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  • Marseille: "Petit meurtre entre amis"

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    Stéphane Ravier
    COMMUNIQUE DE PRESSE DE STEPHANE RAVIER Tête de liste Front National aux élections municipales de Marseille de mars 2008 Conseiller d'arrondissements du 7ème secteur. Election du Président de la Communauté Urbaine de Marseille : " Petit meurtre entre amis"

    ·                   

    Au lendemain du rappel à l'ordre lancé par le Président de la République à l'encontre des membres du gouvernement, l'élection d'un socialiste, Eugène Caselli,  à la présidence de la C.U.M. préféré à l'UMP Muselier, démontre que  " la loyauté et la solidarité " au sein de l'UMP ne seront jamais que de vains mots.

    ·                    Cette élection qui ne changera strictement rien aux problèmes des habitants des 18 communes concernées, aura pour mérite de renvoyer M. Muselier à son projet d'hôtellerie de luxe dans les Caraïbes et M. Sarközy à ses illusions ( chacun son tour ! )

    Ainsi, M. Muselier, sûr de lui et dominateur comme à son habitude, s'était déjà couronné Roi d'une Communauté Urbaine qui, composée d'une majorité dite de droite" semblait acquise à sa cause. Aujourd'hui le choc est rude pour ce conseiller municipal du 3ème secteur de Marseille qui se retrouve nu et cru, et comme tout citoyen ordinaire, assis bien humblement sur son c.u.m. trahis par ceux qu'il pensait être ses "amis"

    ·                    Outre la très anecdotique disparition de l'ancien "sous-ministre aux affaires étrangères" de la scène politique sur laquelle il n'était jamais vraiement monté, Stéphane RAVIER tête de liste Front National aux élections municipales de Marseille en mars dernier, constate avec tristesse, que c'est l'image de la politique qui ne sortira pas grandie de cette énième version de " Petit meurtre entres amis" et invite par conséquent les électeurs provençaux à se tourner vers le seul mouvement qui ne leur a jamais menti, et qui ne les a jamais  trahi : le Front National de Jean-Marie Le Pen.

  • IRAK: Bush manipule les analystes télé militaires

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    Soldat US en Irak
    AFP 20 avril 08 - L'administration du président américain George W. Bush a organisé une vaste entreprise de manipulation des analystes militaires travaillant à la télévision pour obtenir une couverture favorable de la guerre en Irak, affirme le New York Times dimanche 20 avril 2008.
    Dans cette entreprise, l'administration a exploité d'une part la loyauté idéologique et militaire de ces analystes, qui sont souvent des gradés de l'armée à la retraite, affirme le quotidien dans une longue enquête.

    Elle a d'autre part utilisé un puissant levier financier, à savoir les liens que ces analystes entretiennent avec les entreprises militaires impliquées dans les politiques militaires même qu'ils sont chargés d'évaluer à la télévision.

    Ces commentateurs, qui apparaissent régulièrement sur les grandes chaînes américaines pour analyser les guerre en Irak et en Afghanistan, représentent aussi quelque 150 entreprises militaires, que ce soit en tant que lobbyistes, consultants ou membres du conseil d'administration, ce que les téléspectateurs ignorent totalement.

    Ces entreprises comprennent des poids-lourds du secteur, mais aussi une myriade de sous-traitants, qui cherchent tous à obtenir une part des centaines de milliards de dollars de contrats générés par la guerre contre le terrorisme, ajoute le quotidien.

    Dans cette course aux contrats, l'accès à l'information et aux décideurs gouvernementaux est hautement prisé, souligne le New York Times.

    Et l'administration Bush a utilisé cette situation pour transformer les analystes en instruments capables de façonner de l'intérieur la couverture du terrorisme par les grands réseaux de télévision et de radio.

    Les analystes ont ainsi été invités à des centaines de briefings privés avec des dirigeants militaires, ont été emmenés en Irak, ont eu accès à des renseignements confidentiels et ont eu des briefings avec de hauts responsables de la Maison Blanche, du département d'Etat et du département de la Justice, selon le New York Times.

    En retour, ils se sont faits la caisse de résonance des points de vue de l'administration, même lorsqu'ils soupçonnaient parfois que l'information était fausse ou exagérée.

    Le New York Times est arrivé à cette conclusion après avoir examiné quelque 8.000 pages de messages électroniques, de transcriptions et d'enregistrements décrivant plusieurs années de briefings et de voyages en Irak ou à Guantanamo obtenus par le quotidien après avoir remporté un procès contre le Pentagone, dont les responsables n'avaient pu être joints dimanche.

    Ces dossiers révèlent une relation symbiotique où la ligne de partage habituelle entre gouvernement et journaliste est brouillée, souligne le quotidien.

    Des documents internes du Pentagone parlent régulièrement des analystes militaires comme des "multiplicateurs de force du message" ou de "substituts" sur qui compter pour transmettre "les thèmes et le message" du gouvernement à des millions d'Américains "sous la forme de leurs propres opinions".

    Même si les analystes sont des consultants payés par les télévisions, qui gagnent entre 500 et 1.000 dollars par apparition à l'écran, certains ont donné au Pentagone des "trucs" pour contourner les télévisions et d'autres l'ont tenu alerté des reportages en préparation, selon le quotidien.

    "Bon travail", aurait affirmé Thomas McInerney, général à la retraite de l'armée de l'air et analyste pour Fox news, dans une note écrite au Pentagone après un briefing fin 2006.

  • Israël ne tire pas sur les journalistes, mais...

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    AFP. L'organisation de défense des Droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a mis en cause dimanche l'attitude des militaires israéliens dans la mort du caméraman palestinien de l'agence britannique Reuters, tué mercredi à Gaza par un tir de char israélien.

    "Les militaires israéliens ne se sont pas assurés au préalable qu'ils visaient un objectif militaire avant de tirer et il y a des indices selon lesquels ils ont visé les journalistes", affirme Joe Stork, le directeur d'HRW pour le Proche-Orient, dans un communiqué.

    Fadel Chanaa, 23 ans, a été tué mercredi par un tir de char israélien alors qu'il filmait des confrontations entre l'armée israélienne et des groupes armés palestiniens à Gaza.

    S'appuyant sur les images filmées par le cameraman et des témoignages recueillis sur place, HRW estime qu'il n'y avait pas d'activités militaires palestiniennes dans le secteur quand le char a tiré.

    Selon son agence de presse, Fadel Chanaa était sorti de son véhicule siglé "TV" pour filmer un char, à plusieurs centaines de mètres de lui, qui participait aux opérations de l'armée israélienne dans le centre de la bande de Gaza.

    La vidéo du journaliste, filmée quelques secondes avant sa mort, montre le char ouvrant le feu. Dix-sept autres Palestiniens, pour la plupart des civils, et trois militaires israéliens ont été tués le même jour.

  • Lolita chez les Ch'tis

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    Une adolescente de 12 ans a disparu plusieurs heures dans la nuit de vendredi à samedi à Marchiennes (Nord) avant d'être retrouvée saine et sauve dans la voiture d'un homme de 35 ans qu'elle avait rencontré sur internet, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

    L'homme, domicilié dans la Meuse, déjà condamné à de la prison avec sursis pour corruption de mineur, était toujours en garde à vue dimanche, a-t-on indiqué au parquet de Douai, confirmant une information publiée par le quotidien régional La Voix du Nord.

    Il aurait fait la connaissance de l'adolescente vivant à Marchiennes, près de Douai sur internet, par le biais de son blog ou de forums de discussion, se faisant passer pour un jeune homme âgé de 25 ans, a-t-on ajouté de même source.

    La jeune fille n'étant pas rentrée chez elle vendredi en fin de journée après être allée chez une amie, ses parents ont donné l'alerte en début de soirée, selon le parquet de Douai.

    Au cours des recherches, la police judiciaire de Lille a notamment retrouvé à de nombreuses reprises dans le répertoire du téléphone portable de l'adolescente les coordonnées d'un homme de 35 ans domicilié dans la Meuse, déjà condamné pour corruption de mineur, a-t-on ajouté de même source.

    Après plusieurs heures d'enquête, une patrouille a finalement localisé au petit matin la voiture du jeune homme dans une commune voisine de Marchiennes, avec à son bord l'adolescente, qui n'avait pas été victime de violence.

    Immédiatement interpellé, il a été placé en garde à vue.

    L'homme et l'adolescente s'étaient donnés rendez-vous vendredi après-midi sans s'être jamais rencontrés auparavant, sauf sur internet. Mise en confiance par leurs discussions en ligne, l'adolescente l'avait librement suivi.

    Une information judiciaire pour corruption de mineur devrait être ouverte lundi.

    (Le Point.fr)

  • Pub homo dans le métro

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    Matelsom affiche l’homosexualité dans le métro parisien !

    La société Matelsom, qui commercialise des matelas de marques connues, a lancé le 17 février 2008 une campagne publicitaire dans le métro parisien. Plusieurs visuels l’illustrent dont un (voir ci dessus), représentant deux hommes enlacés.

    (Source: E-deo et NOVOPRESS)

  • Italie: la Ligue du Nord

    Quatre postes importants du prochain gouvernement de Silvio Berlusconi vont revenir à des représentants de la Ligue du Nord, parti populiste et opposé à l'immigration, qui a doublé son score aux législatives italiennes, a affirmé dimanche soir son chef Umberto Bossi.

    «Je suis satisfait, j'irai au ministère des Réformes», a déclaré à l'agence Ansa Umberto Bossi, à l'issue d'une réunion avec plusieurs autres représentants de la droite au domicile de Silvio Berlusconi, à Arcore, près de Milan (nord).

    Il a affirmé que le poste de ministère de l'Intérieur reviendrait à Roberto Maroni, un responsable national de la Ligue du Nord (qui a déjà occupé ce poste en 1994 dans un précédent gouvernement Berlusconi) et que le ministère de l'Agriculture irait à Luca Zaia, vice-président du conseil régional de Vénétie, un des fiefs du parti.

    M. Bossi a également indiqué qu'un des postes de vice-président du conseil reviendrait à Roberto Calderoli.

    Ministre des Réformes dans le précédent gouvernement Berlusconi, Roberto Calderoli s'était illustré en arborant un Tee-shirt imprimé d'une caricature du prophète Mahomet, une démarche qui avait provoqué de violentes manifestations devant le consulat d'Italie à Benghazi, en Libye, au cours desquelles dix personnes avaient trouvé la mort.

    «Les réformes, la sécurité, la défense de l'agriculture sont des thèmes pour lesquels les gens nous ont donné leurs voix et nous devons donner des réponses à ces personnes», a commenté Umberto Bossi.

    La Ligue du Nord, parti xénophobe, autonomiste et anti-européen, a doublé son score aux législatives des 13 et 14 avril, recueillant plus de 8% des voix à la Chambre des députés et au Sénat, contre 4,5% dans le Parlement sortant.

    Silvio Berlusconi, vainqueur du scrutin grâce à une alliance avec la Ligue du Nord et Alliance nationale (droite conservatrice), s'est engagé à rendre publique la composition de son gouvernement une fois qu'il serait officiellement nommé président du Conseil par le chef de l'Etat Giorgio Napolitano.

  • La "récupération" politique d'Aimé Césaire

    Le président Nicolas Sarközy a estimé que «tous les Français se sentent aujourd'hui Martiniquais dans leur coeur», à son arrivée dimanche à Fort-de-France, où il doit assister aux obsèques nationales du poète Aimé Césaire.

    «Il fut le défenseur infatigable de la dignité humaine et du respect des droits de l'homme», a souligné Nicolas Sarkozy dans une brève déclaration à l'aéroport Aimé Césaire de la ville, en célébrant «un être universel» et «l'un des symboles de la lutte pour le respect des peuples».

