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  • Grasse musulmane...

    Les senteurs du Maghreb vont-elles remplacer à Grasse celles des roses et du jasmin?

    Plusieurs centaines de personnes -entre 500 et 600 selon la police, un millier selon les organisateurs- ont défilé silencieusement dimanche à Grasse en hommage au jeune de 22 ans mort vendredi peu après son interpellation par la police.

    Derrière une banderole proclamant «bavure policière, assassins», les manifestants ont défilé dans le centre de Grasse. La famille d'Abdelhakim Ajimi, dont sa mère et ses soeurs en djellabas noires, avait pris place au premier rang du cortère, surmonté de portraits du jeune homme et de pancartes disant: «Hakim, on t'aime, repose en paix» ou «ceux qui gardent la paix, tuent nos enfants».



    Une jeune femme, témoin de l'interpellation, a indiqué à la presse en marge de la manifestation que Abdelhakim Ajimi avait été maintenu à terre durant une vingtaine de minutes lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l'un lui serrait fortement le cou. «Pendant les vingt minutes où j'étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête», a dit la jeune femme, Layla Picout, 17 ans, étudiante en BEP vente.

    «Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l'envers, comme s'il était déjà parti. Quand ils l'ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve», a dit Layla Picout.

    La police a démenti que le jeune homme, interpellé après une altercation avec les employés d'une banque où il était venu retirer de l'argent, ait été placé dans le coffre de la voiture de police. Une autopsie aura lieu mardi. Des policiers de l'IGPN sont sur place.

     (Le Parisien 11 mai 2008)

    Ces défilés d'immigrés, véritables insultes contre la police et les lois françaises, devraient être immédiatement dispersés par les forces de l'ordre.

     

     

     

  • Sarközy: un bel amalgame!

    Le président Nicolas Sarközy a dénoncé samedi, lors d'une cérémonie commémorant l'esclavage, le régime birman, «éminemment condamnable, qui empêche le débarquement de vivres» dans ce pays «ravagé par la nature».


    Dans un discours prononcé au jardin du Luxembourg à Paris, en mémoire de l'esclavage et de son abolition, le chef de l'Etat a dénoncé «un régime éminemment condamnable, qui en est à empêcher le débarquement de vivres pour permettre de soulager la misère provoquée par un cyclone».

    «Il y a un lien entre ce que nous célébrons aujourd'hui et la douleur de constater qu'au XXIe siècle la communauté internationale ne peut pas porter librement secours à des hommes et des femmes comme vous, comme nous, ravagés par la nature et qui ont de surcroît la douleur d'avoir un gouvernement qui refuse l'aide internationale», a dit M. Sarközy.



    Il venait de déclarer que la célébration devait être «l'occasion de dire, hélas, que l'asservissement existe toujours dans nos sociétés, sur tous les continents».

    «Des millions de personnes sont encore victimes de la traite. Elles demeurent privées de liberté, soumises à des conditions d'exploitation brutales. Ces formes modernes d'esclavage doivent être condamnées sans faiblesse», selon M. Sarkozy.
    «Je pense à ce moment à la tragédie que vit le peuple de Birmanie», a lancé le chef de l'Etat, une mention qui ne figurait pas dans son discours écrit.

    «Il n'y aura pas de paix dans le monde si nous transigeons avec le respect de la dignité humaine», a-t-il dit.

    «En cette année de célébration du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, la France entend plus que jamais défendre l'universalité des droits de l'homme face aux tentations relativistes auxquelles succombent certains, au nom de traditions historiques dévoyées, de traditions culturelles caricaturées, de traditions religieuses qui n'ont jamais existé».

    De quelles traditions veut-il parler: qu'il ait le courage de donner des précisions!

    Paris a annoncé vendredi qu'un chargement d'aide était en cours en Inde à bord d'un navire militaire français à destination de la population birmane, sans que l'on sache si elle pourrait lui être distribuée directement.

    Le cyclone Nargis en Birmanie a fait entre un million et demi et deux millions de sinistrés, mais un quart seulement des rescapés ont reçu de l'aide, ont indiqué samedi les Nations unies, en déplorant une nouvelle fois des restrictions imposées par la junte militaire au pouvoir dans ce pays.

    Pour la traite des Blanches de l'est prostituées dans des bordels israéliens: voir notes du blog

    Pour la Birmanie, quels pions était-il en train de pousser pour les Etats-Unis? 

  • 13 MAI 1958

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    MANIFESTATION POUR RAPPELER LE COUP D'ETAT DU 13 MAI 58
    MARSEILLE - VIEUX PORT - MARDI 13 MAI 2008 A 14H
    que Mai 68, Besancenot et mille autres subterfuges servent si talentueusement à occulter puisque ce coup d'Etat, le mensonge et le machiavélisme comme application politicienne ordinaire nécessaire à la direction des Français au prix d'un cataclysme humain, social, économique, politique que les Français face à l'immigration, à l'effacement historique de la vérité et face à leurs pompes à essence commencent à découvrir.

  • La repentance dès le primaire!

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    "Le primaire ne sera pas épargné"!
    L'histoire de l'esclavage "commune à tous les Français" sera enseignée à l'école primaire à partir de la rentrée 2008, a annoncé, samedi 10 mai, Nicolas Sarközy à l'occasion de la Journée nationale de l'esclavage. Aboli une première fois en 1794 puis rétabli par Napoléon, l'esclavage a été définitivement interdit en France en 1848. "Parce que les Francais l'auront comprise, cette histoire, alors, deviendra notre histoire commune, l'histoire de tous les Francais, pas simplement l'histoire d'une partie d'entre eux", a-t-il poursuivi.

    La Journée nationale de commémoration consacrée à la mémoire de l'esclavage, de la traite négrière et des abolitions a été instaurée il y a trois ans, le 10 mai. Elle se base sur la loi du 21 mai 2001 dite "loi Taubira", du nom de la députée de Guyane Christiane Taubira, loi qui reconnaît l'esclavage comme un crime contre l'humanité.

    AIMÉ CÉSAIRE SERA ENSEIGNÉ AU COLLÈGE ET LYCÉE

    La traite des Noirs "est une blessure profonde qui pèse encore sur nos consciences et les mémoires portent le poids de cette histoire", a fait remarquer le chef de l'Etat, qui s'est dit conscient "qu'il existe encore aujourd'hui des inégalités qui trouvent leur origine dans cet héritage si douloureux". "Ayons le courage d'en parler pour assumer ensemble notre Histoire", a-t-il demandé. "Je voudrais qu'on mette cette lucidité au service de l'apaisement", a ajouté le président, pour qui "le devoir de mémoire ne peut souffrir des concurrences et des clivages".

