

    Méditerranée : les chalutiers restent à quai
    Depuis hier matin, les camions-citernes ne sortent plus du dépôt de carburant de Frontignan (Hérault). Les pêcheurs sétois ont pris position, avec détermination. Ils disent ne pas vouloir lâcher le blocus avant mercredi et le rendez-vous chez le ministre.


    Tous les chalutiers de la façade méditerranéenne, de Port-Vendres à Menton, sont restés au port. « On ne gagne plus rien. Les marins eux-mêmes reçoivent péniblement 60 € par journée de travail de quinze heures. Départ à 3 heures du matin, retour vers 16 heures. Entre jeudi dernier et aujourd'hui, le carburant a encore augmenté de 7 centimes », fulmine Ange Morello, le patron du « Kelly Rocco », l'un des vingt-six chalutiers de Sète.

    « On attend toujours les aides promises par Nicolas Sarközy en novembre. Elles devaient être payées en janvier. Nous sommes bientôt en juin. Et nous autres pêcheurs de Méditerranée sommes encore plus touchés par l'augmentation du carburant avec l'obligation de rentrer au port chaque jour. Ça pèse encore plus sur l'équilibre comptable de nos entreprises », poursuit Bernard Di Maïo, le patron de l'« Odyssée », 38 ans, qui se dit en crise de rentabilité depuis 2004.

    « Bientôt, on ne trouvera plus de marin pour embarquer »

    « Le gazole représente un minimum de 7 300 € par semaine. Avec les frais fixes, il faut compter 10 000 € sans rémunérer les marins et amortir le bateau. La situation est devenue intenable. Bientôt, on ne trouvera plus de marin pour embarquer, faire des journées aussi longues et gagner une misère », ajoute Ange Morello.

    Avec le blocage d'un site de stockage de carburants, les pêcheurs veulent envoyer un signe fort et lancent un appel à tous les usagers lourdement pénalisés par la hausse des carburants.

    La Rochelle s'enflamme
    Le pneus brûlent autour des dépôts pétroliers de La Rochelle. Après avoir entamé leur mouvement par les blocages du port de pêche mercredi, les marins pêcheurs rochelais l'ont étendu au port de commerce et au vieux port jeudi, puis celui des Minimes ce week-end. S'ils ont libéré les ports de plaisance, ils bloquent maintenant le terminal pétrolier, avec le soutien de pêcheurs venus d'Arcachon et de Saint-Jean-de-Luz.

    « Nous n'avons rien à perdre. De toute façon, nous n'avons plus les moyens de payer le gazole et les équipages pour aller en mer », tonne Pascal Guenezan, 46 ans, patron du « Jegwenic ».

    « Il faut un prix plancher à la criée, réévalué chaque semaine »

    « Il y a encore un an, le carburant représentait 23 % du chiffre d'affaires. A 0,70 le litre, il représente 60 à 65 %. Moi j'en ai encore pour dix ans à payer mon bateau, avec entre 3 500 et 4 000 de crédit par mois. Vous ajoutez près de 2 000 mensuels d'assurance, et vous comprenez le problème ! A la dernière marée, on a vendu 7 000 de poisson sur la semaine, et on a consommé 6 300 de gazole. » Autour des pneus enflammés, tous tiennent le même discours. « Il m'est arrivé de revenir avec un salaire négatif de 30 après une semaine en mer », confie Vincent, jeune matelot de Saint-Jean-de-Luz. « Ce qu'il nous faut, c'est un gazole à 0,35 », poursuit Pascal Guenezan. La confirmation par Eric Woerth hier matin du plan de 310 millions d'euros n'a pas convaincu sur les barrages.