    «Je suis venu dire à la Martinique que la France entière partage sa douleur, que c'est la Nation toute entière qui est en deuil», a déclaré le chef de l'Etat, précisant qu'il devait rencontrer la famille d'Aimé Césaire.

    «La principale leçon de son action est probablement cette certitude que les véritables avancées de la liberté et de la dignité ne se décrètent pas, qu'elles se conquièrent par le sens de la responsabilité», a-t-il dit. M. Sarközy a salué «l'homme de lettres», l'«homme politique de conviction» et l'«homme de liberté».

    Nicolas Sarközy a entretenu des relations chaotiques avec Aimé Césaire. En 2005, le poète avait refusé de le recevoir lors d'un voyage prévu, puis annulé, aux Antilles, en raison d'un article de la loi de février 2005 mentionnant «le rôle positif de la présence française outre-mer».

    En mars 2006, il avait finalement reçu celui qui était alors ministre de l'Intérieur, lui offrant son célèbre «Discours sur le colonialisme» de 1950.

  • ZIMBABWE: racisme d'Etat anti-blanc

    Zimbabwe : Les Blancs cibles du racisme d’Etat

    A l’heure où l’Union européenne et la communauté internationale traquent inlassablement le racisme et la xénophobie, pas une voix ne s’est élevée pour stigmatiser la nouvelle chasse aux Zimbabwéens blancs victime du racisme d’Etat.

    Bien que battu par le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle, le crypto-marxiste et dictateur patenté Robert Mugabe, refuse de quitter le pouvoir et s’en prend une nouvelle fois à ses compatriotes blancs, encourageant l’occupation illégale par ses partisans de fermes détenues par des fermiers d’origine européenne. Comme toujours, ces confiscations ne font qu’aggraver la situation alimentaire de tous les habitants du pays.

    Victimes depuis plusieurs années d’une véritable épuration ethnique, 4000 fermiers blancs ont été chassés de leurs terres dans l’indifférence générale de la communauté internationale.

    (Communiqué de presse de Bruno Gollnisch)

  • Profils bas...

    Des lettres pour calmer le jeu. Nicolas Sarközy va adresser cette semaine aux dirigeants chinois deux messages, par l'intermédiaire de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, puis celui de son conseiller diplomatique, Jean-David Levitte.

    Des initiatives prises alors que les protestations anti-françaises se multiplient en Chine, après le fiasco du passage de la flamme olympique à Paris
    .

    Jean-Pierre Raffarin, qui part mercredi pour Pékin, portera aux dirigeants chinois une autre lettre, mais de Jacques Chirac, qui n'avait pu se rendre en Chine pour raisons médicales. Le vice-président de l'UMP et sénateur de la Vienne doit y avoir un tête à tête jeudi avec le Premier ministre Wen Jiabao. Jean-David Levitte rendra lui visite le week-end prochain aux autorités chinoises.

    L'annonce intervient au moment où de nouvelles manifestations anti-françaises ont eu lieu dans plusieurs villes de Chine. Elles visaient principalement l'enseigne d'hypermarchés Carrefour, très présente dans le pays, pour protester contre l'attitude de la France sur le Tibet et les appels au boycott des JO de Pékin.

    Face à la montée de ces manifestations, la presse officielle chinoise a cependant relayé dimanche un nouvel appel au calme des autorités. «En tant que citoyens, nous devons exprimer notre patriotisme avec calme et responsabilité et de manière légale et ordonnée (...)», peut-on lire dans le Quotidien du peuple.

    Les affaires sont les affaires...

     

  • Les "clandestins": quelle comédie!

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    Le mouvement de grève des travailleurs clandestins s'amplifie en Ile-de-France. Plus d'une dizaine de restaurants et d'entreprises sont touchés. Hier midi, neuf salariés ont fait irruption au Café de la Jatte, très prisé par le président de la République.

    Il n'est pas tout à fait midi et neuf salariés sans papiers viennent d'investir la grande salle du très select Café de la Jatte à Neuilly (Hauts-de-Seine). Drapeaux à l'effigie de la CGT, banderoles réclamant la « régularisation de tous les sans-papiers » côtoient la déco plutôt minimaliste de ce restaurant huppé.

    Caméras des télévisions et micros des radios sillonnent également la salle. De quoi désarçonner les clients venus réserver une table qui, après un moment d'hésitation, tournent les talons.

    « Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute »

    C'est la dernière occupation en date dans le cadre de la grève des sans-papiers, lancée par la CGT et l'association Droits devant ! Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association, a expliqué aux convives que le mouvement s'était étendu « dans 14 lieux en Ile-de-France et par 537 travailleurs sans papiers ».

    Le choix de l'établissement ne doit rien au hasard. Le Café de la Jatte est, comme son nom l'indique, niché en plein coeur de l'île de la Jatte, à un jet de pierre de l'immeuble où résidait, il y a encore deux ans... Nicolas Sarközy. « On l'a souvent vu ici. On a du beau monde : pas mal de politiques comme Pasqua par exemple », confie Moussa Sacko, Malien sans papiers, qui officie dans les cuisines depuis 2005, après avoir travaillé au Royal Monceau à Paris ou dans des grands hôtels de la Côte d'Azur.

    Préparé dans le plus grand secret, leur mouvement a pris tout le monde de court. A commencer par Luc Peyronnel, le propriétaire des lieux, qui habite juste au-dessus. Réveillé en sursaut, il s'est précipité dans le restaurant : « Je ne savais pas que vous étiez sans papiers. Vous m'avez toujours présenté des documents en règle. Je les ai fait vérifier par la police. En fait, ça fait dix ans que vous me mentez ? » demande-t-il. Pas de quoi désarçonner Moussa, Youssouf et les autres travailleurs illégaux. « Je me suis fait engager avec les papiers de mon grand frère. Je n'ai même pas changé la photo. Tout le monde se débrouille comme ça », rigole Sarr Abramane, qui travaille au Café de la Jatte depuis 1994, pour un salaire de 1 500 € par mois « Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute », précise-t-il.

    Si, comme ses collègues, il a décidé de dénoncer cette situation, c'est à la suite de la victoire des sans-papiers du restaurant de la Grande Armée, régularisés en février après des semaines de grève. « Je cotise, mais quand j'ai été malade, je n'ai pas pu me mettre en arrêt maladie parce que je n'ai pas de papiers. Cette année, j'ai aussi payé 2 150 d'impôt. Maintenant, je voudrais être régularisé », renchérit Souleymane Haidara, qui a quitté le Mali en 1990.

    « Je suis d'accord pour que vous vous mettiez en grève, mais vous ne pourriez pas juste porter un brassard et continuer à travailler ? » s'interroge Gilles Caussade, le copropriétaire du restaurant, une pointe d'angoisse dans la voix. Son associé, Luc Peyronnel, accepte, sous la pression de l'association Droits devants ! de lancer un appel à Nicolas Sarközy : « Monsieur le président, vous qui connaissez cet endroit, régularisez les sans-papiers », lâche-t-il un brin exaspéré. Il finit par signer la pétition de la CGT et assure qu'il va faire une demande pour régulariser ses employés. Un premier pas. Mais les grévistes ont la ferme intention de continuer à occuper les lieux.

  • SCIENCES: Edward Lorenz, le père de "l'effet papillon" est mort

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     Le météorologiste américain Edward Lorenz est mort des suites d'un cancer, mercredi 16 avril, à Cambridge. Au début des années 1960, alors qu'il s'interrogeait sur la difficulté de prédire avec précision l'évolution de la météo, il a abouti à la théorie dite "du chaos", qui a révolutionné la science bien au-delà de son champ de recherche.


    Depuis les travaux de Newton, on pensait pouvoir prédire avec précision l'évolution d'un système donné en connaissant ses conditions initiales et les forces qui s'y appliquent. Edward Lorenz a prouvé que de toutes petites variations entre deux situations initiales pouvaient engendrer, au bout d'un certain temps, des situations finales très éloignées. Au XIXe siècle, le mathématicien français Henri Poincaré l'avait pressenti, mais avait été incapable de le démontrer, faute de calculateurs capables de réaliser des millions, voire des milliards d'opérations.

    TROISIÈME RÉVOLUTION SCIENTIFIQUE DU XXe SIÈCLE

    En 1972, Lorenz publie un article scientifique au titre saugrenu : "Prévisibilité, le battement d'aile d'un papillon au Mexique peut-il provoquer une tornade au Texas ?" Cette publication est restée célèbre sous le nom d'"effet papillon". Ces découvertes ont eu des implications dans la plupart des domaines scientifiques. Dans le sien, Lorenz est arrivé à la conclusion qu'il ne serait jamais possible de prédire avec précision la météo à plus de deux ou trois semaines.

    Certains scientifiques ont vu dans les travaux de Lorenz, la troisième révolution scientifique du XXe siècle après celles de la relativité et de la mécanique quantique. Dans un communiqué du MIT annonçant la mort de Lorenz, Kerry Emanuel, professeur de sciences atmosphériques à la célèbre université de Boston, a estimé qu' il "avait planté le dernier clou dans le cercueil de la science cartésienne en prouvant que les systèmes déterministes avaient des limites de prévisibilité". Edward Lorenz a reçu, conjointement avec Henry Stommel, le prestigieux Prix Crafoord de l'Académie royale des sciences de Suède.

    (Le Monde 19 avril 2008)

  • Muselier trahi par les siens!

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    Eugène Caselli, PS, nouveau Président de la Communauté urbaine de Marseille: chacun n'a t-il pas droit à son tour d'une part du gâteau?
    La fausse droite UMP  croyait avoir surmonté les plus grosses difficultés en conservant la mairie de Marseille lors du scrutin municipal, en mars. Mais c'est finalement l'élection du président de la communauté urbaine de Marseille, qui regroupe dix-huit communes, qui a provoqué un mini-séisme au sein de la classe politique marseillaise, jeudi 17 avril : le grand favori, Renaud Muselier, a été battu à la surprise générale par le socialiste Eugène Caselli, avec 79 voix contre 77.

    Cette défaite du protégé et successeur annoncé du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a déclenché un véritable psychodrame durant toute la séance. Le discours de M. Caselli, qui est secrétaire de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, n'a été applaudi que par la gauche de l'hémicycle. La séance a dû être suspendue peu après.
     
    Lors de sa réouverture, Renaud Muselier, visiblement touché, s'en est pris publiquement à ses pairs. "Aujourd'hui, certains ont trahi, certains ont menti à leurs électeurs, certains se sont engagés dans un déni de démocratie", a-t-il lancé, demandant que les membres de l'opposition et de la majorité puissent être clairement identifiés. Il a dénoncé une élection qui va "à l'encontre des résultats des municipales".

    Peu après, M. Caselli a été désavoué par les conseillers municipaux lors d'un vote sur un point de procédure, ce qui a provoqué des appels à la démission dans les bancs de la droite. Le nouveau président de la communauté urbaine a "tout à fait exclu"  de quitter ses fonctions avant de lever la séance. "Nous allons voir si la raison revient, au-delà de la mauvaise humeur, tout cela est une scénographie, ce qui est important, c'est le vote sur le président, ils le savent bien", a-t-il assuré.

     

    A la sortie, Jean-Claude Gaudin, qui avait créé cette communauté urbaine en 2000 et en avait jusqu'ici assuré la présidence, a tenu des propos similaires à ceux de son ancien adjoint à la mairie de Marseille. "Il y a des élus qui ont trahi, nous souhaitons savoir qui a trahi", a-t-il prévenu.

    Avec cette victoire surprise, le PS ravit à l'UMP la troisième communauté urbaine française, qui compte près d'un million d'habitants, et ouvre la voie à une cohabitation inédite entre cette entité et la ville de Marseille. Elle offre également à la gauche un échelon politique local qui regroupe "80 % de tous les pouvoirs et toutes les décisions" dans la région, comme l'expliquait Renaud Muselier avant sa défaite.

    (Le Monde 19 avril 2008)

  • Morte la bête, mort le venin...

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    Elle a droit au Panthéon!  

    Germaine Tillion, pionnière de l'ethnologie et résistante française, qui s'était élevée contre la torture en Algérie, est décédée samedi dans sa 101ème année, a annoncé Tzvetan Todorov, président de l'association Germaine Tillion.

    Ethnologue en Algérie dans les années 30, Germaine Tillion avait été déportée à Ravensbrück en 1943. Elle était l'un des françaises les plus décorées, et partageait avec cinq autres femmes le privilège d'être grand'Croix de la Légion d'Honneur.

    Directrice honoraire en sciences sociales à l'Ecole des Hautes Etudes, elle avait publié "Le Harem et les cousins" (1966) et "Ravensbrück" (1973), ouvrages emblématiques des deux grands engagements de sa vie, l'Algérie et la Résistance.

    Née le 30 mai 1907 à Allegre (Haute-Loire), Germaine Tillion, élève de l'ethnologue Marcel Mauss, effectue avant la guerre quatre missions ethnographiques dans les Aurès (sud-est algérien) de 1934 à 1940. A son retour, elle co-fonde dès juin 1940 le réseau de résistance du Musée de l'Homme.

    Dénoncée, elle est arrêtée en 1942, détenue à Fresnes, puis déportée au camp de Ravensbrück.

    Rescapée, l'ethnologue publie un des premiers témoignages sur le système concentrationnaire : "A la recherche de la vérité" (1946) et "Ravensbrück" (prix Voltaire, 1973).

    Elle mène aussi plusieurs enquêtes sur les crimes de guerre allemands, les camps soviétiques (1951), et les lieux de détention en Algérie (1957), où elle crée le service des Centres sociaux (1955). De son expérience elle tirera deux ouvrages : "L'Algérie en 1957" et "Les Ennemis complémentaires" (1958).

    Germaine Tillion reprend ensuite ses travaux d'ethnographie, notamment au CNRS, et comme directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes études (chaire du Maghreb), où elle est nommée en 1957.

    En 1957, en pleine bataille d'Alger, elle réussit à obtenir pour quelques semaines l'arrêt des attentats contre des exécutions capitales de militants du FLN, après une rencontre secrète avec Yacef Saadi, "chef militaire de la région d'Alger". (?)

    Elle s'est aussi élevée avec véhémence contre la torture avec l'historien Pierre Vidal-Naquet.

    En 1975, elle est chargée de présider la commission sur l'amélioration de la situation des femmes immigrées.

    L'ethnologue avait reçu de nombreuses distinctions. Grand'Croix de la Légion d'Honneur, Croix de guerre et médaille de la Résistance, lauréate du Prix de l'amitié franco-arabe (2000), du Grand prix de la Ville de Paris (2000), elle est décorée en 2004 de l'Ordre du Mérite allemand.

    Germaine Tillion, prix Cino Del Duca (1971) pour l'ensemble de son oeuvre, avait publié deux livres autobiographiques : "La Traversée du mal" (1997) et "Il était une fois l'ethnographie" (2000).

     (Stephane de Sakutin - AFP/Archives)
    L'ethnologue a reçu de nombreuses distinctions. Grand'Croix de la Légion d'Honneur, Croix de guerre et médaille de la Résistance, lauréate du Prix de l'amitié franco-arabe (2000), du Grand prix de la Ville de Paris (2000), elle est décorée en 2004 de l'Or  (Stephane de Sakutin - AFP/Archives)

  • Le Fleuve Jaune est proche de la Seine...

    Plusieurs milliers de personnes -4.000 selon la police- notamment des étudiants et expatriés chinois en France, se sont réunis samedi place de la République à Paris pour soutenir les Jeux olympiques de Pékin et contester leur couverture par les médias occidentaux. Une banderole avec des photos de la sportive chinoise handicapée ayant porté la flamme olympique à Paris a été déployée alors que les manifestants scandaient «Beijing JO» ou «allez Pékin».

    Nombre d'entre eux avaient revêtu des tee-shirts avec sur le devant, les inscriptions «One China, One family» et dans le dos, «Faisons des JO un pont, pas un mur».

    Mais la majorité des pancartes affichaient des slogans hostiles aux médias occidentaux. «Contre les injustices de la presse», «les médias dominants vous manipulent» ou encore «la liberté de la presse, ce n'est pas mentir», pouvait-on lire. «Nous manifestons contre la désinformation des médias français et occidentaux, pour promouvoir les Jeux olympiques et pour construire un pont entre les peuples français et chinois et non un mur comme le font les médias», a déclaré à l'AFP Thierry Liu, un des porte-parole de la manifestation.

    Venus de Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble ou encore Lille, les manifestants, pour la plupart des étudiants, avaient été contactés quelques jours plus tôt par SMS et par internet par les organisateurs, qui se présentent comme des membres de la communauté chinoise à Paris. Les manifestants ont distribué aux passants des plaquettes destinées à faire «connaître la vraie Chine, celle que les médias ne vous présentent pas», en dénonçant «les fausses informations données par beaucoup de médias occidentaux sur la Chine». «Nous avons été choqués par l'attitude des médias français lors du passage de la flamme olympique à Paris. Ils n'ont montré que les perturbateurs et pas les Chinois venus soutenir les Jeux olympiques», a expliqué Marie Pan, ingénieur de 48 ans vivant en France depuis 1982.

    Yuntao, étudiant en sciences de 24 ans, venu avant tout soutenir les JO de Pékin, est aussi «en colère contre les médias occidentaux qui déforment les informations». Au milieu des nombreux drapeaux chinois flottant place de la République, quelques manifestants portaient également un drapeau bleu-blanc-rouge pour rappeler «l'amitié franco-chinoise». «On peut critiquer les droits de l'Homme en Chine mais il ne faut pas tout mélanger. Les droits de l'Homme, l'indépendance du Tibet et les Jeux olympiques, ce n'est pas la même chose. Là, c'est le peuple qui est mécontent», a déclaré Xiaou, interprète de 40 ans vivant en France.

    Plusieurs Français étaient également venus apporter leur soutien aux manifestants. «Ce qu'on a dit sur le Tibet, les droits de l'Homme, est insultant et complètement faux», a estimé Joseph, 60 ans, qui «va souvent en Chine» et qui est venu avant tout parce qu'il «défend le droit à la vérité et pas à la pensée unique». Selon une manifestante de 40 ans qui a refusé de donner son nom, «c'est le jour J pour la communauté chinoise partout dans le monde». «Partout, à l'appel d'étudiants chinois, des manifestations sont organisées simultanément», dans d'autres villes européennes, ainsi qu'aux Etats-Unis, a-t-elle affirmé à l'AFP.

    Après quatre heures de rassemblement durant lesquelles les prises de parole ont succédé aux chants en «honneur de la Chine», les manifestants se sont dispersés dans le calme et sans incident. Un important dispositif policier avait été déployé en toute discrétion autour de la place de la République.

  • "Le Parisien" en dit plus sur les gays de TF1, ministère de la Culture...

    Un employé du cabinet de la ministre de la Culture a été trouvé mort, vraisemblablement d'une crise cardiaque, au domicile parisien du PDG de TF1 International qui a été déféré au parquet.

    LES POLICIERS de la 2e division de la PJ parisienne ont multiplié les investigations, hier, tout au long de la journée après la découverte, jeudi matin, d'un cadavre au domicile d'un haut responsable de TF 1. Les enquêteurs ont tenté de déterminer les circonstances exactes du décès de la victime, âgée de 39 ans, employée au ministère de la Culture et de la Communication en tant que chef du bureau du cabinet. « L'annonce de son décès est une très triste nouvelle, confie Christine Albanel, ministre de la Culture, contactée hier.

    C'était un agent administratif, chargé de l'intendance et notamment de la gestion des déplacements et du matériel. Il était affecté au Louvre, au service du personnel, je crois, avant son arrivée au ministère. » « C'était un homme brillant, dévoué, rigoureux, très travailleur et ponctuel. Nous sommes très affectés par sa disparition », ajoute un proche du ministre.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme aurait succombé à un arrêt cardiaque survenu après une overdose. Son corps a été découvert par Patrick Binet, 55 ans, responsable de TF 1 International, filiale d'acquisition et de distribution de droits audiovisuels du groupe. La veille, ce dernier avait organisé une soirée privée à son domicile et invité deux personnes dont la victime.

    « Le patron de cette filiale de TF 1 a donné rendez-vous, mercredi soir, à ces deux hommes à son domicile situé dans le XI e arrondissement de Paris, précise une source proche de l'affaire. Il s'agissait d'une soirée privée. Des produits stupéfiants et notamment de la cocaïne et du GHB (la drogue du violeur) ont été consommés par plusieurs protagonistes. Le lendemain matin, le propriétaire des lieux a découvert le corps sans vie avant de prévenir la police. »

    « Il n'avait pas l'habitude de recevoir beaucoup de monde ou d'organiser de grosses fêtes »

    Chargés de l'enquête, les hommes de la 2e DPJ ont procédé aux premières constatations tandis que Patrick Binet était placé en garde à vue.

    « Les deux invités ont dormi au domicile de leur hôte dans une chambre d'ami, ajoute la même source. Quand ce dernier s'est réveillé, il a constaté le décès de la victime et la disparition de la troisième personne. » Rapidement identifié cet homme, prénommé Laurent, âgé de 35 ans et sans profession, s'est livré à la police avant d'être finalement placé, à son tour, en garde à vue. Hier soir une quatrième personne qui aurait pris part au tragique huis clos était toujours recherchée. « Les deux prévenus ont reconnu avoir pris, en compagnie de la victime, divers produits dont de la cocaïne et du GHB au cours de cette soirée », confie un proche de ce dossier qualifié de « très sensible » et révélé par le site Internet du « Point ». « L'autopsie du corps de la victime a eu lieu, ajoute la même source. Une première lecture des résultats laisse apparaître la présence de drogue dans son sang. Une deuxième lecture, plus affinée, est en cours. »

    Depuis près d'une quinzaine d'années, Patrick Binet, responsable d'un des pôles phares de la première chaîne privée occupe un vaste loft d'environ 200 m2 dans un ancien bâtiment industriel. Un logement qu'il partage avec un autre locataire, absent au moment des faits. D'allure distinguée, le patron de TF 1 International véhicule auprès de son voisinage l'image d'un homme « discret » et « peu chaleureux ». « C'est quelqu'un qui travaille beaucoup et qui n'est pas très expansif », confie un riverain. « Il n'avait pas l'habitude de recevoir beaucoup de monde ou d'organiser de grosses fêtes », détaille-t-on encore dans l'immeuble. Hier soir, Patrick Binet était toujours entendu par les enquêteurs.

    La culture gay, quelle pourriture!

    Le nom de la "victime" n'est pas révélé... Le dossier est "très sensible"...

     

     

  • Patrick Binet, patron de TF1 international, en garde à vue

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     Patrick Binet

    Patrick Binet, patron de TF1 International (filiale d'acquisition et de distribution de droits audiovisuels du groupe), chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres depuis 2006, a été placé en garde à vue jeudi matin à la deuxième division de la police judiciaire.

    Lepoint.fr révèle que le corps d'un homme baignant dans son sang a été découvert à son domicile parisien dans la nuit de mercredi à jeudi. De source judiciaire, c'est une soirée "un peu particulière" qui aurait mal tourné, l'AFP parlant même de "partie fine" au cours de laquelle divers produits illicites auraient été consommés…

    Un troisième individu présent sur les lieux du drame a également été placé en garde à vue.

    Lepoint.fr rapporte que les deux hommes présents au domicile de Patrick Binet avaient été "recrutés" via un site internet, selon une source policière.

    A TF1, c'est la consternation. Pour le moment, Nonce Paolini, directeur général de la chaîne, se refuse à tout commentaire.

    (Pure People)

    TF1 n'a été prévenu que jeudi soir. C'est la stupeur au siège de la chaîne, où l'on n'avait prévu de communiquer que dans la journée de samedi. Patrick Binet, le brillant patron de TF1 international, la filiale d'acquisition et de distribution de droits audiovisuels du groupe, a été placé jeudi matin en garde à vue à la 2e division de la police judiciaire.

    Le corps d'un homme a été découvert dans la nuit de mercredi à jeudi, à son domicile, dans le 11e arrondissement de la capitale, a appris lepoint.fr. La victime était un fonctionnaire du ministère de la Culture. Il occupait le poste de chef du bureau du cabinet de Christine Albanel.

    Une troisième personne, qui était présente sur les lieux du drame, est également en garde à vue. Selon une source policière, les deux hommes qui étaient dans l'appartement de Patrick Binet avaient été "recrutés" via un site Internet. Une surdose médicamenteuse au GHB, une substance parfois surnommée la "drogue du violeur", pourrait être à l'origine du décès.

    "Je ne connais pas le fond du sujet. Je n'ai rien à dire pour l'instant", déclare Nonce Paolini, le directeur général de TF1, contacté par lepoint.fr.

  • Vient de paraître...

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    23 €

     Le prix indiqué inclut le port.

    Le livre peut être commandé aux

    Editions Auda Isarn, BP 90825,

    31008 Toulouse cedex 6

    Chèque à l'ordre d'Auda Isarn

    Egalement : Diffusion PRIMATICE

    Librairie PRIMATICE

    10 rue Primatice  75013 PARIS

    Tél: 01 42 17 00 48 (du lundi au samedi: 10h-13h et 15h-20h)

    www.dualpha.com

    (21 € en librairie)

    Il se dégage de ce livre une ambiance envoûtante qui n’est pas seulement due aux parfums épicés qui baignent ces antiques cités des Mille et nuits, en l’occurrence, une ville, Bassorah, qu’on appelait la Venise de l’Irak et que les bombardements américains ont désormais détruite. On songe à d’autres aventures et à d’autres romans ou films qui nous ont donné le goût de l’étrange et de l’aventure ; Français bannis et exilés dans des pays chauds, aventuriers ou ratés sans scrupules et sans but qui peuplent les bordels et les bars minables, une bouteille de whisky à la main, et puis, il y a les autres, diplomates et journalistes réfugiés dans les cocons aseptisés des palaces internationaux. On songe, en lisant Gaëlle Mann, aux héros du Rivage des Syrtes ou du Désert des Tartares, mais, ici, l’ennemi ne tarde pas à se manifester et il n’y a aucune subtilité ni ambiguïté dans les déplacements du mastodonte américain qui annihile toute vie, humaine, culturelle ou autre, partout où il passe (...). (Hyperborée)

     

     

  • Les trésors du Tibet ne sont pas que spirituels

    Le Tibet est d'importance stratégique pour la Chine, pas seulement pour sa situation géographique à cheval sur la frontière de l'Inde, le tout dernier allié de Washington contre la Chine en Asie. Le Tibet est aussi un trésor de minéraux et de pétrole. Le Tibet contient quelques-uns des plus grands gisements d'uranium et de borax, la moitié du lithium du monde, les plus grands gisements de cuivre d'Asie, d'énormes gisements de fer, et plus de 80.000 mines d'or. Les forêts du Tibet sont les plus grandes réserves de bois d'œuvre à disposition de la Chine ; depuis 1980, la valeur des arbres abattus et pris par la Chine est estimée à 54 milliards de dollars. Le Tibet recèle aussi quelques-unes des plus grandes réserves pétrolières de la région. 

    Sur la frontière de la Région Autonome du Tibet et de la Région Autonome Ouïgour du Xinjiang, existe aussi une grande région pétrolière et minière, le Bassin de Qaidam, connu sous le nom de « bassin des trésors. » Ce bassin renferme 57 types de ressources minières différentes, dont des réserves avérées de pétrole, de gaz naturel, de charbon, de sel brut, de potassium, de magnésium, de plomb, de zinc et d'or. La valeur potentielle de ces ressources minières se monte à 15 billions de yuans, soit 1,8 billions de dollars. Les réserves avérées de potassium, de lithium et de sel brut de ce bassin sont les plus importantes de Chine.


    Et, situé comme il l'est sur le « toit du monde, » le Tibet dispose peut-être des sources d'eau les plus précieuse de la Terre. Le Tibet est la source des sept plus grands fleuves d'Asie, qui alimentent en eau deux milliards de gens. « Celui qui contrôle l'eau du Tibet dispose d'un levier géopolitique super puissant sur l'ensemble de l'Asie.


    Mais le principal intérêt de Washington pour le Tibet aujourd'hui est sa capacité à servir de levier pour déstabiliser et faire chanter le gouvernement de Beijing (Pékin).



    La "non-violence" de Washington comme forme de guerre


    Depuis le 10 mars 2008, les médias occidentaux ont passé les événements survenus au Tibet sans trop se soucier de leur véracité ni de les vérifier indépendamment par recoupement. La plupart des photos montrées dans les journaux européens et étasuniens et à la télévision ne sont pas exactement de l'oppression de lamas ou de moines tibétains par des militaires chinois. Dans la plupart des cas, les photos de l'AFP ou celles de Reuters montrent des Chinois Han battus par des moines tibétains appartenant à des organisations paramilitaires. Dans certains cas, des stations de télévision allemandes ont passé la vidéo d'un passage à tabac qui n'était même pas au Tibet, mais plutôt à Katmandou avec la police népalaise. 


    La complicité des médias occidentaux sous-entend tout simplement que les agissements autour du Tibet font partie d'une tentative de déstabilisation bien orchestrée de la part de Washington. Ce que peu de gens savent, c'est que la NED a aussi contribué avec l'Institution Albert Einstein de Gene Sharp, par l'intermédiaire du colonel Robert Helvey, à encourager les protestations estudiantines sur la place Tiananmen en juin 1989. Telle qu'elle se décrit elle-même, l'Institution Albert Einstein est spécialisée dans « la non-violence comme forme de guerre. »

    Le colonel Helvey était auparavant avec la Defense Intelligence Agency stationnée au Myanmar. À Hong Kong, Helvey a formé les leaders estudiantins de Beijing aux techniques des manifestations de masse utilisées dans l'incident de la place Tiananmen en juin 1989. On pense qu'il est maintenant conseiller en ces mêmes techniques de désobéissance civique pour le Falun Gong. Helvey, théoriquement retraité de l'armée en 1991, travaillait avec l'Institution Albert Einstein et la fondation Open Society de George Soros bien avant cette date. Dans son rapport annuel de 2004, l'Institution Albert Einstein de Helvey admettait conseiller les gens au Tibet. 


    Avec l'émergence d'Internet et de la téléphonie mobile, le Pentagone a affiné une toute nouvelle forme de déstabilisation pour changer les régimes politiques. Jonathan Mowat, un chercheur de faits derrière la vague de "révolutions colorées", la décrit ainsi :

    Ce que nous voyons est l'application civile de la doctrine de la « révolution dans les affaires militaires » du Ministre Donald Rumsfeld, qui dépend du déploiement de petits groupes très mobiles, « activés en temps réel » par le renseignement et les communications. Le plan militaire est constitué d'escouades de soldats prenant le contrôle des quartiers d'une ville à l'aide des écrans vidéo des « casques de renseignement, » qui leur donnent une vue d'ensemble instantanée sur leur environnement. Des bandes de jeunes, convergeant vers les intersections visées, dialoguant en permanence avec des téléphones cellulaires, constituent l'application civile de cette doctrine.


    Ce parallèle ne devrait pas surprendre puisque l'US Army et la National Security Agency ont subventionné le développement d'Internet, de la téléphonie cellulaire, et de plates-formes logicielles. Dès leur création, ces technologies ont été étudiées et mises à l'épreuve dans le but de leur trouver un usage optimal dans un nouveau type de guerre. La « révolution » dans la guerre, telle que le permettent ces nouveaux instruments, a été poussée à l'extrême par plusieurs spécialistes de la guerre psychologique. Bien que ces militaires "utopistes" travaillaient en haut lieu (chez RAND Corporation, par exemple) depuis très longtemps, ils n'ont fait au plus, avec la victoire des Néo-conservateurs au Pentagone de Donald Rumsfeld, que prendre la direction de quelques-unes des plus importantes structures de l'appareil du commandement militaire des États-Unis.



    L'objectif du contrôle de la Chine


    La politique de Washington a utilisé et raffiné ces techniques de « non-violence révolutionnaire, » et les opérations de la NED ont incarné une série de projets de coups d'État « démocratiques » ou en douceur, dans le cadre d'une stratégie plus large qui cherche à couper la Chine l'accès à ses réserves pétrolières et gazières vitales.


    La citation attribuée dans les années 70 au Ministre des Affaires Étranges de l'époque, Henry Kissinger, un partisan de la géopolitique britannique dans un contexte étasunien, vient à l'esprit : « Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations entières. . . »


    La tentative de Washington d'utiliser le Tibet pour déstabiliser la Chine, sans doute avec l'aide silencieuse de ses amis britanniques et des autres services de renseignement amis des États-Unis, fait partie d'un schéma limpide.

    (Source: alterinfo.org) 

  • Sarközy va voir Carla chez elle au Lavandou...

    Le chef de l'Etat se rend ce soir au Lavandou (Var) dans la demeure de son épouse Carla Bruni-Sarközy.

    Nicolas Sarközy a pris un avion de ligne Paris-Toulon vendredi en fin d'après-midi. (seul ou avec elle?) Une fois arrivé dans le Var, le couple présidentiel va s'installler deux jours au Lavandou, dans la luxueuse villa appartenant à la première Dame de France Carla Bruni.


    Le président se rendra dimanche matin à Marseille. Il y prendra l'avion pour Fort-de-France (Martinique) où il assistera aux obsèques nationales d'Aimé Césaire.

    Toute seule dans cette belle villa?Et si ce mariage n'était qu'une mascarade? Chacun vivant de son côté après les flashes des photographes?

    Pourquoi ne l'accompagne-t-elle pas aux obsèques d'Aimé Césaire?

    Le texte de cet article manque singulièrement de clarté...

  • Partie fine qui finit mal...

    Un haut dirigeant de TF1 international a été placé en garde à vue jeudi dans les locaux de la 2e division de police judiciaire (2e DPJ) après la découverte, dans son appartement de la rue de la Folie-Méricourt (XIe), du corps sans vie d'un homme dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier confirmant une information du Point.fr.

    Ce dirigeant de la chaîne de télévision privée se trouvait toujours en garde à vue vendredi matin et son interrogatoire se poursuivait, a-t-on ajouté de même source, sans autre précision.


    Selon une source proche de l'enquête, la victime, âgée d'une quarantaine d'années, aurait succombé à une crise cardiaque au cours d'une «partie fine» organisée dans l'appartement et au cours de laquelle divers produits illicites auraient été consommés.

    (Le Parisien 18 avril 2008)

    Pas de noms, évidement... Toute cette affaire sera vite étouffée...

    Ils n'étaient pas en train de regarder la télévision...