    Cette volonté présidentielle se traduira à l'école afin, a expliqué M. Sarközy, "que nos enfants puissent comprendre ce qu'a été l'eclavage" et "mesurer les souffrances que l'esclavage a engendrées, les blessures qu'il a laissées dans l'âme de tous ceux que rien ne peut délier de ce passé tragique". La traite des noirs, l'esclavage et l'abolition devraient ainsi être introduits dans les nouveaux programmes de l'école primaire à la rentrée 2008. Le chef de l'Etat a également demandé que soient étudiés au collège et au lycée l'œuvre d'Aimé Césaire, poète et député martiniquais décédé le mois dernier à l'âge de 94 ans, retiré en 1995 des programmes de terminale littéraire par l'ancien ministre de l'éducation François Bayrou.

    Autre annonce du chef de l'Etat : le 23 mai deviendra "une journée commémorative pour les associations qui regroupent les Français d'Outre-Mer de l'Hexagone et qui souhaitent célébrer le passé douloureux de leurs aïeux". Nicolas Sarközy était accompagné dans les jardins du Luxembourg par les ministres de la culture, Christine Albanel,  et de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, et par la secrétaire d'Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, musulmane.

    Le Monde 10 mai 2008

  • La traite des Noirs par les Arabes

    Quelques définitions :

    Traite : Commerce et transport d'esclaves
    Négrier : Personne qui se livre à la traite des noirs
    Esclave : Personne privé de liberté avec soumission absolue à un maître (à ne pas confondre avec les serfs qui avaient des droits car considérés comme chrétiens et propriétaires de leur terre!)  
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    Mansa Moussa, empereur du Mali, tient une pépite d'or (carte de 1375)


    La traite faite par les musulmans :

    Cette traite est aujourd'hui encore tabou alors que celle faite par les Européens ne l'est plus ! Pourtant, les négriers musulmans ont déporté 17 millions d'Africains contre 11 millions pour les Européens (mais quelque soit le chiffre, elle est totalement condamnable).
    Les noirs servaient de main d'œuvre, de guerriers, d'épouses... Pour justifier la traite, des musulmans créèrent des proverbes comme "les Africains volent quand ils ont faim et forniquent lorsqu'ils sont rassasiés" mais de nombreux noirs étaient musulmans et la loi musulmane interdit de rendre esclave d'autres musulmans (les chrétiens, païens et autres oui !). Alors, on a dit qu'on pouvait les rendre esclave dû à leur "incroyance passée" ! (Nous sommes là au sommet de l'hypocrisie.)

    Commencé au VIIième siècle, la traite du monde arabe s'arrêta pratiquement au XXième sous la pression des occidentaux.
    Le monde musulman a donc pratiqué la traite des noirs durant 13 siècles sans interruption et déportés 17 millions d'Africains !



    Le premier pays à abolir l'esclavage sera la France en 1794 mais il sera remis en 1802 par Napoléon Bonaparte.
    En 1807, l'Angleterre interdit la traite et ce n'est seulement que 26 ans après qu'elle abolit l'esclavage suivit en 1848 de la France ! S'ensuivent les Etats-Unis, les pays européens et d'Amérique latine (le dernier pays d'Amérique à l'avoir aboli est le Brésil en 1888) !
    Ce n'est seulement qu'en 1948 que l''ONU interdit l'esclavage et la traite... Un peu contraint et forcé (pas tous quand même) les pays musulmans suivent !
    Mais dans certains pays comme la Mauritanie et surtout le Soudan, des milices musulmanes asservissent encore des chrétiens et des animistes !

    Mais n'oubliez pas non plus l'esclavage moderne : 20 millions d'adultes et 250 à 300 millions d'enfants de 5 à 14 ans seraient exploités (principalement en Asie, Afrique et Amérique latine) !
    .............................
    Après la mort de Mahomet et la soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l’Afrique noire jusqu’à la fin du XIXe siècle.

    Le Coran entérine l’existence de l’esclavage : la loi islamique ou charia autorise la réduction en esclavage de quiconque provient d’un pays non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n’est pas affranchi pour autant).

    L’esclavage devient rapidement l’un des piliers de l’islam. Pour s’en convaincre, il n’est que de lire Les Mille et Une Nuits, un recueil de contes arabes qui se déroulent sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de Charlemagne. Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de Circassiennes : il s’agit de femmes originaires du Caucase et réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’Éthiopie.

    Pour les tâches domestiques et les travaux des ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d’innombrables esclaves en provenance des pays slaves, de l’Europe méditerranéenne et surtout d’Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.

    Dans les premiers temps de l’islam, les notables de Bagdad s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.

    À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s’épuise du fait de la christianisation de l’Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias (*) sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans… la tête de prisonnier maure qui sert d’emblème à la Corse.

    On évalue à plus d’un million le nombre d’habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères, les chantiers,… d’Afrique du nord . Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d’énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.

    En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d’esclaves. Mais l’expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.

    Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n’en a pas été de même du trafic d’esclaves noirs en provenance du continent africain.

    La traite arabe commence en 652, vingt ans après la mort de Mahomet, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. Elle ne va cesser dès lors de s’amplifier. Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d’individus le nombre d’Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l’océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.

    Le trafic suit d’abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l’année suivante avec de l’or, de l’ivoire, de l’ébène et… des esclaves pour gagner le Maroc, l’Algérie, l’Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient. Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.

    Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique. Après l’éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d’une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l’anthropologue et économiste Tidiane N’Diyae : «Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d’Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s’est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l’on pourrait qualifier d’ “extinction ethnique par castration”».

    Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au temps du calife Haroun al-Rachid (et de Charlemagne), témoignent des mauvais traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard (bien qu’ils fussent musulmans comme leurs maîtres). Ce mépris a perduré au fil des siècles. Ainsi peut-on lire sous la plume de l’historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406): «Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, en raison d’un degré inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade animal». Ces propos, notons-le, précèdent de deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.

    Les contingents très importants de main-d’oeuvre servile ont contribué à la stagnation économique et sociale du monde musulman. Ils ont causé aussi de nombreux troubles. C’est ainsi qu’à la fin du IXe siècle, la terrible révolte des Zendj (ou Zenj, d’un mot arabe qui désigne les esclaves noirs), dans les marais du sud de l’Irak, a entraîné l’empire de Bagdad sur la voie de la ruine et de la décadence.

    «Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d’esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d’esclaves», écrit en résumé l’économiste Paul Bairoch. Cet auteur, ainsi que Tidiane N’Diaye, rappelle qu’il ne reste pratiquement plus trace des esclaves noirs en terre d’islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d’une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d’environ 70 millions sur le continent américain.

    Notons le parallèle avec les États arabes du Golfe Persique qui recourent massivement à des travailleurs étrangers tout en empêchant ceux-ci de faire souche sur place… à la différence des pays occidentaux.

