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Blog - Page 1884

  • Un autre vrai/faux chauffeur de taxi? Des faits troublants

     Alors que les policiers concentrent leurs investigations autour de Bruno Cholet, incarcéré dimanche pour le viol et le meurtre présumés de Sussanna, une autre affaire mobilise la PJ.

    Hier, le parquet de Meaux a ouvert une enquête à la suite du viol d'une jeune femme de 23 ans, commis dans la nuit de vendredi à samedi vers Saint-Mard, en Seine-et-Marne. Là encore, il s'agirait d'une agression par un chauffeur de taxi. La victime est une hôtesse de l'air qui habite Fontenay-aux-Roses dans les Hauts-de-Seine. C'est un policier de la Compagnie départementale d'intervention qui, revenant de son travail, a trouvé la jeune femme en pleurs alors qu'elle marchait le long de la RN 2 sans savoir où aller. Emmenée au commissariat de Mitry-Mory, elle a expliqué avoir pris un taxi vers minuit à la sortie d'une station de métro de la ligne 13. Le conducteur, au lieu de la ramener à son domicile à l'ouest de Paris, prend l'autoroute A 1 en direction de la Seine-et-Marne où il viole et la frappe avant de l'abandonner. Auparavant, il la menace avec une arme.

    Mais l'enquête du groupe criminel de la police judiciaire de Versailles se révèle difficile, d'autant que la jeune femme avait passablement bu ce soir-là. Bien sûr, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec Bruno Cholet soupçonné d'avoir pris dans son taxi clandestin l'étudiante suédoise avant de la violer et de la tuer dans la nuit du 18 au 19 avril. Or, au moment où l'hôtesse de l'air était agressée samedi soir, Cholet se trouvait déjà en garde à vue.

    Alors, un deuxième homme chauffeur de taxi sévit-il dans la capitale ? La psychose pourrait bien s'installer. On se souvient que, fin février, une jeune Sudéoise avait déjà été violée par un inconnu et abandonnée vivante à Orgeval (Yvelines) après avoir pris un taxi en sortant d'une boîte de nuit parisienne. Et les expertises ADN ont permis d'écarter la responsabilité de Bruno Cholet dans cette affaire. Alors, simple hasard ?

    Et faut-il verser aussi au dossier le témoignage de la jeune Albigeoise recueilli ci-dessous ?


    Une Albigeoise a-t-elle croisé l'agresseur ?

    Claire (1), une jeune Albigeoise de 22 ans étudiante à Paris, a-t-elle croisé l'auteur activement recherché d'agressions commises ces dernières semaines ? Voilà deux mois, un samedi soir au sortir d'une boîte située près de Saint Germain-des-Prés, Claire a connu la frayeur de sa vie en montant dans le véhicule d'un chauffeur de taxi qu'elle avait hélé pour regagner son domicile.

    « Dès que je me suis assise à l'arrière, j'ai senti que quelque chose n'allait pas, qu'il ne me fallait pas rester là », raconte-t-elle. « En effet, juste après avoir démarré, l'homme s'est mis à conduire en me regardant, en parlant de sexe,, de plaisirs, et des femmes qui profitaient de leur pouvoir »…»

    Joignant le geste à la parole, l'homme, qui pourrait avoir la trentaine, n'hésite pas à glisser une main à l'arrière sur le genou de sa passagère. Ce geste, pénible, achève de paniquer la jeune fille qui lui demande alors « d'arrêter immédiatement le véhicule et de la déposer ». D'autant que le conducteur, au volant de sa voiture une grosse cylindrée de couleur blanche, semblait vouloir quitter son itinéraire pour emprunter le périphérique dans la direction opposée. Le conducteur avait-il l'intention de sortir de Paris ? Toujours est-il que Claire, qui ne manquait pas de sang-froid, avait déjà saisi son portable. « En lui montrant mon téléphone, je lui ai dit : « Je suis en ligne avec la police. Déposez-moi immédiatement », témoigne-t-elle encore éprouvée par ce souvenir.

    L'homme a-t-il alors paniqué ? Toujours est-il qu'il a déposé la jeune passagère, tremblante mais soulagée. Claire avait tout fait pour oublier cette histoire jusqu'au moment où a surgi dans l'actualité l'affaire Cholet et ses agressions présumées. La jeune Albigeoise s'est rendue alors dans le commissariat le plus proche pour déposer son témoignage.

    (1) Le prénom a été volontairement modifié.

    (LA DEPÊCHE - 30 avril 2008)

     

  • Une 3ème femme violée par un vrai ou faux chauffeur de taxi recherché

    Un deuxième vrai ou faux chauffeur de taxi violeur serait encore dans la nature

     Hier, les enquêteurs ont confirmé que Bruno Cholet, le faux chauffeur de taxi suspecté du meurtre et du viol d'une Suédoise la semaine dernière à la sortie d'une boîte parisienne, était « étranger » au viol d'une autre Suédoise commis il y a deux mois à Orgeval (Yvelines). Agée de 19 ans, elle avait aussi pris un taxi à la sortie d'un club parisien, avant que le conducteur l'emmène dans la forêt pour la violer.

    Mais l'histoire se complique car une autre femme de 23 ans aurait été violée par un chauffeur de taxi dans la nuit de vendredi à samedi dernier, puis abandonnée vers Saint-Mard (Seine-et-Marne)... alors que Bruno Cholet se trouvait en garde à vue à la PJ.

    Elle assure avoir pris un taxi à la sortie d'une station de la ligne 13 dont elle ne se rappelle pas le nom car elle avait trop bu. Elle a été retrouvée en pleine nuit marchant le long de la RN 2, et a raconté avoir été violée « avec les doigts » et frappée par le conducteur. Ce viol n'a pas pu être prouvé par des examens médicaux, mais la police ne voit « aucune raison de douter de ses dires ». Le parquet de Meaux a ouvert une enquête.


