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  • Marche blanche à Paris: les FARC doivent mourir de peur...

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    Manipulation des foules... hystérie collective...

    Aux cris de « Libérez Ingrid Betancourt », 5 000 personnes ont défilé hier dans Paris. Et d'autres marches blanches en France ont rassemblé des milliers de manifestants. Pour la famille il s'agit d'une course contre la mort.

    «C'est cette foule qui va la sauver ! » Hier, place de l'Opéra à Paris (IXe), Fabrice Delloye, son ex-mari, remercie au micro les milliers de personnes (5 000 selon la police, 30 000 selon les organisateurs) venues appeler à la libération d'Ingrid Betancourt. Lorenzo, le fils de l'otage franco-colombienne retenue depuis plus de six ans par les Farc (la guérilla marxiste colombienne), souhaite que sa « maman entende les cris des manifestants ». Soutenue par une importante délégation de politiques, de la première dame Carla Bruni-Sarkozy au maire de Paris Bertrand Delanoë en passant par des membres du gouvernement, la famille a rappelé l'état de santé inquiétant d'Ingrid Betancourt.

    « Nous n'arrêterons pas la mission humanitaire que nous avons lancée », leur promet Bernard Kouchner au côté de Cristina Kirchner, la présidente argentine. « Nous n'arrêterons jamais », ajoute le ministre des Affaires étrangères, très applaudi par les manifestants portant des vêtements ou des foulards blancs en signe de paix pour la Colombie.

    Soutien aux autres otages

    Depuis mercredi dernier, la France a envoyé sur place une mission humanitaire pour tenter d'entrer en contact avec la guérilla des Farc. Sans aucun résultat pour l'instant. Mais Carla Bruni-Sarközy, présente au début de la manifestation, assure que son mari « ne renoncera pas ». L'épouse du chef de l'Etat s'est elle-même dite « énormément touchée » par le sort de l'otage. Jean Sarközy, le fils du président, confie « être venu pour Lorenzo ». « J'ai quasiment le même âge et je me sens proche de lui », ajoute-t-il, foulard blanc autour du cou.

    Dans la foule qui a pris la direction de l'Assemblée nationale, beaucoup de parents sont accompagnés de leurs enfants. « C'est sa première manifestation, raconte Crépin au sujet de sa fille Myriam, 9 ans. C'est elle qui m'a convaincu de venir après que je lui ai raconté qui était Ingrid Betancourt et ce qu'elle vivait. » Beaucoup espèrent que le président colombien Uribe et les Farc verront les images de la quinzaine de marches blanches organisées partout en France. « La mobilisation populaire est aussi importante que la mobilisation politique », se réjouit Jacques Toubon, ancien ministre de la Culture. Un peu plus loin dans le cortège, quatre Colombiennes de Paris sont plus sceptiques sur l'utilité de telles manifestations. Elles ont tenu, malgré tout, à être là et arborent des photos d'autres otages détenus par la guérilla. « On ne parle pas assez d'eux », regrettent-elles. Luis Alfonso Beltran Franco, enlevé le 3 mars 1998, Robinson Salcedo Guarin, le 8 mars 1998... Quelques-uns des portraits des 2 800 personnes prisonnières des Farc (estimation officielle) fleurissent ici ou là dans le cortège.

    Concernant Ingrid Betancourt, les manifestants ont un sentiment d'urgence après les récentes déclarations des enfants de l'otage franco-colombienne qui redoutent le pire. « Les prochains jours seront décisifs », craignent Agathe et Maly, deux étudiantes qui sont venues pour montrer qu'« on n'oublie pas Ingrid ». Entre pessimisme et espoir, chacun reconnaît, comme l'a dit la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade, que ce qui se joue actuellement, « c'est une course contre la mort, une course pour la vie ».

    Le curé colombien Manuel Mancera, qui avait révélé la présence d'Ingrid Betancourt dans le département du Guaviare a célébré, hier, une messe pour la libération de la Franco-Colombienne. L'office a eu lieu dans un hameau au nom symbolique : La Libertad.

    (Le Parisien 7 avril 08) 

  • Tibet: la photo "accusatrice" manipulée

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    Tibet : Enquête sur une photo manipulée
    Michel Collon  

     

     

    Regardez bien cette photo « Soldats chinois déguisés en moines », que vous avez sans doute reçue ou recevrez bientôt. Elle circule beaucoup sur le Net, avec le commentaire : « Londres - 20 mars - Le GCHQ, l'agence gouvernementale de communications qui surveille électroniquement la moitié du monde depuis l'espace, a confirmé l'accusation du Dalaï Lama, selon laquelle l'Armée Populaire de Libération chinoise, déguisée en moines, a provoqué les émeutes qui ont tué ou blessé des centaines de Tibétains... »

    Cette photo est censée le prouver, et elle a donc indigné beaucoup de gens. Maintenant, regardez attentivement cette photo, et jouons au jeu des sept erreurs...