    (Source: fde souche)

    Consulter également sur le même sujet le blog d'HOPLITE : http://hoplite.hautetfort.com

  • La Birmanie a voté malgré le cyclone

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    Malgré les appels à reporter le scrutin, la junte militaire birmane a organisé samedi un référendum sur une nouvelle Constitution une semaine après un cyclone qui a ravagé le sud du pays faisant 60.000 morts ou disparus et plus d'un million de sinistrés sans aide.

    Pour autant, le référendum -premier scrutin en Birmanie depuis 18 ans- s'est déroulé dans tout le pays, sauf dans les zones les plus dévastées du delta de l'Irrawaddy (sud-ouest) et à Rangoun où il a été repoussé au 24 mai.

    A l'instar des Nations unies, le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi avait pressé la junte de repousser le référendum et de donner la priorité aux secours des survivants désespérés.

    La Maison Blanche s'est quant à elle abstenue de critiquer directement la décision des autorités birmanes d'organiser le référendum, en soulignant seulement que le régime devrait se concentrer sur les opérations de secours.

    Le cyclone, l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire récente, a fait quelque 23.000 morts et 37.000 disparus, selon un bilan officiel. Mais des diplomates occidentaux à Rangoun évoquent plus de 100.000 morts, et les organisations humanitaires redoutent un bilan encore plus lourd si les rescapés, qui n'ont ni à boire ni à manger, ne sont pas sauvés.

    Réagissant à ce bilan effrayant, le président français Nicolas Sarközy a dénoncé samedi un régime "éminemment condamnable qui (...) refuse l'aide internationale".

    La chancelière allemande Angela Merkel a jugé "inacceptable" le refus de Rangoun de collaborer avec les organisations humanitaires, au cours d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.

    La Ligue nationale pour la démocratie de Mme Suu Kyi a aussi estimé que le bilan s'aggravait "de jour en jour" à cause des restrictions imposées par la junte à l'aide et a appelé l'ONU à envoyer une assistance "par tous les moyens".

    Cette aide arrive au compte-gouttes, notamment parce que le régime birman, obsédé par la défense de sa souveraineté, refuse que les opérations de secours soient conduites par des étrangers.

    Le cyclone Nargis a fait entre un million et demi et deux millions de sinistrés, mais 500.000 seulement ont reçu une assistance, ont estimé les Nations unies.

    Un premier convoi de 20 tonnes d'aide est arrivé en Birmanie, par la route, en provenance de Thaïlande, a annoncé le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé la reprise de ses vols humanitaires. Le PAM a également affirmé avoir récupéré une cargaison d'aide arrivée à bord d'un de ses avions en Birmanie. Mais la cargaison des deux autres avions du PAM arrivés vendredi était en revanche toujours entre les mains des autorités birmanes.

    La Maison Blanche a confirmé que les généraux birmans avaient accepté une première aide américaine, et un avion militaire devrait se poser lundi en Birmanie.

    La France a annoncé l'envoi d'un bateau chargé de 1.500 tonnes de produits et de matériels, qui pourrait arriver en Birmanie
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    mercredi ou jeudi.

    Un Illiouchine-76 affrété par Médecins sans frontières (MSF), avec 35 tonnes de matériel à bord, a quitté samedi la France à destination de la Birmanie. Un avion de Médecins du monde et de la Croix-Rouge, transportant 36 tonnes de matériel, qui devait partir samedi, a été retardé.

    L'ONU a lancé un appel de fonds de 187 millions de dollars pour aider pendant six mois la Birmanie, mais M. Ban Ki-moon n'a toujours pas réussi à entrer en contact avec le numéro un birman, le généralissime Than Shwe.

    C'était la première fois que les Birmans étaient appelés à voter depuis des élections législatives en mai 1990 très largement remportées par le parti de Mme Suu Kyi.

    A l'époque, les militaires avaient refusé d'honorer les résultats, et l'opposante, prix Nobel de la paix, a été privée de liberté pendant la majeure partie des 18 dernières années.

    Selon la junte, l'approbation de la Constitution ouvrira la voie à des "élections multipartites" en 2010 et à un "transfert de pouvoir" progressif aux civils, mais des dissidents estiment que le texte enracine au contraire la suprématie de l'armée, au pouvoir depuis 1962.

    L'opposition n'a pas été associée au processus d'élaboration de la Constitution qui rendrait inéligible Mme Suu Kyi, au motif controversé qu'elle a été mariée à un étranger, le Britannique Michael Aris, décédé en 1999.

  • Un jeune couple connaissait Bruno Cholet

    De troublantes coïncidences viennent d’apparaître dans le dossier du meurtre de l’étudiante suédoise Sussanna Zetterberg. Et affaiblissent la position de Bruno Cholet. (Nous ne voyons pas en quoi, au contraire...)

    Depuis le mois de décembre dernier, Charlotte et Mickaël* étaient en contact avec Bruno Cholet, le faux chauffeur de taxi soupçonné du meurtre de l’étudiante Sussanna Zetterberg. C’est ce qu’assurent ces jeunes gens. Et leurs témoignages, dévoilés par l’hebdomadaire France Dimanche et confirmés par France-Soir, pourraient ajouter une épine dans le pied du suspect numéro 1. Car, curieusement, ce couple habite rue Trudaine, dans le XVIIIe arrondissement de Paris… à deux numéros de l’immeuble où vivait la jeune Suédoise assassinée. De source proche du dossier, on indiquait hier que les enquêteurs étaient sur le point d’interroger ces deux personnes.

    En effet, Charlotte et son petit ami ont rencontré par hasard Bruno Cholet au sortir d’une discothèque des Champs-Elysées, à la fin du mois de décembre dernier, vers 4 heures du matin. A cette heure avancée d’une nuit froide, les taxis se font rares. Aussi, la jeune fille, dont le petit ami est à ce moment précis en retrait sur le trottoir, se félicite-t-elle de croiser une Renault Laguna beige dont le chauffeur baisse la vitre. « Il m’a proposé de me ramener chez moi, explique Charlotte. Quand il a compris que Mickaël était avec moi, il semblait déçu mais il a maintenu son offre. » Le couple regagne ainsi son domicile de la rue Trudaine.

    Selon France Dimanche, une relation de confiance s’installe alors entre les jeunes gens et le chauffeur. Les numéros de téléphone sont échangés. « En une dizaine de jours, il nous a raccompagnés trois ou quatre fois », assure Mickaël. Plus tard, Charlotte et lui affirmeront reconnaître « Bruno » sur la photo parue le 29 avril dernier dans la presse, dix jours après la découverte du corps en partie calciné de Sussanna Zetterberg en forêt de Chantilly (Oise). « Bruno », que l’on accuse d’avoir tué l’étudiante suédoise, cette voisine de 19 ans qu’ils affirment ne pas connaître. A cette date, le faux chauffeur est déjà sous les verrous. Délinquant sexuel multi-récidiviste, il est soupçonné du meurtre de Sussanna Zetterberg et mis en examen pour « enlèvement, séquestration et assassinat ». Dans son véhicule,(un monospace blanc) les enquêteurs de la brigade criminelle trouvent une arme à feu du même calibre que celle qui a servi à tuer la victime, ainsi qu’une boîte de cartouches, des menottes et un sac en plastique portant la mention écrite au feutre noir « Sussanna 377 »…

    Depuis son arrestation, Bruno Cholet nie en bloc toute implication.

