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Blog - Page 1887

  • JUSQU'A QUAND?

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    Destructions causées par les F16 israéliens dans le camp de Bureij le 19 février 2008
    Israël, État voyou ? Les soldats d'Israël ont fait de Gaza un tombeau

    « Ce qu'Israël fait subir aux Palestiniens est une abomination » a déclaré l'ancien Président des Etats-Unis, Jimmy Carter, lors de sa récente tournée au Moyen Orient.



     M. Carter a eu, de plus, le courage de braver le courroux des gouvernements israélien et états-uniens en rencontrant, à Damas, le chef du mouvement Hamas, M. Khaled Meshal, rompant ainsi l’isolement et la diabolisation dans lesquels la diplomatie « occidentale » s’obstine à maintenir cette force politique, démocratiquement sortie des urnes en janvier 2006.

     

    Par son geste, de simple diplomatie humaine, il a, à lui seul, effacé notre honte d’appartenir à cette société « occidentale » qui continue de soutenir aveuglément un État colonial qui a effacé la Palestine de la carte et qui mène, depuis 60 ans contre un peuple sans défense, des opérations militaires à caractère terroriste, une politique d’apartheid et des assassinats ciblés dit « extrajudiciaires ».

    Nous aurions apprécié que d’autres chefs d’État aient le courage de dénoncer les crimes de guerre d’Israël avec la même clarté que M. Carter.

    Israël a mis le Moyen-Orient à feu et à sang. Il s’est rendu coupable de crimes gravissimes, en violation de toutes les règles du droit international. Et l’Union européenne a encore l’indécence de demander aux Palestiniens, et à leurs frères arabes, de reconnaître « le droit d’Israël à exister » en tant qu’ « État juif », ce qui reviendrait à légitimer l’apartheid et à dénier aux réfugiés palestiniens leur droit inaliénable à retourner, comme tout autre réfugié dans le monde, sur les terres et dans les maisons dont ils ont été chassés !

    Comme le relevait si justement l’intellectuel palestinien Omar Barghouti, « aucun État n’a le droit d’exister comme État raciste ». Un Etat qui fait régner la terreur, en tuant quotidiennement des femmes et des enfants, que leurs proches, au désespoir, retrouvent déchiquetés ; un État qui peut massacrer, comme cela s’est passé à Gaza, en l’espace de quelques jours, des centaines de civils innocents, en lançant contre eux des bombes qui dispersent des centaines de fléchettes acérées, pénètrent le corps, mutilent, tuent, génèrent des souffrances atroces, -sans que cela ne soulève , il faut bien le dire, l’indignation de nos démocraties - devrait être mis au ban des nations.

    Alors que nous avons droit aux meilleurs soins, accès à des hôpitaux et des médicaments pour soulager et guérir nos maladies et nos blessures, à Gaza, les malades meurent car Israël ne laisse rien entrer et les hôpitaux sont pris pour cible. L’armée israélienne a dévasté, le 16 avril, « El Wafa Medical Rehabilitation », mettant la vie des patients et soignants en danger, les privant d’électricité et d’approvisionnement en eau, contraignant les chirurgiens à cesser d’opérer.

    A Gaza, depuis une année, des blessés et des malades, qui auraient pu guérir, sont morts faute de soins. Suhha Al Jumbass, 22 ans, malade de cancer, est décédée, en ce mois d’avril effroyable, parce que l’armée israélienne lui a refusé, comme à 133 autres personnes décédées avant elle récemment, d’aller se faire soigner en Egypte.

    Au lendemain du massacre de Boureij, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert a eu l’arrogance de dire qu’Israël fera « payer au Hamas le prix de ce qui se passe à Gaza ».

    Mais qui paye le prix des souffrances ? L’agresseur ou l’agressé qu’il met à mort ? Que peut encore faire « payer » Israël à ces enfants qu’il affame, qui souffrent de la malnutrition et dont l’état psychologique est inquiétant, et à ces milliers de malades apeurés, laissé à l’abandon faute de soins, qui vont continuer de mourir faute de médicaments ?

    Comment nos sociétés peuvent-elles tolérer autant d’horreurs et d’injustices ? Pourquoi nos gouvernements se bornent-ils à appeler « les deux parties à la retenue », comme si l’on pouvait établir une symétrie entre l’occupant et l’occupé, entre le bourreau et sa victime !

    Nous n’en pouvons plus de cette attitude biaisée qui ménage Israël et méprise les victimes arabes. Une résidente de Rafah nous disait récemment avec amertume : « Ils nous liquident en tirant des missiles remplis d’explosifs lourds de 3’000 pounds. Une tonne de ces explosifs ZNT est capable de raser tout un quartier. C’est un missile de ce type que l’armée israélienne a lancé contre une mosquée à Rafah et qui a détruit également quinze autres maisons. Ils nous condamnent à mourir, ils nous empoisonnent, ils nous enferment, ils nous coupent les vivres, ils nous bombardent, ils nous privent de tout accès aux médicaments, ils nous privent des produits vitaux comme le chlore pour assainir l’eau et ensuite ils nous vendent leurs légumes à un prix exorbitant ».

    Les Palestiniens ont droit à la vie et à être protégés, comme tout peuple opprimé par plus fort que lui. Jamais une guerre menée par un État colonial n’a été aussi durablement couverte par le mensonge, la désinformation, l’hypocrisie.

    Même les soi-disants « amis de la Palestine », les pacifistes israéliens que l’on idéalise, ne sont pas sans reproches. Car, se contenter de condamner l’occupation israélienne et ses crimes ne suffit pas à régler les torts causés. Il faut avoir l’honnêteté d’aller à la racine du problème en exigeant, non seulement la fin de l’occupation, mais également le droit au retour des réfugiés, et la fin du racisme institutionnalisé contre les Palestiniens, et cela dans un État qui garantisse des droits égaux à tous ses habitants.

    Les gens de confession juive qui s’identifient à Israël ne peuvent continuer à se prévaloir de la Shoah pour justifier l’existence d’un État raciste sur des terres volées aux Palestiniens.

    Tout cela est inacceptable. Gaza est, pour ses habitants, une prison d’où personne ne peut sortir, hormis les Palestiniens munis d’un laisser passer VIP délivré à la « tête du client » et d’entente avec l’occupant, par l’Autorité palestinienne de Ramallah. Une Autorité corrompue, qui participe à la liquidation du Hamas et va à l’encontre des aspirations de son peuple.

    Les Palestiniens, déjà brutalisés par l’armée d’occupation, ne méritaient pas cette suprême trahison.

    Reste à augurer que le temps viendra où ceux qui ont commis des crimes ou qui ont servi, d’une manière ou d’une autre, les intérêts de l’occupant israélien, seront appelés à répondre devant l’Histoire.

    (alterinfo 22 avril 2008)

  • KNUT HAMSUN

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    Avec Michel d’Urance, une invitation à connaître et aimer Knut Hamsun
    Pierre Le Vigan
     
    Dans la collection Qui suis-je ? de Pardès (initiative sympathique si ce n’est son dispensable thème astral qui clôt chaque volume), le jeune essayiste Michel d’Urance, rédacteur en chef d’Eléments, aborde un homme du grand Nord, et aussi un grand homme du Nord, l’écrivain norvégien Knut Hamsun. Le petit et gracieux ouvrage constitue une introduction à l’œuvre et à l’homme très rigoureuse, très complète sans être exhaustive bien entendu, et une excellente invitation à la lecture ou à la relecture, que l’on pourra aisément compléter par le numéro de Nouvelle Ecole sur le même thème (56, 2006).

    Né en 1859, mort en 1952, Hamsun – ce « personnage original et puissant » comme disait Octave Mirbeau – est déjà de notre temps, de la première modernité en tout cas, sans l’être tout à fait : il n’a connu que la première phase de son déchaînement, il est vrai significative puisqu’elle comporte Hiroshima, Dresde février 45, les camps nazis, les camps staliniens, et aussi la TSF, l’avion, le téléphone. Hamsun a connu cela, et il a connu aussi le temps d’avant, celui que chacun d’entre nous n’a pas connu, le temps des chevaux, des charrettes, des dialogues sur la place du bourg, des amours cachés dans les foins et non sur le web.

    Dans une œuvre longue, ponctuée par le prix Nobel en 1920, pour Les fruits de la terre (traduit sous le nom de L’éveil de la glèbe), le héros hamsunien, note d’Urance, « figure son époque par delà l’infinité ou la différence des personnages. » « Fixer l’ambiance d’époque, devenir un mémorialiste de son temps » c’est à cela, écrit encore justement d’Urance, que l’on reconnaît un grand écrivain. Ce héros hamsunien dit, comme celui de Balzac, l’époque et l’époque qui change – et l’homme qui change avec son époque. « Nous changeons même si c’est infime, dit l’un des personnages d’Hamsun. Aucune volonté, aussi stricte soit-elle, ne peut avoir d’influence sur cette progression naturelle (…). Du point de vue historique, le changement est un signe de liberté et d’ouverture » (Crépuscule, 1898).

    Knut Pedersen-Hamsun a voyagé, notamment aux Etats-Unis, et a exercé plusieurs métiers. Il a vu les nuances du monde et c’est pourquoi il convient de porter sur lui un jugement plein de nuances. En Amérique, il est frappé par la solidité des bases morales données par la religion ainsi que par le patriotisme exagéré des Américains (August le marin, 1930). Il note l’excès de morale et la faiblesse de l’analyse, la faiblesse de ce que les Français appellent « l’esprit » qui caractérise ce peuple. Il est encore frappé par quelque chose d’une extrême dureté que l’on trouve selon lui dans la mentalité des Américains. En Caucasie, au contraire, ce qui lui parait décisif c’est que plus on va vers l’est, plus on va vers le silence, plus le sort de l’homme devient non plus de parler, mais d’écouter la nature, celle-ci devenant de plus en plus massive, de plus en plus tellurique. « J’en aurais toujours la nostalgie » écrit Hamsun.

    Patriote norvégien – il est pour l’indépendance de son pays en 1905, au moment de la séparation avec la Suède -, moderniste en littérature, dénué de xénophobie et d’antisémitisme, qu’est-ce qui a poussé Knut Hamsun à se « rallier », avec des nuances bien entendu, au régime pro-allemand de Quisling de 1940 à 1945 et d’une manière plus générale à la cause de l’Allemagne national-socialiste et de l’Axe (un de ses fils sera combattant dans une unité de Waffen SS comme nombre de nordiques et de Baltes) ?
    Ce choix aventureux - dans lequel Hamsun avait beaucoup à perdre et rien à gagner - n’est de fait pas venu par hasard, et Michel d’Urance éclaire de manière fine cet épisode qui donne un caractère de soufre à l’approche d’Hamsun dont les amitiés littéraires (il fut préfacé par André Gide notamment) n’avaient strictement rien de « fasciste ». Pour autant, il est exact que Hamsun était critique quant à la modernité, il est exact qu’il souhaitait un équilibre entre celle-ci et des valeurs traditionnelles comme la proximité avec la nature, l’expérience personnelle, toutes choses qui amenaient à critiquer les sociétés de masse, à refuser le communisme, à ne pas se satisfaire non plus du libéralisme et son culte du commerce. D’où un intérêt pour tout système paraissant ouvrir une nouvelle voie.

    Il est de fait aussi que, trente ans avant l’arrivée de Hitler au pouvoir, Hamsun avait manifesté sa sympathie pour l’Allemagne. Il est de fait que l’Allemagne devenue nazie, sa sympathie n’a pas faibli. Comme beaucoup, Hamsun n’a pas voulu voir la réalité de l’antisémitisme nazi et a sous-estimé son extrême violence (dont les manifestations et l’aboutissement criminel n’étaient pas forcément décelable vu de Norvège, les nazis ayant mis en place une politique du secret et du camouflage qui trompa bien des observateurs). Bien entendu, des facteurs plus personnels sont à prendre en compte : Hamsun a 81 ans en 1940, et il est sourd. Sans aller jusqu’à dire que sa surdité explique sa cécité ( !) sur le nazisme, il est certain que ce handicap l’éloigne du monde. Hamsun est toutefois parfaitement lucide durant ces années. En 1940, il souhaite publiquement l’arrêt des combats et la collaboration de la Norvège avec le Reich. Sa principale motivation est la détestation des anglo-saxons et de leur civilisation. Nulle hystérie antisémite chez lui. Très vite, Hamsun est déçu de la forme que prend la politique de collaboration. Il reste toutefois fidèle à ses prises de position initiale. Le 7 mai 1945, il rend hommage dans la presse à Hitler en des termes lyriques et quasi-christiques (on pense à Alphonse de Châteaubriant), le présentant comme un homme qui « proclamait son évangile de la justice pour toutes les nations » et « une de ces figures éminentes qui bouleversent le monde » (la seule chose que l’on ne contestera pas, c’est le fait qu’Hitler ait bouleversé le monde en parachevant la catastrophe inaugurée en 1914 et qui a vu l’Europe presque au bord de la sortie de l’histoire. Cf. Dominique Venner, Le siècle de 1914, Pygmalion, 2006). En vérité, un entretien d’Hamsun avec Hitler en 1943 avait montré l’ampleur des malentendus, comme le montre bien Michel d’Urance. Hamsun était un idéaliste et rêvait d’une Europe nordique fédérée, faisant vivre une civilisation débarrassée des excès de l’économisme et Hitler était avant tout un pangermaniste darwinien, scientiste et ultra-moderniste qui souhaitait que la Norvège lui cause le moins de souci possible.

    En 1945, Hamsun est mis en résidence surveillée puis jugé. Il est libéré au bout de 5 ans, il a alors 90 ans et est complètement ruiné. Il meurt 2 ans plus tard. On ne connaît pas de personnes qui ait été arrêtées suite à des dénonciations venant de lui, par contre, plusieurs personnes lui doivent la vie ou leur libération suite à des interventions qu’il a faite durant la guerre auprès des Allemands. Il avait écrit : « Il est bon que certains gens sachent comment un homme de fer se comporte devant une morsure de serpent ».

  • Toulouse:policiers frappés à coups de barre de fer

    Deux policiers de la Brigade anticriminalité ont été blessés à coups de barres de fer et un troisième par un jet de pierre dans un quartier sensible de Toulouse, dans la nuit de samedi à dimanche. Lorsqu'ils ont été pris à partie par un groupe, les trois policiers procédaient à l'interpellation en flagrant délit d'un incendiaire dans le quartier de Bellefontaine. Des renforts policiers tirant des grenades lacrymogènes ont permis de dégager les hommes de la BAC. Outre l'incendiaire présumé, trois autres personnes ont été interpellées.

    Le préfet de Midi-Pyrénées Jean-François Carenco a stigmatisé lundi "des agressions caractérisées contre des policiers depuis la mi-mars". Il a rappelé qu'il avait demandé à la police "de cibler son action sur les stupéfiants qui sont le ferment des incidents". "Nous marquons des points contre les trafiquants au coeur des cités, et comme il y a une escalade dans nos succès, il y a une escalade dans leur violence", a-t-il ajouté.

    Le préfet a par ailleurs annoncé la venue en septembre d'une unité territoriale de quartier d'une trentaine de fonctionnaires et d'une compagnie de sécurisation de 100 personnes mise sur les quartiers toulousains "pour la même politique". "Je ne stigmatise pas les quartiers mais je dénonce les trafiquants, les agresseurs et les voyous qui donnent la peur aux habitants", a-t-il précisé.

    Et ceux qui ont voté Sarközy au lieu de Le Pen, croyant qu'il allait nettoyer ces zones de non-droit à coups de kärcher!

    Que la Police ait le droit de se défendre et de tirer à balles réelles contre les agresseurs!

    On en assez de ces "stigmatisations" mollassonnes et visqueuses qui ne font qu'encourager la racaille.

  • Patrick Binet: photos interdites par TF1

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    Voir photo de Patrick Binet et de son concubin sur le site doctissimo/
    (On ne peut pas enregistrer cette photo double)

    Après la découverte d'un cadavre à son domicile, jeudi, Patrick Binet, président d'une filiale de TF1 spécialisée dans la production et la distribution de long-métrages, a été mis en examen samedi pour "homicide involontaire" et "infraction à la législation sur les stupéfiants". Il a été laissé libre sous contrôle judiciaire.

    Patrick Binet avait été interpellé jeudi matin chez lui en compagnie d'un autre homme: les policiers découvraient alors le corps de Fabrice Lesueur, chef du bureau du cabinet du ministre de la Culture. L'homme de 40 ans aurait succombé à une overdose. Les deux suspects ont expliqué aux enquêteurs qu'ils avaient participé à une soirée durant laquelle cocaïne et GHB, connue comme la "drogue du violeur" auraient été consommées en grande quantité. Deux autres "invités" de cette triste fête ont aussi été interrogés et remis en liberté.

    Samedi 19 avril 2008

  • Pascal Sevran toujours vivant!

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    Confusion dans le PAF: des médias français ont annoncé par erreur le décès de l'animateur/écrivain Pascal Sevran. Laurent Ruquier lui-même a confirmé l'information dur France 2, avant de s'excuser et de "pousser un coup de gueule contre cette fausse information". La radio Europe 1 et de nombreux sites internet ont eux aussi relayé la nouvelle, avant un démenti officiel de de France 2. (7sur7)
    21/04/08 20h43

    Dans son livre Le privilège des jonquilles (éditions Albin Michel, 2006, page 214), Pascal Sevran écrit:

    « Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays [le Niger] -est-ce un pays ou un cimetière ?- où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort ».


    En revanche, Pascal Sevran n'a jamais dit ni écrit «La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique ». Cette phrase est en fait un résumé de Lionel Paoli, journaliste à Nice-matin.

    D'autant plus qu'il parlait du sida et non de la famine...

    • Sur Europe 1, le 6 décembre 2006, Pascal Sevran a expliqué: « J'écris et je dis ce que je veux. Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie. »

    Le 11 décembre, France 2 a réagi officiellement par l'intermédiaire de Philippe Baudillon, directeur général de France 2, qui exprime au nom de la chaîne sa « vive émotion », « totale désaprobation » et adresse à Pascal Sevran une « très ferme mise en garde » dans une lettre.

    Pascal Sevran, de son vrai nom Jean-Claude Jouhaud, est né le 16 octobre 1945.

    Né dans une famille de militants communistes, il ne montre que très peu de goût pour les études et ne rêve que de chanson.

    Au début des années 1960, il monte à Paris et fréquente avec assiduité l'émission télévisée du Petit Conservatoire de Mireille, où il apprend l'art du spectacle sous toutes ses formes. Il est alors garçon-coiffeur. L'écrivain et philosophe Emmanuel Berl (mari de Mireille) le prend alors sous son égide et guide son parcours intellectuel.

    Il a sorti des 45-tours (Les petits Français, disques Orlando), des albums (Succès français, 1991), écrit des livres (essentiellement chez Albin Michel), s'est produit sur scène (notamment à l'Olympia) et a été plusieurs fois décoré (Officier des Arts et des Lettres, chevalier puis officier de la Légion d'honneur, etc.). Son roman Le passé supplémentaire a obtenu en 1979 le prix Roger-Nimier, qui récompense une première œuvre. Depuis 2000, il publie tous les ans un volume de son journal intime.

    Ami de la chanteuse Dalida dans les années 1970, il fait par son intermédiaire la connaissance de François Mitterrand, alors candidat à la présidence de la République, pour qui il prendra fait et cause, défilant même à ses côtés le jour de la victoire du camp socialiste aux élections de 1981. Un peu plus tard, il sera nommé chargé de mission auprès du Ministère de la Culture et figurera dans le cercle des amis intimes du chef de l'État (accompagnant chaque année celui-ci lors de sa traditionnelle ascension de la roche de Solutré). Après la mort de François Mitterrand, ne se reconnaissant plus dans le programme de ses héritiers politiques, il affiche volontiers sa sympathie pour Nicolas Sarközy, mais demeure un supporter inconditionnel de Bertrand Delanoë et de Jack Lang.

    Il est aussi l'auteur de paroles de chansons, notamment de Il venait d'avoir 18 ans, Ta femme, Ma vie je la chante, Comme disait Mistinguett pour Dalida... Ouvertement homosexuel, Pascal Sevran anime une émission littéraire de Pink TV, Bibliothèque Pink : on casse les prix. Il a animé pendant seize ans l'émission de télévision La Chance aux chansons, suivie jusqu'en 2007 par Chanter la vie et Entrée d'artistes. Aucune de ces émissions n'est prolongée en septembre 2007

    Liaison officielle : Stéphane, décédé le 16/10/2004
    Liaison officielle : Julien, natif de la Baule, né en 1986, rencontré lors d'une visite de classe dans les studios de la Plaine Saint Denis

  • Voyages tous frais payés par les Etats-UNis

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    S'ils pouvaient tous les emmener sur le "Mahomet Flower"!

    ALI ZAHI raconte son voyage aux Etats-Unis avec des étoiles dans les yeux. « Je me suis retrouvé en Arkansas, en Oregon, au Texas, et je n'ai qu'une hâte : y retourner. » On l'aurait rencontré quelques mois plus tôt, pas sûr que ce grand escogriffe à chemise blanche ait tenu le même discours.

    Entre-temps, il est passé entre les mains des Américains et a côtoyé l'Oncle Sam pendant trois semaines aux frais de l'ambassade des Etats-Unis.

    Ali, 31 ans, né au Maroc, qui a grandi et a été élu à Bondy, dirige le cabinet du maire de Clichy-sous-Bois, berceau des émeutes de 2005. Un pur produit de la Seine-Saint-Denis qui le désigne naturellement candidat à la nouvelle version de l'International Visitors Program du département d'Etat américain. Depuis trois décennies, l'administration américaine repère les futurs leaders de la planète et les prend sous sa coupe. Des générations de politiques et de grands patrons, dont Nicolas Sarközy, François Fillon, Gordon Brown, ont bénéficié de ce programme.

    « Nous pouvons faciliter le dialogue »

    A l'époque, le casting se faisait aux portes de l'ENA et des grandes écoles. Mais, en 2005, la cible change. L'Amérique se focalise sur l'autre France, cette société émergente, diverse, qui veut se faire entendre, et dont les leaders pourraient rapidement prendre du galon. Amirouche Laïdi, président du club Averroès, le jeune chef d'entreprise Aziz Senni, Stéphane Pocrain... Tous ont serré la main de grands décideurs américains et ont fini par nuancer leur propos sur les Etats-Unis. Peu échappent à la règle. Mohamed Hamidi, du Bondy Blog, et Karim Zeribi, président du Parlement des banlieues, y sont en ce moment. « Evidemment, les idées américaines ne sont pas toutes transposables. Nous n'avons pas forcément les réponses, mais nous pouvons faciliter le dialogue et confronter les points de vue », commente Randiana Peccoud, chargée de la diversité à l'ambassade des Etats-Unis en France.

    « On aimerait te faire partir. Tu raconterais ton expérience »

    Pour tous, le recrutement s'est déroulé de la même manière, en douceur. C'est un ami, Fayçal Douhane, militant de la diversité au PS, qui introduit Ali Zahi auprès de l'ambassade. Le premier contact est informel. S'ensuivent des invitations à des colloques, des dîners en ville . Jusqu'au jour où il reçoit ce coup de téléphone. « On aimerait te faire partir. Ce serait vraiment intéressant pour toi. Tu raconterais ton expérience. » Envoyé à l'automne, Ali rencontre des politiques, un imam, des lobbyistes, les responsables de communautés. « Tous voulaient comprendre pourquoi des Français, issus du Maghreb ou de confession musulmane, ont une telle défiance à leur égard alors qu'ils ne connaissent pas l'Amérique. »

    L'administration Bush ne regarde pas à la dépense. Hôtels, traducteur, vols intérieurs, tout est inclus. Justin Vaisse, chercheur, n'y voit rien d'autre que du « travail d'influence ». Clichy travaille aujourd'hui en direct avec l'ambassade. « Je ne me pose pas la question de savoir ce qu'il y a derrière tout ça, avoue Ali. On n'a pas le temps. Ils nous présentent un projet d'envergure, quasi financé, qui va valoriser les habitants. Sur le terrain, on prend ce qu'il y a à prendre. » Pragmatique, Ali Zahi, à l'américaine.

    (Le Parisien 21 avril 2008)

  • Les Américains "s'intéressent" à nos banlieues

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    Depuis le 11 septembre 2001, les Américains prennent en charge des projets dans les villes sensibles de la périphérie parisienne, organisent des séjours pour les responsables d'association... Au-delà du souci sécuritaire, un travail d'influence.

    Ce matin-là, les élus de Villiers-le-Bel, Bondy et Clichy-sous-Bois se retrouvent à Paris, dans un très chic appartement du XVIe arrondissement. Lora Berg, l'attachée culturelle de l'ambassade des Etats-Unis, reçoit pour un petit déjeuner de travail. Elle aimerait importer en banlieue un projet qui a transformé Philadelphie : repeindre les immeubles de la ville avec le concours des habitants et d'artistes de renom.

    Le financement n'est pas un souci, et pour cause : l'ambassade s'occupe de tout.

    Redorer une image ternie

    Depuis les attentats du 11 septembre 2001, et plus encore après les émeutes de 2005, les Américains marquent un intérêt soutenu pour la banlieue française et sa communauté musulmane. Ils financent des voyages d'études aux présidents d'association, les convient à l'ambassade. Et quand Dan Fried, le secrétaire d'Etat américain aux Affaires européennes, vient en France cet hiver, ce sont eux qu'il rencontre en premier. Flattés, les représentants de la France black, beur profitent. Jamais, ils n'ont trouvé oreilles aussi attentives. Officiellement, les Américains s'intéressent à la diversité et souhaitent partager leur expérience des minorités.

    Mais bien d'autres raisons justifient tous ces égards. Le souci sécuritaire d'abord. « Les Américains veulent comprendre ce qui s'est passé en 2001, décrypte Ali Laïdi, chercheur à l'Iris (Institut des relations internationales et stratégiques), pourquoi les membres les plus actifs des attentats du 11 Septembre ont basculé après leur passage en Europe. »

     La France apparaît aussi comme celle qui a « l'expérience du dialogue avec les pays arabes et la communauté musulmane », poursuit Bernard Godard, chargé de l'islam au ministère de l'Intérieur. Mais il y a aussi le souci de redorer une image ternie par la guerre en Irak, Guantanamo, le conflit israélo-palestinien. L'administration Bush a installé depuis 2005 un référent diversité dans chacune de ses ambassades. En France, ce travail d'influence semble donner ses premiers résultats, les discours changent. Ali Laïdi nuance leur enthousiasme. « Les Américains peuvent faire toutes les campagnes qu'ils veulent. Dix secondes de reportage sur Guantanamo annulent des millions d'euros de communication. »

  • Marseille: "Petit meurtre entre amis"

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    Stéphane Ravier
    COMMUNIQUE DE PRESSE DE STEPHANE RAVIER Tête de liste Front National aux élections municipales de Marseille de mars 2008 Conseiller d'arrondissements du 7ème secteur. Election du Président de la Communauté Urbaine de Marseille : " Petit meurtre entre amis"

    ·                   

    Au lendemain du rappel à l'ordre lancé par le Président de la République à l'encontre des membres du gouvernement, l'élection d'un socialiste, Eugène Caselli,  à la présidence de la C.U.M. préféré à l'UMP Muselier, démontre que  " la loyauté et la solidarité " au sein de l'UMP ne seront jamais que de vains mots.

    ·                    Cette élection qui ne changera strictement rien aux problèmes des habitants des 18 communes concernées, aura pour mérite de renvoyer M. Muselier à son projet d'hôtellerie de luxe dans les Caraïbes et M. Sarközy à ses illusions ( chacun son tour ! )

    Ainsi, M. Muselier, sûr de lui et dominateur comme à son habitude, s'était déjà couronné Roi d'une Communauté Urbaine qui, composée d'une majorité dite de droite" semblait acquise à sa cause. Aujourd'hui le choc est rude pour ce conseiller municipal du 3ème secteur de Marseille qui se retrouve nu et cru, et comme tout citoyen ordinaire, assis bien humblement sur son c.u.m. trahis par ceux qu'il pensait être ses "amis"

    ·                    Outre la très anecdotique disparition de l'ancien "sous-ministre aux affaires étrangères" de la scène politique sur laquelle il n'était jamais vraiement monté, Stéphane RAVIER tête de liste Front National aux élections municipales de Marseille en mars dernier, constate avec tristesse, que c'est l'image de la politique qui ne sortira pas grandie de cette énième version de " Petit meurtre entres amis" et invite par conséquent les électeurs provençaux à se tourner vers le seul mouvement qui ne leur a jamais menti, et qui ne les a jamais  trahi : le Front National de Jean-Marie Le Pen.

  • IRAK: Bush manipule les analystes télé militaires

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    Soldat US en Irak
    AFP 20 avril 08 - L'administration du président américain George W. Bush a organisé une vaste entreprise de manipulation des analystes militaires travaillant à la télévision pour obtenir une couverture favorable de la guerre en Irak, affirme le New York Times dimanche 20 avril 2008.
    Dans cette entreprise, l'administration a exploité d'une part la loyauté idéologique et militaire de ces analystes, qui sont souvent des gradés de l'armée à la retraite, affirme le quotidien dans une longue enquête.

    Elle a d'autre part utilisé un puissant levier financier, à savoir les liens que ces analystes entretiennent avec les entreprises militaires impliquées dans les politiques militaires même qu'ils sont chargés d'évaluer à la télévision.

    Ces commentateurs, qui apparaissent régulièrement sur les grandes chaînes américaines pour analyser les guerre en Irak et en Afghanistan, représentent aussi quelque 150 entreprises militaires, que ce soit en tant que lobbyistes, consultants ou membres du conseil d'administration, ce que les téléspectateurs ignorent totalement.

    Ces entreprises comprennent des poids-lourds du secteur, mais aussi une myriade de sous-traitants, qui cherchent tous à obtenir une part des centaines de milliards de dollars de contrats générés par la guerre contre le terrorisme, ajoute le quotidien.

    Dans cette course aux contrats, l'accès à l'information et aux décideurs gouvernementaux est hautement prisé, souligne le New York Times.

    Et l'administration Bush a utilisé cette situation pour transformer les analystes en instruments capables de façonner de l'intérieur la couverture du terrorisme par les grands réseaux de télévision et de radio.

    Les analystes ont ainsi été invités à des centaines de briefings privés avec des dirigeants militaires, ont été emmenés en Irak, ont eu accès à des renseignements confidentiels et ont eu des briefings avec de hauts responsables de la Maison Blanche, du département d'Etat et du département de la Justice, selon le New York Times.

    En retour, ils se sont faits la caisse de résonance des points de vue de l'administration, même lorsqu'ils soupçonnaient parfois que l'information était fausse ou exagérée.

    Le New York Times est arrivé à cette conclusion après avoir examiné quelque 8.000 pages de messages électroniques, de transcriptions et d'enregistrements décrivant plusieurs années de briefings et de voyages en Irak ou à Guantanamo obtenus par le quotidien après avoir remporté un procès contre le Pentagone, dont les responsables n'avaient pu être joints dimanche.

    Ces dossiers révèlent une relation symbiotique où la ligne de partage habituelle entre gouvernement et journaliste est brouillée, souligne le quotidien.

    Des documents internes du Pentagone parlent régulièrement des analystes militaires comme des "multiplicateurs de force du message" ou de "substituts" sur qui compter pour transmettre "les thèmes et le message" du gouvernement à des millions d'Américains "sous la forme de leurs propres opinions".

    Même si les analystes sont des consultants payés par les télévisions, qui gagnent entre 500 et 1.000 dollars par apparition à l'écran, certains ont donné au Pentagone des "trucs" pour contourner les télévisions et d'autres l'ont tenu alerté des reportages en préparation, selon le quotidien.

    "Bon travail", aurait affirmé Thomas McInerney, général à la retraite de l'armée de l'air et analyste pour Fox news, dans une note écrite au Pentagone après un briefing fin 2006.

  • Israël ne tire pas sur les journalistes, mais...

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    AFP. L'organisation de défense des Droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a mis en cause dimanche l'attitude des militaires israéliens dans la mort du caméraman palestinien de l'agence britannique Reuters, tué mercredi à Gaza par un tir de char israélien.

    "Les militaires israéliens ne se sont pas assurés au préalable qu'ils visaient un objectif militaire avant de tirer et il y a des indices selon lesquels ils ont visé les journalistes", affirme Joe Stork, le directeur d'HRW pour le Proche-Orient, dans un communiqué.

    Fadel Chanaa, 23 ans, a été tué mercredi par un tir de char israélien alors qu'il filmait des confrontations entre l'armée israélienne et des groupes armés palestiniens à Gaza.

    S'appuyant sur les images filmées par le cameraman et des témoignages recueillis sur place, HRW estime qu'il n'y avait pas d'activités militaires palestiniennes dans le secteur quand le char a tiré.

    Selon son agence de presse, Fadel Chanaa était sorti de son véhicule siglé "TV" pour filmer un char, à plusieurs centaines de mètres de lui, qui participait aux opérations de l'armée israélienne dans le centre de la bande de Gaza.

    La vidéo du journaliste, filmée quelques secondes avant sa mort, montre le char ouvrant le feu. Dix-sept autres Palestiniens, pour la plupart des civils, et trois militaires israéliens ont été tués le même jour.