    Les 7 erreurs...
    1. Avez-vous déjà vu une « photo - satellite » prise avec un tel angle de vue ? Physiquement, c'est impossible. D'un tel angle, on ne verrait qu'un brouillard bleu (Lorsqu'on voyage en avion, on ne peut voir que sous l'avion, pas très loin.)
    2. On nous dit que les soldats se déguisent en moines pour jouer les agents provocateurs. Sont-ils assez stupides pour mener une telle opération secrète en pleine rue ?
    3. On nous dit que la photo est récente, juste avant les événements. Qu'est-ce qui le prouve ?
    4. J'ai interrogé un ami connaissant le Tibet. Il dit que cette photo ne peut avoir été prise ce 14 mars, sous un soleil printanier, car le printemps n'est arrivé que le 21 mars cette année au Tibet.
    5. Il me dit aussi que ces couleurs des vélo - taxis de Lhassa ont changé à partir de 2005.
    6. Il dit également que ces uniformes des policiers ne sont plus utilisés depuis longtemps.
    7. Il fallait donc mener une petite enquête qui nous a fait découvrir une toute autre version...

    Mais alors d'où vient-elle ?
    En réalité, la photo date de 2003. Lors du tournage d'un film, les moines ont refusé de jouer les figurants. Ce sont donc des soldats qui en ont été chargés, et ils reçoivent ici leurs uniformes de figurants. Pratique courante là-bas, semble-t-il. En tout cas, rien à voir avec les récentes images TV montrant des moines exercer des violences et détruire des magasins à Lhassa.
    Bon, ça semblait tellement gros qu'il fallait quand même vérifier.

    (Alterinfo)

  • Charlton Heston

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    National Rifle Association
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    En 1959
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    Charlton Heston, l'une des dernières légendes d'Hollywood, couronné en 1959 par l'Oscar du Meilleur acteur dans "Ben Hur", est mort samedi à son domicile de Beverly Hills à 84 ans.

     
     L'acteur américain luttait ces dernières années contre la maladie d'Alzheimer.

    Il est décédé avec son épouse Lydia à ses côtés.

    "A ses amis, collègues et admirateurs, nous apprécions vos prières et votre soutien. Il se dévouait avec passion à chaque rôle qu'il incarnait, et souscrivait à chaque cause avec un enthousiasme et une intégrité incomparables", a déclaré sa famille dans un communiqué.

    Le président américain George W. Bush, qui lui avait accordé en 2003 la Médaille de la liberté, la plus haute distinction américaine récompensant les civils, a salué dimanche un "homme de caractère, intègre et au grand coeur" et un "grand avocat des libertés".

    Le candidat républicain à la présidentielle John McCain a également rendu hommage au "leader" "dévoué à la cause de la liberté pour tous les Américains, depuis la bataille pour les droits civiques dans les années soixante jusqu'à la protection du droit de porter des armes dans les années 1990".

    En plus de cinquante ans de carrière et une soixantaine de films, Charlton Heston, de son vrai nom John Charles Carter, s'était forgé une stature de comédien voué aux grandes figures historiques tout en restant un homme de théâtre.

    Ce fils de meunier était né le 4 octobre 1923 à Evanston (Illinois). Après des débuts à la radio et au théâtre, il suit des cours d'art dramatique à la North Western University puis sert dans l'armée de l'air pendant la Deuxième guerre mondiale.

    En 1945, il tente sa chance à Broadway. L'acteur aux yeux bleu acier et à la carrure d'athlète débute en 1947 dans "Antoine et Cléopâtre", puis enchaîne avec un rôle dans une adaptation de "Jules César" pour la télévision (1948), qui lui vaudra d'être remarqué par Hollywood.

    Il se voit proposer, en 1950, le rôle principal de "La Main qui se venge" de William Dieterle. Cecil B. De Mille l'engage ensuite "Sous le plus grand chapiteau du monde" (1951), qui remporte l'Oscar du Meilleur film. Charlton Heston est lancé.

    Dès les années 1950, il impose tout l'éventail de son talent dans une multitude de films historiques et d'anticipation.

    Seuls quelques uns de ses longs métrages peuvent être qualifiés de fresques épiques et costumées, comme "Les Dix commandements" de Cecil B. De Mille (1956), ou "Ben Hur" (1959), de William Wyler, consacré par l'Oscar du Meilleur acteur.

    "Chuck", pour ses intimes, s'illustre également dans "La furie du désir" de King Vidor (1952), "La soif du mal" d'Orson Welles (1958) ou "Le Cid" d'Anthony Mann (1961).

    Il joue dans des westerns et des films fantastiques ou de science fiction comme le remarquable "Soleil vert". "La Planète des singes" (Franklin F. Schaffner, 1968) ajoute à sa popularité.