    Mais ces deux nouveaux témoignages devraient apporter des précisions à l’enquête, à l’heure où une nouvelle affaire de faux taxi vient d’éclater. En effet, dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme, prénommé Mohammed, a été arrêté alors qu’il prenait en charge six personnes. Ce dernier est connu des services de police pour des agressions sexuelles…

    * les prénoms ont été modifiés

    Edition France Soir du samedi 10 mai 2008 n°19793

  • "Kouchner l'israélien"

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    Kouchner l'israélien
    Bernard Kouchner, on le sait, est un adepte de l'interventionnisme "tous azimuts". Même en Birmanie, ravagée par un cyclone, on le sent prêt à partir en campagne, un sac de riz sur le dos, un paquet de grenades en bandoulière. C'est un "médecin de campagne" très particulier. Mais d'où lui vient cette manie interventionniste ?
     Il me revient alors en mémoire un souvenir très personnel. Certes, Kouchner fut un étudiant "communiste" qui rejoignit la "Ligue communiste révolutionnaire" d'Alain Krivine, au moment de l'expulsion des étudiants du PC dans les années 60. Il créa alors, avec d'autres, le "secours rouge" qui s'agita beaucoup en Mai 68 et après. Tout le prédisposait donc à revenir... vers Israël ! C'est ici que se situe mon souvenir. Nous avions un ami qui habitait Courbevoie, Charles Kalflèche, militant de la CFDT de l'édition, ancien de chez Larousse. Un très chic type, dévoué, généreux et sincère. On sortait souvent ensemble, avec les anciens de Mai. Malade du coeur, il subit un triple pontage à l'hôpital américain de Neuilly, commune voisine de Courbevoie. C'était au lendemain de la guerre du Kippour. Revenu en pleine forme de son opération, il me raconta, connaissant mes sentiments "anti-israéliens":
    "- J'aurais aimé que tu sois là. Figure-toi que j'avais à côté de moi, dans notre chambre de convalescence, la soeur de Bernard Kouchner ! Elle a un grade dans l'armée israélienne. Elle a été blessée pendant la guerre du Kippour, et elle venue se faire soigner ici. Son frère venait la voir, et la dernière fois, je les ai entendus se disputer. Elle lui reprochait de rester en France - "C'est maintenant que tu dois venir en Israël, c'est notre pays, et il est menacé, comme tu viens de le voir". Il s'est défendu en lui disant "qu'il considérait Israël comme son pays, qu'il y était attaché autant qu'elle, mais qu'il avait compris, depuis Mai 68, que c'est en restant en France qu'il le servirait le mieux". Un détail ? me dira-t-on, des propos échangés avec une petite soeur blessée, qui venait de risquer sa vie, et qui ne comprenait pas pourquoi son frangin restait "à l'abri", loin de son pays qui avait tant besoin d'être défendu, les armes à la main ? Mon ami, Charles Kalflèche, en était tout retourné :" C'est vrai, me dit-il, c'est bien Israël leur pays..."

    Peut-on y voir là une explication à cette manie interventionniste qui caractérise le "discours généreux" de Bernard Kouchner ? Se doute-t-il qu'un jour il faudra aller défendre Israël, et qu'il faudra y entraîner la France ? Est-ce cela qui le faisait "rêver" du Quai d'Orsay ? En tout cas, avec Nicolas Sarközy, il est bien sur la même longueur d'ondes...

    Samedi 10 Mai 2008

  • FÊTES PAIENNES DES QUATRE SAISONS par Pierre Vial

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    Solstices, Imbolc et fête des chandelles, fête de la Communauté, fête de l’Empire, Ostara, Beltaine et fête du Mai, Lugnasad, Fête de la moisson et du vin, Samain... Le païen, c’est à dire l’homme enraciné, vit en fonction d’une conviction très simple : quand on a conscience d’être un élément, parmi tant d’autres, au sein de l’univers, on comprend que l’équilibre et la sérénité, dans sa vie quotidienne, sont le fruit d’un respect des lois naturelles. Autrement dit, chacune et chacun doit s’insérer dans le cycle vital de la nature, rythmé par le déroulement des saisons. Ce rythme saisonnier, éternel retour, est marqué par des fêtes ancestrales, traditionnelles, qui sont autant de rappels que, dans la vision païenne du monde, le sacré est sans cesse omniprésent dans la vie de tous les jours et doit donc être pris en compte, respecté et célébré.   Vous voulez savoir de quel très lointain passé surgissent les fêtes païennes des quatre saisons ? Quelles sont leur signification, leur histoire ? Vous voulez savoir  comment, aujourd’hui, perpétuer ces fêtes, en respectant leur sens profond tout en les adaptant à notre temps ? Cet ouvrage, abondamment illustré, est destiné à unir la connaissance historique et les conseils pratiques, pour faire vivre concrètement, dans le cadre familial et communautaire, l’héritage des ancêtres.

    Les Editions de la Forêt

    87 montée des Grappilleurs

    69380 SAINT-JEAN-DES-VIGNES

    FÊTES PAÏENNES DES QUATRE SAISONS PIERRE VIAL 336 pages • 210 x 297 mm, Dessin de Jean Mabire

    Prix de Vente : 34 euros (FRAIS DE PORT INCLUS)

  • Sarközy s'en prend à la presse!

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    Le SNJ (Syndicat national des journalistes) a qualifié hier en fin de journée de «consternants» les reproches à l'égard de la presse formulés mercredi par le Président Nicolas Sarközy devant les députés UMP et rapportés par certains élus.
    «A en croire les déclarations de certains députés UMP ayant participé au déjeuner du 7 mai à l'Elysée, le président de la République s'y est montré particulièrement sévère vis-à-vis de la presse», écrit le syndicat dans un communiqué intitulé «Nicolas Sarkozy s'attaque à la presse: consternant».

    «Il est singulièrement "abracadabrantesque" de constater que Nicolas Sarkozy attaque ainsi les journalistes en privé, alors que le bilan tiré par le SNJ de sa première année de présidence est particulièrement accablant pour la liberté de la presse», estime le syndicat. «Au lieu de continuer à vouloir faire des journalistes les boucs émissaires de ses déboires dans les sondages, le président de la République serait mieux inspiré d'écouter les inquiétudes grandissantes d'une profession en crise. Et de l'aider à retrouver les conditions d'exercer pleinement, et en toute indépendance, sa mission d'informer auprès des citoyens de ce pays», ajoute le SNJ.

