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Blog - Page 1882

  • Un jeune couple connaissait Bruno Cholet

    De troublantes coïncidences viennent d’apparaître dans le dossier du meurtre de l’étudiante suédoise Sussanna Zetterberg. Et affaiblissent la position de Bruno Cholet. (Nous ne voyons pas en quoi, au contraire...)

    Depuis le mois de décembre dernier, Charlotte et Mickaël* étaient en contact avec Bruno Cholet, le faux chauffeur de taxi soupçonné du meurtre de l’étudiante Sussanna Zetterberg. C’est ce qu’assurent ces jeunes gens. Et leurs témoignages, dévoilés par l’hebdomadaire France Dimanche et confirmés par France-Soir, pourraient ajouter une épine dans le pied du suspect numéro 1. Car, curieusement, ce couple habite rue Trudaine, dans le XVIIIe arrondissement de Paris… à deux numéros de l’immeuble où vivait la jeune Suédoise assassinée. De source proche du dossier, on indiquait hier que les enquêteurs étaient sur le point d’interroger ces deux personnes.

    En effet, Charlotte et son petit ami ont rencontré par hasard Bruno Cholet au sortir d’une discothèque des Champs-Elysées, à la fin du mois de décembre dernier, vers 4 heures du matin. A cette heure avancée d’une nuit froide, les taxis se font rares. Aussi, la jeune fille, dont le petit ami est à ce moment précis en retrait sur le trottoir, se félicite-t-elle de croiser une Renault Laguna beige dont le chauffeur baisse la vitre. « Il m’a proposé de me ramener chez moi, explique Charlotte. Quand il a compris que Mickaël était avec moi, il semblait déçu mais il a maintenu son offre. » Le couple regagne ainsi son domicile de la rue Trudaine.

    Selon France Dimanche, une relation de confiance s’installe alors entre les jeunes gens et le chauffeur. Les numéros de téléphone sont échangés. « En une dizaine de jours, il nous a raccompagnés trois ou quatre fois », assure Mickaël. Plus tard, Charlotte et lui affirmeront reconnaître « Bruno » sur la photo parue le 29 avril dernier dans la presse, dix jours après la découverte du corps en partie calciné de Sussanna Zetterberg en forêt de Chantilly (Oise). « Bruno », que l’on accuse d’avoir tué l’étudiante suédoise, cette voisine de 19 ans qu’ils affirment ne pas connaître. A cette date, le faux chauffeur est déjà sous les verrous. Délinquant sexuel multi-récidiviste, il est soupçonné du meurtre de Sussanna Zetterberg et mis en examen pour « enlèvement, séquestration et assassinat ». Dans son véhicule,(un monospace blanc) les enquêteurs de la brigade criminelle trouvent une arme à feu du même calibre que celle qui a servi à tuer la victime, ainsi qu’une boîte de cartouches, des menottes et un sac en plastique portant la mention écrite au feutre noir « Sussanna 377 »…

    Depuis son arrestation, Bruno Cholet nie en bloc toute implication.

    Mais ces deux nouveaux témoignages devraient apporter des précisions à l’enquête, à l’heure où une nouvelle affaire de faux taxi vient d’éclater. En effet, dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme, prénommé Mohammed, a été arrêté alors qu’il prenait en charge six personnes. Ce dernier est connu des services de police pour des agressions sexuelles…

    * les prénoms ont été modifiés

    Edition France Soir du samedi 10 mai 2008 n°19793

  • "Kouchner l'israélien"

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    Kouchner l'israélien
    Bernard Kouchner, on le sait, est un adepte de l'interventionnisme "tous azimuts". Même en Birmanie, ravagée par un cyclone, on le sent prêt à partir en campagne, un sac de riz sur le dos, un paquet de grenades en bandoulière. C'est un "médecin de campagne" très particulier. Mais d'où lui vient cette manie interventionniste ?
     Il me revient alors en mémoire un souvenir très personnel. Certes, Kouchner fut un étudiant "communiste" qui rejoignit la "Ligue communiste révolutionnaire" d'Alain Krivine, au moment de l'expulsion des étudiants du PC dans les années 60. Il créa alors, avec d'autres, le "secours rouge" qui s'agita beaucoup en Mai 68 et après. Tout le prédisposait donc à revenir... vers Israël ! C'est ici que se situe mon souvenir. Nous avions un ami qui habitait Courbevoie, Charles Kalflèche, militant de la CFDT de l'édition, ancien de chez Larousse. Un très chic type, dévoué, généreux et sincère. On sortait souvent ensemble, avec les anciens de Mai. Malade du coeur, il subit un triple pontage à l'hôpital américain de Neuilly, commune voisine de Courbevoie. C'était au lendemain de la guerre du Kippour. Revenu en pleine forme de son opération, il me raconta, connaissant mes sentiments "anti-israéliens":
    "- J'aurais aimé que tu sois là. Figure-toi que j'avais à côté de moi, dans notre chambre de convalescence, la soeur de Bernard Kouchner ! Elle a un grade dans l'armée israélienne. Elle a été blessée pendant la guerre du Kippour, et elle venue se faire soigner ici. Son frère venait la voir, et la dernière fois, je les ai entendus se disputer. Elle lui reprochait de rester en France - "C'est maintenant que tu dois venir en Israël, c'est notre pays, et il est menacé, comme tu viens de le voir". Il s'est défendu en lui disant "qu'il considérait Israël comme son pays, qu'il y était attaché autant qu'elle, mais qu'il avait compris, depuis Mai 68, que c'est en restant en France qu'il le servirait le mieux". Un détail ? me dira-t-on, des propos échangés avec une petite soeur blessée, qui venait de risquer sa vie, et qui ne comprenait pas pourquoi son frangin restait "à l'abri", loin de son pays qui avait tant besoin d'être défendu, les armes à la main ? Mon ami, Charles Kalflèche, en était tout retourné :" C'est vrai, me dit-il, c'est bien Israël leur pays..."

    Peut-on y voir là une explication à cette manie interventionniste qui caractérise le "discours généreux" de Bernard Kouchner ? Se doute-t-il qu'un jour il faudra aller défendre Israël, et qu'il faudra y entraîner la France ? Est-ce cela qui le faisait "rêver" du Quai d'Orsay ? En tout cas, avec Nicolas Sarközy, il est bien sur la même longueur d'ondes...

    Samedi 10 Mai 2008

  • FÊTES PAIENNES DES QUATRE SAISONS par Pierre Vial

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    Solstices, Imbolc et fête des chandelles, fête de la Communauté, fête de l’Empire, Ostara, Beltaine et fête du Mai, Lugnasad, Fête de la moisson et du vin, Samain... Le païen, c’est à dire l’homme enraciné, vit en fonction d’une conviction très simple : quand on a conscience d’être un élément, parmi tant d’autres, au sein de l’univers, on comprend que l’équilibre et la sérénité, dans sa vie quotidienne, sont le fruit d’un respect des lois naturelles. Autrement dit, chacune et chacun doit s’insérer dans le cycle vital de la nature, rythmé par le déroulement des saisons. Ce rythme saisonnier, éternel retour, est marqué par des fêtes ancestrales, traditionnelles, qui sont autant de rappels que, dans la vision païenne du monde, le sacré est sans cesse omniprésent dans la vie de tous les jours et doit donc être pris en compte, respecté et célébré.   Vous voulez savoir de quel très lointain passé surgissent les fêtes païennes des quatre saisons ? Quelles sont leur signification, leur histoire ? Vous voulez savoir  comment, aujourd’hui, perpétuer ces fêtes, en respectant leur sens profond tout en les adaptant à notre temps ? Cet ouvrage, abondamment illustré, est destiné à unir la connaissance historique et les conseils pratiques, pour faire vivre concrètement, dans le cadre familial et communautaire, l’héritage des ancêtres.

    Les Editions de la Forêt

    87 montée des Grappilleurs

    69380 SAINT-JEAN-DES-VIGNES

    FÊTES PAÏENNES DES QUATRE SAISONS PIERRE VIAL 336 pages • 210 x 297 mm, Dessin de Jean Mabire

    Prix de Vente : 34 euros (FRAIS DE PORT INCLUS)

  • Sarközy s'en prend à la presse!

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    Le SNJ (Syndicat national des journalistes) a qualifié hier en fin de journée de «consternants» les reproches à l'égard de la presse formulés mercredi par le Président Nicolas Sarközy devant les députés UMP et rapportés par certains élus.
    «A en croire les déclarations de certains députés UMP ayant participé au déjeuner du 7 mai à l'Elysée, le président de la République s'y est montré particulièrement sévère vis-à-vis de la presse», écrit le syndicat dans un communiqué intitulé «Nicolas Sarkozy s'attaque à la presse: consternant».

    «Il est singulièrement "abracadabrantesque" de constater que Nicolas Sarkozy attaque ainsi les journalistes en privé, alors que le bilan tiré par le SNJ de sa première année de présidence est particulièrement accablant pour la liberté de la presse», estime le syndicat. «Au lieu de continuer à vouloir faire des journalistes les boucs émissaires de ses déboires dans les sondages, le président de la République serait mieux inspiré d'écouter les inquiétudes grandissantes d'une profession en crise. Et de l'aider à retrouver les conditions d'exercer pleinement, et en toute indépendance, sa mission d'informer auprès des citoyens de ce pays», ajoute le SNJ.

    Recevant mercredi les députés UMP pour son premier anniversaire à l'Elysée, le chef de l'Etat avait accusé la presse de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices, selon des participants à cette réception. Nicolas Sarközy a cité L'Express, Marianne, Le Parisien, l'AFP et le Journal du Dimanche
    , selon certains participants.
    Libération - 9 mai 2008

  • Pascal Pelloux s'est pendu dans sa cellule à Avignon

     Pascal Pelloux a été reconnu coupable de viol sur un bébé. En 2004, il aurait abusé du nourrisson de sa compagne, à Bollène. La cour d'assises de Vaucluse l'a condamné mercredi à 16 ans de prison

    Après le verdict, cet homme de 40 ans avait dit à son avocat : "Ils ne m'ont pas compris".

    Ce matin, il a été retrouvé pendu dans sa cellule, au centre de détention d'Avignon-Le Pontet.

    Son corps va être autopsié. Le procureur de la République d'Avignon va ouvrir une information judiciaire pour "rechercher les causes de sa mort".

    Le Post - 9 mai 08

  • Traque mondiale du pédophile américain

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    Grâce à l'appel à témoins mondial, lancé par Interpol sur le Web, un pédophile présumé a été arrêté en deux jours. Américain, âgé de 59 ans, il a été interpellé hier à l'est des Etats-Unis et inculpé. Il aurait abusé d'enfants en Asie.

    Depuis deux jours, le monde entier connaissait son visage. Depuis hier, il connaît son nom. Le pédophile traqué par Interpol s'appelle Wayne Nelson Corliss.

    Cet acteur de 59 ans, dont le nom de scène serait Casey Wane, a été arrêté à l'aube à son domicile d'Union City, dans l'Etat du New Jersey, à l'est des Etats-Unis, d'après Interpol. Il aurait partiellement reconnu être l'homme que toutes les polices du monde cherchaient activement. Corliss a comparu dès hier soir devant un tribunal du New Jersey. L'air nerveux, il est arrivé au tribunal de Newark quelques heures après son arrestation. Il a été inculpé pour pornographie mettant en scène des enfants et doit à nouveau comparaître lundi. Les procureurs ont indiqué que d'autres chefs d'accusation devraient être ajoutés.

    Il risque jusqu'à vingt ans de prison. Dans son réquisitoire, le procureur a déclaré que le suspect « avait avoué avoir abusé d'enfants âgés de 6 à 10 ans au cours de quatre voyages en Thaïlande effectués entre 2000 et 2002, précisant même que cela le mettait dans un état d'euphorie ». Les enquêteurs ont trouvé à son domicile plus d'un millier de photos de pornographie enfantine dans son ordinateur et des sous-vêtements d'enfants. L'interpellation de Corliss est un succès pour Interpol qui avait pris l'initiative il y a deux jours seulement de diffuser les photos de cet homme soupçonné d'avoir abusé de plusieurs enfants entre 2000 et 2001 dans le sud-est de l'Asie. L'opération baptisée Ident lancée mardi par Interpol sur son site Internet a abouti à plus de 250 000 connections le premier jour. C'est-à-dire dix fois plus que la moyenne quotidienne. Plus de 200 appels sont parvenus. Autant de signalements qui ont été examinés avec grand soin. Ce sont d'ailleurs trois appels provenant des Etats-Unis qui ont mis les enquêteurs sur la piste de Corliss.

    Saisis du dossier, les policiers des services des douanes et de l'immigration sont intervenus au domicile du suspect, un appartement d'Union City. Au moment de son arrestation hier, Corliss présentait un profil correspondant aux photos. Il semblait cependant avoir pris du poids et une barbe barrait son visage.

  • HIROSHIMA: les photos jamais vues

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    Ce sont des photos prises au sol, de l'intérieur du désastre. Rien à voir avec la vision abstraite et désincarnée du champignon nucléaire. Ces images montrent l'état de la ville japonaise d'Hiroshima dans les premiers jours qui ont suivi le largage, par l'aviation américaine, de la première bombe atomique, le 6 août 1945, à 8 h 17.

    Sidérantes photos de corps flottant dans les eaux. Epouvantables images de visages tordus de souffrance. Clichés de cadavres entassés en pyramide, de corps tétanisés, adultes, vieillards et enfants, soufflés dans l'instant. Il n'y a plus ni homme ni femme. Uniquement des corps calcinés, enchevêtrés sous les gravats, ou allongés en rangs à perte de vue par les premiers sauveteurs et militaires nippons arrivés sur place, déambulant, masqués, entre les travées. On reconnaît simplement les enfants à leur petite taille.

    La Hoover Institution, à l'université Stanford, en Californie, a rendu publiques dix photographies exceptionnelles, lundi 5 mai. Elles lui ont été remises, en 1998, par Robert L. Capp, un soldat qui avait participé aux forces américaines d'occupation du Japon à l'issue de la seconde guerre mondiale. "En fouillant une cave près d'Hiroshima, explique Sean Malloy, historien et chercheur à l'Université de Californie, à Merced, Capp est tombé sur des pellicules non développées : parmi elles, il y avait ces photos." Leur auteur, japonais, est inconnu.

    En travaillant sur un livre publié cette année, Atomic Tragedy : Henry L. Stimson and the Decision to Use the Bomb Against Japan (La tragédie nucléaire : Henry Stimson et la décision de lancer la bombe sur le Japon, Cornell University Press), M. Malloy, ancien de l'université Stanford, a été autorisé à voir ces photos. Il a ensuite pu rencontrer la famille Capp, qui lui a permis de divulguer trois photos inédites dans son ouvrage. Robert Capp, décédé entre-temps, avait fait don de la collection, en 1998, au fonds d'archives Hoover, exigeant que ces photos ne soient pas montrées avant 2008.

    En raison de la censure draconienne imposée par l'occupant américain sur tout ce qui touchait au bombardement d'Hiroshima (puis de Nagasaki, trois jours plus tard), on ignora pendant des mois l'ampleur de la tragédie dont furent victimes des populations essentiellement civiles. Les images prises par les premiers photographes nippons à s'être rendus sur place furent interdites. Les photos trouvées par M. Capp, sans doute d'un amateur, sont un témoignage de l'horreur des premiers jours qui suivirent le bombardement.

    Ce 6 août 1945, Hiroshima (350 000 habitants) s'apprête à vivre une journée de chaleur moite, écrasante, vrillée par le cri des cigales, du torride été nippon. La bombe larguée par la forteresse volante Enola Gay, qui s'est envolée à l'aube de la ville de Tinan, dans le Pacifique, explose à 580 mètres d'altitude. La ville est rasée à 90 % et 150 000 personnes périssent sur le coup ou après une longue agonie. Aux effets foudroyants fera suite la mort lente provoquée par les radiations. "Rendez-nous notre humanité", lancera le poète atomisé Sankichi Toge.

    A part le reportage du journaliste australien William Burchett, "No more Hiroshima", publié en septembre, on ne sait pratiquement rien, six mois plus tard, de ce qui s'est passé à Hiroshima et à Nagasaki. Avec les conséquences humaines tragiques : comment soigner ces terribles blessures, traitées comme de simples brûlures ? Comment stopper les hémorragies de corps écorchés vifs ? Le seul organisme mis en place par l'occupant fut un centre de recherches sur les effets de la bombe : il ne prodigue aucun soin, mais demande que les morts lui soient confiés pour autopsie...

    L'horreur des photos pose une nouvelle fois la question : la bombe A était-elle le seul moyen de mettre fin à la guerre du Pacifique ? En 1945, le Japon était à bout de force. A Potsdam, le 26 juillet, les Etats-Unis avaient exigé sa capitulation sans condition, que Tokyo refusa. Mais la décision de larguer ses bombes sur l'Archipel avait déjà été prise, la veille, à Washington. Dans ses Mémoires, le général puis président des Etats-Unis, Dwight Eisenhower, écrit qu'en août 1945 "le Japon était déjà battu, le recours à la bombe était inutile". A fortiori, la seconde, sur Nagasaki, qui fit 70 000 morts sur le coup. Plus que la capitulation nipponne, il s'agissait de montrer la suprématie américaine à l'URSS, qui avait entre-temps déclaré la guerre au Japon.

    Depuis la divulgation de ces photos, blogueurs et internautes américains se déchirent sur le sujet. Une phrase revient souvent dans les commentaires : "Les Japs n'ont eu que ce qu'ils méritaient." Sur le site MetaFilter, l'internaute signant "postroad" estime que le Japon "n'ayant aucune intention de capituler, comme le montre le film de Clint Eastwood (Lettres d'Iwo Jima), aussi horribles soient (ces photos), ces bombardements ont sauvé de nombreuses vies américaines - et aussi nippones". Pour d'autres, à l'inverse, "l'Amérique masque ses crimes honteux".

    Beaucoup d'internautes se demandent aussi pourquoi ces clichés sortent aujourd'hui. Peu font confiance à la version officielle. Peut-on vraiment croire que M. Capp ait attendu cinquante-trois ans avant de montrer ces images à quiconque ? Pourquoi aurait-t-il exigé dix ans de secret supplémentaire ? M. Malloy n'a pas d'explication : "C'est une supposition, mais Capp se savait proche de la fin de sa vie. Il ne voulait pas être entraîné dans les polémiques que ces photos pouvaient générer. "

    Pourquoi, également, M. Capp aurait apporté ces documents à la Hoover Institution? Celle-ci est perçue comme un centre de recherches néoconservateur extrême. Certains voient une volonté de "pousser" à une intervention américaine contre l'Iran avant que ce pays, disposant de la bombe A, puisse attaquer Israël. A l'inverse, d'autres suggèrent à Hillary Clinton de "bien regarder ces images avant de s'exprimer". La candidate à l'investiture démocrate à l'élection présidentielle a récemment menacé d'"effacer l'Iran" de la carte s'il attaquait l'Etat juif. L'internaute appelé "oneirodynia" insiste sur "l'effort massif de censure tant de la part des Etats-Unis que de Tokyo après que la bombe eut été larguée. A l'été 1946, la censure américaine au Japon avait grandi au point d'occuper 6 000 personnes".

    Evoquant la "culture du secret" qu'ils croient déceler aux Etats-Unis, nombre de commentaires établissent un rapport entre Hiroshima, les bombardements massifs au napalm des populations locales durant la guerre américaine au Vietnam et... les prisons américaines de Guantanamo et d'Abou Ghraib aujourd'hui. D'Hiroshima à l'Irak, un internaute anonyme écrit, sur le site Yahoo!, que "le peuple américain ne s'intéresse jamais qu'à ses propres morts".

    Alors que le débat se développe sur Internet, la presse américaine n'a pas encore évoqué la divulgation de ces nouvelles photographies de la tragédie d'Hiroshima. Ni la presse japonaise, du reste.

    (Le Monde - 9 mai 2008)

  • A vomir de dégoût...

    Il a filmé le viol du bébé de sa compagne âgé de 6 mois

    Pour Mes Pamard et Arlaud qui assurent la défense des intérets de la maman du bébé, l'accusé n'est pas un simple utilisateur qui collectionne des images mais un véritable prédateur.

    Depuis hier matin, Pascal Pelloux, 40 ans, répond devant la Cour d'assises de Vaucluse du viol commis à Bollène en septembre 2004 du bébé âgé de 6 mois de sa compagne. Il est également poursuivi pour la détention et la diffusion via internet d'images pédopornographiques et de subornation d'un témoin. A l'ouverture des débats, interrogé par la présidente Catherine Gay-Julien, Pascal Pelloux a reconnu les faits en ces termes: "Sylvie (1), c'est l'enfant que j'ai violée. Une enfant que j'ai aimée et perdue par ma faute."

    Cette première journée d'audience a été consacrée à l'évocation du parcours de vie de l'accusé. Un homme tourmenté par le mystère de sa naissance: reconnu à l'âge de deux mois par sa mère qui a accouché sous X, il est en quête de son histoire. Lors des débats, cet homme pose à sa mère la question qui le taraude: "Est-ce que j'ai été conçu lors d'une partouze?" D'une voix assurée, Pascal Pelloux qui prend des notes pour ne rien oublier fait son show.

    Il perdra de la contenance lors de la déposition, en fin d'après-midi, d'un enquêteur de la gendarmerie qui fait oublier aux jurés le petit garçon abusé par une baby sitter, le bon père, le mari gentil qui toutefois trompait son épouse. Il faudra en effet plusieurs gardes à vue et auditions pour qu'après trois mois d'enquête, Pascal Pelloux passe aux aveux. Il ne reconnaît les faits que lorsque les éléments lui sont présentés.

    Ainsi entendu dans le cadre de l'opération Falcon lancée contre des pédophiles dans 90 pays, il admet en septembre 2005 se rendre sur des sites de charme. Ce n'est qu'après l'exploitation de ses ordinateurs qu'il admet en décembre 2005 avoir fréquenté des sites pornographiques payants et avoir téléchargé des photos pédopornographiques.

    Mais il tente aussitôt de se dédouaner: "Il aurait créé un personnage virtuel pour faire fantasmer les pervers sur des tchats et les laisser sur leur faim!" Mais il y a la vidéo du viol du nourrisson: une fellation avec une éjaculation sur la tête du bébé. Des images accompagnées d'un commentaire: "Première petite pipe, t'es contente, allez pompe ma chérie, fait comme maman, oui." A l'issue de la déposition du gendarme, l'accusé le remercie "pour son grand professionnalisme". Aujourd'hui, deux autres enquêteurs dont un technicien en informatique vont déposer ainsi que des pédophiles qui conversaient avec l'accusé via internet et qui assurent qu'il avait parlé du p'tit film avant de le réaliser. Le verdict est attendu demain soir.

    (le prénom del'enfant a été changé)

    Un homme qui avait violé le bébé de six mois de sa compagne a été condamné mercredi soir à 16 ans de réclusion criminelle, assortie d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 5 ans, par la cour d'assises du Vaucluse.

    Au cas où il ne respecterait pas cette obligation de suivi, une peine complémentaire de quatre ans de prison lui serait attribuée.

    Pascal Pelloux, 40 ans, était accusé d'avoir violé en septembre 2004 le bébé de sa compagne.

    L'enquête avait démarré par le signalement d'un internaute, destinataire d'un message éléctronique proposant des vidéos pédopornographiques dont l'auteur était identifié comme étant l'accusé.

    Lors d'une perquisition, des photos et vidéos pédophiles avaient été retrouvées sur son ordinateur, et notamment une vidéo où l'on voyait "un homme tenter d'introduire son sexe dans la bouche d'un nourrisson".

    Après vérification, les enquêteurs avaient identifié Pascal Pelloux comme l'auteur de ce crime.

    (La Provence 8 mai 2008)

  • Comment peut-on être Persan?

    Le président conservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié le «régime imposteur et usurpateur d'Israël» de «cadavre puant», à l'évocation du 60e anniversaire de la création de l'Etat hébreu, a rapporté jeudi la télévision d'Etat.

    «Ceux qui pensent qu'en organisant une fête d'anniversaire ils pourront faire revivre le cadavre puant du régime imposteur et usurpateur d'Israël se trompent. Et les noms des participants à ces cérémonies seront inscrits parmi les criminels sionistes», a déclaré le président Ahmadinejad.



    «Aujourd'hui, la philosophie de l'existence même du régime sioniste est remise en cause et le régime usurpateur et imposteur est sur la pente de l'anéantissement», a ajouté M. Ahmadinejad, qui a aussi qualifié Israël de «rat mort en bout de course».

    Mahmoud Ahmadinejad, qui s'exprimait devant les députés conservateurs du futur Parlement, a dénoncé les cérémonies de célébration de cet anniversaire, auxquelles sont conviés de nombreux dirigeants étrangers.

    «Si certains croient qu'en se réunissant ensemble, ils pourront changer la donne dans les affaires mondiales, ils se trompent car les peuples vont les enterrer», a-t-il dit.

    (Le Parisien 8 mai 2008)

  • VIDEO: LE PLUS GRAND DRAPEAU DU MONDE

    http://www.dailymotion.com/video/x3lhzp_le-plus-grand-drapeau-israelien-du_travel

  • Les Juifs de France et la Révolution

    En ce chaud mois de septembre 1791, Louis XVI, arrêté dans sa fuite à Varennes trois mois plus tôt, prête serment à la Constitution. Le 27, alors que l'Assemblée constituante achève ses travaux, une proposition d'Adrien Duport, député de la noblesse de Paris, est adoptée à une forte majorité. En quelques minutes, les juifs de France deviennent citoyens de droit. Une émancipation historique expédiée comme une simple formalité. «Pour nos aïeux, c'était plus qu'un rêve, c'était un miracle, raconte René-Samuel Sirat, ancien grand rabbin de France. En signe de reconnaissance, les juifs de l'Hexagone firent preuve par la suite d'un patriotisme exacerbé.»

    Par ce vote, en effet, la nation française accomplissait ce qu'aucun Etat d'Europe n'avait accompli avant elle. D'autres pays, tels la Hollande, la Suisse, la Rhénanie, la Prusse ou les Etats germaniques, suivirent le même chemin. Certes, tout ne fut pas si simple: les champions de l'émancipation durent batailler ferme à la tribune contre les nostalgiques de l'Ancien Régime et certains députés de la gauche.

    Fin des années 1780. Les 40 000 juifs présents sur le territoire n'ont guère les moyens de s'occuper de politique: ils veulent une vie meilleure. Tolérés depuis leur expulsion, en 1394, la moitié d'entre eux se sont regroupés en Alsace et en Lorraine, où les populations locales exècrent ces prêteurs sur gages attachés à leurs traditions religieuses. Les autres, installés depuis l'époque médiévale dans le Sud-Ouest et les Etats du pape - Avignon et le Comtat-Venaissin - jouissent d'un statut plus favorable. A Paris, les juifs ne sont guère plus de 500.

    Une mise à l'écart peu conforme à l'idéal égalitaire des Lumières. En 1787, la Société royale des sciences et des arts de Metz lance un concours au sujet inédit: «Est-il des moyens de rendre les juifs plus utiles et plus heureux en FranceArdent défenseur de la cause des Noirs, l'abbé Henri Grégoire décroche la palme l'année suivante avec son Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs. Nous ne sommes encore qu'au 18ème siècle: les préjugés font rage et le prêtre alsacien n'y échappe pas, dressant un portrait sinistre du peuple hébreu, paré de toutes les tares. Sa conclusion, en revanche, innove: l'abbé met les «dépravations» des juifs sur le compte des humiliations séculières qu'ils ont endurées. Le 28 janvier 1790, les juifs portugais, espagnols et avignonnais obtiennent la citoyenneté. Le plus dur est fait.

    LEXPRESS.fr

  • Les 60 ans d'Israël

    Fondé en partie sur la base des revendications juives sur des terres bibliques et en partie pour servir de patrie aux rescapés des
    persécutions en Europe qui ont culminé avec la Shoah, Israël a proclamé son indépendance le 14 mai 1948, quelques heures avant
    l'expiration d'un mandat de l'Onu sur la Palestine, mandat alors confié à la Grande-Bretagne. Les Israéliens fêtent cet anniversaire en se
    basant sur le calendrier juif.


    Pour les Palestiniens, cette proclamation d'indépendance est la "Nabka" - "la catastrophe". Pendant que les Israéliens fêtaient
    l'anniversaire, des Palestiniens ont défilé solennellement dans les rues de Bethléem pour marquer cette "Nabka", qui s'était traduite par
    l'exode ou l'expulsion de 700.000 Arabes, soit la moitié de la population de la Palestine d'alors.


    Déployant des banderoles rappelant qu'ils n'abandonneraient jamais le "droit au retour" dans les terres qui font partie aujourd'hui
    d'Israël, les manifestants de Bethléem se sont rassemblés autour d'une clé de dix mètres de long, symbole de leur rêve de récupérer
    leurs anciennes terres.


    "Cela me fait très mal de voir Israël faire la fête sur le dos de nos souffrances, de notre expulsion et de la perte de notre patrie", a déclaré un Palestinien, Monser Amireh, alors que des avions israéliens le survolaient.


    Dans le nord d'Israël, des milliers de personnes, portant des bandeaux noirs et agitant des drapeaux palestiniens, se sont rassemblées à l'endroit où se dressait naguère un village arabe. Aujourd'hui, c'est un site archéologique où ont été exhumés des vestiges romains.


    Les festivités en Israël sont quelque peu assombries par l'enquête de police sur une nouvelle affaire touchant Olmert et qui fait courir la
    rumeur de sa démission. Déjà au centre de plusieurs affaires de corruption dans lesquelles il nie toute malversation, le chef du
    gouvernement a été interrogé vendredi dernier par des policiers sur de nouvelles accusations.


    Version française Eric Faye - Challenges.fr

  • La "vraie" France selon Sarközy de Nagy Bocsa

    Nicolas Sarközy a célébré «la vraie France», celle de de Gaulle et des résistants, en commémorant jeudi sur une plage du Débarquement en Normandie, le 63e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945.

    Rompant avec la traditionnelle commémoration sur les Champs-Elysées à Paris, la cérémonie, sobre et recueillie, s'est déroulée sur la plage de Ouistreham (Calvados), à l'endroit même où des milliers de soldats alliés, parmi lesquels les 177 Français du «Commando Kieffer», débarquèrent à l'aube du 6 juin 1944. «En cette journée du 8 mai, j'ai voulu rendre hommage, au nom de la Nation tout entière, à ceux auxquels nous devons aujourd'hui d'être libres.

    Aux heures les plus sombres de notre histoire, quand tout semblait perdu, quand les chefs les plus prestigieux capitulaient devant l'ennemi, ils ont choisi de continuer le combat», a déclaré le chef de l'Etat.

    «Plus on s'éloigne» de la fin de la seconde guerre mondiale «et plus la mémoire est compliquée à pérenniser. C'est la raison pour laquelle M. Sarkozy veut décentraliser les cérémonies du 8 mai» pour «marquer de façon plus forte les esprits», selon l'un de ses proches. L'an prochain, elles pourraient se dérouler en Bretagne ou en Provence.

    Nicolas Sarkozy, qui avait, dans la matinée, déposé une gerbe au pied de la statut du général de Gaulle sur les Champs Elysées, était accompagné du Premier ministre François Fillon, du ministre de la Défense Hervé Morin et du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel.

    Sur la plage balayée par une légère brise et sous un soleil printanier, se tenaient plusieurs détachements militaires, notamment ceux du 1er Régiment d'infanterie de la Garde républicaine et de l'Ecole Polytechnique. La tête couverte du béret vert des fusiliers-marins, six vétérans du commando Kieffer ont reçu un hommage particulier de M. Sarkozy. Dominique Kieffer, fille de celui qui fut leur chef, le capitaine de corvette Philippe Kieffer, était présente.

    A cette occasion, a été présenté le fanion d'un futur 6e commando marine, unité des forces spéciales baptisée «commando Kieffer», qui sera créée officiellement à la date symbolique du 6 juin.

    Dans un discours plus gaullien que chiraquien, le président Sarközy, tout en affirmant qu'«aucune faute, aucun crime ne doit être oublié», a proclamé que «la vraie France n'était pas à Vichy, elle n'était pas dans la collaboration». «La vraie France, la France éternelle, elle avait la voix du général de Gaulle, elle avait le visage des résistants», a-t-il lancé.

    M. Sarkozy s'est montré ainsi fidèle à son refus réitéré de la «repentance», sans toutefois aller jusqu'à rompre avec le discours de son prédécesseur Jacques Chirac le 16 juillet 1995, lors la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Alors que de Gaulle, puis François Mitterrand s'y étaient toujours refusés, Jacques Chirac avait été le premier président à reconnaître alors la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des Juifs. «La France, patrie des lumières et des droits de l'Homme,  la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable», avait-il déclaré, tout en rendant hommage en plusieurs occasions ensuite à la France des résistants ou des Justes qui sauvèrent des Juifs.

    De même, M. Sarközy a salué jeudi la mémoire «des maquisards , de ceux qui cachaient les enfants juifs» comme les fermiers du Périgord, ou encore «les humbles pêcheurs de l'Ile de Sein» qui rejoignirent de Gaulle à Londres.

    La "vraie" France, c'était celle aussi qui s'embarquait avec son or et ses bijoux sur les bateaux en partance de Marseille ou de Bordeaux pour les Etats-Unis? Saint-Exupéry (qui n'était pas un collaborateur!) a raconté combien ce spectacle, auquel il avait assisté à Bordeaux, l'avait écoeuré !

    La "vraie" France était-elle celle de l'Epuration féroce, des femmes tondues et éventrées, des exécutions sommaires sans jugement, par les maquisards FFI, "patriotes" communistes et gaullistes mêlés dans cette barbarie dès 1944?

    Il ne s'agit pas de connaître seulement l'Histoire officielle, il faut connaître aussi TOUTE l'Histoire de ces "heures les sombres".  

  • La torche olympique au sommet de l'Everest

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    La torche a été portée par des alpinistes chinois, dont des tibétains, pendant une ascension de six heures.

    C'est une première historique. La torche olympique a atteint jeudi le sommet de l'Everest, à 8.848 m. d'altitude, portée par des alpinistes chinois, dont des tibétains. Une tibétaine, Cireng Wangu, était la dernière à porter la torche. Elle a atteint le sommet après 9 heures, heure locale, (01H00 GMT).

    Cette ascension a suscité des protestations des militants pro-tibétains. «En hissant la torche par le versant tibétain de l'Everest, la Chine marque clairement ses revendications de souveraineté sur le Tibet, qui sont sans fondement.» a dénoncé Matt Whitticase, porte-parole de l'organisation «Campagne pour un Tibet libre», basée à Londres. «C'est une politisation évidente des jeux Olympiques par le pays hôte», a-t-il dénoncé.

    Les organisateurs des Jeux olympiques de Pékin espèrent de leur côté que les images de la flamme sur le toit du monde feront oublier celles de son relais chaotique dans plusieurs villes, dont Paris et Londres.

    Malgré le vent et une température de moins 30 degrés Celsius, la torche, conçue pour l'altitude, est restée allumée. Elle était arrivée le 27 avril au camp de base de l'Everest, mais de mauvaises conditions météorologiques avaient retardé l'ascension.

    Cette flamme vient en supplément de la flamme olympique principale, qui se trouve à l'autre bout de la Chine, au sud-est du pays. Elle doit traverser toutes les régions chinoises avant de revenir à Pékin le 6 août, deux jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux.

  • Rome: le nouveau maire veut interdire la Gay Pride

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    Gay pride à Rome le 16 juin 2007

    France Info 8 mai. Gianni Alemanno estime que la Gay Pride, qui se tient tous les ans à Rome, est un acte d’exhibition sexuelle, et que la municipalité allait trouver une formule pour que la manifestation n’offense personne.

    A peine élu, le nouveau maire de Rome entend bien marquer sa différence. Premier maire de droite depuis la fin de la guerre, premier ancien néo-fasciste également, Gianni Alemanno semble multiplier les piques - plus ou moins provocatrices.

    Dernière en date : la Gay Pride. “Je respecte les personnes homosexuelles, j’en connais quelques unes et je ne fais pas dans la discrimination. Mais je crains que la Gay Pride soit tout autre chose, un acte d’exhibition sexuelle, et je suis opposé à toute forme d’exhibition, homosexuelle ou hétérosexuelle.” Et pour préciser sa pensée, Gianni Alemanno poursuit : Le problème, ce n’est pas oui ou non à l’homosexualité, mais oui ou non à l’exhibition.”
    Du coup, le maire promet une discussion au conseil municipal pour trouver une formule “qui n’offense personne”.

    Ces propos ont évidemment suscité l’émotion des responsables d’associations homosexuelles - et de la gauche. Comme le résume Franco Grillini, ex-député de gauche, “on savait que la droite italienne, la pire d’Europe, n’aimait pas cette manifestation. Mais qu’elle la conteste en l’insultant montre qu’elle ne sait pas se mesurer avec ses adversaires. Pour la droite, le bon homosexuel est celui qui se cache et ne revendique pas de droits.”

    Fin du round. Auparavant, Gianni Alemanno s’en était d’abord pris au musée de l’Ara Pacis, inauguré voici deux ans. Un musée qu’il faut enlever, dit-il. “A la première bonne occasion, j’organiserai un référendum en demandant ’le musée Meier, oui ou non’ et comme cela, ce sera aux citoyens de décider. S’ils décident ’non’ alors nous trouverons un moyen pour le déplacer.” Le musée, en verre, abrite un petit autel antique ; sa construction a suscité de nombreuses critiques.

    Guillaume Gaven avec agences

     


  • DELPHES

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    LE VOYAGE

                                      

                                          J’ai vu un paysage et puis j’ai vu un fleuve…

                                          Des chèvres oubliées enroulaient à leurs cornes

                                          Le silence des dieux et des déesses mornes,

                                          Lèvres ensanglantées par le vent qui n’abreuve.

                                          A Delphes dans les champs d’oliviers, la Pythie

                                          Enivrée de vapeurs parmi les marbres blancs

                                          Voit la beauté qui meurt avec un dernier cri

                                          Et les nymphes pleurer dans les bosquets de Pan.

      

                                          Mon amour est vivant près des eaux de l’Alphée,

                                          Il respire avec moi le sel bleu de l’été

                                          - Au bord de l’Alphée que silence, herbes folles…

                                          Un chant abolira l’oubli des Immortels,

                                          La flûte d’un berger ou le souffle d’Eole

                                          Mugissant sur la mer qui résonne d’appels.

                                                                                                                           

                                                                                                                              Gaëlle MANN

                                             

  • "La mère de tous les Français"!

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    La mère du président de la République, qui raconte quelques anecdotes sur son fils lors d'un entretien à Omega TV, assure en revanche n'être «pas fan» de Ségolène Royal.

    Ses apparitions sont extrêmement rares. Discrète, douce, Andrée Mallah (divorcée de Pal Sarközy) ne pratique pas la langue de bois quand elle choisit de s'exprimer. La mère du président de la République, avocate de formation, se confie dans une interview accordée à la Web-TV Omega TV, à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Sur son surnom, «Dadu», dont l'origine remonte à sa petite enfance, et qui correspond au nom d'un petit cheval parmi ses jouets. (ce n'est pas "dada", c'est Dadu, prononcer "Dadou", son premier prénom)

    Nicolas Sarközy ? Le jeune étudiant en droit travaillait dans les années 70 pour la boutique Hermès en bas de l'immeuble familial, où il faisait les livraisons le samedi pour se faire de l'argent de poche : «Il avait fait quelques erreurs, en livrant par exemple une mangeoire pour hamster alors que c'était pour des oiseaux», s'amuse sa mère, qui lui inculque quelques valeurs que l'on pourrait retrouver dans n'importe quelle famille ordinaire. «Je n'ai pas du tout été sévère, j'ai demandé qu'il travaille, qu'il fasse du sport et qu'il ne me raconte pas d'histoires. Avec ça, on peut réussir !»

    A l'écouter, son fils semblait programmé pour devenir président de la République. «Oui, mais c'était tellement anecdotique. Des amis avaient une maison superbe dans le Midi. A un moment, l'un d'entre eux lui frotte les cheveux. Et Nicolas, qui avait 7 ans, lui dit : "Mais qui vous a permis de me toucher la tête, vous ne savez pas que je veux être président de la République?"  L'ami a beaucoup ri à l'époque, mais maintenant il ne rit plus du tout !»

    «J'ai été la Première dame pendant quinze jours»

     

    L'actuel chef de l'Etat lisait dans sa jeunesse «tous les livres sur de Gaulle. Il est venu à la politique par la lecture», assure Andrée Sarkozy, qui réfute, par contre, l'influence précoce de la religion sur le parcours de son fils : «C'est venu relativement récemment.» Aujourd'hui, elle assure que «rien n'a changé» dans sa vie. Elle se réjouit de «la joie de Nicolas, il a eu ce qu'il voulait. Et puis je n'étais pas vraiment fan de madame Royal», sourit-elle. Elle aurait même parlé de l'ex-candidate PS à la présidentielle avec le président chinois lors un dîner officiel, Hu Jintao lui répondant par un simple geste des deux mains, pas très diplomatique et peu flatteur pour Ségolène Royal. Sans plus de précisions.

    A l'inverse, une femme trouve grâce à ses yeux. Pas Cécilia, «mystérieuse», avec qui, toutefois, elle entretenait de «très bons rapports». Mais sa nouvelle belle-fille, Carla Bruni, «absolument charmante, adorable, très drôle et gentille. Tout le monde l'aime bien. Elle réunit un nombre de qualités assez exceptionnelles. Elle a une aisance, vous l'avez vu en Angleterre, elle est parfaite.» Un reproche, toutefois ? Andrée Sarkozy pouffe de rire : «J'ai été la Première dame pendant quinze jours, seulement, à cause de vous», lui a-t-elle dit.

    D'une lucidité sans faille, Andrée Sarközy ne souhaite ni se projeter dans l'avenir, ni faire de bilan prématuré de l'action du chef de l'Etat. Tout juste concède-t-elle que le «casse-toi pauvre con» adressé à un visiteur au Salon de l'agriculture ne l'a pas surprise. «Vous savez, c'est parce qu'il est très franc et très naturel qu'il est comme ça. A propos de cet incident, il est regrettable que le président de la République emploie un gros mot, mais ça ne me paraît pas dramatique.» Désormais, elle préfère se consacrer à l'innombrable courrier qu'elle reçoit à son domicile ou via l'Elysée. Une lettre l'a particulièrement touchée. Au milieu des félicitations, il lui était écrit : «Vous êtes la mère de tous les Français.»

    Qu'attendre d'autre du FIGARO que cette "pommade" ?

         
  • INDECENT ET ECOEURANT!

    Charleville-Mézières (Ardennes)

    Ils sont deux. « Michel le blanc et Michel le noir. » Deux individus claquemurés derrière cette carapace impassible qui s'efforce de paraître un monstre depuis le début de son procès devant la cour d'assises des Ardennes.

    « Une personne normale - mon frère - et un assassin », résume André Fourniret, 78 ans, tiraillé entre ces « deux extrêmes » : il n'a « pas envie de défendre un tueur d'enfants », mais « pas le droit » non plus « d'attaquer trop fort un consanguin ». Aussi parle-t-il longuement de « quelqu'un d'assez sympathique », dont il n'aurait qu'à « se féliciter » s'il n'était accusé des viols et des meurtres de sept jeunes filles.

    André avait 12 ans quand Michel a vu le jour. « Il ne devait pas survivre. C'est notre mère qui l'a sauvé », explique-t-il à la barre. Lui, comme tous ici, cherche à comprendre comment cet « intello raté », certes « mégalomane, colérique et autoritaire, qui veut dominer le monde », est devenu ce qu'il est. Il n'a pas d'explication, si ce n'est cette double personnalité, « l'homme panthère, le loup-garou, Docteur Jekyll et Mister Hyde ».



    « Par une sorte de transfert sur lui-même, Michel numéro un, le fréquentable, s'arrange pour devenir la victime de l'autre, Michel numéro deux, analyse André Fourniret. Il est coincé. Quand Michel blanc, s'il existe encore, découvrira ce que Michel noir a fait, il ne survivra pas, se suicidera ou deviendra fou. Son mutisme, c'est une forme d'autoprotection qu'il faut respecter. Une manière pour le blanc de ne pas reconnaître les crimes du noir. C'est le blanc que vous avez là, qui se prend pour un martyr. » L'aîné avance une autre explication à la dérive criminelle de son cadet : « Sa rencontre avec Monique. » « Il y a le jerrican et l'allumette. Elle n'a rien fait en soi, mais sa présence a permis de déclencher ses pulsions criminelles, assure-t-il. Sans elle, il est possible qu'il n'aurait pas tué. »

    L'intelligence et le coeur de cet homme donnent, pour la première fois, humanité à celui qui reste de marbre dans le box. « Je voudrais qu'il sache qu'il reste toujours mon frère, malgré tout », tient à préciser André. Il est « difficile » d'être le « frère de... ». Il a dû changer de nom « par politesse pour mes connaissances et mes interlocuteurs ». « Mais, à côté de la douleur des familles des victimes, je ne me sentirai pas le droit de me plaindre. » Il se tourne vers elles pour leur dire, « dans les yeux », « toute l'affection » qu'il leur porte : « Je compatis beaucoup ».

    Avant qu'il reparte, la maman d'Elisabeth Brichet, l'une des victimes de Fourniret, ose une dernière question : « Votre frère aurait-il parlé s'il avait obtenu le huis clos ? » « Oui, mais il n'aurait rien dit. »

    (Le Parisien - 7 mai )

  • Dmitri Medvedev, 3ème président de Russie

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    Dmitri Medvedev est devenu officiellement mercredi le troisième président de Russie, après Boris Eltsine et Vladimir Poutine, après avoir prêté serment sur la Constitution lors d'une cérémonie d'investiture au Kremlin.

    Le nouveau président, 42 ans, a juré, la main droite sur la Constitution, de "défendre les libertés" en Russie et de "servir fidèlement le peuple", en présence de Vladimir Poutine et de quelque 2.400 invités.

    Dmitri Medvedev a ensuite déclaré qu'il aurait comme priorité la poursuite du "développement des libertés civiques et économiques", tout en disant compter sur "le soutien" de son prédécesseur, qui doit devenir dès jeudi son Premier ministre.

     

    Le Premier ministre en exercice Viktor Zoubkov a d'ailleurs immédiatement présenté la démission de son gouvernement.

    La candidature de l'ex-président Vladimir Poutine au poste de Premier ministre doit être approuvée dès jeudi par le Parlement. Nombre de ministres devraient être reconduits aux mêmes postes, selon des informations de la presse russe.

    Conformément à la Constitution, peu après l'investiture du nouveau président, le Premier ministre et son gouvernement doivent présenter leur démission.

    "Je ferai tout pour que la sécurité de nos citoyens soit non seulement garantie par la loi, mais assurée réellement par l'Etat", a dit le nouveau chef de l'Etat.

    "Ces dernières années, nous avons créé une base solide pour le développement continu (du pays), pour des décennies du développement libre et stable. Nous devons surmonter le nihilisme juridique (c.à.d. la corruption) qui freine le développement moderne", a-t-il ajouté.

    Vladimir Poutine, qui a pris la parole juste avant lui, a quant à lui estimé que la Russie avait réalisé "une percée" pendant ses huit ans de présidence (2000-2008) et souhaité "bonne chance" à celui qu'il a lui-même choisi pour lui succéder.

    "Le devoir de prendre soin de la Russie a été et reste mon devoir suprême. Je l'ai accompli toutes ces années et je l'accomplirai toujours", a déclaré le président sortant, qui restera au pouvoir comme chef du gouvernement.

    "Il y a eu des erreurs, mais nous avons réussi à réaliser une percée. Désormais nous nous fixons des objectifs non pour deux ou trois mois à venir, mais pour 20-30 ans. Et ces objectifs sont à notre portée", a-t-il insisté.

    Suivant un cérémonial parfaitement réglé, le nouveau président de Russie Dmitri Medvedev est arrivé juste avant 12h00 (08h00 GMT) au Kremlin, sa limousine encadrée d'une escorte de neuf motos, après avoir emprunté plusieurs grandes artères de la capitale.

    A 12h00 sonnantes, il entrait dans le Grand Palais du Kremlin, avant de remonter solennellement le grand escalier d'honneur, avec le même faste que pour Vladimir Poutine en 2000, dont les images, dignes d'un sacre, avaient alors fait le tour du monde.

    Une double porte dorée s'est alors ouverte sur le nouveau président qui a poursuivi son chemin sur un interminable tapis rouge jusqu'à la salle André où l'attendaient Vladimir Poutine et les chefs du pouvoir législatif et le président de la Cour constitutionnelle.

     (Vladimir Rodionov - AFP)
    Le nouveau président, 42 ans, a juré, la main droite sur la Constitution, de "défendre les libertés" en Russie et de "servir fidèlement le peuple", en présence de Vladimir Poutine et de quelque 2.400 invités.  (Vladimir Rodionov - AFP)

     (Vladimir Rodionov - AFP)

  • VIDEO Naturellement... la mer

    http://www.dailymotion.com/video/x5c1sq_naturellement-la-mer_travel