    Estimant que les rôles les plus gratifiants sont ceux du registre shakespearien, l'acteur qui a tourné avec Sophia Loren et Ava Gardner remonte sur les planches lorsque son emploi du temps le lui permet.

    Tenté par la réalisation, il met en scène "Antoine et Cléopâtre" en 1971 ainsi que "La fièvre de l'or" en 1982.

    Après avoir été président à six reprises du syndicat des acteurs, il prend la tête de l'American film institute.

    Connu pour ses prises de position conservatrices, notamment contre l'avortement, l'acteur préside également de 1998 à 2003 la National Rifle Association, se consacrant alors à la défense du droit controversé de détenir des armes individuelles aux Etats-Unis.

    Charlton Heston était père de deux enfants.

    RIP

  • VIDEO Les oies

    Cette vidéo personnelle, LES OIES, fichier multimedia .avi, ne s'affiche pas. Je suis désolée.

  • Toute la laideur du monde pour les bobos bling bling

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    Le musée d'art contemporain de Lyon rend hommage jusqu’au 29 juin à Keith Haring, l'une des figures emblématiques de l'art urbain new-yorkais. L'exposition retrace l’itinéraire du peintre.

      Dix-huit ans après sa mort (*), la France offre à Keith Haring (1958-1990), jeune trublion new-yorkais et icône des folles années 1980, sa plus grande rétrospective. Elle présente un ensemble sans précédent d’oeuvres issues des plus importantes collections américaines et européennes, publiques et privées. Par ailleurs, la courte carrière de l'artiste, qui se déploie sur une seule décennie de 1980 à 1990, a permis au musée de présenter son travail en dehors de la chronologie selon un parcours original et diversifié.

    250 oeuvres exposées Vous découvrirez ses incontournables peintures sur bâches, ses dessins, ses sculptures monumentales et pour la première fois ses peintures sur métal. Mais l’exposition propose surtout au visiteur de découvrir l'extraordinaire diversité de supports et de technique s utilisés par l'artiste. Peinture vinylique, acrylique, émaillée, craie, encre, feutre, sur toile, métal, papier, bois… Plus de 250 pièces, complétées par des documents vidéo et une série exceptionnelle de photographies, dont ses interventions dans le métro, qui éclairent le conteste de production de l’oeuvre de Keith Haring et son évolution. Couleurs vives soulignées par un trait noir Son style direct et original, accessible à tous, est immédiatement reconnaissable : des graffitis aux formes synthétiques de couleurs vives soulignées par un trait noir. Son travail est vivant et énergique. Toujours en mouvement. L’artiste puise ses sources d’inspiration dans le monde de la rue, la vie quotidienne et la culture teenagers. Des hommes et des enfants, des postes de télévision, tout ce qui fait référence à la société contemporaine est présent dans ses oeuvres. Il aborde également les thèmes de la mort et de la sexualité. Enfin, les moments de remise en question et de révolte apparaissent dans les visions apocalyptiques et les créatures monstrueuses de son oeuvre, qui figurent les fléaux du monde moderne, comme la menace nucléaire ou les conséquences du virus du sida, maladie qui l’aura fauchée en pleine jeunesse. Un travail intense et très personnel qui élève sans conteste Keith Haring au rang des plus grands artistes d’art contemporain.

    (*) Keith Haring est mort du sida à l'âge de 31 ans en 1990.

    (AFP. 06.04.08)

     

  • BANALINFO.fr Poignardé à mort à 15 ans

    Un lycéen a été tué dans la nuit de vendredi à samedi dans une rue de Drancy. (Seine Saint-Denis)

    Drame dans les quartiers nord de Drancy. Dans la nuit de vendredi à samedi, un adolescent de 15 ans a été poignardé à mort par un ou plusieurs individus.

    Selon plusieurs témoins, l'agression est survenue vendredi à 21h30 alors que le jeune homme se dirigeait avec un ami vers la salle de sports où il pratiquait la boxe.

    Une voiture s'arrête à sa hauteur. En sortent un à quatre individus, selon les divers témoignages, qui lui assènent un ou plusieurs coups de couteau à l'abdomen.

    Transporté d'urgence à l'hôpital Avicenne de Bobigny, le jeune homme décèdera deux heures plus tard des suites de ses blessures.

    La PJ est chargée de l'enquête.
    (Le Parisien 6 avril 08)
  • IMMIGRATION: UN COÛT EXORBITANT

    Réalisée par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, une étude récente, "Le coût réel de l'immigration en France", nous apprend que l'immigration proprement dite coûte au total 71,76 milliards d'euros (coûts sécuritaires, coûts fiscaux et sociétaux, coût de la protectoion sociale...) et ne rapporte que 45,57 milliards d'euros. L'immigration serait donc responsable des 3/4 du déficit public de la France.