    - ©2008 20 minutes


    20 Minutes, éditions du 30/04/2008

  • Communiqué "COLLECTIF 13 MAI 1958 A MARSEILLE"

    Responsables :  

    André Loré  - à Nice : Tel : 06 68 87 77 77

    Jean Paul Selles  - Saint-Raphaël : Tel : 04 94 95 00 93

    Viviane Ezagouri -  Marseille : Tel : 04 91 37 51 92

    Correspondant à Toulouse : Guy Rolland – 06 74 445 946

    Mardi 29 Avril 2008

    Cher ami, Cher camarade, Cher compatriote,

    J’ai le plaisir de vous informer que le 13 Mai prochain est organisée à Marseille une immense manifestation sur le thème de « l’Espérance trahie ».

    Les médias choisissent d’occulter cet événement embarrassant en le remplaçant par celui de "Mai 1968".

    C’est sur un programme spécifique sur lequel il s’est engagé par plusieurs serments prêtés à la face du monde que Charles De Gaulle a conquis le Pouvoir après l’avoir vainement espéré pendant 13 ans. Promettant la renaissance, il a fait cadeau du désastre. Depuis, la France en paie la note la plus salée. Politiquement, humainement, moralement Charles De Gaulle a ouvert la voie du machiavélisme banal. C’est cet anniversaire de la plus grande désillusion de notre Histoire, c’est ce deuil qui seront l’objet de cette immense manifestation.

    Les organisateurs de la manifestation en appellent à tous les Français pour venir rappeler ce dramatique virage de notre Histoire et pour venir réclamer l’abolition du Secret d’Etat et l’expression de la Vérité au nom du Droit de Mémoire. L’occultation obligatoire et le silence officiel ne peuvent pas demeurer la seule facture de la Trahison et de la Forfaiture.

    Merci de venir par milliers. Merci de votre mobilisation générale. Merci d’exiger le retour de la moralisation dans la politique française par l’expression pure et simple de la Vérité.

     13 MAI 1958 à ALGER  - 13 MAI 2008 à MARSEILLE

      A l’occasion du cinquantenaire du 13 mai 1958 à Alger, un collectif apolitique, présidé par un ancien combattant d’Algérie :

    M. André Loré : Tel 06 68 87 77 77 ou 06 08 07 57 29,

    s’est constitué pour manifester en commun, sur le Vieux Port à Marseille, le Mardi 13 mai 2008 à partir de 13h45, ce que furent cet immense espoir et l’immense déception qui s’ensuivit. Tous unis sur le thème de l’espérance trahie, Français de souche nord-africaine ou européenne, Anciens Combattants, nous témoignerons de cette date fondatrice et occultée au profit de mai 1968.

    Toute référence à un parti ou à une association constituée sera bannie.

    Les banderoles sont soumises à un accord préalable.

    Nos consignes: Brassard noir et crêpe noir au drapeau.

    Une motion sera remise aux Autorités et à la Presse à l’issue de cette marche qui ira du Vieux Port à la Préfecture, laquelle a communiqué son autorisation.

    Des déplacements par cars sont organisés en fonction des inscriptions, à partir de diverses villes du Var.

    Coût environ 20 euros.

    Pour tout renseignement, téléphoner pour l’Est Varois : au  06 61 48 44 74 ou au 06 33 79 82 78.

     Avec nos remerciements anticipés et notre amitié veuillez partager avec nous cette volonté libératrice de faire éclater la vérité.

     

     

  • JEANNE D'ARC DANS LA NUIT DE PARIS

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    Place des Pyramides

  • Site internet JONATHAN : 60 témoignages recueillis en une semaine

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    Jonathan Coulom, 11 ans
    Il ne faut pas l'oublier
    Le site internet dédié à l'affaire Jonathan, l'enfant de 11 ans enlevé et assassiné en 2004 en Loire-Atlantique dans des conditions non élucidées, a reçu en une semaine 27.000 visites et a permis aux enquêteurs d'obtenir une soixantaine de contacts, selon la gendarmerie.

    Pour la première fois en France la justice et la gendarmerie ont mis en place un site internet dédié pour tenter de relancer l'enquête sur une affaire en cours et non élucidée, comptant sur cet outil pour «réveiller les mémoires» quatre ans après les faits.

    Mercredi, une semaine après le lancement du site www.dossierjonathan.fr, l'appel à témoin via internet «a conduit plus d'une soixantaine d'internautes à se manifester auprès des enquêteurs», a noté la gendarmerie dans un communiqué.


    «Sans préjuger du degré de fiabilité de ces témoignages, le travail va maintenant consister à effectuer les investigations nécessaires visant à vérifier que les éléments recueillis sont de nature à aider dans l'enquête», a-t-on précisé de même source.

    Les témoignages obtenus vont être vérifiés par la cellule Jonathan qui compte 15 gendarmes. L'enfant, originaire du Cher, avait disparu dans la nuit du 6 au 7 avril 2004 d'un centre de vacances à Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique). Son cadavre avait été découvert le 19 mai, ligoté et lesté d'un parpaing dans l'étang d'une propriété privée proche de Guérande, à 25 km du lieu de l'enlèvement.

    La principale piste dont disposent les enquêteurs est une trace ADN relevée sur le lit de Jonathan. Mais la justice, toujours à la recherche du propriétaire de cet ADN, reste prudente quant à la possibilité qu'il s'agisse de celui du meurtrier de l'enfant. Quelque 1.500 tests ADN ont déjà été réalisés et la trace ADN a même été diffusée auprès d'Interpol, en vain.

    www.dossierjonathan.fr

    (Le Parisien 1er mai 12008)

  • STATS DU BLOG POUR AVRIL 2008

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  • JOYEUX 1er MAI !

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  • La dernière heure reconstituée de Susanna

    Les policiers chargés de l'enquête sur le meurtre de l'étudiante suédoise Susanna Zetterberg ont reconstitué la dernière heure de la jeune femme et relevé de nombreux indices remontant vers Bruno Cholet qui continue de nier les faits.

    Peu après 04H30 du matin le samedi 19 avril, Susanna, 19 ans, étudiante à la Sorbonne, qui passait la soirée avec des amis à La Scala (1er ardt), une boîte de nuit parisienne, décide de rentrer seule en taxi, a raconté mercredi le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, lors d'une conférence de presse.

    Un chauffeur refuse de la prendre et la voit monter dans un monospace blanc sans insignes réglementaires des taxis parisiens.

    A 05H02, une amie suédoise l'appelle sur son téléphone portable.

    Le chauffeur a l'air «un peu bizarre», lui répond Susanna. Elle n'a pas envoyée de SMS.

    Le chauffeur quitte Paris. La jeune femme, qui habite dans le XVIIIe arrondissement, s'inquiète. A 05H13, elle passe deux appels à un ami sans parvenir à le joindre. «L'appel est borné au niveau du Stade de France», détaille M. Marin.

    L'homme la conduit en forêt de Chantilly, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Paris. Il lui extorque les codes de ses deux cartes bancaires.

    Susanna est menottée dans le dos. Les enquêteurs n'ont pas établi pour le moment si elle a été violée. Le tueur lui assène un coup de couteau dans le poumon, provoquant son asphyxie.

    Une fois morte, il lui tire quatre balles de 22 long rifle à l'arrière du crâne. Puis met le feu au corps, qui se propage depuis le bassin.

    Un automobiliste qui se rend à son travail repère un monospace blanc garé à la lisière de la forêt entre 05h30 et 05h40. Vers 05H40, «deux femmes qui circulent également sur le trajet» distinguent un début d'incendie, pensant d'abord qu'il s'agit d'un «mannequin», et tentent de l'éteindre. (Avec quoi? De l'eau? Un extincteur de voiture? Pourquoi n'appellent-elles pas les Pompiers?)
    Le corps, «découvert vêtu, pour ce qui restait des éléments de vêtements» est «très largement calciné», selon Jean-Claude Marin.

    A 06h02, le tueur effectue un premier retrait avec l'une des cartes de sa victime. Il y en aura trois, à Senlis, Chantilly et Luzarches (Val d'Oise), permettant à des caméras de saisir sa silhouette.

    Dès mercredi, les quelque 40 policiers de la brigade criminelle mobilisés sur cette affaire, aidés par ceux chargés de la surveillance des taxis, sont sur la piste de Bruno Cholet, délinquant sexuel multirécidiviste et déjà condamné pour avoir exercé l'activité de taxi clandestin.

    Mis sous surveillance, l'homme se rend vendredi au bois de Boulogne à Paris déterrer quelque chose. Ils est interpellé peu après. Dans le monospace, emprunté par Cholet à son employeur, les enquêteurs mettent la main sur un sac plastique sur lequel est inscrit au feutre «Susanna 377» (bien 377), dont le sens reste «énigmatique» pour les enquêteurs.

    A l'intérieur du sac, se trouvent un pistolet du même calibre que les balles tirées sur le corps de l'étudiante, des cartouches, des gants en latex et des menottes, autant d'éléments qui viennent nourrir «la présomption de culpabilité», estime le procureur.

    Bruno Cholet est mis en examen et incarcéré dimanche notamment pour «enlèvement et séquestration suivi de la mort de la victime» en état de récidive légale. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

    L'homme, qui n'a pas encore été entendu sur le fond par la juge Nathalie Dutartre, «a une attitude de totale dénégation», relate M. Marin.

    Les enquêteurs attendent dans les prochains jours les résultats d'analyses génétiques et balistiques pour éventuellement renforcer les présomptions contre Bruno Cholet.

    (Le Parisien - 30 avril 2008)

  • JMLP juge le film de Dany Boon

    Le grand succès du film de Dany Boon est aux yeux du patron du FN un signe de «décadence de l'esprit français».

    «Médiocre». C'est le qualificatif utilisé mercredi sur France Inter par Jean-Marie Le Pen pour qualifier le film de Dany Boon « Bienvenue chez les Ch'tis ». Initialement interrogé sur la banderole insultante pour les «Ch'tis» qui avait été déployée lors du match de football PSG-Lens, le président du Front national a répondu: «C'est une bulle de savon. On sait qu'il y a des banderoles plus ou moins fines, intelligentes et de bon goût». «On a monté cette affaire de façon dérisoire, d'autant que - je vais peut-être choquer beaucoup de gens - j'ai trouvé le film qui en était à l'origine très médiocre», a poursuivi le leader frontiste.

    «À Valenciennes, on n'a pas cette allure-là»

     

    Jean-Marie Le Pen y a vu «plutôt une charge contre le Nord et le Pas-de-Calais qu'un film de promotion». «Les gens auraient pu être fâchés», selon le patron du FN pour qui, «à Calais, Dunkerque ou Valenciennes», «on n'a pas cette allure-là». «Comment imaginer qu'une telle foucade médiocre ait pu rassembler 20 millions de téléspectateurs?», s'est-il interrogé. «C'est une conséquence de la pulsion médiatique». «Je crains que ce ne soit un signe de la décadence de l'esprit français», a-t-il assuré.

    Va-t-il être inquiété pour ses opinions cinématographiques?

  • Dati s'empresse de faire de la promo...

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    Profitant du cas de Bruno Cholet, ce délinquant sexuel soupçonné du meurtre de l’étudiante suédoise Susanna Zetterberg, pour communiquer sur l’arsenal législatif contre les récidivistes, Rachida Dati s’est un peu pris les pieds dans le tapis hier. Afin de souligner l’efficacité des nouvelles lois, la garde des Sceaux a en effet affirmé que la loi sur la rétention de sûreté du 25 février 2008 «a déjà été appliquée à trois reprises». Rappelons que cette loi vise à maintenir internés des détenus particulièrement dangereux une fois qu’ils ont effectué une peine de quinze ans minimum.

    L’affirmation de la ministre semblait surprenante puisque le Conseil constitutionnel a refusé que cette loi soit rétroactive. Elle ne pourra concerner que des personnes condamnées après le 25 février 2008, et donc pas avant quinze ans.

    En réalité, les trois applications évoquées par Rachida Dati ne concernent pas le cœur de la loi, mais un volet annexe sur la libération conditionnelle de détenus condamnés à perpétuité. Or Bruno Cholet, en dépit de son lourd parcours judiciaire et de la vingtaine d’années qu’il a déjà passées derrière les barreaux, n’a jamais été condamné à perpétuité. Rachida Dati faisait précisément allusion à une disposition de la nouvelle loi selon laquelle une commission pluridisciplinaire (réunissant magistrats, avocats, psychologues) examine la dangerosité d’un détenu à perpétuité qui demande, après dix-huit ans minimum de détention, une libération conditionnelle. Trois détenus, deux à Paris et un à Rennes, ont saisi cette commission. Par ailleurs, à l’origine, la décision du tribunal d’application des peines devait être subordonnée à l’avis de cette commission. Mais le Conseil constitutionnel, au nom de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a rendu cet avis seulement consultatif.

    Plutôt une grosse imprécision qu’une vraie boulette, la sortie de la garde des Sceaux témoigne en tout cas d’un empressement à exploiter les faits divers qu’a sans doute apprécié Nicolas Sarközy, grand amateur de cette technique de communication politique. Mais le profil exemplaire de Bruno Cholet en matière de délinquance sexuelle multirécidiviste est, il est vrai, tellement tentant.

    (Libération)

  • 1er Mai : origine de la fête du muguet et du travail

    Une fête du muguet...


    Depuis le Moyen-Age. Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, soit présente en Europe depuis le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes qui lui accordaient des vertus porte-bonheur.

    Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses : ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née.

    La fleur est aussi celle des rencontres amoureuses. Longtemps, furent organisés en Europe des "bals du muguet". C'était d'ailleurs l'un des seuls bals de l'année où les parents n'avaient pas le droit de cité. Ce jour-là, les jeunes filles s'habillaient de blanc et les garçons ornaient leur boutonnière d'un brin de muguet.

    ... et une fête du Travail

    1er mai 1886. Ce samedi à Chicago, un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américain. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le mouvement se poursuit et le 4 mai, lors d'une manifestation, une bombe est jetée sur les policiers qui ripostent. Bilan : une dizaine de morts, dont 7 policiers. S'en suivra la condamnation à mort de cinq anarchistes.

    20 juin 1889 : le congrès de la IIème Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago.

    Dès 1890, les manisfestants arborent un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Cette marque est progressivement remplacée par une fleur d'églantine, puis en 1907 par un brin de muguet. Le muguet fait son grand retour...

    24 avril 1941 : en pleine occupation allemande, le 1er mai est officiellement désigné comme la fête du Travail par le gouvernement de Vichy. Le jour devient chômé.

    Avril 1947 : la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération. Celui-ci fait du 1er mai un jour férié et payé .

    Aujourd'hui, la Fête du Travail est commémorée par un jour chômé dans la plupart des pays d'Europe à l'exception notamment de la Suisse et des Pays-Bas. Au Royaume-Uni, c'est le premier lundi de mai qui est férié.
     
     
      Le 24 avril était le jour anniversaire de la naissance du Maréchal Philippe Pétain, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais).
  • Bruno Cholet: totale dénégation

    Il nie les faits encore et encore. Bruno Cholet, mis en examen pour le meurtre de l'étudiante suédoise Susanna Zetterberg, a «une attitude de totale dénégation» a rapporté mercredi matin Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris.

    «M. Cholet a une attitude de totale dénégation, il n'admet pas s'être trouvé dans un monospace blanc à proximité de la boîte parisienne La Scala (où l'étudiante suédoise de 19 ans se trouvait avant sa disparition), ni d'avoir joué un rôle de taxi clandestin et d'avoir chargé la victime».

    Selon Jean-Claude Marin, «le mis en examen se contente d'éléments laconiques sur son emploi du temps». Il est «très peu loquace» et a «une attitude minimaliste», précisant que le téléphone portable du suspect était éteint la nuit du meurtre «entre 22 heures et 10 heures».

    La présomption de culpabilité s'appuie donc essentiellement sur «des éléments matériels comme des images vidéos ou des vêtements». Des résultats d'analyses ADN et balistiques sont attendus «dans les prochains jours», l'enquête n'ayant toujours pas révélé si l'étudiante suédoise a été agressée sexuellement.

    L'enquête doit aussi révéler si le pistolet 22 long rifle retrouvé dans un sac dans le monospace de Bruno Cholet est bien celui avec lequel quatre balles ont été tirées dans la tête de Susanna après sa mort, occasionnée par un coup de couteau dans le poumon.

    «La brigade criminelle (de la police judiciaire) poursuit ses investigations, aucune autre piste n'est exclue», a conclu le procureur.

    (Le Parisien 30 avril 2008)

  • Sarközy vante l'Union pour la Méditerranée

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    Sarközy à Tunis le 30 avril 2008
    C'est par un vibrant plaidoyer en faveur de l'Union pour la Méditerranée (UPM) – projet qui lui est cher et qu'il portera sur les fonts baptismaux, le 13 juillet, lors du sommet de Paris – que Nicolas Sarközy a conclu, mercredi 30 avril, sa visite d'Etat de trois jours en Tunisie. Dans un discours prononcé à l'Institut national des sciences appliquées et de technologie (Insat) de Tunis, le président français a appelé les pays du bassin méditerranéen "à ne pas manquer ce rendez-vous avec l'Histoire" par égard pour les générations futures.

    De son côté, le Parti communiste s'est dit "indigné" par la "complaisance" du président français envers son homologue, le président Ben Ali, voyant dans ces louanges une "forme d'insulte" pour les démocrates tunisiens. Pour sa part, Reporters sans frontières (RSF) a qualifié ces propos d'"inadmissibles" et souligné que "la liberté d'expression reste une utopie" en Tunisie. "La presse n'y fait que glorifier le bilan du président Ben Ali", ajoute RSF, et les journalistes indépendants et leurs familles sont "victimes d'un harcèlement continu".

    Ndb: Le PC est particulirement bien placé pour parler des libertés et de la démocratie! C'est à rire!

    Face à ces critiques, le porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé, également conseiller à l'Elysée, a assuré, mardi, que la France défendait "avec opiniâtreté" les droits de l'homme. – (AFP.)

    Cette Union, M. Sarközy la voit dotée d'une coprésidence tournante assurée simultanément par un pays de la rive nord et un pays de la rive sud. Quant au siège du secrétariat de l'UPM, il sera installé au sud. En Tunisie, comme cela a été évoqué ? Le chef de l'Etat français ne s'est pas prononcé.

    Pour M. Sarközy, les pays du bassin méditerranéen doivent s'associer pour lutter ensemble contre "la barbarie", une menace persistante contre la civilisation. Dans la Tunisie, "pays engagé depuis un demi-siècle sur la voie du progrès, de la tolérance et de la raison", le président français voit un exemple possible "pour tous les peuples menacés par le fondamentalisme et l'obscurantisme". Passant du lyrique au concret, M. Sarközy devait ensuite citer quelques projets possibles de l'UPM : la gestion et le partage de l'eau; la dépollution de la Méditerranée "pour en faire la mer la plus propre du monde"; la sécurité maritime; l'organisation d'un Centre méditerranéen de la recherche scientifique, ou encore la mise au point pour les pays méditerranéens d'un programme d'échanges universitaires Erasmus.

    La veille, devant 500 chefs d'entreprise français et tunisiens, M. Sarkozy avait dit, une fois encore, qu'à ses yeux, le développement des pays méditerranéens était un gage de stabilité pour l'Europe et surtout un rempart "contre le terrorisme et un régime taliban en Tunisie, en Algérie ou au Maroc". Et c'est à ce titre de combattant du terrorisme que M. Ben Ali a eu droit aux louanges répétées du président français.

    LES DÉFENSEURS DES LIBERTÉS AMERS

    Les défenseurs tunisiens des libertés ne cachent pas leur amertume à l'issue de cette visite de M. Sarkozy. Ils rappellent que le candidat Sarkozy s'était engagé à faire de la défense des droits de l'homme "un pilier de la politique étrangère de la France" au cas où il entrerait à l'Elysée.

    Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, n'a pas réussi à adoucir leur amertume. Elle a même annulé à la dernière minute un entretien prévu depuis samedi avec une figure de la société civile, l'universitaire Khadija Cherif, présidente de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). Officiellement, l'emploi du temps de Mme Yade était "trop chargé".

    La secrétaire d'Etat s'est contentée de recevoir l'avocat Mokhtar Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH), dont les activités sont paralysées depuis 2000. Me Trifi, autant que Mme Cherif, se sont dits "choqués" par les propos de M. Sarkozy, qui a affirmé, lundi soir, lors du dîner officiel offert en son honneur au palais de Carthage, qu'en Tunisie "l'espace des libertés progresse".

    "La priorité de M. Sarközy, c'est le commerce, mais il devrait savoir que le développement ne peut être seulement économique", a estimé Khadija Cherif, qualifiant les propos du président français de "marque de mépris pour la société civile tunisienne". De son côté, Mokhtar Trifi a souligné que "l'enfermement, l'avis unique, la voie unique" faisaient le lit de l'extrémisme. Pour lui, une Tunisie démocratique serait "le meilleur rempart" contre le terrorisme et les "talibans" que semble tant redouter M. Sarközy.

    "L'espace des libertés" régresse-t-il en France? C'est la seule question à se poser!

  • Violée à 12 ans dans son collège!

    Deux mineurs de 14 et 16 ans ont été placés en garde à vue mardi soir à Aubagne pour le viol présumé d'une jeune fille de 12 ans dans un collège de la ville.

    La police a été avertie par le collège après qu'une surveillante eut constaté les faits. L'un des deux mineurs qui faisait le guet a été interpellé immédiatement, l'auteur principal des faits ayant pris la fuite.

    Il a été interpellé peu après.

    Les deux adolescents doivent être déférés mercredi après-midi devant le juge pour mineurs du tribunal de Marseille.

    (Le Parisien 30 avril 2008)

  • Un jeune héros qui ne s'en doute pas

    Un adolescent de 14 ans, Pierre-Anthony, a sauvé un pêcheur de 86 ans tombé à l'eau ce week-end dans un étang de Saint-Cyr-la-Lande (Deux-Sèvres). Le collégien a d'abord littéralement repêché avec son épuisette le vieil homme qui avait perdu connaissance en chutant. Puis il l'a ranimé sur la berge en effectuant les gestes qui lui avaient été montrés en cours de natation quand il était en classe de 6ème.

    (Aujourd'hui en France -Infos Régions- 29 avril 2008)

    Nous félicitons Pierre-Anthony pour son intelligence et son sang-froid qui lui ont permis de sauver une vie.

    Nos meilleurs voeux pour ce jeune héros, sans doute aussi modeste que courageux! 

  • TAREK AZIZ, le visage chrétien de l'IraK

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    Tarek Aziz le 14 juin 1988 à la tribune de l'ONU

    AFP. 28.04.08. Seul chrétien parmi les proches de Saddam Hussein, Tarek Aziz, dont le procès s'est ouvert mardi à Bagdad, a été pendant vingt ans le porte-parole d'un pays d'abord soutenu par l'Occident, puis cloué au pilori.

    Il s'est rendu aux troupes américaines à la fin du mois d'avril 2003, et est incarcéré depuis cinq ans dans une prison américaine proche de Bagdad, en dépit des appels de sa famille à sa libération pour raisons médicales.

    Amateur de havanes et de bons whiskeys, Tarek Aziz, né en 1936 dans une famille pauvre de la région de Mossoul (nord), s'est rapidement imposé, grace à sa parfaite maitrise de l'anglais et à son art de la répartie comme l'avocat infatigable d'un régime de moins en moins fréquentable.

    Il est devenu le visage de l'Irak en guerre lorsqu'il a été chargé par Saddam Hussein de mobiliser le soutien de l'Occident pour le régime laïc bassiste lancé à l'attaque en 1980 de l'Iran, considéré après la révolution islamique comme une théocratie menaçante.

    Aziz, reçu par le président Ronald Reagan à la Maison Blanche, fut alors l'artisan de la reprise des relations diplomatiques entre Washington et Bagdad en 1984. Il s'est ensuite trouvé tout aussi à son aise à Moscou ou à Paris, qui n'ont jamais refusé leur aide au pouvoir qu'il représentait.

    Le rôle de cet homme, de petite taille, au visage carré derrière des lunettes à grosses montures, s'est avéré plus difficile --voire impossible-- après l'invasion du Koweit par l'armée irakienne, en août 1990.

    Erreur stratégique d'un Saddam Hussein privé de la protection de l'URSS qui se désagrégeait alors, cette décision allait marquer le début du naufrage d'un pays que l'histoire et la géographie destinaient à un rôle régional.

    Tarek Aziz est connu pour avoir eu des doutes sur le bien fondé d'un défi aussi direct au nouvel ordre mondial dominé par les Etats-Unis, mais dans l'Irak d'alors personne ne pouvait s'opposer à la volonté du dictateur.

    Et surtout pas ce représentant d'une minorité tolérée, les Chaldéens, dont la loyauté à Saddam Hussein était légendaire et dont la rumeur voulait qu'il se lève chaque fois que le président irakien l'appelait au téléphone.

    Aziz avait rejoint à la fin des années 50 le parti Baas, une organisation clandestine qui combattait alors la monarchie soutenue par les Britanniques, mais également le Parti communiste très puissant en Irak.

    Il était journaliste et s'occupait de la propagande du Baas, sorti de l'ombre en 1963 lors de l'élimination du colonel Abdelkarim Kassem par un putsch de militaires baassistes et nationalistes, alliés contre les communistes.

    Lorsque les baassistes arriveront finalement aux commandes après le coup d'Etat de 1968, Tarek Aziz gravira les échelons du pouvoir pour se retrouver en 1977, siégeant à l'organe suprême, le Conseil de commandement de la révolution.

    En 1979, il liera définitivement son sort à celui de Saddam Hussein, lorsque celui-ci, alors vice-président, écartera le président Ahmed Hassan al Bakr, et s'installera à la tête du pays.

    Il défendra jusqu'au dernier moment celui qui fut son "maître": lors du procès de Saddam Hussein il viendra à la barre en mai 2006 défendre "un homme bon et généreux, et qui aimait son peuple".

    Tout au long de sa carrière, il aura l'art de la formule, dénonçant "le grand mensonge" des accusation occidentales sur l'arsenal irakien d'armes de destruction massive, ou résumant dans la formule "pétrole et Israël", les raisons pour lesquelles la guerre de 2003 était inévitable...

  • Jeans à la cocaïne...

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    Samantha Ziegler (g) et son amie

    Seize mois qu'elles sont emprisonnées. Seize mois qu'elles clament leur innocence. Accusées de trafic de drogue, deux étudiantes françaises sont incarcérées depuis mars 2007 à Buenos Aires. Les deux jeunes niçoises ont été arrêtées à la fin de leurs vacances à l'aéroport de la capitale argentine avec dans leurs bagages des jeans imbibés de plus de 14 kg de cocaïne pure, a indiqué à l'AFP la mère d'une des jeunes femmes, Lydie Ziegler.
     
    Sa fille de 20 ans, Samantha, et son amie âgée de 21 ans, dont la famille ne souhaite pas dévoiler l'identité, avaient "gagné" un voyage en répondant à trois questions simples sur un site internet, qui "a disparu depuis", selon Lydie Ziegler.
     

    A leur arrivée en Argentine, elles avaient reçu 1.000 euros pour leur séjour de la part de deux hommes qui les avaient accueillies à l'aéroport, a-t-elle dit. "Elles avaient suffisamment d'argent pour faire les belles, elles ont été chez le coiffeur, elles se font une garde-robe, elles allaient au restaurant tous les jours en se disant qu'elles avaient gagné le plus beau des cadeaux", a-t-elle poursuivi.
     
    Au moment de prendre l'avion du retour pour la France via Amsterdam, les douaniers ont découvert dans leurs bagages une pile de jeans de taille 50 -alors que Samantha taille du 38 selon sa mère- imbibés de plus de 14 kg de cocaïne. Selon Lydie Ziegler, les organisateurs du séjour ont glissé les pantalons à leur insu dans leurs bagages lors du transfert à l'aéroport. "On leur a dit, on va vous aider, on va prendre deux taxis car tout ne rentrera pas dans un seul", a-t-elle raconté.
     
     
    Les deux étudiantes ont été incarcérées à la prison d'Ezeiza à Buenos Aires et encourent jusqu'à 15 ans de réclusion. Si elles plaident coupables, elles pourraient voir cette peine réduite à cinq ans de prison. Samantha Ziegler a dénoncé ses conditions de détention dans une interview à L'Indépendant, à paraître samedi, à l'occasion d'un appel téléphonique, vendredi, de sa mère, autorisée par l'administration pénitentiaire à la contacter par téléphone pendant 15 minutes quatre fois par mois.
     
    "On a essayé de me taillader. On nous agressait durant le sommeil", a-t-elle dit, évoquant ses premiers mois de détention dans une cellule comptant "plus de 20 détenues", où "il y avait beaucoup d'insectes, des rats". Actuellement incarcérée dans un "centre de réhabilitation pour drogués" de la prison, elle a affirmé disposer à présent de meilleures conditions, seule dans "une cellule privée", mais contrainte de travailler toute la journée. "J'ai la pire ambassade qui soit... Ils ne viennent jamais me voir", a ajouté Samantha, affirmant selon ses propos à L'Indépendant n'avoir reçu qu'une seule fois la visite d'un représentant du consulat français.

    (LCI.fr 28 avril 2008)
     

    (D'après agence)

     
  • Les dégénérés

    C'est une affaire qui rappelle fortement la séquestration d'Elisabeth Fritzl , cette femme retenue et abusée pendant 24 ans par son père dans la cave du pavillon familial, à Amstetten en Autriche. En France, Lydia Gouardo, 46 ans, a, elle, été torturée et violée pendant 30 ans par son père légitime, mais pas biologique. Elle a ainsi mis au monde six enfants sans que les services sociaux ni la justice ne puissent, dans son désarroi, lui porter secours.

    Libérée de ce drame il y a presque neuf ans, Lydia Guardo avait raconté aux policiers lors de l'enquête avoir été placée à plusieurs reprises en foyer à Melun après des fugues, mais Raymond Gouardo, son père, l'en retirait systématiquement. Ce dernier l'a également régulièrement brûlée à l'acide chlorhydrique, mutilée et battue. Il meurt finalement en 1999 et met ainsi fin à son calvaire.

    Après un procès à huis clos qui s'est tenu fin mars, la cour d'appel de Paris a condamné vendredi 18 avril la belle-mère de Lydia, Lucienne Ulpat, à 4 ans de prison avec sursis pour "non-empêchement de crime". Selon l'accusation, Lucienne Ulpat avait assisté plusieurs fois à ces scènes sans rien dire. Elle a aussi été reconnue coupable d'agression sexuelle sur l'un des fils de Lydia. À ce titre, la Cour a alloué 3 000 euros de dommages et intérêts au jeune homme. 6 000 euros de dommages et intérêts ont aussi été accordés à sa mère Lydia.
    Le Point  29 avril 2008 


  • "Points de détail ou occultation?" par Vitus

    PETIT COMMENTAIRE SUR LE SILENCE ET LE SECRET DE LA FRANCE OFFICIELLE A PROPOS DU COUP D'ETAT DU 13 MAI 58

     

     

    L'extermination des Français d'Algérie et des Harkis (1962) est donc UN POINT DE DETAIL DE L'HISTOIRE DE LA COLONISATION ET DE LA DECOLONISATION
     
    Puisque le SILENCE et le SECRET sont requis.
     
     
    Et ici il ne s'agit pas d'un propos tenu par on ne sait qui sur le sujet mais bel et bien UN CONSTAT, UNE REALITE.
     
    Qui osera dire que le sort des PIEDS NOIRS et des HARKIS n'est pas un POINT DE DETAIL DE L'HISTOIRE DE LA COLONISATION ET DE LA DECOLONISATION puisque les médias et le monde politique ont l'ORDRE de ne JAMAIS EN PARLER, excepté en faisant taire les victimes de cette décolonisation ?

     

    Petit rappel : Ce ne sont pas les Français d'Algérie qui décidèrent d'occuper l'Algérie turque de 1830, puis française de 1848, de 1870, de 1920, de 1936, de 1945 et de 1958.

     

    Ce sont les Gouvernements de la France, monarchiques, républicains, démocratiques, libéraux, socialistes.

     

    De même que les Caldoches sont majoritairement les descendants des Vaincus de la Commune de Paris, de même que les Québécois sont les descendants d'immigrés Français, les Français d'Algérie furent des surnuméraires de France, d'Italie, d'Espagne, de Malte, etc. à qui des Gouvernements français successifs ont proposé d'aller occuper la terre algérienne dépourvue de toute entité politique et nationale. Et ils y sont allés comme, au même moment, les colons américains passaient de la côte ouest des USA à la côte est en construisant - sans honte -  le grand mythe du Western.

     

    En vertu de cette consigne gaulliste et communiste selon laquelle le Manteau de Noé est une obligation historique et politique à poser sur les crimes, les mensonges et la trahison de Charles De Gaulle quant à sa conquête du Pouvoir par le serment de l'Algérie Française et par la répression exercée à l'endroit de tous ceux qui le crurent, il est même indispensable de corriger cette notion inexacte de "point de détail".

     

    La vérité qui convient est pire encore:

     

    L'occultation totale des événements selon le témoignage des victimes de la colonisation, puis de la décolonisation, la seule version gaulliste, communiste et FLN des faits atteste formellement que tout cela:

     

    n'est pas, n'a pas été "un point de détail"

    mais importe qu'il s'agisse d' "un point inexistant".

     

    Les  témoignages, les preuves abondent, des gaullistes eux-mêmes, de De Gaulle lui-même que la Résistance n'a pas fait gagner un jour dans la Libération de la France. Pourtant il ne se passe pas une semaine sans que le cinéma, la télévision ne rappellent que tous les Français auraient été de glorieux résistants et que Jean Moulin, Georges Bidault, Henri Frenay et le Colonel Rémy aient eu à leur disposition 40 millions de poitrines acquises à leur cause, contre les petites hordes des nazis de la Milice et l'Armée allemande bien entendu.

     

    En revanche RIEN sur le Débarquement de Provence par où la Libération de la France s'est faite.

     

    Rien sur l'Armée d'Afrique conduite par de Lattre de Tassigny, de Larminat, Juin, Bethouart, Goislard de Monsabert etc. RIEN sur les dizaines de milliers de tués Français d'AFN et Musulmans (Un film ! Un ! - "INDIGENES" - ) tendant à faire croire aux demeurés hexagonaux que l'Armée d'Afrique n'était exclusivement composée que de Musulmans ! partis d'Algérie et de Tunisie et arrivés, en morceaux, survivants épars, blessés, tués, disparus pour la défense de la Patrie.

     

    La légende quotidienne d'une Résistance innombrable, la sourdine sur les milliers de morts du Débarquement de Normandie (le frère de ma mère, tombé à 20 ans à Ecouché le 15/8/44, sauvé par les chirurgiens américains) et RIEN sur le Débarquement de Provence (un  cousin germain de ma mère tué à Colmar à 20 ans - 3 autres cousins blessés dans leur char américain). Sans parler de mon père, héros des FFL, ayant rejoint depuis Tunis et par les moyens fournis par le Maréchal et l'Etat Français, l'USAF aux Etats Unis, par Casablanca pour participer à la Libération comme Radio Navigateur Mitrailleur dans les Bombardiers B26. Autre "détail" du vrai combat de la Libération qui vit des équipages entiers disparaître, en particulier à l'occasion de la destruction de tous les ponts du Rhin.

     

    Voilà la vérité: Non pas même un point de détail, mais l'occultation pure et simple !

     

    Et en suivant donc, l'occultation logique des témoins et auteurs de ce crime historique:

     

    RIEN SUR LES MENSONGES, LES CRIMES ET LA TRAHISON DE CHARLES DE GAULLE A L'ENCONTRE DE CES GENEURS QUI SAUVERENT - PAR MILLIERS -  LA PATRIE DE LA BOTTE ALLEMANDE, NON PAS AVEC DES PLEURS ET DES DISCOURS, MAIS AVEC LEUR PEAU !

     

    Comme Charles De Gaulle "remercia" les vrais sauveurs de la Patrie - 20 ans plus tard - en les privant de leur terre natale, en les jetant à la mer ou à la mort, en incarcérant et en fusillant les résistants héroïques de l'Algérie, en pourchassant dans la haine et la vindicte ceux qui avaient pris à la lettre ses engagements et ses promesses, les derniers gaullistes épaulés par les Collabos du FLN et par les assassins des soldats Français ne trouvent rien de mieux - depuis 46 ans - que de TAIRE le témoignage de ceux qui résument la situation en mettant le général SALAN, le Président Georges BIDAULT et le Lieutenant DEGUELDRE naturellement au même rang qu'Honoré d'ESTIENNE d'ORVES et que Pierre BROSSOLETTE.

     

    Le pire inconvénient avec nos pires ennemis, (et avec le ventre mou de l’opinion commune qui n’a pas d’avis et qui ne sait rien ou presque mais qui ne craint pas de revendiquer fièrement le droit de vote)  c'est qu'il importe souvent de devoir expliquer qui furent Brossolette, d'Estienne d'Orves, Bidault, Salan et Degueldre...


     
     

    Vitus

  • Bruno Cholet voulait écrire sur sa vie...

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    Photo prise en 1999

    Incarcéré dimanche pour le viol et le meurtre d'une jeune Suédoise, Bruno Cholet était connu de la justice mais son ADN ne figurait pourtant pas dans le fichier des délinquants sexuels. En 1999, un de nos reporters l'avait rencontré.

    Qui est vraiment Bruno Cholet ? Un voleur de voitures ? Un escroc ? Un braqueur comme il le prétend lors d'une rencontre avec un de nos journalistes en 1999 ? Ou plus sûrement un violeur récidiviste comme en attestent ses deux condamnations dans les années 1980 à six ans et dix-huit ans de prison. Incarcéré après avoir été mis en examen, dimanche, dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre de Sussanna Zetterberg, jeune Suédoise de 19 ans, tuée d'un coup de couteau et achevée de quatre balles dans la tête avant d'être retrouvée en forêt de Chantilly, le 19 avril, cet homme a déjà passé une large partie de sa vie derrière les barreaux.

    Devant les hommes de la brigade criminelle à l'origine de son interpellation, Bruno Cholet, 51 ans, ne s'est montré guère disert.

    « Il est très prudent et connaît bien le principe de la garde à vue, confie un policier. Mais c'est un homme qui a toujours vécu en marge de la société. A chaque fois qu'il sort de prison, il recommence ! »

    En détention, il préfère se présenter comme un grand braqueur plutôt que sous son visage d'agresseur sexuel. A notre journaliste, il explique qu'il a participé à des vols à main armée et veut écrire un livre sur sa vie. Il relate qu'il a pris part à ces crimes en tant que chauffeur mais ne veut pas en dire plus. Ensuite, il décline un nouveau rendez-vous avant de prétendre devoir quitter précipitamment la France.

    Dès 1989, les experts psychiatres qui l'examinent avant son procès pour deux viols commis sur une enfant de 12 ans et une jeune femme de 21 ans relèvent, dans le réquisitoire définitif que nous nous sommes procuré, une personnalité « psychopathique et impulsive, tout particulièrement dans le domaine du viol ».

    Malgré ce parcours criminel chargé, Bruno Cholet n'est pas enregistré dans le Fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg). Une « absence » qui rouvre de nombreux dossiers criminels restés sans réponse.


    Sur les bords de l'Oise, en 1999. Bruno Cholet pose lors d'une brève séance photo. Il a contacté notre journaliste pour aborder son enfance, évoquer ses souvenirs et ceux qui l'ont élevé. Il souhaitait aussi parler d'une femme...  

    (Le Parisien 29 avril 2008)

     

    Le test ADN a parlé : Bruno Cholet ne serait pas l'homme qui a violé une autre jeune Suédoise il y a deux mois près de Paris. La comparaison de son empreinte avec celles relevées après le viol s'est révélée négative. La jeune fille, âgée de 19 ans, avait été prise en charge, ivre, par un automobiliste qu'elle avait pris pour un chauffeur de taxi à la sortie d'une boîte de nuit parisienne, avant d'être abusée et laissée à Orgival. Selon un enquêteur cité par le Figaro, Bruno Cholet reste toutefois suspect : "ce n'est pas parce qu'un ADN différent du sien a été relevé sur la scène de crime qu'il n'était pas présent, voire qu'il n'a pas violé".

    Les enquêteurs sont par ailleurs en train de rouvrir au moins deux dossiers non élucidés pour déterminer son éventuelle implication. Celui d'Elodie Kulik, d'abord. En 2002, cette jeune femme de 24 ans, jeune directrice de banque à Peronne, dans le Somme, avait été retrouvé sur un chemin agricole, violée et le corps en partie calcinée, comme Sussanna Zetterberg. Les enquêteurs vont également faire des comparaisons avec le dossier Estelle Mouzin, petite fille de 9 ans disparue le 9 janvier 2003 près de Guermantes, un village de Seine-et-Marne.

     Brunot Cholet, mis en examen pour le meurtre de l'étudiante suédoise Sussanna Zetterberg, avait pris contact il y a dix ans de cela avec un journaliste rencontré alors qu'il donnait une conférence en prison. Se présentant comme "braqueur", il voulait se faire aider pour "écrire un livre sur sa vie", raconte Aujourd'hui en France/Le Parisien mardi. Il rencontrera ce journaliste à deux reprises avant de lui passer un coup de fil pour annoncer qu'il quitte la France. Il le rappellera "lorsqu'il sera interpellé quelques années plus tard" pour des cambriolages, sans que le projet d'écriture n'ait abouti, précise le quotidien.
      
    L'homme qui a été condamné à plusieurs reprises pour des viols, atteintes sexuelles parfois accompagnés d'enlèvements passe sous silence les affaires de moeurs pour n'évoquer que "des faits relevant du banditisme", ajoute Le Parisien. Fiché au grand banditisme, Bruno Cholet a effectivement été condamné pour des vols à main armée, la première fois à l'âge de 15 ans, et a participé à une série de cambriolages pour laquelle il a passé quatre ans en prison.

    (LCI.fr 29 avril 2008)

    Bruno Cholet est né le 11 avril 1957 à Epernay (Eure) de père inconnu. Il sera reconnu par son beau-père, Jean-Claude , employé chaudronnier. Sa mère est aide-soignante dans dans une clinique privée. Sa demi-soeur exerce la coiffure. Lui-même sera apprenti coiffeur. De 12 à 15 ans, Bruno Cholet fréquente le milieu homosexuel à Cannes et à Paris avant de commettre ses premiers délits.