    Recevant mercredi les députés UMP pour son premier anniversaire à l'Elysée, le chef de l'Etat avait accusé la presse de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices, selon des participants à cette réception. Nicolas Sarközy a cité L'Express, Marianne, Le Parisien, l'AFP et le Journal du Dimanche
    , selon certains participants.
    Libération - 9 mai 2008

  • Pascal Pelloux s'est pendu dans sa cellule à Avignon

     Pascal Pelloux a été reconnu coupable de viol sur un bébé. En 2004, il aurait abusé du nourrisson de sa compagne, à Bollène. La cour d'assises de Vaucluse l'a condamné mercredi à 16 ans de prison

    Après le verdict, cet homme de 40 ans avait dit à son avocat : "Ils ne m'ont pas compris".

    Ce matin, il a été retrouvé pendu dans sa cellule, au centre de détention d'Avignon-Le Pontet.

    Son corps va être autopsié. Le procureur de la République d'Avignon va ouvrir une information judiciaire pour "rechercher les causes de sa mort".

    Le Post - 9 mai 08

  • Traque mondiale du pédophile américain

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    Grâce à l'appel à témoins mondial, lancé par Interpol sur le Web, un pédophile présumé a été arrêté en deux jours. Américain, âgé de 59 ans, il a été interpellé hier à l'est des Etats-Unis et inculpé. Il aurait abusé d'enfants en Asie.

    Depuis deux jours, le monde entier connaissait son visage. Depuis hier, il connaît son nom. Le pédophile traqué par Interpol s'appelle Wayne Nelson Corliss.

    Cet acteur de 59 ans, dont le nom de scène serait Casey Wane, a été arrêté à l'aube à son domicile d'Union City, dans l'Etat du New Jersey, à l'est des Etats-Unis, d'après Interpol. Il aurait partiellement reconnu être l'homme que toutes les polices du monde cherchaient activement. Corliss a comparu dès hier soir devant un tribunal du New Jersey. L'air nerveux, il est arrivé au tribunal de Newark quelques heures après son arrestation. Il a été inculpé pour pornographie mettant en scène des enfants et doit à nouveau comparaître lundi. Les procureurs ont indiqué que d'autres chefs d'accusation devraient être ajoutés.

    Il risque jusqu'à vingt ans de prison. Dans son réquisitoire, le procureur a déclaré que le suspect « avait avoué avoir abusé d'enfants âgés de 6 à 10 ans au cours de quatre voyages en Thaïlande effectués entre 2000 et 2002, précisant même que cela le mettait dans un état d'euphorie ». Les enquêteurs ont trouvé à son domicile plus d'un millier de photos de pornographie enfantine dans son ordinateur et des sous-vêtements d'enfants. L'interpellation de Corliss est un succès pour Interpol qui avait pris l'initiative il y a deux jours seulement de diffuser les photos de cet homme soupçonné d'avoir abusé de plusieurs enfants entre 2000 et 2001 dans le sud-est de l'Asie. L'opération baptisée Ident lancée mardi par Interpol sur son site Internet a abouti à plus de 250 000 connections le premier jour. C'est-à-dire dix fois plus que la moyenne quotidienne. Plus de 200 appels sont parvenus. Autant de signalements qui ont été examinés avec grand soin. Ce sont d'ailleurs trois appels provenant des Etats-Unis qui ont mis les enquêteurs sur la piste de Corliss.

    Saisis du dossier, les policiers des services des douanes et de l'immigration sont intervenus au domicile du suspect, un appartement d'Union City. Au moment de son arrestation hier, Corliss présentait un profil correspondant aux photos. Il semblait cependant avoir pris du poids et une barbe barrait son visage.

  • HIROSHIMA: les photos jamais vues

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    Ce sont des photos prises au sol, de l'intérieur du désastre. Rien à voir avec la vision abstraite et désincarnée du champignon nucléaire. Ces images montrent l'état de la ville japonaise d'Hiroshima dans les premiers jours qui ont suivi le largage, par l'aviation américaine, de la première bombe atomique, le 6 août 1945, à 8 h 17.

    Sidérantes photos de corps flottant dans les eaux. Epouvantables images de visages tordus de souffrance. Clichés de cadavres entassés en pyramide, de corps tétanisés, adultes, vieillards et enfants, soufflés dans l'instant. Il n'y a plus ni homme ni femme. Uniquement des corps calcinés, enchevêtrés sous les gravats, ou allongés en rangs à perte de vue par les premiers sauveteurs et militaires nippons arrivés sur place, déambulant, masqués, entre les travées. On reconnaît simplement les enfants à leur petite taille.

    La Hoover Institution, à l'université Stanford, en Californie, a rendu publiques dix photographies exceptionnelles, lundi 5 mai. Elles lui ont été remises, en 1998, par Robert L. Capp, un soldat qui avait participé aux forces américaines d'occupation du Japon à l'issue de la seconde guerre mondiale. "En fouillant une cave près d'Hiroshima, explique Sean Malloy, historien et chercheur à l'Université de Californie, à Merced, Capp est tombé sur des pellicules non développées : parmi elles, il y avait ces photos." Leur auteur, japonais, est inconnu.

    En travaillant sur un livre publié cette année, Atomic Tragedy : Henry L. Stimson and the Decision to Use the Bomb Against Japan (La tragédie nucléaire : Henry Stimson et la décision de lancer la bombe sur le Japon, Cornell University Press), M. Malloy, ancien de l'université Stanford, a été autorisé à voir ces photos. Il a ensuite pu rencontrer la famille Capp, qui lui a permis de divulguer trois photos inédites dans son ouvrage. Robert Capp, décédé entre-temps, avait fait don de la collection, en 1998, au fonds d'archives Hoover, exigeant que ces photos ne soient pas montrées avant 2008.

    En raison de la censure draconienne imposée par l'occupant américain sur tout ce qui touchait au bombardement d'Hiroshima (puis de Nagasaki, trois jours plus tard), on ignora pendant des mois l'ampleur de la tragédie dont furent victimes des populations essentiellement civiles. Les images prises par les premiers photographes nippons à s'être rendus sur place furent interdites. Les photos trouvées par M. Capp, sans doute d'un amateur, sont un témoignage de l'horreur des premiers jours qui suivirent le bombardement.

    Ce 6 août 1945, Hiroshima (350 000 habitants) s'apprête à vivre une journée de chaleur moite, écrasante, vrillée par le cri des cigales, du torride été nippon. La bombe larguée par la forteresse volante Enola Gay, qui s'est envolée à l'aube de la ville de Tinan, dans le Pacifique, explose à 580 mètres d'altitude. La ville est rasée à 90 % et 150 000 personnes périssent sur le coup ou après une longue agonie. Aux effets foudroyants fera suite la mort lente provoquée par les radiations. "Rendez-nous notre humanité", lancera le poète atomisé Sankichi Toge.

    A part le reportage du journaliste australien William Burchett, "No more Hiroshima", publié en septembre, on ne sait pratiquement rien, six mois plus tard, de ce qui s'est passé à Hiroshima et à Nagasaki. Avec les conséquences humaines tragiques : comment soigner ces terribles blessures, traitées comme de simples brûlures ? Comment stopper les hémorragies de corps écorchés vifs ? Le seul organisme mis en place par l'occupant fut un centre de recherches sur les effets de la bombe : il ne prodigue aucun soin, mais demande que les morts lui soient confiés pour autopsie...

    L'horreur des photos pose une nouvelle fois la question : la bombe A était-elle le seul moyen de mettre fin à la guerre du Pacifique ? En 1945, le Japon était à bout de force. A Potsdam, le 26 juillet, les Etats-Unis avaient exigé sa capitulation sans condition, que Tokyo refusa. Mais la décision de larguer ses bombes sur l'Archipel avait déjà été prise, la veille, à Washington. Dans ses Mémoires, le général puis président des Etats-Unis, Dwight Eisenhower, écrit qu'en août 1945 "le Japon était déjà battu, le recours à la bombe était inutile". A fortiori, la seconde, sur Nagasaki, qui fit 70 000 morts sur le coup. Plus que la capitulation nipponne, il s'agissait de montrer la suprématie américaine à l'URSS, qui avait entre-temps déclaré la guerre au Japon.

    Depuis la divulgation de ces photos, blogueurs et internautes américains se déchirent sur le sujet. Une phrase revient souvent dans les commentaires : "Les Japs n'ont eu que ce qu'ils méritaient." Sur le site MetaFilter, l'internaute signant "postroad" estime que le Japon "n'ayant aucune intention de capituler, comme le montre le film de Clint Eastwood (Lettres d'Iwo Jima), aussi horribles soient (ces photos), ces bombardements ont sauvé de nombreuses vies américaines - et aussi nippones". Pour d'autres, à l'inverse, "l'Amérique masque ses crimes honteux".

    Beaucoup d'internautes se demandent aussi pourquoi ces clichés sortent aujourd'hui. Peu font confiance à la version officielle. Peut-on vraiment croire que M. Capp ait attendu cinquante-trois ans avant de montrer ces images à quiconque ? Pourquoi aurait-t-il exigé dix ans de secret supplémentaire ? M. Malloy n'a pas d'explication : "C'est une supposition, mais Capp se savait proche de la fin de sa vie. Il ne voulait pas être entraîné dans les polémiques que ces photos pouvaient générer. "

    Pourquoi, également, M. Capp aurait apporté ces documents à la Hoover Institution? Celle-ci est perçue comme un centre de recherches néoconservateur extrême. Certains voient une volonté de "pousser" à une intervention américaine contre l'Iran avant que ce pays, disposant de la bombe A, puisse attaquer Israël. A l'inverse, d'autres suggèrent à Hillary Clinton de "bien regarder ces images avant de s'exprimer". La candidate à l'investiture démocrate à l'élection présidentielle a récemment menacé d'"effacer l'Iran" de la carte s'il attaquait l'Etat juif. L'internaute appelé "oneirodynia" insiste sur "l'effort massif de censure tant de la part des Etats-Unis que de Tokyo après que la bombe eut été larguée. A l'été 1946, la censure américaine au Japon avait grandi au point d'occuper 6 000 personnes".

    Evoquant la "culture du secret" qu'ils croient déceler aux Etats-Unis, nombre de commentaires établissent un rapport entre Hiroshima, les bombardements massifs au napalm des populations locales durant la guerre américaine au Vietnam et... les prisons américaines de Guantanamo et d'Abou Ghraib aujourd'hui. D'Hiroshima à l'Irak, un internaute anonyme écrit, sur le site Yahoo!, que "le peuple américain ne s'intéresse jamais qu'à ses propres morts".

    Alors que le débat se développe sur Internet, la presse américaine n'a pas encore évoqué la divulgation de ces nouvelles photographies de la tragédie d'Hiroshima. Ni la presse japonaise, du reste.

    (Le Monde - 9 mai 2008)

  • A vomir de dégoût...

    Il a filmé le viol du bébé de sa compagne âgé de 6 mois

    Pour Mes Pamard et Arlaud qui assurent la défense des intérets de la maman du bébé, l'accusé n'est pas un simple utilisateur qui collectionne des images mais un véritable prédateur.

    Depuis hier matin, Pascal Pelloux, 40 ans, répond devant la Cour d'assises de Vaucluse du viol commis à Bollène en septembre 2004 du bébé âgé de 6 mois de sa compagne. Il est également poursuivi pour la détention et la diffusion via internet d'images pédopornographiques et de subornation d'un témoin. A l'ouverture des débats, interrogé par la présidente Catherine Gay-Julien, Pascal Pelloux a reconnu les faits en ces termes: "Sylvie (1), c'est l'enfant que j'ai violée. Une enfant que j'ai aimée et perdue par ma faute."

    Cette première journée d'audience a été consacrée à l'évocation du parcours de vie de l'accusé. Un homme tourmenté par le mystère de sa naissance: reconnu à l'âge de deux mois par sa mère qui a accouché sous X, il est en quête de son histoire. Lors des débats, cet homme pose à sa mère la question qui le taraude: "Est-ce que j'ai été conçu lors d'une partouze?" D'une voix assurée, Pascal Pelloux qui prend des notes pour ne rien oublier fait son show.

    Il perdra de la contenance lors de la déposition, en fin d'après-midi, d'un enquêteur de la gendarmerie qui fait oublier aux jurés le petit garçon abusé par une baby sitter, le bon père, le mari gentil qui toutefois trompait son épouse. Il faudra en effet plusieurs gardes à vue et auditions pour qu'après trois mois d'enquête, Pascal Pelloux passe aux aveux. Il ne reconnaît les faits que lorsque les éléments lui sont présentés.

    Ainsi entendu dans le cadre de l'opération Falcon lancée contre des pédophiles dans 90 pays, il admet en septembre 2005 se rendre sur des sites de charme. Ce n'est qu'après l'exploitation de ses ordinateurs qu'il admet en décembre 2005 avoir fréquenté des sites pornographiques payants et avoir téléchargé des photos pédopornographiques.

    Mais il tente aussitôt de se dédouaner: "Il aurait créé un personnage virtuel pour faire fantasmer les pervers sur des tchats et les laisser sur leur faim!" Mais il y a la vidéo du viol du nourrisson: une fellation avec une éjaculation sur la tête du bébé. Des images accompagnées d'un commentaire: "Première petite pipe, t'es contente, allez pompe ma chérie, fait comme maman, oui." A l'issue de la déposition du gendarme, l'accusé le remercie "pour son grand professionnalisme". Aujourd'hui, deux autres enquêteurs dont un technicien en informatique vont déposer ainsi que des pédophiles qui conversaient avec l'accusé via internet et qui assurent qu'il avait parlé du p'tit film avant de le réaliser. Le verdict est attendu demain soir.

    (le prénom del'enfant a été changé)

    Un homme qui avait violé le bébé de six mois de sa compagne a été condamné mercredi soir à 16 ans de réclusion criminelle, assortie d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 5 ans, par la cour d'assises du Vaucluse.

    Au cas où il ne respecterait pas cette obligation de suivi, une peine complémentaire de quatre ans de prison lui serait attribuée.

    Pascal Pelloux, 40 ans, était accusé d'avoir violé en septembre 2004 le bébé de sa compagne.

    L'enquête avait démarré par le signalement d'un internaute, destinataire d'un message éléctronique proposant des vidéos pédopornographiques dont l'auteur était identifié comme étant l'accusé.

    Lors d'une perquisition, des photos et vidéos pédophiles avaient été retrouvées sur son ordinateur, et notamment une vidéo où l'on voyait "un homme tenter d'introduire son sexe dans la bouche d'un nourrisson".

    Après vérification, les enquêteurs avaient identifié Pascal Pelloux comme l'auteur de ce crime.

    (La Provence 8 mai 2008)

  • Comment peut-on être Persan?

    Le président conservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié le «régime imposteur et usurpateur d'Israël» de «cadavre puant», à l'évocation du 60e anniversaire de la création de l'Etat hébreu, a rapporté jeudi la télévision d'Etat.

    «Ceux qui pensent qu'en organisant une fête d'anniversaire ils pourront faire revivre le cadavre puant du régime imposteur et usurpateur d'Israël se trompent. Et les noms des participants à ces cérémonies seront inscrits parmi les criminels sionistes», a déclaré le président Ahmadinejad.



    «Aujourd'hui, la philosophie de l'existence même du régime sioniste est remise en cause et le régime usurpateur et imposteur est sur la pente de l'anéantissement», a ajouté M. Ahmadinejad, qui a aussi qualifié Israël de «rat mort en bout de course».

    Mahmoud Ahmadinejad, qui s'exprimait devant les députés conservateurs du futur Parlement, a dénoncé les cérémonies de célébration de cet anniversaire, auxquelles sont conviés de nombreux dirigeants étrangers.

    «Si certains croient qu'en se réunissant ensemble, ils pourront changer la donne dans les affaires mondiales, ils se trompent car les peuples vont les enterrer», a-t-il dit.

    (Le Parisien 8 mai 2008)

  • VIDEO: LE PLUS GRAND DRAPEAU DU MONDE

    http://www.dailymotion.com/video/x3lhzp_le-plus-grand-drapeau-israelien-du_travel

  • Les Juifs de France et la Révolution

    En ce chaud mois de septembre 1791, Louis XVI, arrêté dans sa fuite à Varennes trois mois plus tôt, prête serment à la Constitution. Le 27, alors que l'Assemblée constituante achève ses travaux, une proposition d'Adrien Duport, député de la noblesse de Paris, est adoptée à une forte majorité. En quelques minutes, les juifs de France deviennent citoyens de droit. Une émancipation historique expédiée comme une simple formalité. «Pour nos aïeux, c'était plus qu'un rêve, c'était un miracle, raconte René-Samuel Sirat, ancien grand rabbin de France. En signe de reconnaissance, les juifs de l'Hexagone firent preuve par la suite d'un patriotisme exacerbé.»

    Par ce vote, en effet, la nation française accomplissait ce qu'aucun Etat d'Europe n'avait accompli avant elle. D'autres pays, tels la Hollande, la Suisse, la Rhénanie, la Prusse ou les Etats germaniques, suivirent le même chemin. Certes, tout ne fut pas si simple: les champions de l'émancipation durent batailler ferme à la tribune contre les nostalgiques de l'Ancien Régime et certains députés de la gauche.

    Fin des années 1780. Les 40 000 juifs présents sur le territoire n'ont guère les moyens de s'occuper de politique: ils veulent une vie meilleure. Tolérés depuis leur expulsion, en 1394, la moitié d'entre eux se sont regroupés en Alsace et en Lorraine, où les populations locales exècrent ces prêteurs sur gages attachés à leurs traditions religieuses. Les autres, installés depuis l'époque médiévale dans le Sud-Ouest et les Etats du pape - Avignon et le Comtat-Venaissin - jouissent d'un statut plus favorable. A Paris, les juifs ne sont guère plus de 500.

    Une mise à l'écart peu conforme à l'idéal égalitaire des Lumières. En 1787, la Société royale des sciences et des arts de Metz lance un concours au sujet inédit: «Est-il des moyens de rendre les juifs plus utiles et plus heureux en FranceArdent défenseur de la cause des Noirs, l'abbé Henri Grégoire décroche la palme l'année suivante avec son Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs. Nous ne sommes encore qu'au 18ème siècle: les préjugés font rage et le prêtre alsacien n'y échappe pas, dressant un portrait sinistre du peuple hébreu, paré de toutes les tares. Sa conclusion, en revanche, innove: l'abbé met les «dépravations» des juifs sur le compte des humiliations séculières qu'ils ont endurées. Le 28 janvier 1790, les juifs portugais, espagnols et avignonnais obtiennent la citoyenneté. Le plus dur est fait.

    LEXPRESS.fr

  • Les 60 ans d'Israël

    Fondé en partie sur la base des revendications juives sur des terres bibliques et en partie pour servir de patrie aux rescapés des
    persécutions en Europe qui ont culminé avec la Shoah, Israël a proclamé son indépendance le 14 mai 1948, quelques heures avant
    l'expiration d'un mandat de l'Onu sur la Palestine, mandat alors confié à la Grande-Bretagne. Les Israéliens fêtent cet anniversaire en se
    basant sur le calendrier juif.


    Pour les Palestiniens, cette proclamation d'indépendance est la "Nabka" - "la catastrophe". Pendant que les Israéliens fêtaient
    l'anniversaire, des Palestiniens ont défilé solennellement dans les rues de Bethléem pour marquer cette "Nabka", qui s'était traduite par
    l'exode ou l'expulsion de 700.000 Arabes, soit la moitié de la population de la Palestine d'alors.


    Déployant des banderoles rappelant qu'ils n'abandonneraient jamais le "droit au retour" dans les terres qui font partie aujourd'hui
    d'Israël, les manifestants de Bethléem se sont rassemblés autour d'une clé de dix mètres de long, symbole de leur rêve de récupérer
    leurs anciennes terres.


    "Cela me fait très mal de voir Israël faire la fête sur le dos de nos souffrances, de notre expulsion et de la perte de notre patrie", a déclaré un Palestinien, Monser Amireh, alors que des avions israéliens le survolaient.


    Dans le nord d'Israël, des milliers de personnes, portant des bandeaux noirs et agitant des drapeaux palestiniens, se sont rassemblées à l'endroit où se dressait naguère un village arabe. Aujourd'hui, c'est un site archéologique où ont été exhumés des vestiges romains.


    Les festivités en Israël sont quelque peu assombries par l'enquête de police sur une nouvelle affaire touchant Olmert et qui fait courir la
    rumeur de sa démission. Déjà au centre de plusieurs affaires de corruption dans lesquelles il nie toute malversation, le chef du
    gouvernement a été interrogé vendredi dernier par des policiers sur de nouvelles accusations.


    Version française Eric Faye - Challenges.fr

  • La "vraie" France selon Sarközy de Nagy Bocsa

    Nicolas Sarközy a célébré «la vraie France», celle de de Gaulle et des résistants, en commémorant jeudi sur une plage du Débarquement en Normandie, le 63e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945.

    Rompant avec la traditionnelle commémoration sur les Champs-Elysées à Paris, la cérémonie, sobre et recueillie, s'est déroulée sur la plage de Ouistreham (Calvados), à l'endroit même où des milliers de soldats alliés, parmi lesquels les 177 Français du «Commando Kieffer», débarquèrent à l'aube du 6 juin 1944. «En cette journée du 8 mai, j'ai voulu rendre hommage, au nom de la Nation tout entière, à ceux auxquels nous devons aujourd'hui d'être libres.

    Aux heures les plus sombres de notre histoire, quand tout semblait perdu, quand les chefs les plus prestigieux capitulaient devant l'ennemi, ils ont choisi de continuer le combat», a déclaré le chef de l'Etat.

    «Plus on s'éloigne» de la fin de la seconde guerre mondiale «et plus la mémoire est compliquée à pérenniser. C'est la raison pour laquelle M. Sarkozy veut décentraliser les cérémonies du 8 mai» pour «marquer de façon plus forte les esprits», selon l'un de ses proches. L'an prochain, elles pourraient se dérouler en Bretagne ou en Provence.

    Nicolas Sarkozy, qui avait, dans la matinée, déposé une gerbe au pied de la statut du général de Gaulle sur les Champs Elysées, était accompagné du Premier ministre François Fillon, du ministre de la Défense Hervé Morin et du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel.

    Sur la plage balayée par une légère brise et sous un soleil printanier, se tenaient plusieurs détachements militaires, notamment ceux du 1er Régiment d'infanterie de la Garde républicaine et de l'Ecole Polytechnique. La tête couverte du béret vert des fusiliers-marins, six vétérans du commando Kieffer ont reçu un hommage particulier de M. Sarkozy. Dominique Kieffer, fille de celui qui fut leur chef, le capitaine de corvette Philippe Kieffer, était présente.

    A cette occasion, a été présenté le fanion d'un futur 6e commando marine, unité des forces spéciales baptisée «commando Kieffer», qui sera créée officiellement à la date symbolique du 6 juin.

    Dans un discours plus gaullien que chiraquien, le président Sarközy, tout en affirmant qu'«aucune faute, aucun crime ne doit être oublié», a proclamé que «la vraie France n'était pas à Vichy, elle n'était pas dans la collaboration». «La vraie France, la France éternelle, elle avait la voix du général de Gaulle, elle avait le visage des résistants», a-t-il lancé.

    M. Sarkozy s'est montré ainsi fidèle à son refus réitéré de la «repentance», sans toutefois aller jusqu'à rompre avec le discours de son prédécesseur Jacques Chirac le 16 juillet 1995, lors la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Alors que de Gaulle, puis François Mitterrand s'y étaient toujours refusés, Jacques Chirac avait été le premier président à reconnaître alors la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des Juifs. «La France, patrie des lumières et des droits de l'Homme,  la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable», avait-il déclaré, tout en rendant hommage en plusieurs occasions ensuite à la France des résistants ou des Justes qui sauvèrent des Juifs.

    De même, M. Sarközy a salué jeudi la mémoire «des maquisards , de ceux qui cachaient les enfants juifs» comme les fermiers du Périgord, ou encore «les humbles pêcheurs de l'Ile de Sein» qui rejoignirent de Gaulle à Londres.

    La "vraie" France, c'était celle aussi qui s'embarquait avec son or et ses bijoux sur les bateaux en partance de Marseille ou de Bordeaux pour les Etats-Unis? Saint-Exupéry (qui n'était pas un collaborateur!) a raconté combien ce spectacle, auquel il avait assisté à Bordeaux, l'avait écoeuré !

    La "vraie" France était-elle celle de l'Epuration féroce, des femmes tondues et éventrées, des exécutions sommaires sans jugement, par les maquisards FFI, "patriotes" communistes et gaullistes mêlés dans cette barbarie dès 1944?

    Il ne s'agit pas de connaître seulement l'Histoire officielle, il faut connaître aussi TOUTE l'Histoire de ces "heures les sombres".  

  • La torche olympique au sommet de l'Everest

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    La torche a été portée par des alpinistes chinois, dont des tibétains, pendant une ascension de six heures.

    C'est une première historique. La torche olympique a atteint jeudi le sommet de l'Everest, à 8.848 m. d'altitude, portée par des alpinistes chinois, dont des tibétains. Une tibétaine, Cireng Wangu, était la dernière à porter la torche. Elle a atteint le sommet après 9 heures, heure locale, (01H00 GMT).

    Cette ascension a suscité des protestations des militants pro-tibétains. «En hissant la torche par le versant tibétain de l'Everest, la Chine marque clairement ses revendications de souveraineté sur le Tibet, qui sont sans fondement.» a dénoncé Matt Whitticase, porte-parole de l'organisation «Campagne pour un Tibet libre», basée à Londres. «C'est une politisation évidente des jeux Olympiques par le pays hôte», a-t-il dénoncé.

    Les organisateurs des Jeux olympiques de Pékin espèrent de leur côté que les images de la flamme sur le toit du monde feront oublier celles de son relais chaotique dans plusieurs villes, dont Paris et Londres.

    Malgré le vent et une température de moins 30 degrés Celsius, la torche, conçue pour l'altitude, est restée allumée. Elle était arrivée le 27 avril au camp de base de l'Everest, mais de mauvaises conditions météorologiques avaient retardé l'ascension.

    Cette flamme vient en supplément de la flamme olympique principale, qui se trouve à l'autre bout de la Chine, au sud-est du pays. Elle doit traverser toutes les régions chinoises avant de revenir à Pékin le 6 août, deux jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux.