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Blog - Page 1886

  • L'homme le plus haï de France

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    AFP. Jean-Marie Le Pen, président du Front national, a suscité un tollé et s'est attiré des menaces de poursuites judiciaires en qualifiant à nouveau les chambres à gaz de "détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale", dans un entretien au magazine "Bretons" publié vendredi.

    Le parquet a annoncé qu'il étudiait la possibilité de poursuivre l'ex-candidat à la présidentielle.

    "J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale qui avait fait 50 millions de morts: ça me paraît tellement évident", déclare M. Le Pen dans le mensuel généraliste, diffusé en Bretagne et en région parisienne.

    Le leader frontiste, dont la fille Marine a souligné qu'elle ne partageait pas les vues de son père sur ce point, avait été condamné à 1,2 million de francs (183.200 euros) d'amende pour de premières déclarations sur le "détail", en 1987 sur RTL.

    Alors que "Bretons" lui fait remarquer que l'on a "déporté des gens pour les amener dans des camps pour les faire tuer", M. Le Pen répond: "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés."

    M. Le Pen a affirmé dans un bref communiqué vendredi avoir "interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà 15 jours" à "Bretons" de publier cet entretien.

    Ses propos ont immédiatement été condamnés par politiques et associations, qui ont pointé du "négationnisme".

    L'Union des étudiants juifs de France a annoncé avoir "décidé d'engager des poursuites judiciaires" et SOS Racisme dit avoir décidé de se constituer partie civile.

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme veut en faire autant après consultation de sa commission juridique.

    Pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), l'ex-candidat à l'Elysée, "en pleine perdition politique", s'avance "encore plus sur la voie du négationnisme".

    Le MRAP a dénoncé une "volonté de contestation de crimes contre l'humanité d'une part et d'incitation à la haine".

    Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a exprimé "son indignation et sa colère".

    Le Mouvement des Jeunes socialistes a dénoncé un "révisionnisme clairement assumé".

    Pour Julien Dray, porte-parole de ce parti, c'est "à la justice d'agir pour que de telles paroles, qui prennent sciemment le risque de générer haine et division dans notre pays, ne restent pas impunies".

    Même tonalité chez le député (app-communiste) Jean-Pierre Brard. Il a aussi demandé à la vice-présidente du FN Marine Le Pen, "qui prétend vouloir donner une nouvelle image au parti", de "condamner sans réserves" ces déclarations et de "présenter les excuses de son parti".

    "Je dis ce que j'ai toujours dit: je ne partage pas sur ces événements la même vision que mon père", a fait valoir Mme Le Pen sur BFM TV.

    "Je crois que Jean-Marie Le Pen ne voulait pas créer cette polémique, puisqu'il a interdit au journal la publication de cette interview", a-t-elle ajouté. "Le journal est passé outre, il ne voulait pas cette polémique, mais du coup elle existe."

    Jean-Marie le Pen s'insurge d'ailleurs contre la condamnation judiciaire qui avait suivi sa première utilisation du mot "détail", en 1987 sur RTL. "Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle, et prononcée par un homme public, mérite 150 millions d'amende [d'anciens francs], et la mise à l'index de l'individu, et de son parti ?", s'interroge le président du FN. Les propos tenus par M. Le Pen évoquant "un détail" lui avait valu une condamnation sur le fond à 1,2 million de francs [soit 120 millions d'anciens francs]. Il avait déjà rappelé et confirmé ses propos sur les chambres à gaz en 1997 en Allemagne et dans un entretien à la BBC en 2005.

    Entre autres provocations, il affirme aussi, dans cet entretien, qu'il n'est "pas sûr" que la France existera encore dans cinquante ans, expliquant que "sur le papier" elle sera "à majorité musulmane", comme c'est le cas aujourd'hui, selon lui, à "Roubaix", "Marseille", ou dans la "banlieue parisienne où, en sortant du métro vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca".

    Depuis 1971, Jean-Marie Le Pen a été condamné à de multiples reprises par la justice française pour "apologie de crime de guerre", "contestation de crime contre l'humanité" ou encore "provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciales".

  • Requiem pour les pauvres truffes...

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    Réservées aux très riches et aux restaurants bling bling 
    Des truffes sauvages dans le bois de Vincennes ? Ce n'est déjà plus tout à fait de la science-fiction. Le changement climatique est en passe de bouleverser la carte de la trufficulture : les régions traditionnelles voient leur production s'affaisser, alors que de nouvelles contrées deviennent susceptibles d'accueillir le précieux champignon.

    La récolte française a ainsi été d'une vingtaine de tonnes cet hiver, au lieu des 40 attendues, et ce malgré des surfaces plantées qui augmentent à raison de 1 000 hectares par an. La migration vers le nord de la truffe noire ne compense pas la baisse de la production. Les trois principaux pays producteurs (France, Italie et Espagne) ne fournissent ainsi plus qu'une centaine de tonnes, contre 1 600 au XIXe siècle pour le seul territoire français. Conséquence : le prix de la truffe, qui a déjà triplé en dix ans, dépasse couramment les 1 000 euros par kilo.

    Responsables de cette situation : de longues périodes de sécheresse autour de la Méditerranée et des gelées précoces, longues et profondes dans les autres régions. "L'accident climatique, qui était l'exception, semble devenir la règle", a constaté Jean-Charles Savignac, président de la Fédération française des trufficulteurs (FFT), lors d'un colloque international consacré à la truffe et au réchauffement, en janvier à Ménerbes (Vaucluse).

    Jean-Marc Olivier, directeur de recherches à l'Institut national de recherche agronomique (INRA) et coordinateur d'un programme expérimental sur la truffe, confirme que "le réchauffement a déjà un impact sur la production, qui se déplace plus au nord et jusqu'à 1 000 mètres d'altitude, alors qu'elle se limitait auparavant à une altitude de 400 à 600 mètres".

    La France compte quatre grandes zones de production : le Sud-Ouest (Périgord, Lot, Charente) et le Sud-Est (Drôme, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence) pour la truffe noire, la Bourgogne et la Lorraine pour la truffe grise. L'extension vers le nord de l'aire de culture de la truffe noire a débuté il y a une vingtaine d'années, en Indre-et-Loire, où les essences d'arbres associées à la trufficulture ont trouvé un sol naturellement accueillant et un climat clément.

    Des syndicats de trufficulteurs se sont également constitués dans les Deux-Sèvres et dans l'Indre, et un chercheur de l'INRA produit de la truffe noire en Auvergne. "On assiste même aujourd'hui au retour de quelques récoltes sauvages en région parisienne, dans les forêts de Rambouillet et de Vincennes", rapporte Jean-Charles Savignac.

    Mais la production peut très bien diminuer au sud sans exploser au nord. D'ailleurs, les trufficulteurs des régions septentrionales comme la Lorraine n'introduisent qu'avec parcimonie la truffe noire, qui craint le gel, et privilégient sa cousine grise, moins prisée, mais plus adaptée aux conditions locales.

    "Si l'on ne fait rien, la truffe est menacée autour de la Méditerranée", rappelle Jean-Marc Olivier. Mais le chercheur note aussi que "les plantations qui anticipent sur le phénomène climatique, qui y travaillent et s'adaptent, s'en sortent".

    En Charente, où existe un syndicat très actif de 150 trufficulteurs, des expériences ont été menées sur l'arrosage. Cet hiver, environ 50 kg de truffes y étaient négociés chaque semaine, en une demi-heure, sur le marché de Jarnac. En Indre-et-Loire, les truffes poussent désormais au pied d'une variété de pins bien adaptée à cette région. Et l'INRA prévoit que l'aire du chêne vert, qu'apprécient particulièrement les truffes, aujourd'hui limitée pour l'essentiel à la Provence et au Languedoc-Roussillon, pourrait s'étendre jusqu'à la vallée de la Loire au cours du siècle...

    Pour favoriser leur nécessaire adaptation au changement climatique, les professionnels réclament un plan européen d'aide, comprenant primes à la plantation et programme de recherches. Econduits dans un premier temps par Bruxelles, ils placent leurs espoirs dans la prochaine présidence de l'Union européenne par la France. C'est-à-dire par Sarközy.

    (Le Monde 25 avril 2008) 

    Ceux qui auront travaillé plus pourront peut-être s'en offrir...

     

  • Le Pen revient sur "le détail"

    "J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'Histoire de la seconde guerre mondiale : ça me paraît tellement évident", déclare Jean-Marie Le Pen dans un entretien au mensuel Bretons, publié vendredi 25 avril 2008, diffusé en Bretagne et en région parisienne.

    Le président du FN évoque ensuite les "50 millions de morts" au total lors de la seconde guerre mondiale. Le journaliste l'interrompt pour dire que "le problème n'est pas de savoir le nombre de morts, mais la manière dont ils ont été tués", et que l'on a "déporté des gens pour les amener dans des camps pour les faire tuer". Le leader d'extrême droite répond : "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés".


    Jean-Marie le Pen s'insurge d'ailleurs contre sa condamnation judiciaire qui avait suivi sa première utilisation du mot "détail", en 1987 sur RTL. "Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle, et prononcée par un homme public, mérite 150 millions d'amende [d'anciens francs], et la mise à l'index de l'individu, et de son parti ?", s'interroge le président du FN. Les propos tenus par M. Le Pen évoquant "un détail" lui avait valu une condamnation sur le fond à 1,2 million de francs [soit 120 millions d'anciens francs]. Il avait déjà rappelé et confirmé ses propos sur les chambres à gaz en 1997 en Allemagne et dans un entretien à la BBC en 2005.

    (Source Le Monde 25 avril 2008)

  • La Libye dénonce à l'ONU l'extermination des Palestiniens

    L'ambassadeur adjoint de la Libye à l'ONU, Ebrahim Dabbachi, a affirmé jeudi que la situation à Gaza était "pire" que dans les camps de concentration nazis. "C'est plus que ce qui s'est passé dans les camps de concentration parce qu'il y a les bombardements, les bombes chaque jour à Gaza", a-t-il déclaré à la presse.
    "C'est pire", a affirmé M. Dabbashi, arguant qu'il n'y avait pas de bombardements sur les camps de concentration nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Mercredi lors des consultations à huis clos au Conseil de sécurité de l'ONU sur le Proche-Orient, M. Dabbashi avait déjà comparé la situation à Gaza et celle des camps de concentration nazis.
     Rappelons que les ambassadeurs de France, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Belgique, d'Italie et de Croatie avaient alors quitté la salle pour ne pas blesser les susceptibilités du grand ami israélien. Dabbashi a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à s'intéresser davantage à la situation des gens à Gaza et à faire en sorte que leurs souffrances soient terminées. Depuis des semaines, les 1,5 million d'habitants de Gaza survivent au rythme d'un blocus intense qui les privent d'essence, de denrées de première nécessité ainsi que de médicaments.

    Vendredi 25 Avril 2008
    (alterinfo.org)

  • Une nouvelle affaire Dreyfus?

    Nouvelle « affaire Pollard » : un ingénieur américain accusé d’espionnage au profit d’Israël
    23 avril 2008
    - Le Flash info du Jerusalem Post édition française

    Des hauts officiels du gouvernement s’inquiètent de l’arrestation d’un ancien ingénieur en mécanique de l’armée américaine mardi 22 avril, Ben-Ami Kadish, 85 ans, qui est accusé d’avoir transmis des informations secrètes à Israël, et de ses potentielles répercussions négatives. En effet, George W. Bush doit se rendre en Israël pour une visite officielle très prochainement.

    L’homme en question est soupçonné d’avoir transmis des documents classifiés concernant la défense nationale américaine à un employé du consulat israélien pendant plus de six ans, un employé qui avait également reçu des informations de Jonathan Pollard, agent du Pentagone condamné pour espionnage.

    Kadish travaillait au Centre de recherche en armement, de développement et d’ingénierie de Dover dans le New Jersey. Il a été présenté mardi devant un juge d’un tribunal fédéral à Manhattan pour quatre chefs de complot.

    La plainte déposée contre lui l’accuse d’avoir emporté chez lui plusieurs documents classés confidentiels entre 1979 et 1985 et d’avoir laissé l’employé du gouvernement israélien les photographier dans sa cave. Les documents contenaient des informations sur l’armement nucléaire, sur le système américain de défense anti-missiles aériens Patriot, ainsi que sur une version améliorée de l’avion de combat F-15.

    Le Premier ministre Ehoud Olmert a ordonné à son équipe d’enquêter sur l’affaire, et de déterminer si en effet Ben-Ami Kadish a eu un contact avec un officiel israélien. Pour le moment, la politique officielle du gouvernement est de soutenir qu’une telle connexion n’a jamais existé.

  • LE CAMP DES SAINTS

    LA PATRIE TRAHIE PAR LA REPUBLIQUE

    J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant "Le Camp des saints", j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.

    Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d'une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer(1).


    La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des « gouvernances » et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme…

    Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de « l'accueil à l'autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.

    Face aux différentes « communautés » qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c'est nous qu'on intègre à « l'autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.

    Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?
    Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé. Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr…

    Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.

    Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand « I », l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.

    Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République… »

    Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure : « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.) Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse : « Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.

    Jean Raspail

  • Sarközy est bon pour la réforme!

     

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                                    "En direct de l'Elysée" 24 avril 2008

    Tout en reconnaissant la "déception" des Français et ses propres "erreurs", Nicolas Sarközy a affiché sa volonté de tenir le cap de la "réforme", jeudi soir à la télévision, face à une majorité mécontente, des sondages en berne et une situation économique dégradée.

    Nicolas Sarközy, dont l'action un an après son élection n'est approuvée que par un peu plus de 25% des Français, a tenté ce soir de reprendre la main à la télévision.

    Les moments forts de son intervention:

    Impopularité . Interrogé sur sa mauvaise cote de popularité, le président reconnaît "qu'il y a de la déception, des attentes, des difficultés".

    "Depuis 25 ou 30 ans, la France n'a pas évolué au même rythme que le monde. J'ai été élu pour réévaluer le travail, rendre la fierté d'être français", et "cela passe par des réformes", explique-t-il encore.

    L'échec économique. "Depuis que je suis élu président de la République, le prix du baril du pétrole a doublé, il y a eu la crise des subprimes , l'euro à un niveau invraisemblable", argumente le président. Le contexte international est difficile, explique-t-il: "Raison de plus pour accélérer les réformes".

    Le pouvoir d'achat. "Les prix augmentent, ils ont augmenté au moment de l'euro. Ils ont augmenté parce qu'il n'y a pas assez de concurrence. Pour soutenir le pouvoir d'achat, nous avons exonéré d'impôts les heures supplémentaires. Cinq millions de salariés ont ainsi bénéficié de 5,5 milliards d'euros supplémentaires."

    "Maintenant il y a deux leviers que nous allons activer. Dans les grandes surfaces, les prix ont plus augmenté en France qu'ailleurs. Il faut mettre davantage de concurrence. Et puis le Premier ministre déposera dans les quinze jours une loi sur l'intéressement. Désormais une entreprise qui distribuera une partie de ses profits aux salariés payera moins d'impôts."

    "Nous conditionnerons les allègements de charges aux négociations salariales", poursuit-il.

    Le paquet fiscal. "Sur le paquet fiscal - c'est un très mauvais nom - nous avons fait une erreur de communication totale", indique le chef de l'Etat, en souhaitant démontrer que sa réforme n'avait pas profité qu'aux Français les plus aisés. «Désormais on ne paie plus un seul centime d'impôt sur les successions jusqu'à 150.000 euros par enfant, ce n'est pas le grand capital». «95% de cet argent dit du paquet fiscal a été rendu aux Français», conclut-il.

    Généralisation du RSA. Nicolas Sarközy souhaite généraliser le RSA (revenu de solidarité active) qui permet de conserver tout ou partie d'un minimum social quand on retrouve un emploi salarié.

    Déficit budgétaire L'année prochaine, un fonctionnaire sur deux partant en retraite ne sera pas remplacé, annonce Nicolas Sarkozy.

    Obligations pour les chômeurs. «On est en train de faire un système qui serait le suivant : fusionner l'ANPE avec l'Unedic pour que les demandeurs d'emploi n'aient qu'un seul interlocuteur. Au bout de trois mois, on serait obligé d'accepter un emploi qui représente 95% de son salaire, au bout de six mois, on serait obligé d'accepter un emploi à moins d'une heure de transport en commun de l'endroit», déclare Nicolas Sarkozy.

    Les travailleurs sans-papiers. "Il y a 22% de chômeurs chez les immigrés réguliers. Qu'on ne vienne pas me faire croire qu'il faut faire venir de malheureux clandestins pour trouver de la main d'oeuvre. Il n'est pas question de faire une régularisation globale. Cela crée un appel d'air qui profite aux trafiquants qui orientent ces malheureux vers les pays où l'on va régulariser." «Il n'y aura pas de régularisation globale parce que la régularisation globale conduit à la catastrophe», déclare M. Sarközy.

    Il le dit, mais le fera-t-il? Nous connaissons son double langage! 

    Vote des étrangers. Le président se dit favorable «à titre intellectuel» au vote des étrangers non européens (=Maghreb, Afrique noire, Turquie) aux élections locales «sur la base de la réciprocité», mais n'avoir «pas de majorité pour faire passer» cette mesure.

    Moins de profs, horaires allégés pour les élèves. Le chef de l'Etat annonce qu'il maintiendra ses réformes dans l'Education nationale, comprenant notamment la réduction du nombre de postes d'enseignants et la diminution du nombre d'heures de cours pour les élèves.

    Le Tibet, la Chine, les JO. Nicolas Sarközy déclare avoir été «choqué par ce qui s'est passé au Tibet». Il ne souhaite pas indiquer maintenant s'il ira ou non à la cérémonie d'ouverture des JO, pour deux raisons: il ne veut pas bloquer le dialogue avec la Chine, et il souhaite que les pays de l'UE arrêtent une position commune sur ce sujet (la France présidera l'UE au moment des JO).

    L'engagement en Afghanistan. "Nous sommes aux côtés des Afghans, et nous ne laisserons pas revenir les talibans. La France ne fait pas la guerre. La majorité des Afghans a besoin de nous. Même avec 700 hommes de plus, la France n'aura que 3200 hommes sur place."

    La Turquie et l'Europe. Nicolas Sarközy réaffirme son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, indiquant qu'il «ferait un référendum» si «la question se posait».

    Que la Turquie entre ou n'entre pas dans l'U.E., les Turcs sont déjà en Europe!

    Pas question de parler au Hamas. Nicolas Sarközy estime «qu'en tant que chef de l'Etat», il ne doit parler ni au mouvement islamiste palestinien Hamas ni au président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui entendent «rayer Israël de la carte». Il souligne que «l'argent de la communauté européenne doit être donné» au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et «pas au Hamas».

    Ingrid Betancourt. "Cette femme vit un martyre. Nous avons obtenu une preuve de vie. Ma priorité, c'est qu'on la ramène. Ce n'est pas si simple. Elle est prisonnière dans une forêt grande comme la France", explique le chef de l'Etat. Alors, pourquoi avoir envoyé un avion sanitaire?

    Ses relations avec Fillon.
    Nicolas Sarközy estime qu'il entretient de bonnes relations avec François Fillon: "C'est un bon Premier ministre et on travaille main dans la main". Le chef de l'Etat juge qu'il a sans doute fait une erreur» en ne sanctionnant pas les «couacs» de ses ministres, assurant que cela «ne se reproduira pas».

    Ses erreurs "Bien sûr que j'ai fait des erreurs. J'ai une décision à prendre toutes les dix minutes."

    Une décision à prendre toutes les dix minutes? C'est ainsi qu'il gouverne la France? Au coup par coup et dans le désordre?

      Sa vie privée "On a beaucoup parlé de ma vie privée. Sans doute ai-je ma part de responsabilité. Raison de plus pour ne pas en parler ce soir."

    (Le Parisien 24 avril 2008)

  • David Rockefeller et le Plan mondial

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    Quels objectifs poursuit l'élite financière opérant au plan mondial?

    «Ils sèment la désolation et appellent ça la paix.» (Tacite)

    Alan Greenspan était-il vraiment aussi idiot qu'il en avait l'air lorsqu'il provoqua la récente bulle immobilière qui menace de provoquer l'effondrement de toute l'économie occidentale fondée sur l'endettement? Une chose aussi facile à prévoir que celle-là fut-elle l'élément déclencheur d'un effondrement qui pourrait détruire le système financier mondial? Et si c'est le cas, pourquoi?

    par Richard C. Cook



     
    Tournons-nous vers ce personnage américain dont les théoriciens disent souvent qu’il se trouve à l’épicentre de tous les projets de l’élite. Il s’agit de David Rockefeller, le multimilliardaire de 92 ans, le parrain de l’élite financière mondiale.
    Le très long article de l’encyclopédie Wikipedia qui lui est consacré reproduit le texte d’une célèbre déclaration qu’il aurait faite lors du discours d’ouverture de la Conférence de Bilderberg à Baden-Baden en juin 1991:
    «Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à d’autres importants organes de presse dont les directeurs ont assisté à nos réunions et tenu leurs promesses de discrétion pendant près de quarante ans. Nous n’aurions pas pu développer notre plan pour le monde si nous avions été exposés aux regards de l’opinion publique pendant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus complexe et mieux préparé à s’acheminer vers un gouvernement mondial qui ne connaîtra plus jamais la guerre, mais seulement la paix et la prospérité pour l’humanité tout entière. La souveraineté supranationale d’une élite d’intellectuels et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination pratiquée au cours des siècles passés

    Ces paroles ont été prononcées il y a 17 ans. C’était le début du gouvernement Clinton. Rockefeller dit «nous». Les personnes désignées par ce «nous» ont tenu des réunions pendant près de 40 ans. Si l’on y ajoute les 17 ans qui nous séparent de la date du discours, cela fait 57 ans, c’est-à-dire deux générations.
    Non seulement les personnes en question ont développé un «plan pour le monde» mais de toute évidence, cet essai a eu du succès. Leur objectif ultime est de créer la «souveraineté supranationale d’une élite d’intellectuels et de banquiers mondiaux». Selon Rockefeller, cela conduira à un «gouvernement mondial qui ne connaîtra plus jamais la guerre».
    Supposons, à titre de pur exercice intellectuel, que David Rockefeller soit une personne aussi importante et puissante qu’il semble le penser. Accordons-lui quelque crédit et supposons que lui et les personnes désignées par «nous» ont réussi dans une certaine mesure. Cela signifierait que les principales décisions et les principaux événements depuis que Rocke­feller a prononcé son discours, en 1991, ont fait partie du plan ou qu’ils ont du moins représenté ses caractéristiques et révélé ses intentions.
    Par conséquent, en examinant ces décisions et événements, nous pouvons établir si Rocke­feller a dit vrai en affirmant que l’utopie qu’il avait à l’esprit est en train de se réaliser ou du moins plus près de se réaliser. Voici, dans le désordre, quelques-unes de ces décisions et quelques-uns de ces événements:
    L’application de l’Accord de libre-échange d’Amérique du Nord par les gouvernements Bill Clinton et George W. Bush a entraîné la disparition de millions d’emplois industriels et la destruction des exploitations agricoles familiales en faveur de l’agrobusiness global.
    D’autres accords de libre-échange simi­laires, dont ceux conclus sous les auspices de l’Organisation mondiale du commerce, ont entraîné la délocalisation de millions d’autres emplois industriels vers la Chine et ailleurs.
    Le revenu moyen par famille aux Etats-Unis n’a cessé de diminuer alors que la part de la richesse du pays détenue par les plus ­hautes tranches de revenus est montée en ­flèche. Certains gestionnaires de fonds spéculatifs de Wall Street gagnent 1 milliard de dollars par année alors que le nombre des sans-abri, dont des anciens combattants, frise le million.
    La bulle immobilière a conduit à une énorme inflation des prix de l’immobilier aux USA. Des millions de maisons tombent entre les mains de banquiers à la suite de saisies. Le prix des terres et des fermages a en outre décimé l’agriculture familiale et le petit commerce. L’augmentation des impôts fonciers basés sur la surestimation des terrains a contraint des millions de personnes à revenu ­faible ou moyen et de personnes âgées à abandonner leur maison.

    Le fait que des banquiers contrôlent maintenant la totalité du système monétaire national sous des lois qui veulent que l’on ne crée de l’argent qu’en prêtant à intérêt a entraîné une pyramide de dettes considérable qui menace de s’effondrer. Ce système «monétariste» a été lancé par des économistes de l’Université de Chicago payés par la famille Rockefeller. Le hic, c’est que quand la pyramide s’effondre et que tout le monde fait faillite, les banques, qui ont créé de l’argent «comme par magie», peuvent alors saisir des biens précieux pour une bouchée de pain, comme J-P. Morgan Chase s’apprête à le faire avec les commerces de Carlyle Capital. Le gouvernement a abandonné la régulation judicieuse de l’industrie financière et tout politicien qui essaie de s’y opposer, comme Eliot Spitzer, est brisé.

    La charge fiscale totale des Américains (impôts fédéraux, impôts des Etats et impôts locaux) dépasse maintenant 40% du revenu et est en train d’augmenter. Aujourd’hui, au début d’une récession, le Congrès, contrôlé par les Démocrates, tout en soutenant le très faible rabais «stimulus», continue d’augmenter hypocritement les impôts, même ceux des revenus moyens. Les arriérés d’impôts, de même que les emprunts des étudiants, ne peuvent plus bénéficier de la protection de la loi sur les faillites.
    Le prix de l’essence augmente alors que des compagnies comme Exxon-Mobil enregistrent des profits records. Les prix d’autres produits de base, dont ceux de l’alimentation, ne cessent d’augmenter et certains pays sont au bord de la famine. Aux Etats-Unis, 40 millions de personnes sont officiellement considérées comme «food insecure» (en situation de précarité alimentaire).

    Les sociétés qui contrôlent l’eau et les ressources minières se sont emparées d’une grande partie de ce qui appartenait à la collectivité et la dérégulation de la production énergétique a entraîné d’importantes hausses du prix de l’électricité dans de nombreuses régions.
    La destruction des exploitations agricoles familiales par l’Aléna (Accord de libre-échange américain entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique) s’est reflétée dans les politiques du FMI et de la Banque mondiale à l’égard d’autres pays. Dans le monde entier, en raison de la pression exercée par le «consensus de Washington», l’autosuffisance alimentaire locale a été remplacée par des cultures destinées avant tout à l’exportation. L’exode rural a considérablement augmenté la population des bidonvilles dans les pays sous-développés.
    Depuis les années 1980, les Etats-Unis ont mené des guerres dans le monde soit directement soit par procuration. L’ex-Yougoslavie a été démembrée par l’OTAN.
    Sous prétexte du 11-Septembre et en se servant de projets déjà élaborés, les USA sont engagés maintenant dans la conquête et l’occupation militaire permanente du Moyen-Orient. L’encerclement mondial de la Russie et de la Chine par les forces armées des USA et de l’OTAN est en cours et de nouveaux efforts pour militariser l’espace ont commencé. Les puissances occidentales sont nettement en train de se préparer à l’éventualité d’une nouvelle guerre mondiale.

    L’expansion de l’empire militaire américain à l’étranger se manifeste par la création d’un système totalitaire de surveillance à l’intérieur du pays: On espionne les activités des particuliers grâce à la technologie et à des systèmes mis en place au nom de la «guerre contre le terrorisme». On commence à utiliser des implants électroniques permettant de suivre à la trace les intentions des individus. Le complexe militaro-industriel est devenu l’industrie la plus important et la plus prospère du pays. Elle emploie des milliers de planificateurs qui planchent sur de nouveaux et meilleurs moyens, officiels ou secrets, d’anéantir les «ennemis» aussi bien indigènes qu’étrangers.
    Cela dit, les Etats-Unis possèdent la plus importante population carcérale du monde. En outre, la vie quotidienne de millions de personnes constitue un fardeau écrasant: administrations, assurances, factures, paperasseries. Les plus simples transactions commerciales sont alourdies de frais occasionnés par des légions de comptables, d’avocats, de bureaucrates, de courtiers, de spéculateurs et d’intermédiaires.
    Enfin, la dégradation de la vie quotidienne a provoqué une augmentation considérable des maladies liées au stress, telles les dépendances à l’alcool et aux drogues. Même les gouvernements de certains pays sont impliqués dans le trafic de drogue. Au lieu de faire en sorte que le travail soit moins stressant, la politique avantage la colossale industrie pharmaceutique qui s’enrichit grâce à la dégradation de la santé publique due au fait que l’on traite les symptômes plutôt que les causes. Un grand nombre de médicaments vendus à grand renfort de publicité ont des effets indésirables dévastateurs.

    Cette liste devrait suffire à nous faire nous poser une difficile question. En supposant une nouvelle fois qu’il s’agit là d’éléments du plan élitiste que M. Rockefeller se vante d’avoir mis au point, n’est-il pas un peu étrange que les moyens choisis pour obtenir «la paix et la prospérité pour l’humanité tout entière» impliquent tant de violence, de mensonges, d’oppression, d’exploitation, de corruption et d’escroquerie?
    Il me semble que «notre projet pour le monde» est fondé sur le génocide, la guerre mondiale, le contrôle policier des populations, l’accaparement des ressources mon­diales par l’élite financière avec ses marionnettes politiques et ses forces armées.
    Existe-t-il un meilleur moyen d’obtenir tout cela que ce qui semble être un projet destiné à priver les peuples du monde entier de leur aptitude à produire eux-mêmes leur nourriture? Finalement, le génocide par la famine peut être lent, mais il est efficace, en particulier quand on peut l’attribuer aux ­«forces du marché».
    Et se pourrait-il que le «nous» qui est à l’origine de tout cela, dont fait partie le grand David Rockefeller, soit tout simplement constitué de criminels qui ont pratiquement pris le pouvoir? S’il en est ainsi, ce sont des criminels qui ont fait tout leur possible pour protéger leurs arrières et effacer leurs traces, notamment en contrôlant le système scolaire et les principaux médias monopolistes dominants.
    En tout cas, une chose est certaine: les électeurs américains n’ont jamais rien approuvé de tout cela sciemment. •

    (Source: Global Research du 27/3/08 -alterinfo.net)

  • Hillary Clinton veut rayer l'Iran de la carte!

    Le programme de Clinton : rayer l'Iran de la carte!


    Dans le cadre de la surenchère prétendument « pro-israélienne » à laquelle se livrent les deux candidats à l’investiture démocrate Barack Obama et Hillary Clinton, cette dernière vient de prendre un avantage, en promettant tout bonnement de « rayer l’Iran de la carte ».

    Intervenant, une fois de plus, sur « le danger nucléaire iranien », alors même que les agences américaines d’espionnage ont publiquement affirmé que l’Iran avait selon elles cessé de travailler sur le nucléaire militaire depuis plusieurs années, Clinton a déclaré qu’elle n’hésiterait pas à « oblitérer totalement l’Iran », en cas d’attaque venant de ce pays dirigée contre Israël.

    Pas de précautions oratoires dans le discours de Clinton : « Je veux que les Iraniens sachent que si je suis présidente, nous attaquerons l’Iran s’il s’avise d’attaquer Israël. Au cours des dix prochaines années, au cours desquelles ils pourraient caresser l’idée folle d’attaquer Israël, nous serions capables de les faire totalement disparaître de la carte », a-t-elle ajouté.

    Obama, qui promet lui aussi, s’il est élu, de continuer la politique américaine de soutien total à Israël (l’intéressé a par exemple cherché à empêcher l’ancien président Jimmy Carter de parler avec les ministres du gouvernement palestinien membres du Hamas) a tenu à se distancier légèrement du langage ultra-belliqueux de sa rivale. « Je n’aime pas ce vocabulaire de traîneurs de sabre », a-t-il dit.

    Mais ni Obama, ni Clinton, n’ont eu un mot de commentaire, mardi, après la révélation d’une affaire gênante pour Israël, et plus encore pour la classe politique américaine qui soutient les dirigeants israéliens quoi qu’ils fassent. En l’occurrence, l’annonce de l’arrestation d’un ancien militaire, citoyen américain, pour espionnage ... en faveur d’Israël !

    Nous pouvons également être sûrs que les grands médias, ici, resteront discrets tant sur cette nouvelle affaire d’espionnage « entre amis » que sur les vociférations guerrières d’Hillary Clinton.

    (Source: alterinfo - 24 avril 2008)

  • PHILIPPE RANDA

    SANS VERGOGNE PATRONALE !
    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Imaginez quelqu’un qui achète avec une fausse facture, au dixième de leur valeur, des bijoux à un Raymond, un Mohammed ou un Wladimir… Ce bijoutier-là est un receleur, un sale type qu’il convient d’arrêter et de condamner. Nul n’en disconviendra et un tel délinquant n’aura pas (jusqu’à présent en tout cas) l’outrecuidance de clamer : « Ces bijoux-là, je les ai payés, ils sont à moi ! »
    Imaginez maintenant quelqu’un qui emploie un étranger, nommé Mohammed ou Wladimir, le déclare sur la foi de papiers qu’il n’aura pas été vérifier de trop près, le paiera de ce fait au strict minimum tout en exigeant toutefois qu’il laisse sa montre au vestiaire, fort d’un slogan « Travaille plus et estime-toi privilégié »… Depuis quelques jours, ce patron-là exige haut et fort la régularisation de son employé… lequel s’est mis en grève, fort de l’appui (entre autres) du syndicat CGT. Entre braves gens, n’est-ce pas !
    Le gouvernement de Nicolas Sarközy, comme il fallait s’y attendre, s’apprête à régulariser quelques centaines de ces travailleurs sans-papiers, c’est-à-dire clandestins : « À Paris, pas plus de 400 demandes de régularisation », minimise toutefois le cabinet du ministre de l’immigration, Brice Hortefeux… Et dans le reste de la France ? On n’en touche mot, à croire qu’il n’y en a pas ! On est d’ailleurs sensé croire dans la foulée au règlement définitif de l’immigration clandestine, une bonne fois pour toute… C’est en tout cas ce qu’on ne manque pas de nous marteler après chaque régularisation… massive ou non !
    Et si ça continue, on verra ce qu’on verra… C’est-à-dire bis repetita ! Et pour cause !
    Passons sur la régularisation, en l’occurrence, du travail illégal, sur le non-lieu donné aux patrons-voyous et sur l’indécent soutient syndical au patronat négrier… Autrefois, tout cela se pratiquait déjà, certes, mais en catimini. Maintenant, on braque les caméras dessus et on étale toutes ces vilaines manières sur la place publique en les aspergeant de bons sentiments pseudo-humanitaires… voire éventuellement, qui sait !, de quelques enveloppes de l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie).
    Les milieux de la restauration, de l’hôtellerie et du bâtiment qui ont organisé cette campagne pour obtenir la régularisation des travailleurs clandestins se plaignent de la pénurie récurrente de main-d’œuvre… À les entendre, les citoyens français rechigneraient à accepter certains emplois, jugés trop difficiles, trop dévalorisants et trop mal payés.
    Difficiles ? Sans doute, mais bien moins qu’à d’autres époques, tout de même…
    Dévalorisants ? C’est le cas, aujourd’hui, de toutes les professions manuelles et cela, depuis ces éminents événements de Mai 68 après lesquels « l’intellectuel » est devenu le mètre-étalon de toutes les comparaisons. Auparavant, celui qui était digne, c’est celui qui travaillait. Quel que soit son métier. Et plus on travaillait « dur », plus on était estimé. Celui qui était indigne, c’était le « sans travail », le chômeur, devenu aujourd’hui, une victime.
    Mal payées ? Sans doute, mais la faute à qui ou à quoi, sinon justement à cette dévalorisation morale du travail manuel et à ces pratiques tolérées – et depuis ces derniers jours, revendiquées sans vergogne – de main-d’œuvre immigrée illégale. S’il y a des Français qui trouvent « difficile », « dévalorisant », et « mal payées » certaines professions – bien contents de les laisser à d’autres, fussent-ils hors-la-loi –… et préférant leurs droits à la mendicité institutionnalisée communément appelé ASSEDICS(1), il va sans dire, vis-à-vis d’eux, que la régularisation d’étrangers sans-papiers qui veulent travailler n’est que justice !
    Vis-à-vis des autres Français en situation régulière et qui travaillent, c’est beaucoup plus discutable.

    Note
    (1) Sachez qu’il y a désormais du beau monde dans la rubrique « droit à l’assistanat », tels les députés non réélus : (Repris sur RMC par JJ Bourdin) « Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 Euros (60 mois x 6 952 euros d’indemnités ....). Les élus, de la gauche à la droite sont tous d’accord ! Et la plupart des médias ne pipent pas mot !!! Et à l’issue des 5 ans, ils percevront “à vie” 20 % de ce traitement !!! Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les “golden parachutes” de nos députés. 5 ans d’indemnité “chômage” pour les députés = parachute en or de 417 120 Euros ». On finira bien par voir des députés étrangers venir clandestinement siéger au Palais-Bourbon dans l’espoir de s’y faire régulariser…

    © Philippe Randa est écrivain et éditeur (www.dualpha.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquées leurs origines, c’est-à-dire le site www.philipperanda.com

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  • Le Livre Noir de la Révolution Française

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    Paru le 21 janvier 2008
    Dans la filiation du Livre noir du communisme dirigé par Stéphane Courtois, les éditions du Cerf publient un Livre noir de la Révolution française auquel ont participé plusieurs membres de l’Institut (Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Le Roy Ladurie) et des auteurs primés par les Académies (Marc Crapez, Jean-Christian Petitfils, Stéphane Courtois...).
    Renaud Escande, directeur du projet, et Jean de Viguerie, spécialiste du XVIIIe siècle évoquent ici la face obscure de la Révolution de 1789.
      


    Nous sommes le 14 juillet 1789, en milieu d’après midi. Devant l’arrivée des gardes françaises commandés par un certain Hulin passé à l’insurrection, le chef de la place, le marquis de Launay, signe la reddition de la Bastille en échange de la promesse qu’il ne sera pas fait de mal à la garnison. La foule, finalement, envahit les lieux, Launay est traîné jusqu’à l’Hôtel de Ville, massacré au sabre. Sa tête coupée est promenée au bout d’une pique tandis que certains poussent l’horreur jusqu’à boire le sang de la victime La mémoire retiendra qu’il s’agissait de la prise de la Bastille alors que ce jour, ce fut bien le marquis de Launay qui laissa un des symboles de la monarchie aux insurgés.

    Cependant, la violence de la réaction préfigure une autre violence qui s’exprimera tout au long de la Révolution française. En son temps, l’historien François Furet avait été écarté de la célébration du bicentenaire de la Révolution par François Mitterrand, parce que l’ancien membre de l’Institut refusa de célébrer l’événement dans son unité, précisément à cause de la violence et de la Terreur qui s’exprima au cours de son histoire. L’ancien Président de la République, tout comme Georges Clemenceau bien avant lui, considérait lui que la Révolution était un tout et que la « célébrer », la « fêter » impliquait de la prendre dans son ensemble, avec sa part de violence donc.

    Quoiqu’il en soit, la Révolution française possède sa face obscure avec son cortège de massacres, de cruauté et d’inhumanité.

    Le symbole de cette violence s’incarne bien évidemment dans les événements de la Vendée : alors que dans un premier temps s’établit une guerre civile, s’ensuit très vite ce que l’on qualifiera de véritable génocide, préfiguration des horreurs totalitaires du XXe siècle. Pourtant, les idéaux du XVIIIe siècle se voulaient être ceux de la tolérance, du respect et de la fraternité. Le mythe de la Révolution fut tel que, jusqu’à nos jours, en dehors de la littérature contre révolutionnaire ou à de rares exceptions régionales ou locales, aucun travail de mémoire n’a été réalisé par les autorités françaises.

    De leur côté, les éditions du Cerf ont souhaité réaliser ce travail de mémoire mais aussi et surtout ce travail d’histoire. Pour publier le Livre noir de la Révolution française, elles ont fait appel à plus de 45 auteurs (historiens, journalistes, juristes...) qui, désormais, comblent un vide historiographique.

    Fr. Renaud Escande, o.p, et le professeur Jean de Viguerie.

    - Renaud Escande, dominicain, est éditeur aux Éditions du Cerf. Il y dirige les collections consacrées à la philosophie. Il est à l’origine du Livre noir de la Révolution française.
    - Jean de Viguerie est historien, spécialiste de l’histoire de l’Eglise et de l’éducation au XVIIIe siècle. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment d’une Histoire et d’un dictionnaire du temps des Lumières paru aux éditions Robert Laffont, dans la collection Bouquins ; d’une biographie de Louis XVI parue aux éditions du Rocher ; et d’un essai sur l’idée de patrie intitulée Les deux patries (Dominique Martin Morin éditeur). Jean de Viguerie est professeur honoraire à l’université de Lille III.

    Légitimes et glorieux, festifs et fraternels, fruits d’une « raison » attendue par les siècles : c’est ainsi que sont habituellement présentés et enseignés les événements de ce qui fut aussi l’une des périodes les plus sanglantes de l’histoire, inaugurant tragiquement une succession de révolutions et de conflits qui marquèrent l’Europe jusqu’au milieu du XXe siècle.

    Il est toujours dans l’intérêt d’une nation de faire briller quelques mythes fondateurs et dans l’intérêt de ceux qui ont pris le pouvoir de masquer la violence et l’arbitraire sur lesquels ils ont assis leur domination. Mais l’histoire ne s’écrit pas comme la mythologie, et son exigence de vérité ne devrait pas s’encombrer de visées utilitaristes.

    Cet ouvrage n’entend pas « noircir » des faits qui témoignent par eux-mêmes. Cette violence inouïe – qui pourtant se réclamait des Lumières!– produisit une onde de choc telle qu’elle devait s’étendre sur plusieurs générations. Elle entraîna avec elle, sur le phénomène révolutionnaire, toute une série d’œuvres et de réflexions critiques dont on dénie trop vite, souvent, la légitimité.

    Les auteurs du Livre noir. Jacques Alibert - Pascale Auraix-Jonchière - Michaël Bar-Zvi - Henri Beausoleil - Christophe Boutin - Isabelle Brancourt - Jean-Pierre Brancourt - Bruno Centorame - Jean Charles-Roux - Pierre Chaunu - Stéphane Courtois - Marc Crapez - Dominique Decherf - Jean Des Cars - Ghislain de Diesbach - Jean Dumaine - Renaud Escande - Bernard Fixes - Alexandre Gady - Jean-Charles Gaffiot - Jean-François Galinier-Pallerola - Stéphane Giocanti - Pierre Glaudes - Jacques de Guillebon - Fabrice Hadjadj - Tancrède Josseran - Philippe Lavaux - Emmanuel Le Roy Ladurie - Xavier Martin - Frédéric Morgan - Alain Néry - Arnaud Odier - Paul-Augustin d’ Orcan - Dominique Paoli - Jean-Christian Petitfils - Jean-Michel Potin - Pierre-Emmanuel Prouvost d’Agostino - Frédéric Rouvillois - Jonathan Ruiz de Chastenet - Reynald Secher - Jean Sévillia - Renaud Silly - Rémi Soulié - Jean Tulard - Sarah Vajda - Jean de Viguerie - Gregory Woimbée

  • Vendée: les abominations de la république

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    Cette peau humaine tannée pour choque ? Bravo, vous êtes encore humain. 

      Les procédés les plus barbares d'extermination ont été mis en oeuvre par la république française lors du génocide des chouans en vendée et en Bretagne. Cette peau de chouan tannée était exposée au muséum d'histoire d'histoire naturelle de Nantes.

    Le samedi 11 janvier 2003, les militants bretons d'Adsav ont investi le Muséum des Sciences Naturelles de Nantes afin afin de dénoncer le spectacle affligeant de cette peau humaine de chouan tannée exposée au public, et d'exiger que celle-ci soit rendue à la terre de ses ancêtres. Après avoir recouvert la vitrine, où est exposée l’enveloppe humaine, d’un linceul noir brodé d’une hermine blanche, les militants ont rencontré la presse et expliqué leur action symbolique.

    Ils ont insisté sur cette époque horrible, sanguinaire et inhumaine, cette stratégie politique dans laquelle des utopistes ont tenté d’imposer leurs rêves en éliminant toute opposition. Ce génocide des Bretons et des Vendéens, (suivi quelques années plus tard de celui du Camp de Conlie), la France ne l’a jamais reconnu, ni fait acte de repentance, cette France des droits de l’homme et donneuse de leçons. Ils ont également insisté sur cette France révolutionnaire et son régime issu de 1789 qui a inspiré tous les régimes totalitaires et sanguinaires du monde. On peut affirmer sans erreur que la révolution française et sa dérive totalitaire, accolent logiquement la France de 1793 à l'URSS stalinienne. Lénine, bien avant le nazisme, avait inauguré le génocide de masse et instrumentalisé les moyens pour y parvenir. En lui succédant en 1924, Staline a poursuivi la politique de transformation radicale de la société !.Les crimes monstrueux commis lors de ce génocide volontairement perpétré, calculé, cette volonté totale d’extermination, ont été très naturellement justifiés par des hommes comme Saint Just, qui écrivait dans son rapport du 14 août 1793 à la commission des moyens extraordinaires « on tanne à Meudon la peau humaine, la peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une beauté supérieure à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple mais présente moins de solidité». Et dire qu’il y a encore aujourd’hui de nombreux hommes politiques français qui se réfèrent â un tel monstre sanguinaire.

     

    La peau fut retirée du musée, et enterrée dignement suite à l'intervention des militants indépendantistes bretons d'Adsav. Plus qu'un devoir de mémoire, il s'agit de lutter contre le négationnisme républicain qui occulte les abominations commises au nom de la république française.

     

    Si nous citons ici le cas des peau humaines tannées, n'oublions pas toutes les autres atrocités, les exterminations dans les fours crématoires, ici aussi les précurseurs dans ce domaine de la barbarie furent également les défenseurs de la république française tel que Robespierre qui mena l'exemple génocidaire en Vendée, les expérimentation d'éradication par le gaz, par empoisonnement de l'eau, ou encore la récupération de graisse humaine en faisant cuire les cadavres.

    N'oublions pas toutes les heures les plus sombres de l'histoire...

  • A la mémoire des deux millions de victimes

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    Le principal responsable des tortures commises sous le régime des Khmers rouges a pleuré et prié en guidant les magistrats chargés de le juger pour crimes contre l'humanité parmi les fosses communes où reposent certaines de ses victimes.

    2 millions de morts sur 7 millions de Cambodgiens pour créer "l'homme nouveau"

    Duch, également appelé Kaing Guek Eav, a conduit 80 juges, avocats et autres responsables du tribunal chargé de le juger sur ces 129 tombes, découvertes après l'invasion viêtnamienne qui avait renvoyé en 1979 les Khmers rouges dans la jungle.

    "J'ai vu Duch s'agenouiller devant les arbres où des soldats khmers rouges ont frappé des enfants à mort", a déclaré un policier à la presse à l'issue de cette visite de quatre heures.

    "Il a pleuré et a présenté ses excuses aux victimes" dans les anciennes rizières à la lisière de Phnom Penh, a ajouté le policier.

    Des piles de crânes sortis des fosses communes signalent leur présence aux visiteurs.

    Certaines des victimes avaient séjourné dans le centre de détention S-21, situé dans l'ancien lycée Tuol Sleng à Phnom Penh et alors dirigé par Duch, aujourd'hui âgé de 66 ans.

    Environ 14.000 personnes - dont plusieurs étrangers accusés d'être des espions de la CIA - ont été torturées dans cette prison où l'on tentait de leur faire "avouer" leur engagement contre ce régime, jugé responsable de la mort de 2 millions de personnes.

    Seuls quelques prisonniers s'en sont sortis vivants.

    "Duch a exprimé sa tristesse et a versé des larmes deux ou trois fois", a déclaré un porte-parole du tribunal, Reach Sambath. "Il a joint les mains pour rendre hommage aux victimes, devant le sanctuaire des crânes."

    Duch, le premier haut responsable khmer rouge à avoir été arrêté, doit guider mercredi des représentants du tribunal dans l'ancien lycée de Tuol Sleng.

    "C'est l'une des nombreuses pièces qui contribuent à constituer un dossier. Cela peut s'avérer très utile, au tribunal, de pouvoir se représenter visuellement le site en question", a déclaré Helen Jarvis, une responsable du tribunal.

    Tuol Sleng est aujourd'hui un sanctuaire dédié aux victimes des Khmers rouges.

    Ces derniers ont également éliminé leurs opposants potentiels lors de leur révolution dite de l'"Année zéro", une utopie agrarienne au terme de laquelle de nombreuses personnes ont succombé à l'épuisement, à la famine ou à la maladie.

    Arrêté en 1999 et converti au christianisme, Duch devrait faire figure de témoin-clé lors des procès du "Frère numéro deux" Nuon Chea - bras droit de Pol Pot, chef des Khmers rouges -, de Khieu Samphan, qui avait occupé la fonction de président sous ce régime, de Ieng Sary, son ministre des Affaires étrangères, et de son épouse.

    "Il ne peut pas avoir commis ces crimes tout seul", a déclaré l'avocat de Duch, Kar Savuth. "Les ordres venaient des plus hauts dirigeants."

    De nombreux Cambodgiens souhaitent que Duch s'explique lors des procès, qui devraient débuter en juillet.

    Les anciens responsables khmers rouges encourent la prison à vie.

    "Je ne comprends toujours pas pourquoi Duch m'a emprisonné, a tué ma femme et notre bébé", regrette Chum Manh, 78 ans, l'un des rares rescapés de Tuol Sleng.

    Nuon Chea est accusé d'avoir joué un rôle central dans les atrocités commises par les Khmers rouges entre 1975 et 1979.

    Il a été arrêté l'an dernier en même temps que Ieng Sary et son épouse, des amis de toujours de Pol Pot, ancien numéro un du régime. Pol Pot est mort en 1998 à Anlong Veng, dernier bastion des Khmers rouges.

  • Les deux binettes

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    Patrick Binet, patron de TF1, à gauche, et son concubin.

  • Sarközy bâillonne la France

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    Les Français ne pourront  pas s'opposer à l'entrée de la Turquie en Europe

    Les Français ne pourront pas bloquer l'adhésion de nouveaux pays à l'Union européenne. Le projet de réforme de la Constitution adopté mercredi en Conseil des ministres supprime en effet l'obligation d'un référendum pour ratifier l'adhésion d'un nouveau membre de l'Union européenne. "Nous pensons que ce verrou n'a pas véritablement de sens, il fixe une règle générale là où il faut faire du cas par cas, en l'occurrence sur la Turquie", à propos de laquelle le président Nicolas Sarközy continue de penser qu'elle "n'a pas vocation à intégrer l'Union européenne", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.

    Cette obligation, introduite sur l'impulsion de Jacques Chirac lors d'une précédente réforme de la Constitution en 2005, visait surtout à calmer les craintes suscitées en France par une éventuelle adhésion de la Turquie à l'UE. Le paradoxe est qu'elle est supprimée par Nicolas Sarközy, lui-même opposé à l'entrée de la Turquie dans l'Union.(?) Les futures adhésions seront donc soumises à la procédure antérieure, c'est-à-dire qu'elles donneront lieu soit à un référendum soit à leur adoption au Parlement réuni en congrès.

    Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, interrogé plus tôt par LCI, avait affirmé que cette modification réglait "une question de crédibilité" du président Nicolas Sarközy à l'égard des partenaires européens de la France. "Comment voulez-vous négocier si au terme des négociations vous dites : j'ai négocié avec vous pendant deux ans, mais je n'y peux rien, ce n'est pas moi qui prendrai la décision et je m'en remettrai à un référendum ?", a-t-il interrogé : "Vous n'êtes plus crédible dans le cadre de négociations européennes".

    Il n'y a donc plus qu'une seule véritable option: "adoption par le Parlement réuni en congrès", auquel le président pourra d'ailleurs s'adresser directement...

  • Le père de Céline Saison affronte celui qui a tué sa fille

    "Si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe": le père de Céline Saison a imposé mercredi un face-à-face intense au tueur en série français présumé Michel Fourniret, qui a reconnu avoir tué la lycéenne, devant la cour de Charleville-Mézières (nord-est).

    "C'est la troisième fois qu'on se rencontre, deux fois vous avez fui, une fois en Belgique, une fois en France, lors des reconstitutions. Cette troisième fois est la bonne", a lancé d'une voix calme, Jean-Pierre Saison, debout face au box des accusés.

    "Je veux simplement vous regarder, vous verrez peut-être à travers mes yeux le regard de Céline", a-t-il poursuivi, avant de fixer en silence pendant quelques secondes Michel Fourniret, 65 ans.

    "J'ai tellement de haine que si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe", a-t-il ajouté.

    Dans une salle annexe où près de 200 personnes assistaient aux débats retransmis sur grand écran, le public a alors applaudi.

    Les habitants de Charleville-Mézières s'étaient rendus en grand nombre au tribunal, la famille Saison étant originaire de la ville.

    Céline Saison, 18 ans, avait disparu le 16 mai 2000 à Charleville après avoir passé un examen (bac blanc) dans son lycée. Des restes de son corps avaient été retrouvés le 22 juillet suivant par des promeneurs dans un bois en Belgique, le long de la frontière française.

    Dans cette affaire, Michel Fourniret, jugé pour sept meurtres aggravés, est accusé d'avoir enlevé, violé et tué la lycéenne.

    En début d'audience, il a reconnu l'enlèvement et l'assassinat, mais il a contesté l'accusation de viol. Son épouse Monique Olivier, renvoyée pour complicité dans plusieurs affaires, n'est pas poursuivie dans ce dossier.

    Leur procès, qui a démarré le 27 mars, devrait s'achever à la fin du mois de mai.

    Enfin un père qui crie sa haine contre l'ordure qui a assassiné et souillé sa fille!

  • Le "kow tow" de la France sarközienne

    (De Pékin) J'ai assisté lundi soir à Pékin, à la représentation d'un ballet franco-chinois intitulé "In the mood for love", comme le célèbre film. Mais entre la France et la Chine, l'ambiance n'est assurément pas à l'amour, elle serait plutôt au désamour.

    Parmi tous les pays qui ont critiqué la Chine après les incidents du Tibet, la France est particulièrement montrée du doigt, d'abord parce que c'est à Paris que la flamme olympique a été la plus malmenée. Et que la France avait été placée sur un piédestal par la politique suivie par Paris, de De Gaulle à Jacques Chirac. La réaction outrancière d'une frange nationaliste de l'opinion, tolérée jusqu'à une limite par le pouvoir chinois, est à la mesure de cette désillusion.

    Mais il y a un vaste malentendu dans ce désamour. Les Chinois des villes, ceux que l'on rencontre, que l'on entend, ont le sentiment de vivre dans un pays qui a connu d'immenses progrès, et qui sera l'une, voire LA puissance du XXIe siècle. Ils en sont fiers, après un siècle et demi d'échecs et d'impuissance. Tant que le parti communiste leur assure cette croissance et ce regain de statut, il aura l'appui de la nouvelle classe urbaine.

    Or l'image que leur renvoient les manifestants occidentaux, est celle de leur arrière cour, tout aussi réelle, mais qu'ils veulent oublier: celle de l'oppression des Tibétains, de la peine de mort à tout va, de l'absence d'Etat de droit ou de l'exploitation de la main d'oeuvre. Ils refusent de s'y reconnaître, et, encouragés par le parti communiste, défendent leur rêve chinois écorné par les étrangers. Un dialogue impossible tant que chacun n'intègrera pas la part de vérité de l'autre.

    Ce qui a distingué la France, aussi, c'est l'hésitation de ses gouvernants, qui ont semblé ballotés entre les différentes sensibilités, les réactions de l'opinion, et les brusques inflexions. Les Chinois n'ont toujours pas compris où se situe Paris, pourquoi Nicolas Sarkozy viendra ou ne viendra pas à la cérémonie d'ouverture des JO. La France est-elle une amie, s'est publiquement interrogée la porte parole chinoise.

    Les gestes actuels, comme l'invitation faite à l'athlète chinoise Jin Jing bousculée à Paris et devenue le symbole de cette crise, ou encore les messages d'amitié amenés par des émissaires de haut rang, permettront peut-être de faire baisser la tension. Mais le mal est fait, et personne n'est dupe. "La France revient à la raison", écrit mardi le quotidien officiel China daily, réflétant le sentiment de victoire de Pékin. Les émissaires français viennent faire ce qu'on appelait à l'époque impériale le kow tow, la courbette devant l'empereur, un acte d'allégeance pour se faire pardonner.

    Cette crise reflète l'absence de politique chinoise claire, au-delà de la volonté de gagner des contrats. Comment gérer l'émergence d'une puissance majeure qui ne joue pas la même règle du jeu que nous? Comment défendre ses valeurs sans s'aliéner un pays aussi puissant? Il n'y a pas de réponse facile à ces questions, et c'est à chaud qu'il faut y répondre. En attendant, la facture politique est déjà lourde.

  • Les buveuses d'eau

    Boire une bouteille d'eau par jour n'est pas nocif, mais ne sert à rien. Ni à maigrir, ni à éliminer, ni à se sentir mieux. C'est la conclusion de l'étude, tout juste publiée, de deux scientifiques américains, qui contredit ainsi pas mal d'idées reçues.

    Il aura fallu deux chercheurs de l'université de Pennsylvanie à Philadelphie pour lever le voile sur ce qui ressemble bien à une petite imposture. Selon une étude qu'ils viennent de publier dans le « Journal of the American Society of Nephrology », et contrairement à ce que les industriels nous font croire depuis des années, boire 1,5 l d'eau par jour ne sert à rien ! « Ce n'est qu'un argument marketing, transformé en une allégation santé », confirme de son côté le professeur Guy Vallancien, urologue à l'Institut mutualiste Montsouris, à Paris.

    Pour en arriver à ces conclusions, les deux médecins américains ont étudié la littérature scientifique concernant les supposés bénéfices de cette consommation en eau, et ils n'ont rien trouvé de particulièrement probant et de prouvé.

    « On entend souvent que boire 1,5 l d'eau permettrait d'éliminer davantage de toxines. C'est archifaux. Les reins éliminent les toxines, consommer plus d'eau va générer plus d'urine, mais pas plus de toxines dans cette urine », confirme Guy Vallancien.

    Autre idée reçue, sur laquelle les fabricants jouent sans complexes auprès de leur clientèle féminine : boire beaucoup aiderait à atteindre la satiété et à maigrir. « On n'a jamais vu quelqu'un perdre du poids en buvant de l'eau. Il faut que les femmes arrêtent de se gâcher la vie en trimbalant partout leur bouteille en plastique. Le seul résultat qu'elles obtiendront, c'est d'être davantage dérangées par des envies d'aller aux toilettes », poursuit le spécialiste français. De même, les eaux qui rendent le teint plus clair ou mettent fin aux migraines n'existent pas...

    « Nos besoins journaliers en eau sont apportés à 80 % par notre alimentation. Tout ce que nous mangeons, y compris la viande, est composé d'eau. Pour le reste, il suffit d'écouter son corps et de boire quand on a soif », conseille Guy Vallancien, qui refuse de chiffrer la quantité d'eau idéale à consommer par jour, tant il est excédé par les injonctions faites au public sur ce qui concerne l'alimentation.

    « Seules les personnes souffrant de calculs rénaux ont besoin de consommer davantage d'eau. De même, il faut surveiller les bébés, qui ne peuvent pas réclamer, et les personnes âgées, qui perdent la sensation de soif. Enfin, lorsqu'on a de la fièvre ou que l'on pratique un sport qui fait transpirer, il ne faut pas hésiter », résume l'urologue. Si boire trop d'eau ne sert à rien, cela ne représente cependant pas un danger pour la santé. « Ce n'est pas nocif », concluent les chercheurs.

    De son côté, le Syndicat national des eaux de sources admet que l'argument des 1,5 l ne correspond à aucune donnée scientifique. « C'est la quantité d'eau que l'on consomme en moyenne selon différentes études, avance Georges Popoff, délégué général du syndicat. Par ailleurs, ce qui est sûr, c'est que l'eau est meilleure pour la santé que les boissons sucrées. » Selon lui, une consommation excessive d'H2O n'a pas d'effet néfaste sur la santé, ce que les deux chercheurs américains confirment.

  • Piraterie dans le Golfe d'Aden: la marine allemande intervient

    Une frégate de la marine allemande s'est portée au secours d'un pétrolier japonais attaqué lundi à la roquette par des pirates au large de la Somalie, a indiqué mardi un porte-parole du ministère de la Défense.

    «Hier à l'aube, la frégate Emsen qui croisait dans le Golfe d'Aden a reçu un appel de détresse d'un pétrolier japonais indiquant qu'il était menacé par un bateau et avait essuyé des tirs», a déclaré Andreas Meusch à la chaîne de télévision allemande ARD.

    La frégate et son hélicoptère se sont rendus sur place, mais quand ils sont arrivés, les pirates avaient disparus, a-t-il ajouté.



    Selon l'armateur et les autorités japonaises, le Takayama, un pétrolier de 150.053 tonnes avec 23 marins à bord a subi des dégâts matériels mais a pu s'échapper par ses propres moyens après l'attaque menées par cinq vedettes au large de la Somalie et du Yémen.

    Le pétrolier s'est détourné vers le port d'Aden pour des réparations en raison d'une fuite de carburant dans les réservoirs des moteurs, selon une source maritime à Aden.

    Depuis le mois de février, neuf attaques de pirates ont eu lieu dans le golfe d'Aden.

    Dimanche, un thonier espagnol, le Playa de Bakio, avec 26 membres d'équipage à bord a été pris d'assaut par des pirates alors qu'il pêchait au large des côtes de la Somalie.

    Le capitaine du navire a indiqué par téléphone lundi à la radio nationale espagnole que l'équipage était en bonne santé, avant d'être interrompu par un pirate qui a réclamé de l'argent.

  • Meurtre du petit Jonathan: un site pour relancer l'enquête

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    Site Internet: www.dossierjonathan.fr

    La gendarmerie et le parquet de Saint-Nazaire vont recourir pour la première fois en France à un site internet spécial pour relancer l'enquête sur l'affaire Jonathan, petit garçon de 11 ans assassiné en 2004 dans des conditions toujours non élucidées.

    Grâce à ce site, présenté mardi matin lors d'une conférence de presse mais qui ne sera accessible qu'à partir de 19H00, les enquêteurs espèrent susciter de nouveaux témoignages.

    Déjà expérimenté en Allemagne, l'appel à témoin via internet vise avant tout à «réveiller les mémoires» quatre ans après les faits, ont expliqué gendarmes et parquet.


    Les enquêteurs espèrent obtenir «un témoignage décisif» dans cette «enquête redoutablement complexe», a précisé le procureur adjoint de Saint-Nazaire, Jacques Noguellou.

    Le site, qui a demandé quatre mois de préparation, a été créé en accord avec la juge d'instruction chargée du dossier et les parents de Jonathan.

    Le recours à internet pourrait être utilisé pour d'autres affaires criminelles à l'avenir, «mais il faut que ce soit bordé dans le cadre de l'enquête judiciaire», selon le chef d'escadron Francis Hans de la sous-direction de la police judiciaire de la direction générale de la gendarmerie nationale.

    Jonathan avait disparu d'un centre de vacances de Saint-Brévin les Pins (Loire-Atlantique) dans la nuit du 6 au 7 avril 2004. Son cadavre avait été découvert le 19 mai, ligoté et lesté d'un parpaing dans un étang privé,  à Guérande, à 25 km du lieu de l'enlèvement.

    Jonathan aurait été séquestré un mois dans la région nazairienne avant d'être tué par suffocation, aux alentours du 6 ou 7 mai, et immergé dans l'étang, estiment les enquêteurs. Ils n'ont en revanche toujours aucune piste sérieuse, malgré la réalisation de 1.500 tests ADN et la constitution d'un dossier de plusieurs mètres cubes comprenant notamment 7.000 pièces de procédure.