    « Même 310 millions, sur l'ensemble des ports, ça ne fait pas grand-chose par personne, estime l'Arcachonnais François Delsart. Il faut une aide immédiate pour permettre à tout le monde de survivre. Au-delà, il faut un prix plancher à la criée pour tous les poissons, réévalué chaque semaine en fonction du prix du gazole. S'il augmente de 3 centimes, le plancher doit aussi augmenter de 3 centimes. »

    « Mais il ne faut pas qu'il soit répercuté sur les consommateurs, sinon ils n'achèteront plus », ajoute Thierry Dieu, lui aussi d'Arcachon. En attendant mercredi et la rencontre avec le ministre de la Pêche, Michel Barnier, les pêcheurs n'ont pas l'intention de lever les barrages. « Nous craignons de ne pas avoir grand-chose à part des promesses. Dans ce cas, la situation risque de se durcir encore », prévient Pascal Guenezan. Malgré la gêne, les gestes de soutien des automobilistes sont fréquents. « Tenez bon les gars », lancent-ils au passage. Certains suggèrent aux transporteurs d'entrer dans le mouvement à leur tour.

    (Le Parisien 20 mai 2008)

     

  • JEAN MERMOZ

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    Jean Mermoz, né le 9 décembre 1901 dans l'Aisne, disparu dans l'Atlantique sud le 7 décembre 1936
    L'Archange
    Son avion bricolé chevauchait les étoiles,
     Pourfendait les montagnes et souriait aux dieux.
    Aéronef infime égaré dans les cieux
     Ôtant au mystère jusqu’à son dernier voile.
     Tous ses nobles amis savaient le rêve fou
     De l’amant de l’azur, forgeant au cœur du vide
     Le bel ordre nouveau des hiérarchies limpides
     Qui ne laissent de voie qu’aux seuls hommes debout.
     Voyageur sans bagages et rêveur éphémère
     Aventurier sans âge au cœur immense et rouge
    Sa passion ne vibrait que pour tout ce qui bouge
     Son amour du pays, de Dieu et de sa mère.
    Il tint quelques années l’équilibre impossible
     Qui ouvre la porte de l’univers des anges,
    Les sombres étendues des nuées indicibles
    Ravirent en leur sein et à jamais l’Archange.
     Roulés dans les reflux des profondeurs moroses
    Son grand corps de dieu grec, son visage éclatant
    Apparaissent parfois du fond de l’Océan
    Pour rappeler aux hommes ce nom, Jean Mermoz.

     

    poème de Guy Rolland
  • Les pédophiles toujours en chasse!

    Il s'en est fallu de peu. Dimanche dernier à Toulouse, une fillette de sept ans a échappé à une tentative d'enlèvement, dont l'auteur présumé, interpellé peu de temps après, est aujourd'hui en garde à vue.

    Les faits se déroulent rue Boulbonne, à deux pas de la place du Capitole, en plein cœur de la Ville rose. Aux environs de 13 heures, un individu, caché sous un porche d'immeuble, ceinture une petite fille qui s'était éloignée de sa mère.

    Alors que l'homme tente de l'entraîner avec lui, l'enfant parvient à se débattre et à hurler. Alertée par les cris, la mère accoure sur les lieux et contraint le kidnappeur à relâcher la fillette puis à s'enfuir. Peu de temps après, les policiers se lancent dans une chasse à l'homme discrète, et arrêtent le principal suspect "rapidement après les faits", selon le procureur de la République, Michel Valet.

    Des gants et des préservatifs

    Des gants et des préservatifs ont été retrouvés dans les poches de l'homme interpellé. Âgé de 48 ans, il a été immédiatement placé en garde à vue dans les locaux du commissariat central, où il se trouve toujours ce matin.

    "Sa garde à vue a été prolongée et on se dirige vers l'ouverture d'une information judiciaire", a indiqué le procureur, précisant que l'homme serait présenté au juge d'instruction cet après-midi.

    (LCI.fr 20 mai 2008)

    Une insécurité qui va grandissante partout en France. Les pervers et les voyous ne semblent plus avoir aucune crainte! Ils agissent en plein jour, dans des rues fréquentées. Ainsi, une fillette de 7 ans ne peut plus s'éloigner de quelques pas de sa mère sans risquer de se faire enlever par un pervers... Nous ne vivons plus dans un pays normal.  

     

  • Chasse à l"homme en Afrique du Sud

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    Un policier blanc porte secours à une "torche vivante" - Johannesburg 18 mai 2008

    Dès que la nuit tombe, armés de lances, de bâtons, de couteaux, parfois même d'armes à feu, des groupes se dispersent dans les bidonvilles de Johannesburg. Ils frappent aux portes, demandent l'identité de l'occupant. Il suffit d'un accent prononcé, d'une mauvaise maîtrise des langues locales pour que l'étranger ne puisse plus se cacher. Les portes alors sont défoncées, les occupants battus, parfois tués, des femmes violées.


    Le scénario de cette chasse à l'homme est le même depuis une semaine dans plusieurs quartiers dans et autour de Johannesburg. Il a déjà fait près d'une vingtaine de morts, dont douze pour ce seul week-end, et plus de 3 000 sans-abri, réfugiés dans des commissariats, des centres communautaires ou des églises.

    Les premiers incidents sérieux ont eu lieu à Alexandra, cité de misère au pied des buildings du quartier des affaires de Johannesburg. Des cabanes de fortune, faites d'amas de tôles, de caisses de bois, de plastique, s'étalent en pente douce, à perte de vue.

    La cible : les étrangers, accusés de quasiment tous les maux du township. Ils seraient responsables du chômage, prendraient le travail des autochtones, seraient des gangsters, s'approprieraient indûment les logements sociaux construits par l'Etat : une litanie de reproches lancée par une population qui n'en peut plus de vivre dans la misère.

    Deux personnes ont été tuées à Alexandra. Des centaines d'étrangers se sont réfugiés dans la cour du commissariat. La Croix-Rouge et Médecins sans frontières leur sont venus en aide.

    RAFLER PUIS RECONDUIRE MASSIVEMENT

    En début de semaine, Diepsloot, un autre township situé au nord de Johannesburg, s'est enflammé à son tour. Trois autres ont suivi et, samedi, le centre-ville s'est embrasé à son tour avec son lot de blessés, de maisons et de boutiques incendiées.

    La police est intervenue partout. Mais les balles en caoutchouc, les gaz lacrymogènes ont bien du mal à disperser les foules en colère, qui se reforment rapidement en petits groupes pour poursuivre la chasse aux étrangers.

    La plupart des victimes sont des immigrés clandestins venus du Zimbabwe, du Malawi ou du Mozambique. Ils seraient entre 3 millions et  5 millions dans le pays. Récemment, des centaines de milliers de Zimbabwéens sont arrivés en Afrique du Sud, fuyant la crise économique et politique sans précédent que traverse leur pays.

    Le président sud-africain, Thabo Mbeki, refusant de reconnaître la gravité de la situation au Zimbabwe, n'a jamais traité avec attention le problème des migrants. La seule politique du gouvernement consiste à rafler puis à reconduire massivement les Zimbabwéens à la frontière.

    Il est quasiment impossible pour un Zimbabwéen d'obtenir un statut de réfugié. Sans papiers, ils vivent dans la peur de la police et acceptent souvent des salaires inférieurs aux minima légaux.

    Jacob Zuma, président de l'ANC, Nelson Mandela, son ex-épouse Winnie, qui s'est rendue à Alexandra, quasiment toute la classe politique a condamné ces attaques xénophobes. Alors que l'opposition demande le déploiement de l'armée et craint que la situation n'échappe à tout contrôle, on cherche "qui est derrière tout ça". La réponse tient en un mot: la pauvreté.

    (Le Monde -19 mai 2008)

    Une pauvreté effroyable malgré  la fin de l'Apartheid...  L'Afrique du Sud est en train de mourir tandis que des fortunes inavouables sont en train de s'édifier dans les luxueux "ghettos" des nouveaux riches.

  • Sarkönnard

    A l'Elysée, on se met à la po-si-ti-ve attitude. Agacé par la presse et les experts qui peignent « tout en noir », Nicolas Sarközy a décidé de faire de la communication positive pour capitaliser sur les rares bonnes nouvelles. Une manière de faire oublier ce qui ne marche pas, de la consommation qui connaît des ratés inquiétants au pouvoir d'achat toujours en berne.