    Face à ce problème, il est important de se baser sur la vérité des chiffres. En voici quelques-uns:

    - La France compte 6 868 000 immigrés, soit 11% de la population métropolitaine

    - L'immigration réduit des 2/3 la croissance du PIB

    - Le coût de l'immigration en France étant donc de 71,76 milliards d'euros et les recettes liées à l'immigration en France étant de 45,57 milliards d'euros, le déficit dû à l'immigration et supporté par les contribuables est de 26,19 milliards d'euros.

    - Lorsqu'une personne immigrée ne repart pas dans son pays d'origine à la fin de son contrat de travail, c'est l'Etat (le contribuable) qui prend en charge le coût des prestations sociales

    - Les immigrés extra-européens et leurs descendants  perçoivent 22% des prestations sociales

    - Le coût unitaire des demandes d'asile est de 15 000 euros

    - La plupart des dépenses d'immigration ne relève pas du ministère de l'Immigration de Brice Hortefeux 

    - Les dépenses sécuritaires liées à l'immigration s'élèvent à 5,2 milliards d'euros

    - Le travail au noir concerne au minimum 500 000 personnes immigrées et représentent un manque à gagner pour l'Etat de 3,81 milliards d'euros

    - 65 à 90% des prostitué(e) sont des étrangers

    - Le taux de chômage des immigrés est le double de celui des indigènes

    - Les prestations sociales constituent 14% du revenu moyen des ménages contre 5% pour les ménages indigènes. 

    On peut télécharger cette étude "Le coût réel de l'immigration en France" au format pdf sur le site www.contribuables.org

    (Source: Rivarol - n°2852 - 4 avril 2008)

     

     

  • VIDEO: KARAJAN "Marche de Radetzsky"

    http://www.dailymotion.com/video/x41qy3_marche-de-radetzky-strauss-karajan_music

  • Salzbourg fête le centenaire de la naisance de Herbert von Karajan

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    En 1982 à Paris
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    En 1950
    AFP.Salzbourg, la ville natale du chef d'orchestre Herbert von Karajan, a marqué samedi le 100e anniversaire de sa naissance, le 5 avril 1908, par une cérémonie d'hommage en présence du président de la République autrichienne, Heinz Fischer.

    La cérémonie, ponctuée par un quartette du Philharmonique de Vienne, s'inscrivait dans une série d'hommages rendus durant toute l'année à l'artiste en Autriche, en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Suisse et au Japon.

    L'opéra de Zurich (Suisse) programmait de son côté samedi, égalemement en hommage à Karajan, une reprise du "Chevalier à la Rose" de Richard Strauss, sous la direction de l'Autrichien Franz Welser-Möst.

    Salzbourg avait donné le coup d'envoi des festivités le 5 janvier, avec un concert où l'Orchestre du Mozarteum avait joué, dans le Palais des festivals qu'avait fait construire Karajan en 1960, le même programme que celui qu'il avait dirigé lors de ses débuts le 22 janvier 1929.

    Karajan, qui dirigea en parallèle plusieurs formations de prestige, dont le Philharmonique de Berlin, avait choisi de faire de sa ville natale le centre de ses activités après avoir pris son essor professionnel dans l'Allemagne nazie des années 1930.

    En 1956, il prit les rênes du Festival de Salzbourg, qu'il dirigea d'une poigne de fer jusqu'à sa mort en 1989. Il y créa en outre, en 1967 et en 1973, les Festivals de Pâques et de Pentecôte.

    Le Festival de Salzbourg programmera cet été, en hommage au maestro, "Un Requiem allemand" de Brahms interprété par le Philharmonique de Vienne sous la direction de Riccardo Muti.

     

  • Rama Yade dans ses petits souliers...

    Pour Bernard Kouchner, "en fonction de l'évolution le président décidera, tout est ouvert, la position n'est pas arrêtée, l'évolution nous importe, et c'est vrai la fin des violences, l'ouverture du Tibet et puis bien entendu le dialogue avec l'homme qui personnifie l'autonomie au Tibet - et non pas l'indépendance".

    Le rôle du ministre des Affaires étrangères, a-t-il noté, est de tenter de rapprocher Pékin et le dalaï-lama, qu'il a précisé avoir au téléphone deux à trois fois par semaine.

    "Il n'y a pas de condition à la position de la France, ce serait vraiment torpiller une éventuelle participation au dialogue", a souligné Bernard Kouchner.

    Dans un communiqué séparé, Bernard Kouchner et Rama Yade ont indiqué s'être entretenus samedi avec plusieurs associations de défense des droits de l'Homme sur la situation au Tibet et les droits de l'Homme en Chine.

    "Cette rencontre a permis au ministre et à la secrétaire d'Etat de réaffirmer leur attachement au respect des droits de l'Homme ainsi que la position des autorités françaises en faveur d'un dialogue concret et constructif entre les autorités chinoises et le dalaï-lama", lit-on dans le texte. "Ils ont par ailleurs rappelé leur demande en faveur de la réouverture du Tibet et de la liberté d'expression et d'information afin que lumière soit faite sur les derniers événements".

    Le passage de la flamme olympique à Paris a aussi été évoqué. "Les autorités françaises, tout en respectant la liberté de manifestation, entendent assurer le bon déroulement de cet événement", précise le communiqué.

    Priée de dire, dans l'interview au Monde, si elle sera sur le parcours de la flamme, Rama Yade répond que ce rôle revient traditionnellement aux ministres des Sports. "Moi, aujourd'hui, j'aimerais plutôt être à Dharamsala" (ville du nord de l'Inde où vit en exil le dalaï-lama), ajoute-t-elle.

    (L'Express - 05.04/08)

    A Dakar! Et sans conditions!

  • Le lombricomposteur d'intérieur: écolo, mais... beurk!

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    Dans le salon...
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    plutôt répugnant!
     

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    Cette Note se place mal, mais je ne peux pas faire mieux!  
  • Des sirènes pour Ingrid!

    Elles sonnent chaque premier mercredi du mois, comme un test grandeur nature. Les sirènes d'Ile-de-France sonneront peut-être bientôt régulièrement pour soutenir Ingrid Betancourt.

    Claude Pernès, président de l'association des Maires de l'Ile-de-France (AMIF), a adressé un message au Président de la République Nicolas Sarközy pour lui proposer un acte symbolique : faire mugir dans les prochains jours, le même jour à la même heure, les sirènes de toutes les mairies de la région, voire même, propose l'élu, de toute la France.

    Nul doute que ce tocsin donnera encore plus d'ampleur à la campagne de mobilisation en faveur de l'ancienne sénatrice franco-colombienne, détenue depuis plus de six ans dans la jungle colombienne et dont l'état de santé est devenu extrêmement préoccupant.

    Grotesque!

  • Les Boulogne Boys: plus bêtes que méchants!

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    Une semaine après avoir affiché au Stade de France une banderole infamante à l'encontre des Lensois, trois supporteurs du club parisien ont été mis en examen hier. D'autres arrestations devraient intervenir rapidement.

    C'est dans les coursives du Parc des Princes que la tristement célèbre banderole a été réalisée. C'est l'une des premières révélations de l'enquête, démarrée lundi, et qui a débouché hier sur l'ouverture d'une information judiciaire pour « provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive » et à la mise en examen de trois supporteurs parisiens pour « provocation à la haine et à la violence au sein d'une enceinte sportive ». Deux de ces premiers suspects ont tout juste 20 ans et le troisième est âgé de 28 ans.

    Les plus jeunes se sont réclamés « indépendants » de toute association officielle et non abonnés au Parc, mais s'affirment proches d'un groupe, baptisé la Milice Paris. Ils auraient déjà été impliqués, par le passé, dans des incidents et soumis à des interdictions administratives de stade. Quant au troisième, il a reconnu, au cours de ses auditions, faire partie des Boulogne Boys depuis 1999.

    L'enquête, menée tambour battant, par les policiers de BRDP de la police judiciaire parisienne a débuté lundi matin, à 8 heures, lorsque des policiers de la sûreté locale ont investi le Stade de France. Ils y ont récupéré l'intégralité de la banderole, soit « 11 morceaux de 5 m environ chacun », comme l'a affirmé le parquet hier. Les enregistrements des 126 caméras du stade ont aussi été saisis. Seuls quatre concernaient cette partie de la tribune et ils étaient inexploitables. Les enquêteurs ont surtout bénéficié d'une série de témoignages en auditionnant tous les stewards, stadiers et responsables de la sécurité du stade mais aussi du club parisien. Un club qui a dû fournir aussi le numéro des places attribuées et l'identité des supporters.

    Résultat, jeudi, deux suspects ont pu être interpellés et un troisième s'est présenté de lui-même à la police. Hier matin, des enquêteurs ont aussi perquisitionné le local des Boulogne Boys au Parc des Princes. Un lieu où les associations de supporteurs peuvent accéder en semaine sans être soumis à des contrôles très poussés... « Des éléments recueillis sur place laissent penser que la banderole a été confectionnée aux abords de ce local où des traces de peinture noire ont été retrouvées », précise le parquet. Surtout, l'inscription « Ch'tis » était encore visible sur le sol, ce qui prouve qu'en écrivant la banderole, la peinture a dû passer au travers du tissu. Des analyses scientifiques sont en cours pour comparer les traces retrouvées à celles de la banderole.

    Quant aux trois suspects, apparemment « dépassés » par les conséquences, ils ont reconnu leur participation à différentes étapes : « Un reconnaît le transport et l'installation d'une partie de la banderole tandis que deux autres avouent avoir assisté ou participé à la confection », précise le procureur, qui souligne l'aspect organisé de l'opération. Chaque porteur d'un morceau de banderole s'était vu attribué un numéro de 1 à 11 pour savoir où se placer une fois dans la tribune. Il reste donc au moins huit suspects à interpeller. La question de la responsabilité du club ou des Boulogne Boys restent, pour l'instant, en suspens. La balle est dans le camp des juges qui devaient, hier soir, remettre en liberté les trois suspects sous contrôle judiciaire avec une interdiction de stade à la clé. Sans doute pas les dernières du dossier.

    Le maire de Brest François Cuillandre (PS) a déposé plainte, après des inscriptions injurieuses, découvertes hier sur un mur du stade Francis-Le-Blé avant la rencontre de Ligue 2 Stade brestois - Guingamp. Les mots « Nos enfants sont dans les stades, les vôtres dans les congels » avaient été inscrits, en référence à l'infanticide, la semaine dernière, de Saint-Nicolas-du-Pélem, près de Guingamp, où le corps d'un nouveau-né avait été découvert dans le congélateur d'une ferme.

    (Le Parisien.fr - 05.04.08)

    On est sans indulgence avec ces jeunes-là! Qui ne sont pourtant ni des émeutiers ni des casseurs!

    Affaire grotesque à l'image de la France de Sarközy! 

     

  • JO: la gaffe de Rama Yade

    Le président de la République a-t-il posé des "conditions" pour assister à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin?

    La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, a démenti dans un communiqué avoir parlé de «conditions» à la présence du président Nicolas Sarközy à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin dans un entretien au quotidien Le Monde paru samedi.

    Contacté par l'AFP, Le Monde assure de son côté «avoir fidèlement retranscrit les propos de Rama Yade».

    «Je tiens à indiquer que lors de l'entretien que j'ai donné à un journaliste du Monde pour son édition du 6 avril 2008, le terme de "conditions" n'a pas été employé», déclare Mme Yade dans un communiqué.

    «Comme depuis le début de la crise au Tibet, j'ai veillé à exprimer la position de la France en termes précis. Le président de la République a déclaré que toutes les options sont ouvertes, qu'il se prononcera le moment venu, en fonction de l'évolution de la situation au Tibet quant à sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques», poursuit le texte.

    Selon Le Monde, Rama Yade a déclaré que «trois conditions sont indispensables pour qu'il (Nicolas Sarközy)» se «rende» à la cérémonie d'ouverture: «la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les évènements tibétains et l'ouverture du dialogue avec le dalaï lama».

    Elle affirme, elle gaffe, elle dément... Pas sérieux!

  • Opération anti-drogue à Pékin: des ados français arrêtés

    De jeunes Français, mineurs, ont été victimes de violences, selon des témoignages, en se retrouvant au coeur d'une vaste opération anti-drogue de la police chinoise, vendredi soir à Pékin.

    L'ambassade de France en Chine a annoncé samedi, dans un communiqué, qu'"elle se réservait de mener les démarches appropriées auprès des autorités compétentes s'il devait se confirmer que des voies de faits ont été commises".

    Les adolescents se sont retrouvés au coeur d'un coup de filet dans le quartier de Sanlitun, très fréquenté par les expatriés, mais également connu pour attirer nombre de dealers.

     

    Conduits au poste de police voisin, ils y ont passé plusieurs heures la tête recouverte de sacs plastiques ou de leur propre vêtement relevé, frappés s'ils tentaient de relever la tête ou de parler, ont témoigné des parents et leurs enfants joints par l'AFP, sous couvert de l'anonymat.

    "C'était horrible. J'ai voulu parler et j'ai pris un coup de pied. Pareil si on voulait écarter le sac pour mieux respirer", a raconté l'un de ces adolescent.

    Jointe par l'AFP, la police de Pékin s'est refusée à tout commentaire.

    Dans un communiqué cité par Chine Nouvelle, elle a annoncé avoir arrêté "une vingtaine de trafiquants ou consommateurs de drogue dont huit étrangers" lors de cette opération et avoir saisi une "grande quantité de drogue", ectasy et marijuana notamment.

    "Plusieurs dizaines de jeunes, de différentes nationalités, ont été appréhendés pour vérification, dont un certain nombre de Français, y compris des mineurs", a de son côté indiqué l'ambassade de France.

    "Les opérations de vérification se sont soldées par la remise en liberté de la plupart de nos jeunes compatriotes", a-t-elle ajouté.

    "L'ambassade a pris cette affaire très au sérieux", a commenté Francis Nizet, conseiller élu à l'assemblée des Français de l'étranger, qui avait été saisi de cette affaire par des parents.

    Francis Nizet a indiqué qu'il avait été "conseillé aux parents de se rendre dans un cabinet médical pour faire un constat, s'il y a lieu".

    Une famille a précisé à l'AFP avoir déjà accompli cette démarche pour faire constater "un crâne et un tibia rouges après des coups, un dos griffé et des bleus sur le bras".

    L'opération de police visait deux bars d'une petite rue proche du lycée français, très animée en fin de semaine et que la police a décrit comme "des nids de drogue" dans son communiqué.

    Selon M. Nizet, "la police chinoise a estimé que la place des mineurs n'étaient pas dans ces bars mal fréquentés".

    Plusieurs dizaines de policiers en civil ou en tenue, armés, avaient été mobilisés pour cette opération, accompagnés de chiens, et de nombreux photographes, selon les témoignages.

    "Ils avaient mis en joue les enfants. Au moins un adolescent a raconté avoir eu un pistolet braqué sur sa tempe après son interpellation, alors qu'il était aveuglé par ce qu'il avait sur la tête", a raconté une mère.

    "Une adolescente a été brutalement mise à genoux par terre, la tête sur un tabouret. Pour cela on lui mis le bras dans le dos très violemment", a-t-elle poursuivi.

    Une jeune fille, visiblement choquée, a raconté qu'elle avait été malmenée et contrainte de se déshabiller pour être fouillée, soupçonnée d'être propriétaire d'un vêtement contenant de la drogue, suspendu à la chaise sur laquelle elle était assise à l'arrivée de la police.

    En septembre, une opération similaire s'était produite dans le quartier et des témoins avaient déjà fait état d'arrestations brutales.

    L'ambassadeur de La Grenade avait ainsi dénoncé la manière dont son fils de 22 ans avait été traité.

  • Une puissantes mafia des mers

    Les pirates somaliens, dont certains ont pris d'assaut vendredi un voilier de luxe français, opèrent en redoutables gangs bien organisés et armés, à partir de côtes et de ports que personne ne contrôle, soulignent des experts.

    Au cours des années, à la faveur de l'anarchie qui règne en Somalie depuis plus de vingt ans, de puissantes bandes se sont constituées, souvent à partir de familles de pêcheurs, qui représentent désormais un péril majeur pour la navigation dans la région.

    «C'est une puissante mafia des mers», estime le Français Olivier Hallaoui, de la société française de sécurité maritime Secopex.

    «Ce sont le plus souvent des pêcheurs reconvertis au grand banditisme, des clans, des milices locales qui se sont aperçus que c'était un business très rentable, à cause des rançons versées presque à tous les coups par les armateurs des navires détournés. Ils se sont marinisés».

    «Ils ont des GPS, des moyens modernes de communication et des armes lourdes. Et surtout, ils tirent sans sommations», ajoute-t-il. Avec la multiplication des actes de piratage au large de la Somalie, le Bureau international maritime, qui gère le centre anti-piraterie basé à Kuala Lumpur, recommande depuis plusieurs années de ne pas croiser à moins de 200 milles nautiques (plus de 370 km) des côtes.

    Mais les gangs de pirates modernes ont trouvé la parade: ils opèrent au large, a expliqué à l'AFP l'américain Michael Wall. Cet ancien officier de l'US Navy est aujourd'hui l'un des dirigeants de la société privée de sécurité maritime Tactical Solutions Partners, basée à Glen Burnie dans le Maryland.

    «Souvent, ils sont à bord d'un cargo-mère, très loin des côtes, avec à bord de nombreuses barques plus petites. Ils se font passer pour des pêcheurs et attendent leurs proies». Les équipes d'abordage sont en général d'une quinzaine d'hommes, armés de Kalachnikovs et de lance-roquettes, mais «ils peuvent se grouper et opérer à plus de cents», ajoute M. Wall.

    Alors que traditionnellement, les pirates se contentaient de monter à bord et de voler l'argent et les valeurs de l'équipage, les bandes somaliennes se sont aperçues qu'elles pouvaient gagner beaucoup plus d'argent en rançonnant les armateurs et les propriétaires.

    «Ils ont des ports, des zones de mouillage contrôlées par des bandes armées où ils savent que personne n'ira jamais les déranger», ajoute Olivier Hallaoui. «Ils y planquent leurs captures et lancent les négociations». Le 1er février, un remorqueur danois commandé par un officier britannique, en route pour l'extrême-orient russe, a ainsi été capturé dans ce secteur. Il a été gardé pendant 47 jours, jusqu'à sa libération près du village de Eyl, dans la région semi-autonome du Puntland.

    Selon le ministre des Ports et de la Pêche du Puntland, Ahmed Said Awnur, une rançon de 700.000 dollars avait été versée. Face à ce danger, la première parade «est d'éviter de passer par là, si on le peut», ajoute M. Hallaoui. «Nous avons récemment envoyé à bord d'un vaisseau français deux personnes, des fusiliers marins bien expérimentés, qui ont accompagné le navire pendant tout son périple dans la zone dangereuse».

  • Les pirates somaliens et le "Ponant"

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    "Le Ponant"
    Les autorités françaises n'ont pas eu de contact avec les pirates qui se sont emparés vendredi 4 avril du Ponant, un voilier de croisière de luxe français au large de la Somalie, retenant une trentaine de membres d'équipage, a indiqué, samedi 5 avril, le ministre de la défense, Hervé Morin. "Nous n'avons eu aucun contact, ni avec l'équipage du bateau, ni avec les pirates," depuis l'attaque, a indiqué le ministre, interrogé sur France Inter sur une éventuelle demande de rançon, pratique habituelles des pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes.

     

    Il s'est refusé à toute précision sur les plans des autorités, qui ont déclenché vendredi le plan "Pirate-mer". Ce plan prévoit notamment l'intervention possible d'unités d'élite entraînées notamment à intervenir contre des pirates telles que les Commandos Marine, dont certains détachements peuvent se trouver sur des navires de la Marine nationale, et le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) cantonné en région parisienne. Des groupes de ces deux unités ont été mis en alerte, mais les forces françaises étaient toujours samedi dans une "phase d'obervation", selon des sources proches des opérations interrogées par l'AFP. Les forces françaises suivent le voilier avec un hélicoptère et l'aviso Commandant Bouan, détourné temporairement de sa mission liée à l'opération ''Liberté immuable''.

     

    Le Ponant avait été survolé vendredi par un hélicoptère militaire français pour s'assurer que des pirates étaient bien à bord, après un appel de détresse. "Ce qui se passe en général c'est que les pirates vont dans les eaux territoriales somaliennes et c'est ensuite que, parfois, il y a des revendications particulières, qui sont souvent des demandes de rançon", a déclaré M. Morin.

    L'attaque a été, "a priori, conduite par une dizaine d'hommes" et "concerne une vingtaine de Français", selon le ministre de la défense. L'armateur CMA-CGM, propriétaire du Ponant, avait indiqué vendredi que l'équipage comptait une trentaine de membres, "en majorité" Français, les autres étant Ukrainiens. Au moment de l'attaque, le trois-mâts naviguait sans passagers pour regagner la Méditerranée depuis les Seychelles. Il a été abordé par des pirates alors qu'il se trouvait dans le golfe d'Aden, qui mène à la mer Rouge et au Canal de Suez.

    (Le Monde - 05.04.08)

  • Dominique de Villepin et l'OTAN

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    L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin s'est prononcé vendredi 4 avril  contre le retour «plein et entier de la France dans l'Otan» qui «banaliserait notre diplomatie».


    «Nous avons besoin d'expression forte et indépendante sur la scène internationale», a-t-il déclaré sur Europe 1.

    «Le retour plein et entier de la France dans l'Otan banaliserait notre diplomatie et créerait un certain nombre d'amalgames qui ne me paraissent pas souhaitables», a dit M. de Villepin.

    «La France a une position d'indépendance sur l'échiquier international et c'est pour cela qu'elle est respectée, c'est pour cela qu'elle est entendue», a-t-il fait valoir.

    «La France est médiatrice entre l'Est et l'Ouest, médiatrice entre le Nord et le Sud, donc défendons cette voix originale», a poursuivi M. de Villepin.

    Le président Nicolas Sarközy a «posé deux conditions à une évolution» de la position française dans l'OTAN : «la rénovation de l'Alliance Atlantique. Il est clair que nous sommes encore très loin du compte d'une Alliance sortie de la bureaucratie dans laquelle elle est plongée, ayant clarifié ses missions et où la domination des Etats-Unis serait rééquilibrée par des prises de responsabilité européennes», a-t-il dit. «Deuxième condition, la création d'un véritable pilier de la Défense européenne, là encore nous sommes loin du compte», a jugé l'ancien chef du gouvernement.

    Nicolas Sarközy a programmé jeudi à Bucarest la réintégration complète de la France dans l'Otan pour 2009.

    (Le Parisien - 04.04.08)

  • Le prince Philip hospitalisé

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    Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II, a été hospitalisé pour traiter une infection pulmonaire, a annoncé vendredi le palais de Buckingham.

    Le duc d'Edimbourg, 86 ans, a été admis à l'hôpital King Edwuard VII dans le centre de Londres pour "l'évaluation et le traitement d'une infection pulmonaire", a indiqué une porte-parole de Buckingham.

    "Le programme des engagements de son Altesse royale pour le week-end a été annulé", a-t-elle ajouté.

     Entre autres, l'invitation par le FNJ à un dîner de gala au château de Winsor pour le 60ème anniversaire de l'Etat d'Israël.