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GAELLE MANN - Page 1914

  • Les meilleurs scores du Font au 1er tour

    Voici les meilleurs scores du Front national aux municipales:

    Villes de plus de 30.000 habitants


    Hénin-Beaumont (Steeve Briois, Marine Le Pen) 28,53%
    Calais (François Dubout) 12,35%
    Perpignan (Louis Aliot) 12,29%
    Marseille 7e (Stéphane Ravier) 11,80%
    *Marseille 8e (Bernard Marandat) 12,66%
    *Fréjus (David Rachline) 12,5%
    Romans-sur-Isère (Bernard Pinet) 11,41%
    Villeneuve-Saint-Georges (Dominique Joly) 11,39%
    *Vénissieux (Yvan Benedetti) 11,10%
    *Béziers (Alain Ricard) 10,70%
    Mulhouse (Patrick Binder) 10,31%

    Villes de 10.000 à 30.000 habitants

    Cluses (Dominique Martin) 23,6%
    *Oignies (Claudine Cannie) 19,30%
    Le Muy (Jean-Claude Chaine) 19,24%
    Noyon (Michel Guiniot) 16,98%
    Villers-Cotterêts (Franck Briffaut) 18,64%
    Bourg-de-Péage (Joël Cheval) 14,35%
    Vernon (Bernard Touchagues) 11,91%
    *Carpentras (Patrick Bassot) 11,58%
    *Harnes (Jean-Pierre Kleinpeter) 11,27%

    Les villes précédées d'un astérisque sont celles où une liste a obtenu plus de 50% des suffrages exprimés, où il n'y aura donc pas de second tour, mais où le Front National a un ou plusieurs élus (conseillers municipaux).

    (Voxnr)

  • "De l'honnêteté journalistique"

    L'EDITORIAL DE CHRISTIAN BOUCHET
    Dénoncer l’absence d’honnêteté des journalistes est, en quelque sorte, un marronnier de la presse de la mouvance nationale. Cette récurrence dans les articles sur ce thème n’est pas due à un manque d’imagination des nôtres, ni à une obsession particulière, mais à une réalité que l’on constate chaque jour : les journalistes n’informent pas, ils mentent sciemment, travestissent la réalité et se comportent comme des douaniers de la pensée on ne peut plus serviles.

    Deux exemples, fort différents, nous l’ont rappelé ces derniers jours.

    Le Front national vient de connaître, aux municipales et cantonales, un net redressement électoral qui lui a fait retrouver une partie de ses électeurs perdus.

    Croyez-vous que les journaleux auraient signalé cela ? Non pas ! Pour eux le FN est toujours en phase de déclin et il ne pèse plus que 2 %. Chiffre pourtant doublement dépourvu de sens : tout d’abord puisque calculé sur les votes exprimés au niveau national pour les municipales alors que le Front ne présentait qu’une centaine de listes, et ensuite parce qu’il fait l’impasse sur les résultats des cantonales où un plus grand nombre de candidats et des scores globalement meilleurs donnent, même en faisant un calcul national, un pourcentage bien supérieur!

    Au niveau international, c’est la même malhonnêteté qui a régné autour de l’affaire de l’action menée récemment par un résistant palestinien dans le cœur même de Jérusalem.

    Que nous a-t-on relaté ? « Attentat à Jérusalem, un Palestinien ouvre le feu dans une école juive : 8 morts ».

    Une école ? Donc, dans l’esprit de tous, le Palestinien s’est attaqué à des enfants… Personne, aucun journaleux, ne nous expliquera qu’il ne s’agit pas d’une « école » normale, mais d’une yeshiva, autrement dit une école religieuse orthodoxe que l’on pourrait comparer à un séminaire. S’il s’était agi de musulmans, on aurait parlé d’islamistes voire de Talibans, terme signifiant expressément "élève", ou "élève d’une école religieuse".

    Il faut paradoxalement lire la presse israélienne pour apprendre, dans les colonnes de Haaretz, que cette « école » appartient au Mouvement Sioniste Religieux, lié à de nombreuses colonies de Cisjordanie. Rappelons à toutes fins utiles que ces colonies sont illégales, condamnées par le droit international, et que ces colons sont des occidentaux, sionistes extrémistes, qui estiment que la Palestine leur a été donnée par Dieu, et pour qui la vie d’un Palestinien a moins de valeur qu’une poignée de terre, pourvu qu’elle soit sainte. Al Jazeera précise que les étudiants qui fréquentent cette école sont "des lycéens et de jeunes soldats dont beaucoup sont armés" (les victimes ont entre 15 et 26 ans), ce que confirme Haaretz avec le témoignage d’un étudiant : "j’ai tiré deux fois dans la tête du terroriste".

    Pas n’importe quelle école donc, mais une cible politiquement très significative.

    Quel journaliste nous a expliqué cela ?

    Au fait, vous souvenez-vous que les journaleux et les médias français aient parlé des 22 écoliers et lycéens – de véritables enfants cette fois - tués la semaine passée à Gaza par l’armée israélienne ? Des deux écoles de Rafah bombardées par ses tanks ?

    Non : ils n’en ont pas parlé. Israël est une démocratie, alors que le Palestinien de la yeshiva était un terroriste.

    Entre ces deux faits (le résultat des élections et l’action de résistance à Jérusalem) apparemment sans points communs, il y en a un qui crève les yeux : les médias et les journaleux travestissent la réalité et ils le font toujours au service des mêmes intérêts.
    (Source: Voxnr)

  • "La criminalité est en baisse"!

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    Marseille: la rue de la République, ouverte sous Napoléon III et récemment rénovée, connaît une recrudescence des agressions à main armée

    Marseille : ces petits commerçants qui résistent aux braqueurs

    Face aux malfaiteurs armés, ils décident de contre-attaquer

     Quelle attitude adopter lorsqu'un homme masqué vous pointe du bout de son arme ? Eux ont choisi. Bravant le danger, certains petits commerçants, frappés de plein fouet par la flambée du nombre de braquages, sont désormais prêts à répliquer à leurs agresseurs. Hier matin encore, rue de la République (2e ), un boulanger ne s'est guère posé de questions lorsque deux malfaiteurs armés de pistolets sont entrés dans son commerce.

    "Ils m'ont dit qu'ils voulaient que je leur ouvre le coffre-fort. J'ai refusé et je me suis battu avec eux. C'est effrayant d'en arriver là, mais quand on vous a déjà cambriolé à plusieurs reprises, vous ne calculez plus le risque". Il reste pourtant omniprésent et certains vols à main armée s'achèvent parfois dans le sang. Celui d'un boulanger du Canet avait coulé en novembre 2004. L'homme, âgé de 36 ans, avait en effet tenté de poursuivre les trois hommes qui venaient d'emporter la recette de la journée.

    La victime avait reçu une décharge de chevrotine en plein coeur. Son collègue de la rue de la République, reste bien conscient qu'il a mis sa vie en péril, mais il assume: "Je sais bien que ce n'est pas du tout conseillé de résister de cette façon. Le problème, c'est que si on les laisse faire, les braqueurs reviennent. Maintenant, je vais essayer de me protéger avec une arme". L'escalade de la violence ? Un autre commerçant du quartier, le dernier artisan boucher de la rue de la République s'est déjà forgé une opinion. Lui aussi avait déjà repoussé son agresseur, en novembre dernier, alors qu'il le menaçait avec son revolver : "Moi, j'ai toujours eu un pistolet. Mais la loi a évolué et j'ai été obligé de le neutraliser. Ce qu'il faudrait c'est qu'on nous donne des moyens pour nous défendre, avec des armes d'autodéfense".

     

    (La Provence -13mars 08)
    Les armes d'auto-défense sont en vente libre! Qu'attend-il pour s'en procurer dans une armurerie?  Bombes à gaz incapacitant...
  • Saint-Exupéry: c'est un as de la Lüftwaffe qui l'a abattu

     

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         Maquette de l'avion de St Ex et débris retrouvés en 2003

    Le journaliste Jacques Pradel et le plongeur marseillais Luc Vanrell lèvent le dernier coin de voile

     Luc Vanrell, le découvreur des débris de l'avion d'Antoine de Saint Exupéry révéle dans son dernier livre l'identité du pilote allemand qui aurait abattu l'auteur du Petit Prince dans la rade de Marseille.

    Il s’appelle Horst Rippert et vit toujours, quelque part en Allemagne. À l’été 1944, il avait 24 ans et déjà plusieurs victoires aériennes à son actif. Affecté au groupe de chasse Jgr.200 de la Lüftwaffe, il faisait partie des rares pilotes encore présents dans le sud-est de la France.
    Le 31 juillet 1944
    , deux semaines avant le débarquement des alliés en Provence, Horst Rippert est en alerte sur l’aérodrome des Milles. À la mi-journée, il reçoit l’ordre de décoller: les radars ont repéré un avion ennemi qui croisait à très haute altitude au-dessus d’Annecy, avant de mettre le cap au sud et de disparaître des écrans.

    Entre Les Milles et Hyères, le jeune pilote allemand ne rencontre personne. Il oblique alors vers Toulon pour rentrer à la base. C’est là qu’il aperçoit un Lightning volant vers Marseille, 3000 m plus bas. Il le suit à distance, le voit amorcer un virage vers le large, puis un autre vers la terre.

    Lino von Gartzen, qui a enquêté avec Luc Vanrell sur la disparition de Saint-Ex, a recueilli les souvenirs du pilote. C’est Horst Rippert qui raconte : "Après l’avoir suivi, je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l’ai touché. Le zinc s’est abîmé. Droit dans l’eau. Il s’est écrasé en mer. Personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. Dans notre jeunesse, nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments des pilotes. Son œuvre a suscité la vocation de nombre d’entre nous. J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui."

    Ce jour là, Horst Rippert a donc tué son héros, celui qui sans le savoir lui avait donné envie de tutoyer les nuages. C’est en partie ce qui explique les 64 ans de silence qu’il s’est imposé.

    Après la guerre, le jeune pilote se reconvertit. Il devient journaliste et entre à la ZDF, la 2e chaîne de télévision allemande. Il finira par diriger le service des sports. En 1972, il faisait d’ailleurs partie de l’organisation des JO de Münich, au cours desquels un commando de huit palestiniens prit en otage et assassina onze athlètes israéliens. "Vous imaginez ce que serait devenue ma carrière si on avait su ce que j’avais fait pendant la guerre", confiera-t-il à Lino von Gartzen au cours de leurs entrevues pour justifier son mutisme.

    Depuis avril 2004 et l’identification formelle de l’épave du Lightning que pilotait Saint-Ex, Horst Rippert s’attendait à voir débarquer quelqu’un d’un jour à l’autre. Quelqu’un qui lui demanderait : "Que savez-vous de la disparition de Saint-Exupéry ?" C’est désormais chose faite.

    L’enquête

    Un moteur pour seul indice

    Comment Luc Vanrell a-t-il fini par retrouver Horst Rippert ? En 2000, c’est lui qui avait repéré des débris de Lightning par près de 80m de fond, au pied de l’île de Riou. Remontés par la Comex, ils furent identifiés grâce à un numéro de série en avril 2004. Chose étrange : à côté de ses bouts de tôle épars, Luc avait retrouvé un moteur V12. Comme ceux du Lightning de l’écrivain-aviateur. Mais celui-ci appartenait à un Messerschmitt Bf 109.

    D’où l’hypothèse d’un téléscopage entre un chasseur allemand et l’auteur de Pilote de guerre. Ramené à la surface en 2006, l’engin a été envoyé en Allemagne pour identification. C’est Lino von Gartzen, un jeune aristocrate bavarois, fondateur d’une association de recherches d’avions perdus pendant la guerre, qui s’en est chargé.

    Après plusieurs mois de recherches, il a acquis la certitude que ce moteur appartenait à l’avion que pilotait le prince Alexis, fürst von Bentheim und Steinfurt, abattu le 2 décembre 1943 par un chasseur américain qui protégeait les bombardiers lourds chargés de pilonner la base des sous-marins de Marseille. Il tenait ainsi la preuve que Saint-Ex n’était pas mort dans une collision aérienne.

    En Bavière, Lino retrouvera facilement Christian, le frère cadet d’Alexis von Bentheim, qui hérita du titre de fürst à la mort de son frère. Les von Bentheim und Steinfurt sont en effet une des plus vieilles et des plus respectées familles régnantes d’Allemagne. Et son nom un formidable passeport pour ouvrir la porte aux souvenirs des pilotes survivants du Jgr.200, auquel appartenait Alexis.

    Cinq furent identifiés, tous susceptibles d’avoir été en poste en Provence à l’été 44. Lino von Gartzen les a contactés un par un. Jusqu’à Horst Rippert, qui lui lâcha au téléphone "vous pouvez arrêter de chercher, c’est moi qui ai abattu Exupéry."

    (La Provence -15 mars 08)

  • Le Shalom du livre...

    Alain Krivine, porte-parole et leader historique de la LCR, a annoncé qu'il ne rendrait pas au Salon du Livre où il devait animer le 19 mars une émission sur mai 68. Il estime que le Salon a été «récupéré par les autorités françaises et l'Etat d'Israël».

    «Cette manifestation culturelle est l'objet d'une récupération, aussi bien par les autorités françaises que par l'Etat d'Isaël, comme le montre l'inauguration officielle faite par le président israélien, Shimon Pérès, en compagnie de Christine Albanel, ministre de la Culture», affirme la LCR.

    Pour l'organisation trotskiste, «ce mélange des genres a abouti à la non-invitation non seulement des écrivains palestiniens mais aussi des écrivains israéliens écrivant dans une autre langue que l'hébreu».

    «Dans ces conditions où la politique absorbe la culture, il était impossible de cautionner une telle initiative visant à apporter un soutien à un Etat qui se livre à une guerre intolérable contre le peuple palestinien», ajoute la LCR.

    (Le Parisien 14 mars 08)

    Si c'est Krivine qui le dit! Mais imaginons que Le Pen ait osé tenir les mêmes propos...

  • FN MARSEILLE: pas d'abstention dans le 7ème secteur!

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    Stéphane RAVIER, FN, tête de liste pour Marseille et tête de liste pour le 7ème secteur (13 et 14èmes arrondissements)
    Triangulaire dans le 7ème secteur  dimanche 16 mars:
    Stéphane RAVIER se maintient au second tour des élections municipales
    Electeurs du 7ème secteur qui avaient voté pour Stéphane RAVIER au 1er tour des Municipales, il faut confirmer votre vote dimanche 16 mars!
    La consigne d'abstention du Front National ne s'applique pas pour le 7ème secteur où se déroule une triangulaire entre Sylvie Andrieux, Valérie Boyer et Stéphane Ravier.
     Résultats: Au premier tour des élections municipales, la liste PS-PC-Verts-PRG conduite par Sylvie Andrieux recueille 46% des intentions de vote, devant la liste UMP-Nouveau centre conduite par Valérie Boyer (30%), la liste FN conduite par Stéphane Ravier (14%), la liste MoDem conduite par Mohammed Laqhila (5%), la liste LCR conduite par Babette Sirvent-Johsua (4,5%)
    Site de Stéphane Ravier: http://www.lesmarseillaisd'abord.com

  • Bernard Laporte et les supporters russes

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    Le secrétaire d'Etat aux sports Bernard Laporte a appelé jeudi l'UEFA à prendre des «sanctions lourdes et dissuasives» à l'encontre du club russe du Zenit Saint-Pétersbourg, dont des supporters se seraient rendu coupables d'actes racistes mercredi lors du match contre l'OM.

    M. Laporte a annoncé qu'il s'entretiendrait sur le sujet avec le président de l'UEFA Michel Platini, et lui demanderait «la plus grande sévérité (retraits de points, suspension de match à domicile) à l'encontre des clubs de football européens dont les supporters se seront rendus coupables de racisme», selon le communiqué du ministère de la jeunesse et des sports.

    Le comportement de ces supporteurs a été rapporté par des joueurs de l'Olympique de Marseille, éliminé par le Zenit en 8e de finale de la Coupe de l'UEFA au terme du match retour (2-0 pour le Zenit, 3-3 sur l'ensemble des deux matches).

    «On nous a lancé une banane, avec des cris de singe», a raconté Ronald Zubar, qui s'échauffait sur le terrain à la mi-temps, en compagnie de Charles Kaboré et André Ayew, noirs également. L'UEFA a déjà annoncé jeudi qu'elle allait ouvrir une enquête sur ces actes, pour vérifier les accusations des joueurs de l'OM.

  • Angoisse en sarköland

    A l'UMP, la perplexité sur l'issue des élections a laissé place à une réelle fébrilité. Au début de l'année, Nicolas Sarközy, partisan de politiser la compétition, avait imprudemment déclaré : « Des élections locales constituent toujours un enjeu national. » Mal joué : la droite pourrait perdre une trentaine de villes de plus de 20 000 habitants.

    La gauche, qui gouverne déjà 20 régions sur 22 et tient Paris, Lyon et Lille, pourrait en outre gagner cinq ou six départements supplémentaires.

    Une telle défaite pour la droite, qui installerait un véritable contre-pouvoir local de gauche, plomberait les prochains mois du gouvernement et réduirait les marges de manoeuvre du chef de l'Etat. D'où l'angoisse à peine dissimulée des responsables de la majorité. « Ça va être très dur », glisse un député UMP proche de Sarközy. « C'est très incertain », grimace Raffarin. Devedjian s'interroge, lui, à voix haute : « Est-ce que dimanche c'est dans la poche ? Moi je dis non ! » Après avoir nié toute vague rose au soir du premier tour, la majorité s'applique désormais à déminer en expliquant qu'on ne pourra pas faire de lecture nationale des résultats. « Il n'y a pas de dynamique nationale », martèle-t-on à l'Elysée. « Chaque ville est un cas spécifique », renchérit Matignon.

    Compte tenu de leur dimension symbolique, tous les regards se tournent vers Marseille et Toulouse. Dans la première, Jean-Claude Gaudin pourrait sauver de justesse son fauteuil (51 % contre 49 %) face au PS Jean-Michel Guérini, selon notre sondage CSA. Dans la seconde, l'UMP Jean-Luc Moudenc serait battu d'une courte tête (49 % à 51 %) par le socialiste Pierre Cohen. Mais les écarts sont si minces que d'autres instituts donnent des résultats inverses. La clé du scrutin réside dans l'abstention. D'où la tentative de Sarkozy, mardi à Toulon, de mobiliser sur le thème de l'immigration et les fréquentes visites en province de François Fillon. « Je souhaite que notre électorat se déplace, bougez-vous ! » exhorte Devedjian.

    (Le Parisien - 14 mars 08)

  • VIDEO Carla Bruni aime les hommes

    http://www.dailymotion.com/video/x3v123_les-conquetes-connues-de-carla-brun_politics

  • VIDEO Simone ignore Carla, Sarközy se gratte le nez!

    http://www.dailymotion.com/video/x4onnt_froid-entre-simone-veil-et-carla-sa_news

  • VIDEO Dîner de gala à l'Elysée

    http://www.dailymotion.com/video/x4ofzj_ambiance-chaude-a-lelysee_politics

  • Le Président israélien inaugure le Salon du Livre

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    Christine Albanel et Shimon Peres inaugurent le Salon du livre le 13 mars
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    Un rabbin au Salon du livre de Paris

    AFP. Le président israélien Shimon Peres, en visite d'Etat depuis lundi en France, a inauguré jeudi le Salon du livre de Paris, événement culturel dont l'Etat hébreu est l'invité d'honneur, mais qui est boycotté par de nombreux pays arabes et musulmans.

    La manifestation, où la politique risque de prendre le pas sur la littérature, sera placée sous haute sécurité, en raison des appels au boycott qui se sont multipliés ces dernières semaines, et en pleine recrudescence de la tension au Proche-Orient.

    "Ceux qui veulent brûler les livres, boycotter la sagesse, empêcher la réflexion, bloquer la liberté se condamnent eux-mêmes à être aveugles, à perdre la liberté", a déclaré M. Peres, en inaugurant ce Salon.

    Le Salon du livre qui se tient aux portes de la capitale françaises jusqu'au 19 mars, ouvrira vendredi. Le choix d'Israël comme invité d'honneur à l'occasion du 60ème anniversaire de l'Etat hébreu, vise à faire connaître "une littérature dynamique, d'une immense richesse, à l'image d'une société multiculturelle", précise-t-on sur le site du Salon du livre, la plus importante manifestation littéraire de France.

    Mais cette année, la politique a pris le pas sur la littérature, dans un contexte de fortes tensions au Proche-Orient. Plus de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 27 février dans des attaques israéliennes à Gaza en représailles à des tirs de roquettes sur Israël. Plusieurs pays, comme le Liban, l'un des fers de lance de la francophonie dans le monde arabe, l'Arabie saoudite, l'Iran, mais aussi l'Union des écrivains palestiniens, des éditeurs algériens, marocains ou égyptiens ont appelé à boycotter la manifestation, pour protester contre la politique d'Israël envers les palestiniens.

    En Italie, le choix d'Israël comme invité de la Foire du livre de Turin, du 8 au 12 mai prochain, a également suscité polémiques et appels au boycott.

    Organisateur du salon, le Syndicat National de l'Edition (SNE) a répondu que que c'est "la littérature israélienne" qui est invitée et non l'Etat d'Israël en tant que tel. Les écrivains israéliens invités du Salon ont dénoncé des appels qui visent selon eux, non pas la politique d'Israël, mais l'existence même de l'Etat hébreu.

    "Je suis contre les autodafés, je suis contre le boycott des livres. Les livres sont faits pour éveiller la réflexion, pour essayer de faire se rejoindre les idées", a déclaré pour sa part M. Peres. Trente-neuf écrivains, représentant toutes les composantes et les générations de la littérature israélienne, sont invités à Paris.

    Parmi les plus attendus, Amos Oz  , Avraham B. Yehoshua ou David Grossman, sont des figures de la gauche israélienne, souvent très critiques avec les orientations de leur propre pays. Mais la délégation fait aussi la part belle à des auteurs de la jeune génération, comme Eshkol Nevo ou Ron Leshem.

    Le Salon du livre de Paris est l'un trois grands salons du livre francophone, avec Montréal et Beyrouth. Il accueille près de 200.000 personnes.

     

  • Et si c'était leur mère?

    Le premier ministre et la ministre de la justice se sont déclarés, jeudi 13 mars, opposés à toute législation autorisant l'euthanasie dite active, après la procédure judiciaire engagée par Chantal Sébire, une femme atteinte d'une tumeur incurable, qui demande une aide à mourir.

    "Je ne pense pas qu'il faille faire penser aux Français qu'on pourrait par la loi régler dans le détail cette question, qui est la question de la vie, la question de la mort", a dit M. Fillon sur RTL. "Ce débat doit continuer mais je ne peux pas, moi, aujourd'hui, en tant que premier ministre, apporter une réponse péremptoire à une question qui touche au plus profond de nos consciences."

    Rachida Dati s'est, elle aussi, dite hostile à une réforme. "A titre personnel, je considère que la médecine n'est pas là pour administrer des substances létales", a-t-elle indiqué sur France Inter.

    Et l'avortement, si cher à sa grande amie Simone Veil? Les substances létales utilisés pour tuer le foetus?

    L'affaire relance un débat ancien qui fut vif en 2003 avec la mort médicalement provoquée de Vincent Humbert, un jeune homme totalement paralysé, muet et aveugle. Pendant la campagne présidentielle, Ségolène Royal s'était prononcée pour une législation qui légaliserait l'aide active à mourir dans les cas extrêmes.

    L'avocat de Chantal Sébire, 52 ans, qui souffre depuis près de huit ans d'une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale qui la défigure et lui provoque d'intenses souffrances, a demandé au président du tribunal de Dijon d'autoriser le médecin de famille à lui administrer une substance mortelle. Selon Rachida Dati, le juge, qui doit statuer mardi prochain, ne pourra que rejeter sa demande. "Ce n'est pas notre droit. Nous avons fondé notre droit, et aussi bien la Convention européenne des droits de l'homme, sur le droit à la vie", a-t-elle dit.

    François Fillon et Rachida Dati jugent suffisante la loi Leonetti, adoptée en avril 2005, qui permet l'arrêt des traitements et l'administration massive de médicaments anti-douleur, même s'ils présentent un risque mortel, mais pas la mise à mort de patients agonisants.

    (Le Monde -13 mars 2008)

  • RELIGION: Mère Térésa avait perdu la foi

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    "J'appelle, je m'accroche, je veux et il n'y a personne pour me répondre, personne à qui me raccrocher, non, personne. Où est ma foi ? Même au plus profond, tout au fond, il n'y a rien d'autre que le vide et l'obscurité. Mon Dieu, qu'elle est douloureuse, cette souffrance inconnue."

    "Je n'ai pas la foi."Empreintes d'un doute abyssal, ces phrases n'ont pas été écrites par un mécréant mais par mère Teresa en juillet 1959. Béatifiée par Jean-Paul II en 2003, la fondatrice des missionnaires de la Charité qui a donné sa vie pour aider les pauvres de Calcutta, a connu pendant une cinquantaine d'années « la torture du doute », comme elle l'avoue elle-même au fil de la quarantaine de lettres et de notes personnelles, publiées aujourd'hui pour la première fois en français sous le titre « Viens, sois ma lumière »*.

    « Si jamais je deviens sainte, je serai certainement une sainte des ténèbres »

    Prix Nobel de la paix en 1979, cette petite femme qui avait fini par incarner aux yeux du monde entier la charité chrétienne était, au plus profond d'elle-même et dans le secret de son âme, tenaillée par le doute. Tel est l'enseignement le plus surprenant de cette correspondance dont la religieuse au célèbre sari blanc bordé de bleu, ne souhaitait pas la publication : elle en avait même demandé la destruction.

    Plus de dix ans après sa mort le 5 septembre 1997, ces textes courts résonnent étrangement : « Si jamais je deviens sainte, écrit-elle en 1962, je serai certainement une sainte des ténèbres. Je serai continuellement absente du paradis - pour allumer la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres sur terre. »

    Auteur de la préface, Mgr Jean-Michel di Falco, évêque de Gap, se souvient d'« une femme aussi petite physiquement que son oeuvre était grande ». A la lecture de ces lettres, l'évêque qui a pourtant écrit un livre sur elle il y a dix ans (« Mère Teresa, les miracles de la foi »), ne cache pas son étonnement : « Je n'aurais pas été surpris qu'elle dise que le doute ait traversé son existence à plusieurs reprises. La surprise, c'est que le doute l'ait habitée toute sa vie. » La révélation de ces tourments risque-t-elle de nuire à la cause de la canonisation de la religieuse albanaise, déjà béatifiée en un temps record (six ans après sa mort) ? Point du tout, répond Mgr di Falco : « Passionnée de Dieu et de tous les hommes, mère Teresa a porté en elle toutes les objections de notre siècle à l'existence de Dieu. Sa vie exemplaire reste un modèle. Par son témoignage, elle déculpabilise le doute. »
    * Lethielleux, 22,50 .

    Si mèreTérésa voulait la destruction de cette correspondance, pourquoi n'a-t-on pas respecté sa volonté? 

  • Le droit de décider de sa vie et de sa mort

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     C'est une première en France. Chantal Sébire, une femme atteinte d'une maladie incurable et douloureuse, demande à la justice d'autoriser son médecin à lui fournir une substance létale. Elle lance ainsi un débat juridique sur l'euthanasie.

    La Justice autorisera-t-elle Chantal Sébire à mourir ? C'est en tout cas ce que cette mère de famille de 52 ans, victime d'une maladie rare lui déformant le visage et la faisant atrocement souffrir, espérait hier en déposant une requête exceptionnelle auprès du président du tribunal de grande instance de Dijon.

    Remuant en vain ciel et terre depuis une dizaine de jours afin d'être reçue par le président de la République pour le sensibiliser à sa cause, elle a donc décidé de passer à la vitesse supérieure. C'est la première fois qu'une telle requête est faite à la justice française.

    « Il faut en finir avec cette hypocrisie »

    « Ce n'est pas une demande d'euthanasie active. Elle ne réclame pas qu'on la fasse mourir, mais qu'on autorise un médecin à lui donner des médicaments qui lui permettront de partir dans la dignité », précise cependant son avocat, Me Gilles Antonowicz. Une différence qui fait penser à ce juriste qu'une réponse positive du juge n'est pas impossible. « Tout ce qu'on lui propose aujourd'hui, c'est d'atténuer ses souffrances en la plongeant dans un coma artificiel. Et de la laisser ainsi jusqu'à ce qu'elle meure, défend l'avocat. Mais Chantal ne veut pas de ça. Elle veut pouvoir partir dignement, en toute conscience. Vous imaginez sa famille qui devrait attendre quinze jours que leur mère veuille bien mourir ! »

    Soutenue par ses trois enfants, Virginie, 29 ans, Vincent, 27 ans, et Mathilde, 13 ans, Chantal reçoit aussi régulièrement des coups de fil de Marie Humbert. « Je suis avec elle. Ce qu'elle fait c'est vraiment super. Il faut en finir avec cette hypocrisie », s'insurge celle qui avait donné la mort à son fils handicapé, Vincent, en 2003. Hier le parquet de Dijon a d'ores et déjà répondu par la négative à la demande de la mère de famille. Mais si, comme l'estime le monde judiciaire, il y a peu de chance que cette requête ait une issue positive, Chantal Sébire a déjà gagné une bataille. D'ici à quelques jours, elle sera reçue à l'Elysée par Arnold Munnich, le conseiller pour les questions de santé de Nicolas Sarközy.

    (Le Parisien 13 mars 2008)

  • Jean-Marie Le Pen condamné mercredi

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    Condamné à la veille du second tour des municipales... 

    Jean-Marie Le Pen a été condamné mercredi 12 mars à 10.000 euros d'amende par la cour d'appel de Paris pour provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciales, pour des propos sur les musulmans de France rapportés en avril 2004 dans le journal d'extrême droite Rivarol.

    La 11e chambre de la cour d'appel a également condamné le président du Front national à verser 5.000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l'Homme, partie civile.

    En première instance, M. Le Pen avait échappé à toute condamnation, le tribunal correctionnel de Paris ayant "annulé les poursuites" contre lui.

    Le 2 avril 2004, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Jean-Marie Le Pen pour une interview au quotidien Le Monde du 19 avril 2003, dans laquelle il avait déclaré: "le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont".

    "Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit: "qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, tu cherches la bagarre? Et vous n'avez plus qu'à filer, sinon vous prenez une trempe", avait-il ajouté.

    Un mois plus tard, M. Le Pen revenait à la charge dans une interview à Rivarol: "D'autant que quand je dis qu'avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison: "Mais M. Le Pen, c'est déjà le cas maintenant! ".

    C'est pour ces nouveaux propos qu'il a été condamné mercredi.

    "Le prévenu oppose les Français aux musulmans et tend à susciter un sentiment de rejet et d'hostilité envers la communauté musulmane", a considéré la cour mercredi.

    "Son propos instille dans l'esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l'inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s'ils disparaissent", a-t-elle ajouté.

    (Le Parisien 13 mars 2008)

     

     

  • Poilus et casques à pointe: mémoires asymétriques

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    Fantassins allemands dans un trou d'obus à Verdun
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    Soldats français à Verdun 

    Le décès d'un poilu émeut la France entière et fait l'objet d'hommages. Côté allemand, les anciens combattants de 14-18 vivent et meurent presque en silence. Un contraste révélateur d'un décalage dans les mémoires collectives. Aperçu en quatre portraits.

     

     

    Le 20 janvier dernier, la France apprenait le décès de l'avant-dernier poilu rescapé de la "Grande Guerre", Louis de Cazenave (110 ans). Des obsèques nationales ayant été refusées par le défunt, Nicolas Sarkozy a néanmoins formulé un hommage sobre: présentant les "condoléances de la Nation", il a rappelé à la population le devoir de mémoire "pour les 1,4 million de combattants français qui ont fait le sacrifice de leur vie" et pour tous les autres, blessés et mobilisés. Le ministère français de la Défense s'est fendu lui aussi d'un communiqué. Celui qui participa à contre coeur à la Bataille du chemin des Dames, qui reçut à 98 ans Croix de guerre et Légion d'Honneur (après des années de réticence) et qui affirmait volontiers son pacifisme, aura donc fait l'objet d'une attention nationale particulière.

     

    Quelques jours après l'événement, c'est vers Lazare Ponticelli (110 ans) que s'est tournée la presse. Désormais dernier poilu, ce vétéran d'origine italienne et naturalisé Français en 1939, surprenait: en annonçant subitement qu'il accepterait des obsèques nationales, après s'être lui aussi opposé souvent à cette idée (lancée à l'époque par M. Chirac). Il a toutefois déclaré souhaiter des funérailles sobres, "dans la dignité, sans tapage important ni grand défilé" ainsi qu'"une messe aux Invalides en hommage à ses camarades morts dans cette horreur de la guerre". En plus de la commémoration annuelle de l'Armistice (le 11 novembre), la France pourra donc rendre à son "dernier des derniers" l'adieu national souhaité.       

     

    En Allemagne, les choses sont différentes: c'est avec plus de trois semaines de retard – et grâce à la vigilance, semble-t-il, d'un internaute – que la presse allemande a fait part du décès d'Erich Kästner, survenu le 1er janvier 2008 à Hanovre. Âgé de 107 ans, cet homme aurait été le dernier soldat allemand de la Première Guerre mondiale encore en vie. C'est ce qu'affirment Die Welt ainsi que le Spiegel, avec réserve toutefois. Car l'Allemagne ne possède pas d'organisme chargé du recensement de ses anciens soldats et ni la Fédération des associations d'anciens combattants ni même le ministère de la Défense ne se disent en mesure de fournir des informations. Erich Kästner aurait servi dans un bataillon spécial d'infanterie ("Bataillon Hauck", en Flandres) durant les quatre derniers mois de la guerre 14-18. Mais ce qu'il a vécu à 18 ans est resté dans l'ombre de la Seconde Guerre mondiale à laquelle il a également participé, comme Major auprès des canons antiaériens à Angers, puis comme officier au sein de l'armée de l'air. Tout cela avant de devenir juge à Hanovre.

     

    Pourquoi si peu d'éclairage sur les anciens combattants allemands de 14-18? La presse s'interroge, mettant en relief la différence de perception entre les diverses nations impliquées. Côté allemand, la Première Guerre mondiale s'est vue éclipsée par la Seconde bien plus culpabilisante, destructrice et traumatisante: multiples sont les raisons pour l'Allemagne de traiter le passé autrement que la France, la Grande-Bretagne ou le Canada* par exemple. "Toute forme de commémoration d'événements militaires est considérée comme problématique ici", rappelle Bernhard Chiari, porte-parole de l'Institut de recherche militaire.

     

    Le flou allemand peut laisser perplexe. Pourquoi la presse est-elle si discrète à propos d'un certain Franz Künstler, un autre vétéran de la Première Guerre? Parce qu'il a combattu non pas directement au sein de l'armée impériale allemande, mais de son alliée austro-hongroise? Il vit pourtant en Allemagne, dans le Baden-Wurtemberg. Né dans la ville de Soost (actuelle Roumanie), enrôlé à 17 ans dans le Vème régiment d'artillerie, ce soldat a combattu sur le front italien et vécu la défaite hongroise à la bataille de Piave**. Lui qui aurait voulu devenir avocat a connu au lieu de cela un destin partagé par bien d'autres, notamment un nouvel enrôlement – comme courrier en Ukraine – lors du deuxième conflit mondial et un jugement en cour martiale parce qu'il refusait de combattre pour le parti nazi hongrois. En 1946, Franz Künstler parvient à fuir. Il vit actuellement à Niederstetten (Baden-Würtemberg), en toute discrétion: "L'Allemagne a une autre tradition que la France. Ici, pas de cérémonie pour les soldats de la Première Guerre et être Kriegsveteran n'est pas nécessairement connoté de façon positive", souligne M. Stoschus, une connaissance de Franz Künstler.

     

    Sur liste rouge et n'acceptant pas d'interview, Franz Künstler (dont la  mémoire serait "phénoménale") se réjouit néanmoins toujours d'accompagner les visiteurs au musée de la chasse de Niederstetten: à 107 ans, il y est le doyen des guides!      

     

     

     

    * Dominion de la couronne britannique, le Canada s'est engagé dès 1914 dans la Première Guerre mondiale et a connu des pertes humaines très importantes. Mais il ressort du conflit avec un sentiment d'unité renforcé, marquant la genèse de son statut de nation.

    ** Cette bataille a marqué l'ultime offensive austro-hongroise de la guerre.

     

     

     

    (Source: La Gazette  de Berlin -Anne-Sophie Subilia)

  • Pourquoi Eliot Spitzer a été contraint de démissioner

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        Le scandale a éclaté lundi lorsque le "New York Times" a révélé qu'Eliot Spitzer, ancien ministre de la Justice de l'Etat, était impliqué dans une affaire de prostitution. Selon des documents judiciaires, des écoutes téléphoniques ont établi que le gouverneur avait dépense 4.300 dollars (2.800 euros) auprès du service de call-girls Club Emperors VIP, notamment pour les faveurs d'une prostituée nommée Kristen en février à Washington. Les enregistrements suggéraient également qu'il avait déjà eu recours à ce service.

    Le FBI a placé Spitzer, présenté comme le "Client 9" par les enquêteurs, sous surveillance au moins à deux reprises -le 26 janvier et le 13 février- pour confirmer qu'une prostituée l'avait rejoint dans un hôtel de Washington, selon un responsable des forces de l'ordre ayant connaissance du dossier.

    Les écoutes téléphoniques ont été présentées comme nécessaires par les enquêteurs pour établir si Eliot Spitzer avait enfreint le "Mann Act", une loi qui punit comme crime fédéral le fait de faire voyager une personne dans un autre Etat à des fins de prostitution, selon ce responsable. Les autorités fédérales doivent maintenant décider de poursuivre ou non l'ex-gouverneur pour avoir sollicité et payé une prostituée, un crime dans l'Etat du District de Columbia.

    Toujours selon la même source, Eliot Spitzer n'a pas encore finalisé sa stratégie -coupable ou non coupable- auprès des procureurs fédéraux. Peu après l'annonce de sa démission, le procureur fédéral Michael Garcia a affirmé qu'aucun accord n'avait encore été conclu avec Eliot Spitzer. "Il n'y a aucun accord entre ce bureau et le gouverneur Eliot Spitzer en ce qui concerne sa démission ou tout autre sujet", a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Autrefois connu comme le "shérif de Wall Street", Eliot Spitzer, né en 1959 dans le Bronx de parents juifs-autrichiens, a bâti sa carrière politique sur la lutte contre la corruption et la délinquance financière, notamment lorsqu'il était ministre de la Justice de l'Etat. Le magazine "Time" l'avait baptisé "Croisé de l'année" à l'époque. Il a été élu au poste de gouverneur en 2006, il y a 16 mois.

    Son mandat a notamment été marqué par les critiques soulevées par son projet d'accorder des permis de conduire à des immigrés clandestins, et par un scandale dans lequel ses collaborateurs sont accusés d'avoir eu illégalement recours à la police de l'Etat pour obtenir des informations devant être utilisées contre son adversaire républicain, le sénateur de l'Etat Joseph Bruno.

     AP