    Le président a ainsi demandé à l'UMP et à quelques ministres de confiance de mettre le paquet sur le thème : « Ce n'est pas foutu. »

    Exemple : l'éclaircie sur la croissance (2,2 %), abondamment relayée par le gouvernement, Sarkozy saluant même un chiffre « énorme ». Il n'y a pas de quoi jubiler, rétorquent pourtant les économistes. Quant à la grève bien suivie de jeudi dans l'Education nationale, elle a été en partie éclipsée par l'annonce du président sur le service minimum à l'école, populaire dans son électorat. La délicate réforme des institutions ? « Je ne suis pas inquiet », jure encore Sarkozy, sur un petit nuage. Même les manifestations sont accueillies avec le sourire : interpellé en Seine-et-Marne vendredi par des syndicalistes CGT, il s'est mis à plaisanter avec eux, leur promettant... de leur « présenter Carla ».

    Les « couillons » du Palais

    A l'Elysée, on juge ces « séquences » plutôt « réussies ». Et on s'attend à du mieux du côté des sondages, alors que plusieurs enquêtes parues ou à venir montrent un léger frémissement à la hausse de la côte de popularité calamiteuse du président. « C'est surtout l'absence d'alternative à gauche et la poursuite de l'action de réforme qui lui donnent de l'air et le font mécaniquement remonter », tempère Stéphane Rozès, de CSA.

    Autre exemple de cette positive attitude : Claude Goasguen. Reçu vendredi par Sarközy, le député de Paris se serait fait taper sur les doigts après avoir traité ses conseillers de « connards », raconte l'entourage du président. « On n'a pas du tout parlé de ça. A l'Elysée, ils chauffent terriblement de la tête ! Je n'ai pas de bretelles, je porte plutôt un ceinturon », s'amuse le député UMP de Paris, taclant au passage les « couillons » du Palais. Et Goasguen d'enfoncer le clou : « Sarközy m'a simplement dit :
    Le mot connard est un mot que tu affectionnes, et moi aussi. »

    (Le Parisien 19 mai 2008)

  • Le génocide programmé des intellectuels irakiens

    Le Secrétaire Général de l'Union des Conseils Spéciaux de la Recherche Scientifique et Président de l'Académie des Sciences, le Docteur Noureddine R'Bîi, éminent spécialiste irakien de technologie nucléaire, a déclaré que l'invasion anglo - américaine avait pour
    objectif de détruire l'avenir de l'Irak et ce, par l'élimination de ses savants et la destruction des produits de ses centres de recherche qui ont coûté au pays plus de 10 Milliards de $ US.

    Un rapport de Shabakat Akhbar Al Irak :

    « Que faire de l'Irak sauf à détruire ses cerveaux? » : Madeleine Albright !

    Ainsi, plus de 80% des éliminations d'intellectuels et d'hommes de sciences ont touché des universitaires, la moitié des victimes portait le titre de professeur ou de professeur adjoint et plus de la moitié d'entre eux exerçait à l'Université de Bagdad, suivie de celles de Bassora, Mossoul et Al Moustansiria.

    D'autre part plus de 62% des savants assassinés avaient un diplôme de doctorat et le tiers d'entre eux étaient spécialistes de sciences et de médecine. Et le Docteur R'bîi d'ajouter : « le développement technologique de l'Irak a été un des motifs de l'invasion illégale de l'Irak et ce, en application de l'idée de Madeleine Albright qui avait déclaré (sic) Que pouvons-nous faire de l'Irak sauf détruire ses cerveaux, ce que les bombes atomiques ne sauraient faire ? La destruction des cerveaux irakiens vaut mieux que son bombardement »

     C'est pour cela que la première action des envahisseurs anglo-américains a été de détruire les organismes de recherche scientifique, les universités et les instituts, l'incendie des bibliothèques et des musées et le pillage systématique de leurs trésors. La meilleure preuve de ce que nous avançons est que l'Irak a perdu 5.500 savants depuis son invasion en mars 2003, tués ou contraints d'émigrer en Asie du sud et en Europe de l'Est. Nous avons très bien compris la leçon !

    Après l'enlèvement du Docteur Ali Mouhawech, doyen de la faculté d'Ingéniorat à l'Université Al Moustansirya et la découverte de son corps, les scientifiques irakiens se sont rendus compte qu'ils vivaient une situation inédite depuis l'invasion mongole en 1228. Des universitaires avaient reçu des lettres contenant des balles et d'autres des menaces de mort. Ce début avait poussé des universitaires à demander des congés de longue durée pour des recherches à l'étranger.

    La menace « de ramener l'Irak au moyen âge », proférée par James Baker au visage des responsables irakiens en 1991, pour les contraindre à coopérer avec son pays, s'est réalisée. Cette menace signifiait simplement que « si vous n'acceptez pas nos conditions, votre pays sera entièrement détruit et ses structures de résistance démantelées, tout comme l'avait fait Hulagu lorsque ses armées avaient fait des eaux du Tigre un mélange de sang, d'encre et de papier !!! Les anglo-américains connaissaient dans les moindres détails la teneur du projet scientifique et technologique irakien du président Saddam Hussein, qui consistait à doter l'Irak d'un système scientifique et technologique cohérent, capable de garantir l'indépendance nationale et d'en faire un pays avec lequel il faudrait compter.

    C'est pour cette raison, que juste un jour après l'occupation de l'Irak le 9 avril 2003, les forces d'occupation avaient arrêté le Docteur Ameur Assâadi, conseiller scientifique du président Saddam Hussein, toujours en prison, puis, par la suite, les Docteurs Houda Ammache et Rihab Taha, relâchées plus tard suite à la détérioration de leur état de santé et en l'absence de preuves de leur culpabilité. Quelques jours plus tard, ce fut le Docteur Erraoui, doyen de la faculté de médecine de Bagdad et des médecins irakiens, qui a été assassiné. Puis ce fut une longue série d'assassinats en plein jour, ayant coûté la vie à plus de 1.500 scientifiques irakiens, parmi lesquels, les docteurs Mohamed Hussein , professeur de thermodynamique et de technologie de l'aviation, Mouhannad Dlimi, et Ghaleb Al Haithi, professeurs à l'université de technologie de Bagdad. Tout cela s'est accompagné évidemment de destructions d'usines, de laboratoires et de centres de recherche scientifique.

    Israël n'est pas demeuré inactif puisqu'il s'est investi dans cette sale opération et ses services spéciaux ont constitué « une armée secrète : l'armée républicaine secrète » forte de 150 hommes, disposant d'une liste de 800 scientifiques irakiens à ramener en Israël ou, à défaut, à liquider physiquement. C'est ainsi que depuis l'occupation de l'Irak, Israël a reçu plus de 150 professeurs et 4.000 étudiants irakiens, en plus des bourses du sinistre Kanâan Mekkia, du doctorat Honoris Causa de l'université de Tel Aviv et du magistère attribués respectivement à Tahar Labib et Mahmoud Abou Salah.

    Le Président de l'Académie de la Recherche Scientifique ajoute : « l'élimination physique des scientifiques irakiens est une partie intégrante de la stratégie « du désordre organisé » suivie par les occupants depuis l'invasion du pays afin de faire plier les irakiens et de les soumettre. C'est un désordre d'une « minutieuse organisation » imaginé par les occupants, qui représente les intrépides envahisseurs sous l'aspect de simplistes, dépassés par les événements et incapables d'arrêter les violations des édifices de l'Etat et des organismes officiels tels que les banques, les universités, les usines, les centres de recherche, les musées, les bibliothèques et tous ses trésors historiques. Un désordre total et continu, comparable aux graphiques sur ordinateurs qui s'auto- reproduisent à l'infini.

    C'est ainsi que nous assistons au détournement des immenses ressources financières des irakiens, à une corruption jamais égalée auparavant, aux pots-de-vin aux montants faramineux dans des projets fictifs ou illusoires tels que les élections et le pouvoir fédéral. Un désordre d'une précision comparable aux phénomènes physiques et dont l'objectif est de semer la discorde, de détruire l'unité nationale et les structures de l'Etat, alors que le projet d'édification de la plus grande ambassade américaine, et de 14 bases militaires sur toute l'étendue de l'Irak, continue de plus belle.

    Dans son interview donnée au journal égyptien Al Badil, le professeur R'Bîi ajoute : « les conclusions de la première étude statistique sur le massacre des scientifiques et ingénieurs irakiens, présentée le mois dernier au congrès tenu à cet effet à Madrid, révèlent que le docteur Mouhawech a été le 4ème doyen de l'université Al Moustansirya à être tué. D'autres ont connu ce sort avant lui, tels que les doyens des facultés de médecine, d'éducation, de droit ainsi que les adjoints aux doyens des facultés de Sciences, d'administration et de sciences économiques et des chefs de départements d'arabe, d'allemand, d'éducation et des études du monde arabe et de droit. Ces éminentes personnalités appartiennent à toutes les religions et les confessions.

    (Source: Voxnr)

  • Kouchner a repris des contacts avec le Hamas de Gaza

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    Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement du Hamas à Gaza - 18 juin 2008
    AFP. 19.05.08.

    Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a admis lundi que la France avait repris des "contacts" avec le mouvement radical palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.

    "Ce serait difficile de l'infirmer", a déclaré M. Kouchner sur la radio Europe 1, interrogé sur cette information révélée par le quotidien Le Figaro.

    Le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza a confirmé lundi avoir eu des contacts avec "plusieurs parties européennes" dont la France, tandis qu'Israël a affirmé avoir reçu "des assurances" de Paris à ce sujet. "Nous confirmons l'existence de contacts entre le mouvement et plusieurs parties européennes, y compris avec des responsables français, comme l'a indiqué le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner", a affirmé à l'AFP le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.

    "Ces contacts montrent que l'Europe réalise de plus en plus que sa politique consistant à isoler et boycotter le Hamas était erronée", a-t-il ajouté.

    Le chef de la diplomatie française a toutefois "minimisé"

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     la portée de ces contacts, alors qu'Européens et Américains se sont engagés à ne pas entretenir de relations avec le Hamas tant que ce mouvement ne reconnaîtrait pas l'Etat d'Israël, n'accepterait pas l'acquis des discussions de paix et ne renoncerait pas à la violence. "Ce ne sont pas des relations, ce sont des 'contacts", a-t-il souligné. "Nous ne sommes pas les seuls à en entretenir" et "nous ne sommes chargés d'aucune négociation", a-t-il ajouté. "Il faut que nous puissions parler si nous voulons jouer un rôle, si nous voulons que nos émissaires puissent passer à Gaza", a ajouté le chef de la diplomatie française.

    Selon Le Figaro, un diplomate français de haut rang à la retraite, Yves Aubin de La Messuzière, qui fut notamment ambassadeur en Irak, s'est rendu il y environ un mois à Gaza pour y rencontrer le chef du gouvernement Ismaïl Haniyeh et un des principaux chefs du mouvement islamiste, Mahmoud Zahar.

    Tout en insistant sur le fait que sa visite n'avait pas de caractère "officiel", le diplomate a assuré au Figaro que les dirigeants du Hamas lui avaient dit être "prêts à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967, ce qui équivaut à une reconnaissance indirecte d'Israël".

    En outre, selon lui, ses interlocuteurs "se sont dits prêts à arrêter les attentats kamikazes" et "reconnaissent la légitimité de Mahmoud Abbas", le président de l'Autorité palestinienne.

    La France a interrompu ses relations officielles avec le Hamas en juin 2007, après sa prise du pouvoir à Gaza.

    En mars, M. Kouchner avait laissé entrevoir un infléchissement de la position de Paris en déclarant "qu'à un moment donné il faut parler" au Hamas.

    "Ce n'est pas aux Français de parler au Hamas, même si en effet nous pouvons entretenir des contacts. C'est aux Palestiniens d'abord, et aux Israéliens ensuite", avait-il ajouté.

    En avril, lors d'une interview télévisée, le président Nicolas Sarközy avait expliqué que, "en tant que chef de l'Etat", il n'avait "pas le droit de parler à une organisation qui a annoncé qu'elle voulait rayer Israël de la carte". Pour autant, il avait dit "admettre bien volontiers que le Hamas représente une partie de la population" palestinienne.

     

  • Les enfants disparus en Isère: l'enquête est relancée

    De 1983 à 1996, un ou plusieurs criminels se sont acharnés sur dix enfants. Certains ont été tués, d'autres n'ont jamais été retrouvés. Un seul a survécu à son calvaire.

     La procureure de Grenoble vient de rouvrir les dossiers.

    En quatorze ans, dans le département de l'Isère, dix enfants ont disparu ou ont été tués. Un seul laissé pour mort, le crâne fracassé, dans une décharge, a survécu. Cette situation a nourri bien des fantasmes.

    Pendant des années, l'avocat Didier Seban, représentant cinq familles de victimes, assure « avoir harcelé les autorités judiciaires » sur des « dossiers anciens où l'urgence commande ». Au mois de mars, le parquet général de Grenoble a autorisé, fait rarissime, le regroupement de dix affaires criminelles dont l'une a été jugée et toutes confiées à la gendarmerie.

    Les militaires ont mis en place une cellule spéciale dite Mineurs 38 où douze enquêteurs spécialisés sont déjà affectés.

    « C'est une course contre la montre qu'il faut engager »

    Sur son bureau, le dossier n'est jamais bien loin. Le lieutenant-colonel Dominique Ragot, patron de la section de recherches, a désormais les coudées franches. « Nous allons reprendre chaque dossier pièce par pièce et jeter un oeil neuf sur ces enquêtes. Il s'agit de voir si un élément n'a pas échappé à l'époque », explique l'officier. « Les techniques d'enquête ont aussi évolué. Notre rôle premier sera d'analyser les investigations entreprises puis de faire l'inventaire dossier par dossier. Mais surtout nous n'avons pas le droit de ne rien tenter », poursuit le gendarme. Aujourd'hui, on n'interroge plus les enfants victimes de la même façon. Les psychologues assistent des enquêteurs mieux formés à l'interprétation de leurs témoignages. La méthode initiée pour ce travail a aussi son importance afin de ne rien négliger.

    Sept enquêteurs sont chargés d'éplucher chaque cas sur le terrain et seront en liaison avec cinq analystes criminels. Chacun confrontera ses résultats sous la responsabilité d'un superviseur pour éventuellement établir un lien. « On a un devoir de résultats en matière technique », prévient Dominique Ragot mais « pour rapprocher deux affaires ou plus, il faut des preuves formelles ». Et au sommet de cette chaîne hiérarchique, la procureure générale de Grenoble, Martine Valdès-Boulouque.

    « Le temps presse. C'est une course contre la montre qu'il faut engager », insiste l'avocat Didier Seban satisfait de voir que « les moyens ont été mobilisés ».

    Il se demande si tous « les rapprochements nécessaire ont bien été entrepris » notamment lors de la mise en cause de Karim Katefi, l'assassin du petit Rachid Bouzian, condamné à perpétuité en décembre 1993 car « cela n'apparaît pas » dit-il dans les dossiers.

    Les gendarmes, eux, ont déjà ouvert une adresse Internet pour recueillir des éléments sur ces enquêtes*. Et chaque information sera évaluée et traitée ou répercutée sur un autre service. Un numéro vert devrait être ouvert prochainement.

    * Pour fournir tous renseignements utiles : mineurs38@orange.fr

  • Les mystères de Mars

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    Image très nette de Mars prise par VIKING en 76


         Si nous n'allons pas du tout épiloguer ici, sur le visage qui apparaît à droite de l'image et qui a fait l'objet de discussions sans fin, pour être finalement classé par les astronomes orthodoxes, comme un caprice de la nature ayant façonné par hasard une montagne en forme de tête humaine, il faudrait, à notre avis, vraiment avoir un esprit retors pour faire semblant de ne pas voir le caractère artificiel de cette "forteresse", dont on aperçoit (vers la gauche de la photo) les murs intérieurs formant deux angles droits parfaits et il est peut-être utile, pour bien montrer le gigantisme de cette construction , de rappeler que l'épaisseur d'un simple mur de cette "forteresse" dépasse les 300 mètres et donc cela est plus large que la longueur ajoutée de 3 terrains de football et de plus on pourrait évaluer grosso modo, sa hauteur (vue l'ombre portée sur le sol) à au moins 700 m
         Nous savons maintenant que les sondes expédiées après les Vikings de 76 vers Mars, et qui devaient photographier le site de Cydonia avec une bien meilleure résolution, ont eu toutes bizarrement des problèmes, quand elles ne furent pas perdues totalement.
    Pour les amateurs de mystères et de faits inexpliqués ou occultés, il y a a bien d'autres sur ce site passionnant:

         

  • Bush: "Vous êtes 307 millions!"

    BUSH A FOND DERRIERE ISRAËL  (17/05/2008)

    L'alliance entre les deux pays est "inaltérable"

    JÉRUSALEM La visite de George W. Bush en Israël à l'occasion du 60ème anniversaire de la création de l'État hébreu a été sans surprise l'occasion pour l'hôte de la Maison-Blanche de réaffirmer le soutien des États-Unis à son allié.

    "L'alliance entre nos gouvernements est inaltérable", a ainsi déclaré jeudi le président Bush, qui aura toutefois attendu plus de sept ans pour prononcer son premier discours devant le Parlement israélien à Jérusalem.

    Mais à l'instar de son prédécesseur Bill Clinton qui espérait mettre à profit les derniers mois de sa présidence pour décrocher un règlement de paix entre Israéliens et Palestiniens, George W. Bush caresse aussi l'espoir de faire enfin avancer les choses d'ici à la fin de son mandat en janvier 2009.

    Signe, sans doute, de la difficulté qui attend l'administration américaine, le président Bush n'a pas abordé dans son discours son espoir de parvenir à un accord de paix israélo-palestinien avant la fin de son mandat. Un objectif qui en laisse d'ailleurs plus d'un sceptique.

    Mettant en parallèle l'époque nazie et le "grand combat idéologique" en cours au Proche-Orient, pour refuser de transiger avec les extrémistes, George Bush a rejeté les appels à prendre ses distances avec Israël pour aider à résoudre les problèmes de la région. Au contraire. "La population d'Israël n'est peut-être que d'un peu plus de sept millions d'habitants mais quand vous avez affaire au terrorisme et au mal, vous êtes 307 millions, car les États-Unis d'Amérique sont à vos côtés. Nous ne baisserons jamais la garde ni ne perdrons notre détermination."

    Si les Israéliens étaient aux anges après un tel soutien, les Palestiniens n'ont pas, par contre, caché leur désarroi. Il est vrai que George W. Bush n'a que vaguement abordé la question de la création d'un État palestinien, l'évoquant tout au plus dans un avenir aussi lointain que 2068, année du... 120e anniversaire d'Israël.

    "La sécurité d'Israël est tributaire de notre indépendance et de notre sécurité. La poursuite de l'Occupation n'apportera la sécurité à personne", a pour sa part souligné le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, à l'occasion là du 60ème anniversaire de la "catastrophe", puisque la création de l'État d'Israël fut pour les Palestiniens le point de départ de l'exode forcé de plusieurs centaines de milliers d'entre eux hors des frontières de l'État hébreu. Des réfugiés palestiniens aujourd'hui estimés à plus de 4 millions à qui l'État hébreu refuse d'accorder le droit au retour. "Cette exigence du droit au retour est l'ultime obstacle à un accord" de paix, a rappelé vendredi le gouvernement israélien.

     


    P. D.-D.

    © La Dernière Heure 2008

  • Les Pyramides en pierre agglomérée

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    Les grandes pyramides ont été bâties en pierre ré-agglomérée, c'est-à-dire en pierre calcaire naturelle fabriquée comme un béton. Telle est la thèse inédite qu'avance le professeur Joseph Davidovits, docteur ès sciences, membre de l'Association Internationale des Egyptologues. Après 27 ans de recherches, il fait dans ce livre la démonstration complète de son hypothèse et en apporte les preuves éclatantes.
    Nombreuses photos et illustrations.
    Interview de Joseph Davidovits: