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  • Les "Tibétains" de Villiers-le-Bel !

    Le conseil municipal de Villiers-le-Bel (val d'Oise) unanime a exprimé vendredi «son indignation» après qu'un représentant de l'ambassade de Chine à Paris a fait un rapprochement entre la répression des manifestants tibétains et les violences qui ont éclaté en 2007 dans la ville.

    Un représentant de l'ambassade de Chine à Paris a comparé mercredi les violences qui ont fait officiellement une vingtaine de morts au Tibet aux violences urbaines de novembre 2007 à Villiers-le-Bel au cours desquelles un millier de policiers ont été mobilisés pour ramener le calme.

    «Il y a quelques mois à Villiers-le-Bel il y a eu des émeutes. 1.000 policiers ont été envoyés à Villiers-le-Bel pour une petite ville de 26.000 habitants», a affirmé Qu Xing, interrogé par Europe 1 sur la «répression» des manifestations au Tibet.

    «Le conseil municipal de Villiers-le-Bel, réuni en séance publique le 27 mars 2008, tient à faire part de son indignation face aux propos tenus sur Europe 1 par un représentant de l'embassade de Chine», annonce un communiqué.

    «Les élus de Villiers-le-Bel rappellent que ce sont les autorités chinoises qui ont fait usage de la violence pour réprimer des manifestations pacifiques, que cette répression a été organisée dans un climat de censure à l'égard des médias et que les événements récents (au Tibet) relèvent d'un conflit de souveraineté remontant à plus de 50 ans», ajoute le communiqué.

    Cette «motion a été adoptée à l'unanimité» du conseil municipal.

    Les Tibétains ne sont pas des immigrés dans leur pays... Ils veulent chasser les Chinois communistes qui les privent de liberté et colonisent le Tibet!

    Et pour la Place Tien-An-Men, où des chars ont roulé sur des émeutiers vivants, on compare à quoi? 

    Taisez-vous, Qu Xing!

  • FITNA continue à inquièter les Pays-Bas...

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    Geert Wilders, député néerlandais, 18 mars 2008
    AFP. La prudence restait de mise samedi aux Pays-Bas, le royaume craignant que la diffusion du film anti-islam du député d'extrême-droite Geert Wilders ne l'entraîne dans une crise avec les pays musulmans.

    Pourtant le gouvernement de La Haye restait vigilant, sachant que si à l'intérieur des frontières la paix règnait, il pouvait en être autrement au-delà, comme lors de la publication au Danemark de caricatures de Mahomet qui avaient provoqué des réactions tardives mais violentes.

    Déjà vendredi soir, au Royaume-Uni, le site internet www.liveleak.com, par lequel M. Wilders avait diffusé "Fitna", a retiré le film de la diffusion, après avoir reçu des menaces contre son personnel. Mais le film restait visible sur de nombreux sites, dont le très fréquenté YouTube.

    Le film mélange des images violentes de terrorisme ou d'exécutions dans des pays musulmans avec des sourates du Coran, justifiant notamment les châtiments exemplaires pour les non-musulmans.

    "Il y a assez de raisons de rester attentifs. On n'y est pas encore. Parfois les conséquences réelles ne se voient que plusieurs mois après", a déclaré le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende vendredi.

    M. Wilders a quant à lui rejeté toute responsabilité dans d'éventuelles représailles.

    Samedi, l'attention de la presse néerlandaise était largement tournée vers l'étranger, où, malgré l'absence de manifestation de violence dirigée contre les Pays-Bas, de nombreuses critiques se sont fait entendre.

    Les dernières en date venaient de Singapour et de l'ancien Premier ministre de la Malaisie, Mahathir Mohamad, qui ont condamné samedi la diffusion du film.

    "Le film Fitna est une offense aux musulmans. Il est regrettable que Geert Wilders ait décidé de le diffuser", a estimé le vice-Premier ministre de Singapour Wong Kan Seng.

    "Nous sommes très agacés de la diffusion de cette vidéo. C'est le résultat de l'incompréhension envers l'islam, et bien sûr il y a des motifs politiques sous-jacents", a déclaré pour sa part l'ancien chef de gouvernement de Malaisie, pays peuplé majoritairement de musulmans.

    "Si les musulmans s'unissent, il sera aisé d'agir. Si nous boycottons les produits néerlandais, ils devront fermer leurs entreprises", a-t-il ajouté.

    Cité samedi par le quotidien The Jakarta Post, le porte-parole de la diplomatie indonésienne a jugé "irresponsable" la diffusion de ce film selon lui "imprégné de racisme".

    Ces reproches s'ajoutent à ceux, déjà nombreux, de pays comme le Bangladesh, le Pakistan et l'Iran. En Jordanie, des responsables de médias ont menacé vendredi de lancer une campagne de boycott de produits néerlandais.

    Cette menace préoccupe visiblement le patronat néerlandais qui a fait savoir samedi au quotidien Het Fiancieel Dagblad qu'il envisageait de réclamer des dédommagements au député en cas de boycott des produits.

    Une grande partie des critiques adressées au chef de l'extrême-droite néerlandaise vient de pays occidentaux, de nombreuses chancelleries, ainsi que la présidence slovène de l'Union européenne ou le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ayant regretté la sortie du film.

    Geert Wilders est à la tête du Parti pour la liberté (9 sièges sur 150 au parlement), et a demandé l'interdiction du Coran, qu'il qualifie de "fasciste", aux Pays-Bas

  • VIDEO: FITNA, de Geert Wilders

    http://www.dailymotion.com/video/x4vfdf_fitna-version-francaise-geert-wilde_news

  • BANALINFO.fr Coup de poignard au lycée de Calais

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    L'élève de 16 ans soupçonné d'avoir grièvement blessé un jeune homme de 18 ans, en lui portant un coup de couteau près du coeur, jeudi dans l'enceinte d'un lycée de Calais, a été mis en examen vendredi pour "tentative d'assassinat" et écroué. L'agresseur présumé, rapidement interpellé après avoir pris la fuite, a reconnu les faits. "Nous considérons qu'il y a des éléments de préméditation", justifiant sa mise en examen pour "tentative d'assassinat" et non de meurtre, a précisé le procureur adjoint de la République de Boulogne-sur-Mer, Philippe Muller.

    Jeudi, vers 16 heures, le jeune homme de 18 ans, ancien élève du lycée professionnel Pierre-de-Coubertin, a été agressé après être entré avec son scooter dans l'enceinte de l'établissement où il venait chercher son amie. En l'apercevant, le lycéen, qui avait "un différend" avec lui, est allé dans sa direction, a sorti un "couteau à lame dépliable" et l'a poignardé, selon le procureur adjoint. "Il dit que lui-même a été surpris de son geste, il a plutôt voulu menacer, il a tendu le bras et puis le couteau est rentré dans la chair", a-t-il ajouté, en précisant que l'élève commençait "à se rendre compte de la gravité de son acte".

    "Il évoque l'altercation qui a eu lieu il y a une huitaine de jours concernant un scooter  comme élément de dispute, mais il ne donne pas plus d'éléments là-dessus. C'est à prendre avec beaucoup de précaution", a poursuivi le magistrat, en précisant que ni l'auteur ni la victime ne sont connus des services de police. Le proviseur du lycée, Jean-François Claisse, a lui déclaré que "tout le monde a été surpris" par l'identité (?) de l'agresseur présumé. "Son professeur principal, son chef d'atelier, me dit que c'est un gamin qui ne bougeait pas, qui était gentil. C'était totalement imprévisible", a-t-il souligné.

    Les jours de la victime, hospitalisée à Dunkerque dans un état grave et opérée dans la soirée de jeudi, ne sont plus en danger. Vendredi matin, 200 à 300 lycéens se sont rassemblés devant l'établissement pour manifester leur désarroi face à la violence et leur soutien à la victime, avant de reprendre leurs cours vers 9h30.

    Ce couteau à lame dépliable est d'un modèle nouveau: il suffit de tendre le bras et il rentre dans la chair!

  • L' institutrice diffamée et harcelée se suicide

    Une institutrice de 39 ans de l'école maternelle de Pauillac (Gironde), enceinte, s'est suicidée début mars au terme de plusieurs mois de tensions avec l'équipe pédagogique, les services municipaux et des parents d'élèves, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

    Valérie Cruzin, qui s'est suicidée le 4 mars, connaissait depuis sa première rentrée en 2006 dans cette petite école du Médoc «des problèmes relationnels mais aucune faute professionnelle ne lui avait été reprochée», a indiqué lors d'un point presse André Mercier, inspecteur d'académie de la Gironde.

    Selon le quotidien Sud Ouest qui a rapporté l'affaire vendredi, l'entourage de l'institutrice, enceinte de six mois, a décidé de porter plainte pour harcèlement contre l'Education nationale et la municipalité de Pauillac.

    Des agents de la mairie ne voulaient plus travailler avec cette enseignante et sa directrice se plaignait d'un mauvais climat de travail, provoqué par son refus de participer à des projets pédagogiques communs, a indiqué M. Mercier.

    Selon le syndicat Snudi-Fo (syndicat national unifié des directeurs et instituteurs Force ouvrière), auquel adhérait l'institutrice, «la hiérarchie de l'Education nationale n'a pas assuré son rôle en ne soutenant pas l'enseignante contre l'entreprise de diffamation» opérée par des parents d'élèves.

    En novembre 2007, une dizaine de parents de la classe de l'année précédente avaient écrit à l'inspection d'académie pour se plaindre du comportement de Mme Cruzin, lui reprochant par exemple ses «a priori sur le Médoc et ses habitants», selon le quotidien Sud Ouest.

    Pour Philippe Mano, secrétaire départemental du Snudi-FO interrogé par l'AFP, il y a «une coïncidence troublante» sur l'envoi de ces lettres, toutes rédigées entre le 16 et le 23 novembre, qui s'apparente selon lui à «une action de diffamation téléguidée».

    L'inspection académique estime, elle, qu'«aucun élément dans le dossier n'évoquait le harcèlement ni la nécessité d'intervention» de la hiérarchie. Celle-ci, a rappelé André Mercier, avait proposé deux fois à l'institutrice de changer d'école mais elle avait refusé.

    Après avoir pris connaissance des reproches à son encontre lors d'un entretien à l'inspection académique le 30 janvier, l'enseignante avait fait une tentative de suicide deux semaines plus tard, avant de réussir à se suicider pendant les vacances scolaires, le 4 mars.

  • Le pacte diabolique des Fourniret

    Michel Fourniret a été fermement rappelé à la raison vendredi au deuxième jour de son procès devant la cour d'assises des Ardennes, les magistrats le sommant d'arrêter ses «pitreries grotesques» et de «revenir à la réalité» en acceptant de s'exprimer.

    En début d'audience, l'avocat général Francis Nachbar a réagi vigoureusement au refus de l'accusé de comparaître spontanément, qui a obligé le président de la cour Gilles Latapie à faire «amener de force» l'accusé, comme la loi l'y autorise.

    «Vous ne manipulerez plus personne !  Tous les jours M. Fourniret vous serez au procès, on vous amènera de force», a mis en garde M.

    Nachbar en fixant l'accusé, jugé pour sept meurtres aggravés de jeunes femmes ou adolescentes. Ce dernier est resté sans réaction, les bras croisés sur son siège.

    «Arrêtez cette indécence insupportable, ces grossièretés, arrêtez une fois pour toutes ces pitreries grotesques !», a ajouté l'avocat général d'une voix forte.

    Dans l'après-midi, après la longue lecture de l'acte d'accusation d'une centaine de pages, le président a plus calmement demandé à l'accusé - qui répétait son souhait de huis clos - de «revenir au principe de réalité», et de s'exprimer sur les crimes que la justice lui reproche.

    «Nous sommes là pour un certain nombre de semaines avec des faits à examiner, examinons-les et permettez à vos avocats de faire leur travail  On n'est pas à la Star Academy ou dans n'importe quelle émission de télévision», a affirmé Gilles Latapie.

    Cet échange surréaliste s'est conclu par l'engagement de Michel Fourniret à réfléchir pendant le week-end à la possibilité de s'exprimer enfin sur les faits, «affaire par affaire». «Je vous souhaite un bon week-end de toute façon», a conclu le président.

    S'adressant à Monique Olivier, jugée pour complicité, M. Latapie a obtenu une franche promesse de coopération. «Je serai là tous les jours et ferai mon possible pour répondre aux questions», a-t-elle assuré.

    Relativement inexpressive depuis le début des débats, l'ancienne garde malade, troisième épouse de Fourniret, a levé plusieurs fois les yeux au ciel ou fait non de la tête lorsqu'était évoqué dans l'acte d'accusation son profil de «perverse», qui aurait «éprouvé une sorte de fierté à être la complice».

    Jeudi, un de ses avocats avait affirmé qu'elle profiterait du procès -prévu jusqu'à fin mai- pour «demander pardon» aux familles de victimes.

    Dans un geste peu habituel, M. Latapie a proposé le micro aux familles en pleine audience vendredi, juste avant de mettre fin aux débats qui reprendront lundi.

    «Les versions de Michel Fourniret et Monique Olivier sont souvent différentes, les familles attendent que les deux accusés participent au débat sans huis clos», a souligné leur porte-parole pour l'occasion, Valérie Leroy, soeur d'une jeune femme de 20 ans tuée en août 1988 dans la Marne.

    Devant des journalistes, les proches des victimes ont ensuite indiqué avoir passé entre eux un pacte symbolique «de solidarité», en réponse au pacte criminel qui selon l'accusation aurait lié les époux Fourniret.

    D'après ce pacte, révélé par des lettres saisies à un domicile du couple, Michel Fourniret s'était engagé à sa sortie de prison en 1987 à tuer le premier mari de Monique Olivier, à condition qu'elle l'aide à assouvir son fantasme de relations sexuelles avec de jeunes vierges.

    La mort pour ces ordures! C'est ce que tout le monde souhaite!

    Reférendum pour le rétablissement de la peine de mort supprimée par "l'humaniste" Badinter  puisque la perpétuité n'existe pas dans les faits! 

    La peine de mort n'ajoute pas de la barbarie à la barbarie, elle ajoute de la justice à la justice !

  • VIDEO: Balkany et les Pauvres en France!

    http://www.dailymotion.com/video/xir93_balkany-sarkozy-pauvres-en-france_events

    Non, ce n'est pas un montage, c'est bien lui qui parle ainsi des pauvres, des SDF français!

    Mais c'est qui, au fait, ce BALKANY, grand ami bling bling de SARKÖZY?

  • Chasse aux m'zungus (blancs) à Mayotte

    28 mars 2008: pour en savoir davantage puisque les médias français ne disent pas "toute la vérité", allez sur ce site:

    http://clicanoo.com/index.php?id_article=178270&page=article

  • Manifestations anti-françaises aux Comores

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    "France dégage!"

    Après une brève accalmie, les manifestations anti-françaises ont repris vendredi 28 mars aux Comores. Près d'un millier de personnes ont défilé à Moroni, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire :   "La France doit nous rendre Mohamed Bacar", "France dégage", "la France hors  des Comores". Les manifestants accusent la France de protéger le président renversé d'Anjouan, Mohamed Bacar.
    Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, arrivé sur l'île à la mi-journée pour une brève visite prévue avant les  incidents, a affirmé vendredi que de "nombreux" Anjouanais impliqués dans les  violences de jeudi avaient été "interpellés" et  seraient "fermement jugés".
     
    Mohamed
    Bacar a été transféré, jeudi soir, de Mayotte à la Réunion. A son arrivée, il a été placé en garde à vue et sera déféré samedi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis de la Réunion. Selon le procureur de la République, François Muguet, vingt-trois autres personnes, essentiellement des militaires, l'ayant accompagné dans sa fuite, seront également présentées à la justice. L'ex-président d'Anjouan devrait notamment être poursuivi pour être entré illégalement à Mayotte, mais aussi pour détention d'armes.
     
    18 blessés
     
    L'ancien homme fort de l'île comorienne a été renversé mardi après avoir tenté de faire sécession avec le reste de l'archipel des
    Comores. Mercredi soir, il a pris la fuite et a trouvé refuge sur l'île française de Mayotte, provoquant la colère des autorités locales qui ont réclamé son extradition. "Nous avons notifié à la France que nous voulions que le colonel Mohamed Bacar et tous les rebelles en fuite soient extradés aux Comores", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Houmadi Abdallah." "Nous avons rappelé aux autorités françaises que les mandats d'arrêt international à leur encontre sont toujours en vigueur".
     
    Jeudi matin, des manifestations tendues dénonçant "la France ennemie" avaient fait 18 blessés, dont un grave qui selon Yves Jégo a été opéré dans la nuit avant d'être transféré à la Réunion. Des centaines de manifestants avaient été signalés devant la Banque centrale, où travaillent de nombreux Français, et devant l'ambassade de France.

    Une véritable chàsse aux Blancs a eu lieu!

    Pour en savoir davantage, cliquez sur le lien clicanoo.com

    (LCI.fr 28 mars 08)

  • Rachida ne regarde pas à la dépense de l'argent français

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    Rachida Dati mène-t-elle la grande vie au ministère de la Justice? Entre réceptions, restaurants et voyages, le site internet Mediapart affirme que les dépenses de la garde des Sceaux "ont grimpé de manière vertigineuse". En décembre 2007, les frais de représentation auraient atteints 270 000 euros, soit un dépassement de 30% du budget initialement alloué. Le site internet croit également savoir que le contrôleur financier du ministère a "rappelé à l'ordre" la ministre sur ses dépenses.
     
    A la Chancellerie, on reconnaît qu'il y a effectivement eu "une rallonge de 100.000 euros à l'automne  2007". Mais selon le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, cette somme se justifie "par l'organisation de réceptions telles que celle tenue à l'occasion de la fête nationale, le 13 juillet". Il a également contesté que le contrôleur financier du ministère ait "rappelé à l'ordre" la ministre. "Toutes les dépenses ont été payées, c'est-à-dire validées, par le contrôleur financier."
     
    Enfin, le porte-parole a réfuté la moindre "prise en charge des dépenses personnelles" de Rachida Dati. Selon Mediapart, cela concernerait "des paires de collants" et des "frais de maquillage". Guillaume Didier a expliqué qu'il y avait simplement au ministère "le minimum nécessaire pour permettre des raccords  de maquillage".
     
    Pour 2008, François Fillon a alloué une enveloppe de 200.000 euros de frais de représentation à chaque ministère. Selon Médiapart, Rachida Dati en aurait déjà dépensé 112.356,67. Un chiffre que ne conteste pas Guillaume Didier: "il est exact qu'en début d'année, les dépenses sont plus importantes." Il a en revanche démenti qu'une nouvelle rallonge de 100.000  euros était d'ores et déjà prévue.
     
    La polémique tombe mal  pour
    Rachida Dati. A l'heure où Nicolas Sarközy tente de se défaire de son image de "président bling-bling", elle pourrait à son tour faire vœu de simplicité.

     

  • Fillon: pas de boycott des Jeux Maolympiques

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    Pas de boycott des JO. En léger décalage avec la position de Nicolas Sarközy, François Fillon estime que «la menace de boycott n'est pas la réponse adéquate. Elle n'est pas demandée par le dalaï-lama et elle pousserait la Chine à se fermer plus qu'à s'ouvrir. Ce qu'il faut, et la France s'y emploie, c'est une intervention politique forte auprès des dirigeants chinois, pour les appeler à plus de modération. D'autant que les revendications du dalaï-lama sont raisonnables : il réclame non pas l'indépendance du Tibet, mais une reconnaissance culturelle.»

    (Source: Le Figaro 27 mars 08)

  • Entente "amicale": déjà une divergence?

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    Gordon Brown a affirmé que son pays ne boycotterait pas la cérémonie d'ouverture. Nicolas Sarközy, qui n'avait pas exclu cette possibilité mardi, indique désormais qu'il consultera ses partenaires européens avant d'agir...Pas un revirement, mais une "temporisation". Nicolas Sarközy a indiqué jeudi à Londres qu'il comptait consulter les autres pays de l'Union européenne avant un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Pékin, qu'il n'a pas exclu mardi.

    «Moi je serai président de l'Union au moment de la cérémonie d'ouverture, il faut donc que je consulte les autres sur leurs positions pour savoir si j'irai à la cérémonie d'ouverture ou pas», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse conjointe avec Gordon Brown. Avant de préciser : «J'espère bien qu'on va mettre à profit ces mois qui nous restent pour que la situation s'apaise et partant, en fonction de la situation au Tibet, je me réserverai le droit de dire si je vais ou non à la cérémonie d'ouverture et s'il y a lieu de prendre d'autres initiatives», a-t-il expliqué.

    Réunion franco-britannique trimestrielle

     

    La consultation par la France de ses partenaires européens pourrait se solder par la négative. De nombreux pays de l'Union ne comptent en effet pas boycotter la cérémonie. A commencer par la Grande-Bretagne. «Nous ne boycotterons pas les jeux Olympiques», a confirmé Gordon Brown. «La Grande-Bretagne participera à la cérémonie d'ouverture». Une divergence de vue assumée avec la France, donc, au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy sur «l'Entente amicale» entre les deux pays.

  • L'APOTHEOSE !

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    Carla et le prince Philip
    La visite d'État de Nicolas et Carla Sarközy s'est accompagnée d'un faste exceptionnel. Le président a appelé à une alliance privilégiée avec la Grande-Bretagne.

    Le gravier impeccablement ratissé crisse sous les bottes des Horse Guards de la reine. Les chevaux pénètrent au trot enlevé dans la cour majestueuse du château de Windsor. Les hymnes français et britannique réchauffent l'atmosphère d'une cérémonie réglée par le protocole immuable de la cour d'Angleterre. La cinquième visite d'État d'un président français revêt un faste exceptionnel. Privilège rare, le couple présidentiel passe la nuit dans ce château, dont les premières pierres ont été posées il y a près de mille ans par Guillaume le Conquérant. Pour la reine, âgée de 81 ans, il s'agit de la 96e visite officielle depuis son couronnement en 1952.

    12 h 15 (heure de Londres) : Le carrosse de la reine tiré par six chevaux blancs s'immobilise devant le dais royal. Nicolas Sarközy en descend après Élisabeth II, vêtue d'un manteau vieux rose et d'un chapeau de couleur paille rehaussé de plumes noires. Derrière eux, le cortège fait halte. Carla Bruni-Sarkozy et Philippe d'Édimbourg, qui ont pris place dans un second carrosse, rejoignent leurs époux. La première dame, souriante et très à l'aise, porte un sobre manteau redingote gris, gants, ballerines noires et ravissant petit chapeau, qui lui donne une allure de Jackie Kennedy. Ministres, conseillers et invités suivent dans trois landaus : Rachida Dati, coiffée d'un chapeau cloche, Rama Yade, en pantalon et tête nue, Bernard ­Kouchner hilare, l'ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne, le "sherpa" Jean-David Lévitte et Marisa Bruni-Tedeschi, la mamma de "la première dame". La petite troupe regagne aussitôt l'intérieur de la demeure royale. Le prince de Galles et son épouse Camilla, qui sont allés accueillir le couple présidentiel à l'aéroport de Heathrow, s'éclipsent eux aussi. Nicolas et Carla Sarkozy sont très attendus. La presse anglaise spécule et polémique sur le style du président français. Des tabloïds ont même publié hier la photo de la "première dame", nue! «Une photo de Mme Sarkozy que la reine ne verra pas aujourd'hui», a titré le Daily Mail, jamais avare de piques antifrançaises. L'Élysée s'en est agacé, l'épouse du chef de l'État aussi. Avec elle, la reine se montre prévenante, échangeant quelques mots. Lorsque Nicolas Sarkozy et le prince Philippe vont passer les troupes en revue, Élisabeth II la retient par la manche. Carla affiche un sourire, faisant souffler un vent de fraîcheur sur une visite strictement minutée. La "première dame" n'hésite pas à faire une entorse à l'étiquette en prenant la main de son époux pour le prévenir que le duc d'Édimbourg veut lui adresser la parole. À Windsor, Carla accomplit un sans-faute. Engoncé dans son manteau bleu marine, le président semble concentré et plus mal à l'aise, peut-être pour éviter l'impair. Seul couac : Claude Gassian, photographe et invité personnel de Carla Bruni-Sarkozy, se fait rappeler à l'ordre alors qu'il s'approche trop des personnalités.

    12 h 30 : La fastueuse cérémonie d'accueil prend fin. La reine et ses invités pénètrent dans l'imposante forteresse par la porte dite «des souverains». Un peu plus tôt, Élisabeth II a traversé le village de Windsor à bord de sa Bentley rutilante pour recevoir ses hôtes.

    15 heures : Après le déjeuner, la souveraine entraîne ses invités dans sa galerie personnelle, où sont exposées quelques pièces d'art français, notamment un dessin de Napoléon II acquis par la reine Victoria.

    15 h 30 : Le protocole reprend ses droits. Nicolas Sarkozy dépose une gerbe sur la tombe du soldat inconnu à l'abbaye de Westminster. Un soldat anglais tué pendant la Première Guerre mondiale y est enseveli dans de la terre ramenée de France. Un peu plus tard, à Westminster, les parlementaires des deux Chambres (communes et lords) sont réunis dans la galerie royale avec ses murs surchargés de vitraux et son haut plafond à caissons dorés. Un honneur auquel avaient eu droit les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy, de De Gaulle à Chirac.

    16 h 10 : Après les images, place au premier discours de ce voyage. Debout derrière un pupitre en bois, le président de la République retrace la glorieuse histoire du Royaume-Uni et ses complexes relations avec la France. «Nos deux nations se sont affrontées pendant des siècles, affirmant chacune sa personnalité en l'opposant à l'autre, se combattant non parce qu'elles étaient trop différentes mais parce qu'elles se rassemblaient trop », déclare-t-il en déclenchant les premiers applaudissements. Quelques minutes plus tard, les parlementaires applaudissent chaleureusement leur hôte quand il adresse un «merci éternel aux jeunes Britanniques pour ce qu'ils ont fait pour la liberté du peuple français» . Dans ce décorum royal, Nicolas Sarkozy redit son admiration pour le modèle anglais qui a accompli, selon lui, «bien des révolutions auxquelles les peuples ne se sont résolus que lorsqu'ils y furent contraints» . Hissant l'Angleterre au rang d'exemple à suivre, le chef de l'État s'est félicité que ce pays ait «montré que, dans l'économie globale, il existait une voie pour atteindre une croissance forte, le plein-emploi, la solidarité». Ensuite, il s'efforce pendant trois quarts d'heure de redéfinir les contours de la « nouvelle entente » franco-britannique qu'il place au même niveau, voire au-dessus du « moteur » franco-allemand. Dans son élan, Nicolas Sarkozy rebaptise l'« entente cordiale » en « entente amicale ». Il se contente en revanche de deux phrases sur le Tibet, pour appeler au dialogue entre le dalaï-lama et le gouvernement de Pékin. Avant de retourner à Windsor, le chef de l'État se rend au palais de Buckingham, où il reçoit pendant quelques minutes le chef de l'opposition conservatrice David Cameron et le libéral-démocrate Nick Clegg.

    20 heures : La première journée de la visite d'État s'achève par l'incontournable banquet. Un dîner digne du livre des records : une table en acajou longue de 55 mètres, une liste de 146 convives et, bien sûr, tenues de gala, habits et robes longues. Au menu, filets de barbue Béatrice, noisette d'agneau Bréhan et savarin à la rhubarbe. Le tout arrosé d'un chateau-margaux 1961 et d'un chassagne-montrachet 2000. La reine est assise entre Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner. Son mari, entre Carla Sarkozy et Rachida Dati. Une première journée pleinement réussie pour le président. Avant d'arriver à Londres, le président avait promis un changement de style. «S'il y a un problème de style, j'espère que vous apprécierez l'habit que j'ai fait faire pour la soirée royale…»

    (Source: le Figaro - 26 mars 08)

  • l'acteur Olivier Martinez poursuit un bloggeur pour un lien sur sa vie privée

    L'acteur poursuit un bloggeur influent, pour avoir laissé publier un lien évoquant sa vie privée. La blogosphère française, qui craint un encadrement plus strict de la liberté d'expression, se mobilise.

    Depuis le début de la semaine, Olivier Martinez est, malgré lui, la vedette du web. «Je n'aime pas Olivier Martinez» est devenu un des titres les plus populaires de la blogosphère francophone. Ce «mauvais buzz» qui s'est répandu en 48 heures sur plus de 170 sites et a conduit à la création d'un groupe Facebook et d'une vidéo sur Dailymotion, se veut un soutien massif à Eric Dupin. L'auteur de Presse-Citron, un de blogs français les plus lus, a en effet été assigné en référé par le héros du «Hussard sur le toit». L'audience a eu lieu mercredi et le jugement sera rendu mercredi prochain. Fait atypique, ce n'est pas une note écrite par le bloggeur qui a provoqué la plainte mais un lien, publié par un internaute sur Fuzz.fr (l'agrégateur d'informations en ligne crée par Eric Dupin), qui évoquait la vie sentimentale du comédien. Et la plainte résonne, pour les internautes, comme une menace pour la liberté d'expression régnant sur le web.

    Eric Dupin qui déplore «un système judiciaire qui écrase une puce avec un marteau», estime que ce référé est injustifié, à l'image des 30.000 euros de dommages et intérêts réclamés (soit un an de son salaire de développeur web). La somme, selon lui, ne correspond pas à la réalité du trafic de son site. «Fuzz avait environ 2000 visites quotidiennes lorsque le lien a été ajouté en janvier. Aucun lecteur ne l'a noté, il a disparu vite de la masse. Le lien sur Martinez n'a dû être vu que par une dizaine de personnes» a expliqué au figaro.fr le propriétaire de Presse-Citron, qui affirme ne pas pouvoir surveiller le contenu des 150 liens qui sont publiés chaque jour sur Fuzz . Eric Dupin regrette aussi que l'avocat du comédien ne lui ait pas demandé le retrait du lien litigieux dans un délai de 24 à 48 heures comme cela se fait parfois. «Je l'aurais volontiers enlevé», souligne-t-il. D'ailleurs il a fermé Fuzz.fr jusqu'à nouvel ordre, afin de montrer sa bonne volonté et éviter d'autres procès en cascade. Surtout le bloggeur fait valoir son statut de simple hébergeur de Fuzz, ce qui, d'après la Loi sur la confiance dans l'économie numérique, le dédouane de toute responsabilité sur les liens proposés par les utilisateurs de cette communauté.

    «Dès qu'il y a publication, il y a responsabilité»

    Des arguments que rejette le défenseur d'Olivier Martinez, Emmanuel Asmar, spécialiste des questions sur les flux RSS. «Quel que soit le support, journal, télévision ou internet, la responsabilité de celui qui publie est engagée et celui-ci doit respecter la loi et les dispositions relatives à la vie privée [Ndlr:article 9 du code civil]» souligne l'avocat au figaro.fr. «Du moment qu'un tri peut être effectué sur les liens proposés, la responsabilité est en jeu. Le titre du lien incriminé n'était pas neutre, il annonçait clairement le contenu de la rumeur» poursuit Emmanuel Asmar, qui estime qu'une telle sélection est possible sur Fuzz puisqu' «on n'y trouve pas de liens vers des sites pédophiles ou érotiques». L'avocat, surpris par l'ampleur de la polémique, rappelle qu'Olivier Martinez ne désire pas qu'on parle de sa vie privée et a lancé des poursuites contre une vingtaine de sites.

    «Nous ne cherchons pas à être les zorros du web, la liberté d'expression est une valeur essentielle de notre société toute comme le respect à la vie privée» ajoute-t-il. Et s'il n'a pas réclamé un retrait du lien, c'est que le mal était déjà fait. «Entre le moment où le contenu litigieux est publié et sa suppression demandée, il peut s'écouler plusieurs jours pendant lequel le lien reste consultable et l'information dommageable circule» explique Me Asmar qui dément toute motivation pécuniaire : «30.000 euros est un signe fort et symbolique mais le juge examinera les ressources d'Eric Dupin avant de fixer le montant des dommages».

    Le modèle du web 2.0 en danger

    Mais ce n'est pas seulement l'impact financier qui préoccupe Eric Dupin, le bloggeur craint les conséquences d'une condamnation sur le web 2.0. «Cela mettra en péril ce modèle qui repose sur la collaboration et la reprise de contenu, via les flux RSS. Il va falloir modérer à priori ou s'équiper d'algorithme pour faire le tri, ce sera la prime aux riches», craint le fondateur de Presse-Citron.

    Des cas similaires se sont déjà présentés. Fin février, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné lespipoles.com à verser 1.000 euros à Olivier Dahan, pour avoir fait un lien renvoyant sur un article de Gala.fr (depuis supprimé) qui abordait la vie privée du réalisateur de La Môme. Wikio qui avait lui aussi repris le lien de Gala.fr, n'a en revanche, pas été sanctionné, en raison d'un vice de forme. Si Eric Dupin n'obtient pas la relaxe, il n'exclut pas que Google soit la prochaine cible des avocats. «Le moteur de recherche répertorie également des liens. Ne faut-il pas alors l'attaquer lui aussi?» s'interroge le bloggeur.

          (Le Figaro.fr -27 mars 08)
  • BANALINFO.fr: une enseignante tabassée

    Une enseignante a été agressée et légèrement blessée par un élève mercredi au lycée Frédéric Mistral à Fresnes (Val-de-Marne) lors d'une épreuve d'examen blanc, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.

    Peu avant 12H00, le professeur de 41 ans aurait empêché un élève de 17 ans de sortir avant l'heure autorisée de la salle où se déroulait une épreuve de BEP blanc, a expliqué la source policière.

    Le jeune homme aurait alors bousculé l'enseignante et l'aurait projetée au sol, avant que des élèves n'interviennent pour mettre fin à l'altercation, a précisé cette source.


    Souffrant d'un hématome à la tête, le professeur a été transporté par les pompiers au CHU du Kremlin-Bicêtre pour y subir des examens, selon la même source.

    Une incapacité totale de travail de quatre jours a été délivrée à la victime, qui a assuré avoir reçu des coups de poing et avoir été tirée par les cheveux, a précisé une source judiciaire.

    L'élève, qui a nié avoir donné des coups de poing, a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de l'Haÿ-les-Roses, chargé de l'enquête, selon la même source. Sa garde à vue a été prolongée mercredi soir de 24 heures, a-t-elle ajouté.

    Les responsables de l'établissement et le rectorat n'ont pas pu être joints mercredi soir par l'AFP.

  • Sarközy, l'homme de Londres...

    Accueillis hier à Londres par la reine d'Angleterre pour une visite de deux jours, Nicolas Sarközy et son épouse, Carla, sont partis à la conquête des parlementaires britanniques pour l'un, d'un public friand de glamour pour l'autre.

    C'est une véritable déclaration d'amour à Albion que Nicolas Sarközy a prononcée hier devant les députés et lords britanniques réunis dans la galerie royale du palais de Westminster. Après quelques mots hésitants dans la langue de Shakespeare - « Thank you but waiting my speech » -, il s'est lancé dans un plaidoyer en faveur d'une « nouvelle fraternité franco-britannique », joignant les mains en signe d'union entre deux pays « frères ». Un discours préparé avec soin par son conseiller spécial Henri Guaino et son « sherpa » Jean-David Lévitte, et applaudi à quatre reprises, sans compter la standing ovation finale.

    Le mot clé : « ensemble », titre de son livre pendant la présidentielle. Car Sarközy était un peu en campagne hier, pour convaincre les Anglais de jouer la carte de l'Europe et pour reconquérir des Français ronchons. Dans l'assistance se trouvait le Premier ministre, Gordon Brown, écouteurs sur les oreilles. Carla, elle, était sagement assise derrière son époux.


    « Ensemble » sur la scène internationale. Parce que les deux pays sont membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, Sarkozy a appelé Londres à oublier les querelles du passé pour peser « ensemble » sur les affaires du monde. Et de citer le Proche-Orient, l'Iran, le Darfour, et surtout le Tibet, pour lequel il a exigé de la Chine le « respect des droits de l'homme ». « Pour conjurer le danger du choc des civilisations, le monde a besoin de nos deux vieilles nations », a plaidé Sarközy.

    Europe. Sarközy, qui a des relations compliquées avec la chancelière allemande, Angela Merkel, a fait les yeux doux à Gordon Brown, pourtant réputé eurosceptique. Revêtant avec un peu d'avance ses habits de président de l'Union européenne, il a invité Londres à prendre toute sa place en Europe.

    Afghanistan. Sans surprise, le président a confirmé le renforcement de la présence militaire française aux côtés des soldats britanniques, car en Afghanistan se « joue une partie essentielle ». « Nous ne pouvons pas accepter un retour des talibans et d'Al-Qaïda à Kaboul. La défaite nous est interdite. »

    Un plaidoyer pour les réformes. A travers les « Members of Parliament », c'est aussi les Français que Sarközy, en pleine opération de représidentialisation, s'est efforcé de séduire. Son discours était retransmis en direct par plusieurs chaînes en France. « Les réformes, je les mènerai à leur terme. Je n'ai pas été élu pour m'incliner devant les fatalités », a-t-il juré... en citant en exemple la très libérale Grande-Bretagne, un « modèle, une référence ».

    (Le Parisien - 27 mars 08)

  • Un transexuel est enceint(e)

     

    «Notre situation pose des questions juridiques, politiques et sociales inédites. Pour le moment, nous essuyons seulement le rejet de quelques personnes choquées par notre démarche», raconte cette semaine Thomas Beatie, dans la revue américaine gay The Advocate. Et pour cause.

    En juillet prochain, ce trentenaire sera le papa d'une petite fille... qu'il aura lui-même mis au monde !

    Pour comprendre cette histoire, il faut revenir quelques années en arrière, à la naissance de Thomas Beatie, transexuel né femme du nom de Tracy Lagondino.

    Il y a dix ans, après une opération pour devenir légalement un homme, il épouse Nancy avec qui il vit dans l'Orégon. Le rêve d'avoir un enfant s'amenuise le jour où l'épouse devient stérile à la suite d'une hystérectomie (ablation de l'utérus). Alors Thomas propose une solution inédite : porter l'enfant.

    «Le premier médecin que nous sommes allés voir était un endocrinologiste, explique-t-il. Il était choqué par notre idée et m'a proposé d'aller plutôt me faire un soin capillaire... Puis après une consultation à 300 dollars, il a accepté à contrecœur de me faire un bilan de santé initial. Tout en exigeant que nous nous rendions également dans un clinique psychiatrique pour savoir si nous étions prêts à porter un enfant».

    Après avoir arrêté son traitement hormonal pour pouvoir enfanter, Thomas Beatie retrouve très vite un cycle menstruel. «Je n'avais plus eu de règles depuis environ huit ans !, s'étonne-t-il. Mon corps s'est régulé de lui-même au bout de seulement quatre mois».

    A cette étape, le mari décide alors de tenter une insémination inédite, par l'intermédiaire d'une banque de sperme à donneurs anonymes, qui a fonctionné à le seconde tentative. La naissance est prévue pour le 3 juillet prochain.

    Interrogé sur le plateau d'une émission de la chaîne américaine ABC, le docteur Masterson a expliqué la possibilité d'une telle histoire : «Un homme transexuel peut tomber enceinte parce qu'il a les mêmes organes qu'une femme» ;

    On ne trompe pas la nature!

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  • Infra-humains

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    Sa femme et rabatteuse, Michèle Olivier
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    AFP. Le tueur en série présumé Michel Fourniret se décrit comme "un être mauvais et dénué de tout sentiment humain" dans le document qu'il a transmis jeudi à la cour d'assises des Ardennes pour justifier son souhait de garder le silence à son procès, dont l'AFP a obtenu une copie.

    Avant de suspendre l'audience vers 17H30, le président de la cour Gilles Latapie a distribué aux avocats une photocopie du document dans lequel le tueur en série présumé reprend sa formule lancée dès l'ouverture: "Procès sans huis clos, bouche cousue!", et s'en explique.

    "Difficile de prendre la parole quand ce que l'on a à dire n'est pas plus beau que le silence", écrit Michel Fourniret, s'inspirant d'un proverbe chinois, en préambule de ce texte manuscrit d'une dizaine de pages au style ampoulé.

    "La présence (au procès, ndlr) d'une assistance composée de X fois plus de curieux et de désoeuvrés de toute qualité que de personnes concernées musèle inévitablement le coupable, que je suis c'est-à-dire un être mauvais et dénué de tout sentiment humain", ajoute-t-il.

    Fourniret, accusé de cinq meurtres et deux assassinats de jeunes femmes ou adolescentes après des viols ou tentatives de viols entre 1987 et 2001, minimise également la part de responsabilité de son épouse Monique Olivier en affirmant qu'elle "est tombée dans les filets odieux d'un manipulateur".

    "M.O (Monique Olivier, ndlr) ne fut pour moi qu'un objet que mon absence de scrupules manipula constamment par un jeu pervers consistant à dire à une pauvre paumée romanesque ce qu'elle avait soif d'entendre, mais c'est constamment que je la frappais", poursuit-il.

    Le procès de Michel Fourniret et de son épouse et complice présumée Monique Olivier, s'est ouvert jeudi vers 10H30 à Charleville-Mézières. Il doit durer deux mois.

    Répétant qu'il souhaite un procès sans public ni journalistes, le principale accusé assure dans son texte transmis sous la forme d'une liasse de feuilles roulées que sa "position de mutisme (...) puis la décision de boycotter le procès furent pesées et mûries longuement".

    Dans des termes très confus, il nie à nouveau toute responsabilité dans la disparition de la petite Estelle Mouzin, et dans les dossiers Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce qui lui ont valu une mise en examen pour assassinat mi-mars.

    Il évoque également son désir de rencontrer en tête à tête les familles de ses victimes présumées et son souhait de se passer de ses avocats.

    "Je viens ici leur demander de recouvrer à la fois leur indépendance d'opinion et leur dignité en déclinant une commission (d'office) qui les voue à une présence réduite à un rôle de potiche indigne de leur qualité", écrit-il.

    "Le fond de ce document est sans intérêt. Il contient sa logorrhée habituelle", a réagi à la fin des audiences Me Alain Behr, avocat d'une des parties civiles, soulignant la "mégalomanie" et la "perversion" de Michel Fourniret.

    "Ce texte lui correspond, il est dans la ligne des correspondances qu'il a écrites depuis quatre ans", a estimé de son côté Me Pierre Blocquaux, un des avocats de Fourniret.

    LA MORT POUR LES IMMONDES!