  • Lolita chez les Ch'tis

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    Une adolescente de 12 ans a disparu plusieurs heures dans la nuit de vendredi à samedi à Marchiennes (Nord) avant d'être retrouvée saine et sauve dans la voiture d'un homme de 35 ans qu'elle avait rencontré sur internet, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

    L'homme, domicilié dans la Meuse, déjà condamné à de la prison avec sursis pour corruption de mineur, était toujours en garde à vue dimanche, a-t-on indiqué au parquet de Douai, confirmant une information publiée par le quotidien régional La Voix du Nord.

    Il aurait fait la connaissance de l'adolescente vivant à Marchiennes, près de Douai sur internet, par le biais de son blog ou de forums de discussion, se faisant passer pour un jeune homme âgé de 25 ans, a-t-on ajouté de même source.

    La jeune fille n'étant pas rentrée chez elle vendredi en fin de journée après être allée chez une amie, ses parents ont donné l'alerte en début de soirée, selon le parquet de Douai.

    Au cours des recherches, la police judiciaire de Lille a notamment retrouvé à de nombreuses reprises dans le répertoire du téléphone portable de l'adolescente les coordonnées d'un homme de 35 ans domicilié dans la Meuse, déjà condamné pour corruption de mineur, a-t-on ajouté de même source.

    Après plusieurs heures d'enquête, une patrouille a finalement localisé au petit matin la voiture du jeune homme dans une commune voisine de Marchiennes, avec à son bord l'adolescente, qui n'avait pas été victime de violence.

    Immédiatement interpellé, il a été placé en garde à vue.

    L'homme et l'adolescente s'étaient donnés rendez-vous vendredi après-midi sans s'être jamais rencontrés auparavant, sauf sur internet. Mise en confiance par leurs discussions en ligne, l'adolescente l'avait librement suivi.

    Une information judiciaire pour corruption de mineur devrait être ouverte lundi.

    (Le Point.fr)

  • Pub homo dans le métro

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    Matelsom affiche l’homosexualité dans le métro parisien !

    La société Matelsom, qui commercialise des matelas de marques connues, a lancé le 17 février 2008 une campagne publicitaire dans le métro parisien. Plusieurs visuels l’illustrent dont un (voir ci dessus), représentant deux hommes enlacés.

    (Source: E-deo et NOVOPRESS)

  • Italie: la Ligue du Nord

    Quatre postes importants du prochain gouvernement de Silvio Berlusconi vont revenir à des représentants de la Ligue du Nord, parti populiste et opposé à l'immigration, qui a doublé son score aux législatives italiennes, a affirmé dimanche soir son chef Umberto Bossi.

    «Je suis satisfait, j'irai au ministère des Réformes», a déclaré à l'agence Ansa Umberto Bossi, à l'issue d'une réunion avec plusieurs autres représentants de la droite au domicile de Silvio Berlusconi, à Arcore, près de Milan (nord).

    Il a affirmé que le poste de ministère de l'Intérieur reviendrait à Roberto Maroni, un responsable national de la Ligue du Nord (qui a déjà occupé ce poste en 1994 dans un précédent gouvernement Berlusconi) et que le ministère de l'Agriculture irait à Luca Zaia, vice-président du conseil régional de Vénétie, un des fiefs du parti.

    M. Bossi a également indiqué qu'un des postes de vice-président du conseil reviendrait à Roberto Calderoli.

    Ministre des Réformes dans le précédent gouvernement Berlusconi, Roberto Calderoli s'était illustré en arborant un Tee-shirt imprimé d'une caricature du prophète Mahomet, une démarche qui avait provoqué de violentes manifestations devant le consulat d'Italie à Benghazi, en Libye, au cours desquelles dix personnes avaient trouvé la mort.

    «Les réformes, la sécurité, la défense de l'agriculture sont des thèmes pour lesquels les gens nous ont donné leurs voix et nous devons donner des réponses à ces personnes», a commenté Umberto Bossi.

    La Ligue du Nord, parti xénophobe, autonomiste et anti-européen, a doublé son score aux législatives des 13 et 14 avril, recueillant plus de 8% des voix à la Chambre des députés et au Sénat, contre 4,5% dans le Parlement sortant.

    Silvio Berlusconi, vainqueur du scrutin grâce à une alliance avec la Ligue du Nord et Alliance nationale (droite conservatrice), s'est engagé à rendre publique la composition de son gouvernement une fois qu'il serait officiellement nommé président du Conseil par le chef de l'Etat Giorgio Napolitano.

  • La "récupération" politique d'Aimé Césaire

    Le président Nicolas Sarközy a estimé que «tous les Français se sentent aujourd'hui Martiniquais dans leur coeur», à son arrivée dimanche à Fort-de-France, où il doit assister aux obsèques nationales du poète Aimé Césaire.

    «Il fut le défenseur infatigable de la dignité humaine et du respect des droits de l'homme», a souligné Nicolas Sarkozy dans une brève déclaration à l'aéroport Aimé Césaire de la ville, en célébrant «un être universel» et «l'un des symboles de la lutte pour le respect des peuples».

    «Je suis venu dire à la Martinique que la France entière partage sa douleur, que c'est la Nation toute entière qui est en deuil», a déclaré le chef de l'Etat, précisant qu'il devait rencontrer la famille d'Aimé Césaire.

    «La principale leçon de son action est probablement cette certitude que les véritables avancées de la liberté et de la dignité ne se décrètent pas, qu'elles se conquièrent par le sens de la responsabilité», a-t-il dit. M. Sarközy a salué «l'homme de lettres», l'«homme politique de conviction» et l'«homme de liberté».

    Nicolas Sarközy a entretenu des relations chaotiques avec Aimé Césaire. En 2005, le poète avait refusé de le recevoir lors d'un voyage prévu, puis annulé, aux Antilles, en raison d'un article de la loi de février 2005 mentionnant «le rôle positif de la présence française outre-mer».

    En mars 2006, il avait finalement reçu celui qui était alors ministre de l'Intérieur, lui offrant son célèbre «Discours sur le colonialisme» de 1950.

  • ZIMBABWE: racisme d'Etat anti-blanc

    Zimbabwe : Les Blancs cibles du racisme d’Etat

    A l’heure où l’Union européenne et la communauté internationale traquent inlassablement le racisme et la xénophobie, pas une voix ne s’est élevée pour stigmatiser la nouvelle chasse aux Zimbabwéens blancs victime du racisme d’Etat.

    Bien que battu par le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle, le crypto-marxiste et dictateur patenté Robert Mugabe, refuse de quitter le pouvoir et s’en prend une nouvelle fois à ses compatriotes blancs, encourageant l’occupation illégale par ses partisans de fermes détenues par des fermiers d’origine européenne. Comme toujours, ces confiscations ne font qu’aggraver la situation alimentaire de tous les habitants du pays.

    Victimes depuis plusieurs années d’une véritable épuration ethnique, 4000 fermiers blancs ont été chassés de leurs terres dans l’indifférence générale de la communauté internationale.

    (Communiqué de presse de Bruno Gollnisch)

  • Profils bas...

    Des lettres pour calmer le jeu. Nicolas Sarközy va adresser cette semaine aux dirigeants chinois deux messages, par l'intermédiaire de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, puis celui de son conseiller diplomatique, Jean-David Levitte.

    Des initiatives prises alors que les protestations anti-françaises se multiplient en Chine, après le fiasco du passage de la flamme olympique à Paris
    .

    Jean-Pierre Raffarin, qui part mercredi pour Pékin, portera aux dirigeants chinois une autre lettre, mais de Jacques Chirac, qui n'avait pu se rendre en Chine pour raisons médicales. Le vice-président de l'UMP et sénateur de la Vienne doit y avoir un tête à tête jeudi avec le Premier ministre Wen Jiabao. Jean-David Levitte rendra lui visite le week-end prochain aux autorités chinoises.

    L'annonce intervient au moment où de nouvelles manifestations anti-françaises ont eu lieu dans plusieurs villes de Chine. Elles visaient principalement l'enseigne d'hypermarchés Carrefour, très présente dans le pays, pour protester contre l'attitude de la France sur le Tibet et les appels au boycott des JO de Pékin.

    Face à la montée de ces manifestations, la presse officielle chinoise a cependant relayé dimanche un nouvel appel au calme des autorités. «En tant que citoyens, nous devons exprimer notre patriotisme avec calme et responsabilité et de manière légale et ordonnée (...)», peut-on lire dans le Quotidien du peuple.

    Les affaires sont les affaires...

     

  • Les "clandestins": quelle comédie!

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    Le mouvement de grève des travailleurs clandestins s'amplifie en Ile-de-France. Plus d'une dizaine de restaurants et d'entreprises sont touchés. Hier midi, neuf salariés ont fait irruption au Café de la Jatte, très prisé par le président de la République.

    Il n'est pas tout à fait midi et neuf salariés sans papiers viennent d'investir la grande salle du très select Café de la Jatte à Neuilly (Hauts-de-Seine). Drapeaux à l'effigie de la CGT, banderoles réclamant la « régularisation de tous les sans-papiers » côtoient la déco plutôt minimaliste de ce restaurant huppé.

    Caméras des télévisions et micros des radios sillonnent également la salle. De quoi désarçonner les clients venus réserver une table qui, après un moment d'hésitation, tournent les talons.

    « Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute »

    C'est la dernière occupation en date dans le cadre de la grève des sans-papiers, lancée par la CGT et l'association Droits devant ! Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association, a expliqué aux convives que le mouvement s'était étendu « dans 14 lieux en Ile-de-France et par 537 travailleurs sans papiers ».

    Le choix de l'établissement ne doit rien au hasard. Le Café de la Jatte est, comme son nom l'indique, niché en plein coeur de l'île de la Jatte, à un jet de pierre de l'immeuble où résidait, il y a encore deux ans... Nicolas Sarközy. « On l'a souvent vu ici. On a du beau monde : pas mal de politiques comme Pasqua par exemple », confie Moussa Sacko, Malien sans papiers, qui officie dans les cuisines depuis 2005, après avoir travaillé au Royal Monceau à Paris ou dans des grands hôtels de la Côte d'Azur.

    Préparé dans le plus grand secret, leur mouvement a pris tout le monde de court. A commencer par Luc Peyronnel, le propriétaire des lieux, qui habite juste au-dessus. Réveillé en sursaut, il s'est précipité dans le restaurant : « Je ne savais pas que vous étiez sans papiers. Vous m'avez toujours présenté des documents en règle. Je les ai fait vérifier par la police. En fait, ça fait dix ans que vous me mentez ? » demande-t-il. Pas de quoi désarçonner Moussa, Youssouf et les autres travailleurs illégaux. « Je me suis fait engager avec les papiers de mon grand frère. Je n'ai même pas changé la photo. Tout le monde se débrouille comme ça », rigole Sarr Abramane, qui travaille au Café de la Jatte depuis 1994, pour un salaire de 1 500 € par mois « Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute », précise-t-il.

    Si, comme ses collègues, il a décidé de dénoncer cette situation, c'est à la suite de la victoire des sans-papiers du restaurant de la Grande Armée, régularisés en février après des semaines de grève. « Je cotise, mais quand j'ai été malade, je n'ai pas pu me mettre en arrêt maladie parce que je n'ai pas de papiers. Cette année, j'ai aussi payé 2 150 d'impôt. Maintenant, je voudrais être régularisé », renchérit Souleymane Haidara, qui a quitté le Mali en 1990.

    « Je suis d'accord pour que vous vous mettiez en grève, mais vous ne pourriez pas juste porter un brassard et continuer à travailler ? » s'interroge Gilles Caussade, le copropriétaire du restaurant, une pointe d'angoisse dans la voix. Son associé, Luc Peyronnel, accepte, sous la pression de l'association Droits devants ! de lancer un appel à Nicolas Sarközy : « Monsieur le président, vous qui connaissez cet endroit, régularisez les sans-papiers », lâche-t-il un brin exaspéré. Il finit par signer la pétition de la CGT et assure qu'il va faire une demande pour régulariser ses employés. Un premier pas. Mais les grévistes ont la ferme intention de continuer à occuper les lieux.

  • SCIENCES: Edward Lorenz, le père de "l'effet papillon" est mort

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     Le météorologiste américain Edward Lorenz est mort des suites d'un cancer, mercredi 16 avril, à Cambridge. Au début des années 1960, alors qu'il s'interrogeait sur la difficulté de prédire avec précision l'évolution de la météo, il a abouti à la théorie dite "du chaos", qui a révolutionné la science bien au-delà de son champ de recherche.


    Depuis les travaux de Newton, on pensait pouvoir prédire avec précision l'évolution d'un système donné en connaissant ses conditions initiales et les forces qui s'y appliquent. Edward Lorenz a prouvé que de toutes petites variations entre deux situations initiales pouvaient engendrer, au bout d'un certain temps, des situations finales très éloignées. Au XIXe siècle, le mathématicien français Henri Poincaré l'avait pressenti, mais avait été incapable de le démontrer, faute de calculateurs capables de réaliser des millions, voire des milliards d'opérations.

    TROISIÈME RÉVOLUTION SCIENTIFIQUE DU XXe SIÈCLE

    En 1972, Lorenz publie un article scientifique au titre saugrenu : "Prévisibilité, le battement d'aile d'un papillon au Mexique peut-il provoquer une tornade au Texas ?" Cette publication est restée célèbre sous le nom d'"effet papillon". Ces découvertes ont eu des implications dans la plupart des domaines scientifiques. Dans le sien, Lorenz est arrivé à la conclusion qu'il ne serait jamais possible de prédire avec précision la météo à plus de deux ou trois semaines.

    Certains scientifiques ont vu dans les travaux de Lorenz, la troisième révolution scientifique du XXe siècle après celles de la relativité et de la mécanique quantique. Dans un communiqué du MIT annonçant la mort de Lorenz, Kerry Emanuel, professeur de sciences atmosphériques à la célèbre université de Boston, a estimé qu' il "avait planté le dernier clou dans le cercueil de la science cartésienne en prouvant que les systèmes déterministes avaient des limites de prévisibilité". Edward Lorenz a reçu, conjointement avec Henry Stommel, le prestigieux Prix Crafoord de l'Académie royale des sciences de Suède.

    (Le Monde 19 avril 2008)

  • Muselier trahi par les siens!

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    Eugène Caselli, PS, nouveau Président de la Communauté urbaine de Marseille: chacun n'a t-il pas droit à son tour d'une part du gâteau?
    La fausse droite UMP  croyait avoir surmonté les plus grosses difficultés en conservant la mairie de Marseille lors du scrutin municipal, en mars. Mais c'est finalement l'élection du président de la communauté urbaine de Marseille, qui regroupe dix-huit communes, qui a provoqué un mini-séisme au sein de la classe politique marseillaise, jeudi 17 avril : le grand favori, Renaud Muselier, a été battu à la surprise générale par le socialiste Eugène Caselli, avec 79 voix contre 77.

    Cette défaite du protégé et successeur annoncé du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a déclenché un véritable psychodrame durant toute la séance. Le discours de M. Caselli, qui est secrétaire de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, n'a été applaudi que par la gauche de l'hémicycle. La séance a dû être suspendue peu après.
     
    Lors de sa réouverture, Renaud Muselier, visiblement touché, s'en est pris publiquement à ses pairs. "Aujourd'hui, certains ont trahi, certains ont menti à leurs électeurs, certains se sont engagés dans un déni de démocratie", a-t-il lancé, demandant que les membres de l'opposition et de la majorité puissent être clairement identifiés. Il a dénoncé une élection qui va "à l'encontre des résultats des municipales".

    Peu après, M. Caselli a été désavoué par les conseillers municipaux lors d'un vote sur un point de procédure, ce qui a provoqué des appels à la démission dans les bancs de la droite. Le nouveau président de la communauté urbaine a "tout à fait exclu"  de quitter ses fonctions avant de lever la séance. "Nous allons voir si la raison revient, au-delà de la mauvaise humeur, tout cela est une scénographie, ce qui est important, c'est le vote sur le président, ils le savent bien", a-t-il assuré.

     

    A la sortie, Jean-Claude Gaudin, qui avait créé cette communauté urbaine en 2000 et en avait jusqu'ici assuré la présidence, a tenu des propos similaires à ceux de son ancien adjoint à la mairie de Marseille. "Il y a des élus qui ont trahi, nous souhaitons savoir qui a trahi", a-t-il prévenu.

    Avec cette victoire surprise, le PS ravit à l'UMP la troisième communauté urbaine française, qui compte près d'un million d'habitants, et ouvre la voie à une cohabitation inédite entre cette entité et la ville de Marseille. Elle offre également à la gauche un échelon politique local qui regroupe "80 % de tous les pouvoirs et toutes les décisions" dans la région, comme l'expliquait Renaud Muselier avant sa défaite.

    (Le Monde 19 avril 2008)

  • Morte la bête, mort le venin...

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    Elle a droit au Panthéon!  

    Germaine Tillion, pionnière de l'ethnologie et résistante française, qui s'était élevée contre la torture en Algérie, est décédée samedi dans sa 101ème année, a annoncé Tzvetan Todorov, président de l'association Germaine Tillion.

    Ethnologue en Algérie dans les années 30, Germaine Tillion avait été déportée à Ravensbrück en 1943. Elle était l'un des françaises les plus décorées, et partageait avec cinq autres femmes le privilège d'être grand'Croix de la Légion d'Honneur.

    Directrice honoraire en sciences sociales à l'Ecole des Hautes Etudes, elle avait publié "Le Harem et les cousins" (1966) et "Ravensbrück" (1973), ouvrages emblématiques des deux grands engagements de sa vie, l'Algérie et la Résistance.

    Née le 30 mai 1907 à Allegre (Haute-Loire), Germaine Tillion, élève de l'ethnologue Marcel Mauss, effectue avant la guerre quatre missions ethnographiques dans les Aurès (sud-est algérien) de 1934 à 1940. A son retour, elle co-fonde dès juin 1940 le réseau de résistance du Musée de l'Homme.

    Dénoncée, elle est arrêtée en 1942, détenue à Fresnes, puis déportée au camp de Ravensbrück.

    Rescapée, l'ethnologue publie un des premiers témoignages sur le système concentrationnaire : "A la recherche de la vérité" (1946) et "Ravensbrück" (prix Voltaire, 1973).

    Elle mène aussi plusieurs enquêtes sur les crimes de guerre allemands, les camps soviétiques (1951), et les lieux de détention en Algérie (1957), où elle crée le service des Centres sociaux (1955). De son expérience elle tirera deux ouvrages : "L'Algérie en 1957" et "Les Ennemis complémentaires" (1958).

    Germaine Tillion reprend ensuite ses travaux d'ethnographie, notamment au CNRS, et comme directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes études (chaire du Maghreb), où elle est nommée en 1957.

    En 1957, en pleine bataille d'Alger, elle réussit à obtenir pour quelques semaines l'arrêt des attentats contre des exécutions capitales de militants du FLN, après une rencontre secrète avec Yacef Saadi, "chef militaire de la région d'Alger". (?)

    Elle s'est aussi élevée avec véhémence contre la torture avec l'historien Pierre Vidal-Naquet.

    En 1975, elle est chargée de présider la commission sur l'amélioration de la situation des femmes immigrées.

    L'ethnologue avait reçu de nombreuses distinctions. Grand'Croix de la Légion d'Honneur, Croix de guerre et médaille de la Résistance, lauréate du Prix de l'amitié franco-arabe (2000), du Grand prix de la Ville de Paris (2000), elle est décorée en 2004 de l'Ordre du Mérite allemand.

    Germaine Tillion, prix Cino Del Duca (1971) pour l'ensemble de son oeuvre, avait publié deux livres autobiographiques : "La Traversée du mal" (1997) et "Il était une fois l'ethnographie" (2000).

     (Stephane de Sakutin - AFP/Archives)
    L'ethnologue a reçu de nombreuses distinctions. Grand'Croix de la Légion d'Honneur, Croix de guerre et médaille de la Résistance, lauréate du Prix de l'amitié franco-arabe (2000), du Grand prix de la Ville de Paris (2000), elle est décorée en 2004 de l'Or  (Stephane de Sakutin - AFP/Archives)